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24 février 2025
LE CORED MET EN GARDE LES JOURNALISTES
Le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias au Sénégal (CORED) déplore la publication, sans vérification préalable de statistiques relatives au nombre de parrainages obtenus par des candidats pour la présidentielle
Dakar, 28 nov (APS) – Le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias au Sénégal (CORED) déplore la publication, sans vérification préalable, de statistiques relatives au nombre de parrainages obtenus par des candidats à l’élection présidentielle et invite les journalistes à les utiliser avec ‘’plus de précaution’’.
‘’Le CORED déplore que les organes de presse publient ces chiffres sans que les journalistes aient réellement la possibilité de procéder à la vérification de telles informations’’, écrit le CORED dans un communiqué parvenu mardi à l’APS.
L’organe d’autorégulation des médias ‘’invite’’ les journalistes ‘’à utiliser avec plus de précaution de tels chiffres et l’interprétation que les différents acteurs en compétition en font’’. Il dit avoir constaté ‘’la récurrence de la publication de chiffres se rapportant au nombre de parrainages déposés au profit de tel ou tel autre candidat’’.
‘’Dans ce contexte préélectoral, le CORED attire l’attention des confrères sur les risques de manipulation de la part d’acteurs politiques et les appelle à plus de discernement devant des sources douteuses, à faire preuve de plus de professionnalisme pour un traitement plus rigoureux de certaines informations’’, est-il écrit dans le communiqué.
‘’Aider le citoyen à se forger une opinion et à faire son choix’’
Le CORED ajoute avoir constaté aussi ‘’la publication de sondages électoraux, alors que c’est formellement interdit par la loi au Sénégal depuis 1986’’.
‘’La publication ou la diffusion de tout sondage d’opinion ayant un rapport direct ou indirect avec un référendum ou une élection réglementée par le code électoral est interdite à compter de la date de publication’’, rappelle l’instance d’autorégulation.
Il rappelle aux journalistes que la loi leur interdit de publier des sondages d’opinion à caractère politique entre la date de publication au journal officiel du décret portant convocation du corps électoral et la publication définitive des résultats du scrutin.
‘’Le CORED exhorte les médias à ne pas accepter d’être de simples caisses de résonance des acteurs politiques en cette période sensible’’, poursuit le communiqué. Il rappelle que ‘’le rôle des médias est […] d’aider le citoyen à se forger une opinion et à faire son choix’’.
Le CORED va se réserver le droit de saisir son tribunal des pairs, ‘’en cas de manquement’’ des règles d’éthique et de déontologie.
LA CDC INVITE LES CANDIDATS À DÉPOSER LA CAUTION 48 H AVANT LA CLÔTURE
La (Cdc) informe les candidats à la candidature de l’élection présidentielle que ses guichets, habituellement ouverts de 8h à 16h30, seront désormais fonctionnels sans interruption de 8h à 19h, sauf les samedis et dimanches.
Dans un communiqué, la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) informe les candidats à la candidature de l’élection présidentielle du 25 février 2024, que ses guichets, habituellement ouverts de 8h à 16h30 (avec une pause de 13h30 à 14h30), seront désormais fonctionnels sans interruption de 8h à 19h, sauf les samedis et dimanches, jusqu’à la date de clôture des dépôts de candidatures.
« Au dernier jour des dépôts des candidatures, les guichets resteront ouverts jusqu’à 00h (minuit) pour la délivrance des attestations. Aussi, la Cdc rappelle que cette caution, dont le montant est fixé à trente millions de francs CFA par arrêté n°032006 du 25 septembre 2023 du ministre de l’Intérieur, ne peut être versée que par le biais d’un chèque de banque, conformément aux dispositions du code électoral. A la réception du chèque de banque, une quittance est délivrée au mandataire », lit-on dans la note.
La structure précise que c’est seulement après encaissement effectif du chèque de banque que l’attestation de confirmation d’encaissement est délivrée. Ainsi, elle ajoute : « pour éviter tout retard dans la délivrance de l’attestation précitée, la Caisse des dépôts et consignations invite les candidats à la candidature de l’élection présidentielle du 25 février 2024 de bien vouloir prendre les dispositions nécessaires pour déposer leur caution au moins 48H avant la date de clôture de dépôts des candidatures.
« La CDC invite ainsi les déposants à se présenter avec la lettre de désignation du mandataire, dûment signée par le Candidat à la candidature de l’élection présidentielle du 25 février 2024 », conclut-elle.
UN NAVIRE AVEC À BORD UNE IMPORTANTE QUANTITÉ DE PRODUITS STUPEFIANTS ARRAISONNÉ
Le patrouilleur Fouladou de la Marine nationale a arraisonné un navire avec une importante quantité de produits stupéfiants à bord, à plus de 150 kilomètres au sud de Dakar, dans la nuit du dimanche 26 au lundi 27 novembre 2023.
L’information est livrée mardi par la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa). Le patrouilleur Fouladou de la Marine nationale a arraisonné un navire avec une importante quantité de produits stupéfiants à bord, à plus de 150 kilomètres au sud de Dakar, dans la nuit du dimanche 26 au lundi 27 novembre 2023, relève un communiqué.
L’an source de renseigner que ledit navire a été escorté jusqu’à la Base navale Amiral Faye Gassama où il a accosté ce jour mardi 28 novembre 2023.
« Les structures compétentes procèdent à l’identification et au décompte des produits saisis » et le décompte peut prendre beaucoup de temps (dans l’ordre de 2 à 3 heures).
UN PROJET DOTE TROIS VILLAGES DE FATICK D’UNE OSTREICULTURE MODERNE
Le Cegep de la Gaspésie et des Îles (CGI), une structure d’enseignement supérieur québécoise, en collaboration avec l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), a mis en place une ostréiculture moderne au profit des villages de Niodior...
Niodior, 28 nov (APS) – Le Cegep de la Gaspésie et des Îles (CGI), une structure d’enseignement supérieur québécoise, en collaboration avec l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), a mis en place une ostréiculture moderne au profit des villages de Niodior, Dionewar et Falia, dans la région de Fatick, au bout d’un projet de trois ans, dénommé Ostréiculture rurale et adaptation (ORA), ont indiqué des responsables dudit projet.
“Les données scientifiques probantes développées durant le projet ont permis de mettre en place une ostréiculture moderne pour des GIE de jeunes femmes et jeunes hommes issus des villages de Niodior, Dionewar et Falia », a souligné Nicola Simeray, directeur adjoint au développement et coopération du CGI, lundi, lors de l’atelier de clôture du projet.
Cette rencontre qui s’était tenue à Niodior (Fatick, centre) était une occasion de partager les résultats du projet ORA, exécuté dans le delta du Saloum.
L’objectif de cette initiative était de soutenir le développement de l’ostréiculture, par le captage de naissains et l’élevage d’huîtres, en vue d’alimenter les unités de transformation de Niodior, Falia et Dionewar, ont expliqué les intervenants dans le projet.
“Nous sommes fiers de souligner que l’équipe du projet ORA a réussi une première ouest-africaine, avec le captage de naissains sur des coupelles chaulées et le grossissement des huîtres en parcs ostréicoles », s’est félicité encore le chercheur.
Pour le Professeur Waly Ndiaye, enseignant-chercheur à l’Institut universitaire de pêche et d’aquaculture (IUPA), “les deux institutions ont démontré une fois de plus que la recherche scientifique pouvait permettre de trouver des solutions durables à l’adaptation aux changements climatiques des populations côtières ouest-africaines ».
“L’ostréiculture moderne, intégrée dans un modèle d’économie circulaire, fait partie des solutions qui permettent de créer des emplois de qualité pour les jeunes femmes et jeunes hommes, en limitant, dans ces zones fragiles, tant l’exode rural que l’immigration clandestine », a-t-il indiqué.
Selon Balla Moussa Mané, préfet de l’arrondissement de Niodior, “ la participation des universitaires a beaucoup amélioré l’exploitation des huîtres dans les îles du Saloum ». Il a dit avoir aussi constaté qu’avec ce projet, “les revenus des femmes ont beaucoup augmenté”.
Pour l’administrateur civil, “ l’ostréiculture moderne, intégrée dans un modèle d’économie circulaire, fait partie des solutions qui permettent de créer des emplois de qualité pour les jeunes et femmes en limitant, dans ces zones fragiles, tant l’exode rural que l’émigration irrégulière ».
Financé pour un montant de 500 mille dollars canadiens, soit plus de 220 millions de francs CFA, pour une durée de trois ans par le gouvernement du Québec, le projet ostréiculture rurale et adaptation (ORA), s’inscrit dans le cadre du Programme de coopération climatique internationale.
Par Hamidou ANNE
PAS UNE ELECTION, MAIS UN CARNAVAL
La courbe de progression des ambitions électives est en hausse constante. Ainsi, l’élection la plus importante de notre calendrier républicain est pour certains un vaudeville.
Bientôt la fin de la période de récolte des parrainages pour les candidats déclarés à la Présidentielle prochaine. Assurément, les plus de 200 impétrants ne vont pas se présenter devant le Conseil constitutionnel pour déposer fiches et clés USB. Quand on regarde de près la liste de celles et ceux qui se sont rendus au ministère de l’Intérieur pour retirer le fameux document, on est partagé entre surprise et sidération. Non qu’il existerait une quelconque raison d’empêcher l’un ou l’autre d’avoir une ambition, de surcroît pour son pays, mais il y a quelque chose qui relève de la raison et surtout du bon sens. La politique ne peut se départir de la tenue et de la décence. Et en politique comme en toutes choses d’ailleurs il faut, autant que faire se peut, éviter de verser dans le ridicule. Or, ce n’est pas le cas sous nos cieux. Notre démocratie, en construction mais loin de la dictature tropicale que certains politiques et commentateurs décrivent, a charrié environ 300 formations politiques, des millions de présidentiables sur leur canapé et, pour 2024, des centaines d’ambitions plus ou moins saugrenues. Le mal vient de loin et il progresse sous nos yeux. Pour les Législatives 2017, pour un pays d’environ 5 millions de votants, il y a eu une cinquantaine de listes concurrentes et on a dû recourir à un changement express de la loi électorale pour rendre le vote tout simplement possible.
La courbe de progression des ambitions électives est en hausse constante. Ainsi, l’élection la plus importante de notre calendrier républicain est pour certains un vaudeville. On dirait une foire aux curiosités où différentes personnes viennent pour d’aucuns exposer leur ambition, d’autres leur caractère vindicatif et d’autres encore leur penchant pour le ridicule. Un haut fonctionnaire d’une grande sobriété me donnait récemment une explication sur cette flopée de candidatures alors qu’elles n’étaient encore qu’une dizaine. Pour lui c’est l’ego qui est le moteur de ces désirs présidentiels. L’ego conduit souvent à perdre la lucidité ou la modération et pousse certains à se croire habités par un destin qui dépasse de loin leurs capacités. Ici en l’occurrence celui de présider aux destinées de millions de Sénégalais dans un contexte international trouble et plein d’incertitudes. «Une ambition dont on n’a pas le talent est un crime» professait Chateaubriand. Aussi, tout le monde veut être président avec moults promesses, de la plus généreuse à la farfelue, mais combien sont-ils à aimer le pays qu’ils veulent tant diriger ? Comment sont-ils habités par la fibre républicaine ou patriotique qui fait qu’on préfère le Sénégal à sa propre vie singulière ? Combien ont-ils été à souffrir et à agir quand des courants sauvages ont tenté de détruire l’Etat et de renverser un Président démocratiquement élu ? Ont-ils élevé la voix quand on a tenté de diviser les Sénégalais selon leur ethnie ? Quand on a demandé à l’Armée de prendre le pouvoir ? Quand on a incendié l’université et esquissé la danse du scalp autour des flammes ? Quand des mères ont ramassé les corps de leurs enfants dans la rue ? Où étaient ils quand un véhicule a foncé sur des gendarmes à Mbacké ? Qu’ont-ils dit quand un homme politique a accusé la police d’avoir voulu l’assassiner ? Quelles étaient leurs réactions face aux insultes aux magistrats, officiers, hommes de rang, avocats et simples citoyens ? Où étaient-ils quand les consciences gardiennes d’une morale républicaine ont été sommées de se taire pour laisser le discours fasciste le plus répugnant inonder les médias ?
Une revue sommaire des candidats laisse entrevoir plusieurs catégories. Il y a les complices d’un parti depuis dissous, qui ont toléré, salué, encouragé et béni toutes les atteintes à la légalité républicaine et au vivre-ensemble. Ils persistent à créer des cadres et à lancer des initiatives car sans vision ni programme, ils ne peuvent que verser dans du larbinisme politique aux fins de vivre sur la rente de leur «champion» mis ko.
Il y a ceux issus de la majorité. Pendant deux ans, les fascistes ont paradé et tout osé jusqu’à la violence la plus barbare et ces gens n’ont pas daigné prendre la parole pour s’indigner des agressions contre l’Etat du Sénégal et des menaces contre vivre-ensemble. Il se sont cachés, n’ont jamais défendu publiquement les choix et orientations de leur propre gouvernement. Certains ont prétexté des insultes sur les réseaux ou des représailles physiques tandis que d’autres ont gardé le silence et ont disparu, révélant leur loyauté qui n’est effective qu’en temps de «paix» et leur attachement aux privilèges liés à l’exercice du pouvoir plutôt qu’à la République. Ces gens ont choisi la défaite et ont aussi gagné le déshonneur. Or, ce sont des individus qu’on a vu déployer des moyens colossaux à partir du 3 juillet pour faire campagne en leur nom afin d’être choisis pour concourir au suffrage universel. Pour eux, l’Etat qu’ils sont censés servir ne vaut aucun sacrifice, mais leur carrière et leur ambition valent l’usage de moyens matériels et financiers colossaux. Etre républicain est un choix qui a ses risques en temps de trouble. Il s’agit d’un engagement à nouer les fils d’une histoire vieille et grande, belle dans ses victoires et triste dans ses tragédies. Il s’agit de sacraliser ce qui fait de nous un Peuple uni par son attachement à la démocratie sociale, à la liberté sans entrave, à la Nation souveraine et à la laïcité.
Enfin, dans ce carnaval burlesque, arrivent les plaisantins qui cherchent un quart d’heure de gloire sur le dos de la démocratie électorale. Nul besoin de leur offrir du buzz. Seulement dire à leur égard, que les meilleures blagues sont les plus courtes.
Tout ceci rend pertinente la loi sur le parrainage. Il faudra d’ailleurs améliorer le système pour les prochains rendez-vous électoraux, afin de davantage préserver notre démocratie des farceurs et des entrepreneurs du vote.
Enfin, parmi la pléthore de candidatures, il y en a une qui me choque et me révolte. C’est celle de Oumar Touré, plus connu sous le titre usurpé de «capitaine Touré» parce que désormais rétrogradé comme soldat. Pour rappel, l’individu a été radié des armées pour «faute contre l’honneur, la probité et les devoirs généraux du militaire» en juin 2021. C’est ce personnage qui crée un parti et se lance dans la course à la Présidentielle. Le désordre est devenu une norme au Sénégal. Sinon, comment un homme qui a trahi notre pays, violé son serment d’officier, souillé son uniforme de militaire, peut même se permettre d’apparaître en public jusqu’à être invité par les médias ? Un individu, qui a disparu des jours durant alors qu’il était chargé par sa hiérarchie d’une enquête en matière criminelle, avant de réapparaître sur une vidéo Youtube. La lâcheté et la duplicité, le souci d’une gloire personnelle sur le dos de la République et aux dépens du drapeau national, le manquement aux devoirs et au serment fait à ses frères d’armes peuvent-ils sous-tendre l’ambition de devenir chef suprême des armées ? Le pire réside dans ce que cela ne choque pas grand monde. Le problème relève de nous. La faute est collective.
CE QUI EST PRÉVU PAR LE MINISTÈRE DES SPORTS PENDANT LA CAN
Au sujet de la CAN qui se tient en janvier en Côte d’Ivoire, le ministre des Sports, Lat Diop a assuré que son département va accompagner les fan-zones.
iGFM (Dakar) Face aux députés, le ministre des Sports, Lat Diop, a évoqué plusieurs sujets, ce lundi, rapporte l'Agence de presse sénégalaise (APS).
Face au ministre, les députés qui avaient dans un premier temps relevé le projet de décret portant création de l’Office de gestion des infrastructures sportives (OGIS,) ont aussi évoqué des problèmes liés à l’insécurité pendant le déroulement de certaines rencontres, les fan-zones lors de la Can Côte d’ivoire 2024, l’équité dans le traitement de toutes les disciplines sportives et la participation du Sénégal aux compétitions internationales.
Accompagnement des fan-zones dans les 46 départements du pays
Au sujet de la CAN qui se tient en janvier en Côte d’Ivoire, M. Diop a assuré que son département va accompagner les fan-zones.
‘’On a prévu également de créer des fan-zones dans les 46 départements du pays pour permettre aux Sénégalais de participer à cette fête du football’’, a-t-il annoncé, estimant que c’est une question d’honneur et de dignité.
Les députés ont aussi abordé la gestion des infrastructures sportives, leur entretien, le programme de réalisation de 26 stades départementaux ou encore le statut du sport.
Concernant les infrastructures sportives, le ministre a indiqué que la société de gestion des infrastructures publiques (SOGIP) a en charge le stade Abdoulaye Wade et le Dakar Aréna de Diamniadio.
Selon lui, l’utilisation des infrastructures ne peut continuer à titre gracieux à cause de ‘’tous ces énormes frais de fonctionnement pris en charge par le département’’ des sports.
Il a à ce propos soutenu que des concertations seront menées avec toutes les parties prenantes de la lutte pour une révision complète des règles de fonctionnement de l’Arène nationale.
Le ministre a annoncé l’élaboration d’un projet de loi sur le statut du sport.
‘’Nous sommes également en train de travailler avec le ministère des finances et d’autres partenaires au développement pour la création d’un fonds national dédiés aux sports’’, a-t-il dit.
Sur l’équité de traitement de toutes les disciplines sportives, le ministre a souligné la nécessité d’un arbitrage.
Il a toutefois fait état de l’impossibilité d’en faire autant pour tout le monde, car cela dépend de l’attractivité et du poids de chaque discipline sportive.
BURKINA FASO, UNE ATTAQUE TERRORISTE D'AMPLEUR VISE LA VILLE DE DJIBO
La ville de Djibo a fait l’objet d’une attaque terroriste. Des assaillants, arrivés à moto et en voiture, ont pris d’assaut le camp du groupement des forces antiterroristes et plusieurs sites stratégiques de la ville.
iGFM (Dakar) La ville de Djibo, située dans la région du Sahel, a fait l’objet d’une attaque terroriste dans l’après-midi de dimanche. De très nombreux assaillants, arrivés à moto et en voiture, ont pris d’assaut le camp du groupement des forces antiterroristes et plusieurs sites stratégiques de la ville. Pendant plus de deux heures, ils ont tiré sur les populations, incendié et pillé tout ce qu’ils pouvaient. Pour le moment, il n'y a pas de communication officielle sur le bilan de cette attaque.
Selon l’agence d’information du Burkina, ce sont « près de 3 000 terroristes » qui ont attaqué la ville de Djibo. Des témoins sur place expliquent que les assaillants sont venus en très grand nombre et se sont attaqués aux points stratégiques de la ville, dont le camp du détachement militaire.
« Les combats ont été particulièrement violents au niveau du camp militaire », souligne l’agence d’information du Burkina. Pendant plusieurs heures, les assaillants l'ont occupé tout comme le reste de la ville. Une source sécuritaire révèle que « des soldats sont tombés, toutes les armes collectives, toutes les munitions et les véhicules blindés emportés. ».
Une contre-offensive a été menée et « plus de 400 terroristes » tués, affirme l’agence d’information du Burkina. Un chiffre qui ne peut pas être vérifié de manière indépendante. Par ailleurs, l'agence ne mentionne pas d’éventuelles pertes et dégâts matériels du côté des forces burkinabè.
Depuis plus de deux ans, la ville de Djibo est sous le blocus de groupes armés terroristes. Les habitants sont ravitaillés grâce à un pont aérien du Programme alimentaire mondial (PAM) ou par les rares convois escortés par l’armée du Burkina Faso. Ces convois font régulièrement l’objet d’attaques des groupes armés terroristes.
UNE HISTOIRE INOUÏE
Mamadou Lamine Diallo, secrétaire général des sports des sourds et muets, est parvenu à mener de brillantes études. Il est aujourd’hui un jeune accompli qui a contribué à la formidable épopée de l’Équipe nationale à la coupe du monde des sourds et muets
Bés Bi le Jour |
Marly DIALLO |
Publication 28/11/2023
Apprécier une belle mélodie, être bercé par la voix d’un être cher, participer à des conversations enrichissantes, écouter religieusement une histoire passionnante… Ce sont là quelques petits plaisirs qu’on prend pour acquis et dont on pourrait pourtant difficilement se passer. Voilà près de vingt ans que Mamadou Lamine Diallo est privé de son ouïe mais pas de sa combativité. Par sa détermination et son intelligence, il est parvenu à mener de brillantes études. Il est aujourd’hui un jeune accompli qui a contribué à la formidable épopée de l’Équipe nationale des sourds et muets à la coupe du monde.
Mamadou Lamine Diallo a vécu les premières années de sa vie avec l’anxiété de perdre un jour son ouïe. Son père et plusieurs membres de la fratrie étant malentendants, il se savait exposé. Il s’accrochait à l’espoir d’y échapper tout en se préparant à la triste éventualité de vivre avec la surdité. Malheureusement, les premiers signes ont commencé à apparaitre à l’école primaire. D’abord, il lui était devenu plus difficile d’entendre les faibles sons ou à discerner certaines paroles. Ensuite, il a commencé à avoir des sensations d’oreilles bouchées et à ne percevoir que les sons d’un certain volume. Enfin, le silence l’a emporté. A ce moment-là, sa plus grande peur était de devoir abandonner les études. Comment étudier sans entendre les explications et directives du Professeur ? Comment réviser avec les camarades dont les paroles se perdent dans le silence ? C’est alors qu’il entame un long et admirable parcours du combattant. Pour les besoins de cette interview, nous avons communiqué avec M. Diallo par écrit.
«Parfois, je me suis senti exclu lors des explications en classe»
Privé de son ouïe, il s’est forgé sa propre méthode d’apprentissage. Il recopiait tout ce qui était inscrit au tableau pour plus tard réviser par lui-même. «J’ai appris à être mon propre Professeur, Je me posais des questions auxquelles j’essayais de répondre par moi-même». En outre, il prêtait attention à la gestuelle de l’enseignant et essayait de lire sur les lèvres. «Parfois, je me suis senti exclu lors des explications en classe mais mon sens de l’observation ainsi que l’attention porté au tableau m’ont permis de suivre et comprendre mes cours», se souvient-il. Il révisait aussi avec des camarades de classe avec qui il communiquait par l’écrit et par le geste. Il pouvait enfin compter sur un précieux soutien familial : «Tous ces efforts auraient été vains sans l’aide de ma famille et surtout de mon père qui m’a beaucoup soutenu et qui m’a appris l’écriture, la lecture et le calcul», explique-t-il. Ce labeur assidu allié à une grande force de caractère a permis de générer des résultats scolaires exceptionnels : En CM2, il est classé 4ème à un essai départemental, en 3ème, il est récompensé aux Olympiades scientifiques et enfin, il décroche un Bac S2. Il réussit avec brio une licence en Mines Géologie à Esebat avant d’entamer une formation en Arts graphiques et numérique à l’UVS. Parallèlement, il mène une fructueuse activité professionnelle : Manager digitale de l’Institut des Algorithmes du Sénégal et Infographiste chez Les Elites Sénégalaises. Il a aussi contribué à la création du Projet Sama Bac, un site d’actualités éducatifs.
L’un des artisans du parcours des Lions au Mondial
Il est à présent le Secrétaire Général de l’Association des Sports des sourds du Sénégal. «Ce sont mes amis sourds qui ont proposé mon nom. A leurs yeux, mon parcours universitaire et mon handicap font de moi la personne la mieux placée pour les aider dans leurs activités administratives et de gestion», explique-t-il. A ce titre, il est responsable du Marketing et de la recherche de sponsors. Il a aussi été chargé de l’obtention de licences sportives, de la communication interne, de la coordination des événements sportifs et de la gestion de la correspondance officielle. Cette coupe du monde dans laquelle le Sénégal s’est illustré en décrochant la 3ème place est venu couronner cet engagement constant : «J’ai vécu le mondial avec une grande intensité. C’était un mélange d’excitation, de fierté et de détermination. Chaque moment sur le terrain était une occasion de montrer notre talent et notre dévouement envers notre pays», déclare-t-il avec fierté. Pour lui, ce fut un moment inoubliable qui, il l’espère, va contribuer à améliorer la condition les malentendants. «La surdité est souvent invisible mais elle nous expose à de nombreuses pressions et humiliations. Pour ma part, j’ai souvent caché ma colère face à ces circonstances», nous confie-t-il. A travers ses projets d’avenir, il souhaite continuer à apporter sa pierre à l’édifice : «Je suis déterminé à contribuer à la formation et au développement des personnes sourdes dans le domaine du numérique». Il ambitionne de créer des opportunités d’apprentissage et d’emplois pour cette communauté en mettant en avant l’importance de l’inclusion et de l’accessibilité dans le numérique. Il espère être accompagné dans la réalisation de ce projet salvateur.
LE REGISTRE NATIONAL UNIQUE ÉTENDU À 1 MILLION DE MÉNAGES
La pauvreté gagne du terrain au Sénégal. La preuve par le Registre national unique (Rnu) qui va être étendu à 1 million de ménages.
La pauvreté gagne du terrain au Sénégal. La preuve par le Registre national unique (Rnu) qui va être étendu à 1 million de ménages. La révélation a été faite, hier, lors de la présentation d’une étude sur l’indice de connexion des ménages à l’économie, réalisée par le Bos.
La courbe de la pauvreté ne baisse pas au Sénégal. Secrétaire général du ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité territoriale, El Ndiogou Diouf annonce que le Registre national unique va être étendu à 1 million de ménages, pour capter les ménages pauvres et vulnérables. Mais ce sera avec une révision du ciblage. D’après lui, il y a des gens qui ne sont pas pauvres, mais vulnérables, c’est-à-dire, qui peuvent basculer dans la pauvreté au moindre choc.
Déléguée générale à la protection sociale et à la solidarité nationale, Aminata Sow confirme la phase d’extension du Rnu à 1 million de ménages. Elle souligne qu’on est à la phase de ciblage communautaire, après l’enquête va suivre. Il s’agira ensuite d’harmoniser les critères de ciblage de la vulnérabilité. De l’avis de Mme Sow, cette étude va renforcer la fiabilité du Rnu pour éviter les erreurs d’exclusion notées pour atteindre les objectifs de lutte contre la pauvreté.
Près de 22,3 % des ménages sont en deçà du seuil de vulnérabilité qui est fixé à 0,28, selon le calcul de l’indice de connexion des ménages à l’économie. Plus troublant, cette étude montre que les ménages dirigés par des hommes sont plus vulnérables que ceux dirigés par des femmes. D’après Baye Elimane Guèye, ces résultats confortent ceux de l’Ansd dans son enquête sur les conditions de vie des ménages, qui pointent du doigt un taux de pauvreté beaucoup plus faible chez les ménages dirigés par les femmes que chez les hommes.
En outre, l’étude avance aussi que les régions de Tambacounda, Sédhiou, Kolda et Kédougou, concentrent des niveaux de connexion très faibles aux infrastructures sociaux de base et ont des indicateurs de pauvreté assez élevés, d’après Baye Elimane Guèye. Il souligne que ce sont des régions où il y a eu un découpage administratif où il y a plus de problèmes. Directeur général du Bos, El Hadj Ousseynou Kane rappelle que le développement ne se mesure pas seulement en termes de croissance et de chiffres. A son avis, les politiques publiques doivent impacter positivement la vie des populations. L’étude est menée avec l’appui du Pnud.
LES JEUNES INVITÉS À UN RETOUR À LA TERRE
Le président de l’Interprofession de la filière anacarde au Sénégal, Boubacar Konta, invite les jeunes à se tourner vers l’agriculture, au lieu de s’adonner à l’émigration clandestine.
Sédhiou, 28 nov (APS) – Le président de l’Interprofession de la filière anacarde au Sénégal, Boubacar Konta, invite les jeunes à se tourner vers l’agriculture, au lieu de s’adonner à l’émigration clandestine.
‘’Nous ne devons pas continuer à rester les bras croisés en laissant notre jeunesse disparaître au fond de l’Atlantique’’, a-t-il martelé, à l’occasion de la finale de la première édition du tournoi de la fraternité du Fouladou dont il est le parrain.
Il a profité de l’occasion pour lancer un appel aux jeunes pour un retour à la terre en vue de participer à la construction de leur pays. Ce faisant, ils pourront ‘’gagner leur vie’’ et ‘’nourrir leur pays’’, a-t-il fait valoir.
Il estime que les jeunes n’ont pas besoin de prendre des pirogues pour chercher un meilleur avenir ailleurs qu’au Sénégal, un pays qui, à l’en croire, dispose d’un ‘’énorme potentiel économique’’, surtout dans l’agriculture.
Selon lui, des journées de réflexion seront organisées pour débattre du phénomène de l’émigration clandestine et dégager des pistes de solutions. Il a souligné l’urgence de faire prendre conscience aux jeunes des dangers liés à l’émigration clandestine.
Cette finale s’est jouée à Kéréwane, un village de la commune Ndianamalary, dans le département de Sédhiou. Le parrain a décidé de porter le plaidoyer de la jeunesse pour doter la commune d’infrastructures sportives modernes. Selon lui, cette rencontre qui s’est jouée sur un terrain vague sans clôture, n’honore pas la commune encore moins les autorités. « Cette jeunesse mérite d’avoir des infrastructures sportives dignes de ce nom pour s’épanouir », a-t-il lancé.
Dans cette partie de la région de Sédhiou, aucun village ne dispose d’un terrain de football clôturé, indique-t-on.