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25 février 2025
PLAIDOYER POUR UNE INDUSTRIE DE LA MODE AU SÉNÉGAL
La styliste sénégalaise Collé Sow Ardo a plaidé, mardi, pour l’avènement d’une véritable industrie de la mode au Sénégal estimant qu’en dépit de la »créativité » et »la qualité’’, les créateurs peinent à vendre et exporter leurs produits.
Dakar, 22 nov (APS) – La styliste sénégalaise Collé Sow Ardo a plaidé, mardi, pour l’avènement d’une véritable industrie de la mode au Sénégal estimant qu’en dépit de la »créativité » et »la qualité’’, les créateurs peinent à vendre et exporter leurs produits.
L’industrie de la mode est vierge en Afrique et non pas seulement au Sénégal, a déploré Mme Sow, rappelant que le Sénégal comptait jadis des entreprises de textiles telles que Icotaf, Sotiba-Simpafric, la Sodéfitex (une agro-industrie cotonnière créée en 1974 et implantée dans les régions agro-écologiques du Sénégal oriental et en haute Casamance), entre autres.
‘’Nous devons nous mettre ensemble pour travailler dans ce domaine pour qu’on ait des industries culturelles créatives de la mode. Cela on ne l’a pas, pour dire qu’il y a beaucoup à faire’’, a-t-elle dit lors d’une conférence de presse animée, mardi, à son showroom espace Valy Sakhir sur la corniche ouest de Dakar.
Elle a aussi défendu son secteur en invitant les pouvoir publics à soutenir la mode devant la directrice des arts Khoudia Diagne
‘’Chacun travaille dans son atelier, on ne vend pas assez, il est difficile de faire dix modèles par jour, on ne peut pas faire face à certaines commandes faute d’une industrie. Il y a beaucoup de créativité au Sénégal et ailleurs en Afrique, la qualité est là. Il faut qu’on ait cette industrie’’, a lancé Collé Sow Ardo.
Elle estime que ‘’la mode est oubliée’’ par les pouvoirs publics.
La styliste note ‘’un manque de respect’’ vis-à-vis de ce secteur de la mode qui n’a bénéficié que de 25 millions de francs CfA pour faire face à la Covid-19 au moment où d’autres secteurs de la culture ont reçu 1 milliard ou 500 millions de francs CFA.
‘’J’ai refusé de prendre cet argent. J’ai confectionné des masques que j’ai offerts. Il faut rectifier cela’’, a-t-elle dit en estimant que la mode est une niche de 40 métiers.
La styliste va commémorer les 40 ans de sa marque du 25 novembre au 3 décembre sous le signe de la transmission.
La directrice des arts Khoudia Diagne a promis que la nouvelle Lettre de politique sectorielle prendra en compte les industries culturelles et créatives.
Elle a conseillé aux stylistes d’écrire leurs projets et de les soumettre au ministère de la Culture et du Patrimoine Historique.
LACOS FUSTIGE UNE COMMANDE POLITIQUE DE MACKY SALL
Selon les Leaders alliées du candidat Ousmane Sonko (LACOS), Macky Sall prolonge le dilatoire pour la délivrance des fiches de parrainage au mandataire de celui-ci
Dans un communiqué transmis à la presse, les Leaders alliées du candidat Ousmane Sonko (LACOS) souligne que «le verdict rendu par la Cour suprême, aux antipodes du réquisitoire dressé par le Premier avocat général, Ousmane Diagne, contre le pourvoi en cassation de l’État et demandant son rejet pur et simple, est manifestement une commande politique de Macky Sall, avec une composition modifiée, par le retrait de la conseillère Aïssatou Diallo Ba».
Ce qui constitue, selon LACOS, «une situation pour le moins inédite au sein de cette haute juridiction». Ainsi, «En faisant casser la décision du juge de Ziguinchor, favorable à Ousmane Sonko, Macky Sall prolonge le dilatoire pour la délivrance des fiches de parrainage au mandataire de celui-ci. LACOS adresse des félicitations appuyées au pool de percutants avocats du président Ousmane Sonko pour leur excellent travail, qu’ils vont sûrement poursuivre jusqu’à la victoire finale», ont indiqué, dans le communiqué, les Leaders alliés du candidat Ousmane Sonko.
Dans un autre registre, note la source, «LACOS félicite le président Ousmane Sonko pour le choix porté sur Bassirou Diomaye Diakhar Faye afin de lancer la campagne de collecte de parrainages citoyens et appelle tous les Sénégalais en général et les militants, sympathisants en particulier, à y participer massivement, pour le triomphe de Ousmane Sonko».
Par contre, «LACOS invite les militants, sympathisants et tout le peuple sénégalais à rester mobilisés pour continuer à défendre la candidature du président Ousmane Sonko, notre candidat pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, qui garde toujours intacts ses droits civils et politiques», demandent Dame Mbodj et Cie.
GOUVERNANCE MALMENÉE
Après douze ans au pouvoir, le bilan contrasté de Macky Sall questionne sérieusement son attachement à l'Etat de droit et au respect des engagements, avec des violations répétées de la Constitution et des décisions de justice
Après environ douze ans d’exercice du pouvoir, le bilan de l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall, dans le domaine de la gouvernance politique et démocratique se distingue de loin, par rapport à celui de ses trois prédécesseurs (Senghor, Diouf et Wade), par des entorses à la loi, le non-respect des décisions de justice défavorables au pouvoir. Nonobstant ses multiples réalisations dans le domaine des infrastructures (routières, maritimes, aériennes, sanitaires, scolaires… ), le magistère de l’actuel chef de l’Etat a été fortement marqué par une difficile cohabitation avec l’Etat de droit.
Arrivé au pouvoir au terme du second tour de l’élection présidentielle de 2012, le président Macky Sall, comme ses trois prédécesseurs, a juré, «devant Dieu et devant la Nation sénégalaise, de remplir fidèlement la charge de Président de la République du Sénégal, d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, de consacrer toutes mes forces à défendre les institutions constitutionnelles...» Aujourd’hui, après environ douze ans d’exercice du pouvoir, le bilan de l’actuel chef de l’Etat notamment dans le domaine la gouvernance politique et démocratique semble remettre fortement en question ces engagements constitutionnels. En effet, nonobstant ses multiples réalisations dans le domaine des infrastructures (routières, maritimes, aériennes, sanitaires, scolaires…), l’actuel chef de l’Etat ne cesse de poser des actes «autoritaires» de nature en remettre fortement en question la réputation du Sénégal, longtemps présenté comme une «vitrine de la démocratie» dans la sous-région ouest africaine. Et ce, en ne se fixant aucune limite dans sa traque aux opposants, qu’il s’est justement promis de réduire à leur «strict expression», contrairement à ces prédécesseurs.
La preuve, dans le cadre des batailles politico-juridiques avec ses opposants, l’actuel chef de l’Etat, malgré ses déclarations du genre «force restera à la loi», s’est toujours opposé à se plier aux dispositions de la loi ou des décisions de justice favorable à ces derniers (opposants), au détriment de l’Etat de droit. L’on peut ainsi citer, entre autres, les décisions rendues par la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), le 31 mars 2022, ordonnant à l’Etat du Sénégal d’abroger «l’arrêté Ousmane Ngom», adopté en 2011 par le régime libéral du président Abdoulaye Wade et qui interdit des manifestations au centre-ville Dakar.
Toujours concernant les décisions de la Cour de justice de la Cedeao rangées dans les placards, par le régime du président Macky Sall, nous pouvons également citer l’injonction à «supprimer le système du parrainages électoral» dans six mois, donnée par la Cour en avril 2021, suite à sa saisine par le parti Union sociale libérale (USL) de l’avocat Me Abdoulaye Tine. Mais il y a aussi la décision rendue par cette même Cour de justice de la Cedeao, en 2017, dans l’affaire Khalifa Ababacar Sall-Etat du Sénégal.
Cas d’école au niveau national, endehors des decisions de la Cour de justice de la CEDEAO
Durant environ douze ans d’exercice du pouvoir, l’actuel chef de l’Etat et son régime ne se sont pas seulement illustrés dans leur refus d’appliquer les décisions de justice rendues par ces institutions juridiques internationales dont le Sénégal fait partie. Au niveau national, le magistère de l’actuel président de la République a été également fortement marqué par des actes de défaillance à l’égard des dispositions constitutionnelles mais aussi des décisions de justice. Pami les cas, nous pouvons citer la violation manifeste de l’immunité parlementaire de Khalifa Ababacar Sall, en 2017. Aujourd’hui, c’est le leader de l’ex-Pastef et maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, qui paie les frais de ce refus «d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, de consacrer toutes mes forces à défendre les institutions constitutionnelles...».
Radié des listes électorales après sa condamnation par contumace dans l’affaire de «viol répété et menace de mort», Ousmane Sonko qui a contesté cette radiation auprès du Tribunal d’instance de Ziguinchor, son lieu de vote, a finalement obtenu gain de cause. Seulement, pour une première fois au Sénégal, le Directeur général des élections refuse, depuis lors, d’appliquer cette décision. Outre le domaine de la gouvernance politique et démocratique, les douze ans de règne de l’actuel chef de l’Etat ont été également marqués par une politique de reddition des comptes et de transparence dans la gestion des deniers publics à géométrie variable. La preuve, depuis son accession au pouvoir, aucun rapport d’un Corps de contrôle public concernant les malversations orchestrées par des ministres et autres directeurs généraux n’a fait l’objet de traitement judiciaire.
En attestent les affaires liées au Programme des Domaines agricoles communautaires (Prodac), au Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), aux 94 milliards…, pour ne citer que ces scandales là. Sans parler du dernier rapport de la Cour des comptes sur la gestion du Fonds «Force Covid-19» du Programme de Résilience économique et sociale (PRES) mis en place dans le cadre de résilience à la pandémie du Coronavirus, présume-t-on. Dans l’actuelle équipe gouvernementale du Premier ministre, Amadou Ba, plusieurs ministres dont la gestion des deniers publics a été fortement mise en cause par des organes de contrôle de l’Etat se pavanent librement. Et certains vont même jusqu’à mener des campagnes de dénigrement à l’encontre de ces organes de contrôle, en essayant de jeter le discrédit sur leurs membres, dans les médias. Le comble !
DIVERS SUJETS AU MENU DE LA REVUE DE L’ACTUALITE DE L’APS CE MERCREDI
Les quotidiens parus ce mercredi abordent divers sujets se rapportant à la santé, la gouvernance, la protection de l’environnement et la politique.
Dakar, 22 nov (APS) – Les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) abordent divers sujets se rapportant à la santé, la gouvernance, la protection de l’environnement et la politique.
En santé, WalfQuotidien aborde la question du prix des médicaments et affiche à la Une : ‘’ça fleure bon une hausse’’. ‘’S’achemine-t-on vers une hausse des prix des médicaments au Sénégal ? Tout porte à croire à cette option. En effet, la directrice générale de l’Agence sénégalaise de régulation pharmaceutique (Arp) qui animait, hier, un atelier de formation des pharmaciens de Dakar et de Thiès sur la phamacovigilance, a soutenu que le Sénégal est le seul pays qui n’a pas augmenté les prix de médicaments depuis 1994’’, rapporte le journal.
Selon Walf, »Dr Oumou Khalsoum Ndiaye Ndao a précisé que l’arrêté 188/2003, qui a donné l’ordre et le modèle de calcul du prix du médicament n’a pas été,
encore modifié. Et, aujourd’hui, poursuit-elle, +nos grossistes privés et nos pharmaciens en souffrent énormément+ ».
Sud Quotidien interroge ‘’12 ans d’exercice du pouvoir du président Macky Sall’’ et parle de ‘’gouvernance malmenée’’.
‘’Après environ douze ans d’exercice du pouvoir, le bilan de l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall, dans le domaine de la gouvernance politique et démocratique se distingue de loin, par rapport à celui de ses trois prédécesseurs (Senghor, Diouf et Wade), par des entorses à la loi, le non-respect des décisions de justice défavorables au pouvoir. Nonobstant ses multiples réalisations dans le domaine des infrastructures (routières, maritimes, aériennes, sanitaires, scolaires…), le magistère de l’actuel chef de l’Etat a été fortement marqué par une difficile cohabitation avec l’Etat de droit’’, écrit Sud.
L’As fait écho des complaintes des acteurs de la pêche artisanale. ‘’La journée mondiale de la pêche été célébrée mardi au marché aux poissons de Pikine. Une occasion saisie par le président de la Coalition des Acteurs de la Pêche du Sénégal (CAPS) pour battre le rappel des troupes. Le président Aliou Thiam en a également profité non seulement pour démontrer sa force mais aussi de faire un vibrant plaidoyer en faveur du secteur de la pêche non sans aborder la question de l’émigration clandestine qui, selon lui, est due à la rareté des ressources halieutiques’’, rapporte le journal.
Le journal Bës Bi s’intéresse à la survie de la Réserve naturelle urbaine de la Grande Niaye, à Dakar.
‘’Sans risque de se tromper, il peut représenter pour Dakar, ce que la lagune Ébrié représente pour Abidjan (capitale économique ivoirienne). En cause : avec ses 650 hectares, ses lacs, ses champs maraîchers, la Réserve naturelle urbaine de la Grande Niaye et dépendance a fière allure. Elle est comme une bouffée d’oxygène qui se détache de la pollution dakaroise. Et d’ailleurs, le site naturel reste le poumon vert de la capitale sénégalaise. Du moins avec le parc de Hann. Mais pour combien de temps encore ?’’, s’interroge la publication, qui note que le site est en proie ‘’aux dépôts sauvages, aux pollutions, à la pression foncière’’.
Le quotidien EnQuête s’intéresse à la ‘’reconfiguration de la vie politique’’’’ marquée par ‘’le règne des fonctionnaires’’. ‘’Naguère apanage des enseignants, avocats…, la politique est tombée sous la coupe des commis de l’Etat’’, note la publication.
‘’Ils sont administrateurs civils, inspecteurs des impôts et des domaines et enseignants, entre autres professions. Jamais la vie politique sénégalaise n’a semblé si dominée par un personnel issu de la Fonction publique. Si aucune loi n’interdit à un fonctionnaire ou autre membre de l’Administration publique, outre les douaniers, magistrats et les inspecteurs généraux d’État, d’avoir des activités politiques au nom de la liberté d’association, leur implication politique peut être sujette à discussion, notamment quand il s’agit de légiférer sur des aspects concernant leur corps d’origine’’, écrit EnQuête.
A propos de l’engagement politique, L’Observateur aborde ‘’les non-dits de la grande offensive’’ des inspecteurs et domaines. ‘’C’est un souffle nouveau dans l’espace politique sénégalais. Une nouvelle tendance qui prend de l’ampleur. Avec la désignation de Bassirou Diomaye Faye comme candidat du parti dissous Pastef à la présidentielle de février 2024, la liste des Inspecteurs des impôts et domaines qui aspirent à accéder à la magistrature suprême s’allonge. Ils sont nombreux, aussi bien du côté du pouvoir que de l’opposition, à investir le champ politique ces dernières années. Auparavant, le leadership politique était incarné par le corps des administrateurs civils’’, souligne L’Obs.
KEEMTAAN Gi - BUSINESS POLITIQUE
A qui reviendra le palme ? Chaque jour, la presse nous renseigne que l’un d’entre eux a battu le record de parrainages. Et le lendemain, un autre fait tomber le record. C’est ainsi depuis le début des parrainages que le camp du pouvoir a transformés en foire pour exposer la plus belle bête. Personne ne sait lequel d’entre eux l’emportera. Le tout est annoncé à travers un fort matraquage publicitaire. A quelle fin ? Eux seuls savent. Ceux qui s’illustrent le plus dans ce jeu de dupes sont pour la plupart des affairistes et des transhumants. Lors des tournées du Chef, tout le monde veut également être celui qui a le plus mobilisé. Et à suivre les «Unes» de la presse de ce charmant pays qui compte plus de 50 journaux dans les kiosques chaque jour (en réalité la plupart ne paraissent que sous forme de Pdf !), on s’y perd facilement. Sur le même terrain, il arrive que quatre voire dix plaisantins se disputent et s’approprient le titre de champion de la mobilisation. Des pratiques que l’on ne trouve qu’au Sénégal où la politique est devenue un véritable business avec des acteurs que rien ne différencie des filles de joie qui racolent sur les artères de la ville. Parce qu’au terme de ce racolage où elles exposent leur charme, elles veulent toutes rentrer avec le magot. Ce sont les mêmes pratiques qui ont cours sur le terrain de la politique avec les opérations de parrainages et mobilisations qui foisonnent lors des tournées du Chef ou de son candidat. Dans cette débauche d’énergie, on ne voit hélas que la coalition au pouvoir et particulièrement l’armée mexicaine et les mouvements qui sont en réalité de véritables mercenaires de la surenchère et dont le seul objectif est de recevoir des privilèges sous forme de postes ministériels ou de directions d’établissements publics. Tous ces gens veulent taper dans l’œil du candidat toutou pour le cas où il serait élu. Aucun des actes qu’ils posent n’est gratuit. Des gens sans relief n’hésitent pas à quitter avec fracas les allées du pouvoir, gesticuler sur le thème « rappelez-moi ou je fais un malheur » et revenir après avoir reçu une sucette. Montrant ainsi leur caractère abject. D’autres se glorifient d’être des renégats, exhibant sans fausse pudeur l’objet de leur félonie. Rejoindre le camp où l’argent circule et où on octroie des privilèges en emportant les parrainages de celui qui vous faisait confiance, y a pas plus malsain que cette forfaiture voire cette félonie. Le pire c’est que le camp du pouvoir ose se glorifier de ces imbéciles qui ont trahi ceux qui avaient placé leur confiance en eux ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
JUSTICE OUSMANE SONKO FACE A THIENDELLA FALL AU TRIBUNAL CE MERCREDI
Ousmane Sonko fera face aujourd’hui mercredi au patron de la Direction générale des élections(DGE) Thiendella Fall. Le président de Pastef et maire de Ziguinchor a servi, à travers ses avocats, une citation directe au patron de la DGE après que ce dernier a refusé de remettre des fiches de parrainage à son mandataire, Mouhamed Ayib Daffé. Dans la citation directe, les conseils de l’opposant Ousmane Sonko ont visé les faits de coalition de fonctionnaires, atteinte à l’autorité de la justice et discrédit sur une décision de justice. Au niveau du camp du maire de Ziguinchor, l’on soutient que le préjudice moral causé par le directeur de la DGE en lui refusant les fiches de collecte de parrainage en dépit d’une décision de justice et de la Commission électorale nationale autonome (CENA) est « grave ». Sur ce, il lui réclame 2 milliards 500 millions de CFA pour la réparation de ce préjudice. Comme l’affaire sera appelée pour la première fois, elle sera renvoyée à une autre date mais au préalable le tribunal fixera la consignation que la partie civile, notamment Ousmane Sonko devrait payer pour que le juge soit régulièrement saisi. Une fois cette formalité accomplie, l’affaire pourrait être retenue pour être jugée ultérieurement.
INFRASTRUCTURES UNE SOCIETE NATIONALE « AUTOROUTES DU SENEGAL» CREEE
Le Projet de loi n°18/2023 autorisant la création de la société nationale dénommée ‘’Autoroutes du Sénégal (ADS)’’ a été adopté mardi par la majorité des députés. Quatre-vingt-dix-sept parlementaires ont voté pour l’adoption du projet. Vingt-six se sont abstenus pendant le vote. Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement Mansour Faye a indiqué que ‘’le Sénégal s’est résolument engagé, depuis les années 2000, dans un programme de développement de ses infrastructures routières et autoroutières’’. ‘’Dans un tel contexte, souligne le ministre, il importe pour l’Etat du Sénégal de se doter d’une société chargée de gérer ce patrimoine routier et de rechercher les moyens financiers nécessaires à son développement’. ‘’Cette société sera également chargée d’exploiter les autoroutes, ou, le cas échéant, d’assurer le suivi et le contrôle de toutes les activités d’exploitation confiées à un tiers cocontractant’’, a expliqué le ministre. M. Faye a ajouté que cette société va aussi assurer l’entretien et la surveillance dudit réseau’’. Il a signalé ‘’qu’à la suite des 32 km d’autoroutes réalisées avant 2012 entre Dakar et Diamniadio, le rythme de construction des autoroutes s’est accéléré, avec 19 km autoroutiers pour compléter le tronçon Dakar-AIBD’’. Mansour Faye a ensuite cité ‘’les jonctions autoroutières AIBD-Thiès et AIBD-Mbour’’. ‘’En y incorporant les projets autoroutiers tels que les tronçons Mbour-Fatick-Kaolack et Dakar-Thiès-Saint-Louis, le patrimoine autoroutier devrait se situer, à terme, aux alentours de 531 km, a déclaré le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement.
WANTED FARBA NGOM
Le Témoin a tenu à dépoussiérer sa célèbre rubrique pour interpeller ses lecteurs sur la disparition de la scène publique de Farba Ngom. Le célèbre griot du président Macky Sall et maire des Agnam a complètement disparu des radars depuis quelques semaines. Depuis son mentor a fait son célèbre discours du 03 juillet annonçant au peuple sénégalais et au monde entier qu’il ne va pas briguer un second ou un troisième mandat (selon), Farba Ngom n’a plus donné signe vie. Façon de parler puisqu’il a quand même mobilisé à l’occasion du lancement des opérations de parrainage en faveur de son ami Amadou Ba à Matam ! Alors que l’homme était préposé à la mobilisation lors des grands déplacements du président Macky Sall autant à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur, on a eu beau chercher lors de la dernière tournée « économique » du président de la République, on n’a pas aperçu son ombre. Lors de ce « tagatoo tour », on a plutôt vu Mbaye Pekh à la baguette tandis que Farba Ngom était aux abonnés absents. Certaines mauvaises langues vont jusqu’à dire que Niangal n’est pas content de lui et que ce serait pourquoi il ferait profil bas. Nous, au « Témoin », on n’est sûrs de rien, mais une chose est sûre : l’APR et la mouvance présidentielle sans Farba Ngom, c’est un « tiébou dieune » sans sel. Comme à notre habitude, nous offrons un an d’abonnements à quiconque qui pourrait nous faire sortir Farba Ngom de son trou ou nous donner la bonne information sur le repli stratégique observé par le maire des Agnam.
PAPE SANE DE WALFINCULPE PUIS MIS SOUS CONTROLE JUDICIAIRE
Le journaliste chroniqueur de Walf Tv Pape Sané a finalement échappé à a prison. Beaucoup craignaient que le confrère soit placé sous mandat de dépôt pour diffusion de fausses nouvelles concernant le départ de la gendarmerie du général Jean Baptiste Tine. Après une semaine ponctuée de retours de parquet, Pape Sané a pu faire face au juge d’instruction du 1er cabinet Maham Diallo. Qui n’a pas suivi le réquisitoire du Procureur Abdou Karim Diop qui voulait tout simplement envoyer notre cher confrère à Rebeuss. Pape Sané a été inculpé puis placé sous contrôle judiciaire. « Pape Sané a été inculpé par le juge d’instruction du 1er cabinet pour diffusion de fausses nouvelles et actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique puis mis en liberté provisoire assortie du contrôle judiciaire avec obligation d’émerger le dernier vendredi de chaque mois et ne pas sortir du territoire sans autorisation » a confié son avocat Me Moussa Sarr.
THIERNO ALASSANE SALL EN TOURNEE EN EUROPE
Depuis Lyon, le député et président du parti République des Valeurs/Réewum Ngor, Thierno Alassane Sall, invite les sénégalais de la diaspora à bien visiter son programme et à porter leur choix sur sa candidature pour la présidentielle du 25 février 2024. Le parlementaire rappelle que « Choisir un président de la République, est un moment extrêmement important ». Le candidat à la prochaine présidentielle, qui honorait de sa présence un meeting politique à Lyon, ce week-end, devant une forte mobilisation de ses compatriotes et de sympathisants d’autres nationalités africaines invitées à l’occasion par les responsables RV/France, a vu son cahier de doléances renforcé au cours de ces moments d’échanges fructueux. Interpellé sur les crises socioéconomiques, les tensions politiques au Sénégal et dans le Sahel voisin, le candidat TAS2024 de pointer du doigt, en premier, « la faillite des dirigeants africains, en général, dans leur gestion des affaires publiques », ensuite, « la dégradation des mœurs et la promotion des antivaleurs à savoir la corruption, les détournements de deniers publics, le mensonge etc. » A Lyon, les Sénégalais ont salué « l’esprit panafricaniste de Thierno Alassane Sall, de plus en plus reconnu et glorifié dans le continent depuis sa position jugée ‘‘juste’’ et ‘‘de principe’’ par beaucoup de tribunes africaines devant la volonté de la CEDEAO d’intervenir militairement au Niger ». Pour mémoire, le leader de RV s’est opposé farouchement à « ce projet de chefs d’État de la communauté ». Sur la question de la « crise sociale » et la « perte de nos valeurs africaines », le leader du parti République des Valeurs/Réewum Ngor explique que « nous en sommes arrivés à un stade où il n’y a plus de maîtres, plus d’éducateurs dans nos pays, pour nous redonner ces valeurs. Nos dirigeants ont fait que tous ceux qui ont des valeurs semblent des loosers, des perdants ».
UNE DELEGATION DE L’APRES REÇUE PAR SERIGNE MOUNTAKHA
Une délégation de l’Association de la Presse pour l’Entraide et la Solidarité (APRES) conduite par son président Sambou Biagui a été reçue le samedi 18 novembre 2023 par le Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké. Une audience au cours de laquelle le président de l’APRES a exposé au saint homme les projets sociaux de ladite association notamment la cité de la presse Mame Less Camara et la Mutuelle de Santé des professionnels de l’information et de la communication (MPIC). Des initiatives saluées par le patriarche de Darou Miname qui a prié pour la réalisation des projets. Auparavant, indique un communiqué de l’APRES, la délégation composée de Sambou Biagui, Abasse Sow, Boury Sock, Malamine Fernandez et Abdou Lèye a été reçue le jeudi 16 novembre par Serigne Abdou Karim Mbacké Makarimal Akhlakh qui a promis de s’investir personnellement pour la réussite des deux projets. Un engagement pris également le même jour par Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre Mbacké, porte-parole du khalife général des Mourides, après avoir écouté attentivement les explications sur l’importance des projets.
CRIMINALITE FAUNIQUE UN TRAFIQUANT D’IVOIRE ARRETE AVEC DES ORGANES D’ELEPHANT
Un trafiquant d’ivoire a été interpellé, samedi, par des agents des Eaux et forêts. Arrêté à Dakar, l’individu de nationalité sénégalaise, en possession de deux défenses d’éléphant, 17 dents de léopards et autres animaux protégés, a été déféré au Parquet après son placement en garde à vue. «L’opération a permis de mettre la main sur un trafiquant d’ivoire d’éléphant en flagrant délit de détention, mise en circulation et tentative de commercialisation de deux défenses d’éléphant et de 90 bijoux de luxe en ivoire sculpté», renseigne un communiqué de la direction des Eaux et forêts. Outre ces produits, une perquisition effectuée au marché Soumbédioune, dans son magasin, a permis de découvrir des dizaines d’autres produits issus de l’éléphant et du lion, prêts à être écoulés dans le marché. «Cette arrestation de haut vol met en lumière le commerce illicite d’ivoire d’éléphant appelé aussi «Blood Ivory» pour ses liens reconnus avec des groupes terroristes très connus comme les Jenjaouids, la Lra, les Al Shabab (Al Qaida) qui financent en partie leurs actions sanglantes grâce aux revenus générés par la vente illégale d’ivoire d’éléphant», ont alerté les agents protecteurs de la faune.
EXPANSION DE SON RESEAU DE VOLS AIR SENEGAL PASSE DE 20 A 29 DESTINATIONS
La compagnie nationale Air Sénégal a annoncé hier l’augmentation de son offre de 20 à 29 destinations à partir du 1er janvier prochain. Une densification de prés de 50% qu’elle entend réaliser dans le cadre de son plan de relance en collaboration avec des «acteurs majeurs et partenaires de premier plan» dans le domaine aéronautique. «En premier lieu, Air Sénégal a signé, en septembre 2023, un accord de coopération stratégique avec Royal Air Maroc. Outre des synergies opérationnelles, l’accord prévoit l’ajout de quatre fréquences hebdomadaires supplémentaires sur Casablanca en partage de code», a rappelé, dans son communiqué, la direction commerciale de la compagnie. «Air Sénégal a entériné un accord avec Air Côte d’Ivoire qui consacre l’intégration des réseaux respectifs des deux compagnies. Les destinations de Lyon, Marseille, Barcelone et Milan seront désormais accessibles quotidiennement, à compter de fin janvier 2024, en vol indirect via Paris à la faveur d’accords avec Air France en cours de finalisation», a prévu la compagnie aérienne nationale
Interné à l’hôpital Principal L’activiste Pape Abdoulaye Touré retourne en cellule
Interné au service des urgences de l’hôpital Principal de Dakar, l’activiste Pape Abdoulaye Touré, qui était dans le coma depuis le 9 novembre 2023, est retourné dans sa cellule. Il a regagné son lieu de détention du pavillon pénitentiaire de l’ex hôpital Le Dantec. Une information qui a été livrée par son avocat Me Khoureychi Ba sur sa page Facebook. Pour rappel, l’activiste est poursuivi pour actes ou manœuvres susceptibles de compromettre la sécurité publique, participation à un mouvement insurrectionnel et diverses actions.
Direction générale des Douanes Mbaye Ndiaye officiellement installé
Le nouveau Directeur général des douanes, Mbaye Ndiaye, a été officiellement installé ce mardi. La cérémonie de passation de service avec le sortant, Abdourhamane Dièye. Dans son discours, M. Ndiaye a d’emblée salué le sens de l’écoute du Dg sortant qui, avec sa démarche participative, certainement influencée par son profil de sociologue avéré, a permis de «fédérer les énergies autour de l’essentiel». Selon lui, cette mobilisation à l’unisson autour des objectifs assignés par les hautes autorités a permis de relever bien des défis, avec les recettes qui ont atteint en 2022 la barre symbolique de 1398,5 milliards de FCFA, en termes de liquidations. Pour sa part, le M. Dièye a indiqué à son successeur qu’il a hérité, assurément, au regard des résultats qu’il a déclinés, «d’une Douane qui s’est résolument engagée dans la voie de la performance».
EXPANSION DE SON RESEAU DE VOLS AIR SENEGAL PASSE DE 20 A 29 DESTINATIONS
La compagnie nationale Air Sénégal a annoncé hier l’augmentation de son offre de 20 à 29 destinations à partir du 1er janvier prochain. Une densification de prés de 50% qu’elle entend réaliser dans le cadre de son plan de relance en collaboration avec des «acteurs majeurs et partenaires de premier plan» dans le domaine aéronautique. «En premier lieu, Air Sénégal a signé, en septembre 2023, un accord de coopération stratégique avec Royal Air Maroc. Outre des synergies opérationnelles, l’accord prévoit l’ajout de quatre fréquences hebdomadaires supplémentaires sur Casablanca en partage de code», a rappelé, dans son communiqué, la direction commerciale de la compagnie. «Air Sénégal a entériné un accord avec Air Côte d’Ivoire qui consacre l’intégration des réseaux respectifs des deux compagnies. Les destinations de Lyon, Marseille, Barcelone et Milan seront désormais accessibles quotidiennement, à compter de fin janvier 2024, en vol indirect via Paris à la faveur d’accords avec Air France en cours de finalisation», a prévu la compagnie aérienne nationale.