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25 février 2025
LE PASTEF JOUE LA STRATÉGIE AUDACIEUSE POUR 2024
Déboussolé par le rejet désormais quasi certain de son leader Ousmane Sonko, le parti d'opposition contre-attaque en présentant un candidat atypique encore emprisonné. Une manœuvre risquée ou un coup politique habile ?
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 21/11/2023
Alors que le scénario de départ ne s'est pas déroulé comme prévu, avec l'échec d'Ousmane Sonko à voir valider sa candidature, le parti d'opposition sénégalais Pastef a décidé de prendre des risques calculés afin de rester dans la course à la présidentielle.
Plutôt que de jeter l'éponge après cet imprévu, la formation nationaliste a choisi d'activer un plan B audacieux en désignant un candidat atypique : Bassirou Diomaye Faye, actuellement incarcéré comme son mentor Sonko. Derrière les barreaux, ce proche du leader historique du mouvement endosse ainsi le costume improbable de challenger au président Macky Sall.
Alors que certains auraient pu opter pour un plan B plus consensuel, le Pastef mise délibérément sur le symbole que représente un opposant derrière les verrous, incarnation selon lui de la répression du régime. Parier sur un candidat affaibli par sa situation judiciaire est un pari risqué. Mais en jouant la carte de la provocation, le parti compte bien attiser les tensions avec le pouvoir et mobiliser un électorat radical, estime RFI.
Reste à savoir si cette stratégie inhabituelle, davantage axée sur des prises de position tranchées que sur une assise électorale, permettra au mouvement nationaliste de se remettre véritablement dans la course ou ne fera que renforcer son statut de force d'opposition contestataire, cantonnée aux franges les plus dures de l'échiquier politique sénégalais.
0-0 À LA MI-TEMPS ENTRE LE SÉNÉGAL ET LE TOGO
Le Sénégal a fait match nul vierge à la mi-temps contre les Eperviers du Togo à Lomé dans le cadre d’un match comptant pour la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe du monde
Dakar, 21 nov (APS) -L’équipe nationale de football du Sénégal a fait match nul vierge à la mi-temps contre les Eperviers du Togo à Lomé dans le cadre d’un match comptant pour la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 en Amérique du nord.
CAMBRIOLAGE CHEZ SERIGNE MAODO SY, DES « PROCHES » DU GUIDE DÉMASQUÉS
Victime de cambriolage, Sérigne Maodo Sy Dabakh a perdu une trentaine de millions de francs Cfa. Et les présumés auteurs, démasqués par la Division des investigations criminelles, sont pourtant des hommes qui lui sont proches.
Victime de cambriolage, Sérigne Maodo Sy Dabakh a perdu une trentaine de millions de francs Cfa. Et les présumés auteurs, démasqués par la Division des investigations criminelles, sont pourtant des hommes qui lui sont proches.
Sérigne Maodo Sy Dabakh a été victime de cambriolage lors du Gamou dernier. Des malfaiteurs ont profité de l’absence du guide religieux pour entrer dans sa maison qui se trouve aux Almadies pour lui dérobe la somme de 30 millions de Fcfa en espèces et des bijoux de grande valeur. Cependant, en saisissant la Division des investigations criminelles (Dic) d'une plainte, la surprise du guide religieux fut grande.
D’après Libération, l'enquête ouverte par la Dic a permis d'établir que les voleurs n'étaient autres que le coursier de Serigne Maodo Sy Dabakh à savoir A. Diop ainsi que les deux gardiens, M. Ndong et M. Ngom pour ne pas les nommer. Le trio a été arrêté pour association de malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit et vol au préjudice de l'employeur.
LA COOPÉRATION AU CŒUR DES ÉCHANGES ENTRE MACKY SALL ET OLAF SCHOLZ
En marge de la conférence « Compact With Africa », le Président Macky Sall a eu un entretien bilatéral avec le Chancelier allemand, Olaf Scholz.
En marge de la conférence « Compact With Africa », le Président Macky Sall a eu un entretien bilatéral avec le Chancelier allemand, Olaf Scholz.
Au cours de cette rencontre, les deux leaders ont discuté de la coopération économique entre le Sénégal et l’Allemagne, ainsi que des sujets d’intérêt commun.
A noter, en outre, que dans le cadre de la conférence « Compact With Africa », le Président Macky Sall a été convié à un déjeuner par le Président allemand Frank-Walter Steinmeier au Palais présidentiel Bellevue de Berlin.
Cette invitation illustre l’excellence des relations entre le Sénégal et l’Allemagne, ainsi que leur engagement commun en faveur d’une coopération solide.
L’AFFAIRE ATTIJARI-BOCAR SAMBA PORTÉE DEVANT LA COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE À ABIDJAN
La bataille judiciaire entre l’homme d’affaires Bocar Samba Dièye et Attijari Bank Group (anciennement CBAO) est loin d’être terminée.
La bataille judiciaire entre l’homme d’affaires Bocar Samba Dièye et Attijari Bank Group (anciennement CBAO) est loin d’être terminée.
Après la décision de la deuxième Chambre civile du Tribunal de grande instance hors classe de Dakar qui a condamné la banque à verser 11 milliards de francs CFA à titre de dommages et intérêts à l’importateur de riz, Attijari a décidé de contester.
Selon les informations relayées par Libération, Attijari a choisi d’aller devant la Cour commune de justice et d’arbitrage (Ccja) établie à Abidjan. Il convient de rappeler que cette juridiction avait déjà été saisie en 2016 dans le cadre de cette procédure, aboutissant à une ordonnance de poursuites contre l’homme d’affaires. La Cour a par la suite validé cette décision tout en exprimant des réserves quant à l’expertise introduite dans le dossier, un élément défavorable à la banque.
54 QUOTIDIENS, LE SÉNÉGAL DANS L’ANARCHIE MÉDIATIQUE
L’explosion médiatique au Sénégal a installé le secteur dans une anarchie totale. Le ministre Me Moussa Bocar THIAM s’est offusqué d’une telle situation qui dépasse l’entendement.
L’explosion médiatique au Sénégal a installé le secteur dans une anarchie totale. Le ministre Me Moussa Bocar THIAM s’est offusqué d’une telle situation qui dépasse l’entendement. Le ministre a recensé devant les députés la scène médiatique du pays composé de… 491 radios, plus de 400 sites en ligne dont 54 enregistrés.
Me Moussa Bocar THIAM de regretter les parutions de quotidien qui, selon lui, ne se sont pas enregistrés pour être reconnus. « Chaque jour 54 quotidiens paraissent. Il faut que les gens apprennent à encadrer le secteur qui, je le rappelle, nécessite une application rigoureuse des règles qui le régissent ». Selon le ministre, « le principe de liberté qui fait que chacun fait paraître un quotidien. C’est regrettable de noter que dans les quotidiens, il n’y a pas de contenus » martèle Me Moussa Bocar THIAM qui oriente son discours vers le journaliste : « c’est quelqu’un qui doit donner de bonnes informations. Si les gens ne font plus de journalisme, c’est la loi qui va s’appliquer. On est dans un cadre réglementé » a t-il précisé.
Seulement voilà, le ministre a oublié d’évoquer la responsabilité de l’Etat dans cette anarchie médiatique du pays. En effet, pour éditer un quotidien par exemple, un certain nombre de conditions sont posé exigées.
SOULEYMANE TELIKO VS MADIAMBAL DIAGNE, LE VERDICT DU PROCÈS EN APPEL RENVOYÉ
Entre Souleymane TELIKO et Madiambal DIAGNE, c’est la prolongation judiciaire. Le verdict de leur procès en appel, attendu ce lundi 20 novembre, n’a finalement pas été rendu par la Cour D’appel.
Entre Souleymane TELIKO et Madiambal DIAGNE, c’est la prolongation judiciaire. Le verdict de leur procès en appel, attendu ce lundi 20 novembre, n’a finalement pas été rendu par la Cour D’appel. En effet, le tribunal l’a renvoyé au 5 février 2024.
Pour rappel, jugé en première instance le 3 juin 2021, le patron du journal Le Quotidien a été condamné à trois mois ferme et à verser 5 millions F CFA à Souleymane TELIKO en plus d’une amende de 600 mille francs.
Un verdict loin de satisfaire à Madiambal DIAGNE qui a fait appel. Un procès en appel jugé le 21 février dernier mais dont le verdict, annoncé pour le 18 avril 2023, tarde à être donné. Ce sera près d’un an après.
Pour rappel, jugé en première instance le 3 juin 2021, le patron du journal Le Quotidien a été condamné à trois mois ferme et à verser 5 millions F CFA à Souleymane TELIKO en plus d’une amende de 600 mille francs. Un verdict loin de satisfaire à Madiambal DIAGNE qui a fait appel. Un procès en appel jugé le 21 février dernier mais dont le verdict tarde à être donné. Ce sera près d’un an après.
par Jean Pierre Corréa
CHRONIQUE D'UNE CERTAINE IDÉE DE LA SÉMANTIQUE
Escroc ? Parler de la sorte à une partie de ses concitoyens est une faute morale pour un président. Il peut traiter n’importe qui d'escroc, mais qualifier d'escroc le moindre ministre passé du Ndiaga Ndiaye à la Bentley, c'est le mandat de dépôt
"J'ai la prétention de ne pas être aimé par tout le monde, parce que cela signifierait qu'on est aimé par n'importa qui"- Sacha Guitry
Préambule : Flash-back sur un moment bascule de notre rapport aux hommes politiques. Le Grand Jury de RFM en 2005... Invité Idrissa Seck au faîte de sa popularité. L'homme est agile et se fait brillant client face à un Mamadou Ibra Kane plus piégeux que jamais. Il narre son enfance à Thiès, raconte les arachides de sa maman à la porte de l'école, les toitures ouvertes aux trombes pluviales d'hivernages redoutés, nous vante sa combativité, à la limite de l'opiniâtreté, ne cache rien de l'ambition qui l'a toujours habité, genre "moi, président ou rien", affine le décor qui va accueillir les propos qu'il est venu y délivrer, ébauche le contentieux avec son ex-mentor Abdoulaye Wade, et attend la question dont la réponse est bâtie pour tisser ce lien avec ses compatriotes, qui adorent écouter cet homme qui a fait de la rhétorique un art politique.
Mamadou Ibra Kane se mue en Zidane de l'interview et lui demande un tantinet goguenard : "D'où tenez-vous votre fortune ?" Tendu comme Usain Bolt dans ses starting-blocks, il délivre une sidérante réponse : " Je tiens ma fortune des fonds politiques dans lesquels j'ai puisé. J'aurais pu en faire des papillotes, y mettre le feu, mais j'ai fait avec ce que le Coran me recommande de faire, en faire profiter les pauvres et les nécessiteux"... Un ange passe... Les émotifs crient à l'erreur de communication, mais en fait la démarche confine au génie politique.
S'il avait dit après son story-telling à La Zola, qu'il n'avait pas touché à un fifrelin des milliards que Wade lui avait confiés, l'ensemble des Sénégalais auraient crié "mais ki moy dof"... Mais là, enrobé dans l'extinction du soleil qui protège son larcin, son discours en fait un rusé, un Robin des Bois, un Yadikone 2.0, et instaure la norme du politicien milliardaire, dont la seule exigence qui lui est faite, est qu'il soit partageur. "Aka tabé"...Tout est donc question de sémantique...
Un président ne devrait pas dire ça
Un président de la République ne doit pas s'emporter aussi facilement encore moins utiliser de gros mots en public. Voilà un président dont on disait en 2012 qu'il était humble, poli et peu bavard. En 2023, douze après, il est devenu querelleur, très bavard et surtout à la limite de l'arrogance et de l'amertume, alors qu'à trois mois de "la quille", il devrait plutôt être plus détendu du cortex, faire la sourde oreille, fermer les yeux, esquiver, et au final en sortir plus grandi.
« Escrocs » ?. Dixit celui qui avait dit que Wade lui aurait offert huit milliards... Voilà comment le président Macky Sall a qualifié Pierre Atepa Goudiaby et ses camarades du « Collectif des cadres casamançais ». Des mots très forts qui ont suscité l’indignation chez nombre de nos concitoyens.
Un des problèmes de notre pays réside dans le fait que le président peut traiter n’importe qui d'escroc, mais lorsque vous vous aventurez à traiter d'escroc, le moindre ministre passé du Ndiaga Ndiaye à la Bentley, c'est le mandat de dépôt assuré. Les propos tenus par le chef de l'État à l'endroit du sémillant architecte, d'ancienne et d'universelle renommée, sont d'une violence verbale terrible, et c'est regrettable.
Parler de la sorte à une partie de "ses" concitoyens est une faute morale pour un président de la République. Osons espérer que les propos du chef de l’Etat relèvent plutôt d’une réaction émotionnelle, due à une nuit agitée ou contrariante. Escroc ? Il y a un sérieux problème de sémantique entre celui qui a annonce lui même en 2012 un patrimoine de sept millards pour n'avoir occupé que des fonctions publiques au gouvernement et Atepa qui a fait sa fortune en tant qu'entrepreneur privé par la sueur de son front, au gré de son talent, au Sénégal et ailleurs...Cherchez l'escroc ?
Ce pays marche sur la tête et offre à nos neurones pétrifiés le spectacle d'hommes au CV de "faux-lions", comme un célèbre Bougazelli, n'ayant jamais donné le moindre de leurs francs à leur pays, caricatures éhontées de notre personnel politique, bombardés députés, émargeant à plusieurs millions de francs, logés, véhiculés, gas-oilisés, et qui toute honte bue, fabriquent sans frémir des milliards de faux-billets, trafiquent des faux passeports diplomatiques, et continuent d'être des convives assidus aux ndogus républicains, pour amuser la galerie.
Si Atepa est un escroc, comme le dit Macky Sall, pourquoi ne pas l'emprisonner ? A-t-on emprisonné les moins que rien, sortis de nulle part, devenus milliardaires en 12 ans ? Atepa a travaillé pour avoir ce qu'il a et être ce qu'il est. Il faut que l'on apprenne à se respecter. Un véritable leader doit avoir de la tenue en public, et "savoir s'empêcher".
Ou alors Macky Sall donne le ton d'une campagne électorale qui, à défaut de proposer un vrai débat comme le méritent des Sénégalais aux espoirs chahutés par l'indigence d'une caste politicienne atone et aphone, va nous offrir un "barnum politique" digne des bagarres de borne-fontaines. Concorde nationale ? Plan Sénégal Énervant ? Ou escroquerie politique ? Homme politique ou homme d'État ? Nous avons définitivement un problème de sémantique.
TOGO VS SÉNÉGAL, LE ONZE DE DÉPART COMPOSÉ PAR ALIOU CISSÉ
Pour ce match contre le Togo, Aliou Cissé a apporté deux changements à son onze de départ par rapport à celui qui avait débuté contre le Sud Soudan samedi dernier.
Pour ce match contre le Togo, Aliou Cissé a apporté deux changements à son onze de départ par rapport à celui qui avait débuté contre le Sud Soudan samedi dernier. Ismaila Sarr et Cheikhou Kouyaté prennent les places d’Habib Diallo et Lamine Camara. Deux entrées qui devraient conduire à un changement de système avec un 3-4-3 muable en 4-3-3. Un dispositif qui rappelle celui mis en place contre le Cameroun et qui avait valu quelques satisfactions. Iliman Ndiaye devrait être le dépositaire de l’animation offensive avec un positionnement derrière Sadio Mané et Ismaila Sarr.
Les Lions ont besoin d’une victoire pour prendre seuls la tête de ce groupe B actuellement occupée par le Soudan (4 points).
MINISTÈRE DES INFRASTRUCTURES, 86% DU BUDGET CONSACRÉS AUX INVESTISSEMENTS
Le ministre des Infrastructures, des Transports et du Désenclavement terrestre, Mansour Faye, a indiqué mardi devant les députés que 86% du budget de son département était consacré à l’investissement.
Dakar, 21 nov (APS) – Le ministre des Infrastructures, des Transports et du Désenclavement terrestre, Mansour Faye, a indiqué mardi devant les députés que 86% du budget de son département était consacré à l’investissement.
« 86% du budget du ministère est consacré à l’investissement, traduisant le fait que ce secteur est à forte intensité de capital », a déclaré Mansour Faye devant les députés lors de la séance de vote du budget 2024 de son département.
Il a rappelé que le ministère exécute un portefeuille de « 32 projets d’un montant global de 2099,274 milliards FCFA, totalement acquis, décaissés à hauteur de 35,1%’’.
Selon lui, « il y a une enveloppe de 738 milliards de FCFA décaissables, à partir de 2024 qui permettront de poursuivre le maillage du territoire en routes et pistes. C’est ainsi qu’il est attendu des décaissements importants pour certains projets d’envergure ».
Mansour Faye a indiqué que « 1355 milliards sont réservés au projet du BRT, 90 milliards de FCFA pour la restructuration du transport commun ».
A cela s’ajoute le projet de l’autoroute Mbour- Fatick-Kaolack d’un montant de 270 milliards de FCFA.
« Plus de 379 milliards FCFA » sont réservés au projet de l’Autoroute Dakar-Tivaouane-Saint Louis, a indiqué Mansour Faye, faisant état de 98,5 milliards FCFA réservés à l’acquisition de bus.
Il a aussi fait savoir que « plus 118 milliards FCFA sont réservés au programme de désenclavement des zones de production agricole et minière (PDZAM)’’.
M. Faye a également indiqué que 10 milliards FCFA seront consacrés au tronçon routier Mako-Kédougou-Moussala.