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25 février 2025
ACCAPAREMENT DE L'EAU AU SÉNÉGAL
L'eau du lac Guiers, ressource vitale menacée. Une entreprise américaine l'exploite intensivement pour l'agro-export, ignorant les besoins croissants de Dakar et les risques environnementaux
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 18/11/2023
Alors que l'accès à l'eau potable devient de plus en plus difficile à Dakar, une société d'investissement américaine exploite les ressources en eau du seul lac du pays, mettant en péril la sécurité hydrique du Sénégal, selon une enquête du site d'information Bloomberg Green.
Le lac Guiers, principal réservoir d'eau douce du pays situé à environ 260km de Dakar, fournit déjà la moitié des besoins en eau de la capitale. Pourtant, la société African Agriculture Inc. y cultive sur 26.000 hectares de la réserve naturelle du Ndiael, à proximité, de l'alfalfa destinée principalement à l'export vers l'Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis.
"L'eau n'est pas suffisante. Vingt mille hectares de culture fourragère d'exportation ne pourront qu'aggraver la situation", s'inquiète Ousmane Aly Pame, professeur d'université et militant écologiste. Un avis partagé par les experts, alors que la demande en eau de Dakar devrait tripler d'ici 2050 selon la Banque mondiale.
African Agriculture entend pourtant doubler la surface cultivée et prévoit d'exporter jusqu'à 350.000 tonnes d'alfalfa par an dans le Golfe, deux fois plus que les besoins actuels en eau du lac pour Dakar. "Nous utilisons l'eau de manière durable", se défend Alan Kessler, le PDG de la société.
Celle-ci est cependant accusée d'avoir prélevé de l'eau pendant deux ans sans payer les redevances à l'Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal. Et les risques de conflits d'usage sont réels avec les agriculteurs et éleveurs locaux privés de pâturages.
Surtout, le lac est déjà gravement pollué notamment par les eaux usées des champs de canne à sucre voisins. Or l'irrigation sur de vastes surfaces cultivées risque d'aggraver le problème. "Si le lac disparaît, c'est toute la région et Dakar qui seront menacées", alerte Djiby Sambou, expert climat de l'ONU originaire de la zone.
African Agriculture n'en prévoit pas moins d'entrer en bourse via une fusion avec une SPAC américaine, misant sur la rareté croissante de l'eau comme "barrière à l'entrée" pour ses concurrents. Une opération financière qui fait fi des enjeux de souveraineté alimentaire et d'accès à l'eau du Sénégal.
Selon l'enquête de Blomberg Green, cette privatisation des ressources en eau illustre les dérives d'un marché qui commercialise l'or bleu au détriment des populations.
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MACKY SALL MET EN GARDE CONTRE LE CHAOS
Depuis Fatick, le chef de l'Etat durcit le ton sur la sécurité nationale. Il s'engage à préserver l'ordre républicain durant les derniers mois de son mandant afin de remettre le pouvoir à son successeur en 2024 dans un Sénégal préservé
Le chef de l’Etat Macky Sall a fait part vendredi à Fatick (centre) de sa “ferme intention’’ de protéger le Sénégal jusqu’à la fin de son mandat qui expire le 2 avril 2024.
“Il y a des choses que je n’accepterai pour personne dans ce monde, je n’accepterai jamais qu’on mette le pays sens dessus sens dessous. Au nom de quoi on le ferait et l’accepterai ?’’, a martelé le chef de l’Etat. Il intervenait à la clôture du conseil présidentiel sur le développement de la région de Fatick.
“Ceux qui pensent qu’ils peuvent semer le chaos dans ce pays, ils n’ont qu’à se tenir tranquilles. S’ils pensent que je vais capituler devant les forces intérieures ou extérieures, ils n’ont rien compris“, a mis en garde Macky Sall.
“J’ai renoncé au pouvoir mais je n’accepterai pas le chaos au Sénégal jusqu’au jour où je remettrai le pouvoir à mon successeur “, a-t-il encore dit sur un ton ferme.
FACE AU SOUDAN DU SUD GAGNER POUR ETRE A LA HAUTEUR DE SES AMBITIONS
Presque un an après le Mondial 2022 où son parcours s’est estompé en huitièmes de finale, l’équipe nationale du Sénégal repart à la chasse d’une troisième Coupe du monde de suite avec ce début des éliminatoires.
Bés Bi le Jour |
Lamine Mandiang DIEDHIOU |
Publication 18/11/2023
L’équipe nationale du Sénégal va affronter, ce samedi à Diamniadio, celle du Soudan du Sud en match comptant pour la 1ère journée du groupe B des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Les Lions seront attendus afin de réussir leur entrée en lice dans un stade à huis clos et préparer de la meilleure des manières leur deuxième sortie contre le Togo mardi prochain.
Presque un an après le Mondial 2022 où son parcours s’est estompé en huitièmes de finale, l’équipe nationale du Sénégal repart à la chasse d’une troisième Coupe du monde de suite avec ce début des éliminatoires. Favoris pour la seule place qualificative directe de cette poule, les hommes d’Aliou Cissé doivent assumer leur statut et remporter ce duel contre le Soudan du Sud. Un adversaire que le pays de la Téranga va affronter pour la toute première fois. La gagne sera le principal objectif d’une équipe sénégalaise qui jouera pour la première fois à huis clos dans une enceinte où elle avait essuyé un revers lors de sa dernière sortie (1-0 en septembre contre l’Algérie). Le stade Abdoulaye Wade de Diamniadio sonnera creux ce samedi malgré la présence autorisée de 1000 enfants issus d’écoles de football. Une maigre consolation pour les Lions qui devront malgré tout surclasser l’équipe sudsoudanaise pour réussir leur entrée en lice dans ces qualifications du Mondial 2026.
«Nous ne sous-estimons personne»
Une rencontre face au plus jeune état africain, qui n’a disputé son premier match officiel que le 10 juillet 2012, qui évolue un cran en-dessous, mais aussi qu’il ne faudra pas du tout négliger. La bande à Iliman Ndiaye devra être à la hauteur pour éviter toute mauvaise surprise. «Retourner à la Coupe du Monde fait partie des ambitions du Sénégal. Il est important de commencer par une victoire. Nous sommes dans cette optique de faire le meilleur résultat possible, que ce soit contre le Soudan du Sud ou contre le Togo. Nous nous sommes bien préparés et nous espérons obtenir les trois points qui nous donneront un capital confiance pour voyager plus sereinement au Togo. (…) Il ne faut pas qu’on se mente. Ceux qui sont dans le football peuvent se dire que le Soudan du Sud est moins fort que le Sénégal et que, normalement, nous devons gagner ce match. D’accord, mais nous restons humbles. On s’est bien préparés et nous ne sous-estimons personne. Il faudra jouer à notre meilleur niveau, surtout qu’on a un deuxième match très important contre le Togo, qui sera un déplacement pas facile. Mais notre objectif est de prendre six points pour justement mieux préparer cette CAN sur le plan psychologique et sur le capital confiance», a indiqué Aliou Cissé en conférence de presse d’avant-match. Les coéquipiers de Kalidou Koulibaly auront à cœur de gagner pour bien démarrer mais aussi récupérer le leadership de ce groupe actuellement occupé par la Rd Congo qui a battu jeudi la Mauritanie (2-0). Dans l’autre match de cette poule, le Togo a été tenu en échec par le Soudan (1-1) dans une rencontre qui s’est jouée en Libye.
La 100ème de Mané à huis clos !
Avec l’objectif de se qualifier à une troisième Coupe du monde d’affilée, les Lions n’ont pas droit à l’erreur pour cette première. A l’exception de Nampalys Mendy forfait, Aliou Cissé devrait pouvoir compter sur le reste de ses 25 joueurs d’autant plus qu’il a rassuré par rapport à l’état de santé des joueurs qui n’avaient pas pris part à la séance d’entrainement de ce jeudi. Des absences qui étaient juste «une volonté des médicaux de les ménager» avec Pathé Ciss qui souffrait de maux de ventre, Pape Matar Sarr qui ressentait quelques douleurs et Boulaye Dia avait quelques douleurs à la cheville. Un groupe presque au complet pour le sélectionneur national qui devrait revenir à un 4- 3-3 pour ce match qui sera particulier pour un Sadio Mané qui fêtera éventuellement sa 100ème avec les Lions dans ce contexte bien particulier de huis clos.
Programme
Samedi 18 novembre 2023
Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio
19h00 Sénégal – Soudan du Sud
«PRENDRE LES 6 POINTS ET PREPARER LA CAN»
Défendre son statut de favori et de champion d’Afrique en titre ! C’est le challenge que Aliou Cissé compte relever.
Défendre son statut de favori et de champion d’Afrique en titre ! C’est le challenge que Aliou Cissé compte relever. Le sélectionneur national des Lions entend matérialiser ce vœu face au Soudan Sud ce samedi au stade du Président Abdoulaye Wade à partir de 19 heures avant de confirmer l’avantage à Lomé le 21 novembre prochain pour le compte de la première et deuxième journées des qualifications de la coupe du monde United2026, devant aussi servir de préparation pour la coupe d’Afrique des nations prévue du 13 janvier 2024 au 11 février 2024 en Côte d’Ivoire.
LES ABSENCES DE CERTAINS JOUEURS ?
«Comme vous le savez Nampalys est blessé et indisponible entre une semaine et 10 jours. Donc, il n’a pas pu honorer sa sélection. Concernant Boulaye (Dia), Pathé (Ciss) et Pape Matar (Sarr), ça a été de la volonté du staff médical de les gérer. Pathé (Ciss) a eu des maux de ventre, mais ça va. Il se sera à l'entraînement (hier, Ndlr). Pape Matar ressentait quelques douleurs ainsi que Boulaye au niveau la cheville. Mais, ce sont de petites blessures et on n’a voulu prendre trop de risques. Hier (jeudi ça a été une journée de récupération puisque les deux jours précédents on a beaucoup travaillé. Ils seront tous présents à l'entraînement aujourd’hui (hier, vendredi)».
LA VALEUR DE CES DEUX MATCHS POUR LA PREPARATION DE LA CAN ?
«C’est beaucoup de valeur ajoutée, ces deux matchs contre le Sud Soudan et le Togo. Déjà, ce sont deux matchs officiels et deux compétitions différentes On est conscients qu’on aborde ces éliminatoires de la coupe du monde avec l’ambition de se qualifier. C’est un objectif. On l’a toujours fait que ce soit avec les éliminatoires de la Can ou de la Coupe du Monde, il est important de commencer par une victoire, obtenir le meilleur résultat. On est dans cette optique que ce soit avec le Soudan du Sud ou autre. On s’est bien préparés, on espère emmagasiner les trois points qui nous donneront un capital-confiance pour qu’on puisse aller au Togo et obtenir le meilleur résultat possible. La Can, c’est une chose mais la coupe du monde aussi est très importante».
LA GESTION DES BLESSURES ?
«D’abord, prier pour la santé, pour que tout le monde se porte bien, tout le monde soit là. Car, sans la santé on ne peut rien faire et la dernière coupe du monde est là pour nous le rappeler. Il faut prier pour la santé de nos joueurs, qu’on puisse avoir notre groupe au complet et en pleine forme. Et je crois que c’est une très bonne question. Je pense que cette question avec la gestion de nos blessés, on peut remonter à la Can 2019. On n’a jamais joué avec notre meilleure équipe. On a perdu Gana Guèye, on a perdu Edouard Mendy, on a très tôt perdu Alfred Ndiaye mais on a su se relever et faire de très belles choses. C’est vrai qu’on est attendu, si on arrive à avoir notre groupe et que personne ne se blesse, nos ambitions seront beaucoup plus fortes. On sait que quand on est complet, on a une équipe compétitive, une équipe qui a de l’expérience».
LE SENEGAL FAVORI CONTRE LE SUD SOUDAN ET LE TOGO ?
«Il ne faut pas qu’on se mente. Aujourd’hui, les gens qui réfléchissent dans le football font des pronostics. Ils disent que le Sud Soudan est moins fort que le Sénégal. On est tenant du titre et notre équipe aussi regorge de talents que normalement on doit gagner ce match-là. Oui ! Mais comme je le dis, on est toujours humbles et on est en train de bien le préparer. On ne sous-estime personne et il faudra jouer à notre meilleur niveau. On a un deuxième match qui nous attend et on sait que le déplacement au Togo ne sera pas facile. En réalité, notre objectif c’est emmagasiner les 6 points et mieux préparer cette Can qui est en train d’arriver, sur le plan psychologique, et avoir le plus de capital confiance».
LAMINE CAMARA, SON INTEGRATION ?
«Il se sent bien, il a fait une bonne intégration, c’est un jeune joueur comme beaucoup d’autres qui sont en train d’arriver petit à petit. Il a à ses côtés des joueurs expérimentés qui sont en train de l’accompagner, la seule chose qu’on peut faire c’est de l’aider à continuer dans cette équipe, avoir de l’exigence du haut niveau, mais on n’a pas de doute que c’est un garçon qui a énormément de qualité et ce groupe vit tellement bien que n’importe quel garçon peut venir s’intégrer parce que les anciens sont là pour bien l’accueillir et le mettre dans les meilleures conditions à ces jeunes qui viennent d’arriver. Qu’il pense football et nous apporte cette insouciance qu’un jeune peut avoir, cette fraîcheur qu’un jeune peut avoir. Et avec l’expérience et le vécu des anciens ça risque de faire du bien».
LES LIONS LANCENT LA CAMPAGNE A HUIS CLOS
Le Sénégal aborde ce samedi 18 novembre à 19h la première phase des qualifications de la Coupe du Monde 2026 avec le match qui l’oppose au Sud Soudan.
Le Sénégal se lance sur le chemin des qualifications de la Coupe du monde 2026 avec le match qui l’oppose ce samedi 18 novembre au Stade du Président Abdoulaye Wade, au Sud Soudan comptant pour la première journée. En application de la sanction de la Fifa rendue après les incidents survenus au stade Abdoulaye Wade lors du match de barrage Sénégal-Égypte du 29 mars 2022, les Lions jouer ont à huis clos. Pour son premier match de poules du groupe I, les champions d’Afrique auront à cœur de bien commencer la compétition. L'objectif sera de gagner et de rejoindre à la tête du classement la RD du Congo qui a remporté ce mercredi son premier succès face à la Mauritanie.
Le Sénégal aborde ce samedi 18 novembre la première phase des qualifications de la Coupe du Monde 2026 avec le match qui l’oppose au Sud Soudan. Pour cette première journée, le Sénégal jouera sans son public en raison de l’application de sanction infligée par la FIFA le 27 avril 2022 après les incidents survenus au stade Abdoulaye Wade lors du match de barrage Sénégal-Égypte du 29 mars 2022.
Battus par l'Angleterre en 8e de finale du mondial Qatari de 2022, les Lions ambitionnent d’enchaîner par une quatrième participation d’affilée lors de cette édition co-organisée aux Etats-Unis, Canada, Mexique en 2026. Dans cet élan, bien entamer cette première phase éliminatoire sera le leitmotiv du sélectionneur Aliou Cissé qui a jusqu’ici conduit le Sénégal aux deux derniers Mondiaux en Russie 2018 et Qatar 2022. «C’est à nous, comme on l’a toujours fait, quand c’est important et nous savons tous que la Coupe du Monde est importante et que le Sénégal doit y être. Il est important de bien aborder ses éliminatoires, en essayant d’emmagasiner les 6 points », a-t-il rappelé.
Au regard de son statut de championnat d’Afrique, le Sénégal a fait prévaloir son rang dans ce groupe. Comme lors des qualifications de la CAN où il est sorti en tête du groupe B. Les Sénégalais n'ont gagné qu'un seul de leurs 3 derniers matchs.
Accroché au Rwanda (1-1), ils sont se sont inclinés à domicile contre l'Algérie (1-0), avant de rebondir en mi-octobre avec cette courte victoire contre le Cameroun (1- 0). L’objectif de ce match inaugural sera de gagner, afin de rejoindre à la tête du classement la RD du Congo qui a disposé mercredi de la Mauritanie. «C’est un match que vous préparons avec sérieux d’autant plus que notre dernière rencontre contre l’Algérie, on a fini par une défaite. Il est important pour nous de pouvoir apprendre. En réalité, c’est deux matchs très importants. Se méfier de cette équipe du Sud Soudan, ne pas la prendre à la légère. C’est une équipe qui viendra chez nous pour faire un bon résultat. C’est à dire prendre les trois points », a rappelé le coach des Lions.
Il faut toutefois rappeler que le Sud Soudan reste sur une mauvaise série en terminant à la dernière place de leur groupe qualificatif à la CAN 2024. Avec 10 buts encaissés face à la Gambie ((2-3), l'Egypte (3-0) et le Mali (4-0). Même s’ils ont retrouvé le goût de la victoire en amical contre le Kenya (0-1). Pour ses débuts en éliminatoires du Mondial, le Sud Soudan s’est découvert à Lomé en tenant en échec l’équipe du Togo. Après avoir ouvert le score à la 17ème minute sur pénalty, les Sud Soudanais n’encaisseront qu’à la 43e minute. C’est pourquoi cette seconde rencontre s'annonce être un défi de taille.
LE SENEGAL «HYPOTHEQUE» SES ENERGIES FOSSILES
Pour 2,5 milliards d’euros de financement pour la transition énergétique juste - La planète terre va mal et ce depuis des années déjà, à cause de l’action de l’homme sur la nature.
Le gouvernement du Sénégal et le groupe des partenaires internationaux (France, Allemagne, Canada, Royaume-Uni) ont procédé, le jeudi 16 novembre, à Dakar, au lancement du Partenariat pour une transition énergétique juste. Un atelier national de partage sur le nouveau «Pacte financier mondial» pour les peuples et la planète scellé, en juin dernier, lors du sommet de Paris.
La planète terre va mal et ce depuis des années déjà, à cause de l’action de l’homme sur la nature. Du Nord au Sud, les effets climatiques sont réels. Ils se caractérisent par la hausse des températures qui bouleversent sans cesse les conditions climatiques et perturbent l’équilibre naturel habituel. Partout dans le monde, on note un accroissement des températures, es événements extrêmes (inondations) et des sécheresses. Une situation largement imputable aux grandes puissances à la recherche effrénée de gains (forte industrialisation). Du fait de cet appétit, difficile à assouvir, elles (les grandes puissances) ont fini d’impacter négativement, voire mettre en péril l’existence. Et pourtant, pendant longtemps, elles étaient bien informées des conséquences néfastes de leur industrialisation outrancière sur la planète. Mais, maintenant que certains pays en voie de développement, comme le Sénégal et la République démocratique du Congo (Rdc), ont récemment eu la providence, à leur tour, de découvrir ces énergies fossiles (pétrole et gaz naturel) à exploiter pour s’industrialiser et par ricochet sortir leurs populations de la pauvreté chronique, ces puissances économiques trouvent le moyen de les contrer par des concepts tels que «transition énergétique juste», «décarbonisation ou décarbonation», abandon des énergies fossiles... Seulement, pour le Sénégal, le président de la République, Macky Sall, avait urbi et orbi, dans des rencontres internationales, marqué son désaccord quant au renoncement ou à l’abandon de l’exploitation de ses ressources naturelles au motif que l’heure est grave pour la planète.
L’INJUSTICE DES GÉANTS INDUSTRIELS
Convaincu que l’exploitation rationnelle de ces ressources naturelles est un gage pour l’émergence du Sénégal, le président Macky Sall s’adressait ainsi, en mai 2022, à son hôte, le chancelier allemand Olaf Scholz : «N'étant pas les plus grands pollueurs puisque n'étant pas industrialisés, il serait injuste, dans la recherche de solution (au réchauffement), qu'on veuille interdire à l'Afrique d'utiliser les ressources naturelles qui sont dans son soussol». Mais, entre-temps, que s’est-il réellement passé pour que le Sénégal retourne sa veste ? Certes, depuis bien longtemps le Sénégal était en bonne piste sur la «transition énergétique» à travers sa stratégie «Gas to Power» adoptée en 2018, qui prévoit de produire l’électricité à partir du gaz, avec l’arrivée de son gaz local, dans le cadre du projet Grand tortue ahmeyim (Gta) d’abord, mais surtout de celui de Yakaar-Téranga dont la production est attendue en 2024-2025. L’arrivée de ce gaz devrait améliorer sensiblement le mix énergétique, avec une forte diminution de l’utilisation du fuel comme intrants de production. D’ailleurs, les centrales de la Senelec sont en train d’être transformées au gaz, pour pouvoir fonctionner en dual-fuel. Pour rappel, c’est à la COP 26, en novembre 2021, à Glasgow (Ecosse) qu’il a été convenu de n’accorder plus de financements aux énergies fossiles. A la suite de ça, le président Macky Sall s’était offusqué face à cette décision, pour dire qu’il va exploiter son pétrole. Chemin faisant, les conséquences de la guerre Russo-Ukrainienne ont changé la donne. L’Europe, fortement dépendant du gaz Russe dont elle a été sevré a, de connivence avec ses alliés, pris la décision de glisser sur le terrain de la «transition énergétique» pour contrer leur problème d’approvisionnement en gaz, non sans ignorer que celui-ci (gaz) est une énergie fossile comme le pétrole et le charbon.
LE SENEGAL «LIMITE» L’EXPLOITATION DE SES RESSOURCES PETROLIERES ET GAZIERES
C’est en réponse au changement géopolitique au plan international, lié à la guerre en Ukraine et dont les conséquences en consommation de gaz ont été lourdes pour l’Europe qu’est née l’idée de transition énergétique. Des puissances comme les Etats-Unis, le Canada et l’Union européenne (la France, le RoyaumeUni, l’Allemagne) se sont résolu à financer la transition énergétique de l'Afrique du Sud, qui dépend à 85% du charbon, pour son électricité. A la COP 27, le Sénégal s’est montré intéressé par cette «transition énergétique juste».
LE SENEGAL SEDUIT PAR 1.639 MILLIARDS DE FRANCS CFA
En juin 2023, à Paris, le Sénégal s’est engagé à amorcer cette «transition énergétique juste». Et ce, grâce au Partenariat pour la Transition énergétique juste, sous l’appellation JETP, qui permettra de bénéficier de 2,5 milliards d’euros de financement, soit 1.639 milliards 892 millions 500 mille francs CFA. Un mécanisme de mobilisation de financements publics et privés pour aider les pays en développement à abandonner les énergies fossiles. Mais, le hic, c’est la mobilisation de ces 2,5 milliards d’euros sur la période de 3 à 5 ans, à compter de 2023. Il y a tant d’engagements qui ont été pris pour soutenir les efforts de lutte contre les effets climatiques, tel le projet de la Grande muraille verte…, par ces partenaires internationaux et certaines banques multilatérales de développement qui n’ont pas été honorés.
LE SENEGAL SOUS LE DIKTAT DES GRANDS POLLUEURS
Le Sénégal devrait-t-il s’inscrire ou suivre l’agenda des grands pollueurs du monde ? Les priorités du Sénégal sont-elles les mêmes que celles de ces grandes puissances ? Que gagne le Sénégal en contrepartie de ces 2,5 milliards d’euros ? Pour quelle temporalité ? En signant cet engagement, le Sénégal pourra-t-il avoir les coudées franches pour exploiter ses ressources, si les engagements pris ne sont pas respectés ou alors si d’autres crises venaient à affecter le monde, obligeant ces mêmes partenaires à reporter la mobilisation des financements ? Pendant ce temps, quelles solutions à nos problèmes de développement ? Autant de questions que nos gouvernants semblent occulter et qui peuvent avoir des conséquences directes sur nos politiques de développement durable.
UNE EQUATION POUR LE SENEGAL
La prise en charge des nouveau-nés prématurés ou de faible poids, nés à termes, demeure une préoccupation majeure pour le Sénégal.
La prise en charge des nouveau-nés prématurés ou de faible poids, nés à termes, demeure une préoccupation majeure pour le Sénégal. Pour le Docteur Dienaba Fafa Cissé, pédiatre au centre hospitalier universitaire (Chu) de Pikine, «l’incidence dans le pays a été estimée à 15 et 19% des naissances vivantes en 2019».
La communauté internationale a célébré hier, vendredi 17 novembre, la journée de la prématurité. Une commémoration qui coïncide, au Sénégal, avec les 4ème journées de périnatalogie, avec comme thème principal : «Prise en charge des nouveau-nés de faible poids de naissance». Selon Dr Dienaba Fafa Cissé, pédiatre et membre de la Société sénégalaise de pédiatrie, les bébés de faible poids à la naissance, constituent un véritable problème de santé publique, avec des conséquences à court et à long termes qui peuvent affecter le capital humain futur de nos sociétés. «Selon les estimations de l’Oms en 2021, ils représentent chaque année 15 à 20% des naissances à travers le monde ; soit en valeur absolue plus de 20 millions de naissances parmi lesquelles on a environ 15 millions de prématurés» a-t-elle fait comprendre.
A en croire la spécialiste, la très grande majorité de ces nouveau-nés de faible poids à la naissance, à savoir 90%, naît dans les pays en voie de développement et principalement en Asie du Sud-Est et en Afrique Subsaharienne. «En Afrique Subsaharienne, l’incidence a été estimé en 2015 à 14% environ, avec 5 millions de cas ; alors qu’en Asie, elle était à 26%, avec plus de 9 millions par an». « Au Sénégal, l’incidence a été estimée à 15 et 19% des naissances vivantes, selon l’enquête Step 2019», a renseigné Dr Cissé.
Parlant de cette prise en charge, la spécialiste a déclaré que ces faibles poids de naissances sont caractérisés par une extrême vulnérabilité qui les expose à beaucoup de complications et également à une mortalité qui est significativement plus élevée par rapport aux nouveau-nés avec un poids normal. «Le risque de décès chez ces derniers est deux à dix fois plus élevé chez ces bébés (de faible poids). Elle représente la première cause de mortalité néonatale et plus de la moitié de la mortalité infanto-juvénile, avant 5 ans», a soutenu Dr Diénaba Fafa Cissé. Et de poursuivre : «ce qui fait que la survie, la croissance et le développement optimal de ces bébés de faible poids de naissance reste un défi majeur, surtout dans nos pays à ressources limitées comme le Sénégal».
LES CAUSES DE LA PREMATURITE
Dans une étude réalisée au Sénégal, plusieurs facteurs étiologiques associés à la prématurité ont été identifiés. Il s’agit, selon les acteurs, d’un bas niveau d’instruction, de la maigreur, du nombre de Consultation prénatale (Cpn) inférieur à 3, des infections génito-urinaires, de l’anémie et des hémorragies isolées, entres autres. Les principales complications obstétricales étaient l’hypertension artérielle (Hta) et la pré-éclampsie qui ont conduit à des césariennes. «La lutte contre ces facteurs constitue un moyen efficace de prévenir la prématurité dans nos pays à faibles revenus».
Selon une publication de Cairn.info, au Sénégal, particulièrement dans la région de Dakar, les références de nouveaunés entre centres de soins sont très fréquentes, en particulier durant les pics de naissance, entre juillet et octobre de chaque année.
LA DECISION DE LA COUR SUPREME INSTALLE COLERE ET DECEPTION
Le calme qui régnait presque toute la journée à Ziguinchor a été perturbée, en début de soirée, par des manifestations de jeunes dans certains quartiers de la ville
Le calme qui régnait presque toute la journée à Ziguinchor a été perturbée, en début de soirée, par des manifestations de jeunes dans certains quartiers de la ville. Dans le quartier Lyndiane, des heurts entre manifestants et Forces de l’ordre ont imprimé une vive inquiétude chez les populations qui se précipitaient à regagner leurs domiciles. Des pneus brûlés le long du grand boulevard des 54 m, tout comme dans certaines intersections comme à Santhiaba ou encore à Lyndiane, le spectre des violentes manifestations de juin derniers a plané dans la ville de Ziguinchor qui, le temps de quelques heures, est «couverte» de fumée sur fond de gaz lacrymogènes. Le rassemblement de l’opposition interdit à la place «Bambaya», le dispositif policier était bien visible sur les lieux.
Pourtant, les minutes qui ont précédé le verdict de la Cour suprême ont plongé quelques partisans du maire de Ziguinchor dans la joie, après une «folle» rumeur qui faisait état de la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales. Mais, ces moments de jubilation ponctués de klaxons de voitures et de motos Jakarta, se sont vite transformés en déception et désespoir chez les partisans d’Ousmane Sonko. Ces derniers, dans une colère, ont exprimé toute leur désapprobation de ce verdict qu’ils ont qualifié de «farce judiciaire». Et c’est une heure après que la ville est plongée dans une violence, avec des artères barrées par les manifestants qui ont brûlé des pneus un peu partout. Les Forces de l’ordre ont répliqué par des tirs de grenades lacrymogènes, avant que les manifestants n’abandonnent les rues.
Un feuilleton de manifestations qui rappelle, à un degré moindre, celui du mois de juin dernier, lorsque Ziguinchor était secoué par des manifestations politico-judiciaires qui avaient engendré des morts et d’importants dégâts. Ziguinchor qui présentait, hier vendredi, l’image d’une ville en colère qui, contrastant fortement d’avec les scènes de jubilation d’octobre dernier des partisans d’Ousmane Sonko, à l’annonce du verdict du juge du Tribunal d’instance (de Ziguinchor).
IL ETAIT PLUS JUDICIEUX DE REMETTRE LES FICHES DE PARRAINAGE AU MANDATAIRE DUMENT DESIGNE PAR SONKO
Analysant la décision de l’instance suprême, Ndiaga Sylla, Expert électoral, souligne que «le dossier pourrait ne pas être définitivement vidé jusqu’au dépôt des candidatures fixé à partir du 11 décembre 2023
Nouveau rebondissement dans l’affaire Ousmane Sonko-Etat du Sénégal. La Cour suprême qui a cassé la décision du juge du Tribunal d’instance de Ziguinchor ordonnant la réintégration du leader des Patriotes sur les listes électorales, a renvoyé les deux parties devant la Tribunal de grande instance hors classe de Dakar. Ce qui augure d’un autre long feuilleton judiciaire. Analysant la décision de l’instance suprême, Ndiaga Sylla, Expert électoral, souligne que «le dossier pourrait ne pas être définitivement vidé jusqu’au dépôt des candidatures fixé à partir du 11 décembre 2023. Voilà pourquoi il était plus judicieux de remettre les fiches de parrainage au Mandataire dûment désigné par O. Sonko», conformément à la loi électorale.
«En attendant d’analyser, au fond, la décision du Juge de cassation du contentieux de l’inscription sur les listes électorales, il y a lieu de préciser :
1. Que le Président du Tribunal d’Instance exerce une compétence institutionnelle en la matière. Donc c’est normal que l’homologue du juge de Ziguinchor Sabassy, le Président du Tribunal d’Instance hors classe de Dakar hérite du dossier au vu de la tournure.
2. Que le délai de 10 jours prévu par l’article R.43 s’applique à compter de la transmission de l’Arrêt de la Cour suprême par le Greffier de ladite Cour. C’est dans ce délai que le Président du Tribunal d’Instance hors classe devra entendre les deux parties et rendre sa décision.
3. Qu’en tout état de cause, la décision pourrait faire l’objet d’un nouveau pourvoi devant la Cour suprême dans le respect des délais prévus par le code électoral…
4. Qu’en conséquence le dossier pourrait ne pas être définitivement vidé jusqu’au dépôt des candidatures fixé à partir du 11 décembre 2023.
Voilà pourquoi il était plus judicieux de remettre les fiches de parrainage au Mandataire dûment désigné par O. SONKO ainsi que le prévoit la loi (L.47 du code électoral) pour éviter un préjudice irréparable. Dès lors que l’arrêté fixe désormais un numéro pour chaque candidat à la candidature …
Pendant ce temps, il n’y a pas de procédure prévues pour le contentieux lié à la remise des fiches de parrainage en dehors de la saisine de la CENA. Face à ces limites de la loi, il reviendrait au Conseil constitutionnel, une fois saisi, d’apprécier ce nouveau type de contentieux sur les candidatures qui, à mon humble avis, ne saurait être considéré comme prématurée. En effet, le parrainage est non détachable de la candidature !
Ma conviction est que le défaut de notification de la radiation intentée par les services centraux du Ministère de l’Intérieur reste un vice de procédure qui joue à la faveur de la réintégration de O. SONKO dans le fichier électoral. Le législateur protège le droit fondamental de vote !», a réagi Ndiaga SYLLA, Expert électoral.
LA COUR DE JUSTICE DE LA CEDEAO DÉSAVOUE SONKO
La Cour de justice de la CEDEAO a rejeté les trois requêtes déposées par Ousmane Sonko dénonçant le caractère manifestement arbitraire de la dissolution du Pastef et la violation par l’Etat du Sénégal de son droit de prendre part à la présidentielle
La Cour de justice de la Communauté économique des états de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) a rejeté les trois requêtes déposées par l’opposant Ousmane Sonko le 19 septembre dernier visant à dénoncer le «caractère manifestement arbitraire de la dissolution du PASTEF et la violation par l’Etat du Sénégal de son droit de prendre part à la présidentielle de 2024». Dans une décision rendue hier, vendredi 17 novembre, «la Cour a jugé qu’aucun des droits de Monsieur Ousmane Sonko n’a été violé».
Le leader du parti Pastef dissout par un décret présidentiel du 31 juillet dernier, Ousmane Sonko par ailleurs maire de Ziguinchor a perdu la bataille juridique contre l’Etat du Sénégal devant la Cour de justice de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao). Cette juridiction communautaire qui rendait hier, vendredi 17 novembre, son verdict sur les trois requêtes déposées par Ousmane Sonko le 19 septembre dernier et dans lesquels, l’opposant demandait de se prononcer sur 11 violations de ses droits fondamentaux, a tout simplement débouté le maire Ziguinchor. Dans sa décision, le juge Gbéri-Bè Ouattara (Ivoirien) par ailleurs Vice-président de la Cour de justice de la Cedeao qui était assisté de deux collègues juges (Dupe Atoki du Nigeria et Ricardo Cláudio Monteiro Gonçalves du Cap Vert), a estimé que la « dissolution de Pastef est régulière parce que conforme à la loi sénégalaise ».
LA JURISPRUDENCE DE LA COUR DE JUSTICE DE LA CEDEAO ÉVOQUÉE PAR LE JUGE GBÉRI-BÈ OUATTARA POUR MOTIVER SA DÉCISION
Selon nos confrères du site d’informations «Emedia.sn» qui citent une partie de l’arrêt de jugement,, le juge Gbéri-Bè Ouattara a évoqué une jurisprudence de la Cour de justice de la Cedeao pour motiver sa décision. En effet, il a estimé qu’après la dissolution de son parti Pastef par le président de la République, sur rapport du Ministère de l’Intérieur, Ousmane Sonko, conformément à la procédure prévue par la législation sénégalaise, a formé un recours pour excès de pouvoir contre ce décret présidentiel, devant la Cour suprême du Sénégal qui ne s’est pas encore prononcée. Sous ce rapport, il (président de la Cour) a rappelé qu’une jurisprudence de la Cour de justice de la Cedeao précise « que lorsqu’une telle affaire est pendante devant la juridiction nationale, elle ne peut pas se substituer à cette juridiction pour prononcer une décision ».
Sous ce rapport, il a indiqué que sa Cour ne peut pas « prendre le contrepied ni préjuger de ce qui va se passer » au niveau de la Cour suprême concernant aussi bien le recours introduit par Pastef contre le décret de sa dissolution et celui de l’Etat du Sénégal sur sa radiation des listes électorales. Pour rappel, dans ses trois requêtes, le principal opposant politique du régime actuel dénonçait notamment le « caractère manifestement arbitraire de la dissolution du PASTEF et allègue la violation par l’Etat du Sénégal de son droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, de voter et d’avoir le suffrage des électeurs sénégalais ».
A ce titre, a-t-il demandé à la Cour de « constater la violation par l’Etat du Sénégal de ses droits de l’homme, notamment : le droit à la défense et à un procès équitable ; le droit d’accès à un avocat ; le droit à la liberté de circuler, d’aller et venir ; le droit à la santé physique et morale pour lui-même et pour sa famille ; le droit de propriété et à la protection de ses données personnelles ; le droit à la sécurité de sa personne ; le droit à la liberté d’association et de rassemblement pacifique ; le droit de participer à des élections libres et démocratiques ».
Le 6 novembre dernier, la Cour de justice de la Cedeao a statué dans le fond sur ses trois requêtes avant de mettre en délibéré sa décision pour la date d’hier, vendredi 17 novembre. Ce verdict conforte donc la décision de suppression du parti Pastef par l’Etat du Sénégal. Ousmane Sonko et ses camarades patriotes devront trouver une autre alternative dans le cadre de leurs activités politiques en attendant la décision de la Cour suprême du Sénégal qui a été également saisie sur cette question de la dissolution de leur parti.