iGFM - (Dakar) C'est fini pour Georges Wéah au Libéria. Le président sortant libérien vient d'accepter sa défaite à la présidentielle.
Le président sortant du Liberia, George Weah, a concédé vendredi soir sa défaite à l’élection présidentielle de mardi face à l’opposant Joseph Boakai, dans un discours sur la radio publique, alors que le pays est dans l’attente de la publication des résultats totaux du scrutin.
« Ce soir, le CDC (le parti de George Weah) a perdu l’élection mais le Liberia a gagné. C’est le temps de l’élégance dans la victoire », a déclaré Weah, ancienne gloire du foot élue en 2017, dans un discours sur la radio publique.
Les résultats publiés vendredi par la commission électorale, après des votes dans plus de 99 % des bureaux, donnaient 50,89 % à Joseph Boakai et 49,11 % à George Weah.
par Fadel Dia
GAZAOUI LIVES MATTER
EXCLUSIF SENEPLUS - On comprend que les Européens, qui sont à l’origine du plus grand massacre de juifs de l’Histoire, répriment leur désapprobation par peur de se voir rappeler leur passé, mais les autres ?
C’est sans doute une première dans l’histoire moderne qu’une armée, puissante et sophistiquée armée d’avions, d’hélicoptères[D1] , de drones, de chars et de mitrailleuses, prenne d’assaut…un hôpital civil, défonce ses murs, fracasse ses portes, envahisse les salles d’urgence et saccage leur matériel , tire dans les couloirs, fouille et déshabille le personnel à la recherche de suspects , et pour tout dire, transforme en champ de bataille une institution dont la vocation est de soigner et de soulager les douleurs ! Je me rappelle qu’autrefois on mettait à proximité des hôpitaux un panneau sur lequel étaient inscrits deux mots « Hôpital : Silence ! », mais c’est apparemment une recommandation dont se moque l’armée israélienne, et de toute façon cela fait des semaines que les deux mille malades, blessés ou réfugiés de l’hôpital Al Shifa, ainsi que son personnel, ont perdu le sommeil, troublé par ailleurs par la mort, par manque d’oxygène d’une quarantaine de nourrissons !
Les images des atrocités commises par le Hamas sont diffusées sur tous les médias, religieusement projetées devant les élus européens, mais qui peut dire ce qui s’est passé à Gaza depuis plus d’un mois ? Les reporters de guerre se font embedded dans les chars israéliens, ne diffusent que les images filtrées (non censurées ?) par l’armée israélienne, mais combien parmi eux ont pris le risque , l’honneteté,de s’intéresser et de montrer au monde la détresse des deux millions et demi de Gazaouis, qui n’ont ni eau ni électricité, ni réserve alimentaire ni médicaments, qui sont coupés du monde extérieur faute de connexion, qui enterrent leurs morts dans des fosses communes ?Il y bien longtemps que personne à Gaza n’a pris un bain ,il y a des habitants qui ne mangent plus que du crû ,qui boivent de l’eau à moitié saumâtre, qui brulent du carton pour faire du feu…et ces témoignages viennent des institutions humanitaires qui sont encore en place. Qui ,parmi ces audacieux reporters, a porté témoignage du sort des femmes et des hommes abandonnés à eux-mêmes et qui errent comme des âmes en peine du nord vers le sud de la bande, en file indienne en rasant les murs et en trainant des enfants et des chariots? Qui s’est penché sur les mères qui portent dans leurs bras leurs enfants mourants ou tués par les bombes, ou suite à l’interruption des soins faute d’électricité, et sur les centaines de malades et de blessés qui agonisent sur des lits crasseux? Qui raconte le désespoir des Palestiniens de Cisjordanie, qui ne sont pourtant pas en guerre, quand les colons israéliens s’amusent à aller casser du Bédouin, comme on va jouer à la marelle, brulent leurs maisons et arrachent des oliviers vieux de plusieurs siècles .Quand un terroriste (mais pour les autorités israéliennes tout arabe est terroriste, au moins en puissance),ou présumé tel est dans le collimateur de l’armée israélienne, celle-ci n’hésite pas, pour l’éliminer, à lancer une bombe sur un camp de réfugiés, sans se soucier du nombre de victimes collatérales que cette opération peut provoquer. Le gouvernement israélien a déclaré que tous ces gens-là n’étaient que « des animaux, qu’ils seraient traités comme tels » et que leurs vies ne valent pas celles des Israéliens ! Personne ou presque, parmi ceux dont les voix comptent dans le monde, ne crie pourtant au scandale (seul Human Rights Watch a trouvé ces mots « répugnants »), et aucun pays (à l’exception, curieusement, du Chili et de la Colombie et aussi de l’Afrique du Sud) n’a pris des sanctions contre un gouvernement qui foule aux pieds les lois internationales !
Qui eût pensé, il y a trois quarts de siècle, dans l’euphorie qui a entouré la création de l’état d’Israël, que parmi les descendants des rescapés des camps d’extermination allemands, du ghetto de Varsovie ou de la Rafle du Vel d’hiver, on verrait surgir des tortionnaires, que leur gouvernement aurait recours- (ce sont des institutions internationales ,des observateurs indépendants et même des Israéliens favorables à la paix qui l’affirment)-à l’apartheid, à des crimes de guerre, à l’expropriation de terres ,et qu’il ferait l’objet, à lui seul, de plus de la moitié des condamnations votées par l’Assemblée générale de l’ONU ,celle-là même qui avait permis à Israël d’exister?
On en est là : un état de 9 millions d’habitants défie le monde, insulte ou menace les plus faibles, fait du chantage ou morigène les puissants. On comprend que les Européens, qui sont à l’origine du plus grand massacre de juifs de l’Histoire, répriment leur désapprobation par peur de se voir rappeler leur passé, mais les autres ? Pas seulement les Arabes, mais le monde entier : le problème des Palestiniens n’est ni ethnique ni confessionnel, il ressort du droit, de la justice et de l’humanité.
Aujourd’hui aucun pays démocratique dans le monde ne devrait garder des relations diplomatiques normales avec l’État d’Israël.
LA GOUVERNEURE DE FATICK PLAIDE POUR LA POURSUITE DU DÉSENCLAVEMENT
La gouverneure de la région de Fatick a plaidé, vendredi, pour la poursuite du désenclavement externe et interne de sa circonscription administrative et la valorisation de ses potentialités culturelles et touristiques.
Fatick, 17 nov (APS) – La gouverneure de la région de Fatick a plaidé, vendredi, pour la poursuite du désenclavement externe et interne de sa circonscription administrative et la valorisation de ses potentialités culturelles et touristiques.
« En termes d’attentes et d’enjeux, la région demande à l’Etat la poursuite du désenclavement externe et interne et la valorisation des potentialités culturelles et touristiques », a dit Seynabou Guèye lors du Conseil présidentiel de développement présidé par Macky Sall.
La gouverneure de Fatick Seynabou Guèye a soutenu que la région attend pour les prochaines réalisations la couverture et la qualité de l’électricité et de l’eau.
La région de Fatick a reçu, entre 2013 et 2022, un total d’investissement de 483,291 milliards de FCfA, soit 196 pourcent du volume initialement attendu, a déclaré vendredi, la gouverneure Seynabou Gueye.
En 2015, lors du premier Conseil des ministres délocalisé, la région de Fatick avait estimé ses besoins en financement à 246, 647 milliards de Fcfa pour 59 programmes et projets à réaliser.
« Depuis lors, nous avons reçu 181, 893 milliards FCFA pour réaliser entièrement 40 projets et programmes sur les 59. Seize projets sont en cours de réalisation pour un montant 243, 695 milliards », a indiqué la gouverneure lors du Conseil présidentiel de développement présidé par Macky Sall.
Il s’y ajoute 6, 405 milliards pour les investissements hors engagements, a fait savoir le gouverneur indiquant que 2, 630 milliards FCFA sont en cours de réalisation.
LE RISQUE DE DÉCÈS 2 A 10 FOIS PLUS ÉLEVÉ CHEZ LES BÉBÉS NÉS AVEC UN FAIBLE POIDS
Docteur Dieynaba Fafa Cissé, pédiatre au centre hospitalier national de Pikine, a alerté, vendredi, sur le risque de décès 2 à 10 fois plus élevé chez les bébés nés avec un faible poids de naissance.
Dakar, 17 nov (APS) – Docteur Dieynaba Fafa Cissé, pédiatre au centre hospitalier national de Pikine, a alerté, vendredi, sur le risque de décès 2 à 10 fois plus élevé chez les bébés nés avec un faible poids de naissance, contrairement aux bébés nés avec un poids normal.
‘’Ces [bébés aux] faibles poids de naissance sont caractérisés par leur extrême vulnérabilité qui les expose à beaucoup de complications et une mortalité qui est significativement plus élevée par rapport aux nouveaux-nés qui sont nés avec un poids normal à la naissance. Donc, le risque de décès est deux à dix fois plus élevé chez ces bébés’’, a expliqué le Docteur Dieynaba Fafa Cissé.
Elle présentait une communication à l’occasion des 4emes journées sénégalaises de périnatalogie (17-18 novembre) dont le thème est »la prise en charge des faibles poids de naissance ».
Selon le docteur Cissé, les faibles poids de naissance représentent ‘’la première cause de mortalité néonatale’’ et »plus de la moitié de la mortalité infanto-juvénile », c’est-à-dire les décès d’enfants avant cinq ans.
‘’Ils regroupent les nouveaux-nés qui sont prématurés atrophiques, c’est-à-dire qui sont nés viables avant 37 semaines d’aménorrhées et des nouveaux-nés qui sont nés à terme ou prématurés et qui présentent un retard de croissance’’, a-t-elle expliqué.
Un bébé avec un poids faible est »un bébé dont le poids de naissance est inférieur à 2500 grammes, la taille ou le périmètre crânien sont significativement inférieures aux normes pour l’âge gestationnel et le sexe ».
Docteur Dieynaba Fafa Cissé, membre de la Société sénégalaise de pédiatrie, a expliqué que ‘’la survie, la croissance et le développement optimal de ces enfants à faible poids de naissance restent un défi majeur, surtout dans les pays à ressources limitées comme le Sénégal’’.
L’atteinte de la cible 2 pour l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD), qui vise l’horizon 2030 avec une mortalité infanto juvénile infantile inférieure à 25 pour 1000 naissances et une mortalité néonatale de 10 pour 1000 naissances, va donc nécessiter de ‘’mettre en œuvre des stratégies pour améliorer la prise en charge de ces faibles poids’’, a-t-elle préconisé.
Elle a rappelé qu’au Sénégal, l’incidence est estimée entre 15 et 19% des naissances vivantes, selon Lancet 2019.
Pour les prévenir, elle a recommandé de développer des stratégies. ‘’Il y a la prévention anténatale qui est très importante et repose sur une meilleure prise en charge des complications obstétricale et périnatale basées sur des soins obstétricaux et néonataux d’urgence’’, a dit la pédiatre.
Ce qui implique à son avis d’avoir ‘’un recourt plus systématique à la cortico thérapie anténatale, à l’administration de sulfate en magnésium et à l’antibiothérapie en cas de menace d’accouchement prématuré chez la mère, dans le but de réduire ces mortalités post- natales’’, entre autres, selon la spécialiste.
VERS LE RECRUTEMENT DE 1.500 PERSONNES AU PORT DE NDAKHONGA-FOUNDIOUGNE
Le directeur du port de Ndakhonga-Foundiougne, Ngor Dione, a annoncé, vendredi, un « recrutement massif d’environ 1500 personnes » pour favoriser le développement de la région de Fatick.
Le directeur du port de Ndakhonga-Foundiougne, Ngor Dione, a annoncé, vendredi, un « recrutement massif d’environ 1500 personnes » pour favoriser le développement de la région de Fatick.
» Le potentiel du port de Ndakhonga-Foundiougne est énorme. Il peut booster le développement du département et de la région. C’est pourquoi nous allons vers un recrutement massif aux alentours de 1.500 personnes « , a-t-il dit à l’APS, en marge du conseil présidentiel de développement territorialisé consacré à la région de Fatick.
« Dans un premier temps, a-t-il indiqué, un recrutement de 30 voir 50 emplois va se faire pour finaliser les travaux du port, afin qu’il soit opérationnel grâce à un investissement de près de 70 milliards de francs CFA injecté par l’Etat ».
» Nous allons terminer la phase d’exploitation afin que les emplois attendus puissent être réalisés et compléter la composante mobilité entre le port de Ndakhonga-Foundiougne et le pont Nelson Mandela de Foundiougne, et toute l’activité industrielle autour de la zone », a-t-il ajouté. il a rappelé que ce port, qui a pour vocation de devenir un terminal à passagers et un port pétrolier, va également être un terminal commercial.
Il est aussi prévu »une assiette foncière de 577 hectares qui sera aménagée en zone industrielle pour accompagner l’économie du terminal portuaire », a-t-il signalé.
« Beaucoup d’entreprises vont s’installer en plus du terminal à marchandises et pétrolier », s’est-il réjoui, signalant qu’à ce propos, des discussions » très avancées » sont en cours avec la Société Sel d’Afrique pour faire embarquer et exporter le sel de la région de Fatick.
« Foundiougne est zone agricole où on peut traiter sur place et transformer plusieurs produits tels que le sel ou l’anacarde avant exportation « , a déclaré le directeur du port de Ndakhonga-Foundiougne, Ngor Dione, par ailleurs maire de Mbam, une commune située dans le département de Foundiougne.
483 MILLIARDS DE FCFA INVESTIS DANS LA RÉGION DE FATICK
La région de Fatick a bénéficié d’un investissement de 483 milliards de francs CFA sur la période 2015-2023 , a indiqué, vendredi, le chef de l’Etat.
Fatick, 17 nov (APS) – La région de Fatick a bénéficié d’un investissement de 483 milliards de francs CFA sur la période 2015-2023 , a indiqué, vendredi, le chef de l’Etat.
‘’Sur la période 2015- 2023, la région de Fatick a bénéficié d’un montant de 483 milliards en termes d’investissements soit 196% du montant retenu lors du Conseil des ministres délocalisé du 22 juin 2015’’, a dit Macky Sall lors des travaux du Conseil présidentiel de développement de la région de Fatick.
Le président de la République a souligné que grâce à ces investissements, la région de Fatick a connu »une transformation intense » dans tous les domaines, »bien au-delà des engagements retenus ».
»A titre illustratif, la région de Fatick sera bientôt desservie par l’autoroute Mbour- Fatick-Kaolack accentuant la mobilité et les opportunités économiques », a-t-il déclaré.
Parmi les réalisations, le président de la République a cité la construction du port de Ndakhonga-Foundiougne, le pont Nelson Mandela de Foundiougne et de nombreuses routes pour désenclaver certaines localités de la région.
»Ces investissements ont permis également l’exécution de plusieurs programmes d’électrification dans les zones rurales, de programmes dans le secteur de l’éducation, de la santé et du tourisme », a-t-il ajouté.
Le président de la République Macky Sall, accompagnée de son épouse, est arrivé, vendredi, à Fatick, dernière étape de sa tournée économique.
Macky Sall a été accueilli vers 17h dans une grande effervescence par les populations.
A l’entrée de la ville, il a été salué par le maire Matar Bâ et plusieurs responsables politiques de la région.
‘’Le Sine a réagi comme habitude, le Lion de Sine a rugi’’, a déclaré Macky Sall devant de l’hôtel de ville de Fatick.
‘’Chères populations de Fatick, je suis très heureux de voir votre mobilisation, je viens d’une tournée économique dans les régions de Kédougou, Kaffrine, Kaolack et me voilà aujourd’hui Fatick, ma terre natale, la terre qui m’a vu naître (…)’’, a-t-il ajouté.
Selon Macky Sall, ‘’tout a commencé dans la capitale du Sine et tout va s’achever dans sa belle région de Fatick’’.
Macky Sall a salué le travail de toutes les autorités administratives, politiques, religieuses.
‘’C’est un notre président, nous l’attendons avec beaucoup de ferveur mais aussi avec beaucoup d’espoirs. Nous sommes pressés de découvrir ce qu’il réserve à la région de Fatick pour les prochaines années’’, a déclaré une habitante de la commune de Fatick.
Après les étapes de Kédougou, Kaolack, Kaffrine, le chef de l’Etat va présider un Conseil présidentiel de développement de la région de Fatick.
La région de Fatick constitue la dernière étape de sa tournée économique.
Macky Sall a été maire de Fatick.
UN MAROCAIN ARRÊTÉ À LA MÉDINA AVEC 17 KG DE HASCHISCH
Après trois ans de détention, Ismaël Al Hamouri n’espère qu’une chose : retrouver ses proches. Commerçant marocain établi au Sénégal, il est jugé pour trafic international de drogue.
Après trois ans de détention, Ismaël Al Hamouri n’espère qu’une chose : retrouver ses proches. Commerçant marocain établi au Sénégal, il est jugé pour trafic international de drogue. Alors qu’il réceptionnait une commande de marchandises à la Médina, il est arrêté. Dans son colis, la brigade de stupéfiants a retrouvé plus de 17 kg de haschisch. Al Hamouri a toujours contesté les faits.
Recouvrer la liberté, c’est le souhait le plus ardent d’Ismael Al Hamouri. Ce Marocain établi au Sénégal depuis quelques années est écroué depuis 2020 pour trafic international de drogue et association de malfaiteurs. Son affaire évoquée à la barre de la Chambre criminelle du tribunal de Dakar, il a contesté toute implication dans cette affaire qui a paralysé toutes ses affaires.
Selon l’économie des faits, le 8 juillet 2020, la brigade des stupéfiants a été informée de la provenance du Maroc d’un camion qui contenait un colis de drogue. La marchandise devait être débarquée à la Médina. Ismael Al Hamouri, Ousniyou et Zeynab étaient sur place pour réceptionner le colis. C’est ainsi qu’ils ont été interpellés. Il ressort de la procédure qu’il y avait 17,5 kg de haschisch dans le colis. Entendu par les enquêteurs, Al Hamouri a soutenu qu'il avait fait une commande de produits alimentaires auprès de Yousseph Ben Sallah établi au Maroc. À l’en croire, celui-ci lui a indiqué le code du colis. De plus, la drogue était soigneusement cachée dans des boîtes de conserve, selon l'enquête. Mais Al Hamouri a dit qu’il ignorait que le colis contenait du haschisch. Il a soutenu que ses acolytes, Zeneb et Ousniyou, étaient sur place, à sa demande. Cette dernière, entendue, a soutenu qu’Al Hamouri lui avait demandé de l'accompagner à la Médina pour les besoins de son inscription à l'université (...). Inculpés, ils ont tous réfuté les faits à l'enquête. Des dénégations réitérées à l’instruction.
Si Zeynab et Ousniyou ont pu obtenir une liberté provisoire avant de quitter en catimini le pays, Al Hamouri n’a pas eu cette chance. Venu comparaître seul, il a une nouvelle fois nié les faits. Ce commerçant qui tient un fast-food à la Gueule-Tapée a déclaré : ’’Je fais des pizzas et des tacos. Concernant les denrées que j'utilisais, il y avait du fromage et d'autres produits alimentaires, à savoir de l'huile d'olive, des pâtes, des pots de maïs, des boîtes de conserve. Je vendais aussi ces produits en gros. J’ai commandé quatre cartons de denrées alimentaires et quatre cartons de boîtes de conserve. Auparavant, je travaillais avec un fournisseur de nationalité tunisienne. C'est après que Zeynab m'a mis en rapport avec Youssef en 2020 et qui est devenu mon fournisseur. J’ai connu Youssef en 2016, mais il n'était qu'un client à l'époque. C'était la seule fois que je lui commandais des boîtes de conserve.’’
Et, a-t-il ajouté, ‘’j’ai commandé auprès de Youssef via un intermédiaire, du maïs, du corn-beef. C'est le fournisseur qui a choisi son transporteur. Après avoir commandé, le fournisseur a envoyé une vidéo du colis et le numéro du carton. J'ai été au lieu du rendez-vous pour le récupérer. J'ai été accompagnée de Zeynab. Et c'est cette dernière qui m'a aidé à récupérer la commande. C'est une fois sur les lieux que le convoyeur a appelé Zeynab pour lui expliquer les caractéristiques du colis. À cet effet, il lui avait signifié que la boîte était déchirée. Et il n'était pas conforme à ce que j'avais commandé. C'est avant que je ne le récupère que les gendarmes me sont tombés dessus’’, a-t-il poursuivi avant de souligner qu’il n’a jamais échangé avec Youssouph. D’après lui, ce dernier a traité avec Zeynab.
En outre, il ressort de la procédure que Youssouph, qui est mêlé à une affaire similaire au Sénégal, a pris la fuite. Il est d’ailleurs sous le coup d’un mandat d’arrêt international.
Dans ses réquisitions, le maître des poursuites a relevé que le colis était au nom de Zeynab. En plus de cela, il a souligné que l’accusé n’a jamais traité avec le fournisseur. Ayant des doutes sur sa culpabilité, il s’en est rapporté à la sagesse du tribunal.
Les avocats de la défense ont, de leur côté, sollicité le renvoi des fins de la poursuite de leur client. Selon eux, il n’y a aucun doute sur son innocence. Ils en ont profité pour introduire une demande de mise en liberté provisoire qui a été rejetée par la chambre.
Toutefois, la décision sera rendue le 20 décembre prochain.
LA DENGUE RÉAPPARAIT À DAKAR
La dengue, infection virale causée par la piqûre d’un moustique provenant de la famille des arthropodes, est en train de marquer sa présence au niveau du Département de Pikine.
La dengue, infection virale causée par la piqûre d’un moustique provenant de la famille des arthropodes, est en train de marquer sa présence au niveau du Département de Pikine. En effet, 57 cas de malades de dengue ont été enregistrés entre août et octobre au niveau du district sanitaire de Pikine, qui polarise l’arrondissement de Pikine-Dagoudane avec ses sept communes sur les 12 que compte ledit département.
Des statistiques qui ont poussé, hier, les autorités sanitaires, préfectorales et municipales de Pikine à appeler les populations à redoubler de vigilance, lors d’une cérémonie de lancement des activités de lutte anti-vectorielle post-hivernale.
Chef du service national de l’hygiène, Maodo Malick Diop renseigne qu’«il y a des cas de dengue un peu partout, avec 57 cas enregistrés au niveau du district sanitaire de Pikine. Le Préfet de Pikine, Moustapha Ndiaye, alerte ainsi : «Je vous recommande chères populations à faire preuve de vigilance et à collaborer avec les agents d’hygiène durant cette opération de lutte anti-vectorielle, car cette opération ne vise que l’amélioration des conditions d’hygiène et de sécurité».
Pour le Préfet de Pikine, «le choix de Pikine et Guinaw rails, pour le lancement de la campagne, n’est pas fortuit, car il y a des cas de dengue, mais aussi des bassins qui favorisent parfois le développement des larves».
L’édile de Guinaw rails Sud, Abdoulaye Diop, note que sa localité «dispose de six bassins de rétention, qui sont remplis de typhas. Certes, la mairie fait des efforts pour l’entretien Mais ses moyens sont limités. Ce qui fait que ces bassins sont les refuges d’insectes et d’espèces nuisibles. Cette campagne, venue à point nommé, va soulager les populations».
DIAMBARS ET GF VONT FINALEMENT ACCUEILLIR LES MATCHS AU STADE LAT DIOR
La médiation entamée par la Fondation Sénégal Reconnaissance et l’Association nationale de la presse sportive sénégalaise (Anps) a porté ses fruits.
La médiation entamée par la Fondation Sénégal Reconnaissance et l’Association nationale de la presse sportive sénégalaise (Anps) a porté ses fruits. Diambars et Génération Foot vont finalement accueillir les matchs au Stade Lat Dior de Thiès.
Les facilitateurs Serigne Mbacké Ndiaye et Abdoulaye Thiam (Président de l’ANPS) ont fait face à la presse, en présence du président de la Ligue sénégalaise de football professionnel (Lsfp), Djibril Wade.
Les deux clubs étaient représentés respectivement par Talla Fall, directeur de la communication de Génération Foot, Alioune Touré, manager de Diambars.
« Nous ne sommes pas membres de la fédération de football. Nous ne sommes pas des décideurs. Mais, nous sommes des Sénégalais concernés par tout ce qui se passe dans notre pays. Nous sommes également des sportifs. C’est la raison pour laquelle quand nous avons constaté qu’il y a eu un malentendu entre certains clubs, et la fédération. Nous avons pris notre bâton de pèlerin », a campé l’ancien ministre.
Avant de préciser : « Nous avions pris l’initiative de parler d’abord au président de la Fsf, Me Augustin Senghor, avant de rendre visite à Génération Foot. Nous avons pris également contact avec Diambars. Nous avons discuté avec les uns et les autres pour dire qu’il nous faut sauver la saison, et la première chose à faire, pour nous, c’est de respecter l’autorité de la fédération. Nous ne pouvons pas en ce qui nous concerne , après le parcours que nous avons fait, affaiblir une autorité.
Il explique qu’il fallait aussi « jouer contre la montre » d’autant plus que, justifie-t-il, « la fédération avait programmé un match pour Diambars dimanche prochain. »
Serigne Mbacké Ndiaye de poursuivre : « Fort heureusement après plusieurs discussions, nous nous sommes rendus compte que notre ami Abdoulaye Thiam était en train de faire la même chose, discutant avec les mêmes personnes. A partir de ce moment, nous avons décidé de joindre les deux initiatives, et trouver une solution. C’est ce qui a été fait. Nous avons discuté jusqu’à 03 heures du matin pour que Diambars aille jouer à Thiès. »
Au cours des négociations, il a loué la position affichée par les président de clubs, Saer Seck et Mady Touré, qui ont lâché du lest.
« Ce qui reste maintenant, souhaite-t-il, c’est que la fédération accepte de prendre la balle au rebond » afin que les discussions se poursuivent.
Les médiateurs restent optimistes quant à « une solution définitive ».
ME ELHADJ DIOUF : « ON A GAGNÉ A ABUJA, ON A GAGNÉ À DAKAR »
Me Elhadj Diouf jubile. L’avocat de l’Etat n’a pas caché sa joie après le délibéré rendu par la Cour suprême sur le recours introduit par l’agent judiciaire (Aje) de l’Etat contre la décision du Juge Sabassy Faye .
iGFM - (Dakar) Me Elhadj Diouf jubile. L’avocat de l’Etat n’a pas caché sa joie après le délibéré rendu par la Cour suprême sur le recours introduit par l’agent judiciaire (Aje) de l’Etat contre la décision du Juge Sabassy Faye sur la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales.
À la Cour suprême, ce vendredi, le Juge a cassé et annulé la décision rendue le 12 octobre par le Président du Tribunal de Ziguinchor, ordonnant la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales. L’affaire devra être examinée, à nouveau, au Tribunal de Dakar. De leur côté, les avocats de l’Etat jubilent.
«On a gagné ce matin, on a gagné dans l’après-midi. On a gagné à Abuja on a gagné à Dakar», scandait la robe noire au sortir de l’audience. Pour lui, «le juge Sabassy Faye de Ziguinchor a été désavoué» par la Cour suprême.