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26 février 2025
SONKO SERT UNE CITATION DIRECTE À THIENDELLA FALL
Ousmane Sonko a décidé d’engager des poursuites judiciaires contre le Directeur général des élections qui «refuse» toujours de lui délivrer des fiches de parrainage.
iGFM - (Dakar) Ousmane Sonko a décidé d’engager des poursuites judiciaires contre le Directeur général des élections qui «refuse» toujours de lui délivrer des fiches de parrainage. Ce, malgré la décision du Tribunal de Ziguinchor et l'injonction de la Céna.
L’affaire prend une nouvelle tournure. En effet, Ousmane Sonko a servi une citation directe à Thiéndella Fall, Directeur général des élections, suite au "refus" de ce dernier de lui délivrer des fiches de parrainage. Le leader des «patriotes» a, selon "Les Échos", a décidé de le poursuivre pour "coalition de fonctionnaires", "atteinte à l’autorité de la Justice" et "discrédit sur une décision de Justice".
Il réclame la somme de 2,5 milliards de francs Cfa à la Direction générale des élections, puisqu'il juge inestimable le préjudice qui lui a été causé dans cette affaire.
MACKY SALL VA INAUGURER LA MAISON DE LA JEUNESSE ET DE LA CITOYENNETE DE KAOLACK
Le président de la République, Macky Sall, va procéder, ce mercredi, à l’inauguration de la maison de la jeunesse et de la citoyenneté (MJC) de Kaolack (centre), où il est arrivé pour la deuxième étape de sa tournée économique
Kaolack, 15 nov (APS) – Le président de la République, Macky Sall, va procéder, ce mercredi, à l’inauguration de la maison de la jeunesse et de la citoyenneté (MJC) de Kaolack (centre), où il est arrivé pour la deuxième étape de sa tournée économique, a appris l’APS des autorités administratives locales.
D’un coût total de 1 milliard de francs CFA, la MJC de Kaolack est implantée à Koundam, un quartier de la ville.
Elle est présentée comme ‘’une infrastructure de dernière génération, respectueuse des normes et exigences du développement durable’’ en termes d’économie d’énergie, d’utilisation des énergies renouvelables, de gestion des déchets, d’aménagement de l’espace, etc.
Les MJC, l’un des projets phares du chef de l’État, font partie du volet développement humain du Plan Sénégal émergent.
Elles vont ‘’révolutionner’’, en termes de cadre et d’offres de programmes pour la jeunesse, toutes les infrastructures dont dispose le pays depuis les années 1960, a expliqué Pape Malick Ndour, le ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de l’Entrepreneuriat, au cours d’une récente réunion consacrée au développement de la région de Kaolack.
Par la configuration de leur espace intérieur et l’aménagement de leur espace extérieur, les MJC représentent une ‘’plus-value de taille’’ par rapport aux précédentes infrastructures dédiées à la jeunesse, avait dit M. Ndour.
L’espace intérieur de la MJC est structuré en plusieurs sections d’animation socioéducatives. On y trouve une salle de gymnastique, une salle de conférences, une salle de jeux de société, un studio d’enregistrement et une salle de projection.
On trouve dans la partie extérieure une piscine, des mini-terrains de sport, d’autres aires de jeu et un espace de détente.
La MJC est un ‘’guichet unique de toutes les opportunités offertes à la jeunesse’’, une structure d’encadrement, de formation et d’éducation citoyenne de jeunes.
Elle va servir en même temps d’espace d’information, d’éclosion et de détection des jeunes talents dans divers domaines, de lieu d’épanouissement et d’espace de loisirs.
La JMC est également présentée comme un endroit de passage et de progression vers l’autonomie et l’âge adulte.
LE FISC RÉCLAME PLUSIEURS MILLIARDS SUR LA TRANSACTION CAIRN-WOODSIDE
Trois ans après la vente des parts de Cairn Energy à Woodside, le fisc sénégalais a décidé de réclamer plusieurs milliards de francs Cfa dans cette transaction qui avait été effectuée sur le pétrole sénégalais.
iGFM - (Dakar) Trois ans après la vente des parts de Cairn Energy à Woodside, le fisc sénégalais a décidé de réclamer plusieurs milliards de francs Cfa dans cette transaction qui avait été effectuée sur le pétrole sénégalais depuis 2020.
Cairn Energy, qui avait découvert du pétrole à Sangomar, avait ensuite vendu ses parts à Woodside. Avant de quitter le pays, il a amassé au moins, 525 millions de dollars et pourrait amasser jusqu'à 100 millions de dollars supplémentaires au titre de paiements conditionnels. Problème : le fisc sénégalais réclame aujourd'hui, plusieurs milliards de francs Cfa sur cette transaction, a appris iGFM.
En effet, Cairn Energy annonce avoir reçu, le 14 novembre 2023, une notification indiquant que Woodside avait reçu un avis de l'administration fiscale sénégalaise. Et l’avis en question, précise que des droits d'enregistrement sénégalais (28,2 millions de dollars, intérêts et pénalités compris) auraient dû être payés par Cairn quand il cédait ses parts à Woodside en en décembre 2020.
Aussi, le Fisc réclame un impôt sur les plus-values immobilières de 14,5 millions de dollars, (intérêts et pénalités compris) qui «aurait dû être retenu par Woodside sur le prix payé à Cairn».
Au total, c’est donc 42,7 millions de dollars, que le fisc sénégalais réclame. Soit plus de 25,8 milliards de nos francs Cfa (cours actuel du dollar).
LE CAMPUS DE MBADAKHOUNE SERA INAUGURE DANS TROIS MOIS
Le campus de l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN), en cours de construction à Mbadakhoune, dans le département de Guinguinéo (centre), sera inauguré dans trois mois
Mbadakhoune, 15 nov (APS) – Le campus de l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN), en cours de construction à Mbadakhoune, dans le département de Guinguinéo (centre), sera inauguré dans trois mois, a annoncé mercredi le président de la République, Macky Sall.
Le chef de l’Etat en a fait l’annonce au cours d’une visite qu’il a effectuée sur les lieux, pour constater de visu l’état d’avancement des travaux de ce campus de l’USSEIN, une université à vocation agricole implantée dans les régions de Kaffrine, Fatick et Kaolack.
Le chef de l’Etat a effectué cette visite en compagnie du Premier ministre Amadou Bâ, des autorités administratives et politiques.
A son arrivée à Mbadakhoune, le président Sall a été accueilli par la rectrice de l’USSEIN, Pr Ndèye Coumba Touré Kane, des autorités locales, le corps professoral et le personnel administratif, technique et de services (PATS) et des étudiants.
‘’Je suis très heureux de visiter aujourd’hui ce chantier presque achevé de l’USSEIN, notamment le campus de Kaolack. Nous aurons à réceptionner définitivement ces travaux et à l’inaugurer dans trois mois. C’est le délai qui est donné par l’entreprise au gouvernement’’, a-t-il notamment expliqué.
Il a dit que son souhait est ‘’que toutes les mesures soient prises’’, tant au plan budgétaire que du suivi de l’exécution des travaux.
Le chef de l’Etat a remercié le corps professoral et la rectrice de l’USSSEIN pour leur engagement. ‘’Ce n’était pas évident (…) d’en faire une université des métiers, une université de l’entrepreneuriat’’, a-t-il estimé, insistant sur l’importance de former les jeunes dans le domaine de l’entreprenariat.
‘’L’avenir, c’est l’entreprenariat et la jeunesse doit être formée à pouvoir entreprendre. On doit l’encadrer dans cette perspective et l’accompagner par des financements appropriés pour en faire demain des agri-preneurs, des entrepreneurs dans tous les métiers qui seront enseignés dans ce beau temple’’, a-t-il martelé.
Il a estimé que cette université a déjà écrit ses lettres de noblesse pour avoir entamé ses premiers enseignements dans des locaux d’emprunt. Il a signalé qu’il y a déjà 1000 lits en construction, assurant que les chantiers sont ‘’presque achevés’’.
‘’Vous [les étudiants] serez dans des conditions, d’ici quelques mois, de pouvoir travailler dans de bonnes conditions. Alors, évitez les grèves inutiles. La vie estudiantine est courte, vous devez en profiter pour vous former, acquérir les connaissances qui devront vous préparer à arpenter la vie’’, a-t-il lancé à l’endroit des étudiants.
Il a appelé les étudiants à se concentrer sur leurs études, rappelant les attentes placées en eux à la mesure des importants investissements consentis par les pouvoirs publics dans l’enseignement supérieur.
‘’La vocation de l’étudiant, c’est d’étudier, de finir et de sortir pour des perspectives pour soi-même, pour sa patrie et pour son pays. Donc, concentrez-vous !’’ a-t-il exhorté.
Selon lui, ‘’l’Etat a mis énormément de ressources dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche. Tout ce qu’on attend, c’est d’avoir un produit qui soit en adéquation avec l’investissement et non pas investir pour ne rien récolter’’.
Le chef de l’Etat a remercié le premier recteur de l’USSEIN, Pr Amadou Tidiane Guiro, ‘’qui s’est battu autant qu’il a pu’’. L’actuelle rectrice ‘’a pris le relais avec efficacité et cela me conforte aussi sur les choix faits en faveur des femmes, surtout lorsqu’elles sont méritantes, compétentes et engagées’’, comme l’est Pr Ndèye Coumba Touré Kane, s’est-il réjoui.
LE PLAIDOYER DU PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION SÉNÉGALAISE DE FOOTBALL
Le président de la Fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor, a plaidé mercredi au Dakar Arena, pour "une part" dans le "programme "Xëyu ndaw ñi" qui "permettrait aux sportifs d’en vivre."
iGFM (Dakar) Le président de la Fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor, a plaidé mercredi au Dakar Arena, pour "une part" dans le "programme "Xëyu ndaw ñi" qui "permettrait aux sportifs d’en vivre."
"J’ai la chance d’avoir été président de club de football, président de club de basket pendant 8 ans et président de Fédération (depuis 2012). Nous avons, à travers le sport, la possiblité de créer énormement d’emplois. Comment se fait-il qu’on ait le programme Xëyu ndaw ñi'' sans avoir une part pour permettre aux sportifs d’en vivre", a-t-il plaidé, mercredi au Dakar Arena, à l'occasion de la cérémonie d'ouverture de la première édition du Dakar Sport Summit organisée par Prim's. "Le football mobilise 3000 emplois", a expliqué Me Senghor lors de son exposé. "Peut-être les moyens ne sont pas importants : salaire de 200 à 600 mille FCfa, mais c’est une bouffée d’oxygène pour les familles", a-t-il indiqué.
Présent dans la salle du Dakar Arena en compagnie du représentant du CNOSS, Ibrahima Wade, celui du ministère des Sports Paul Dionne, de l'ancien Premier Ministre, Abdoul Mbaye et d'autres personnalités, Augustin Senghor s'est néanmoins réjoui de prendre part à cet événement qui va se dérouler sur deux jours. "C'est un plaisir pour de venir parler de cette thématique importante et à féliciter les structures comme Prim’s. Elle est composée de jeunes sénégalais qui ont fait le pari d’investir dans le développement de l’économie du sport et d’initier cette nouvelle tendance. Car il y avait peu de séminaires, rencontres d’échanges. Nous, dirigeants et acteurs, en redemandons. Nous demandons aux autres de suivre le chemin que vous avez tracé", a soutenu le patron du sport sénégalais, qui a par ailleurs salué l’organisation des JOJ (jeux olympiques de la jeunesse), une première en Afrique. "Cela montre la force et la puissance de l’événementiel dans le sport. Cela permet de résorber un gap en infrastructure et en organisation", a conclu Me Senghor.
A noter que le thème de cet exposé est l'entrepreneuriat sportif comme moteur de développement économique en Afrique.
DES FOOTBALLEURS PRIS AU PIÈGE DES ESCROQUERIES DE MARABOUTS
Alors que l'affaire Pogba a révélé les dérives du maraboutisme dans le football, de nouveaux témoignages éclairent l'ampleur du phénomène. D'anciens joueurs racontent comment ils ont été abusés financièrement et psychologiquement par des charlatans
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 15/11/2023
"C'est un engrenage où on peut être esclave et ça peut être très destructeur": tel est le terrible témoignage de Gilles Yapi Yapo, ex-footballeur professionnel ivoirien aujourd'hui entraîneur de foot en Suisse, rapporté par l'AFP. Il y raconte comment il a été victime d'une emprise mentale de la part d'un marabout parisien pendant deux ans, l'escroquant de 200 000 euros au total.
Selon ses dires, tout a commencé lorsqu'à 23 ans et alors qu'il évoluait au FC Nantes, il a traversé une période sportive difficile et a décidé de consulter ce marabout dans la capitale, recommandé par son oncle. "Le marabout consultait la nuit dans son appartement, je faisais souvent le trajet Nantes-Paris...", témoigne-t-il. Les premiers "sacrifices" réclamés par le charlatan étaient de 500 euros mais les sommes ont rapidement grimpé jusqu'à "des sommes colossales", toujours sans aucun résultat.
Piégé dans un "engrenage" où il avait "perdu toute lucidité", l'ex-footballeur affirme avoir déboursé au total 200 000 euros sur deux ans avant de parvenir, grâce à sa rencontre avec le Christ, à couper les ponts avec ce "marabout" qui s'est avéré être un simple escroc. D'autres témoignages comme celui de Cissé Baratté, ancien joueur ivoirien passé par la France, rapportent des phénomènes similaires d'emprise mentale et de dépendance financière.
Des révélations qui font suite à l'"affaire Pogba" et mettent en lumière l'ampleur prise par ce fléau au sein du football professionnel français. Comme l'alerte Joël Thibault, aumônier des sportifs de haut niveau, "des joueurs sont dépendants à ces marabouts qui en profitent" au point que certains n'acceptent plus d'être piqués par des médecins sans leur accord. Si certains marabouts dénoncent une "stigmatisation", ces témoignages prouvent les dangers réels qu'ils font peser sur les carrières et la santé psychologique des joueurs.
JUAN BRANCO AU SÉNÉGAL POUR LA DERNIÈRE CHANCE DE SONKO
Juan Branco devrait plaider vendredi devant la plus haute juridiction sénégalaise pour permettre à Ousmane Sonko, principal rival du pouvoir, de concourir à la présidentielle de février malgré sa détention, dans un climat tendu
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 15/11/2023
L'avocat français Me Juan Branco a annoncé ce mercredi sur le réseau social X avoir été convoqué par le président de la Cour suprême du Sénégal pour une audience capitale vendredi prochain. Cette audience déterminera si l'opposant Ousmane Sonko, actuellement emprisonné, pourra se présenter à l'élection présidentielle de février 2024.
Agé de 46 ans, M. Sonko est décrit par son avocat comme "le principal opposant du pouvoir en place et de la Françafrique". Il prône notamment « la fin du Franc CFA, des bases militaires françaises et des accords de coopération ». Selon Me Juan Branco, il s'agit de "l'homme politique le plus populaire et espéré du Sénégal".
Un pays marqué par les violences politiques
Cette audience intervient dans un contexte de tensions extrêmes au Sénégal. Me Juan Branco évoque des « massacres, meurtres, tortures et privations arbitraires de liberté » touchant des milliers de personnes ces derniers mois.
Le pays reste traumatisé par les violences sur les campus universitaires il y a six mois, qui ont entraîné leur fermeture prolongée. L'avocat met en garde contre une "jeunesse qui menace à tout instant de se réveiller".
La rue pourrait se mobiliser
Me Juan Branco prévient que des "mobilisations massives" sont en préparation dans tout le pays si M. Sonko se voyait interdire de se présenter à la présidentielle. Objectif : "assurer le soutien du peuple" à l'opposant et "exiger que la souveraineté du peuple sénégalais soit respectée".
La France accusée de soutenir le pouvoir
Dans son message, l'avocat français pointe du doigt le soutien de Paris aux autorités sénégalaises. Il dénonce un "pacte" entre la France et le président sortant, à qui l'immunité aurait été accordée.
Me Juan Branco affirme que « le gouvernement français, qui accompagne d'une main la répression politique au Sénégal, [...] voit avec anxiété la situation se développer » et « s'effilocher le dernier lien avarié qui, sur le continent, lui aura permis, des siècles durant, de piller, esclavagiser, exproprier".
LE CONSEIL DE SADIO MANÉ À AMARA DIOUF
Son doublé face à l’Argentine, en Coupe du Monde des U-17, a remis les projecteurs sur lui. De grosses écuries ont, actuellement, les yeux braqués sur le petit Amara Diouf. Mais, Sadio Mané lui a déjà conseillé un club.
iGFM - (Dakar) Son doublé face à l’Argentine, en Coupe du Monde des U-17, a remis les projecteurs sur lui. De grosses écuries ont, actuellement, les yeux braqués sur le petit Amara Diouf. Mais, Sadio Mané lui a déjà conseillé un club, qui est bien moins huppé.
Manchester City, Arsenal et le Barça ont déjà approché Amara Diouf. Le Real Madrid, qu’il a éliminé en quarts de finale du tournoi international des moins de 19 ans «Mohamed VI», remporté par Génération Foot en février, est aussi sur le coup. Mais, le FC Metz espère bien le récupérer à sa majorité, lors de l’été 2026, révèle l’Équipe.
«À 18 ans, il ira là-bas. C’est notre club partenaire», assure Mady Touré, dans les colonnes du journal sportif français. Puis, le président de Génération foot Confie : «Sadio Mané, qui est son modèle, parle énormément avec lui. L’autre jour, il lui a dit : “Signe à Metz, tu ne le regretteras pas. Moi, je suis même passé par la Troisième Division avec cette équipe, et regarde où j’en suis maintenant. Les grands clubs seront toujours là si tu ne grilles pas les étapes”» Cela semble toutefois être de- venu une de ses spécialités.
L’ARMÉE DU SÉNÉGAL BIENTÔT DOTÉE D’UN PATROUILLEUR ÉQUIPÉ DE SYSTÈME DE LANCE-MISSILES
L’armée du Sénégal, qui a passé la commande d’un nouveau patrouilleur depuis 2019, va bientôt réceptionner le navire armé. Le cout de la commande n'a pas été dévoilé.
iGFM - (Dakar) L’armée du Sénégal, qui a passé la commande d’un nouveau patrouilleur depuis 2019, va bientôt réceptionner le navire armé. Le cout de la commande n'a pas été dévoilé.
L'armée sénégalaise va réceptionner un nouveau patrouilleur équipé de système de lance-missiles. L’information a été donnée par le constructeur naval français Piriou, qui a annoncé la livraison de la deuxième unité du programme de navires Opv 58 de classe S pour la marine sénégalaise.
Piriou déclare que le contrat avait été signé en novembre 2019. Il prévoyait l'acquisition de trois patrouilleurs offshore. Ainsi, l’un dénommé «Walo» a été livré en juin dernier. Le second, baptisé «Cayor», est en cours d'aménagement à Concarneau. Le troisième, «Niani», bat désormais pavillon sénégalais.
Long de 62,2m avec une largeur de 9,50 m, le patrouilleur est doté d’un tirant d’eau de 2,90m avec une vitesse de 21 nœuds. Il sera équipé de systèmes de missiles avec un canon principal de 76 mm, 4 missiles antinavires Marte MK2/N placés à l'avant, 2 mitrailleuses habitées de 12,7 mm sur les ailes du pont, et d'un système sol-air Simbad-Rc par Mbda etc.
MALICK GAKOU RÉPOND AU PRÉSIDENT DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Lors de la cérémonie de prestation de serment des membres de CENA, le président du Conseil constitutionnel a souligné que le système électoral sénégalais est fiable pour avoir garanti deux alternances démocratique.
Lors de la cérémonie de prestation de serment des membres de la Commission électorale nationale autonome (Cena), le président du Conseil constitutionnel, Mamadou Badio Camara a, dans son allocution, souligné que le système électoral sénégalais est fiable pour avoir garanti deux alternances démocratique. Il n’a pas beaucoup attendu pour enregistrer une réplique. C’est celle du président du Grand Parti, El Hadji Malick Gakou, candidat déclaré à la présidentielle du 25 février 2024. Dans un entretien exclusif accordé aux rédactions du Groupe Emedia, il souligne avec force qu’il y a « une différence entre le processus électoral et le vote des Sénégalais. C’est vrai que malgré les contestations, il y a eu des alternances au Sénégal. Mais nous cherchons à être un Etat démocratique. Et un Etat démocratique, c’est un Etat où, quand on tient des élections, deux heures après le scrutin, on donne les résultats. Et des résultats incontestables ». Mais au Sénégal, se désole-t-il, « ce n’est pas encore le cas. Toutes les élections sont contestées ». Aujourd’hui, d’ailleurs, poursuit Malick Gakou, « la nomination des membres de la Cena constitue le lit de futures contestations de cette élection ».
Toutefois, le leader du Grand parti croit dur comme fer que les populations vont aller voter. « Et je suis persuadé que, cette fois aussi, quelles que soient les arguties que le pouvoir va utiliser, les Sénégalais vont sortir massivement et voter pour le changement puisque c’est la volonté des populations de créer la rupture et les réformes à travers lesquelles nous allons engager le changement de moteur d’un développement socio-économique », conclut-il.