Le mandataire du mouvement "Sénégal Nouveau" affirme sans hésiter que Adama Adus Fall raconte des histoires pour soutirer de l'argent au candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar.
Mame Boye Diao a-t-il perdu la Clé USB qui réunit tous ses parrainages collectés ? C'est la conviction ferme affichée par son désormais ex-soutien, Adama Adus Fall, qui a brandi ce mardi en conférence de presse ce qu'il dit être ladite clé. "C'est le lieu de déclarer ici, devant la presse, que si demain vous entendez que Mame Boye (Diao) détient des parrainages, c'est de la rêverie. Parce que sa clé est là. C'est là où se trouve ses parrainages. Il n'en a pas. Il ne peut pas passer sur le parrainage. Il ne peut pas. Donc, il doit revenir à la maison du père", a-t-il indiqué fièrement.
Joint au téléphone par PressAfrik, le mandataire du mouvement "Sénégal Nouveau" affirme sans hésiter que Adama Adus Fall raconte des histoires pour soutirer de l'argent au candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar. "Mais quel candidat sérieux remettrait la clé USB de ses parrainages à un individu qui n'est même pas membre de son directoire. Ce gars amuse juste la galerie. Je détiens la Clé USB de nos parrainages par devers moi. Et au moment venu, on saura qui est qui. Il veut juste soutirer de l'argent à Amadou Ba", a déclaré Massène Gueye.
OUSMANE SONKO SERA FIXÉ SUR SON SORT VENDREDI
Le verdict de la CEDEAO sur le recours de l’opposant est annoncé ce vendredi 17 novembre à 9h GMT
Le candidat Ousmane SONKO sera fixé sur son sort dans le recours l’opposant à l’état du Sénégal . Les avocats de l’opposant ont reçu ce jour notification de l’heure du délibéré. Ce sera le 17 novembre à 10 h à Abuja, 9 h à Dakar
La CEDEAO va se prononcer sur la radiation de Ousmane SONKO des listes électorales. Le même jour, à Dakar, la cour suprême se prononcera sur le même sujet.
CLIMAT DE MÉFIANCE ET DE DÉFIANCE AUTOUR DE LA CENA
Le choix d’une nouvelle équipe de la Cena ne semble pas convaincre la société civile et l’opposition qui dénoncent une violation de la loi électorale, à plus de trois mois de la Présidentielle de 2024.
Le choix d’une nouvelle équipe de la Cena ne semble pas convaincre la société civile et l’opposition qui dénoncent une violation de la loi électorale, à plus de trois mois de la Présidentielle de 2024. La Cena, en quête de crédibilité, doit surmonter de nombreux obstacles liés à la méfiance d’une grande partie des acteurs politiques.
La réprobation semble sans équivoque. La nouvelle équipe de la Commission électorale nationale autonome (Cena) qui a prêté serment hier à son siège est loin de faire l’unanimité auprès de la société civile et d’une grande partie de l’opposition. De partout, les condamnations sont unanimes sur la Cena dirigée par l’ancien inspecteur général d’État à la retraite Abdoulaye Sylla. Les organisations membres du Collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce), composé de l’ONG 3D, du Réseau Siggil Jigéen, la Raddho, Osidea, l’Urac et l’AJE, ne comptent baisser la pression sur le gouvernement afin de faire annuler le décret pris par le chef de l’État le 4 novembre dernier confirmant le limogeage de Doudou Ndir et de tous ses collaborateurs.
Dans une note publiée dans la presse, le Cosce déplore l’absence de personnalités indépendantes, neutres et impartiales au sein de la Cena. Au regard de ces nombreux manquements, le Cosce exhorte le président de la République à retirer ce décret et de le remplacer par un nouveau, conformément aux lois et règlements. L’un des adversaires, les plus irréductibles semblent être l’expert des questions électorales qui a décidé d’attaquer en justice le décret n°2023- 2152 du 3 novembre 2023 qui a mis en place la nouvelle équipe de la Cena, au motif que cette loi viole la loi électorale. D’après Ndiaga Sylla, ‘’ce décret viole le principe de la permanence de l’organe de contrôle et de supervision des élections et son corollaire, la clause de la fin et du renouvellement des mandats (art. L4 et L7 du Code électoral)’’.
Après la cérémonie de prestation de serment qui a eu lieu à la Cour suprême, le nouveau patron de la Cena semble vouloir jouer la carte de la prudence, surtout face à un dossier explosif comme celle de la réintégration d’Ousmane Sonko. Une affaire qui a coûté la tête à son prédécesseur Doudou Ndir, dont la faute fut de faire une injonction à la Direction générale des élections (DGE) afin qu’elle se conforme à la décision du tribunal de Ziguinchor concernant la réinsertion d’Ousmane Sonko sur les listes électorales.
‘’Nous venons de prêter serment. Nous n’avons pas encore procédé à la passation de service. Dès après la passation de service, nous allons examiner en assemblée générale le dossier. Après, nous pourrons vous dire quelle sera l’attitude de la Cena’’, a fait savoir Abdoulaye Sylla. Cette question de la Cena semble aussi devenir le nouveau cheval de bataille de la nouvelle coalition Front pour l’inclusivité et la transparence des élections (Fite) constituée de 35 membres de l’opposition et qui a vu le jour le samedi 11 novembre. Parmi les signataires du Fite, Aminata Touré, ancienne Première ministre, parle de ‘’provocation du président Macky Sall’’. Cette défiance envers cette nouvelle équipe de la Cena risque de jeter des soupçons sur la crédibilité du scrutin, d’autant plus l’un de ses membres, Cheikh Awa Balla Fall, est accusé d’être membre de l’Alliance pour la République (APR).
Selon Moundiaye Cissé, directeur de l’ONG 3D, cela “pose un sérieux problème de confiance vis-à-vis des organes de gestion des élections”. Sa présence pourrait nourrir un certain narratif de l’opposition qui a demandé depuis 2019 la refonte du fichier électoral, la nomination d’une personnalité indépendante pour organiser les élections. Des entorses qui entravent grandement la sincérité du scrutin. Les opposants qui sont dans le processus de collecte des parrainages comptent s’attaquer à cette question à travers des organisations de la société civile (Cosce, Fite) afin de maintenir la pression sur le gouvernement. Le verdict de la Cour suprême prévue le 17 novembre sur l’affaire opposant l’agent judiciaire de l’État à Ousmane Sonko pourrait entrainer de nouvelles violences politiques avec le risque de violences postélectorales. La liste officielle des candidats ne sera connue qu’au mois de janvier prochain, après validation du Conseil constitutionnel.
CONTENU LOCAL, ANTOINE DIOME FAIT LE POINT SUR LES RÉALISATIONS
Lors de la cérémonie de lancement officiel de la 2e édition des Journées du contenu local, le ministre du Pétrole et des Énergies, Antoine Félix Diome, en a profité pour faire le point dans ce secteur.
Lors de la cérémonie de lancement officiel de la 2e édition des Journées du contenu local, le ministre du Pétrole et des Énergies, Antoine Félix Diome, en a profité pour faire le point dans ce secteur, sans oublier de préciser les défis qui attendent le Sénégal pour atteindre ses objectifs fixés.
"Mise en œuvre de la politique de contenu local dans le secteur des hydrocarbures : Bilan, contraintes et perspectives". Tel était le thème de la 2e édition des Journées du contenu local, présidée par le ministre du Pétrole et des Énergies. D'après Antoine Félix Diome, le contenu local est un concept qui vise à favoriser la participation des acteurs nationaux, notamment les entreprises locales, les travailleurs locaux et les communautés locales à la chaîne de valeur des activités pétrolières et gazières.
Il s'agit, selon lui, d'un levier stratégique pour le développement économique et social du Sénégal, qui permet de créer des emplois, de renforcer les capacités, de stimuler l'innovation et de diversifier l'économie aux fins de limiter les importations des biens et services dans le cadre de l’industrie pétrolière et gazière.
Le Sénégal, a-t-il rappelé, a adopté la loi 2019-04 du 1er février 2019 relative au contenu local, qui définit les principes, les objectifs, les modalités ainsi que les mécanismes de la mise en œuvre du contenu local dans le secteur des hydrocarbures. Cette loi vise à assurer une répartition équitable des bénéfices de l'exploitation des ressources pétrolières et gazières entre l'État, les compagnies pétrolières et les acteurs nationaux, tout en respectant les normes internationales de qualité, de sécurité, d'environnement et de transparence.
"Depuis l'adoption de cette loi, notre pays a réalisé des progrès significatifs dans la mise en œuvre du contenu local. Je voudrais en citer la création de l'Institut national du pétrole et du gaz (INPG), qui est un centre d'excellence pour la formation et la recherche dans le domaine des hydrocarbures et qui vise à répondre aux besoins en compétences qualifiées du secteur, la création du Comité national de suivi du contenu local (CNSCL), qui est chargé, à travers son secrétariat technique, de la mise en œuvre de la politique de contenu local élaborée par le président de la République Macky Sall et la mise en place du Fonds d'appui au développement du contenu local, qui est destiné à financer des actions de formation, de renforcement des capacités, d'accompagnement et de soutien aux entreprises locales, ainsi que des projets à fort impact socioéconomique dans les zones d'implantation des activités pétrolières et gazières. Ces réalisations témoignent de la volonté et de la détermination du président de la République Macky Sall à faire du contenu local un pilier essentiel de sa stratégie de développement du secteur des hydrocarbures. Elles sont le fruit d'une collaboration étroite et constructive entre l'État, les compagnies pétrolières, les entreprises locales, les partenaires techniques et financiers, les organisations de la société civile et les communautés locales", a expliqué le ministre.
Toutefois, il dit être conscient que le chemin est encore long et que des défis restent à relever pour atteindre les objectifs ambitieux que le Sénégal s’est fixés en matière de contenu local. Parmi ces défis, le renforcement de la compétitivité et de la performance des entreprises locales qui doivent faire face à une concurrence accrue et à des exigences élevées de la part des compagnies pétrolières, et qui doivent aussi s'adapter aux évolutions technologiques et aux normes internationales du secteur, le développement d'un tissu industriel local diversifié et intégré, qui puisse offrir des biens et des services de qualité à l'ensemble de la chaîne de valeur des activités pétrolières et gazières afin de profiter des opportunités offertes par les marchés régionaux et internationaux, la promotion de l'entrepreneuriat et de l'innovation, qui sont des facteurs clés pour la création de valeur ajoutée, la différenciation et la compétitivité des entreprises locales, mais qui nécessitent un environnement propice, un accès facilité au financement, à l'information et à l'accompagnement, ainsi qu'une protection adéquate de la propriété intellectuelle.
Mais aussi, la formation et le renforcement des capacités des ressources humaines, qui sont indispensables pour répondre aux besoins en compétences du secteur, et qui impliquent une coordination efficace entre les acteurs de l'éducation, de la formation professionnelle et de l'emploi, ainsi qu'une adéquation entre l'offre et la demande de formation, de la gestion des attentes et des impacts sociaux, qui sont liés à l'exploitation des ressources pétrolières et gazières, qui requièrent une communication transparente, un dialogue inclusif, une participation effective et une responsabilité partagée entre les parties prenantes, ainsi qu'une redistribution équitable des bénéfices et une protection de l'environnement.
"Ces défis sont autant d'opportunités pour le Sénégal de renforcer sa politique de contenu local et de maximiser les retombées positives du secteur des hydrocarbures sur le développement économique et social du pays. C'est pourquoi je vous invite à profiter de ces journées du contenu local pour participer activement aux discussions, échanger, partager, apprendre et proposer des solutions innovantes et pragmatiques pour relever ces défis afin d’atteindre nos objectifs.
Ce secteur est stratégique pour le développement du Sénégal, qui dispose d'importantes ressources en gaz et en pétrole, dont l'exploitation devrait bientôt démarrer. Il s'agit ainsi d'une opportunité historique pour le Sénégal, qui doit être saisie avec responsabilité et vision, dans le respect des principes de développement durable et inclusif. Je vous invite donc à partager vos expériences, vos bonnes pratiques, vos difficultés, vos suggestions, et vos attentes. Je vous invite aussi à faire preuve de créativité, d'ouverture et de dialogue, mais également à travailler ensemble, dans un esprit de partenariat, de confiance et de complémentarité. Car c'est ensemble que nous réussirons à faire du contenu local une réalité et une fierté pour le Sénégal", a souhaité le ministre du Pétrole et des Énergies.
PAR Demain Sénégal
RÉVOLTE CONTRE LES ATTAQUES À L'ÉTAT DE DROIT
EXCLUSIF SENEPLUS - 83% des Sénégalais sont insatisfaits de la gouvernance. Une administration électorale qui refuse sans conséquence d'appliquer une décision judiciaire. La justice et la démocratie doivent prévaloir
À travers une étude menée depuis près d'un an par l'association DEMAIN SENEGAL (« DS »), couvrant l'ensemble du territoire national ainsi que la diaspora sur la base d'un échantillon représentatif, les Sénégalais ont exprimé que « l'État de droit et la bonne gouvernance » constituent leur principale priorité aux côtés de la Santé et de l’Éducation.
Cette étude a révélé qu'une très large majorité (83%) des Sénégalais sont insatisfaits de la situation de l'État de droit et de la gouvernance, qu'ils considèrent comme le socle de notre paix sociale et de notre développement. Elle a également mis en évidence des préoccupations liées à l'accès à des soins de santé et à une éducation de qualité, ainsi qu'à des opportunités d'emploi valorisantes et à des conditions d’habitat décentes.
En cette période critique pour la démocratie au Sénégal, cet attachement aux principes de l'État de droit et de la bonne gouvernance prend tout son sens face aux récents événements que nous traversons.
En effet, à cent jours d'une élection présidentielle décisive pour l'avenir du Sénégal, voir une administration électorale qui refuse sans conséquence d'appliquer une décision de justice et constater la nomination surprise dans des conditions discutables de nouveaux membres de la Commission Électorale Nationale Autonome (« CENA »), sont autant de faits qui nous interpellent en tant que citoyens soucieux de la préservation des valeurs démocratiques.
À l'image de la forte majorité des Sénégalais, nous affirmons avec force notre attachement au respect des lois de notre pays, condition indispensable pour préserver la stabilité et la paix sociale à la veille d'élections dont la régularité, la transparence et la fiabilité nous tiennent particulièrement à cœur.
Cela signifie également que nous devons aborder les maux profonds qui rongent notre société et parmi lesquels figurent les préoccupations liées à la situation de l'Université fermée depuis cinq mois et dont la rentrée d’Octobre 2023 a été repoussée à janvier 2024, les drames de la migration par voie maritime ou les différences dans le traitement et la liberté de mouvement des candidats déclarés.
La justice et la démocratie doivent prévaloir, et il est de notre devoir de veiller à ce que chaque citoyen ait le droit de participer librement au processus électoral, conformément aux lois de notre pays. C’est dans ces conditions que la liberté des citoyens de choisir librement leur Président sera garantie.
Nous rappelons à l'administration électorale son devoir d'impartialité, de respect des décisions de justice et de loyauté envers les citoyens sénégalais.
Nous appelons l'ensemble des citoyens sénégalais à se mobiliser pour défendre les principes démocratiques et garantir l'intégrité du processus électoral au Sénégal.
Enfin, nous invitons les leaders politiques de tous bords et en particulier les futurs candidats à l'élection présidentielle de 2024, à s'engager devant les Sénégalais, autour de la charte citoyenne de la démocratie issue des Assises nationales de 2009.
La Présidente : Thiaba Camara Sy
Le Vice-président : Meïssa Tall
La Secrétaire générale : Fatoumata Cissé
Le Trésorier : Ahmet Fall
Ont signé :
Liste des 84 signataires de la déclaration de l’Association DEMAIN SENEGAL
Membres du Comité consultatif de DEMAIN SENEGAL, signataires
DEMAIN SENEGAL est une Association non partisane de la société civile. Elle est fondée en décembre 2021 à Dakar par une trentaine de sénégalaises et sénégalais basés au Sénégal et dans la Diaspora (France, Etats Unis, Suisse, Côte d’Ivoire, Emirats Arabes Unis, ...).
Notre mission :
A l’image des Assises Nationales, DEMAIN SENEGAL vise à contribuer à sortir le Sénégal de la pauvreté, à reconstruire les fondements du bien-être et à améliorer la qualité de vie des Sénégalais, en particulier des jeunes.
Nous sommes motivés par les défis rencontrés par la population sénégalaise au regard de plusieurs piliers de développement identifiés :
1. Etat de droit et bonne gouvernance
2. Santé
3. Education et formation
4. Emplois et entreprenariat
5. Habitat et cadre de vie
Notre démarche :
DEMAIN SENEGAL souhaite porter la voix des citoyens à l’attention des futurs candidats à la présidentielle de février 2024. DEMAIN SENEGAL souhaite se donner les moyens pour que les engagements pris par les candidats soient effectifs dans la pérennité.
Pour ce faire, DEMAIN SENEGAL a mené une étude sur toute l’étendue du pays pour recueillir la demande citoyenne sur les 5 piliers.
DEMAIN SENEGAL a organisé 5 débats citoyens avec des experts sénégalais sur chaque pilier. Les résultats de ces débats et recommandations seront consignés sur un livre blanc qui sera vulgarisé et qui servira de base aux discussions avec les candidats.
LE MINISTÈRE DE LA JUSTICE APPORTE DES PRÉCISIONS SUR LE TRANSFÈREMENT DE SONKO
Le transfert de Sonko du pavillon spécial de l’hôpital Principal vers la prison de Cap Manuel a été suivi par une indignation de ses camarades de partis mais aussi d’un de ses avocats en l’occurrence Me Ciré Cledor Ly.
Le transfert de Sonko du pavillon spécial de l’hôpital Principal vers la prison de Cap Manuel a été suivi par une indignation de ses camarades de partis mais aussi d’un de ses avocats en l’occurrence Me Ciré Cledor Ly. Et hier, dans la foulée de cette levée de boucliers, le ministre chargé de la Justice a publié un communiqué pour apporter des précisions sur les péripéties de ce transfert. «Le transfèrement du détenu Ousmane Sonko à la prison du Cap Manuel suscite de nombreux commentaires, y compris de la part de ses avocats. Afin d’éclairer l’opinion, l’Administration pénitentiaire tient à préciser ce qui suit : Le détenu Ousmane Sonko est régulièrement sorti de la réanimation sur décision du médecin, conformément au bon de sortie émis à cet effet. Son transfert au Cap Manuel résulte également d’une recommandation de son médecin traitant. Les visites du détenu Ousmane Sonko continuent de s’organiser selon la loi et conformément à sa volonté», a expliqué la tutelle sur la base de «documents à l’appui».
TAXAWU SÉNÉGAL REFUSE TOUTE IDÉE DE REPORT DE L’ÉLECTION
Il ne faut pas compter sur Khalifa Sall pour repousser le scrutin présidentiel du 25 février prochain. Cette proposition, d’abord brandie par l’opposant Boubacar Kamara puis Souleymane Jules Diop, est rejetée par le camp de Taxawu.
Il ne faut pas compter sur Khalifa Sall pour repousser le scrutin présidentiel du 25 février prochain. Cette proposition, d’abord brandie par l’opposant Boubacar Kamara puis Souleymane Jules Diop, est rejetée par le camp de Taxawu Sénégal. Et c’est Barthélémy Dias qui s’est chargé de l’affaire. «Taxawu Sénégal refuse toute idée de report de l’élection. Que le Président Macky Sall le sache ainsi. Ils veulent faire croire aux gens que si l’élection est reportée, tous les candidats, même ceux exclus, pourront y participer. Mais celui qui croit à cette idée se trompe. Parce que tout candidat qui va participer à cette Présidentielle doit son éligibilité au pouvoir. Toute personne recalée l’a été aussi par le refus du camp du pouvoir», a martelé le maire de Dakar, face à la presse. En froid avec le camp de son ancien allié, Ousmane Sonko, Barth’ n’a pas manqué de railler le sort de l’opposant en détention. «Par contre, nos camarades avec lesquels nous étions au sein de la coalition Yewwi ne vont pas pouvoir participer à la Présidentielle. Je ne vais pas faire de commentaire là-dessus. Parce j’avais alerté à temps. Même si leur non participation relève de l’abus de pouvoir. Et c’est ainsi depuis 2019. Seulement, c’est chacun à son tour», a-t-il lancé, comme clin d’œil.
LA DER LANCE UN CLUB D’ENTREPRENEURS
La DER a lancé, mardi, à Dakar, les activités de son ‘’Club USAID 4 entrepreneurs’’, pour aider à la créativité des étudiants poursuivant un parcours académique ou inscrits dans les écoles de formation.
Dakar, 14 nov (APS) – La Délégation rapide à l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes (DER/FJ) a lancé, mardi, à Dakar, les activités de son ‘’Club USAID 4 entrepreneurs’’, pour aider à la créativité des étudiants poursuivant un parcours académique ou inscrits dans les écoles de formation.
Il s’agira de leur donner les outils leur permettant de bien comprendre l’entrepreneuriat. ‘’Nous voulons faire comprendre aux jeunes qu’ils peuvent commencer à entreprendre, même s’ils sont encore des étudiants’’, a expliqué Dieynaba Seydou Thiam Ka, cheffe du projet USAID Entreprenariat et investissement.
Le ‘’Club USAID 4 entrepreneurs’’ de la DER/FJ bénéficie du soutien de l’USAID, l’Agence des États-Unis d’Amérique pour le développement international.
La Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes veut, par cette initiative, ‘’créer sept clubs USAID 4 entrepreneurs’’ dans le pays, dans le but d’atteindre leur cible, toutes les 14 régions sénégalaises.
‘’Cinquante projets […] seront sélectionnés, encadrés et financés par des partenaires’’, a assuré Mme Ka, estimant que c’est une ‘’belle opportunité’’ offerte aux étudiants.
Le but de cette initiative est de ‘’célébrer la créativité, l’innovation et l’esprit d’entreprise […] Nous comptons encadrer les étudiants avec une offre de services non financiers et une offre de services financiers’’, a promis Cheikh Bara Seck, conseiller technique à la DER/FJ et directeur de la promotion de l’entrepreneuriat.
‘’Nous essayerons, avec l’aide de nos partenaires, d’aider à l’immersion des étudiants par des visites auprès des entreprises. Nous allons essayer de faire en sorte que nos offres puissent profiter aux jeunes’’, a-t-il dit.
‘’Stimuler l’entrepreneuriat’’
Karim Sy, le fondateur de Jokkolabs, un partenaire de la DER/FJ, confirme que le ‘’Club USAID 4 entrepreneurs’’ cherche à ‘’stimuler l’entrepreneuriat’’, ce qui, à ses yeux, ‘’est possible si les jeunes comprennent qu’il y a des opportunités et se les approprient pour transformer leurs idées en succès’’.
‘’J’ai une petite expérience dans le domaine de l’entrepreneuriat. Au début, j’étais très dubitatif à l’idée de venir ici. Je me disais que ça n’allait être que de la théorie, mais je me rends compte qu’on quitte la théorie pour entre dans la pratique’’, a dit Owanwiri Kabi Ryan, un étudiant en management.
Ce ressortissant gabonais, propriétaire d’une marque de vêtements et d’une société de production audiovisuelle, juge le club des entrepreneurs de la DER/FJ ‘’très enrichissant’’.
‘’Je n’ai pas encore élaboré un projet. Je m’apprête à le faire mais il y a des obstacles liés au financement’’, s’inquiète Awa Mbaye, une étudiante en management également.
‘’Je suis là parce que ce club des entrepreneurs peut me donner plus d’expérience et me mettre en contact avec des entrepreneurs qui ont déjà acquis une certaine expérience’’, espère-t-elle.
DÉTHIÉ FALL MET UN TERME À SA COLLECTE DE PARRAINS
Abdourahmane Sall, le coordonnateur des opérations de parrainage du candidat à l’élection présidentielle Déthié Fall, a déclaré, mardi à Dakar, avoir déposé 127.453 parrains au Conseil constitutionnel.
Le coordonnateur des opérations de parrainage pour le candidat à la présidentielle Déthié Fall, Abdourahmane Sall, a annoncé mardi à Dakar le dépôt de 127 453 parrains au Conseil constitutionnel, dépassant ainsi largement les objectifs fixés. Au cours d'un point de presse en présence de Déthié Fall lui-même, Sall a souligné que la coalition DéthiéFall2024 a également obtenu le minimum requis dans neuf régions, totalisant 3 500 parrains.
La collecte de parrains s'est étendue à l'étranger, avec plus de 2 000 parrains réunis par la coalition. Pour que les candidatures soient jugées recevables par le Conseil constitutionnel, elles doivent rassembler entre 0,6 % et 0,8 % du nombre d'électeurs inscrits, soit entre 44 231 et 58 975 électeurs. Les candidats ont diverses options, y compris le parrainage auprès des maires, des présidents de conseil départemental, ou encore le parrainage parlementaire.
Déthié Fall a également appelé la Commission électorale nationale autonome (CENA) à prendre des décisions favorisant une élection inclusive, libre et transparente. Il a spécifiquement demandé la réhabilitation de son allié Ousmane Sonko, dont la Direction générale des élections refuse de remettre les outils de collecte des parrainages en raison de sa radiation du fichier électoral. Cette radiation a été annulée par le tribunal de grande instance de Ziguinchor, mais la réintégration de Sonko dans les listes électorales est toujours en suspens.
Déthié Fall a également abordé la question de l'émigration irrégulière, appelant les compatriotes à cesser de prendre des pirogues pour aller à l'étranger. Il a souligné la possibilité de changer le pays et de créer des emplois pour les citoyens. De plus, il a réclamé la réouverture des universités publiques, qualifiant leur fermeture depuis juin dernier d'inacceptable.