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16 avril 2025
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AISSATA TALL SALL DÉNONCE UNE LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE ILLÉGALE
Pour Aissata Tall Sall, le texte présenté par le gouvernement cumule les irrégularités, tant sur le fond que sur la forme. Des dépenses effectuées avant le vote aux contradictions dans les projections budgétaires, la députée n'a épargné aucun aspect
Lors de l'examen du projet de loi de finances rectificatives 2024 ce mardi 24 décembre à l'Assemblée nationale, Aissata Tall Sall, députée et cheffe du groupe parlementaire d'opposition, a livré une critique acerbe du texte présenté par le gouvernement.
"Cette loi est illégale", a-t-elle martelé, pointant du doigt plusieurs irrégularités majeures. La parlementaire a notamment dénoncé une violation flagrante de l'orthodoxie financière, illustrant son propos par une métaphore percutante : "C'est comme si un enfant venait prendre 10.000 francs de la poche de son papa, allait les dépenser entièrement et revenir dire à son père 'j'ai besoin que vous me prêtiez 10.000 francs' alors qu'il les a déjà pris."
Au cœur de sa critique, les 20 milliards de francs CFA déjà dépensés pour les élections avant même le vote de la loi. La députée s'est également insurgée contre l'augmentation des dépenses de fonctionnement de 18,14 milliards, passant de 1,571 à 1,676 milliards, alors même que le gouvernement fait face à une moins-valeur de recettes de 840 milliards.
"Les dépenses de fonctionnement, c'est les dépenses de prestige pour votre confort, c'est les bureaux, c'est le matériel, c'est tout ce qui fait le confort du gouvernement", a-t-elle souligné, déplorant simultanément une réduction des dépenses d'investissement.
La légalité même du texte est remise en question, la députée rappelant que selon la loi organique, la LFR devait être présentée en cours d'exercice. "Nous sommes à 4 jours ouvrés de l'exercice", a-t-elle fait remarquer, questionnant aussi le retard de neuf mois dans la présentation de cette loi.
Enfin, Aissata Tall Sall a relevé une contradiction majeure concernant les projections du déficit à 3%, prévu pour 2027 selon le cadrage budgétaire, mais annoncé pour l'année prochaine dans le projet Sénégal 2050.
THIERNO ALASSANE SALL CRITIQUE UN DÉFICIT BUDGÉTAIRE AXÉ SUR LA CONSOMMATION
Lors de l’examen de la loi de finances rectificative, le député a également pointé du doigt la prolifération d’agences inutiles dans l’Administration publique, tout en appelant à une meilleure rationalisation des subventions.
Dakar, 24 déc (APS) – Le déficit du budget 2024 n’a servi qu’à financer la consommation, a soutenu le député Thierno Alassane Sall (non-inscrit), mardi, à Dakar, en déplorant en même temps l’existence d' »agences pléthoriques » dans l’Administration publique.
« Nous constatons un déficit qui ne sert qu’à subventionner la consommation », a dit M. Sall.
Il intervenait à l’examen de la loi de finances rectificative de cette année.
Le déficit budgétaire est de 11,6 % du PIB, indique un rapport de la commission des finances de l’Assemblée nationale.
Le gouvernement dit souhaiter ramener ce déficit à 3 % d’ici à 2027.
Le rapport de la commission des finances, citant le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, affirme qu' »il faut rationaliser les subventions, d’autant plus que la maîtrise de nos finances en dépend ».
« La subvention des produits énergétiques profite plus aux personnes aisées qu’aux couches vulnérables », a reconnu M. Diba.
Selon le ministre des Finances et du Budget, le gouvernement a demandé l’assistance du Fonds monétaire international (FMI) pour « savoir comment s’y prendre », concernant les subventions des produits de consommation.
Le député Cheikh Tidiane Youm a appelé le ministre à « revoir ces subventions généralisées » et à sélectionner les bénéficiaires sur la base du registre public des couches sociales les plus économiquement faibles.
M. Youm, député non-inscrit, a proposé aussi une subvention des transports en commun aux profit des personnes ayant les plus faibles revenus.
Djimo Souaré, membre du groupe Takku Wallu (celui des élus de la liste de Macky Sall), s’est opposé à une suppression immédiate des subventions des produits de consommation courante. « On ne peut les supprimer d’un coup », a soutenu M. Souaré.
« Il faut en discuter d’abord », a-t-il dit en préconisant une suppression progressive des subventions.
Le député Thierno Alassane Sall a déploré l’existence d' »agences pléthoriques qui ne servent à rien ». « Je ne parle pas d’une administration pléthorique, je parle d’agences pléthoriques », a précisé M. Sall.
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THIERNO SALL POINTE LES CONTRADICTIONS DU BUDGET
Le député s'inquiète du service de la dette qui dépasse désormais les budgets de l'éducation et des salaires de la fonction publique. Une situation qu'il juge d'autant plus préoccupante que les investissements productifs sont retardés
Dans une intervention ce mardi 24 décembre 2024 à l'Assemblée nationale, lors de l'examen du projet de loi de finances rectificatives 2024, le député Thierno Alassane Sall a dressé un tableau préoccupant des finances publiques.
L'ancien ministre a d'emblée souligné le retard dans la présentation de cette loi rectificative, initialement promise comme marqueur du changement politique du nouveau régime. "On s'attend que dès les premiers mois de votre accession au pouvoir, les orientations et le fameux projet que vous avez promis aux Sénégalais se traduisent dans le budget", a-t-il déclaré.
Le parlementaire a mis en lumière un paradoxe majeur : une baisse significative des recettes de 840 milliards de francs CFA, conjuguée à une augmentation des dépenses. Cette situation creuse le déficit de plus de 1500 milliards de francs CFA, dans un contexte international où la tendance est à la recherche d'équilibre budgétaire.
Plus alarmant encore, selon l'ancien ministre, le besoin de financement atteint désormais 4491 milliards, surpassant pour la première fois les recettes budgétaires. "Les financements extérieurs dépassent de loin les recettes du budget", a-t-il souligné, appelant à une action urgente.
Le service de la dette, s'élevant à 2706 milliards, dépasse maintenant les budgets alloués à l'éducation nationale et aux salaires de la fonction publique. Face à cette situation, Thierno Alassane Sall appelle à examiner scrupuleusement les conditions d'emprunt et les commissions y afférentes.
L'ancien ministre de l'Énergie a également évoqué l'orientation des dépenses, principalement dirigées vers la subvention de la consommation courante, notamment l'électricité, au détriment d'investissements productifs dans l'agriculture ou l'éducation. Il a par ailleurs pointé du doigt le maintien d'agences "pléthoriques qui ne servent à rien", alourdissant inutilement les charges de l'État.
LE RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES ATTENDU LE 31 DÉCEMBRE
Le report d'une semaine de cette publication, officiellement demandé pour préserver la sérénité de la Déclaration de politique générale, soulève de nombreuses questions sur son contenu réel
La publication du Rapport sur l’exécution des lois de finances (Relf) 2023, qui sera rendu public le 31 décembre, marquera un tournant majeur pour le régime actuel après les accusations de falsification des comptes publics du régime de Macky Sall prononcées par le Premier ministre. S’il devait être publié aujourd’hui par la Cour des comptes, le 31 décembre a été retenu sur demande du gouvernement pour éviter que son contenu «ne pollue» la Dpg prévue le 27 décembre prochain.
La vérité se saura le 31 décembre prochain. Après les révélations fracassantes de M. Ousmane Sonko sur la falsification des comptes publics par l’ancien régime, la Cour des comptes va publier le rapport de certification… des comptes publics le jour du Réveillon. Alors qu’il devait être publié aujourd’hui. Mais, elle a accepté le report, suite à une demande du gouvernement, par courtoisie. Il ne voudrait pas, selon ses explications, que son contenu ne «pollue» la Déclaration de politique générale du Premier ministre prévue le vendredi 27 décembre à l’Assemblée nationale. C’est une demande officieuse qui a été entérinée, même si le délai courait jusqu’à ce 24 décembre. Même si certains ont longtemps pensé que le document allait être publié le 18 décembre, mais la Cour des comptes n’a reçu la notification que le 24 octobre. C’est cette date qui fait foi…
En tout cas, le gouvernement a eu la primeur du contenu du document que tout un pays piaffe d’impatience de parcourir à cause du poids des accusations du Premier ministre. Et des interlocuteurs se posent des questions : pourquoi demander que sa publication soit mise en sursis ou sous le coude pendant une semaine ? Qu’est-ce qui motiverait de faire une Dpg avant de pouvoir exploiter ce qui devrait être son axe principal ? Pourquoi polluerait-il la Dpg du chef du gouvernement qui s’est personnellement impliqué dans l’entreprise de destruction de l’œuvre du régime précédent accusé d’avoir «menti» au peuple ? Les Sénégalais auront les réponses à ces questions, qui vont valider ou invalider la thèse avancée par les autorités.
Il faut rappeler que les magistrats de la Cour des comptes ont passé il y a quelques jours à Saly pour mettre la dernière main sur le Rapport sur l’exécution des lois de finances (Relf) 2023 et la déclaration de conformité de la gestion 2023 conformément aux dispositions du Code de transparence dans la gestion des finances publiques. Après qu’elle a mis en ligne le rapport de 2022 depuis le 19 juin dernier. C’est le 26 septembre que le Premier ministre a mis les pieds dans le plat lors d’une conférence de presse historique sur «l’état des lieux de la gouvernance» du précédent régime. «Le régime du président Macky Sall a menti au Peuple et aux partenaires en falsifiant les chiffres pour donner une image économique qui n’a rien à voir avec la réalité», avait-il affiché. Ce jour-là, entouré des ministres de la Justice, de l’Economie et du ministre Secrétaire général du gouvernement, voix grave, il avait mis en lumière l’immensité du «carnage financier» de leurs prédécesseurs. Il se justifiait ainsi : «Nous avons l’obligation de dresser l’état des lieux de la situation héritée par notre régime. Le président Bassirou Diomaye Faye avait promis, en prêtant serment le 2 avril 2024, de s’inscrire dans une logique de transparence, de redevabilité et de vérité envers le peuple souverain.»
Dans la foulée de ces annonces, l’Agence de notation Moody’s avait dégradé la note souveraine du Sénégal, qui est passée de «Ba3» à «B1» au début du mois d’octobre, accentuant ainsi les difficultés d’accès du pays aux financements internationaux. Ensuite, le programme du Fonds monétaire international (Fmi) au Sénégal a été temporairement gelé après cet audit avec pour objectif d’aboutir à un nouveau programme, d’ici le premier trimestre de l’année 2025. Et la fin de l’année 2024 s’annonce-t-elle sur de beaux auspices avec la publication du rapport ?
POUR UN SÉNÉGAL EN CROISSANCE, INVESTISSONS DANS L’AGRICULTURE ET L’INDUSTRIALISATION
Dans une interview accordée à la matinale « Salam Sénégal » sur Radio Sénégal, Dr Mor Gassama, économiste a partagé ses réflexions sur la loi de finance rectificative et les défis économiques du Sénégal.
Dans une interview accordée à la matinale « Salam Sénégal » sur Radio Sénégal, Dr Mor Gassama, économiste a partagé ses réflexions sur la loi de finance rectificative et les défis économiques du Sénégal. Selon lui, cette loi est une nécessité dans le contexte actuel, où la situation exceptionnelle du pays impose des mesures rapides. Il a souligné l’importance de respecter la loi tout en notant que le budget de cette année a enregistré une baisse, ce qui contraste avec les tendances habituelles.
Dr Gassama a évoqué les prévisions de croissance, certains estimant un taux supérieur à 8%. Cependant, il a mis en avant une question cruciale : « Est-ce que la population va réellement ressentir cette croissance? » Pour lui, il est essentiel d’investir dans les secteurs porteurs de croissance afin que les Sénégalais puissent bénéficier des retombées économiques.
L’économiste a également salué les efforts des nouvelles autorités en matière de souveraineté alimentaire, mentionnant les 1000 milliards investis dans l’agriculture comme une excellente décision. Cependant, il a insisté sur la nécessité d’aller au-delà de cette initiative en investissant également dans l’industrialisation pour transformer les matières premières. « Il faut booster au maximum la production et améliorer la qualité », a-t-il déclaré, soulignant que cela permettrait à l’État d’avoir un meilleur contrôle sur les prix.
Il a pris l’exemple de l’oignon, notant qu’une production suffisante sur le marché pourrait entraîner une baisse significative des prix. Dr Mor Gassama a également pointé du doigt l’exportation de 4,5 millions de tonnes de blé, tout en soulignant que des variétés adaptées pourraient être expérimentées localement. Pour cela, il a appelé à des investissements ciblés dans les secteurs prioritaires et à une lutte déterminée contre la corruption pour favoriser le développement du pays.
OUSMANE DIAGNE APPELLE À RATIONALISER LES MANDATS DE DÉPÔT
Dans une circulaire datée du 8 novembre dernier et estampillée « confidentiel », le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a adressé un message fort aux procureurs et magistrats en charge des dossiers pénaux.
Dans une circulaire datée du 8 novembre dernier et estampillée « confidentiel », le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a adressé un message fort aux procureurs et magistrats en charge des dossiers pénaux. Son appel vise à limiter le recours systématique aux mandats de dépôt, une pratique qui contribue largement au surpeuplement des prisons sénégalaises, un problème devenu alarmant.
Dans sa lettre relayée par L’AS, le Garde des Sceaux a rappelé que les établissements pénitentiaires du pays ont dépassé depuis longtemps leurs capacités d’accueil. Il cite deux exemples frappants : La prison de Rebeuss, qui comptait 3 257 détenus au 10 septembre dernier pour une capacité initiale de 1 800 places, soit un dépassement de près de 80 %. La Maison d’arrêt et de correction de Thiès, avec 1 223 prisonniers au 16 octobre, alors qu’elle est prévue pour accueillir 632 personnes, enregistrant un excédent de 591 pensionnaires.
Ces chiffres illustrent une réalité généralisée à travers le pays. Selon Ousmane Diagne, cette situation rend quasi impossible le respect des standards internationaux et des exigences légales en matière de bonnes conditions de détention. Pour juguler cette crise, le ministre a exhorté les procureurs généraux, les procureurs de la République et les délégués du procureur à rationaliser les mandats de dépôt. Ces derniers doivent être considérés comme une mesure « strictement indispensable » et réservée à des cas exceptionnels.
La circulaire énumère une série d’infractions pénales pour lesquelles les mandats de dépôt ne doivent pas être systématiquement prononcés si le prévenu présente des garanties de représentation en justice et si les faits reprochés ne sont pas d’une gravité particulière. Parmi ces infractions figurent : La détention et l’usage de chanvre indien, les violences et voies de fait, le vol simple, le détournement d’objets saisis, les embarquements clandestins.
Pour les infractions financières telles que l’escroquerie, l’abus de confiance ou les détournements de prêts garantis par l’État, le ministre préconise de privilégier la médiation pénale si le préjudice est jugé modéré.
Entre le 20 et le 30 septembre, 461 mandats de dépôt ont été prononcés, selon le ministre, aggravant davantage la saturation des prisons. La majorité de ces mesures proviennent des juges d’instruction, souligne-t-il, appelant à une meilleure coordination et une application plus mesurée de cette procédure.
Cette initiative de Ousmane Diagne s’inscrit dans une volonté de réforme pour améliorer les conditions de détention au Sénégal et aligner le pays sur les normes internationales en matière de justice pénale. Toutefois, la mise en œuvre de ces directives nécessitera un changement des mentalités et des pratiques au sein du système judiciaire.
LA SODAV SE MET AU PAS
La Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (SODAV) entame ce mardi 24 décembre 2024, une nouvelle campagne de paiement de droits aux ayants droit.
La Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (SODAV) entame ce mardi 24 décembre 2024, une nouvelle campagne de paiement de droits aux ayants droit. D’après les informations rapportées par Les Échos, cette distribution représente un montant global de 228 589 157 FCFA, réparti entre plusieurs catégories de droits.
La somme globale inclut : 121 398 000 FCFA pour les droits d’exécution lyrique de l’année 2023. Un peu plus de 90 millions FCFA destinés aux droits numériques religieux. Plus de 17 millions FCFA alloués aux droits radiophoniques et dramatiques (Bis). Ce processus s’inscrit dans les efforts constants de la SODAV pour garantir une répartition équitable des droits d’auteur et des droits voisins aux artistes et créateurs affiliés à la structure.
La directrice générale de la SODAV, Ngoné Ndour, et son équipe réaffirment ainsi leur engagement en faveur de la reconnaissance et de la valorisation des droits des artistes sénégalais. Ces répartitions témoignent de la dynamique positive impulsée par la SODAV, malgré les nombreux défis auxquels le secteur culturel et créatif fait face, notamment la régulation des droits numériques et le recouvrement des droits d’exécution publique.
Ce versement, fruit du travail collectif entre la SODAV et ses partenaires, reflète l’importance de la gestion rigoureuse et transparente des droits d’auteur au Sénégal, tout en contribuant au soutien des créateurs et artistes locaux.
PREMIER VOYAGE DES MILITAIRES FRANCAIS HORS DU TCHAD
Un premier contingent de 120 soldats français a quitté le Tchad vendredi 20 décembre, trois semaines après l’annonce surprise de la suspension de l’accord militaire entre Paris et N’Djamena
Un premier contingent de 120 soldats français a quitté le Tchad vendredi 20 décembre, trois semaines après l’annonce surprise de la suspension de l’accord militaire entre Paris et N’Djamena, a annoncé le ministère des armées tchadien.
Ce premier mouvement de soldats, dix jours après le départ des avions de chasse français, fait suite à la décision de ce pays du Sahel de mettre fin à plus de soixante ans de coopération militaire en rompant les accords qui le liaient à la France depuis la fin de la colonisation.
Maillon-clé de la présence militaire française en Afrique, ce pays désertique constituait le dernier point d’ancrage de Paris au Sahel après les retraits forcés de trois pays ouest-africains. Vendredi matin, le départ des troupes s’est déroulé en présence des autorités militaires tchadiennes, dont la présence « témoigne de l’intensité de la coopération entre les deux pays dans le domaine de la sécurité », précise le même communiqué...
Des troupes et des avions de combat français ont stationné au Tchad quasiment sans discontinuer depuis l’indépendance en 1960, servant à la formation et l’entraînement des militaires tchadiens. Les avions constituaient un appui aérien qui s’est avéré primordial à plusieurs reprises pour stopper des rebelles cherchant à s’emparer du pouvoir.
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LA COUR DES COMPTES A BOUCLE SON RAPPORT !
Après la conférence de presse de Ousmane Sonko et de ses ministres, où ils avaient annoncé la falsification des données économiques et budgétaires du pays, le rapport de la Cour des comptes était très attendu. L’organe de contrôle a fini son travail...
Après la conférence de presse de Ousmane Sonko et de ses ministres, où ils avaient annoncé la falsification des données économiques et budgétaires du pays, le rapport de la Cour des comptes était très attendu. L’organe de contrôle a fini de faire son travail. Ses conclusions ont même été présentées au gouvernement.
La vérité se saura le 31 décembre prochain. Après les révélations fracassantes de M. Ousmane Sonko sur la falsification des comptes publics par l'ancien régime, la Cour des comptes va publier le rapport de certification des comptes publics le jour du Réveillon. C’est ce qu’annonce «Le Quotidien» ce mardi.
Le journal informe qu'il devait être publié aujourd'hui. Mais, la Cour des comptes a accepté le report, suite à une demande du gouvernement. Il ne voudrait pas, selon ses explications, que son contenu ne «pollue» la Déclaration de politique générale du Premier ministre prévue le vendredi 27 décembre à l'Assemblée nationale.
Le gouvernement a donc eu la primeur sur le contenu du document que tout un pays piaffe d'impatience de parcourir à cause du poids des accusations du Premier ministre.
GAMOU DE TAÎBA, TOUT EST EN BONNE VOIE
Le comité d’organisation des manifestations et activités de la Fayda (COMAF) et les services déconcentrés de l’Etat sont en train de tout mettre en œuvre pour un bon déroulement du Gamou annuel de Taïba Niassène, dans le département de Nioro du Rip
Le comité d’organisation des manifestations et activités de la Fayda (COMAF) et les services déconcentrés de l’Etat sont en train de tout mettre en œuvre pour un bon déroulement du Gamou annuel de Taïba Niassène, dans le département de Nioro du Rip (Kaolack, centre), a constaté l’APS.
En perspectives de cet évènement religieux de dimension internationale, prévu le 15 janvier prochain, l’adjoint du gouverneur de la région de Kaolack chargé du développement, Mamadou Habib Kamara, a présidé, lundi, une réunion du comité régional de développement (CRD) consacrée à l’évènement. Celui-ci célèbre la naissance, à Taïba Niassène, de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass dit Baye (1900-1975)
Les différents services concernés, après avoir noté les sollicitations du comité d’organisation, ont pris des engagements allant dans le sens de répondre favorablement aux doléances émises. Ils ont pris ces engagements en présence du nouveau président du mouvement »Ansaru Dine », Alioune Cissé Niang.
D’autres doléances qui ne pourront pas être prises en charge au niveau local, seront transmises aux autorités centrales pour exécution, a signalé M. Kamara.
La sécurité, la santé, l’hygiène, l’assainissement, l’eau, l’électricité et le bon approvisionnement du marché en denrées alimentaires font partie des doléances du COMAF.
‘’Nous avons invité les différents services de l’Etat au respect strict des engagements qu’ils ont pris. Pour les engagements qui ne pourront pas être pris au niveau régional, des correspondances ont été adressées aux différents services concernés et attendons leurs réactions’’, a assuré l’autorité administrative. Il relève que ce gamou commence à prendre une ‘’dimension exceptionnelle’’.
C’est pour assurer un bon suivi des sollicitations qu’il a proposé de mettre en place un cadre de coordination qui va regrouper l’ensemble des parties prenantes, aussi bien au niveau régional que central pour une meilleure efficacité dans la prise en charge des préoccupations émises.
Le vice-président Cheikh Tidiane Gaye a présenté les excuses du président du COMAF empêché, Cheikh Ibrahima Mamoune Niass dit Baye Mamoune.
‘’Nous sortons de cette réunion rassurés parce que nous avons discuté en toute sincérité. Nous avons bon espoir qu’avec la baraka de celui dont célèbre la naissance, tout va rentrer dans l’ordre pour que nous puissions organiser un bon gamou’’, a-t-il déclaré.
Le COMAF et le maire de la commune de Taïba Niassène, Mouhamadou Habib Niasse, ont, au nom du Khalife, Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass, plaidé pour l’extension du réseau électrique sur un linéaire de 12 kilomètres.
‘’Nous avons exprimé ce besoin au nom du Khalife, parce que Taïba Niassène, actuellement, ne peut pas recevoir l’ensemble des hôtes qui viennent célébrer la naissance de Cheikh Ibrahima Niass. Et conscient de ça, le Khalife a pris une bonne partie du titre foncier qui est au nom de Baye Niass et, avec la collaboration de la municipalité, pour la distribuer aux disciples’’, a expliqué M. Gaye.
C’est pour cette raison, selon lui, que cette partie concernée a besoin d’être viabilisée avec une extension en eau et en électricité pour aider le comité d’organisation pour l’accueil des pèlerins.