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17 novembre 2024
LE SÉNÉGAL RENFORCE LA SURVEILLANCE FACE A L’ÉPIDEMIE DE VARIOLE DU SINGE
Bien qu’aucun cas n’ait encore été détecté sur le territoire sénégalais, le ministère de la Santé invite la population à faire preuve de vigilance, notamment en ce qui concerne les voyageurs en provenance des pays ayant signalé des cas.
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé ce vendredi une série de mesures pour faire face à l’épidémie de variole du singe (Mpox), qui a été déclarée une urgence de santé publique de portée internationale par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) le 14 août 2024.
Le directeur général de l’OMS a officiellement déclaré la flambée de variole du singe comme une urgence de santé publique mondiale. Dans un communiqué le ministère de la Santé sénégalais a souligné la nécessité de renforcer les mesures de surveillance épidémiologique en fonction de l’évolution de cette maladie, en particulier dans le contexte des flux migratoires transfrontaliers.
« Compte tenu des flux migratoires de part et d’autre de nos frontières et, conformément au Règlement sanitaire international, le ministère a pris un certain nombre de mesures », a déclaré le ministère.
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a mis en place une série de mesures pour prévenir et contrôler la propagation de la variole du singe sur l’ensemble du territoire national : renforcement de la surveillance épidémiologique, mise en alerte des structures sanitaires, mobilisation du Comité National de Gestion des Épidémies (CNGE), sensibilisation régulière des populations, la concertation avec d’autres ministères.
Bien qu’aucun cas n’ait encore été détecté sur le territoire sénégalais, le ministère de la Santé invite la population à faire preuve de vigilance, notamment en ce qui concerne les voyageurs en provenance des pays ayant signalé des cas de variole du singe. Le ministère recommande également un recours précoce aux structures de santé en cas d’apparition de symptômes associés à cette maladie.
Les principaux symptômes de la variole du singe incluent la fièvre, les maux de tête et de dos, les douleurs musculaires, le gonflement des ganglions lymphatiques et une éruption cutanée sous forme de taches ou de pustules qui finissent par former des croûtes.
Depuis plusieurs semaines, les cas de Mpox, anciennement appelée variole du singe, se multiplient sur le continent africain. Le renforcement de la surveillance et des mesures de prévention par le Sénégal vise à protéger la population et à prévenir la propagation de cette maladie.
« Nous invitons tous les citoyens à être vigilants et à respecter les consignes des autorités sanitaires pour prévenir la propagation de la variole du singe », a conclu le ministère de la Santé.
L'ASSEMBLÉE VOTE LE RETOUR DU PREMIER MINISTRE
Les députés ont adopté en procédure d'urgence une proposition de loi visant à modifier le règlement intérieur de l'institution pour y réintégrer les dispositions relatives à ce poste clé, supprimé par l'ex-président Macky Sall
Les députés ont adopté vendredi la proposition de loi modifiant le règlement intérieur de l’Assemblée nationale en y réintégrant les dispositions relatives à la fonction de Premier ministre, a constaté l’APS.
Les députés étaient en plénière pour examiner, en procédure d’urgence, la proposition de loi n°10/2024 modifiant et complétant la loi organique n°2002-20 du 15 mai 2002, modifiée, portant règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Cette proposition de loi organique a été introduite par Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), Mohamed Ayib Salim Daffé, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi et Mamadou Lamine Thiam, président du groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement, rapporte un document remis à presse.
Le député Guy Marius Sagna, Babacar Mbaye et Cheikh Abdou Mbacké n’ont pas voté la proposition de loi.
MAGAL DE TOUBA, SERIGNE GUÈYE DIOP RASSURE SUR LA DISPONIBILITÉ DES DENRÉES ALIMENTAIRES
Le ministre a demandé au gouverneur et au maire de s’assurer que les camions transportant les denrées puissent accéder à l’intérieur de Touba, afin d’approvisionner correctement les commerçants d’ici la tenue de l'événement religieux.
Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Dr Serigne Guèye Diop, s’est rendu à Touba, jeudi, accompagné du Secrétaire d’État au Développement des PME-PMI, Ibrahima Thiam, pour évaluer la disponibilité des stocks d’oignons, de pommes de terre, d’huile, de sucre et d’autres denrées alimentaires. Cette visite s’inscrit dans le cadre des préparatifs du Grand Magal, prévu pour le 23 août prochain. Le ministre s’est félicité de la quantité suffisante des denrées alimentaires.
« Au nom du gouvernement, je suis venu vérifier si les stocks de denrées nécessaires sont suffisants », a déclaré Dr Serigne Guèye Diop, entouré du gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, ainsi que d’autres autorités administratives locales.
Après avoir visité le marché Mame Bineta, le marché Ocass, et rencontré les importateurs, les détaillants, ainsi que les demi-grossistes du marché « Gare bou Ndaw », le ministre et sa délégation ont assuré que la quantité d’oignons et de pommes de terre était suffisante pour couvrir les besoins du Magal.
Dr Serigne Guèye Diop a également précisé que cette disponibilité était le résultat de mesures d’anticipation qui ont permis de constituer d’importants stocks.
Le ministre a demandé au gouverneur et au maire de s’assurer que les camions transportant les denrées puissent accéder à l’intérieur de Touba, afin d’approvisionner correctement les commerçants d’ici la tenue du Grand Magal de Touba.
Cet événement religieux annuel rassemble plus de 5 millions de fidèles mourides et génère entre 250 et 350 milliards de francs CFA en consommation.
61,7% DES JEUNES REPORTERS N’ONT PAS DE CONTRAT DE TRAVAIL FORMEL
Alioune Sall a souligné l’urgence d’améliorer les conditions des journalistes, affirmant que l’État du Sénégal est disposé à travailler avec les acteurs du secteur pour trouver des solutions.
Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a, lors du lancement de la plateforme « Déclaration Médias au Sénégal », vendredi, exprimé sa profonde préoccupation face aux conditions de travail précaires des journalistes et techniciens des médias au Sénégal, mises en lumière par une récente enquête de la Convention des jeunes Reporters du Sénégal (CJRS).
L’enquête, qui a examiné les conditions de travail de 216 professionnels des médias, révèle une réalité alarmante : 61,7% des travailleurs n’ont pas de contrat de travail formel, et plus de la moitié (54,2%) ne reçoivent pas leurs salaires de manière régulière.
En outre, la majorité des journalistes et techniciens (86%) ne bénéficient ni de couverture sociale, ni de prise en charge médicale, et ne cotisent pas à l’Institut de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES), compromettant ainsi leur sécurité financière à long terme.
Alioune Sall a souligné l’urgence d’améliorer ces conditions, affirmant que l’État du Sénégal est disposé à travailler avec les acteurs du secteur pour trouver des solutions.
« Nous ne pouvons ignorer la réalité des conditions de travail des journalistes et techniciens des médias. Ces résultats doivent nous inciter à agir rapidement et de manière concertée pour offrir à ces professionnels des conditions de travail dignes et respectueuses de leurs droits », a déclaré le ministre.
L’enquête de la CJRS a également mis en évidence le non-respect de la législation en vigueur par de nombreuses entreprises de presse. Près de 26,4% des journalistes n’ont aucun lien contractuel avec leurs employeurs, et parmi ceux qui ont un contrat, une grande partie ne dispose même pas d’un exemplaire de ce document.
De plus, seuls 19,3% des contrats sont enregistrés à l’Inspection du travail, ce qui constitue une violation flagrante des obligations légales.
Le ministre a également déploré le manque de rémunération adéquate pour un nombre important de journalistes, avec 31,5% des travailleurs de la presse n’étant pas rémunérés pour leur travail.
Il a exprimé sa préoccupation quant à la durée excessive du temps de travail, notant que 34,4% des journalistes travaillent plus de 10 heures par jour, souvent sans rémunération supplémentaire.
Face à ces constats, Alioune Sall a appelé à une mobilisation collective pour améliorer les conditions de travail dans le secteur de la presse. Il a réaffirmé l’engagement de son ministère à soutenir les initiatives visant à régulariser la situation des professionnels des médias et à assurer le respect des droits du travail.
« Nous devons nous assurer que ceux qui informent notre nation bénéficient de la protection et des conditions de travail qu’ils méritent », a-t-il conclu.
CHAVIREMENT D’UNE PIROGUE AU LAC ROSE
Encore un drame enregistré par le Sénégal à cause de l’émigration irrégulière. Une pirogue en partance pour les îles Canaries a échoué ce 15 août au village de Keur Marième Mbengue.
Encore un drame enregistré par le Sénégal à cause de l’émigration irrégulière. Une pirogue en partance pour les îles Canaries a échoué ce 15 août au Lac Rose dans le village de Keur Marième Mbengue.
L’embarcation transportait à son bord pour la plupart des femmes enceintes et des bébés de 0 à 6 mois.
Selon le site Leral, une femme enceinte aurait même accouché dans la pirogue. Malheureusement, le bébé n’a pas survécu.
La gendarmerie est intervenue pour procéder a l’arrestation des survivants. Plusieurs d’entre eux ont pu prendre la fuite avant l’arrivée des secours et des forces de l’ordre.
IL EST TEMPS DE DISSOUTRE L’ASSEMBLÉE NATIONALE, SELON MAMADOU LAMINE DIALLO
Le député dénonce la convocation en procédure d'urgence pour modifier le règlement intérieur de l'hémicycle et appelle à sa dissolution pour un renouveau politique.
Le président de l’Assemblée nationale a convoqué une réunion d’urgence ce vendredi 16 août pour une modification règlement intérieur de l’Assemblée. Une procédure que le député dénonce, car pour lui, c’est ce qu’il a toujours critiqué du temps de Macky Sall.
«J’avais critiqué le régime de Macky Sall sur l’abus de la procédure d’urgence dans l’examen des projets de loi par l’Assemblée nationale. Voilà que les députés nous proposent une procédure d’urgence pour modifier le règlement intérieur de l’Assemblée nationale dans une séance extraordinaire qui n’admet qu’un seul point à l’ordre du jour par définition », lance Mamadou Lamine Diallo. Et de militer pour la dissolution de l’Assemblée nationale pour une autre qui répond aux volonté de rupture du nouveau régime.
«Le Président, le Bureau, la Conférence des Présidents, les Députés savent depuis novembre 2022 que le règlement intérieur distribué en octobre 2022 aux députés est un faux. La Société civile était au courant aussi. On n’a rien fait. Brusquement, voilà qu’on nous convoque en procédure d’urgence après 21 mois. Bien que la correction du règlement intérieur s’impose évidemment. Il est temps de dissoudre l’Assemblée nationale pour que le peuple élit des députés plus responsables et plus rigoureux, d’ailleurs seuls aptes à écouter un discours de politique générale de rupture. N’oublions pas que c’est cette assemblée qui a voulu prolonger le mandat du Président Macky Sall en remportant l’élection présidentielle de février 2024 en violation flagrante de la constitution. N’eut été la vigilance du Conseil Constitutionnel, le Sénégal aurait sombré », ajoute-t-il.
Estimant que le règlement intérieur actuel est basé sur du faux, Mamadou Lamine Diallo demande à la justice de tirer cela au clair pour que la responsabilité de toutes les personnes impliquées soit établie.
UN DEVOIR DE MÉMOIRE POUR LE SÉNÉGAL
Élucider, honorer, transmettre : telles sont les missions assignées au comité installé vendredi par le Premier ministre pour commémorer le 80e anniversaire du massacre de Thiaroye. Il est notamment présidé par l'historien Mamadou Diouf
Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a procédé vendredi, à l’installation officielle des membres du comité chargé de de commémorer le 1er décembre prochain le 80e anniversaire du massacre de Tirailleurs sénégalais ayant eu pour cadre un camp militaire de Thiaroye, un quartier de la banlieue de Dakar, a constaté l’APS.
‘’C’est avec une profonde reconnaissance que je vous accueille à la Primature pour installer et inaugurer les travaux du comité de Commémoration du 80ème anniversaire du massacre des Tirailleurs sénégalais à Thiaroye’’, a déclaré Ousmane Sonko à l’occasion de la cérémonie d’installation.
Le comité de commémoration du massacre de Thiaroye survenu le 1er décembre 1944, est présidé par le professeur Mamadou Diouf. Il est composé de représentants des ministères, des institutions de la République, de la société civile et d’experts venus de divers horizons. Il est divisé en deux commissions.
La première, chargée du rétablissement des faits, aura pour mission de rassembler des preuves, des témoignages et des documents pour comprendre pleinement les événements tragiques de Thiaroye.
La seconde, dédiée à la question mémorielle et à la commémoration, devra proposer des actions qui vont honorer la mémoire des victimes et mettre l’accent sur la sensibilisation des générations futures.
Pour le Premier ministre sénégalais, ”la première tâche du comité sera d’élaborer et de valider un chronogramme d’activités détaillé allant du 16 août, aujourd’hui, au 1er décembre 2024, date de la commémoration.’’
‘’Il vous appartiendra d’aller plus loin dans la manifestation de la vérité, pour que justice soit rendue et que les leçons de cette tragédie soient pleinement intégrées dans notre conscience collective’’, a ajouté Ousmane Sonko.
Il a également demandé aux membre du comité de commémoration d’effectuer un travail à la hauteur des sacrifices des Tirailleurs sénégalais et de leur mémoire qui doit être préservée’’.
Cette tragédie, survenue le 1er décembre 1944, ‘’ne concerne pas seulement notre pays, mais l’ensemble du continent africain’’, a-t-il rappelé en insistant sur le fait que ‘’les tirailleurs sénégalais, héros invisibilisés, ont combattu pour la liberté et la dignité de la France et leur sacrifice mérite d’être reconnu, honoré et inscrit de manière indélébile dans notre mémoire collective.’’
Fort de ce constat, le Premier ministre est d’avis que nous devons ‘’ensemble, faire en sorte que ce 80ème anniversaire du massacre de Thiaroye soit un phare de mémoire et de justice, éclairant un avenir où la dignité humaine africaine est respectée et honorée.’’
‘’La mission confiée aux membres du comité est de mener une réflexion principalement sur les ressources intellectuelles et matérielles à réunir pour non seulement réussir la commémoration mais aussi participer à l’édification d’une bibliothèque civique, historique et artistique et à plus ou moins long terme, des humanités africaines’’, a pour sa part soutenu le professeur Mamadou Diouf.
LES MISÈRES DE MACKY SALL
Privé de la plupart des privilèges auxquels il a droit en tant qu'ancien chef d'État, il doit aujourd'hui assurer lui-même sa sécurité et ses déplacements, une situation que n'ont jamais connue ses prédécesseurs
Depuis qu’il a quitté le pouvoir à l’issue de ses mandats, l’ancien président Macky Sall n’a pu encore bénéficier des moyens matériels et humains que la Constitution accorde à tout ancien chef d’Etat. Contrairement à ses prédécesseurs, qui eux n’ont fait l’objet d’aucune privation, Macky Sall est obligé, pour le moment, de prendre lui-même en charge ses moyens de déplacement et sa sécurité. Tout cela, sans qu’aucune explication ne lui soit fournie.
Le gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye ne semble pas craindre la dispersion dans les règlements de comptes. A côté des journalistes privés de moyens de survie, des travailleurs d’entreprises publiques comme le Port, la Lonase ou d’autres, mis à pied presque sans préavis, il a le temps de s’en prendre à tous ceux à qui il reprocherait des choses. Pour certains, c’est assez sérieux, tandis que pour d’autres, cela peut paraître plus ou moins bénin. Il y a ainsi le cas de son prédécesseur, l’ancien président Macky Sall, qui est assez notable.
Bien qu’aucun membre de son proche entourage ne soit disposé à en parler, Le Quotidien a appris que le président Macky Sall a été fortement dépouillé. De tous les privilèges auxquels il a droit en tant qu’ancien président de la République, Macky Sall n’a encore, pour le moment, quasiment que son salaire, si l’on peut ainsi dire. Les autorités sénégalaises ont retiré toute sa sécurité, à la seule exception du seul chef de ladite sécurité. A côté de cela, l’ancien chef de l’Etat n’a plus droit à un quelconque membre de son cabinet, alors que cela fait partie de ses privilèges.
Tout ancien président de la République a droit, entre autres, à un aide de camp, à un chef de la sécurité et à des adjoints dont un chauffeur et un garde du corps. Cela, sans compter des membres de son secrétariat, ainsi que d’autres membres du cabinet. Tout ce personnel est pris en charge par les services de l’Etat, même quand le président sort du Sénégal.
Cela a toujours été le cas, depuis que le pays a vu un chef de l’Etat remplacé par un nouvel entrant. Ainsi, jusqu’à l’heure de son départ de cette terre, Léopold Sédar Senghor en a bénéficié. Abdou Diouf, malgré les petites mesquineries que lui a un moment créées Abdoulaye Wade, n’a jamais eu à se plaindre de son intendance. On peut en dire de même du même président Wade dont les relations avec Macky Sall ont atteint, par moments, un point de non-retour. Tous ses privilèges d’ancien chef d’Etat lui ont toujours été servis, même quand il a fallu augmenter son traitement, au même titre que son prédécesseur. D’ailleurs, Abdou Diouf, qui bénéficiait déjà du traitement que lui versait l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif), ne s’est jamais plaint d’une quelconque rétention de sa pension de la part du Sénégal. Pourtant, Wade ne cachait jamais le peu de sympathie qu’il lui portait.
C’est dire que le traitement imposé à Macky Sall est une nouveauté dont on se demande ce qui pourrait le justifier. Pour sa part, le leader de l’APR a décidé de prendre les choses avec philosophie, et de ne pas se plaindre publiquement. D’où le mot d’ordre lancé à son entourage de ne pas se prononcer sur la question. La seule chose qu’il a eu à faire, est d’avoir, pour le moment, renforcé sa sécurité. Il a fait recours à un service de sécurité privée, pour suppléer les fonctionnaires que l’Etat a décidé de retenir. Il a aussi changé son parc automobile. Le temps, sans doute, de voir comment les choses vont se présenter.
Cette rétention des moyens du président Macky Sall vient moins d’une semaine à peine quand Le Quotidien a annoncé que sa belle-mère faisait l’objet d’une convocation à la gendarmerie pour des questions foncières. Est-ce l’article du journal ou une certaine mansuétude ? Toujours est-il que les autorités judiciaires ont annoncé, à la suite de l’article du journal, qu’elles ont tenu compte de l’état de handicap de la dame Oumou Diallo, et que cette dernière pourrait être entendue à son domicile. Cela, d’autant plus que, information de dernière minute, elle ne serait entendue qu’à titre de témoin, aux côtés de son fils Adama Faye, sur lequel pèseraient des griefs assez solides.
LE TROU NOIR DU FONDS DES MÉDIAS
Le ministre Alioune Sall révèle qu'une part stupéfiante de 45% du Fonds d'Appui à la Presse, soit 800 millions de francs CFA, n'a jamais atteint sa destination prévue. L'Inspection Générale d'État est déjà sur le qui-vive
Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a révélé que 45% du Fonds d’Appui à la Presse, soit huit cents millions de francs CFA, n’ont pas été attribués à la presse.
Cette déclaration a été faite lors du lancement de la plateforme « Déclaration Médias au Sénégal », vendredi, à la Maison de la Presse Babacar Touré.
« 45% des un milliard neuf millions de francs CFA, soit huit cents millions, n’ont pas été attribués à la presse », a déploré le ministre Alioune Sall.
Lors de son intervention, le ministre a souligné l’importance de la transparence dans la distribution des fonds publics.
« On ne peut pas défendre un bilan sans expliquer clairement comment la distribution s’est réellement passée », a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité d’une gestion claire et responsable des ressources allouées à la presse.
Alioune Sall a également rappelé que ces fonds, bien qu’attribués à la presse, proviennent avant tout des contribuables sénégalais.
Il a ainsi appelé à une meilleure transparence dans la gestion des fonds publics, tout en promettant que l’Inspection Générale d’État (IGE) mènera les vérifications nécessaires pour faire la lumière sur cette situation.
DEBUT DE L’EXAMEN DE LA PROPOSITION DE LOI MODIFIANT LE REGLEMENT INTERIEUR DE L’ASSEMBLEE NATIONALE
Les députés examinent, vendredi, en procédure d’urgence la proposition de loi n°10/2024 modifiant et complétant la loi organique n°2002-20 du 15 mai 2002, modifiée, portant Règlement intérieur de l’Assemblée nationale
Dakar, 16 août (APS) – Les députés examinent, vendredi, en procédure d’urgence la proposition de loi n°10/2024 modifiant et complétant la loi organique n°2002-20 du 15 mai 2002, modifiée, portant Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, a constaté l’APS.
Cette proposition de loi organique a été introduite par Abdou Mbow, président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY, opposition), Mohamed Ayib Salim Daffé, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (proche du pouvoir) et Mamadou Lamine Thiam qui préside le groupe Liberté, Démocratie et Changement, rapporte un document remis à presse.
Cette initiative parlementaire “est le fruit d’un consensus obtenu par les membres du groupe de travail qui étaient chargés de réfléchir sur la réforme du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale”, a expliqué Abdou Mbow dans des propos rapportés par dans l’exposé des motifs.
Le député Cheikh Abdou Mbacké a soulevé des vices en ce qui concerne le respect des mécanismes ayant débouché sur l’examen de la proposition de loi en procédure d’urgence.
Le président de la commission des lois, Moussa Diakhate de son côté estimé que la décision du bureau de convoquer la plénière est matérialisée par une arrêté.
Le président du groupe parlementaire BBY a abondé dans le même sens en magnifiant la démarche consensuelle de ses collègues des autres groupes parlementaires.
Après les observations sur le fonds et la forme du rapport de la commission des lois, une vingtaine de députés se sont inscrits pour les discussions générales.
Le gouvernement est représenté en cette séance plénière par le ministre du Travail et des Relations avec les institutions, Yankhoba Diémé et le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ousmane Diagne.