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17 novembre 2024
INTERCLUBS DE LA CAF, LE JARAAF DE DAKAR DÉBUTE SA CAMPAGNE CONTRE LES EAST END LIONS
Le match aller se déroulera, ce dimanche 18 août, à 16 heures GMT, au Southern Arena Stadium, et les joueurs de Malick Daf devront se transcender pour maximiser leurs chances avant la manche retour prévue à Lat Dior de Thiès.
Le Jaraaf de Dakar entame ce dimanche 18 août, à 16 heures GMT, sa campagne en Coupe de la Confédération (CAF) avec un déplacement périlleux à Freetown pour affronter les East End Lions de Sierra Leone. Ce match constitue le premier tour préliminaire de la compétition, et la double confrontation contre l’un des clubs les plus titrés de Sierra Leone sera cruciale pour les ambitions sénégalaises.
Pour espérer atteindre la phase de groupes de la Coupe CAF, les « Vert et Blanc » doivent impérativement obtenir un bon résultat lors de ce premier match avant de recevoir les East End Lions pour le retour à Dakar, une semaine plus tard. Cette double confrontation est essentielle pour les hommes de Malick Daf, qui, malgré leur expérience africaine, devront faire preuve de solidité et de détermination.
Le Jaraaf, qui a terminé deuxième du championnat sénégalais, a connu des changements notables avec le départ d’éléments clés comme Aimé Tendeng et Souleymane Cissé. Malgré ces départs, le club de la Médina a pour objectif de réaliser un parcours comparable à celui de 2021, lorsqu’il avait atteint les quarts de finale de la compétition.
Le match aller se déroulera au Southern Arena Stadium, et les joueurs de Malick Daf devront se transcender pour maximiser leurs chances avant la manche retour prévue à Lat Dior de Thiès.
En cas de qualification pour le second tour, le Jaraaf affrontera le vainqueur du duel entre Union Touarga Sport Rabat (Maroc) et le Racing Club d’Abidjan (Côte d’Ivoire), avec les matchs de ce tour se jouant entre le 13 et le 15 septembre pour l’aller, et du 20 au 22 septembre pour le retour.
TOUR PRÉLIMINAIRE LIGUE DES CHAMPIONS CAF, STADE D’ABIDJAN ET TFC FONT MATCH NUL
La phase retour est prévue du 23 au 25 août. Le deuxième tour préliminaire aura lieu en septembre prochain. Les vainqueurs des matchs se qualifieront pour la phase de groupes.
Le Teungueth FC et le Stade d’Abidjan ont fait match nul, samedi, dans la capitale ivoirienne, en match comptant pour le premier tour préliminaire aller de la Ligue des champions de la Confédération africaine de football.
Le Teungueth FC était parvenu à prendre l’avantage avec un but marqué contre son camp d’un joueur ivoirien à la 73e mn. Les Abidjanais réussiront à remonter la pente en égalisant dans les dernières minutes du temps additionnel (94e mn).
La phase retour est prévue du 23 au 25 août. Le deuxième tour préliminaire aura lieu en septembre prochain.
Les vainqueurs des matchs se qualifieront pour la phase de groupes.
L’ASC Jaraaf, l’autre équipe sénégalaise dans cette compétition, jouera, dimanche, à 16 h, à Freetown, contre l’East End Lions de la Sierra Leone.
Les phases de groupes de ces compétitions vont se dérouler d’octobre à décembre. Tandis que les phases à élimination directe et la finale auront lieu de mars à mai 2025.
Le club égyptien Al Ahly est le champion en titre du football africain. Le Zamalek d’Egypte détient également le trophée de la Coupe de la Confédération.
MOUHAMADOU MOUSTAPHA SOW ÉLU PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION DES HISTORIENS DU SÉNÉGAL
Il aura la charge de porter les ambitions de l'association pour les trois prochaines années. L'AHS, créée en 1981 et affiliée à l'Association des historiens africains, entend œuvrer au rayonnement des sciences historiques
La Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (FASTEX ex ENS) a abrité, samedi, l’Assemblée générale de l’Association des historiens du Sénégal (AHS) au terme de laquelle l’universitaire et journaliste Mouhamadou Moustapha Sow a été élu président pour un mandat de trois ans, a appris l’APS des initiateurs.
La rencontre qui a enregistré la participation de plusieurs universitaires et chercheurs en Histoire a été coprésidée par Kalidou Diallo et Ibrahima Thioub, respectivement ancien ministre de l’Education nationale et ancien recteur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, par ailleurs historiens.
Elu président de l’Association des historiens du Sénégal pour un mandat de trois ans, Mouhamadou Moustapha Sow est titulaire d’un doctorat en Histoire moderne et contemporaine. Il enseigne la même discipline à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il est également de la 37e promotion du Centre d’étude des Sciences et techniques de l’Information (CESTI).
Créée en 1981, l’Association des historiens du Sénégal (AHS) a eu comme premier président le professeur Abdoulaye Bathily. La structure sénégalaise est affiliée à l’Association des historiens africains (AHA), indique-t-on.
“L ‘Association des historiens du Sénégal (AHS) entend contribuer au développement des sciences historiques au Sénégal, en Afrique et dans le monde, promouvoir l’histoire africaine comme moyen de libération politique, économique et sociale et de donner à l’histoire sénégalaise et africaine la place primordiale qui lui revient dans le développement national et dans l’enseignement et, partant dans la prise de conscience nationale et panafricaine”, renseigne un communiqué transmis à l’APS.
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GUY MARIUS SAGNA AFFIRME AVOIR ÉCRIT 20 PROPOSITIONS SUR LA SITUATION DES TRAVAILLEURS
Cette visite de courtoisie marque le début des festivités religieuses qui verront affluer des millions de pèlerins venus rendre hommage à Cheikh Ahmadou Bamba dans le cadre du Magal de Touba
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye est attendu, demain lundi, à Touba, pour une visite de courtoisie chez le Khalife général des mourides, en prélude au grand Magal prévu vendredi prochain, a appris l’APS de source proche de la présidence.
Le Magal commémore chaque année l’exil au Gabon (1895-1902) du fondateur de la confrérie des mourides, Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927).
L’événement religieux fait venir des millions de pèlerins à Touba. Ils viennent des 14 régions du Sénégal et de nombreux autres pays.
L’édition de cette année, la 130e, sera célébrée vendredi, le 23 aout prochain correspondant au 18e jour du mois lunaire Safar 1446H.
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LA RÉPONSE DE CHEIKH TIDIANE DIEYE A L'EX-DG DE L'ONAS
La réponse élégante de Cheikh Tidiane Dieye à l'ex DG de L'ONAS
L'HOMMAGE RATÉ DE LA FRANCE AUX TIRAILLEURS
La cérémonie du 80e anniversaire du débarquement de Provence a révélé un fossé grandissant entre Paris et ses anciennes colonies, avec notamment l'absence notable de nombreux pays pourtant invités, à l'instar du Sénégal
(SenePlus) - L'absence constatée du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye à la commémoration du 80e anniversaire du débarquement de Provence, le 15 août 2024, est symptomatique des tensions croissantes entre la France et ses anciennes colonies africaines. Cette défection d'un pays dont les tirailleurs ont joué un rôle crucial dans la libération de la France en 1944, illustre les défis auxquels est confrontée la politique africaine d'Emmanuel Macron.
Selon les informations rapportées par Le Monde, l'absence du chef d'État sénégalais pourrait être liée à une polémique récente. Fin juillet, la France avait décidé de reconnaître comme "morts pour la France" six tirailleurs tués lors du massacre de Thiaroye en 1944. Cette décision unilatérale avait provoqué l'ire du Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, qui avait déclaré sur les réseaux sociaux : "Ce n'est pas à la France de fixer unilatéralement le nombre d'Africains trahis et assassinés après qu'ils ont contribué à la sauver."
Cette tension avec Dakar n'est que la partie émergée de l'iceberg. La cérémonie à Boulouris-sur-Mer, dans le Var, a révélé un net recul de la participation africaine par rapport au 70e anniversaire. En 2014, douze présidents africains avaient fait le déplacement aux côtés de François Hollande. Cette année, seuls cinq chefs d'État africains étaient présents : Paul Biya du Cameroun, Azali Assoumani des Comores, Faure Gnassingbé du Togo, Faustin-Archange Touadéra de la République centrafricaine, et le général Brice Oligui Nguema du Gabon.
L'Élysée avait pourtant souhaité afficher une "participation africaine de très haut niveau" pour célébrer la contribution de quelque 250 000 soldats, majoritairement issus des colonies, qui ont participé à cette opération baptisée "Dragoon". Mais les tensions diplomatiques ont eu raison de ces ambitions.
Parmi les grands absents, on note également l'Algérie, qui a récemment rappelé son ambassadeur en France suite au soutien de Paris au plan d'autonomie marocain pour le Sahara occidental. Les régimes militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger, qui ont expulsé les forces françaises de leur territoire, ont également brillé par leur absence.
Le Tchad, dernier allié sécuritaire de poids de la France au Sahel, a lui aussi décliné l'invitation. Une source gouvernementale à N'Djamena a confié au Monde : "Même si nos relations bilatérales restent excellentes, on n'a pas trop apprécié l'épisode des costumes", faisant référence à une récente enquête du Parquet national financier sur des achats somptuaires du président tchadien en France.
Malgré ces absences notables, la cérémonie a tout de même rendu hommage à la contribution cruciale des tirailleurs africains à la libération de la France. Paul Biya, doyen des chefs d'État présents, a prononcé un discours au nom de ses pairs africains. Emmanuel Macron a également remis la Légion d'honneur à Larbi Jawa, un vétéran marocain de 98 ans, ainsi qu'à deux résistants français.
Dans un geste symbolique, cinq lycéens de Thiaroye, descendants de tirailleurs sénégalais, étaient présents à la cérémonie. Leur présence souligne la complexité de la situation : malgré les tensions politiques, les liens historiques et humains entre la France et l'Afrique restent forts.
Cette commémoration en demi-teinte met en lumière les défis auxquels la France est confrontée dans sa politique africaine. La vague souverainiste qui déferle sur le continent, alimentée par une contestation croissante de l'influence française, met à mal les efforts d'Emmanuel Macron en matière de réconciliation mémorielle.
Comme le conclut Le Monde, "les actes du chef de l'État – d'humilité, à ses yeux –, posés pour souligner que la France regarde enfin son histoire coloniale africaine en face, ont même parfois provoqué des turbulences."
LA TOUCHE POÉTIQUE DE Patrick Chamoiseau
INSAVOIR
La tension féconde où se nourrit l'artiste n'est pas dans l'opposition manichéenne (ombre/lumière), ni dans le comprendre le prendre ou le connaître. Elle est dans la présence simultanée, inextricable, antagoniste et solidaire
La tension féconde où se nourrit l'artiste n'est pas dans l'opposition manichéenne (ombre/lumière)
ni dans le comprendre le prendre ou le connaître
elle est dans la présence simultanée, inextricable, antagoniste et solidaire, de multiples forces majeures
lumière dans l'ombre
l'ombre vivant dans la lumière, etc...
insavoir habité
où le désir qui consume chaque artiste accède à création
s'ouvre alors au créateur non pas la joie de l'ordinaire mais celle de Spinoza
LA TOUCHE POÉTIQUE DE Patrick Chamoiseau
L'ENTRE
La différence au principe de l'union. Comme ça en sable et en écume. Se sentir se savoir exister dans tout et entre tout. S'en étonner sans fin. Vivre avec, dévivre aussi
se sentir se savoir exister dans tout et entre tout
s'en étonner sans fin
vivre avec dévivre aussi
créer comme ça.
LA TOUCHE POÉTIQUE DE Patrick Chamoiseau
LES NEUF MURMURES
Dessous la belle réalité, voici ce que murmurent les vagues à propos du réel : changement climatique, érosion de la biodiversité, perturbation du cycle de l’eau douce, perturbation des cycles du phosphore et de l’azote, érosion de la couche d’ozone...