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18 novembre 2024
BASSIROU DIOMAYE FAYE APPELLE À UN DIALOGUE RÉNOVÉ AVEC LA PRESSE
24heures après la Journée sans presse, décidée par le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS), le mardi 13 août dernier, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a appelé à un «dialogue rénové» avec la presse
Le mouvement d’humeur des acteurs et professionnels des médias sénégalais, manifesté par une Journée sans presse, initiée par le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS) et largement suivie, le mardi 13 août dernier, semble recevoir une oreille attentive du côté des autorités étatiques. En Conseil des ministres qu’il a présidé au Palais de présidentiel le lendemain, mercredi 14 août 2024, le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a appelé à un dialogue rénové avec la presse nationale, convaincu que la situation générale de la presse mérite une attention particulière du Gouvernement et des mesures de redressement appropriées.
24heures après la Journée sans presse, décidée par le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS), le mardi 13 août dernier, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a appelé à un «dialogue rénové» avec la presse nationale. S’exprimant en Conseil des ministres avanthier, mercredi 14 août 2024, soit au lendemain de ce mouvement d’humeur, le Chef de l’Etat a relevé que la situation générale de la presse «mérite une attention particulière» du Gouvernement et des «mesures de redressement appropriées». «Appelant à un dialogue rénové avec la presse nationale, le président de la République a relevé que la situation générale de celle-ci mérite une attention particulière du Gouvernement et des mesures de redressement appropriées», informait le communiqué du Conseil des ministres.
Evoquant le rôle de la presse dans la consolidation de la démocratie, le président Diomaye Faye a déclaré : «En effet, une presse professionnelle, responsable et respectueuse de l’Etat de droit demeure un pilier majeur de la démocratie. C’est dans ce sens qu’il a demandé au Gouvernement, notamment au ministre de la Communication, de veiller à l’application intégrale du Code de la Presse mais également au bon fonctionnement des entreprises de presse, dans un esprit permanent d’ouverture et de concertation en vue du respect des cahiers de charges signés», précise le communiqué du Conseil.
LANCEMENT OFFICIEL DE LA «PLATEFORME DECLARATION MEDIAS DU SENEGAL», CE VENDREDI
D’ailleurs, comme pour donner corps à cet appel du Chef de l’Etat, Alioune Sall, le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, va procéder au lancement officiel, lors d’un point de presse prévu dans la matinée de ce vendredi 16 août 2024, à la Maison de la Presse Babacar Touré, de la «Plateforme Déclaration Médias du Sénégal». Il s’agit d’une trouvaille pour «encadrer et dynamiser le secteur média au Sénégal», informe la note annonçant cette rencontre.
Ces mesures étatiques font suite à l’alerte lancée par les acteurs sur la crise du secteur de la presse. Face à la situation difficile que vivent les médias sénégalais, le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS), l’une des principales organisations patronales du secteur, a organisé une Journée sans presse, le mardi 13 août 2024, pour sensibiliser l’opinion nationale et internationale. Le CDEPS dénonce ainsi, par cet acte, le blocage des comptes bancaires, la production d’état exécutoire de saisie de matériels de production, la rupture unilatérale et illégale des contrats publicitaires, le gel des paiements, la mise en demeure et le refus de concertation, entre autres décisions des nouvelles autorités qui ont fini de rendre vulnérables nombre d’entreprises et organes de presse principalement du secteur privé dont certains ont déjà suspendu leur parution.
Le mouvement d’humeur et/ou d’alerte a été largement suivi par les acteurs de la presse notamment privée, avec la non-diffusion de journaux parlés et programmes des radios et télévisions, des sites d’information. Aussi il n’y a pas de parution de quotidiens ; seules les entreprises de presse du secteur public et quelques-unes du secteur privé ont maintenu la diffusion de leurs programmes ou fonctionné correctement, durant la journée de mardi dernier.
BASSIROU DIOMAYE FAYE POUR UNE REFONDATION DE LA POLITIQUE DE L’ETAT
En réunion du conseil des Ministres avant-hier, mercredi 14 Août, le Chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye a souligné l’impératif de refonder la politique de recherche et de vulgarisation agricoles conformément aux standards internationaux.
Le Chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a présidé avant-hier, mercredi 14 août 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République. Au cours de cette rencontre, il a souligné la nécessité de refonder la politique de recherche et de vulgarisation agricoles conformément aux standards internationaux.
En réunion du conseil des Ministres avant-hier, mercredi 14 Août, le Chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye a souligné l’impératif de refonder la politique de recherche et de vulgarisation agricoles conformément aux standards internationaux. Il a demandé ainsi au ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, en relation avec son collègue de la Recherche et de l’Innovation, de revitaliser le système national de recherches agro-sylvo-pastorales et de renforcer, à travers un Contrat d’Objectifs et de Moyens innovant, l’Institut sénégalais de Recherches agricoles (ISRA) en infrastructures technologiques de qualité et en ressources humaines et financières significatives afin de consolider la structure dans une posture de fer de lance de la politique agricole et de souveraineté alimentaire.
Parlant de la campagne agricole, il a salué le travail d’anticipation et de rectification accompli par le Premier Ministre ainsi que les efforts exceptionnels consentis par le Gouvernement pour, d’une part, auditer et apurer les dettes héritées du secteur et, d’autre part, soutenir les producteurs avec la mise en place, cette année, de façon pragmatique, des intrants et matériels agricoles sur l’étendue du territoire national grâce au concours notable des Forces armées. Dans cet élan, il a demandé au ministre de l’Agriculture de veiller au suivi adéquat du développement et de la protection des cultures contre le péril acridien et les oiseaux granivores.
Le Président de la République a demandé également au ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage de veiller avec les ministres concernés à la bonne préparation de la prochaine campagne de commercialisation des productions agricoles. Il lui a rappelé l’urgence de finaliser, dans l’esprit du PROJET, l’actualisation de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale. Il a aussi mis l’accent sur la priorité à accorder à la reconstitution du capital semencier national pour l’arachide et les principales cultures vivrières.
14 JOUEUSES RETENUES POUR PARTICIPER AU TOURNOI DE PRE-QUALIFICATION
L’entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal féminine de basket, Ortis Hughley Jr, a publié, mercredi, la liste des quatorze joueuses retenues pour le tournoi de pré-qualification à la Coupe du monde 2026, prévu du 19 au 25 août, à Kigali (Rwanda)
L’entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal féminine de basket, Ortis Hughley Jr, a publié, mercredi, la liste des quatorze joueuses retenues pour le tournoi de pré-qualification à la Coupe du monde 2026, prévu du 19 au 25 août, à Kigali (Rwanda), a appris l’APS de la Fédération sénégalaise de basketball. Dans un communiqué, l’instance dirigeante du basket sénégalais rappelle que le Rwanda et le Mexique ont été désignés par la FIBA pour abriter les éliminatoires de la Coupe du monde féminine de basket 2026 à Berlin.
Le Sénégal, vice-champion d’Afrique, évoluera à Kigali dans le groupe C avec le Brésil, la Hongrie et les Philippines.
L’équipe nationale masculine de basketball du Sénégal s’est inclinée, mercredi, devant celle de la Tunisie, 60 points à 65, lors du second match amical joué par les deux sélections en vue de la préparation des éliminatoires de l’Afrobasket 2025.
L’équipe nationale masculine de basketball du Sénégal s’est inclinée, mercredi, devant celle de la Tunisie, 60 points à 65, lors du second match amical joué par les deux sélections en vue de la préparation des éliminatoires de l’Afrobasket 2025. Les Sénégalais ont difficilement dominé les champions d’Afrique en titre (66-64), au terme de la première rencontre amicale, qui a eu lieu lundi à Dakar, où s’est également tenu le second match.
L ’équipe tunisienne, comme métamorphosée, a abordé ce second match amical dans un tout autre état d’esprit en montrant plus d’envie et faisant preuve de générosité, pour un jeu percutant. À la voir évoluer mercredi au stadium Marius-Ndiaye de Dakar, rien n’indiquait que l’équipe de la Tunisie est en pleine phase de reconstruction, avec l’arrivée du technicien français Mehdy Mary en décembre 2023 pour la diriger. L’adresse des basketteurs tunisiens sur les tirs à trois points et leur facilité à se retrouver dans la bouteille ont fait mal à une équipe du Sénégal déboussolée devant son public.
Les Lions, en manque d’efficacité en l’absence de certaines vedettes, dont El Hadji Branco Badio, étaient méconnaissables. Et c’est donc logiquement que les Aigles de Carthage vont mener à la mi-temps par plus de 10 points d’écart.
Les hommes de Ngagne Desagana Diop sont revenus de la pause dans un tout autre état d’esprit, avec une volonté de mettre plus de rigueur dans leur jeu, ce qui s’est traduit par une bonne défense de leur part en début de seconde période.
De cette manière, ils ont surpris les Tunisiens pour réduire l’écart à deux points seulement, à moins de cinq minutes de la fin du match, avant de retomber dans leur travers.
À la fin du quatrième quarttemps, la Tunisie, qui a fait preuve de constance dans le jeu, s’impose sur le score de 65 à 60. Le Sénégal jouera les éliminatoires de l’Afrobasket 2025 contre le Rwanda, le Gabon et le Cameroun, du 22 au 24 novembre, à Dakar. L’Afrobasket masculin se tiendra à Luanda, la capitale de l’Angola, en août de l’année prochaine.
REACTIONS… REACTIONS… REACTIONS…
DESAGANA DIOP, SELECTIONNEUR DES LIONS « Ce match va nous aider pour l’avenir »
Vainqueur à l’aller avec deux points d’écart (66-64), l’équipe du Sénégal a perdu le second duel lors de sa deuxième rencontre qui l’a opposé ce mercredi à la Tunisie. Sans ses cadres, les Lions se sont inclinés sur la marque de 60 à 65. Au bout, le sélectionneur Ngagne Desagana Diop tire les enseignements et bilan de ce double test entrant dans le cadre de la préparation des éliminatoires de l’Afrobasket 2025.
« C’est un bilan positif. Comme je l’ai dit la dernière fois, bien sûr on veut gagner mais c’est aussi pour voir les jeunes jouer. Surtout aujourd’hui, on a 6 à 7 jeunes qui n’ont jamais joué un match comme ça. C’était l’essentiel de les faire jouer, de les voir faire des erreurs. Je pense que jouer un match comme cela, va nous aider pour l’avenir si on va en Coupe d’Afrique, s’ils sont dans l’équipe. Ce n’est pas facile et c’est frustrant de voir certaines erreurs. Parce qu’on a travaillé pendant deux semaines. Mais comme je dis ce sont des jeunes, parfois ils font des erreurs tellement élémentaires. C’est la nature du coach de réagir. C’est un peu frustrant. On doit continuer à travailler
« ON VA CONTINUER À TRAVAILLER LES TIRS PRIMÉS »
C’est vrai, mais on va continuer à travailler les tirs primés. Mais comme j’ai dit aux joueurs, ce n’est pas notre point fort. On est conscient de cela. C’est pourquoi quand on shoote, on va rapidement aux plus bas pour avoir les balles et avoir une seconde chance.
« LES JOUEURS SERONT PRÊTS EN NOVEMBRE
» On va voir. Parce qu’en novembre, on ne sait pas si on aura tous les joueurs qui évoluent en Europe comme les Branco Badio, Mbaye Ndiaye, Pape Moustapha Diop… C’est pourquoi je voulais faire jouer des jeunes pour leur permettre d’avoir l’expérience de ces matchs. Les joueurs seront prêts en novembre
«IL FAUT QU’ON CONTINUE À TRAVAILLER »
Je suis vraiment satisfait. Parce que j’ai vu les erreurs qu’on est en train de faire lors des séances d’entrainement. Et ce que je viens de leur dire dans les vestiaires. Si on fait ces erreurs, on va perdre. Et c’est ce qui s’est passé. Mais je suis fier d’eux parce qu’on a été mené de 15 points et ils se sont battus. La défense était là, mais on ne pouvait pas scorer. On a perdu avec 5 points d’écart, il faut qu’on continue à travailler. Le match d’aujourd’hui était dur un instant. Il n’y avait pas Branco Badji, et Gora Camara qui sont repartis dans leur club. Ce n’était donc pas évident. Lamine Samb, c’est un joueur de 35 ans, je l’ai mis au repos. Ibou Faye s’est blessé au genou »
Par Ibrahima BAKHOUM
LETTRE A MA FAMILLE
Le journaliste n’est ni publicitaire, ni un agent de propagande pour des causes politiques. La non-observance de ces règles expose ses auteurs et fragilise la corporation. Le pire serait de ne pas tenir compte de la nouvelle donne portée par le numérique
Un à un, les titres tombent. Dans la grisaille de contrats présumés abusivement rompus et de moyens de subsistance suspendus pour journalistes, mais pas que. Le premier semestre 2024 a été chaud et manqué de lumière pour les médias et leurs techniciens. A la même période l’année prochaine, le leader pastéfien aura bouclé quelque 360 jours à la tête du pays, après un 24 mars qui aura beaucoup fait rêver, beaucoup fait espérer, mais également rendu dubitatifs, beaucoup d’autres dans les rangs des abonnés à la case « observation ». L’entame de mandat a beaucoup inquiété certains, en étonné d’autres dans le monde de la presse, suivant le rapport de chacun au Projet vendu comme axe de communication politique.
L’alerte par « Journée sans Presse » aura suffi à faire inscrire les problèmes du secteur, dans la communication du président de la République, en Conseil des ministres, dès le 14 mars, au lendemain de la journée de diète informative. C’était pour appeler, selon le communiqué, que la situation générale (de cette presse) « mérite une attention particulière du Gouvernement » et des mesures de redressement appropriées. En effet, poursuit le chef de l’Etat, « une presse professionnelle, responsable et respectueuse de l’Etat de droit, demeure un pilier majeur de la démocratie ». Cela compris, quelle occasion manquée de faire l’économie d’une crise dont les conséquences sur l’image de notre pays ne sont pas encore exhaustivement évaluées !
Ce ne sera pas faute de la part des entreprises concernées, d’avoir cherché à faire avec les pouvoirs publics, ce que le communiqué semble impliquer. Le patronat de presse, loin d’être irréprochable avait quand même pris l’initiative, en demandant à rencontrer le président de la République. Les éditeurs payaient-ils, payent-ils encore pour ce qui aurait courroucé le Premier ministre Ousmane Sonko pour ce que ce dernier déclarât publiquement n’avoir « pas d’explication à donner à des journalistes » ? Encore que le discours ne dit pas clairement ce que pointait le chef du gouvernement. C’était une première salve. La deuxième détonation est encore plus étonnante, portant menace contre ceux qui mettent des contenus inappropriés. Cassons ce miroir dont le reflet était considéré selon une croyance remontant à l’Antiquité, comme « le reflet de notre propre âme ». Autant dire qu’en public comme en notre âme et conscience, nous restons ce que nous sommes.
Des journalistes libres, indépendants et respectueux de la République peuvent constituer une race d’indésirables. Surtout quand ils savent et se comportent selon les règles de déontologie qui encadrent l’exercice de leur profession : « ne recevoir de consigne (rédactionnelle) d’aucun annonceur », fût-il personnalité politique ou économique, au pouvoir comme loin du pouvoir voire clairement opposante. C’est politiquement tentant de chercher à brûler les outils amovibles qui ont permis son propre envol, pour en empêcher le recyclable au profit de prétendants aux honneurs, notamment ceux récemment envoyés au tapis.
Le ton et le contenu d’un certain discours primatorial laisse cette impression qu’on chercherait à faire taire ceux qui ne seraient pas du « Projet ». Le cas échéant, on serait fondé à demander comment des journalistes en sont arrivés à accepter cet étiquetage tout en restant dans les rédactions. Tomber dans ce piège participerait d’une certaine amnésie. Sauf à décider d’habiller sa carrière avec des couleurs dont l’expérience des alternances a montré qu’elles perdent vite de leur éclat au rythme des saisons, dans l’agenda républicain.
Du patronat, parlons. Le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS) a demandé à rencontrer la plus haute autorité. Le président de Bassirou Diomaye Diakhar Faye semble être dans les dispositions, désormais. Même si son agenda peu l’amener à indiquer une autre direction.
Qu’est-ce que le CDEPS face au président, aurait-il avoué ou demandé à l’autorité ? Qu’il n’est pas à jour de ses obligations fiscales ? Que Télédiffusion du Sénégal (TDS) menace de couper des signaux de télévision pour redevances non payées ? Le chef de l’Etat serait assurément interpelé sur les ruptures sans sommation (au moins) de contrats passés avec des démembrements depuis récemment éloignés des ors du pouvoir.
Ce qui ne va pas dans l’entreprise de presse
De son côté, le chef de l’Etat pourrait bien s’intéresser aux raisons de tous ces manquements dans le management des entreprises de presse ainsi que, peut-être, exposés durant l’audience accordée à la Convention des Jeunes Reporters, le 5 juillet dernier. Les hôtes du premier des Sénégalais au sens de la République, ont-ils évoqué, au cas par cas, le respect ou non des dispositions de la Convention collective, qui définit les conditions sociales de travail ?
Les deux parties se sont-elles expliquées sur les manipulations politiciennes et les menaces contre ceux qui restent attachés à la liberté de la presse aussi bien par la protection du pluralisme, que l’honnêteté dans l’accomplissement de leur mission au regard du droit du public à l’Information. Celle que lui doivent des médias dont directement ou indirectement il contribue au financement.
Des acteurs aussi puissants, capables d’influence comme de nuisance en sont à payer pour le modèle économique adopté par la quasi-totalité des titres. Ils jouent leur survie à un moment où la démocratie a le plus besoin de les voir plus forts, avec des contenus respectueux de la déontologie, parce que diversifiés et impartiaux, après avoir été collectés sans chantage ni pression indue sur les sources ou venant de celles-ci.
Les inspecteurs des impôts au pouvoir tiennent une voie légale de casser des voix pas éligibles au banquet des nouveaux promus. L’Eternel tout Miséricordieux reconnait les siens. Au très temporel terrestre, il a délégué des moyens d’agir, de punir ou de récompenser des semblables. Les élus ne se privent pas. Ils savent jouer en eau trouble, ce dont le patronat vient de faire l’amer constat. Il a été mis à mal avec l’opinion publique les contempteurs des médias les accusant de jouer à se mettre au-dessus de la loi.
Les moyens d’aider la presse viennent en partie de ce que celle-ci collecte ailleurs, dans le cadre de ses activités, par exemple sous la forme de taxe sur la valeur ajoutée (tva). Ne quand même pas perdre de vue que, le média ne met pas sur le marché, le même type de produit que celui qui sort de la fabrique de chaussures ou de peinture, de plomberie ou de fonderie, de la Restauration ou de la Confection. La Presse ne fait pas de bénéfices. Sur papier, elle cherche acheteur dans un contexte mondial où l’Internet a changé les habitudes de lecture. La télévision diffuse gratuitement dans tous les salons, sans que l’on sache qui regarde vraiment. Demander à un annonceur non institutionnel de confier son message à des supports dont le taux de pénétration reste à déterminer, voilà qui ne peut que déboucher sur le dumping auquel se livrent certains. La bataille des offres pousse à appliquer des prix ridicules.
Chacune des spécialités de cette liste de producteurs (loin d’être exhaustive), peut manquer à un pays, que d’autres s’empresseraient de venir combler le vide. Mais le pays qui prendrait le risque d’affaiblir la presse indépendante et éloignée des coteries se priverait des raisons qu’auraient d’autres de le respecter. Ce serait le cas, si les impossible pour quiconque, de savoir par des voix libres et indépendantes, ce qui s’y passe, comment ce pays est gouverné, quel espoir d’y voir respectés ses droits d’investisseurs étrangers. Le chien qui aboie, ne mord pas. La maxime est bien connue. Le peuple qui ne peut exprimer ses peines, attentes et espoir est un peuple de frustrations refoulées. L’explosion de celles-ci peut tout remettre en question.
Payer les impôts est un devoir ; éviter de tuer la presse de son pays participe à valoriser un pouvoir politique. C’est le lieu de faire une comparaison avec la formule du président Abraham Lincoln (1809-1869), ancien président des Etats-Unis: « si vous trouvez que l’éducation coûte trop cher, essayez l’ignorance ». Les médias participent à l’éducation et à la formation des citoyens, est-il nécessaire de rappeler.
Le 13 août 2024, la presse avait promis une journée entière sans elle. La suite est connue. Elle a été d’effets variables, mais ses initiateurs en sont satisfaits. Le bilan se fera par les premiers concernés, en l’occurrence les journalistes, les employeurs, et les pouvoirs publics. Les premiers peuvent se satisfaire d’avoir lancé une première alerte aux autorités. Le président de la République et son premier ministre ont, peut-être déjà reçu des demandes de clarification de partenaires du Sénégal ayant besoin d’être rassurés. La confiance de ces derniers se nourrit de l’assurance, que le la liberté de la Presse est toujours respectée dans ce pays.
Une journée symbolique ; c’est acté. A ce stade des prévision pourtant, les indicateurs ne vont pas à une météo rassurante dans l’univers des médias, en partie, victimes d’une gouvernance qui se cherche. Mais que n’ont-ils eux-mêmes donné à leurs bourreaux, les armes pour engager ce que des acteurs du secteur suspectent d’être dans l’agenda des tombeurs du Système, tel que personnifié par le camp défait, il y a six mois ?
Beaucoup de médias, voire des journalistes de manière isolée, ont joué sur le registre du vedettariat (pour dire le moins), s’éloignant du principe élémentaire de la profession qui consiste à observer une distance critique avec les acteurs, dans le traitement des faits. On a toujours clamé que les médias responsables ne devraient se trouver, ni des amis à couvrir, ni des ennemis à détruire, aussi longtemps qu’il s’agira de travailler à la préservation et au renforcement de la démocratie.
Droit inaliénable du public à l’information
A cette fin, il leur est reconnu le droit d’accéder aux sources. Nuance, les journalistes attendent toujours la loi sur l’accès à l’information, entre autres mesures encore dans les tiroirs, après qu’elles ont fait l’objet de discussions finalisées avec l’Etat avant 2024.
Le journaliste a la latitude de choisir son angle de traitement. En tous les cas, le factuel doit passer avant. Le professionnel peut ensuite, à sa guise, commenter et/ou critiquer ce qui, le cas échéant, relèverait de l’opinion présumée enrichissante ; même pour quelqu’un qui serait d’avis contraire. Le tout dans le seul but de permettre au citoyen, d’une part, de comprendre la société, les mécanismes de socialisation qui y ont cours, les outils de la gouvernance démocratique et d’autre part, en conséquence de ce qui précède, de savoir faire des choix éclairés au moment de décider de qui, parmi les femmes et hommes qui y prétendent, est (ou sont) le-s plus à même de présider aux destinées du pays, pour le bien-être des populations. Ainsi se décline le Droit du public à une Information impartiale, diversifiée, exacte et utile.
Ce tableau des principes est hélas trop beau, rapporté à la réalité observable ; au fil des mandats présidentiels notamment. En cause, l’incursion dans le champ de la communication publique de deux types de profils, côté investisseurs et côté apporteurs de contenus. C’est dans le premier groupe que se trouvent ceux parmi lesquels le président Mamadou Ibra Kane du CDEPS voit des lobbies. Ce sont ceux qui mettent de l’argent dans la presse comme ils ont le droit de le faire dans n’importe quel autre secteur, au regard de la Liberté d’entreprendre garantie à tous, dans ce pays.
Outre l’Etat, ces investisseurs sont de ceux qui donnent du travail, notamment à une jeunesse qui en a besoin. Leurs objectifs premiers et finaux ne s’avouent pas toujours. Ils sont peu soucieux de Liberté de la Presse, au service du pluralisme démocratique. Ces acteurs économiques ont les moyens de leurs ambitions. Peu importe qu’ils les tiennent de leur proximité avec le pouvoir politique ou de ce qu’ils gagnent ailleurs, parfois très honnêtement, s’il en est. Mais ils ont besoin de participer, d’être vus et entendus par celui qui peut les promouvoir ou renforcer leurs avantages économiques. Le principal pourvoyeur de marchés est toujours sensible et reconnaissant aux gestes qui lui permettent de consolider des bases politiques et sociales de son pouvoir. Echanges de bons procédés, par presse interposée ! Au détriment de la liberté pour des journalistes peu préparés professionnellement, à informer juste, à informer vrai, de façon équilibrée dans le rendu de ce qui a été collecté.
De l’autre côté, se trouve la nouvelle race d’acteurs qui pullulent dans les réseaux sociaux certains ayant même fait le pas décisif vers les studios de radio et plateaux de télévision plutôt intéressées par les avis d’internautes consommateurs de futilités. La chronique y vit ses heures les plus sombres, si on l’apprécie sous l’angle de genre journalistique faisant appel à des connaissances académiques spécialisées ou à une longue expérience de traitement sur le terrain, de sujets à expliquer et commenter, après le factuel. La presse écrite est encore à l’abri de cet envahissement, car techniquement plus difficile d’accès. Elle souffre toutefois du monnayage de contenus, certaines dangereuses fréquentations exposant à la corruption, des jeunes insuffisamment traités au titre de leurs salaires.
Les nouvelles autorités nous ont promis de porter au front, des lanceurs d’alerte. Les journalistes ne le feraient pas assez. De plus en plus, il est vrai, des médias perdent le sens de leurs missions, voire de leur raison d’exister, celle-ci étant adossée à la construction et à l’accompagnement de la citoyenneté par (répétons-le) de l’Information exacte, pluraliste, diversifiée, utile et surtout impartiale. Bien avant le 24 mars dernier, échéance marquante de la respiration démocratique, le traitement équilibré de l’information avait pris des rides.
Un corps atteint avec ses propres armes
D’une victoire d’étape à une autre, le public du Sénégal toujours debout a applaudi un camp majoritaire parmi les prétendants à la plus haute marche. Ce dernier camp sorti vainqueur avait été adoubé avant élection, parfois parce que le capitaine-candidat avait le profil de l’emploi, d’autres fois parce qu’il avait le potentiel pour faire partir celui inscrit au tableau du prochain dégagement. Et la presse est toujours là, mais perdant progressivement de sa superbe, mais reste à pouvoir jouer une rôle d’amortisseur, quand les périls montent. .
Le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et toute son équipe feraient bien, dès lors, de relire la récente histoire des élections au Sénégal. Ils verront qu’il n’a pas encore existé sous le ciel sénégalais, un état de grâce adossée à une popularité qui défie les mi-mandats, en particulier dans un pays à gérer avec tout ce que cela comporte d’attentes et d’exigences citoyennes et sociales. Quand on arrive au pouvoir dans une compétition comme celle de mars 2024 et sortir au premier tour comme opposant (chapeau !) on ne doit perdre de vue cette autre réalité, qu’il n’y avait presque personne en face.
Aux patrons de presse de charger le style de management qui a eu cours jusqu’ici, et de votre fait. C’est le lieu de moins élever la voix, après le coup de lundi 12 juillet 2024. Quand le laxisme d’Etat laisse faire pendant des décennies, tout le monde doit accepter qu’il y a une fin à tout. Alors négociez des moratoires et des assouplissements, mais mettez-vous en règle et avec les Institutions et avec les personnels dans vos entreprises.
L’Etat a la responsabilité d’accompagner ceux qui se battent nuit et jour, au service de la démocratie, par l’éducation et l’information des citoyens. Dans chaque camp se trouve des femmes et des hommes suffisamment outillés pour proposer des moyens de sortir de la crise pour préserver la crédibilité des institutions et la bonne image de notre pays. Les points que nous perdons dans les classements relatifs à la Liberté de la Presse ne sont pas irréversibles.
Des médias et ceux qui financent ouvertement ou interviennent sous le manteau, continuent d’y aller selon la commande. Des acteurs de divers intérêts et agendas habillés en médias excitent des aboyeurs avant de lâcher la meute. Ainsi, la presse a jusqu’ici contribué à faire vider les gradins de partisans contraints de ranger leur tambour. Le vuvuzéla des nouveaux prétendants s’est fait trop fort, entendu jusque très loin du stade Sénégal. Pour la dernière compétition en date, des Titres de la Presse se sont chargés d’amplifier presqu’exclusivement, toutes les sonorités de l’anti système proclamé.
Les journalistes peuvent se prévaloir de leur droit de commenter et de critiquer des faits qui se passent dans l’espace public. Ils n’ont pas boudé leur plaisir d’être adoubés outre mesure, l’essentiel étant de se mettre rieurs et applaudisseurs de côté. Et selon le camp, l’esprit critique laisse place à la critique partisane. On n’informe plus. L’irrévérence en bandoulière, on participe à démolir. Ainsi le voudraient des habitants des réseaux sociaux qui se sont autorisés le droit usurpé de segmenter les médias et leurs animateurs, en « vrais » journalistes et médias « corrompue ».
A cette faune dont d’indécrottables hurluberlus, il suffit d’opposer l’attitude de celui qui a des missions journalistique au service de l’intérêt général. Le fait est sacré, et son traitement ne doit pas être contingenté, ni par des intérêts particuliers du journaliste ni par ceux de groupe avec lequel ce même journaliste aurait des convergences d’intérêts spécifiques. Les dispositions de la Charte des journalistes du Sénégal sont claires à cet égard.
1. Considérer que le droit du public a une information juste et équilibrée prime sur toute autre considération.
2. Respecter la vérité sans tenir compte d’aucune considération personnelle
Eviter les situations de conflits d’intérêts ou d’apparence de conflits d’intérêts, en se mettant ou en semblant se mettre, avec ou sans avantages personnels, au service d’intérêts particuliers.
Le journaliste n’est ni publicitaire, ni un agent de propagande pour des causes politiques. La non-observance de ces règles expose ses auteurs et fragilise la corporation. Le pire serait toutefois de ne pas tenir compte de la nouvelle donne portée par le numérique. Bientôt produire du contenu relèverait, non plus d’une bonne capacité rédactionnelle. Le siècle dernier est déjà trop loin et les natifs de l’actuel s’accommodent difficilement de vieilleries technologiques remontant à une décennie. Notre jeune Président en a couvert quatre. .
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 16 AOUT 2024
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Baadoolo - Morts pour indifférence !
Paris dawna deuxième nak. Après avoir sélectionné ses «6 morts pour la France» parmi les Tirailleurs sénégalais, Macron veut généraliser cette reconnaissance à tous ces soldats tombés. Si seulement il avait généralisé leurs primes aussi. Parce que souniou maam yi, ils sont morts pour indifférence. Pas morts pour la France ! Pourquoi encore cette «subite prise de conscience de la France», comme l’avait dit Sonko ? Yallah rekk xam si ce remords de la France est sincère. Fii moom, c’est la France soumise aux coups de colère du Pm.
Collision entre un camion et un minicar à Diourbel Au moins 9 morts et des blessés
Un accident de la circulation s’est produit, ce jeudi, vers 14h50mn, à hauteur du village de Khourou Mbacké. Un camion et un car «Ndiaga Ndiaye» sont entrés en collision, faisant au moins 9 morts et plusieurs blessés. Les corps sans vie ont été acheminés à la morgue l’hôpital Matlaboul Fawzeini de Touba.
Moins de deux mois après la baisse des denrées Les boulangers lancent un appel pressant pour une révision du prix du pain
La baisse du prix du pain hausse la tension chez les boulangers. En conférence de presse à Guédiawaye, mercredi, ils ont dénoncé le prix actuel de la baguette, fixé à 150 F CFA, soulignant qu’ils ne peuvent pas s’en sortir. Le Regroupement des boulangers du Sénégal (Rbs). «Devant les coûts de production élevés comme les factures d’eau et d’électricité, il est quasi impossible de respecter les prix fixés par le gouvernement», estiment Bada Gassama et ses camarades. Considérant que la survie de leurs entreprises est menacée, les boulangers lancent un appel pressant aux nouvelles autorités pour de nouvelles concertations afin d’aboutir à une révision des prix en tenant compte des «réalités économiques».
Mame Gor Ngom, nouveau Dg du Bic-Gouv : «La lourdeur de cette tâche me motive…»
Nommé directeur général du Bureau d’information et de communication du gouvernement (BicGouv) le 18 juillet dernier, Mame Gor Ngom a pris fonction, ce mercredi, dans les locaux de cette structure sous la tutelle de la Primature. Le journaliste, désormais chargé de rendre disponible l’information publique, à travers une communication gouvernementale cohérente, pour une bonne définition et une mise en œuvre efficace des politiques publiques, a reconnu les défis qui s’imposent dans son action. «La tâche est lourde. Et cette lourdeur me passionne, me motive et renforce ma détermination à servir loyalement l’État et le peuple sénégalais. Et je suis déterminé à réussir cette mission ô combien élevée avec tout le dévouement et l’intégrité requise en contribuant à la visibilité des actions du gouvernement dans une démarche inclusive», a planifié le diplômé du Cesti.
Contrats suspendus ou arrêtés Le blues des agents de l’administration publique
Ça grogne toujours dans la fonction publique. Dans un communiqué, le Collectif interministériel des agents de l’administration sénégalaise (Ciaas) constate depuis le changement de régime «une période de transition extrêmement difficile qui a un impact direct sur beaucoup de travailleurs de l’administration». Omar Dramé et ses camarades se disent «très préoccupés par la situation des contractuels de la direction de l’Emploi, du ministère des mines, du ministère de la Culture et des prestataires du ministère des Sports», qui «sont restés quatre mois sans percevoir leurs salaires». Le Collectif souligne que des contrats ont été suspendus ou arrêtés selon les départements. Le Ciaas exhorte l’État non seulement à régler la situation des retards de salaire, mais aussi à régulariser et préserver tous les emplois suspendus.
«Violations» des marchés publics, chômage de 700 travailleurs L’Intersyndicale du Port en guerre contre Wally Diouf Bodian
C’est un communiqué très long et très salé que l’Intersyndicales des travailleurs du Port autonome de Dakar (Pad) a publié ce jeudi. A la place du «Jub-JubalJubbanti», ils notent un «deung-deungal-WengWengal» du Directeur général. D’abord, sur la «Mission d’audit des ressources humaines du Port autonome de Dakar et des services rattachés», ils dénoncent une «violation des procédures de passation du marché, des délais de passation du marché, de la charte de transparence et d’éthique en matière de marchés publics, du code des marchés publics». Et, l’intersyndicale des travailleurs du Pad estime que c’est sur cette base que Wally Diouf Bodian «a mis au chômage plus de 700 jeunes sénégalais, pères et mères de famille». Ils sollicitent l’intervention du président de la République et du Premier ministre pour «mettre fin aux pratiques» du Dg du Port. Mais en attendant, les syndicats annoncent un plan d’action dont une marche, un sit-in et une grève générale.
Sortie de crise de la presse Les propositions de Adji Mergane Kanouté
Adji Mergane Kanouté se dit préoccupée par la situation difficile des entreprises de presse. Dans une note, la députée de Benno bokk yaakaar invite l’Etat et les patrons de presse à «trouver des passerelles» vers des «solutions salutaires». Pour ce faire, souligne-t-elle, «il faudra des mesures fortes et urgentes pour rassurer les entreprises de presse et non des pressions. Parce que quand une entreprise n’arrive plus à payer des salaires, on ne peut trouver des ressources pour payer des impôts. Donc, les nouvelles autorités doivent accompagner les médias dans ce sens», a-telle plaidé. Ensuite, Mme Kanouté est convaincu que «le salut de la presse se trouve dans sa remise en cause, sa réinvention, sa gestion en s’adaptant aux nouvelles technologies». Elle estime d’ailleurs que «la politique digitale de l’État devrait pouvoir aussi aider la presse dans ce sens». Avant de conclure : «C’est cela sauver la presse et sauver la démocratie.»
PRESSE BASSIROU DIOMAYE FAYE VEUT DES MESURES DE REDRESSEMENT APPROPRIEES”
La crise du secteur de la presse nécessite une attention particulière du gouvernement et des mesures de redressement appropriées, a déclaré le président de la République, mercredi, en Conseil des ministres, en demandant à ses collaborateurs concernés de veiller à l’application intégrale du code de la presse et au bon fonctionnement des entreprises de presse. “Appelant à un dialogue rénové avec la presse nationale”, Bassirou Diomaye Faye “a relevé que la situation générale de celle-ci mérite[ait] une attention particulière du gouvernement et des mesures de redressement appropriées”. “En effet, une presse professionnelle, responsable et respectueuse de l’État de droit demeure un pilier majeur de la démocratie”, rapporte le communiqué du Conseil des ministres en citant M. Faye. Bassirou Diomaye Faye a également lancé un appel “au bon fonctionnement des entreprises de presse, dans un esprit permanent d’ouverture et de concertation en vue du respect des cahiers de charges signés”. Le Conseil des diffuseurs et éditeurs de la presse au Sénégal (CDEPS), l’une des principales organisations patronales du secteur des médias, a observé une “journée sans presse”, mardi, en guise de protestation contre le “blocage des comptes bancaires” d’entreprises de presse. Le CDEPS dénonce aussi la “saisie du matériel de production” de certaines entreprises, ainsi que la “rupture unilatérale et illégale des contrats publicitaires” liant l’État à certains de ses membres. Il déplore “le gel de l’aide à la presse” et affirme que les nouvelles autorités du pays ont pris ces mesures en raison du non-paiement de l’impôt par des entrepreneurs privés des médias.
RECHERCHE AGRICOLE LA REFONDATION DE LA POLITIQUE DE L’ETAT PRONEE
Le chef de l’État a jugé nécessaire, mercredi, à Dakar, de procéder à une refondation de la politique menée par l’État en matière de recherche agricole en octroyant des infrastructures, ainsi que des ressources humaines et financières significatives à ce secteur. S’exprimant en Conseil des ministres, Bassirou Diomaye Faye ‘’a demandé au ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, en relation avec son collègue [chargé] de la Recherche et de l’Innovation, de revitaliser le système national de recherche agrosylvopastorale et de renforcer, à travers un contrat d’objectifs et de moyens innovant, l’Institut sénégalais de recherches agricoles’’, lit-on dans le communiqué publié par le gouvernement à la suite de sa réunion hebdomadaire. Faye appelle les ministres concernés à doter cet institut d’‘’infrastructures technologiques de qualité et de ressources humaines et financières significatives, afin de consolider [sa] posture de fer de lance de la politique agricole et de souveraineté alimentaire’’. ‘’Le président de la République a demandé au ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage de veiller, avec les [autres] ministres concernés, à la bonne préparation de la prochaine campagne de commercialisation des productions agricoles’’, annonce le communiqué du Conseil des ministres. ‘’Il lui a rappelé l’urgence de finaliser [… ] l’actualisation de la loi d’orientation agrosylvopastorale’’. Bassirou Diomaye Faye ‘’a aussi mis l’accent sur la priorité à accorder à la reconstitution du capital semencier national, pour l’arachide et les principales cultures vivrières’’.
BASSIROU DIOMAYE FAYE EN CHINE
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, va effectuer une visite d’État en Chine, les 3 et 4 septembre prochain, annonce le communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi. Cette visite va se dérouler en prélude du quatrième sommet du Forum de coopération sino-africain prévu les 5 et 6 septembre. ‘’En ce qui concerne son agenda diplomatique, le chef de l’État a informé le Conseil [des ministres] qu’il effectuera une visite d’État en République populaire de Chine, les 3 et 4 septembre 2024, en prélude au quatrième sommet du Forum de coopération sino-africain prévu les 5 et 6 septembre 2024’’, lit-on dans le communiqué publié après la réunion hebdomadaire du gouvernement.
MESURES INDIVIDUELLES
Au titre du Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique :
Lieutenant-Colonel Elhadji Maodo BA, Ingénieur des Eaux et Forêts, matricule de solde n° 627 951/F, est nommé Secrétaire permanent du Comité national du CILSS, en remplacement de Monsieur Baba BA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Au titre du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement :
Monsieur Bakary FATY, Docteur en Hydrologie, matricule de solde n°711 677/A, est nommé Directeur de la Gestion de la Planification des Ressources en Eau, en remplacement de Monsieur Niokhor NDOUR appelé à d’autres fonctions.
Au titre du Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage :
Monsieur Sidy Mohamed SECK, Expert en politique agricole, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED), en remplacement de Monsieur Amadou NIANG.
RUFISQUE, UNE VILLE LUMIERE
Rufisque, une ville lumière. Le député-maire de la vieille ville est en train de réussir un tel pari. Ce mercredi soir, Dr Oumar Cissé a lancé une opération d’entretien et de renouvellement du réseau d’éclairage public de la vieille ville dénommée ”Tall lamp yi léral Teunguedj” (allumer les lampes et éclairer Rufisque). La première bataille gagnée a été l’éclairage des grandes artères. Le second combat sera la bataille du renouvellement du réseau électrique dans les quartiers. Au terme de la tournée de lancement de l’opération, qui l’a mené à Gouye Mouride, Darou Rahmane, Nimzatt et Hlm, le député-maire a expliqué que ‘’cette année, il est prévu de prendre en charge tousles 136 quartiers de Rufisque avec pour objectif de permettre aux populations d’accéder à un éclairage de proximité’’. Il a annoncé ‘’l’acquisition de 875 lanternes via une passation de marché respectant toutes les procédures et gagnée par l’entreprise Frelec’’. Les quartiers vont être dotés de suffisamment de lanternes, pour un coût global de 44 millions de francs CFA, sur fonds propres de la Ville de Rufisque, a indiqué le maire. Il a rappelé que ‘’le niveau de l’éclairage public était très peu satisfaisant à Rufisque, et ce, depuis des années’’. ‘’Plusieurs équipes municipales se sont succédé, mais n’ont jamais réussi à venir à bout de l’obscurité et de son lot de conséquences sur la ville, les citoyens et leurs biens’’, a soutenu Oumar Cissé, arrivé à la tête de la mairie de la ville lors des dernières élections locales. En 2022, a-t-il rappelé, la direction des services techniques (DST) de la mairie a été dotée d’un lot de matériels électriques pour l’éclairage du marché central, de la route de Castors, du boulevard Maurice Gueye, de la gare routière, de la rue Adama Lô et d’une partie du quartier Darou Rahmane. En 2023, la mairie a lancé ‘’les grands travaux d’entretien du réseau moderne d’éclairage public pour prendre en charge toutes les grandes artères de la ville’’. Notamment des boulevards El Hadji Malick Sy (ex route des HLM) et Cheikh Ahmadou Bamba (ex route de Sangalkam), de la route Mbaye Ndiaye Ndioro (ex route de Sococim) et des routes de Zac Mbao et Socabeg.
NOUVELLE TRAGEDIE DE LA ROUTE 9 MORTS ENTRE NDOULO ET KOUROU MBACKE
6 morts sur le coup, 16 blessés graves et un léger. C’est le bilan de la collision entre un minicar et un camion sur le tronçon reliant Diourbel à Mbacké, entre Ndoulo et Khourou Mbacké. Trois autres victimes parmi les blessés ont rendu l’âme une heure après leur évacuation, selon l’urgentiste de l’hôpital de Diourbel Dr Cheikh Lô. La nouvelle tragédie routière s’est produite sur le tronçon reliant Diourbel à Mbacké, entre Ndoulo et Khourou Mbacké. Un minicar en provenance de Touba, transportant des membres d’une même famille résidant à Diourbel, a heurté un camion circulant dans le sens inverse. Les victimes revenaient d’une cérémonie de deuil à Darou Marnane. Selon Dakaractu qui tient l’information d’un interlocuteur, membre du regroupement des transporteurs de Touba, l’accident a fait au moins six morts sur place dont le chauffeur du minicar. Il a ajouté que de nombreux blessés ont déjà été évacués vers les hôpitaux les plus proches pour recevoir des soins médicaux urgents.
DPG, LES OBSTACLES A SA TENUE, SELON LE DEPUTE ALIOUNE SOUARE
La Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre de Sonko est-elle définitivement compromise malgré l’ouverture de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale ce lundi 13 août ? On serait tenté de répondre par l’affirmative en suivant le raisonnement de l’ex-député Alioune Souaré. Sur sa page Facebook, il note qu’ « au regard des délais impartis, c’est peu probable de tenir techniquement la DPG durant la session extraordinaire en cours ». L’ex-parlementaire explique en ces termes : -Durée de la Session extraordinaire =15 jours, -Examen et adoption de la proposition de loi = durée 4 jours, -Promulgation/PR = 4 jours francs,-Information à l’Assemblée nationale de la date retenue pour la tenue de la DPG par le PM = 8 jours au moins. Ces délais cumulés font 16 jours, alors que la session extraordinaire ne dépasse pas 15 jours ».
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L'EMPREINTE SPIRITUELLE DE CHEIKH AHMADOU BAMBA EN CÔTE D'IVOIRE
L'histoire de figure emblématique du mouridisme à Grand Bassam est celle d'un exil qui a engendré un héritage. En 21 jours, les graines d'une communauté florissante ont été semées sur les côtes ivoiriennes
Grand Bassam, jadis simple escale d'un exil forcé, est devenu le berceau inattendu d'un héritage spirituel florissant. Il ya plus d'un siècle, le navire transportant Cheikh Ahmadou Bamba, figure emblématique du mouridisme, jetait l'ancre sur ces rivages pour 21 jours. Ce qui semblait n'être qu'une halte imposée s'est transformée en un chapitre crucial de l'histoire mouride en Afrique de l'Ouest.
Aujourd'hui, Grand Bassam vibre au rythme d'une communauté mouride dynamique. Des dairas fleurissent dans chaque recoin de la ville, tandis que l'ancien hôtel WAF, témoin silencieux de cette époque, se dresse comme un monument à la mémoire du Cheikh. Le cimetière, où repose le fidèle Sokhna Coura Fal, est devenu un lieu de pèlerinage incontournable.
L'impact de ce bref séjour dépasse largement les frontières de Grand Bassam. D'Abidjan aux dix communes environnantes, les disciples mourides ont tissé un réseau de solidarité et de spiritualité. Ils organisent des événements commémoratifs et lancent des projets ambitieux, comme la construction de maisons Serigne dans chaque localité.