Dans les ruelles animées de Dakar, avec la prise en main progressive des nouvelles autorités, où chaque coin de rue murmure des histoires de résilience et d’espoir, une nouvelle ère se dessine, une ère de transformation et de renouveau. Le Sénégal, ce joyau de l’Afrique de l’Ouest, se trouve à l’aube d’une transformation systémique sans précédent, une transformation qui redéfinira notre avenir collectif. Les débats publics s’enflamment, les voix s’élèvent, et les cœurs battent à l’unisson pour une cause commune : la réforme des politiques nationales!
Les enjeux stratégiques sont nombreux, les défis colossaux, mais l’opportunité est unique et précieuse. La troisième alternance politique ouvre une fenêtre vers un avenir plus radieux, où chaque citoyen peut rêver d’un lendemain meilleur, plus prospère et plus juste. La création d’une monnaie locale, une idée audacieuse mais indispensable, est la clé de cette renaissance économique. Imaginez un Sénégal où chaque transaction renforce l’économie locale, où chaque billet échangé ou transaction financière digitalisée, raconte l’histoire de notre terre et de notre peuple. Une monnaie locale, c’est plus qu’un simple outil financier; c’est un symbole de notre indépendance, de notre ingéniosité, et de notre solidarité.
Les sensibilités culturelles et économiques doivent être soigneusement prises en compte. Chaque décision, chaque réforme, doit être pensée avec une empathie profonde pour les réalités de notre nation. Les défis d’opérationnalisation sont nombreux, mais les bénéfices potentiels sont immenses. Une monnaie locale pourrait revitaliser nos marchés, encourager l’entrepreneuriat local, et réduire notre dépendance aux fluctuations économiques mondiales. Elle pourrait devenir le pilier d’une économie plus résiliente et plus inclusive.
Les craintes autour de la mise en place d'une monnaie locale sont compréhensibles, mais chaque risque ou désavantage a des solutions à portée de main. Les inquiétudes concernant la stabilité de la monnaie peuvent être atténuées par une gestion rigoureuse et une politique monétaire transparente. Les défis d'acceptation par le public peuvent être surmontés par des campagnes de sensibilisation et d'éducation. Les obstacles techniques peuvent être résolus par l'adoption de technologies modernes et sécurisées.
Imaginez un Sénégal où l'économie locale prospère, où les opportunités fleurissent, et où chaque citoyen peut participer activement à la construction de notre avenir commun. C’est un appel à l’action, une invitation à rêver grand et à travailler ensemble pour réaliser ces rêves. Comme l’a dit Amílcar Cabral, “Nous devons toujours nous rappeler que le peuple ne lutte pas pour des idées, pour des choses dans la tête des gens; le peuple lutte pour des choses matérielles, pour vivre mieux et en paix, pour voir leur vie aller de l’avant, pour garantir l’avenir de leurs enfants.” La création d’une monnaie locale est une étape cruciale vers cet objectif.
Le Sénégal est prêt pour cette transformation. Et vous, êtes-vous prêt à faire partie de cette révolution? Comme l’a si bien dit Nelson Mandela, “Cela semble toujours impossible jusqu’à ce que ce soit fait.” Ensemble, nous pouvons rendre l’impossible possible et bâtir un avenir où chaque Sénégalais peut prospérer.
Ensemble, nous pouvons bâtir un Sénégal où l’économie locale prospère, où les opportunités fleurissent, et où chaque citoyen peut participer activement à la construction de notre avenir commun. C’est un appel à l’action, une invitation à rêver grand et à travailler ensemble pour réaliser ces rêves. La création d’une monnaie locale est une étape cruciale vers cet objectif.
Rejoignez-nous dans cette aventure extraordinaire. Ensemble, nous pouvons transformer notre nation et bâtir un avenir radieux pour chaque Sénégalais.
Par El Hadj Boubou SENGHOTE
REPONSE DE KAWTAL PELLE FULƁE AU ZEMMOUR SENEGALAIS, TAHIROU SARR
Dans un enregistrement vidéo en langue wolof qui circule depuis quelques jours, le sieur Tahirou SARR, Président du « Mouvement nationaliste sénégalais Jël Liñu Moom », a prouvé qu’il méritait amplement le surnom de « Zemmour sénégalais »
Dans un enregistrement vidéo en langue wolof qui circule depuis quelques jours, le sieur Tahirou SARR, Président du « Mouvement nationaliste sénégalais Jël Liñu Moom », a prouvé qu’il méritait amplement le surnom de « Zemmour sénégalais » qui lui est attribué, à cause notamment du sentiment de haine viscérale qu’il nourrit en particulier vis-à-vis de la communauté guinéenne vivant au Sénégal !
Son discours raciste, haineux, visant particulièrement les ressortissants de la République sœur de Guinée est tel, que le CNRA devrait le poursuivre, lui et ses complices qui n’arrêtent pas de disséminer ses dérives xénophobes qui constituent une violation flagrante des droits de l’homme et, par conséquent, condamnées par les lois en vigueur au Sénégal.
Pour cet homme incontestablement très dangereux, « Les Guinéens sont excessivement nombreux au Sénégal. On doit pouvoir en rapatrier un grand nombre. Des millions de Sénégalais ont vendu leurs pièces d’identification à des ressortissants étrangers. J’ai appris d’un Professeur que dans sa salle classe de trente-six (36) élèves, titulaires, tous, de pièces d’identification d’origine sénégalaise, seuls huit (08) d’entre eux comprennent le wolof. Tous les autres sont des Etrangers, bien que possédant des pièces d’identification sénégalaises…Ils bénéficient de la complicité de nombreuses Autorités judiciaires sénégalaises…Il y a des Guinéens qui ont acheté des pièces d’identification sénégalaises. C’est avec plaisir que je désigne nommément les Guinéens ; car ils détiennent le monopole du commerce et contrôlent en outre le marché de l’immobilier au Sénégal. Ceci est inadmissible, c’est à combattre. Ils passent la nuit avec épouses et enfants dans leurs boutiques, au milieu des marchandises infectées qu’ils nous vendent le lendemain, nous faisant ainsi inhaler voire ingurgiter toutes sortes de substances chimiques émanant des matelas sur lesquels ils ont dormi la veille. Il en est aussi qui dorment dans les marchés où ils écaillent des poissons, à peu de frais, privant ainsi les jeunes Sénégalais d’un gagne-pain considérable qui leur revenait de droit, en tant que Nationaux… »
Ainsi parle ce quidam qui fait honte aux enfants du « Sénégal de Teddungal » (Teranga), un gars dont Monsieur le Procureur de la République devrait, sans délai, s’autosaisir du cas tellement ses déclarations sont gravissimes ! En effet, il faut que ce spécimen, assurément rare, apporte les preuves de ses accusations contre nos frères et sœurs de la République de Guinée, tout comme envers les Juges et autres Avocats sénégalais qu’il a implicitement accusés de corruption. Cette affaire ne doit pas rester impunie. Le récépissé de reconnaissance de son « Mouvement nationaliste Jël Liñu Moom » doit également être retiré.
C’est connu : Les Etrangers sont souvent traités comme des boucs émissaires et blâmés pour l’insécurité économique, la criminalité et l’incapacité des Gouvernements concernés à fournir des services publics. Ils ont souventes fois été la cible de manifestations marquées par des violences collectives, des pillages et des incendies de leurs lieux de travail.
Ce tartempion incarne une régression pour les enfants du continent qui doivent (malheureusement) le dénombrer parmi les Africains du vingt-et-unième siècle! Une véritable tragédie pour le continent noir au moment où justement l’Afrique-mère cherche à démanteler les cent soixante-cinq (165) frontières que la colonisation lui a imposées.
La migration qui est aussi vieille que le monde, est dans la nature de l’homme qui a toujours été porté à aller quérir des moyens de subsistance sous d’autres cieux qu’il espère plus cléments, toutes les fois qu’il a estimé que la chance ne lui avait pas souri dans son propre pays.
Il est convenu que les Occidentaux ont été les premiers à venir en Afrique, non pas pour y gagner honnêtement leur vie, mais pour plutôt faire main basse sur les richesses du continent, par un pillage systématique ainsi que par l’exploitation, l’esclavage et la colonisation des masses africaines. C’est un secret de polichinelle.
L’émigration africaine est d’un autre ordre : il s’agit, pour l’homme noir, d’un voyage à la recherche d’un travail plus rémunérateur, afin d’acquérir des biens à même de lui permettre de subvenir convenablement aux besoins de sa famille restée au pays et de vivre mieux lui-même une fois de retour chez lui.
Il n’y a pas que des Guinéens à aller chercher de meilleures conditions de vie hors de leur pays d’origine. Nous vivons dans un monde interdépendant et avons donc besoin les uns des autres; Allah L’Omniscient ayant fait de nous des hommes et des femmes de différentes couleurs et de différentes langues, afin que nous échangions et nous enrichissions mutuellement par nos différences. Ce qui est, somme toute, conforme à la nature humaine
Nos frères et sœurs Guinéens se trouvant au Sénégal, à l’instar des autres hôtes étrangers qui vivent parmi nous, sont d’un apport important dans l’économie nationale, car ils paient régulièrement leurs loyers respectifs, l’impôt prélevé sur l’activité économique qu’ils exercent, le renouvellement de leurs cartes de séjour, acquittent les taxes municipales (taxe sur l’insalubrité, taxe l’hygiène publique), etc..Ils n’ont rien pris d’illégal aux Sénégalais. Ils gagnent honnêtement leur vie. Nous leur devons empathie et respect !
De même, nos braves compatriotes en exil économique injectent, bon an mal an, plusieurs milliards de francs CFA dans l’économie nationale. Il a été rapporté qu’en 2023, les envois officiels de fonds en provenance des Sénégalais de l’Extérieur s’élevaient à près de deux mille (2000) milliards de francs CFA) ; ce qui correspond à environ 10% de notre PIB, soit un montant près de 7 fois supérieur à l’aide publique au développement reçue de nos partenaires étrangers (FMI, Banque mondiale, Union européenne, etc.) ; autrement dit encore, une somme équivalente au tiers de notre budget national. Plusieurs milliards de francs CFA gagnés en terre guinéenne font immanquablement partie des importantes sommes d’argent transférées annuellement par les Sénégalais résidant à l’extérieur.
La migration n’est donc pas l’apanage des seuls Guinéens ! Les Sénégalais aussi ont la réputation d’être de grands voyageurs devant l’Eternel ; un qualificatif qu’ils partagent du reste avec de nombreux autres citoyens du monde. Cela est encore plus vrai de nos jours où le monde est devenu comme un village planétaire.
Il n’existe aujourd’hui aucun pays où on ne trouve des Sénégalais, qui sont généralement bien intégrés dans leurs pays de résidence respectifs où certains se sont même mariés et / ou ont fait fortune. Y compris en République de Guinée. C’est certainement pour cette raison que suivant un adage célèbre chez maints migrants africains, « si l’on se rend dans un pays et qu’on n’y trouve pas de Sénégalais, c’est que ce pays n’est pas une terre d’immigration. Mieux vaut alors poursuivre son chemin, plutôt que de s’y attarder ! »
Les chiffres officiels publiés par l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), à l’issue du Cinquième Recensement général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5) ont même révélé qu’il y a beaucoup plus de Sénégalais établis hors des frontières nationales, que d’Etrangers résidant au Sénégal. En effet, aux termes de ces chiffres qui-soit dit en passant- sont très en-deçà de la réalité, les Etrangers résidant au Sénégal (207 791) sont moins nombreux que les Sénégalais vivant à l’extérieur (338 040 rien que pour nos compatriotes inscrits sur la liste électorale lors de la présidentielle du 24 mars 2024, selon les données fournies par la CENA).
Ce type est simplement dangereux. Une calamité parmi nous. Aussi, nous demandons-nous, encore une fois, ce qu’attend Monsieur le Procureur de la République pour s’autosaisir de son cas. Pour le sommer de fournir les preuves de ses déclarations d’une gravité extrême et mettre un terme définitif à ses dérives qui sont, indubitablement, de nature à ternir les relations du Sénégal avec d’autres pays, tout en exposant, par-dessus-le marché, la vie et les biens aussi bien des Sénégalais résidant à l’extérieur que ceux des Guinéens et autres ressortissants étrangers établis au Sénégal !
Le harcèlement xénophobe et la violence contre les Etrangers ont été des pratiques fatales dans certains pays où ils ont engendré des meurtres, des blessures graves, des déplacements forcés de populations et des discriminations. Le racisme et la discrimination raciale, ainsi que la xénophobie et l’intolérance qui y sont associées, nuisent à l’émancipation de millions de personnes à travers le monde. La xénophobie n’est simplement pas acceptable. Des poursuites doivent être engagées contre tous ceux qui profèrent des discours d'incitation à la haine ou qui commettent des crimes raciaux.
Nous devons tous lutter jour après jour contre les préjugés raciaux et l’intolérance qui sont autant d’obstacles à la « concrétisation du droit au développement dans le contexte des obligations des Etats, de la coopération internationale et des partenariats mondiaux ».
L’Organisation des Nations Unies a adopté, en 1948, la Déclaration universelle des Droits de l’Homme et, en 1965, la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale. Les Autorités sénégalaises compétentes devraient donc sévir, sans délai, contre ce gars qui ne fait pas honneur au Pays de Teddungal !
Cela dit, nous tenons à rappeler que la maîtrise de la langue wolof n’est pas une preuve d’acquisition de la nationalité sénégalaise. S’il y a des gens qui sont incapables d’admettre que le wolof fait seulement partie des langues nationales sénégalaises mais n’en est pas la seule, tant pis pour eux!
Où se trouve d’ailleurs le problème si ces Guinéens dont cet individu ne veut même pas sentir l’odeur ne comprennent pas le wolof? S’ils ne comprennent pas cette langue, ils en comprennent certainement une autre au moins, notamment le pulaar qui est une LANGUE INTERNATIONALE, nolens volens.
Nous sommes d’avis, par ailleurs, que la migration doit être une exception et non une règle. En d’autres termes, il faut privilégier une politique de fixation des candidats à l’émigration dans leurs terroirs respectifs ; ce qui devrait passer nécessairement par l’adoption de programmes de développement susceptibles de permettre « l’épanouissement individuel et collectif ainsi que l’espoir d’une prospérité économique ».
Hélas ! On a toujours de la peine à faire en sorte que les jeunes s’emparent de cette lumineuse vision qui est, sans conteste, la bouée de sauvetage et se l’approprient, plutôt que de se laisser tenter par l’aventure souvent tragique, parfois à bord d’embarcations de fortune.
A ce stade de notre propos, nous voudrions rappeler, à toutes fins utiles, que dans leur écrasante majorité, les Guinéens du Sénégal sont des Fulɓe appelés généralement « Fulɓe Fuuta » (les Peuls originaires du Fouta). En conséquence:
-Tous les Fulɓe du Fuuta-Tooro (Fuuta sénégalais) sont des Fulɓe Fuuta !
-Tous les Fulɓe du Fuuta- Rewo (Fuuta mauritanien) sont des Fulɓe Fuuta !
-Tous les Fulɓe du Fuuta-Macina (Fuuta malien) sont des Fulɓe Fuuta !
-Tous les Fulɓe du Fuuta-Djallon (Fuuta guinéen) sont des Fulɓe Fuuta !
Sans parler des Fulɓe du Niger, du Nigéria, de la Gambie, de la Guinée-Bissau, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Libéria, de la Sierra Léone, du Cap-Vert, du Ghana, du Togo, du Bénin, du Cameroun, de la République Centrafricaine (RCA), du Tchad, du Soudan.
-Tous les Fulɓe des Diasporas dans le reste de l’Afrique, dans les Amériques, en Asie, en Europe et même en Océanie sont des Fulɓe Fuuta !
Nous sommes tous en eux et eux en nous. Nous tous qui avons en commun l’usage de la langue pulaar, sommes les uns des autres.
Que ceux qui ont des oreilles pour entendre entendent!
Que ceux qui ont des cœurs pour comprendre comprennent !
Le rapport de la commission ad hoc sur la table de Diomaye
Les propriétaires des chantiers sur la corniche et la Vdn seront bientôt édifiés. La commission ad hoc chargée de contrôler les titres et occupations du Domaine public maritime dans la région de Dakar a bouclé ses travaux. Le Secrétaire général du gouvernement qui a présidé la commission a remis hier au chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye, le rapport de la commission ad hoc en présence du Premier ministre Ousmane Sonko. D’après une note de la Présidence, le rapport a mis en lumière plusieurs irrégularités préoccupantes, notamment en matière d'impact environnemental et socio-économique. Le chef de l'État a réaffirmé son engagement à procéder à une rectification rigoureuse, sans acharnement mais avec fermeté, afin de restaurer l'orthodoxie et garantir un accès libre au domaine public maritime pour tous. Des recommandations ont également été formulées pour renforcer le cadre législatif et institutionnel, renseigne la même source.
Déclaration de patrimoine de Sonko et des ministres
Le président de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), Serigne Bassirou Guèye, a révélé hier que le Premier ministre Ousmane Sonko et l’ensemble des ministres ont fait leur déclaration de patrimoine ainsi que certains directeurs généraux. C’était à l’occasion d’un atelier de vulgarisation des nouveaux textes modifiant la loi portant création de l’Ofnac et la loi sur la déclaration de patrimoine à l’intention des professionnels des médias.
Saisie de médicaments d’une contre-valeur de 170 millions
La Douane est à fond dans la lutte contre la criminalité pharmaceutique. Les gabelous de la brigade commerciale de Keur-Ayip ont mis hors d’état de nuire une bande de trafiquants de médicaments dans la nuit du 10 au 11 août 2024, vers 3 heures du matin, sur la rive du Baobolong, entre Ndiba-Ndiayène et Firgui dans le département de Nioro du Rip. Ils ont mis la main sur un dépôt sauvage de médicaments qui venaient d’être débarqués d’une pirogue. Il s’agit de 196 pots de mille (1 000) comprimés de chlorphéniramine tablets, 137 pots de mille (1 000) comprimés de chlorphéniramine Maliate IP et 200 boîtes de dix (10) paquets de huit(08) comprimés de Puregrey-100. La contrevaleur totale des médicaments saisis est estimée à plus de 170 millions de francs CFA.
Saisie de drogue d’une contre-valeur de 36 millions
Restons avec les douaniers qui traquent également les trafiquants de drogue. A cet effet, dans le cadre de la mission sécuritaire des Douanes, le ciblage et le contrôle de moyens de transports suspects, les agents de la Brigade commerciale des Douanes de Moussala (Kédougou) ont mis la main sur 65 kg de chanvre indien convoyés par un porte-conteneur en provenance d’un pays limitrophe. La drogue était dissimulée dans la cabine du véhicule. Dans le même sillage, les éléments de la brigade des Douanes de Matam ont intercepté à Ogo, un véhicule de transport de type Toyota Hiace en provenance de Bakel. La fouille des bagages a permis aux douaniers de découvrir du chanvre indien soigneusement rangé dans une malle et dans un sac de voyage. Il s’agit de 27 kg conditionnés en 36 paquets. La contre-valeur totale de ces deux saisies est estimée à 36 millions de francs CFA.
Les contraintes pour des législatives anticipées….
L’idée d’élections législatives anticipées est agitée depuis quelque temps. La société civile qui prend au sérieux cette probabilité est préoccupée par le décalage qui existe entre les dispositions du code électoral et celles prévues par la constitution par rapport à cette situation. En effet, la société civile signataire de la présente déclaration rappelle que l’article 87 de la Constitution dispose qu’en cas de dissolution de l’Assemblée nationale, le scrutin a lieu 60 jours au moins et 90 jours au plus après la date de publication du décret de dissolution. Parallèlement, les partis et coalitions de partis sont astreints au dépôt de listes de parrainages représentant au moins 0,5% des électeurs. Selon la société civile, si on fixe le modèle de fiche de collecte des parrainages au plus tard 150 jours avant la date du scrutin, il est évident que le code électoral n'a pas prévu la gestion des parrainages en cas de dissolution de l'Assemblée nationale. Pourtant les candidatures sont déposées à partir de 85 jours avant la date du scrutin en vue de pouvoir procéder au contrôle et à la régularisation des parrainages. Pour tous ces constats, la société civile pense qu’en l'état des dispositions législatives et réglementaires en vigueur, les listes de candidats ne pourront pas remplir convenablement les formalités du parrainage dans les délais prévus.
… la recette de la société civile
Restons sur la probabilité d’élections législatives anticipées pour dire que si le Président Diomaye ne prend pas les devants pour trouver un consensus fort, il sera impossible d’organiser le scrutin avant décembre. Dès lors, la société civile pense qu’il serait judicieux de travailler à un consensus afin de corriger les manquements décelés dans le code électoral. A ce propos, elle préconise de réduire le nombre de parrainages requis, simplifier le système de collecte et de contrôle des parrainages, présenter le quitus attestant du dépôt de la caution lors du retrait des documents relatifs à la collecte du parrainage, réduire le délai de dépôt des candidatures, élargir la commission de contrôle et de validation des parrainages aux personnalités indépendantes. Elle exprime sa disponibilité à entreprendre une facilitation entre les parties prenantes au processus électoral, avant de lancer un appel pressant aux entités politiques représentées à l’Assemblée nationale à entreprendre les échanges nécessaires en vue de parvenir aux réformes appropriées permettant d’engager les prochaines élections dans la paix et la sérénité.
Lutte contre la discrimination du genre en milieu du travail
Au Sénégal, les femmes font souvent l’objet de discrimination au travail, ce qui se traduit notamment par des inégalités de salaires, des restrictions à l’embauche ou encore une absence ou un retard dans le cadre de l’évolution professionnelle. Cette situation préoccupe au plus haut point l’inspection du travail de Dakar. C’est dans ce cadre qu’elle a décidé de mener des actions allant dans le sens d’éradiquer ce phénomène en organisant un séminaire pour imprégner et sensibiliser les responsables des ressources humaines et les délégués du personnel sur l’importance d’intégrer les questions du genre dans leurs politiques de recrutement et dans leurs politiques de gestion quotidienne des conditions de travail. Selon Maïssa Sène Diakhaté, inspecteur du travail et de la sécurité sociale, le concept d’égalité de genre est universel et transcende les législations, mais également les peuples. Pour mettre fin à la discrimination du genre dans les entreprises, l’inspecteur du travail suggère que «des points focaux soient institués dans les entreprises pour des interventions en matière de politique du genre».
Mame Ngor Ngom prend service aujourd’hui
Notre confrère Mame Ngor Ngom, nommé récemment par le chef de l’Etat, va prendre service aujourd’hui. Il est promu Directeur général du bureau de l’information et de la communication du gouvernement (BIC-G). M. Ngom est diplômé de la 33e promotion du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti). Il a été rédacteur en chef du quotidien La Tribune et directeur de GTV, une nouvelle chaîne de télévision. Bon vent Mame Ngor Ngom !
LA DIPLOMATIE EUROPEENNE S'INVITE DANS LES CONTENTIEUX ÉCONOMIQUES
Blocages de chantiers, saisies de terrains : les investisseurs étrangers au Sénégal ne sont pas seuls face à leurs difficultés. Les missions diplomatiques de pays européens ont décidé de prendre à bras-le-corps les préoccupations de leurs ressortissants
Certaines représentations diplomatiques occidentales se sont impliquées dans certains dossiers intéressant leurs compatriotes, même binationaux. Cela, afin de préserver leurs biens et/ou protéger leurs intérêts.
La situation des investissements au Sénégal ne préoccupe pas que les acteurs économiques nationaux. Même les chancelleries étrangères semblent s’être saisies de la question de la protection des intérêts de leurs concitoyens.
Ainsi, Le Quotidien a appris que des ambassades de pays membres de l’Union européenne dont les concitoyens ont investi dans divers secteurs au Sénégal, semblent avoir pris à bras-le-corps les préoccupations de leurs ressortissants. Les personnes qui ont renseigné le journal dont certains sont des chefs d’entreprises plus ou moins importantes, disent avoir été rassurées par les mesures prises par les missions diplomatiques de leurs pays.
Il va sans dire que les préoccupations ne sont pas toutes les mêmes.
Mais dans le domaine des Bâtiments et travaux publics (Btp) du moins, les choses ne restent pas en l’état. Des investisseurs dont certains ont la double nationalité et qui ont fait état de leur nationalité européenne, ont reçu des assurances de la part de leur chancellerie.
Concernant par exemple les blocages de certains chantiers de construction, et même des saisies de terrains, des ambassades ont demandé à toutes les personnes concernées, et possédant la double nationalité, de rassembler tous leurs titres de propriété. Une fois cela fait, il leur a été recommandé de faire des constats d’huissier sur les arrêts des chantiers et de mettre tous les documents à la disposition de leurs représentations diplomatiques, ainsi que les entraves faites à leurs investissements.
Ainsi, on pourrait s’attendre à voir bientôt le gouvernement du Sénégal devoir s’expliquer sur certaines mesures d’expropriation de bien d’autrui. Ce serait alors l’occasion pour faire comprendre à l’opinion nationale et internationale dans quelle mesure le Sénégal est disposé à encourager l’investissement dans ce pays, qu’il soit public ou privé.
Il faut souhaiter que des pressions externes n’aboutissent pas à favoriser des personnes détentrices de passeports étrangers, en particulier occidentaux, en laissant en rade des ressortissants de pays «moins influents», s’il en était.
LA ZLECAF POURRAIT ENTRAINER UNE HAUSSE DE 1,3 % DU PIB DU SÉNÉGAL
L’entrée effective en vigueur de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) pourrait entrainer une augmentation de 1,3 % du produit intérieur brut du Sénégal pendant ses dix premières années
L’entrée effective en vigueur de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) pourrait entrainer une augmentation de 1,3 % du produit intérieur brut du Sénégal pendant ses dix premières années, indique une étude de la direction de la prévision et des études économiques (DPEE).
Il s’agit d’une évaluation de l’impact de la ZLECAF faite par la DPEE, une direction placée sous l’autorité de la direction générale de la planification et des politiques économiques, une structure technique du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération.
La ZLECAF, une des initiatives phares du l’Union africaine, est un projet d’intégration à terme de l’ensemble des 55 États africains dans une zone de libre-échange.
Sa mise en œuvre effective va en moyenne entrainer une augmentation de 27,3 % de la production dans le secteur des raffineries, de 3,2 % de celles des activités extractives, et de 1,5 % des activités dans le secteur de la construction au Sénégal, selon l’étude de la DPEE.
Les experts de la prévision économique lient cette hausse de production attendue dans ces secteurs à celle de 8,1 % des exportations sénégalaises vers les pays de la CEDEAO, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, et de 1,4 % vers les autres États du continent.
Ils prévoient toutefois une baisse de l’ordre de 1,3 % de la production dans la branche des autres produits manufacturiers, de même qu’un repli en moyenne de 3,3 % des exportations sur le long terme.
Tablant sur une possible réorientation du commerce en défaveur des partenaires issus d’autres continents, l’étude d’impact menée par la DPEE prévoit une augmentation en moyenne de 4,2 % des importations sénégalaises sur le long terme.
Les experts de la DPEE estiment que cette situation pourrait être la conséquence de la hausse de 11,8 % des importations en provenance des pays d’Afrique et de 11,8 % de celles émanant des autres pays africains, respectivement.
Ils recommandent en même temps aux autorités sénégalaises d’accélérer les réformes déjà identifiées dans la Stratégie nationale de mise en œuvre de la ZLECAf et celles du plan national de développement du pays, afin de tirer pleinement profit des opportunités de ce projet de libre-échange et permettre au Sénégal d’atteindre son objectif de croissance de 46 % de ses exportations vers les pays africains.
S’agissant des ménages, la DPEE signale que la nouvelle zone de libre-échange devrait engendrer une hausse de 0,7 % du niveau général des prix à la consommation, de 1,3 % des salaires, et de 1,1 % de la consommation privée. En fin de compte, une légère amélioration du bien-être des ménages, selon la DPEE.
COACH PABI REJOUE SA SAISON
Niveau du championnat, échec à la Bal, son avenir avec l’As Douanes…Après près de dix ans sur le banc de l’As Douanes, l’envie de départ hante l’esprit du technicien sénégalais Mamadou Guèye Pabi
Après près de dix ans sur le banc de l’As Douanes, l’envie de départ hante l’esprit du technicien sénégalais Mamadou Guèye Pabi. La mauvaise saison des Gabelous marquée par une élimination à la prochaine Basketball Africa League (Bal), avec la perte du titre de champion et un seul trophée remporté, l’absence de terrain d’entraînement pour son équipe ont fini de peser dans le panier de coach Pabi. Qui dresse le bilan d’une longue et difficile saison.
Quel bilan tirez-vous de la saison ?
Ça a été une saison difficile parce qu’on ne parvenait pas à gagner nos matchs comme on le voulait. C’est beaucoup plus facile de s’entraîner et de gagner que de s’entraîner et de perdre des matchs, surtout importants. C’est cela aussi le sport, le fait qu’on ressente ce que les autres ressentaient lorsqu’ils perdaient des matchs pendant les dix dernières années. Maintenant, on va essayer de faire l’évaluation pour voir ce qui a marché et qui ne l’a pas été pendant cette saison pour essayer de revenir plus fort l’année prochaine.
Qu’est-ce qui a été le plus difficile, perdre le championnat, les autres trophées ou ne pas prendre part à la prochaine Basketball Africa League (Bal) ?
C’est l’ensemble. A la Bal, on n’avait pris que trois joueurs. Maintenant, la motivation des uns et des autres a forcément baissé, même s’ils ne le disent pas. C’est après qu’ils se rendent compte qu’il y avait de la place pour retourner à la Bal. Que tu perdes ou pas, les avantages sont les mêmes que pour ceux qui participent à la Bal. Je crois qu’ils s’en sont rendu compte après coup. Malheureusement l’année prochaine, on ne sera pas à la Bal. Il n’y aura pas les avantages de la Bal. On va se contenter du championnat, en essayant de le gagner à nouveau.
Est-ce que cela a été difficile de gérer la suite de la saison après l’élimination en quarts de finale de la Bal ?
Ah oui, sachant surtout que nous n’avons aucune chance de retourner à la Bal pour montrer à tout le monde que cela a été une erreur. Après avoir mené de 20 points à quatre minutes de la fin, il y avait de la place pour aller jusqu’en finale et même remporter le trophée. J’y croyais. Les joueurs y croyaient aussi. Malheureusement, le basket est tellement cruel. C’est comme ça le haut niveau. On va essayer de retenir les leçons et travailler pour revenir encore plus forts. Nous avons un métier tellement ingrat. Aujourd’hui, tu es bon, demain, tu es mauvais, après demain, tu peux être un héros national.
Mais finalement avec la Coupe du Sénégal, vous avez sauvé votre saison…
Tout à fait parce que, personnellement, depuis que je suis à l’As Douanes, je n’ai jamais connu une saison blanche. Cela fait maintenant huit à dix ans. Chaque année, on remportait deux, voire trois trophées. C’est une nouvelle situation. Cela va nous permettre de grandir et, comme je l’ai dit, de ressentir ce que les autres ressentaient en cas de contre-performance.
Maintenant focus sur la prochaine saison. Mais d’abord, est-ce que vous allez continuer à être sur le banc de l’As Douanes ?
Personnellement, j’ai des contacts un peu partout. Si cela vaut le coût, je vais partir et tenter ma chance, sinon, j’aime l’As Douanes, c’est mon club. Je pourrai continuer parce que je leur dois quelque chose. On n’avait pas le droit de faire une telle saison et je n’ai pas le droit de les laisser tomber pour autre chose.
Vous n’avez donc pas envie de partir ?
Quelque part, j’ai envie de partir afin de découvrir autre chose. Comme je l’ai dit, je suis en discussion avec certains clubs, mais il faut vraiment que cela soit quelque chose de concret pour que je puisse partir.
Qu’est-ce qui pourrait vous pousser à rester ?
L’organisation surtout. On manque de terrain. Aujourd’hui, on s’entraîne, demain, on ne s’entraîne pas. Bien que les joueurs soient payés à partir du 25 du mois, tout est Ok, on ne doit rien à personne. La première arme d’un coach, c’est un terrain d’entraînement, une salle de musculation, un médecin, un kiné… Tous ces petits trucs qui peuvent permettre à mes joueurs d’être vraiment performants sur le terrain.
Est-ce qu’il sera facile de conserver le groupe au moment où les autres déploient les mêmes moyens que l’As Douanes pour se renforcer ?
De toutes les façons, je ne retiens personne. Je leur ai dit cela. Ceux qui ont envie de partir peuvent le faire. Lorsqu’on a perdu le championnat il y a deux ans, j’avais perdu huit joueurs. Nous avons travaillé pour remporter deux championnats.
Dans une analyse générale, comment avez-vous trouvé le niveau du basket masculin cette saison ?
Un niveau très relevé. Il va falloir que tout le monde soit au même niveau. Que ce soit les joueurs, les entraîneurs et aussi les arbitres, parce qu’il y a tellement de fautes non sifflées. Ce qui fait qu’on a du mal à atteindre les 90 points par match. Le basket est un jeu d’adresse. On doit pouvoir privilégier l’aspect offensif, mais il y a trop d’accrochages, trop d’antijeu. Il va falloir donc évoluer dans ce sens pour vraiment donner du spectacle aux supporters qui viennent suivre les matchs. Il y a des équipes, comme la Jeanne d’Arc, une équipe que j’apprécie, l’Asc Ville de Dakar qui est championne, le Duc avec sa jeunesse. Il va falloir qu’on travaille pour espérer continuer à dominer le basket sénégalais comme nous l’avions fait durant ces dernières années.
Par Landing DIEMÉ
SE RÉINVENTER OU DISPARAÎTRE
L’évolution du monde avec les Nouvelles technologies de l’information et de la communication, notamment l’apparition des réseaux sociaux, oblige la presse sénégalaise particulièrement les entreprises de presse, à se réinventer...
L’évolution du monde avec les Nouvelles technologies de l’information et de la communication, notamment l’apparition des réseaux sociaux, oblige la presse sénégalaise particulièrement les entreprises de presse, à se réinventer et surtout à opter pour une nouvelle approche économique différente de leur politique actuelle.
Il faudra, dès lors, que les entreprises de presse pensent à une diversification des contenus, à créer de nouveaux formats qui permettraient de fidéliser mais aussi de capter de nouveaux publics.
Il faudrait également et surtout mettre en place de nouveaux plans marketing qui puissent permettre à cette presse d’exister dans un environnement désormais soumis à une rude concurrence provenant des réseaux sociaux qui sont davantage dans l’instantanéité.
C’est en ce sens qu’il est aussi important voire fondamental d’avoir, au sein des rédactions, des journalistes de qualité capables d’opérer une rupture dans le traitement d’une information déjà disponible auprès du public.
On ne peut pas/plus prétendre jouer le rôle de 4ème pouvoir quand, pour exister sur le long terme, on est obligé d’attendre d’être perfusés par l’Etat. Cette politique est obsolète et conduit soit à une allégeance au pouvoir en place, soit à une mort certaine.
C’est d’ailleurs ce qui explique les difficultés que connaissent, aujourd’hui, bon nombre d’entreprises de presse avec la suspension des « conventions » qui, visiblement, constituaient une bouée de sauvetage pour de nombreux organes de presse.
L’Etat, garant de la fourniture d’un service de l’information en direction du public, est appelé à accompagner, dans la limite de ses possibilités, les médias. Mais il ne peut, en aucun cas, se substituer à leur patrons ou faire office de bailleur de fonds.
C’est aussi le lieu de rappeler les patrons de presse à leurs obligations vis à vis du fisc mais aussi vis à vis de leurs employés. Il est inconcevable que certains patrons de presse mènent un train de vie de milliardaire au point de pouvoir, pour certains, donner leur montre en caution pour un prêt immobilier pendant que leurs employés ne voient même pas le diable pour lui tirer la queue.
Il est tout aussi anormal de voir ces mêmes patrons de presse prélever des impôts sur les salaires de leurs employés sans pour autant les reverser à ce même Etat auprès de qui ils demandent un « accompagnement spécifique ».
Nous n’oublions pas, non plus, la précarisation du métier de journaliste avec des professionnels parfois payés au lance-pierres s’ils ne sont pas laissés à eux-mêmes et à la merci de la tentation.
Par Élimane Haby KANE
VIVE LA PRESSE, CATALYSEUR DES DYNAMIQUES DÉMOCRATIQUE...
Je cherchais un communiqué ou manifeste qui justifie la journée sans presse et je suis tombé sur l’édito publié hier dont la chute explique les raisons de cette grève. Nul ne peut ignorer le rôle de la presse dans la démocratie...
Emédia |
Élimane Haby Kane |
Publication 14/08/2024
Je cherchais un communiqué ou manifeste qui justifie la journée sans presse et je suis tombé sur l’édito publié hier dont la chute explique les raisons de cette grève.
Nul ne peut ignorer le rôle de la presse dans la démocratie et surtout dans la trajectoire de notre démocratie sénégalaise. C’est une lapalissade de le dire mais le rappel est toujours important.
Seulement les faits ici rapportés sont des actes de justice qui ne peuvent êtres sans fondements. En plus ils sont liés à la politique fiscale qui relève de la loi qui permet aussi la possibilité de recours et de négociation de moratoires. Surtout que dans ce cas précis il s’agit essentiellement de la TVA collectée pour transmission et des obligations sociales au bénéfice des employés.
Les finances publiques sont au cœur de la démocratie et la fiscalité garantie la viabilité de l’état et exige le devoir du citoyen de contribuer à la mobilisation des ressources nécessaires aux investissements collectifs. La justice et l’équité fiscales supposent que tous les contribuables paient leurs parts d’impôt et exigent que les ressources mobilisées soient dépensées au profit du bien-être des populations. Elle suppose aussi une fiscalité progressive qui protège les plus vulnérables et ponctionne plus chez les plus forts.
Nous avons encore des efforts à faire dans ce sens, mais Il n’est pas convenable de soutenir un mouvement coorporatiste contre un devoir citoyen et contre le principe d’égalité de tous devant la loi. La loi étant de portée générale et impersonnelle.
Toutes les entreprises et activités commerciales doivent payer leur part d’impôts selon les termes de la loi.
Les entreprises de presse sont parmi celles qui bénéficient déjà du soutien des contribuables à travers les subventions budgétaires octroyées et les remises fiscales accordées en 2021. En effet «la loi de finances 2021 avait consacré l’exonération du paiement des taxes et impôts pour toute l’année 2021, permettant aux entreprises de presse de retrouver une «virginité fiscale» jusqu’au 31 décembre 2021. »
Si ces mesures se sont avérées insuffisantes pour permettre aux médias de survivre et surtout de sauvegarder des emplois et continuer à jouer pleinement leur rôle dans notre quête démocratique, il est aujourd’hui important d’organiser un dialogue citoyen franc pour adopter des mesures fiscales spécifiques pour la promotion du secteur tel que c’est le cas pour le secteur du tourisme par exemple ou pour promouvoir les exportations.
Compte tenu des catégories d’impôts en question le problème des entreprises de médias semble plutôt être ailleurs dans l’environnement des affaires et le modèle économique qui permet d’assurer leurs performance et leur viabilité. Ce qui suppose une réflexion stratégique pour créer les conditions d’adaptation des médias traditionnels aux défis de l’heure et permettre leur compétitivité face à la concurrence de nouvelles sources d’informations.
Par ailleurs il devient apparent que les rapports entre la presse et la politique doivent être assainis dans le sens des enseignements du regretté Mame Less Camara qui dans sa quête d’une presse libre et indépendante mettait en garde sur l’attitude de l’homme de médias : « Travailler avec indépendance et rigueur face à tout groupe de pression, sans agression aucune contre les fondements de l’unité nationale sans parti pris de nature à porter atteinte au droit à la différence ».
Face à la vulnérabilité d’un secteur professionnel aussi important, l’Etat doit adopter une approche d’ouverture et de dialogue pour trouver des arrangements immédiats et des solutions durables pour la survie de notre presse.
Vive la presse, catalyseur des dynamiques démocratiques, dans l’éthique de la responsabilité citoyenne.
APPEL À LA RÉHABILITATION DU STADE MAWADE WADE ET À LA RÉOUVERTURE DU STADE BABACAR SEYE
La ligue régionale de football de Saint-Louis a bouclé sa saison ce samedi 10 Août , avec l’organisation de ses finales en catégorie cadette junior et sénior au stade Mawade Wade , unique stade encore fonctionnel au niveau de la 1ere capitale du Sénégal
La ligue régionale de football de Saint-Louis a bouclé sa saison ce samedi 10 Août , avec l’organisation de ses finales en catégorie cadette junior et sénior au stade Mawade Wade , unique stade encore fonctionnel au niveau de la première capitale du Sénégal. Les responsables régionaux du football de Saint-Louis ont saisi l’occasion pour dénoncer l’état désastreux où se trouve actuellement la pelouse du stade Mawade Wade qui à chaque rencontre compte des blessés graves à cause de la défectuosité du gazon synthétique. Le président de ligue régionale de football a lancé un cri de cœur concernant le manque d’infrastructures sportives dans la commune.
« La ville de Saint-Louis ne mérite pas la situation déplorable qu’elle vit présentement en terme d’infrastructures sportives. Saint-Louis fait face à un sérieux problème de terrains pour jouer pleinement son rôle de producteur de talents. La surexploitation du terrain du stade Mawade Wade a complètement détruit la pelouse. C’est le seul terrain de la ville qui abrite toutes les compétitions de toutes catégories. D’ailleurs l’état de la pelouse du stade Mawade Wade est devenu un véritable danger pour les pratiquants. Beaucoup de joueurs ont contracté de graves blessures à cause de son état catastrophique . J’ai un pincement au cœur parce que nous ne disposons pas d’un stade digne de ce nom à Saint-Louis. La ville souffre énormément, car nous ne pouvons pas organiser de belles manifestations faute d’infrastructures adéquates. Avec cette situation, on ne peut rien faire de bien sans une bonne pelouse. Saint-Louis mérite mieux que cela. Aujourd’hui, tout le monde joue dans ce seul stade et c’est dommage” .
A dénoncé Dr Ahmadou Dia qui a interpellé les autorités étatiques pour la réhabilitation du stade Mawade Wade qui est surexploité et la réouverture du stade Me Babacar Seye , fermé depuis octobre 2015. Selon Dr Ahmadou Dia, il est impératif de rendre le Stade Me Babacar Sèye aux sportifs de Saint-Louis et la réhabilitation du stade Mawade Wade est devenue une nécessité. « Saint-Louis doit disposer de plusieurs infrastructures qui vont permettre à ses fils de développer le sport de manière générale. Saint Louis qui a le potentiel ne peut l’exprimer , faute d’infrastructures sportives adéquates. C’est un cri du coeur lancé aux autorités pour doter la ville d’infrastructures sportives dignes d’accueillir des compétitions “. A lancé Dr Dia.
Le président de la ligue régionale de football de Saint-Louis, s’est tout de même réjoui du bon déroulement du championnat avec la participation de toutes les équipes et de toutes catégories. Pour lui , ce fut une réussite totale. « Le championnat de cette année a été exceptionnel puisque nous avons toujours organisé de belles finales, mais cette année, il y avait vraiment un plus» En catégorie cadette, c’est l’ASC Almamy qui a été sacrée championne, en junior, c’est Médina Marmiyal qui a remporté le trophée devant Saint-Louis Académie Foot (SAF) au tir au but (1 - 1) (5 - 4 ). En catégorie senior , Foyer Richard Toll a été sacré champion régional suite à sa victoire sur Ndar Académie Foot (NAF) 2-1 après prolongations. Le parrain Amadou Niang, président du club Almamy n’a pas lésiné sur les moyens et a choyé les équipes en offrant 10 jeux de maillots, 3 trophées pour les vainqueurs, des trophées individuels, des médailles , et une enveloppe financière d’un million cinq cent mille francs CFA.
DÉTOURNEMENTS À LA PRÉSIDENCE
Plus de 100 véhicules récupérés, des appartements restitués, un scandale foncier mis au jour : Cheikh Oumar Diagne, directeur des Moyens généraux de la Présidence, dévoile l'ampleur des biens de l'État détournés sous Macky Sall
Ce n’est pas une chasse aux sorcières, mais une traque aux biens de l’Etat distribués gratuitement par le président Macky Sall. Le directeur des Moyens généraux de la Présidence, Cheikh Oumar Diagne, a révélé que près de 100 véhicules offerts gratuitement par le président Macky Sall et des appartements mis à la disposition de non-ayants droits ont été récupérés par la Présidence. Il a en outre informé sur un scandale orchestré par de hauts fonctionnaires des Impôts et Domaines. Il s’est également exprimé sur l’affectation des magistrats, Maham Diallo, Abdou Karim Diop et Mamadou Seck à Tambacounda ainsi que sur la dissolution de l’Assemblée nationale.
L’extrait de l’image où Cheikh Oumar Diagne fait des révélations sur l’utilisation des biens de l’État a été largement partagé sur les réseaux sociaux. Invité sur un plateau, le Directeur des Moyens Généraux de la Présidence s’est attaqué à l’ancien régime l’accusant de s’être partagé des biens appartenant à l’État. Pour prouver ses dires, il a cité plus d’une centaine de véhicules de la Présidence distribués à des personnes qui n’y avaient pas droit. «Dès notre installation, nous nous sommes attelés à travailler pour mettre la main sur tous les biens de l’État. On a pu récupérer plus de cent véhicules ainsi que des appartements qui étaient remis à des personnes uniquement pour être au service de Macky Sall. Il leur remettait aussi des enveloppes mensuelles contenant plusieurs millions. Parmi ces personnes, il y a des magistrats, des journalistes, des artistes. C’est de la délinquance et de la corruption qui avaient atteint un niveau très élevé» a-t-il dit.
D’après lui, l’État est en train de travailler pour récupérer tous ces biens avec l’appui de la SOGEPA SA (Société de gestion et d’exploitation du patrimoine bâti de l’État) dirigée par Élimane Pouye qui, selon lui, «est un homme intègre qui abat un travail extraordinaire à ce niveau». Et d’assurer que toutes ces pratiques seront bientôt derrière nous. Parlant toujours du Patrimoine Bâti de l’État, M. Diagne a qualifié ce qui s’y passe «d’irrationalité».
A l’en croire «il y a un deal orchestré par de hauts fonctionnaires des Impôts et Domaines sans que l’État ne soit au courant. La pratique consistait, avec l’appui de techniciens tapis dans l’ombre, à répertorier des bâtiments de l’État qu’ils mettaient en location à leur profit. Ils se sont organisés pour mettre l’opacité et la méconnaissance de l’État par rapport à son propre patrimoine» a-t-il expliqué.
Ce, non sans rassurer que le travail pour mettre à nu toutes ces pratiques se poursuit. «Nous allons nous déployer afin de mettre un terme à cette délinquance et que toutes les personnes impliquées dans cette affaire soient sévèrement punies pour servir d’exemples aux autres» a-t-il garanti. Interpellé sur l’affectation de certains magistrats à Tambacounda, l’ancien prisonnier à maintes reprises sous Macky Sall dit regretter la stigmatisation faite sur cette partie Sud du pays. A l’en croire, ces juges n’ont pas été sanctionnés mais ont bénéficié d’une promotion si on compare leurs nouvelles fonctions avec celles qu’ils occupaient à Dakar.
Selon lui, si l’on considère qu’aussi bien Maham Diallo, Abdou Karim Diop et Mamadou Seck ont accepté de violer des lois, d’être corrompus et de faire le sale boulot pour Macky Sall, ils devraient être purement et simplement radiés. C’est à peu près le même sentiment qu’il a exprimé en parlant de la présente législature. Laquelle, d’après lui, doit être dissoute car «ce sont ces députés qui avaient voté le renvoi de la dernière présidentielle qui a enregistré des morts, qui ont participé à la violation du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. De tels parlementaires, qui étaient à la solde d’une seule personne et non pour l’intérêt du peuple, n’ont plus leur place à l’hémicycle. Je suis favorable à la dissolution pure et simple de l’Assemblée nationale» a soutenu Cheikh Oumar Diagne, le directeur des Moyens généraux de la Présidence.