SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
18 novembre 2024
ALERTE SUR LA DÉFERLANTE DES PARIS EN LIGNE
Une jeunesse en danger ? Alors que le marché explose, porté par l'installation de géants mondiaux du secteur, les risques d'addiction et de dérives inquiètent. Sur les réseaux sociaux, une mobilisation citoyenne s'organise
(SenePlus) - "Cette jeunesse est consciencieuse." C'est par ces mots qu'Ousmane Sonko, premier ministre, a salué l'interpellation d'un jeune de 23 ans sur "les ravages que les jeux de hasard provoquent dans la jeunesse et notamment sur les effets de la publicité", lors d'un discours à Dakar le 30 juillet, rapporte Le Monde. Une prise de parole symptomatique de l'inquiétude grandissante face à l'essor des paris sportifs en ligne dans le pays.
Car si le sujet a vite été éclipsé dans la presse par la polémique sur le port du voile à l'école, il continue de nourrir les échanges sur les réseaux sociaux. Seydina Oumar Diagne, 26 ans, a ainsi lancé en février un compte sur X au titre évocateur : "Non aux paris sportifs". Depuis, il a reçu des centaines de témoignages. "C'est à peu de chose près toujours la même histoire : des gens qui commencent à parier sur des applications mobiles, perdent le contrôle, et surtout perdent de l'argent", raconte-t-il au Monde.
Et les conséquences peuvent être dramatiques. "Parfois, ça va plus loin, avec des jeunes qui se lancent dans la délinquance pour payer les paris ou éponger des dettes…", explique Seydina Oumar Diagne. Les messages qu'il reçoit trahissent souvent le désarroi de joueurs, majoritairement de jeunes hommes, pris dans l'engrenage : "Je travaille depuis plus d'un an, mais impossible d'épargner… je prie que Dieu me donne la force d' arrêter", "Je suis fatigué, j'ai envie de recommencer ma vie à zéro"...
Cette situation est le fruit d'un marché des paris sportifs en plein boom depuis une dizaine d'années, avec l'installation durable de géants mondiaux comme Premier Bet, 1XBet ou 22Bet. Ces entreprises proposent aux joueurs des "shops" physiques, mais surtout la possibilité de parier en ligne via des applications mobiles, ciblant une jeunesse toujours plus urbaine et connectée. Un filon jugé prometteur par les spécialistes du secteur : selon des estimations relayées par Bloomberg, la valeur des paris en ligne a été multipliée par cinquante en Afrique entre 2013 et 2023, pour atteindre environ 2,6 milliards d'euros.
Un boom qui profite à la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), chargée de la régulation des jeux de hasard, qui déclare en 2022 un chiffre d'affaires record de 266 milliards de francs CFA, l'année même où elle lançait sa propre plateforme de pari en ligne, Lonase Bet. Mais ce succès à un prix, comme le souligne Oumar Mamadou Samba, psychiatre au Centre de prise en charge intégré des addictions de Dakar (Cepiad), dans les colonnes du Monde : "Il faut étudier les pratiques et cibler la jeunesse avec des messages clairs. Je reçois des jeunes persuadés de pouvoir générer des revenus réguliers grâce aux paris. Il faut des campagnes sur ce sujet par exemple."
Car si les autorités ne restent pas insensibles, à l'image de la Lonase qui a conclu des conventions avec le Cepiad pour rediriger les joueurs "accros", beaucoup estiment que le contrôle du secteur doit être renforcé. Un constat en partagé interne, comme le confie anonymement un employé de Lonase au Monde : "Entre les sujets de la publicité en direction de la jeunesse et celui des revenus des entreprises étrangères, qui sont énormes, nous nous attendons à des changements légaux dans les temps à venir. Tous les pays du monde régulent toujours plus les paris."
D'autant que le secteur est aussi rattrapé par les affaires judiciaires, à l'image de l'arrestation début août du directeur général de Premier Bet Sénégal, alors que l'entreprise, qui doit 12 milliards de francs CFA aux impôts, annonce une cessation d'activité à ses employés. Un dossier qui illustre l'ampleur des enjeux, économiques et sociaux, liés à l'essor des paris sportifs en ligne au Sénégal.
Face à ce phénomène qui touche de plein fouet la jeunesse, le défi est de taille pour les autorités : réguler un secteur en plein boom, tout en protégeant une population vulnérable des risques d'addiction et de dérive. Un équilibre difficile à trouver, mais nécessaire pour éviter que le rêve d'argent facile ne se transforme en cauchemar pour toute une génération.
UNE JOURNÉE DE SILENCE POUR SE FAIRE ENTENDRE
Journaux non parus, radios diffusant de la musique, télévisions affichant des slogans de protestation : le mutisme des médias ce mardi résonne comme un cri d'alarme face à ce qu'ils perçoivent comme une tentative de mise au pas
(SenePlus) - Le paysage médiatique national à pris des allures inhabituelles ce mardi 13 août. Hormis quelques médias proches du pouvoir, la quasi-totalité des journaux, radios et télévisions ont arrêté leur diffusion, répondant ainsi à l'appel du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS) pour une "journée sans presse", rapporte l'AFP.
Selon les constatations de l'agence de presse, les kiosques sont restés vides de la plupart des quotidiens. Sur les ondes, les radios privées RFM et iRadio, figurant parmi les plus écoutées du pays, ont remplacé leurs journaux matinaux par de la musique. Les écrans des télévisions privées comme TFM, ITV et 7TV affichent, en signe de solidarité, les visuels et slogans des éditeurs de presse : trois poings brandis enserrant un crayon, accompagnés de la mention "Journée sans presse".
Quelques voix discordantes se sont toutefois faites entendre. Le quotidien pro-gouvernemental Le Soleil, ainsi que Walf Quotidien et Yoor-Yoor, un journal réputé favorable au pouvoir, ont choisi de ne pas suivre le mouvement. De même, les chaînes de télévision RTS et Walf TV ont maintenu leurs émissions, précise l'AFP.
Dans un éditorial commun publié lundi par la presse locale et relayé par Le Monde, le CDEPS, qui regroupe des éditeurs privés et publics, a déclaré que la liberté d'informer "est menacée au Sénégal". Le patronat de la presse met en cause les autorités au pouvoir depuis avril, leur reprochant notamment le "blocage des comptes bancaires" des entreprises de presse pour non-paiement d'impôt, la "saisie de [leur] matériel de production, la rupture unilatérale et illégale des contrats publicitaires, le gel des paiements" du aux médias. "L'objectif visé n'est autre que le contrôle de l'information et la domestication des acteurs des médias", estime le CDEPS.
Cette crise intervient dans un contexte déjà difficile pour le secteur des médias au Sénégal, confronté depuis longtemps à des difficultés économiques. Les acteurs dénoncent des conditions de travail précaires, comme en témoigne la récente suspension, fin juillet, de la parution de deux sportifs quotidiens parmi les plus lus du pays, Stades et Sunu Lamb, après plus de vingt ans de présence dans l'espace médiatique sénégalais.
Selon l'ONG Reporters sans frontières, citée par Le Monde, la "journée sans presse" a lieu "dans un contexte où 26 % des reporters du pays sont dépourvus de contrats de travail" alors que "des entreprises de presse traînent de lourdes dettes fiscales", sur fond d'une "crise de confiance entre les médias et le public".
VIDEO
AHMET AIDARA DÉNONCE L'HYPOCRISIE DES PATRONS DE PRESSE
L'animateur fustige l'attitude des dirigeants de médias qui, selon lui, ne défendent jamais réellement les intérêts de leurs employés, travaillant pourtant dans des conditions souvent déplorables
Ahmet Aidara, figure bien connue du paysage journalistique, a vertement réagi à la décision des patrons de presse de décréter une journée sans presse ce mardi 13 août. Pour le journaliste, cette initiative est incompréhensible, au regard du rapport des dirigeants de médias à leurs employés.
"Mon problème, c'est la difficulté rencontrée par les journalistes reporters. Est-ce que c'est la véritable cause de la grève des patrons de presse ?", s'interroge Ahmet Aidara, pointant du doigt le décalage entre les revendications affichées. et la réalité du terrain. Car selon lui, les patrons de presse "ne défendent jamais l'intérêt des journalistes et n'ont jamais respecté la loi ou la convention, surtout à l'endroit de leurs employés qui travaillent dans les rédactions dans des conditions très difficiles".
Un constat amer qui en dit longtemps sur le fossént séparant les dirigeants de médias de leurs équipes. Pourtant, comme le souligne Ahmet Aidara, « si c'étaient les difficultés des jeunes reporters que les patrons avaient énumérées pour décréter une journée sans presse, que leurs conditions de travail soient améliorées et que les conventions soient respectées par les patrons de presse, leur grève aurait sûrement un sens".
par Ousseynou Nar Gueye
L'INDIGNE JUSTICE DES VAINQUEURS DE DIOMAYE-SONKO CONTRE TROIS JUGES
Nous attendions du régime de Bassirou Diomaye alias, selon certains que je me permets de citer, "le président de la République délégué auprès du Premier ministre Sonko", qu'il apaisât les cœurs et ressoudât le corps social de notre pays
C'est la "justice des vainqueurs" (politiciens) qui s'abat ainsi sur le corps des magistrats et la corporation judiciaire.
L'affectation en rafale de 3 juges à Tambacounda alias Niafoulène-les-bains (qui nous tient lieu et symbole de ville de Limoges) relève de la vendetta d'État. Contre les juges Oumar Maham Diallo, Abdou Karim Diop et Mamadou Seck.
"Quand la justice des vainqueurs entre par la porte, le Droit est déjà sorti par la fenêtre".
Nous attendions du régime de Bassirou Diomaye alias, selon certains que je me permets de citer, "le président de la République délégué auprès du Premier ministre Sonko", qu'il apaisât les cœurs et ressoudât le corps social de notre pays, bien malmené, effiloché et agressé ces quatre dernières années, avec un peuple sénégalais pris en otage et martyrisé (60 morts) dans la longue guerre politico-judiciaire où tous les coups étaient permis, entre sortants du pouvoir et nouveaux entrants de ce pouvoir.
Nous attendions des nouveaux dirigeants qu'ils soient "les adultes dans la pièce", pour reprendre une expression anglo-saxonne.
Pas dans la continuation de ces chicanes vindicatives de cours de récréation, après que la tête de gondole de Pastef, pendant ces dix dernières années, ait été dans l'outrage permanent à magistrats, la défiance systématique envers "la justice de son pays" et la contestation régulière de la chose définitivement jugée.
Le chef de l'État est le président du Conseil Supérieur de la Magistrature. A cet égard, il doit protection aux magistrats contre toutes atteintes à leurs avantages acquis et à leurs interets moraux et matériels, tant collectifs qu'individuels : il en va de la préservation de l'indépendance de la Justice.
La Justice, qui administre la loi, est ce qui fonde et garantit, plus que toute autre chose, la solidité du Contrat social qu'est notre vie en société. Ne la sapez pas. Ne la saquez pas.
HORTICULTURE EN MARCHE À MATAM
L’horticulture ‘’se porte bien’’ dans la région de Matam (nord), avec des rendements moyens tournant autour de 30 tonnes à l’hectare
Matam, 12 août (APS) – L’horticulture ‘’se porte bien’’ dans la région de Matam (nord), avec des rendements moyens tournant autour de 30 tonnes à l’hectare, a-t-on appris, lundi, du responsable du programme horticole de la délégation régionale de la SAED, selon lequel la filière fait toutefois face à des problèmes de mévente.
‘’L’horticulture dans la région de Matam se porte bien’’, a déclaré à l’APS Aliou Badji, le responsable du programme horticole de la délégation régionale de la Société d’exploitation et d’aménagement des terres du delta du fleuve Sénégal (SAED).
‘’Cette année, on a enregistré des rendements qui tournent autour de 30 tonnes à l’hectare. Nous avons pu exploiter au total 800 hectares, qui nous ont valu de bons rendements. C’est un résultat très probant par rapport à l’année dernière”, a-t-il dit.
M. Badji signale que la filière horticole, malgré ces résultats satisfaisants, est confrontée à certaines difficultés, dans la région de Matam. La mévente, par exemple, entraîne des pertes d’environ 30 % de la production.
Aliou Badji, le responsable du programme horticole de la délégation régionale de la SAED à Matam
Le manque de chambres froides ‘’est le principal problème auquel sont confrontés les acteurs’’ de l’horticulture, l’oignon par exemple étant ‘’une culture assez périssable, surtout dans une zone où la température peut aller jusqu’à 45 degrés’’.
‘’Cette situation fait que les producteurs stockent leurs produits de manière traditionnelle. Avec la chaleur, ils subissent d’énormes pertes, qui sont ressenties dans tous les comités locaux installés dans les départements de Kanel et de Matam’’, a souligné M. Badji.
La commune de Bokidiawé, où 300 hectares sont exploités par un groupement d’horticulteurs, concentre la plus grande part de la production régionale, pour des rendements pouvant atteindre 40 tonnes à l’hectare, selon lui.
Avec l’appui de partenaires, des centres de groupage ont été installés dans la zone pour faire face aux pertes, comme à Ouro Sidy, une localité du département de Kanel où la culture de l’oignon est très développée, a signalé le responsable de la SAED.
À Matam également, un magasin de stockage d’une capacité de 50 tonnes à l’hectare a été installé, de même qu’à Oudourou, pour contenir 100 tonnes.
‘’Cependant, ces sites de stockage ne sont pas spacieux, ce qui a poussé un de nos partenaires à octroyer à chaque producteur un pourcentage de quantité à stocker’’, a expliqué Aliou Badji, invitant les autorités à soutenir cette filière ‘’très porteuse’’.
M. Badji plaide aussi pour la mise en place de magasins de stockage et de chambres froides pouvant permettre aux producteurs de stocker leurs produits jusqu’à l’arrivée de l’hivernage.
Selon lui, le secteur se trouve aussi handicapé par l’étroitesse des parcelles et la cherté des motopompes, ce qui empêche certains producteurs d’exploiter convenablement leurs terres.
‘’La qualité des semences aussi pose problème, de même que l’enherbement. Concernant ce dernier point, les horticulteurs ont reçu une formation dont le but est de leur permettre d’utiliser les bons produits pour lutter contre les cypéracées’’, a expliqué Aliou Badji.
Le calendrier cultural de la filière horticole démarre en octobre pour se terminer en novembre dans la région de Matam, ‘’afin d’éviter la période de forte chaleur ressentie’’ en mai et juin.
Dans cette région, ils sont environ 1.500 horticulteurs réunis au sein de l’Association des producteurs d’oignon, qui est constituée de comités locaux répartis entre Bokidiawé, Ndouloumadji, Ganguel Soulé, Dembancané, Nguidjilone et Matam.
ÉLIMINATOIRES DE L’AFROBASKET 2025, LE SÉNÉGAL BAT LA TUNISIE EN AMICAL
L’équipe nationale masculine du Sénégal de basketball a battu celle de la Tunisie par 66 points à 64, lors d’un match amical joué, lundi, à Dakar, pour la préparation des éliminatoires de l’Afrobasket 2025 prévues du 22 au 24 novembre 2024.
Dakar, 12 août (APS) – L’équipe nationale masculine du Sénégal de basketball a battu celle de la Tunisie par 66 points à 64, lors d’un match amical joué, lundi, à Dakar, pour la préparation des éliminatoires de l’Afrobasket 2025 prévues du 22 au 24 novembre 2024.
Les deux équipes ont livré un match serré et solide, qui s’est terminé par une courte victoire du Sénégal.
Les Aigles de Carthage, deux fois champions d’Afrique, ont tenu leur rang dans ce match. Ils ont souvent mis en difficulté la jeune équipe sénégalaise, qui a été obligée de sortir les gros moyens pour gagner la partie.
Les joueurs de Ngagne Desagana Diop ont livré un match sérieux, grâce à des individualités comme El Hadji Oumar Branco, le meilleur marqueur du match.
Le Sénégal et la Tunisie vont se rencontrer pour un second match amical, mercredi, à Dakar.
Les deux équipes se sont croisées en février 2023 pour une fenêtre des éliminatoires de la Coupe du monde 2023, pour la zone Afrique.
Les Lions du Sénégal avaient dominé leur adversaire (63-53) à l’aller, à Monastir (Tunisie). Ils ont ensuite été battus (53-70) à Alexandrie, lors du match retour.
Le Sénégal jouera contre le Rwanda, le Gabon et le Cameroun, pour les éliminatoires de l’Afrobasket 2025 prévues du 22 au 24 novembre à Dakar.
Le prochain Afrobasket masculin se tiendra à Luanda, la capitale de l’Angola, en août de l’année prochaine.
LE SENEGAL ET LE MALI EN VISION COMMUNE
Les autorités sénégalaises et celles du Mali ‘’sont sur la même longueur d’onde’’, en ce qui concerne les relations des deux pays voisins, a assuré le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, lundi, à Bamako, la capitale malienne.
Les autorités sénégalaises et celles du Mali ‘’sont sur la même longueur d’onde’’, en ce qui concerne les relations des deux pays voisins, a assuré le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, lundi, à Bamako, la capitale malienne.
‘’Le Sénégal et le Mali sont sur la même longueur d’onde, et les considérations externes ne peuvent pas impacter cette relation’’, a-t-il déclaré à la chaîne de télévision publique malienne, à la fin d’une rencontre avec le président du Mali, Assimi Goïta.
Les deux pays resteront unis en raison des ‘’réalités géographiques, historiques, économiques et sociétales’’ qu’ils ont en commun, a ajouté Ousmane Sonko.
‘’Cela nous impose d’être unis et de continuer à coopérer sur tous les plans. De la rencontre avec le président Goïta, je sors avec la certitude que nous avons la même compréhension de ce que devraient être nos relations’’, a-t-il dit en s’exprimant en présence de son homologue malien, Choguel Kokalla Maïga.
M. Sonko déclare avoir eu ‘’une discussion franche et fraternelle’’ avec M. Goïta.
‘’J’apprécie bien toutes les recommandations qu’il a faites. Il veut du bien au Sénégal’’, a-t-il poursuivi, affirmant avoir discuté de la question du terrorisme avec le chef de l’État malien.
Le Premier ministre sénégalais s’est rendu à Bamako, après avoir assisté, samedi, à Kigali, à l’investiture du président rwandais, Paul Kagame, réélu pour un nouveau mandat.
L'EXPLOIT AVEC MONACO
L’international sénégalais de football Lamine Camara, de l’AS Monaco (France), a marqué un premier but avec le maillot de ce club français qu’il vient de rejoindre, à l’occasion de l’édition 2024 du trophée Joan-Gamper, lundi, à Barcelone.
L’international sénégalais de football Lamine Camara, de l’AS Monaco (France), a marqué un premier but avec le maillot de ce club français qu’il vient de rejoindre, à l’occasion de l’édition 2024 du trophée Joan-Gamper, lundi, à Barcelone.
L’équipe monégasque a remporté ce trophée en battant le FC Barcelone, 3 buts à 0.
Le Sénégalais de 20 ans a ouvert le score à la 50e mn. Breel Embolo, son coéquipier suisse, a signé le deuxième but à la 57e mn, sur une passe décisive du Japonais Takumi Minamino.
L’AS Monaco a nettement dominé le FC Barcelone en inscrivant un troisième but, grâce à Christian Mawissa, à la 86e mn.
Le trophée Joan-Gamper est un match amical joué chaque année au Camp Nou en hommage à Joan Gamper, le fondateur du FC Barcelone.
Le championnat de France de football 2024-2025 va démarrer le week-end prochain. L’AS Monaco jouera son premier match, samedi, contre Saint-Etienne, qui a été promu en Ligue 1 après deux saisons en Ligue 2.
LA VISITE DE TRAVAIL DU PREMIER OUSMANE SONKO AU MALI, A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MARDI
Les quotidiens de ce mardi traitent de la visite de travail et d'amitié du premier ministre Ousmane Sonko avec son homologue malien après sa rencontre avec le Président Rwandais Paul Kagamé
Dakar, 13 août (APS) – La visite de travail et d’amitié effectuée au Mali par le Premier Ousmane Sonko, où il a convenu avec son homologue Malien, Choguel Kokalla Maïga, de renforcer les relations bilatérales entre les deux Etats, d’Afrique de l’Ouest, est le sujet le plus en vue dans les quotidiens Le Soleil et WalfQuotidien reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Le Premier ministre du Sénégal Ousmane Sonko, a effectué, hier sa première visite officielle au Mali. Une visite de travail, d’amitié et de fraternité d’une demi-journée qui s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale, rapporte Le Soleil qui titre : ‘’Après Kigali, Ousmane Sonko à Bamako’’.
‘’En effet, après Kigali où il a représenté le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, à la cérémonie de prestation du Président Rwandais, Paul Kagamé, Ousmane Sonko a choisi le Mali dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail’’, écrit le journal.
‘’Cette visite entre également dans le cadre du raffermissement des relations de coopération entre le Sénégal et le Mali, deux pays frères unis par les liens socio-culturels pluriséculaires entre leurs deux peuples’’, ajoute le quotidien national.
‘’Dakar et Bamako se reconnectent’’, titre WalfQuotidien, soulignant qu’’’à travers cette visite du Premier ministre sénégalais à Bamako, les relations entre le Sénégal et le Mali reviennent au beau fixe’’.
La publication signale que le Premier ministre sénégalais a également rencontré le Chef de l’Etat du Mali, le colonel Assimi Goita, lors de sa visite officielle.
Walf s’intéresse également aux ‘’relations heurtées’’ entre les nouvelles autorités étatiques et la presse’’. ‘’Ce mardi, 13 août 2024, est déclaré journée sans presse par le Conseil des diffuseurs et éditeurs de la presse du Sénégal (CDEPS). Ce mot d’ordre, suivi par bon nombre de groupes de presse, est parti pour annoncer une relation difficile entre les acteurs de la presse et les tenants du pouvoir’’, indique la publication.
‘’Plusieurs quotidiens d’informations n’ont pas paru ce mardi 13 août pour respecter le mot d’ordre de grève de journée sans presse décrété par le Conseil des diffuseurs et éditeurs de la presse du Sénégal (CDEPS)’’, note la publication.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE MARDI 13 AOUT 2024
Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Le Soleil, Sud Quotidien, EnQuête, Bes Bi le jour, L'Observateur