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19 avril 2025
LA SODAV SE MET AU PAS
La Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (SODAV) entame ce mardi 24 décembre 2024, une nouvelle campagne de paiement de droits aux ayants droit.
La Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (SODAV) entame ce mardi 24 décembre 2024, une nouvelle campagne de paiement de droits aux ayants droit. D’après les informations rapportées par Les Échos, cette distribution représente un montant global de 228 589 157 FCFA, réparti entre plusieurs catégories de droits.
La somme globale inclut : 121 398 000 FCFA pour les droits d’exécution lyrique de l’année 2023. Un peu plus de 90 millions FCFA destinés aux droits numériques religieux. Plus de 17 millions FCFA alloués aux droits radiophoniques et dramatiques (Bis). Ce processus s’inscrit dans les efforts constants de la SODAV pour garantir une répartition équitable des droits d’auteur et des droits voisins aux artistes et créateurs affiliés à la structure.
La directrice générale de la SODAV, Ngoné Ndour, et son équipe réaffirment ainsi leur engagement en faveur de la reconnaissance et de la valorisation des droits des artistes sénégalais. Ces répartitions témoignent de la dynamique positive impulsée par la SODAV, malgré les nombreux défis auxquels le secteur culturel et créatif fait face, notamment la régulation des droits numériques et le recouvrement des droits d’exécution publique.
Ce versement, fruit du travail collectif entre la SODAV et ses partenaires, reflète l’importance de la gestion rigoureuse et transparente des droits d’auteur au Sénégal, tout en contribuant au soutien des créateurs et artistes locaux.
PREMIER VOYAGE DES MILITAIRES FRANCAIS HORS DU TCHAD
Un premier contingent de 120 soldats français a quitté le Tchad vendredi 20 décembre, trois semaines après l’annonce surprise de la suspension de l’accord militaire entre Paris et N’Djamena
Un premier contingent de 120 soldats français a quitté le Tchad vendredi 20 décembre, trois semaines après l’annonce surprise de la suspension de l’accord militaire entre Paris et N’Djamena, a annoncé le ministère des armées tchadien.
Ce premier mouvement de soldats, dix jours après le départ des avions de chasse français, fait suite à la décision de ce pays du Sahel de mettre fin à plus de soixante ans de coopération militaire en rompant les accords qui le liaient à la France depuis la fin de la colonisation.
Maillon-clé de la présence militaire française en Afrique, ce pays désertique constituait le dernier point d’ancrage de Paris au Sahel après les retraits forcés de trois pays ouest-africains. Vendredi matin, le départ des troupes s’est déroulé en présence des autorités militaires tchadiennes, dont la présence « témoigne de l’intensité de la coopération entre les deux pays dans le domaine de la sécurité », précise le même communiqué...
Des troupes et des avions de combat français ont stationné au Tchad quasiment sans discontinuer depuis l’indépendance en 1960, servant à la formation et l’entraînement des militaires tchadiens. Les avions constituaient un appui aérien qui s’est avéré primordial à plusieurs reprises pour stopper des rebelles cherchant à s’emparer du pouvoir.
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LA COUR DES COMPTES A BOUCLE SON RAPPORT !
Après la conférence de presse de Ousmane Sonko et de ses ministres, où ils avaient annoncé la falsification des données économiques et budgétaires du pays, le rapport de la Cour des comptes était très attendu. L’organe de contrôle a fini son travail...
Après la conférence de presse de Ousmane Sonko et de ses ministres, où ils avaient annoncé la falsification des données économiques et budgétaires du pays, le rapport de la Cour des comptes était très attendu. L’organe de contrôle a fini de faire son travail. Ses conclusions ont même été présentées au gouvernement.
La vérité se saura le 31 décembre prochain. Après les révélations fracassantes de M. Ousmane Sonko sur la falsification des comptes publics par l'ancien régime, la Cour des comptes va publier le rapport de certification des comptes publics le jour du Réveillon. C’est ce qu’annonce «Le Quotidien» ce mardi.
Le journal informe qu'il devait être publié aujourd'hui. Mais, la Cour des comptes a accepté le report, suite à une demande du gouvernement. Il ne voudrait pas, selon ses explications, que son contenu ne «pollue» la Déclaration de politique générale du Premier ministre prévue le vendredi 27 décembre à l'Assemblée nationale.
Le gouvernement a donc eu la primeur sur le contenu du document que tout un pays piaffe d'impatience de parcourir à cause du poids des accusations du Premier ministre.
GAMOU DE TAÎBA, TOUT EST EN BONNE VOIE
Le comité d’organisation des manifestations et activités de la Fayda (COMAF) et les services déconcentrés de l’Etat sont en train de tout mettre en œuvre pour un bon déroulement du Gamou annuel de Taïba Niassène, dans le département de Nioro du Rip
Le comité d’organisation des manifestations et activités de la Fayda (COMAF) et les services déconcentrés de l’Etat sont en train de tout mettre en œuvre pour un bon déroulement du Gamou annuel de Taïba Niassène, dans le département de Nioro du Rip (Kaolack, centre), a constaté l’APS.
En perspectives de cet évènement religieux de dimension internationale, prévu le 15 janvier prochain, l’adjoint du gouverneur de la région de Kaolack chargé du développement, Mamadou Habib Kamara, a présidé, lundi, une réunion du comité régional de développement (CRD) consacrée à l’évènement. Celui-ci célèbre la naissance, à Taïba Niassène, de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass dit Baye (1900-1975)
Les différents services concernés, après avoir noté les sollicitations du comité d’organisation, ont pris des engagements allant dans le sens de répondre favorablement aux doléances émises. Ils ont pris ces engagements en présence du nouveau président du mouvement »Ansaru Dine », Alioune Cissé Niang.
D’autres doléances qui ne pourront pas être prises en charge au niveau local, seront transmises aux autorités centrales pour exécution, a signalé M. Kamara.
La sécurité, la santé, l’hygiène, l’assainissement, l’eau, l’électricité et le bon approvisionnement du marché en denrées alimentaires font partie des doléances du COMAF.
‘’Nous avons invité les différents services de l’Etat au respect strict des engagements qu’ils ont pris. Pour les engagements qui ne pourront pas être pris au niveau régional, des correspondances ont été adressées aux différents services concernés et attendons leurs réactions’’, a assuré l’autorité administrative. Il relève que ce gamou commence à prendre une ‘’dimension exceptionnelle’’.
C’est pour assurer un bon suivi des sollicitations qu’il a proposé de mettre en place un cadre de coordination qui va regrouper l’ensemble des parties prenantes, aussi bien au niveau régional que central pour une meilleure efficacité dans la prise en charge des préoccupations émises.
Le vice-président Cheikh Tidiane Gaye a présenté les excuses du président du COMAF empêché, Cheikh Ibrahima Mamoune Niass dit Baye Mamoune.
‘’Nous sortons de cette réunion rassurés parce que nous avons discuté en toute sincérité. Nous avons bon espoir qu’avec la baraka de celui dont célèbre la naissance, tout va rentrer dans l’ordre pour que nous puissions organiser un bon gamou’’, a-t-il déclaré.
Le COMAF et le maire de la commune de Taïba Niassène, Mouhamadou Habib Niasse, ont, au nom du Khalife, Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass, plaidé pour l’extension du réseau électrique sur un linéaire de 12 kilomètres.
‘’Nous avons exprimé ce besoin au nom du Khalife, parce que Taïba Niassène, actuellement, ne peut pas recevoir l’ensemble des hôtes qui viennent célébrer la naissance de Cheikh Ibrahima Niass. Et conscient de ça, le Khalife a pris une bonne partie du titre foncier qui est au nom de Baye Niass et, avec la collaboration de la municipalité, pour la distribuer aux disciples’’, a expliqué M. Gaye.
C’est pour cette raison, selon lui, que cette partie concernée a besoin d’être viabilisée avec une extension en eau et en électricité pour aider le comité d’organisation pour l’accueil des pèlerins.
LES CONTOURS DE LA RIVALITE SINO-TURQUE EN AFRIQUE
«Présences et rivalités sino-turques sur le continent africain» ! tel est l’intitulé du rapport de l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), publié le 19 décembre 2024, et qui dessine les contours de la rivalité entre Pékin et Istanb
«Présences et rivalités sino-turques sur le continent africain» ! tel est l’intitulé du rapport de l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), publié le 19 décembre 2024, et qui dessine les contours de la rivalité entre Pékin et Istanbul. Dans le document, il est révélé au grand jour comment ces deux puissances se concurrencent dans les domaines des médias, des infrastructures, de l'extraction des ressources, de l’armement et de la sécurité dans le continent.
L’Afrique est le terrain de jeu prisé des puissances économiques. Elles rivalisent dans tous les secteurs en mettant tous les moyens pour arriver à leur fin. Et aujourd’hui, deux acteurs sortent du lot dans cette concurrence économique: la Turquie et la Chine.
C’est ce qu'essaie d’ailleurs de démontrer l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) dans son rapport “Présences et rivalités sinoturques sur le continent africain”.
L’institut soutient ainsi que la concurrence se fait à tous les échelons et dans divers secteurs. D’abord, il attire l’attention sur la présence de médias turcs en Afrique en précisant que ce sont des atouts dans cette compétition pour «les cœurs». Il cite de ce fait l’exemple du journal turc TRT qui publie des contenus en 41 langues dont le swahili, le portugais, le haoussa et le français. Aussi, l’agence de presse Anadolu Agency qui publie dans 13 langues, dont le français, à envie du public africain francophone. Pendant ce temps, soutient l’IRIS dans son rapport, le Parti Communiste Chinois (PCC), dans le cadre de «la guerre de l’opinion publique», a déployé des moyens considérables dans le domaine, à travers ses médias d’État Xinhua et CGTN ou les autorisations accordées au média privé Star Times. Xinhua, apprend-on, fait appel à des collaborateurs africains afin d’affiner ses narratifs et les adapter aux cultures locales, tandis que plus de 1000 journalistes chinois africains furent élus à des programmes de formation en Chine depuis 2014, dans le cadre de la promotion des nouvelles routes de la soie. Dans le secteur technologique, Huawei a par exemple finalisé en janvier 2022 le déploiement au Sénégal du câble SHARE, dans le cadre du projet « Smart Sénégal», grâce à des prêts de la China Eximbank et a participé en 2021 à l’installation d’un Data center à Diamniado destiné à assurer la souveraineté numérique du pays. Cela a incité certains commentateurs à brandir la menace d’une dépendance de fait transférée aux autorités chinoises par le biais de l’entreprise en vertu de la loi de sécurité sur les données gérées par des opérateurs chinois, promulguée en 2017.
INFRASTRUCTURES: LA TURQUIE EN PASSE DE DOUBLER LA CHINE
Autre domaine dans lequel la Chine et la Turquie se bousculent, c’est le BTP. Il constitue un premier terrain de concurrence. Et l'étude révèle que le groupe turc Summa, très lié à l’AKP (parti au pouvoir en Turquie), bien implanté en Libye et dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne à plusieurs titres, a obtenu et mené à bien de nombreux marchés publics, notamment dans le secteur de la construction somptuaire, en réalisant des stades, des hôtels ou des centres commerciaux au Rwanda, au Sénégal ou en Guinée Équatoriale, du fait de sa bonne relation avec les différents dirigeants.
Soutenue par Erdoğan, note le rapport, Summa s’est ainsi imposée face à des concurrents chinois pour des projets prestigieux, comme le Parlement de Guinée Équatoriale, des centres de convention ou Rwanda et en Éthiopie ainsi que des centres commerciaux. Et d’ajouter que Summa et d’autres grandes entreprises turques, telles que le groupe Albayrak, Limak, TAV, ou Yapı Merkezi, obtiennent également des marchés publics assurant à ces entreprises la construction et la gestion d’infrastructures stratégiques, tels que des routes, des chemins de fer, des ports et des aéroports, et en plusieurs occurrences, au détriment d’entreprises d’état chinoises.
Concernant les ports, l’entreprise Albayrak, déjà gestionnaire du port de Mogadishio, a étendu ses activités en Afrique de l’Ouest au détriment de China Harbour Engineering, après avoir obtenu en 2018 le contrat pour l’extension du port de Conakry initialement attribué à ce dernier en 201652.
L’IRIS indique dans la foulée que dans ces différents cas, l’aversion croissante du PCC en matière de prise de risques semble converger avec la volonté des partenaires africains de limiter leur niveau d’endettement envers la Chine.“Mais la qualité du travail turc est également jugée supérieure à celle de leurs concurrents chinois, à coût équivalent, et les premiers font en outre appel à la main d’œuvre locale. Les acteurs turcs, opportunistes et plus enclins au risque, tirent parti des vides chinois en ciblant ces points stratégiques, lesquels donnent accès aux abondantes ressources africaines”, lit-on dans le document
D’IRIS. EXTRACTION DE RESSOURCES; LA TURQUIE, ACTIVE AU MALI ET AU NIGER
Dans le domaine de l’extraction de ressources, il est établi que les entreprises turques, Lydia Madencilik, propriété d’Ahmet Çalık, ou Miller Holding exploitent l’or et le cuivre en République démocratique du Congo, tandis qu’Avesoro, filiale du groupe MAPA, contrôle l’important gisement de Youga, au Burkina Faso, depuis 2017. A en croire l’étude d’IRIS, même si les juntes sahéliennes ont récemment durci le ton envers les groupes miniers venus de Turquie et d’ailleurs, les miniers turcs demeurent actifs au Mali ou au Niger. Si dans ce secteur hautement compétitif, note-ton, la rivalité ne se limite pas au cas sino-turc, le cas du Niger requiert une attention particulière. “Alors que Summa, qui exploite les gisements d’or de Bouli depuis 2018, a mené à bien la construction de deux aéroports et d’une route dans le pays, le ministre de l’Énergie turc Alparslan Bayraktar signait à Niamey au mois de juillet dernier un accord en vue d’accroître la prospection pétrolière et gazière par des entreprises turques au Niger, suivi en octobre d’un autre protocole visant à étendre la «coopération dans le domaine minier à de nouvelles dimensions. Celui-ci pourrait porter sur l’extraction d’uranium du pays”, indique l’IRIS dans son document.
Or, note-t-on, les deux géants chinois de l’énergie CNPC pour le pétrole et CNNC pour l’uranium, possédant plus de 6 milliards de dollars d’investissements cumulés au Niger, pourraient pâtir de cette concurrence, peut-être organisée afin d’augmenter les rentes de l’État perçues auprès des multinationales déjà implantées dans le pays.
CONCURRENCE DANS LE DOMAINE SECURITAIRE
Les deux rivaux semblent profiter du vacillement de la Russie pour placer des pions dans le secteur de l’armement en Afrique. Le rapport indique d’ailleurs que la part de la Chine en matière d’exportations d’armements sur le continent augmente au détriment de la Russie, leader historique sur ce marché. Avec une part de 19% des armes vendues en Afrique subsaharienne, note-t-on, la Chine demeure loin devant la Turquie.
Mais le volume des exportations d’armes turques a néanmoins crû de manière spectaculaire depuis 2020, passant de 82 à 460 millions de dollars entre 2020 et 2021, lit-on dans l’étude de l’IRIS..
L’Institut souligne dans la foulée que suite à la récente vague de coups d’État militaires, les anciennes colonies françaises sont devenues l’objet d’une véritable course aux contrats de défense entre entreprises turques et chinoises. Non sans informer que le chinois Norinco a ouvert un bureau au Sénégal en août 2023, tandis que la société privée turque SADAT, déjà présente selon son dirigeant dans «une dizaine d’États africains de l’OCI», recruterait des agents francophones pour s’imposer en Afrique de l’Ouest à partir de 2025.
“Bien qu’elles revendiquent un autre modèle, SADAT et à présent EKOL peuvent tirer parti des récents revers essuyés par Wagner/Africa Corps face aux Touaregs du Mali, tandis que les ESSD chinoises, telles que DeWe ou COSG, historiquement plus implantées en Afrique de l’Est, suivent à présent les intérêts chinois sur l’ensemble du continent”, lit-on en définitive dans le document.
MBOUR EPINGLE DES ARACHIDES ILLICITES
Le service départemental du commerce de Mbour (ouest) a saisi 34 tonnes d’arachide achetées à un prix jugé illicite et dans un lieu non agréé par l’État
Le service départemental du commerce de Mbour (ouest) a saisi 34 tonnes d’arachide achetées à un prix jugé illicite et dans un lieu non agréé par l’État, a appris l’APS, lundi, de son chef, Mamadou Lamine Ndiaye.
« La saisie a été menée entre jeudi 19 et dimanche 22 décembre », a dit M. Ndiaye, ajoutant que la brigade de gendarmerie de Nguékhokh y a pris part.
« Il nous a été signalé qu’on écoulait des graines d’arachide à des prix illicites. Deux opérateurs privés collectaient des graines à un prix en deçà de celui fixé par le gouvernement. En plus, leur centre de collecte n’a pas été agréé par l’État », a-t-il expliqué.
Les investigations menées par le service départemental du commerce et la brigade de gendarmerie révèlent que les opérateurs en question achetaient le kilo d’arachide à 300 francs CFA, selon Mamadou Lamine Ndiaye.
« Deux semaines auparavant, les mêmes opérateurs avaient collecté des graines à raison de 275 francs CFA le kilo », a-t-il dit.
Le chef du service départemental du commerce de Mbour, Mamadou Lamine Ndiaye
M. Ndiaye rappelle que le gouvernement a fixé un prix plancher de 305 francs CFA pour le kilo d’arachide. Autrement dit, le produit ne doit pas être vendu à un prix inférieur à celui-là.
Les propriétaires de la marchandise saisie ont été auditionnés par la brigade de gendarmerie de Nguékhokh.
À la suite de leur audition, une phase contentieuse a été ouverte, selon M. Ndiaye.
Ils peuvent accepter les faits qui leur sont reprochés et payer une amende, a dit le chef du service départemental du commerce de Mbour.
« Autrement, a-t-il poursuivi, nous allons procéder à la vente de la marchandise et nous en ouvrir au procureur de la République, afin que les mis en cause comparaissent en justice. »
TIGUERE-MATAM EN SOUFFRANCE
Les usagers de la route secondaire reliant le village de Tiguéré à la commune de Matam (nord) sont obligés d’utiliser une voie de contournement, du fait des dégâts causés par l’écoulement des eaux provenant des champs
Les usagers de la route secondaire reliant le village de Tiguéré à la commune de Matam (nord) sont obligés d’utiliser une voie de contournement, du fait des dégâts causés par l’écoulement des eaux provenant des champs, sur cette voie impraticable depuis quelques jours, a-t-on appris d’un habitant dudit village.
« Les véhicules de transport empruntent une autre voix, différente de celle qu’ils prenaient d’habitude, à cause des eaux de la crue qui l’occupent toujours », soutient Didi Aziz Bâ, qui emprunte fréquemment cette route pour se rendre à Matam, la capitale régionale.
Selon lui, cette route secondaire a été coupée et se trouve « depuis quelques jours inondée par des eaux provenant des champs », avec comme conséquence un trajet « devenu très difficile ».
La situation est devenue »très critique » pour les usagers, « obligés de descendre et de marcher sur l’eau avec de la boue », ou de trouver leur voie à travers les buissons, le temps que le véhicule sorte des eaux.
« Parfois même, les passagers marchent plusieurs centaines de mètres pour rejoindre la terre ferme et attendre la voiture restée embourbée », dit-il.
Sur une vidéo rendue publique, l’on voit des hommes et des femmes marcher à côté des eaux, sur une route bordée d’arbres, alors qu’un camion et un minicar piégés par les eaux restent embourbés.
Cette route secondaire entre Tiguéré et Matam est longue de sept kilomètres.
Au début des inondations liées au débordement du fleuve Sénégal, les populations étaient confrontées à la même situation.
Selon Didi Aziz Bâ, la route principale menant à Matam, via le pont de Diamel, reste toujours impraticable à cause des eaux toujours pas dégagées.
LES DEPUTES EN ECHAUFFEMENT
L’Assemblée nationale a poursuivi lundi les préparatifs en vue de la tenue vendredi de la déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko, devant les députés.
L’Assemblée nationale a poursuivi lundi les préparatifs en vue de la tenue vendredi de la déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko, devant les députés.
Le président de l’institution parlementaire, Malick Ndiaye, a notamment présidé lundi une réunion avec l’administration et la sécurité. Il en a profité pour faire le point de l’état d’avancement des préparatifs de l’évènement.
Selon la Direction de la communication de l’Assemblée nationale, M. Nidaye a saisi l’occasion pour donner des instructions garantissant une organisation sans faille de la DPG, en mettant l’accent sur les aspects organisationnels, logistiques et médiatiques.
Dans la foulée de cette réunion, le président et les députés ont testé le nouveau système de vote électronique, destiné à moderniser les procédures législatives, souligne la Direction de la communication dans un communiqué.
Ce système, qui remplace les méthodes traditionnelles de vote, permet une gestion plus rapide, transparente et sécurisée des scrutins, rapporte la source en signalant qu’une simulation de séance plénière a été organisée pour familiariser les députés avec ce dispositif, qui a été bien accueilli, rapporte le document parvenu à l’APS.
Cette réforme vise à moderniser l’institution, à améliorer l’efficacité législative et à renforcer la transparence des processus décisionnels, fait-on valoir.
La structure en charge de la communication de l’institution parlementaire a en même temps fait savoir que les équipes de la Primature ont participé à ce test technique et ont eu l’opportunité de visiter les différentes sections de l’hémicycle.
SERIGNE MBOUP MONTRE LA VOIE A SERIGNE GUEYE DIOP
L'interdiction de la friperie obéit à des préalables. C'est l'avis du président de l'union nationale des chambres de commerce, d'industrie et d'agriculture qui réagit à la sortie polémique du ministre du Commerce
L'interdiction de la friperie obéit à des préalables. C'est l'avis du président de l'union nationale des chambres de commerce, d'industrie et d'agriculture qui réagit à la sortie polémique du ministre du Commerce.
C'est une sortie polémique. Mais au-delà du vacarme, le président de l'Union nationale des chambres de commerce, d'industrie et d'agriculture trouve l'idée d'interdire la friperie bonne.“ C’est une très bonne décision d'interdire l'importation de certains produits. Le programme est lié au nouveau référentiel des politiques publiques. Mais il y a des préalables pour y arriver”, a déclaré hier Serigne Guèye, en marge de la cérémonie de remise des prix de la 3ème édition du Concours Tremplin Startup Uemoa.
Conformément à l'agenda national de transformation qui prône la souveraineté nationale, il pense qu'il est indispensable pour le Sénégal de sortir de sa dépendance vis-à-vis de l'extérieur pour ne plus importer des voitures et des meubles d'occasion, de la friperie etc. “Si on arrive à bien encadrer les entreprises et soutenir le monde de l'entreprise, non seulement nous pourrons augmenter la richesse mais aussi limiter l'importation. Pour ce qui est de la friperie, si on encadre les jeunes créateurs à créer des habits moins chers, je pense qu'on n'en parlera plus. Je pense que c'est là où les autorités devront agir. Parce qu'il faut que les citoyens ne sentent plus le besoin d'acheter la friperie. Et pour y arriver, il va falloir augmenter les revenus, soutenir les industries à créer des vêtements de qualité avec un moindre coût et accessible”, a insisté le président de l'Union nationale des chambres de commerce, d'industrie et d'agriculture par ailleurs maire de Kaolack.
Il a rappelé, à cet effet, que l'interdiction de l'importation de la friperie, ce n'est pas une nouveauté. Car le Président Abdou Diouf l'avait interdit pour soutenir les industries textiles nationales. Sous ce rapport, il pense que pour la mise en œuvre de cette politique, il faudrait initier des concertations entre l'État et le monde de l'entreprise et les chambres de commerce pour voir ensemble les mesures à prendre.
En marge de cette 3ème édition des prix dénommés tremplin startup Uemoa placé sous le thème “Le marketing créatif et digital au service des industries culturelles et créatives”, 4 startup sénégalaises ont été primées. Le Sénégalais Mohamed Cissé s'est démarqué dans la sous-région avec son entreprise “Yombal sa Soxlo express” qui s'est adjugée le 4ème prix d'excellence. Au moins, 248 millions Fcfa ont été mobilisés par la commission de l’Uemoa pour promouvoir l'entrepreneuriat et de soutenir les startups. D'où l'appel de la Directrice du secteur privé de la commission de l’Uemoa qui a lancé un appel aux partenaires techniques et financiers pour accompagner l'initiative.
LES COMPTES PUBLICS ET D’AUTRES SUJETS A LA UNE DE LA PRESSE
Les parutions de ce mardi traitent de la situation des comptes publics les promesses de modernisation de l’administration et de « l’offensive judiciaire » de l’ancien président Macky Sall.
La situation des comptes publics fait le menu de plusieurs quotidiens parvenus mardi à l’APS, en même temps que d’autres sujets comme les promesses de modernisation de l’administration et « l’offensive judiciaire » de l’ancien président Macky Sall.
« Réveillon avec la vérité ! », s’exclame le journal Le Quotidien au sujet du travail de certification des finances publiques confié à la Cour des comptes, à la suite des accusations de falsification des comptes publics émises par le nouveau pouvoir contre le précédent régime.
La Cour des comptes va finalement publier son rapport le 31 décembre, annonce Le Quotidien, selon lequel le document devait être disponible ce mardi 24 décembre, mais sa publication a été retardé à la demande du gouvernement, « pour ne pas ‘polluer’ la [déclaration de politique générale] » du Premier ministre, prévue le 27 décembre.
Le journal estime que la publication de ce Rapport sur l’exécution des lois de finances (RELF) 2023 « marquera un tournant majeur pour le régime actuel après les accusations de falsification des comptes publics » contre le régime du président Macky Sall.
Concernant le rapport d’exécution budgétaire au troisième trimestre 2024, le quotidien Les Echos fait état d’une « hausse de 94,7 milliards pour les salaires et les avantages ».
« Au 30 septembre 2024, avance-t-il, les ressources du budget général mobilisées s’élèvent à 2886,8 milliards de francs CFA, soit un taux d’exécution de 61% des prévisions de la Loi de finances initiale ».
Les charges financières de l’Etat en hausse de « 39,5% »
Le quotidien Les Echos ajoute que les ressources internes « ont été recouvrées à hauteur de 2781,95 milliards », les dépenses représentant « 4571,06 milliards des crédits ouverts, soit 81,80% ».
+ »Entre autres révélations, le rapport [en question] note que les ressources du budget général ont évolué à la hausse de 124,44 milliards. De même, les dépenses ont connu une hausse, notamment les dépenses de personnel qui ont évolué de 94,77 milliards », signale le quotidien L’info.
Les charges financières de la dette ont également « augmenté de 39,5%, soit 160,62 milliards de plus », poursuit le journal. « Quant au Fonds national de retraite (FNR), les signaux sont au vert, avec plus de cotisants et un solde positif de 23,6 milliards », rassure le journal.
Le quotidien Libération, dans le même esprit, fait état de « troublantes découvertes de la Cour des comptes » dans la comptabilisation des recettes issues des industries extractives, pour le compte de la gestion 2022.
« Une vraie nébuleuse règne autour des industries extractives », avec notamment « un écart de 148,406 milliards de FCFA [décelé] après le rapprochement entre les montants retracés et les déclarations des régies », écrit le journal.
Il s’y ajoute « une différence de 38,035 milliards de FCFA entre les montants liquidés et ceux déclarés et comptabilisés », mentionne Libération.
Enquête revient sur la déclaration de politique générale que le Premier ministre Ousmane Sonko doit prononcer vendredi. « Sonko face à lui-même », lit-on à la une du journal, selon lequel le « grand oral » du chef du gouvernement « intervient dans un contexte chargé d’attentes sur les plans national et international ».
+ »Un exercice oratoire redoutable », soutient Enquête, surtout que les « attentes sociales et économiques [sont] pressantes », de l’emploi à la fiscalité, en passant par la problématique de l’émigration irrégulière, selon le journal.
Mais il semble que ce ne sont pas là les seuls chantiers urgents du Premier ministre, dont l’ambition est de moderniser l’administration sénégalaise, comme rapporté par plusieurs journaux dont Walfquotidien.
« Sonko s’attaque au mammouth », titre ce journal à ce sujet. « A l’instar des régimes précédents, écrit-il, le Premier ministre a promis […] l’assainissement de l’administration générale dans les prochains mois ».
« Des choses à assainir dans l’administration »
Selon Walfquotidien, le chef du gouvernement a fait cette annonce « après avoir constaté des manquements dans son fonctionnement liés à un problème de formation à la base, de pratiques cantonales, etc. ».
« Vers un grand coup de balai », titre Source A. « Il faut que l’administration redevienne un outil au service du citoyen, redevienne une administration de développement. Elle ne l’est pas ou elle ne l’est pas suffisamment aujourd’hui », ajoute-t-il, citant le Premier ministre.
Dans cette optique, »plusieurs réformes devront être apportées dans la Fonction publique, comme la professionnalisation de la gestion des ressources humaines », a renchéri le ministre de la Fonction publique et de la Réforme du service public, dans des propos rapportés par le quotidien Le Soleil. Il estime qu' »il y a encore des choses à assainir », assurant que »ces grands chantiers seront bientôt engagés ».
Sud Quotidien ouvre sur l’annonce d’une plainte contre X de l’ancien président Macky Sall, en lien avec l’affaire du présumé relevé bancaire d’un milliard de dollars dont il serait le propriétaire. Ce document »a été partagé par les réseaux sociaux. Il est devenu viral ».
»Pour mettre fin à ce qu’il considère comme de ‘nombreuses manipulations et allégations farfelues’, il a décidé de porter l’affaire devant la justice », en portant plainte contre X pour faux et usage de faux et diffamation.
Les quotidiens Tribune et L’As s’intéressent aux préparatifs des fêtes de fin d’année. »L’extrême pauvreté des ménages gâche les fêtes », note le premier via sa manchette. »Entre éclat festif et inquiétudes économiques », affiche le deuxième quotidien cité.