SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
18 novembre 2024
VERS L’EXAMEN EN URGENCE D’UNE LOI MODIFIANT LE REGLEMENT INTERIEUR
Les députés étaient en séance plénière hier, mardi 13 août, dans le cadre de la première session extraordinaire parlementaire de l’année 2024 consacrée à la demande de réactualisation du règlement intérieur de l’institution.
Les députés étaient en séance plénière hier, mardi 13 août, dans le cadre de la première session extraordinaire parlementaire de l’année 2024 consacrée à la demande de réactualisation du règlement intérieur de l’institution. A cette occasion, Amadou Mame Diop, président de l’Assemblée nationale a déclaré avoir reçu une demande d’examen en procédure d’urgence d’une proposition de loi visant à modifier le règlement intérieur.
Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a reçu une demande d’examen en procédure d’urgence d’une proposition de loi visant à modifier le règlement intérieur de l’institution parlementaire, émanant notamment de 79 députés. Il l’a fait savoir hier, mardi 13 août à l’ouverture de la première session extraordinaire de l’année 2024 consacrée à la demande de réactualisation du règlement intérieur de l’institution. « Je voudrais vous informer que j’ai reçu une demande d’examen d’une proposition de loi en procédure d’urgence émanant de 79 députés conformément aux dispositions de l’article 113 de notre règlement intérieur » a-t-il indiqué.
Amadou Mame Diop a ainsi assuré avoir donné acte de dépôt de cette proposition de loi visant à modifier et compléter la loi organique 2002-20 du 15 mai 2002 et portant règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Il a invité les présidents de groupes parlementaires à se réunir afin de déterminer les dates retenues pour l’examen de la proposition de loi en commission et en séance plénière.
Le président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW, mouvance présidentielle), Mouhamed Ayib Salim Daffé, a salué cette décision de l’Assemblée de corriger ces irrégularités notées dans le règlement intérieur qui a fait l’objet de bras de fer au sein de l’institution parlementaire. « C’était par rapport à la non-conformité du règlement intérieur, par rapport à la Constitution, notamment les dispositions concernant le Premier ministre. Il s’agit, à travers cette session extraordinaire, de corriger ces insuffisances et ces lacunes-là. », a-t-il soutenu.
Le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY, opposition), Abdou Mbow, a rappelé que la proposition de loi sur la table de l’Assemblée nationale est l’aboutissement d’un long processus.
Pour rappel, le Premier ministre Ousmane Sonko a exigé la modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale avant de faire sa déclaration de politique générale devant les députés. En réaction, le Bureau de l’Assemblée nationale a annulé la tenue du Débat d’orientation budgétaire
MODIFICATION DU REGLEMENT INTERIEUR DE L’ASSEMBLEE NATIONALE : La proposition de loi va être examinée aujourd’hui en commission
La proposition de loi portant modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale va être examinée ce mercredi (aujourd’hui) par la commission des lois de l’institution parlementaire. « Les membres de la commission des lois, de la décentralisation, du travail et des droits humains doivent se réunir mercredi à partir de 10 heures, dans le cadre de l’examen de la proposition de loi modifiant et complétant la loi organique portant règlement intérieur de l’Assemblée nationale, a indiqué l’institution dans un communiqué qui nous est parvenu hier, mardi
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE MERCREDI 14 AOUT 2024
Sud Quotidien, Révélation Quotidien, Le Témoin Quotidien, Walf Quotidien, Le Soleil, Libération, EnQuête, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le jour, L'Observateur, Le Quotidien, L'As
Sud Quotidien, Révélation Quotidien, Le Témoin Quotidien, Walf Quotidien, Le Soleil, Libération, EnQuête, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le jour, L'Observateur, Le Quotidien, L'As
Baadoolo - Elle perd du sang, sans secours !
C’était le 13 août. C’était le black-out. Une seule une : «Journée sans presse». Le Sénégal est la risée du monde. Pardon, le mot «risée» est interdit. À côté des Unes, il y avait les autres. Loolou mooy démocratie. Cette presse dans le coma a besoin d’une ambulance. D’une perfusion aussi. Sur les statuts WhatsApp, c’est un rouge de danger, tel un accidenté, qui a perdu beaucoup de sang. Qui saigne sans secours. On sans presse de tuer la presse. Mais en voulant casser des plumes, on risque d’y laisser des plumes. À nous aussi, si on ne change pas de modèle, c’est une mort reprogrammée.
Difficultés des médias L’Unsas solidaire des travailleurs de la presse
L’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas) est solidaire «des travailleurs de la presse mobilisés pour la défense de leur instrument de travail». Dans un communiqué, le Secrétariat exécutif de cette centrale syndicale «reste convaincue que la presse joue une mission de service public qui intègre les fonctions de veille, de facilitation du débat public, d’éducation et de divertissement». Elle estime qu’elle est «un véritable moyen de consolidation de la démocratie». C’est pourquoi, l’Unsas exhorte l’Etat au dialogue et à la concertation pour trouver des «solutions aptes à redresser le secteur et à préserver les intérêts des travailleurs des médias». Elle rappelle que la défense de la liberté de la presse est un «impératif» dans un pays démocratique.
Initiative des Dahiras mourides de Suisse et Continent Premier L’œuvre de Cheikh Ahmadou Bamba exposée à Genève
Alors que l’on file vers le Grand Magal de Touba, la Fédération des dahiras mourides de Suisse (Fedams), l’association Continent Premier, initiatrice du «Gingembre littéraire» et Majalis, vulgarise l’œuvre de Serigne Touba. En collaboration avec AfricaLab de l’Université de Genève, «soucieux de contribuer à asseoir les bases d’une paix durable dans un monde marqué par les conflits meurtriers et les cycles d’agressions au nom de la religion», ils vont recevoir à Genève, les 20, 21 et 22 septembre 2024 l’Exposition internationale «L’Islam et la paix dans le monde», informe un communiqué. Cet événement, rappelle-ton, s’inscrit dans le cadre des Journées Culturelles que la Fedams organise périodiquement dans sa mission de diffusion de la pensée de Cheikh Ahmadou Bamba. Une grande table ronde à l’Université de Genève sur le thème «Religion, Pacifisme, conflits et Paix mondiale» marquera cette édition 2024. Elle sera animée par plusieurs intellectuels comme le professeur Didier Péclard, directeur de AfricaLab, Université de Genève, Serigne Abdou Aziz Mbacké Majalis, Pr Ibrahima Thioub ou encore El Hadji Gorgui Wade Ndoye, fondateur de Continent Premier.
Contribution du président de la Chambre de commerce de Dakar - Abdoulaye Sow envoie 2200 tonnes de bois à Serigne Mountakha
Dans le cadre du Magal de Touba célébré ce 23 août, le président de l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (Unccias) a remis sa participation avec «2200 tonnes de bois morts» au khalife général des Mourides, selon un communiqué. Une tradition que Abdoulaye Sow perpétue pour «faciliter aider la cuisine des fameux berndés» lors de cet événement religieux à Touba. «Ces camions chargés à Tambacounda sont arrivés dans la cité religieuse. Ils ont été accueillis avec beaucoup de bonheur par les talibés et autres représentants du khalife qui n’ont pas manqué de magnifier le geste du président de la Chambre de commerce de Dakar», lit-on dans le communiqué.
Fermeture de l’Usine Emp-Industrie Les populations interpellent le ministre de l’Environnement
Le Collectif des impactées par les nuisances causées par EmpIndustries ex-Ganesha, une usine spécialisée dans la fabrication du plomb, interpelle le ministre de l’Environnement et de la transition écologique sur les correspondances qui lui ont été adressées depuis le mois de mai et qui sont restées sans suite. Il s’agit des localités de Niakhaté, Keur Mousseu, Diender et Pout. Lors d’un atelier sur le renforcement des capacités des journalistes et influenceurs sur les risques et impacts du plomb organisé par le Centre de recherche et d’action sur les droits économiques, sociaux et culturels (Cradesc), le secrétaire général du collectif a exigé la fermeture de cette usine. «Les enfants contractent des maladies jusqu’ici inconnues, d’autres pathologies comme la tuberculose voient le jour, des cas d’avortement sont répertoriés dans ces localités, les secteurs de l’agriculture et de l’élevage agonisent parce qu’il est devenu impossible de les pratiquer du fait que les terres sont inexploitables et la nature est très impactée par ces nuisances», a dit Mamadou Lèye.
KEEMTAAN GI - QUAND PLEURENT LES CIGALES APRES AVOIR TANT CHANTE !
Aux Etats-Unis, pays à la démocratie exemplaire et achevée, on ne tremble pas pour faire exécuter la loi sans état d’âme. Au pays de l’Oncle Sam donc, soutenir que l’on procède à des détournements d’impôts afin de renflouer les caisses de sa société, ça peut vous valoir un séjour carcéral en plus de voir votre fortune saisie. Mais dans ce charmant Galsen qui marche sur la tête, on peut procéder à ce maraudage, l’avouer à haute et intelligible voix et revêtir des habits de héros. Suprême honneur, on peut même se permettre de défier l’Etat. Elle est bien bonne cette défense éculée qui consiste à dire que le pouvoir tente d’asphyxier financièrement de bienheureux « businessmen » qui ne crèvent pas la dalle, mais craignent pour leurs portefeuilles. Pis, ils présentent ce méchant Etat en loup. Ces sinistres fossoyeurs de la démocratie, en à peine quatre mois au pouvoir, voudraient les faire taire. Ça vous fait sourire ? Au fait, en 2024, avec la puissance des réseaux sociaux, qui pourrait avoir la prétention de bâillonner la pensée, fermer la gueule, casser le micro ou briser la plume de journalistes ? Il faut que l’on cesse cette vieille chanson qui ne fait plus danser. Surtout ce disque éculé qui consiste à dire que des emplois sont menacés. Il faut qu’on se le dise, s’il y a quelque chose qui est menacé, c’est bien les comptes bancaires de ces messieurs et dames qui, à la manière de la cigale de la fable, se mettent aujourd’hui à pleurnicher sur leur sort. Après avoir tant chanté durant tout l’été de la magistrature du Chef ! « Régler nos problèmes, où on vous vilipende avec une tache noire sur votre pouvoir ». Banco, une journée sans presse ! Juste que rien de ce qui s’est passé hier dans ce charmant pays n’a échappé aux citoyens. Et fort heureusement, Seugn Bass et Oscar Sierra ne sont pas encore rattrapés par des scandales. Zéro esclandre pour pouvoir alimenter une presse friande de ragots. Mais on retiendra que des messieurs ont procédé à des prélèvements sur les pauvres salaires de leurs employés pour d’autres destinations que les caisses de l’Etat. Ça s’appelle comment ? KACCOOR BI - LE TEMOIN
MAGISTRATURE ENDEUILLEE LE JUGE NDONGO FALL RAPPELE A DIEU
Magistrat à la retraite, l’honorable juge Ndongo Fall est décédé, hier, mardi 13 août 2024. Levée du corps ce mercredi à 10h à l’Hôpital principal de Dakar suivie de l’enterrement à Cocki, sa ville natale. La cérémonie religieuse aura lieu le jeudi à son domicile à la cité Keur Damel. « Le Témoin » profite de cette douloureuse circonstance pour présenter ses condoléances à la famille éplorée et à l’ensemble des magistrats du Sénégal. Npuys reviendrons sur l’itinéraire du défunt qui fut notamment président de la chambre d’accusation de la cour d’appel de Dakar et aussi juge à l’Ohada d’Abidjan.
PHARMACIE DES MEDICAMENTS D’UNE VALEUR DE PRES DE 200 MILLIONS CFA SAISIS PAR LA DOUANE
Décidément ! Les hommes du Dr Mbaye Ndiaye se déploient sur tous les fronts. Après une longue traque sans répit contre les trafiquants de cocaïne et narcotrafiquants, la Douane sénégalaise s’est encore distinguée dans la lutte contre la criminalité pharmaceutique. Hier, informe un communiqué de la Division de la Communication et Relations publiques (Dcrp) de la Douane, les agents de la Brigade commerciale des Douanes de Keur Ayip ont mis la main sur un dépôt sauvage de médicaments qui venaient d’être débarqués d’une pirogue. L’opération a eu lieu dans la nuit du 10 au 11 août 2024 vers 03 heures du matin sur la rive du Baobolong (un affluent du fleuve Gambie) entre Ndiba-Ndiayène et Firgui situé à Nioro du Rip. Il s’agit de : cent quatre-vingt-seize (196) pots de mille (1000) comprimés de chlorphéniramine tables ; cent trente-sept (137) pots de mille (1000) comprimés de chlorphéniramine Maliate IP ; et deux cents(200) boîtes de dix (10) paquets de huit (08) comprimés de Puregrey- 100. La contrevaleur totale de ces médicaments saisis est estimée à plus de 170 millions cfa. « Le Témoin » quotidien imagine le satisfecit que l’Ordre national des pharmaciens va décerner aux gabelous qui portent son combat contre les faux médicaments et médicaments frauduleux.
DOUANE ENCORE DES QUANTITES DE YAMBA SAISIES
Poursuivant leur mission sécuritaire à travers des contrôles de routine sur les moyens de transports suspects, les gabelous ont réussi à mettre la main sur 65 kg de chanvre indien convoyés par un porte-conteneur en provenance d’un pays limitrophe. La drogue était dissimulée dans la cabine du véhicule. Quelques heures plus tard, la réplique sécuritaire est venue de la Brigade mobile des Douanes de Matam qui a intercepté un véhicule « Toyota Hiace » en provenance de Bakel et transportant 27 kg de Yamba conditionnés en 36 paquets d’une valeur 36 millions cfa.
DECLARATION DE PATRIMOINE SONKO AINSI QUE TOUS LES MINISTRES DU GOUVERNEMENT SE SONT ALIGNES
Le président de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), Serigne Bassirou Guèye, a affirmé que le Premier ministre Ousmane Sonko ainsi que tous les ministres ont soumis leur déclaration de patrimoine, de même que certains directeurs généraux. Cette annonce a été faite mardi, lors d’un atelier consacré à la diffusion des nouveaux textes modifiant la loi portant création de l’Ofnac et celle relative à la déclaration de patrimoine, à destination des professionnels des médias. Ah bon, ils n’étaient pas en grève ? Il convient également de souligner que, tout comme les membres du gouvernement, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a déjà respecté cette obligation constitutionnelle. La déclaration de patrimoine du chef de l’État a d’ailleurs été rendue publique il y a quelques jours.
SOCIETES NATIONALES SENI DIENE INSTALLE A LA TETE DE L’ONAS
Le nouveau directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), Séni Diène, a exprimé ce mardi son engagement à « prendre les dispositions nécessaires pour l’évacuation des eaux pluviales dans la ville sainte de Touba, en prélude au grand Magal ». Cette déclaration a été faite lors de la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur, Cheikh Dieng. « J’arrive à la tête de l’ONAS en plein hivernage, au moment où la structure est engagée dans la lutte contre les inondations dues aux eaux pluviales, tout en veillant à la fonctionnalité des ouvrages des eaux usées pour la préservation du cadre de vie des populations » a-t-il déclaré. Séni Diène a mis l’accent sur l’urgence de la situation à quelques jours de la célébration du Magal de Touba, un événement religieux majeur qui attire chaque année des millions de pèlerins. « Nos équipes sont fortement attendues pour l’évacuation des eaux pluviales », a-t-il indiqué, ajoutant que la célébration se tient en période d’hivernage depuis plusieurs années, ce qui nécessite une gestion adéquate des eaux pluviales pour éviter les inondations.
CHEIKH DIENG EX DG DE L’ONAS VA PARLER CE VENDREDI
Restons à l’Onas pour dire que lors de la cérémonie, le directeur général sortant, Cheikh Dieng, a exprimé sa gratitude au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et au Premier ministre, Ousmane Sonko, pour la confiance placée en lui durant son mandat à la tête de l’ONAS. Il a également remercié le personnel et ses collaborateurs pour leur soutien. Avant de quitter ses fonctions, Cheikh Dieng a annoncé qu’il tiendra une conférence de presse ce vendredi à 16h pour « éclairer les Sénégalais » sur les raisons qui ont conduit à son limogeage. « Je tiens à remercier tous ceux qui m’ont soutenu, et je souhaite plein succès à mon successeur », a-t-il conclu. L’ex patron de l’ONAS devait faire sa conférence de presse ce mardi 13 août avant de l’annuler à cause de la grève de la presse.
TAMBA...
L’affection des magistrats Maham Diallo, Abdou Karim Diop et Mamadou Seck dans la région de Tambacounda n’a pas manqué de soulever des réactions. Si certains ont estimé que c’est une sanction d’autres par contre ont soutenu le contraire pour dire que toutes les régions sont d’égale dignité. D’après ces derniers, tout fonctionnaire de l’État doit pouvoir servir son pays dans n’importe quelle localité. Ce, d’autant plus que dans cette région en question d’autres Sénégalais dont des enseignants, médecins, gouverneur, préfet, chefs de service etc. y exercent leurs fonctions en toute tranquillité. Toutefois, force est de reconnaître que la région de Tambacounda est l’une des moins avancées du Sénégal malgré ses potentialités. En un mot, au lieu de verser dans cette stigmatisation, il faudrait mieux interpeller les autorités à œuvrer pour diminuer les inégalités régionales en termes d’investissement et de construction d’infrastructures modernes.
SENELEC ARRET DE TRAVAIL DES CONTRACTUELS CE MERCREDI
Les contractuels de la Senelec observent un arrêt de travail ce mercredi suite au décès par électrocution d’un des leurs en l’occurrence El Hadji Malick Badiane. Ce dernier est décédé le 07 août dernier par électrocution. Il a reçu une puissante décharge électrique, avant de chuter mortellement au moment où il faisait un entretien sur le réseau électrique de la ville de Kaffrine. La victime effectuait des travaux d’entretien dans la commune de Missirah, département de Koungheul. Alertés, les agents de santé du poste de Missirah Wadene ont acheminé le corps sans vie de ce trentenaire au poste de santé de Missirah, puis à la morgue du centre de santé de Koungheul. A travers un communiqué, le Collectif des contractuels de distribution de la Senelec a décidé d’observer une journée d’arrêt de travail ce mercredi 14 août 2024 par solidarité à leur défunt collègue El Hadji Malick Badiane. D’ailleurs le Collectif va se rendre ce mercredi 14 août au domicile du défunt sis à Kaffrine pour présenter ses condoléances à la famille de la victime.
LE NOMBRE D’ASSUJETTIS AYANT DÉCLARÉ LEUR PATRIMOINE A AUGMENTÉ
"L’OFNAC a maintenant le pouvoir de garder à vue des personnes, de les interpeller et d’user de sanctions encore plus accrues contre les personnes qui refuseront de déclarer leur patrimoine", selon Serigne Bassirou Guèye.
Le président de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), Serigne Bassirou Guèye, a signalé, mardi, à Dakar, une augmentation du nombre d’assujettis à la déclaration de patrimoine s’étant acquittés de cette obligation légale en 2024, sans préciser dans quelles proportions.
Le nombre d’assujettis ayant déclaré leur patrimoine cette année a augmenté en même temps que celui des plaintes et des dénonciations, a-t-il dit au cours d’un atelier organisé par l’OFNAC pour permettre aux professionnels des médias de mieux comprendre les prérogatives et le fonctionnement de cette structure administrative.
Sans fournir des statistiques, M. Guèye affirme que cette évolution peut s’expliquer par le vote, en février dernier, de lois prévoyant le gel et la confiscation de biens, ainsi que des sanctions contre les assujettis à la déclaration de patrimoine.
Il s’agit de lois relatives à la création de l’OFNAC et à la déclaration de patrimoine.
‘’L’OFNAC a maintenant le pouvoir de garder à vue des personnes, de les interpeller et d’user de sanctions encore plus accrues contre les personnes qui refuseront de déclarer leur patrimoine’’, a rappelé M. Guèye en parlant des implications de ces nouvelles lois.
Il précise que le refus de déclarer son patrimoine au moment d’entrer en fonction et à la fin de l’exercice de ses fonctions est devenu une infraction et est désormais passible de sanctions.
‘’Ni un parquet ni une juridiction’’
‘’De la même manière, la fausse déclaration de patrimoine, c’est-à-dire la déclaration insuffisante ou incomplète, sera sanctionnée. Donc l’arsenal est bien en place’’, a insisté le président de l’OFNAC.
Selon lui, ces circonstances justifient le fait que désormais beaucoup d’autorités font leur déclaration de patrimoine de manière volontaire.
‘’Elles savent que nous avons les moyens de les y contraindre’’, a souligné Serigne Bassirou Guèye.
Selon lui, l’OFNAC est chargé des enquêtes relatives aux infractions prévues dans la Convention des Nations unies contre la corruption.
S’il n’y a pas de médiation, les dossiers ayant fait l’objet d’une enquête seront transmis au procureur financier, mais l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption ‘’n’est ni un parquet ni une juridiction’’, a précisé son président.
Selon les responsables de l’OFNAC, cet atelier destiné aux professionnels des médias fait partie d’une série d’activités visant la pleine appropriation, par les populations, des deux lois votées en février dernier.
Le prochain atelier, prévu mercredi 14 août prochain, est destiné aux organisations de la société civile et du secteur privé.
DIOMAYE A REÇU LE RAPPORT DE LA COMMISSION AD HOC SUR LE DOMAINE PUBLIC MARITIME
Le document "a mis en lumière plusieurs irrégularités préoccupantes, notamment en matière d’impact environnemental et socioéconomique’’; selon la présidence de la République.
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a reçu, mardi, le rapport de la commission ad hoc chargée de contrôler les titres et occupations du domaine public maritime (DPM) de la région de Dakar, annonce la présidence de la République sur sa page Facebook.
‘’Ce rapport a mis en lumière plusieurs irrégularités préoccupantes, notamment en matière d’impact environnemental et socioéconomique’’, signale la même source.
Elle affirme que le document a été remis au chef de l’État en présence du Premier ministre, Ousmane Sonko.
D’autres personnalités, dont le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, étaient présentes lors de la remise du rapport au président de la République, selon des images publiées par la même source.
‘’Le chef de l’État a réaffirmé son engagement à procéder à une rectification rigoureuse, sans acharnement mais avec fermeté, afin de restaurer l’orthodoxie et garantir un accès libre de tous au domaine public maritime’’, lit-on sur la page Facebook de la présidence de la République.
Elle signale que ‘’des recommandations ont également été faites pour renforcer le cadre législatif et institutionnel’’ du DPM.
Un projet de rapport de la même commission créée en mai dernier avait été remis au Premier ministre en juillet.
Des organisations et des activistes ont souvent dénoncé une occupation qu’ils jugent irrégulière du DPM de la région de Dakar.
SAISIE À KEUR AYIP DE MÉDICAMENTS PROHIBÉS D’UNE CONTREVALEUR DE 170 MILLIONS DE FCFA
La saisie a été effectuée sur un dépôt de médicaments, qui venaient d’être débarqués d’une pirogue vers 3 heures, sur la rive du Baobolong, un affluent du fleuve Gambie, entre Ndiba-Ndiayène et Firgui.
La brigade commerciale des douanes de Keur Ayip, dans la région de Kaolack (centre), a saisi ‘’une importante quantité’’ de médicaments prohibés d’une contrevaleur de 170 millions de francs CFA, au cours d’une opération menée dans la nuit de samedi à dimanche, a appris l’APS, mardi, d’une source douanière.
La saisie a été effectuée sur un dépôt de médicaments, qui venaient d’être débarqués d’une pirogue vers 3 heures, sur la rive du Baobolong, un affluent du fleuve Gambie, entre Ndiba-Ndiayène et Firgui, dans le département de Nioro du Rip, précise un communiqué de la division de la communication et des relations publiques des douanes.
Les douaniers ont réussi à mettre la main sur 196 pots de 1.000 comprimés de ‘’chlorphéniramine tablets’’, 137 pots de 1.000 comprimés de ‘’chlorphéniramine Maliate IP’’ et 200 boîtes contenant chacune 10 paquets de huit comprimés de ‘’Puregrey-100’’, précise le communiqué.
Il signale que, dans le cadre de la mission sécuritaire des douanes, ‘’le ciblage et le contrôle de moyens de transports suspects ont permis’’ aux agents de la brigade commerciale de Moussala, dans la région de Kédougou (sud-est), de mettre la main sur ‘’65 kilos de chanvre indien convoyés par un porte-conteneur en provenance d’un pays [voisin]’’.
La drogue était dissimulée dans la cabine du véhicule, selon le communiqué.
Il ajoute que la brigade mobile des douanes de Matam (nord) a également découvert 27 kilos de chanvre indien conditionné en 36 paquets ‘’soigneusement’’ rangés dans une malle et un sac de voyage découvert après la fouille d’un véhicule de transport de type Toyota Hiace.
La voiture en provenance de Bakel, dans la région de Tambacounda (est), a été interceptée à Ogo (région de Matam).
‘’La contrevaleur totale de ces deux saisies est estimée à 36 millions de francs CFA’’, affirme le communiqué.
LE MFPA DÉNONCE L'INGÉRENCE UKRAINIENNE AU MALI
Dans une déclaration publiée le 7 août, l'organisation s'insurge contre ce qu'elle qualifie d'"agression criminelle et barbare d'un État africain souverain", pointant du doigt l'implication présumée de Kiev dans l'attaque meurtrière de fin juillet
SenePlus publie ci-dessous, la déclaration publiée mercredi 7 août 2024 par le Mouvement Fédéraliste Pan Africain (MFPA) à propos de l'attaque 22 au 25 juillet 2024 contre l'armée malienne.
"Le Mouvement Fédéraliste Pan Africain (MFPA), siégeant à Bamako, République du Mali, exprime sa profonde douleur et toute sa solidarité avec le vaillant peuple africain du Mali et les autorités nationales, suite aux événements tragiques d’agression manifeste du pays par une coalition terroriste internationale, orchestrée et soutenue par des puissances étrangères hostiles, ayant entraîné la mort de soldats maliens à Tinzawaten.
Ayant eu connaissance, par voie de presse, du communiqué n°068 du gouvernement de la transition malien, au sujet des affirmations extrêmement graves d’officiels de l’Ukraine dévoilant le soutien de leur pays aux groupes armées terroristes impliqués dans l’attaque meurtrière, perpétrée du 22 au 25 juillet 2024 contre le Mali ;
Considérant que cette ingérence, non démentie ni condamnée par les autorités ukrainiennes, participe des velléités, maintes fois affichées par des puissances impérialistes, de reconquête de l’Afrique par la force ;
Le Mouvement Fédéraliste Pan Africain, conformément à ses principes,
S’insurge contre cette agression criminelle et barbare d’un État africain souverain, en violation flagrante du droit international ;
Condamne avec la dernière vigueur cette ingérence et cette violation inacceptables de la souveraineté d’un pays africain frère.
Le MFPA en appelle à tous les États africains, en vue de défendre et de garantir leur souveraineté de manière durable, de procéder, dès maintenant, et sans plus tarder, à l’unification politique de l’Afrique à travers la création de l’État fédéral panafricain.
L’union fait la force. Unis, nous vaincrons."
LA CNTS/FC APPELLE À UN NOUVEAU PACTE SOCIAL
Le syndicat pointe du doigt le statu quo sur la prise en charge du passif social, malgré les difficultés des travailleurs. Il appelle les nouvelles autorités à des avancées concrètes sur des questions cruciales comme la revalorisation salariale
"Il est fortement attendu des nouvelles autorités des avancées concrètes." C'est le message fort adressé par la CNTS/FC au gouvernement dans une déclaration datée du 12 août 2024 et reçu du syndicat. Ils exigent des actes sur des dossiers prioritaires comme l'élargissement de la revalorisation salariale, le relèvement du pouvoir d'achat ou encore la revalorisation du statut de certains travailleurs.
"Le secrétariat exécutif de la Coordination nationale des Travailleurs du Sénégal/Forces du changement (CNTS/FC) s’est réuni ce lundi 12 août 2024 pour analyser la situation du monde du travail et dégager des perspectives.
Le Secrétariat exécutif a d’abord tenu à s’incliner devant la mémoire du camarade Mademba Sock, infatigable combattant pour la défense des droits des travailleurs et des libertés individuelles et collectives dont le décès a coïncidé avec la clôture de la 112ème conférence internationale du travail de l’OIT tenue cette année du 3 au 14 juin.
Appréciant la situation du monde du travail, le secrétariat a constaté pour s’en inquiéter le statuquo par rapport à la prise en charge du passif social, malgré les conditions difficiles que traverse le monde du travail.
De ce point de vue, il est fortement attendu des nouvelles autorités des avancées concrètes sur des questions transversales comme :
L’élargissement de la revalorisation salariale aux secteurs non-encore bénéficiaires ;
Le règlement de la dette intérieure ;
L’équité salariale et le relèvement du pouvoir d’achat des travailleurs malgré les efforts déjà consentis ;
La revalorisation du statut de certains travailleurs (décisionnaires, contractuels …) ;
L’arrêt des empiètements répétitifs constatés ces derniers temps sur certaines prérogatives dévolues aux organisations syndicales.
Il est également à déplorer dans le contexte actuel le non-respect des règles structurant la négociation collective et le dialogue social, la recrudescence de conflits individuels et collectifs, une absence de protection sociale adéquate pour certains travailleurs …
Parallèlement à ce tableau peu reluisant, est observée l’émergence de nouvelles menaces sur l’avenir du travail tels que l’émiettement des forces syndicales, la désorganisation des luttes, la désyndicalisation qui engagent la responsabilité de toute la classe syndicale et des masses laborieuses.
Ce phénomène est renforcé par le manque de volonté de la part des autorités à assumer les implications d’un partenariat mutuellement avantageux et des principes régissant le dialogue social et la négociation collective conformément à l’orthodoxie.
Et pourtant, il urge d’aller dans le sens de la consolidation du consensus construit toutes ces années autour des principes d’un partenariat fécond entre l’État et les travailleurs qui nous a valu des acquis. À ce titre on peut citer entre autres, la signature du pacte de stabilité sociale et d’émergence économique (2014), l’organisation de conférences sociales en 2014, 2016 et 2021 sur les thématiques spécifiques du dialogue social, de la retraite et de la protection sociale, ainsi que le règlement préventif de conflits sociaux préjudiciables à la stabilité socioéconomique du pays.
Cette situation interpelle toutes les centrales syndicales et tous les travailleurs soumis à l’impératif de relever le défi de l’efficacité des luttes, qui ne peut se réaliser que dans la représentation collective de la puissance syndicale.
Cela requiert une forte unité syndicale dans l’autonomie et un cadre organisationnel nouveau plus adapté au contexte, apte à faire face aux dérives du capital financier ainsi qu’un modèle de gouvernance propice au progrès social.
À cet effet, la Cnts FC appelle le gouvernement à une plus grande ouverture et à un recentrage des pratiques de gestion sur les principes qui nous ont valu des réussites collectives.
Forte de toutes ces considérations, la Cnts FC réaffirme son entière disponibilité à œuvrer pour le renforcement des relations partenariales autour de problématiques actuelles et émergentes relatives au travail et au mouvement syndical. Elle s’engage à explorer avec la coalition des centrales syndicales du Sénégal, et avec toutes les forces syndicales, les voies et moyens d’une amélioration des conditions de travail et de vie des travailleurs, la défense conséquente des droits acquis et la conquête de nouveaux droits sociaux.