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26 avril 2025
VENTE DE LA RESIDENCE DU PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE : MACKY PERDU DANS LA MAISON
Il est difficile de croire que l’ancien chef de l’Etat ait pu ignorer une affaire aussi grosse, et qui impliquait une personne ayant des liens proches avec sa famille.
Il est difficile de croire que l’ancien chef de l’Etat ait pu ignorer une affaire aussi grosse, et qui impliquait une personne ayant des liens proches avec sa famille.
Les développements de l’affaire de la résidence officielle du président de l’Assemblée nationale tendent à renforcer le sentiment que la Gouvernance du Président Macky Sall, surtout à ses derniers mois de pouvoir, a été des plus erratiques, si l’on veut rester poli. Il n’est pas possible que ce patrimoine de l’Etat ait pu être aliéné de manière aussi arbitraire, sans que le chef de l’Etat n’en ait pu être informé.
Ce sentiment est d’ailleurs conforté par la déclaration officielle de Alioune Badara Diouck, Conseiller technique de Moustapha Niasse, ancien président de l’Assemblée nationale. Ce dernier, qui a voulu battre en brèche les tentatives de justification du député Abdou Mbow, écrit que «le président Moustapha Niasse a opposé une fin de non-recevoir à un projet visant à aliéner un bien de l’Etat avec des procédures et des conditions pour le moins saugrenues». En indiquant que «cette affaire a débuté en 2017 par une procédure engagée par le ministre du Budget et le directeur du Patrimoine bâti de l’Etat, sans en informer le président de l’Assemblée nationale», il a précisé que le président Moustapha Niasse avait rendu compte au chef de l’Etat Macky Sall, et qu’il en avait aussi informé son successeur Amadou Mame Diop, à son départ du Perchoir. Donc si la transaction s’est faite, elle a dû se dérouler après son départ des affaires. A entendre Abdou Mbow à la radio, l’ancien Président Sall était plus blanc que le savon Omo dans cette histoire…
Ce qui est aberrant est que des témoignages concordants font état d’une fin de non-recevoir préalable, de cet accord d’échange entre la Sci Ding Ding, propriété de l’homme d’affaires Tahirou Sarr, et la Dgid par le Président Macky Sall quand il a été informé de cette proposition de transaction. Aujourd’hui, personne ne comprend plus ce qui a motivé ce revirement de sa part. Cette affaire n’aurait évidemment pas pu aboutir sans son aval. Des motifs d’ordre familial auraient même été invoqués. Il est toutefois certain que le régime précédent ne sortira pas grandi de cette affaire qui ressemble plus à une forfaiture.
ÉLECTION DE L’ASSESSEUR DE LA FAC DE MEDECINE : UN DOSSIER EN BALANCE
Un processus électoral pour la désignation de l’Assesseur du Doyen de la Faculté de médecine n’a pu aller à son terme, en n’appliquant pas les règles établies depuis des décennies, afin de bloquer une candidate qui avait des chances d’être élue.
Un processus électoral pour la désignation de l’Assesseur du Doyen de la Faculté de médecine n’a pu aller à son terme, en n’appliquant pas les règles établies depuis des décennies, afin de bloquer une candidate qui avait des chances d’être élue. La patate chaude a été renvoyée au Rectorat. Mais on peut parier que cette affaire ne manquera pas de laisser des séquelles.
Une chose inédite s’est déroulée, le samedi dernier 28 décembre, à la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). L’élection du Vice-doyen de la Faculté n’a pu aboutir, et l’affaire a été renvoyée à l’arbitrage du Recteur. Une chose jugée totalement incompréhensible par tous les anciens dirigeants de l’Ucad.
Pour contextualiser les faits, il faut indiquer que l’élection a opposé les Professeurs Fatou Samba Ndiaye, spécialiste en hématologie clinique, chef du service d’hématologie clinique de l’hôpital Dalal Jamm, et Massamba Diouf, épidémiologiste, spécialiste en santé publique.
Le scrutin, à bulletin secret, n’a pu départager les deux concurrents, et contre toute attente, le dossier a été transmis au Recteur pour une décision quelconque. Ce qui est une première. Deux enseignants qui ont pris part au vote ont exprimé leur indignation devant cette manière de faire. L’un d’eux a indiqué au journal Le Quotidien que cela était une première.
«Chacun des candidats a obtenu 145 voix. La tradition académique de l’université a toujours été qu’il n’y a pas d’élection à deux ou plusieurs tours. Les candidats ont toujours été élus au premier tour», explique l’une des personnes qui ont accepté de parler au journal. Elle va ajouter pour préciser que pour départager les parties, on met en avant les critères des diplômes. «La personne qui a été la première à obtenir le grade le plus élevé est choisie. Si cela ne suffit pas, on regarde aussi la personne la plus âgée à avoir le grade le plus élevé.»
Si ces deux critères de grade et d’ancienneté étaient respectés, le Professeur Fatou Samba Ndiaye aurait été désignée haut la main comme Vice-doyen de la Faculté. Ses partisans ne comprennent pas pourquoi, une première dans l’histoire de l’Ucad, cette tradition n’a pas été respectée. La concernée ne se l’explique pas non plus, elle qui se contente de rappeler que, selon elle, elle aurait dû bénéficier de la tradition, et ne comprend pas pourquoi ses pairs ont décidé, en ce moment, de faire fi de cette manière de procéder.
Interpellé, le Doyen de la Faculté, le Pr Bara Ndiaye, a exprimé sa volonté de ne pas répondre aux questions. Il a signalé que cette affaire n’était plus de son ressort, le dossier étant transmis au Rectorat. «Ce n’est pas moi qui organise les élections. Même pour le poste de doyen, ce n’est pas moi qui organise. Je n’ai à répondre à aucune question.» Un son de cloche presque identique à celui du Pr Massamba Diouf. Ce dernier, non satisfait de voir un journaliste posséder son contact téléphonique, a au préalable voulu récuser l’argument de la protection des sources. Semblant se raviser, il a voulu s’abriter derrière «les textes qui régissent l’université», en nous renvoyant au décret 2021-1500 du 16 novembre 2021.
Malheureusement, ce texte, s’il parle de l’élection du Doyen et de son Assesseur, qui «se déroule en un seul tour», précise seulement que «le candidat qui obtient le plus grand nombre de voix est désigné vainqueur». La tradition du choix des critères de diplômes et d’ancienneté, étant de l’ordre de l’oralité et de la coutume, n’est pas indiquée. Mais ni le Doyen ni le Pr Diouf ne l’ont pas contestée. Quelle qu’en soit l’issue, on peut craindre que cette élection ne creuse un fossé partisan au sein de la Faculté. Du fait des critères partisans.
COUPE DU SÉNÉGAL, DES CHOCS EN PERSPECTIVE POUR LES 32ème DE FINALE
La Fédération sénégalaise de football a organisé, ce lundi, le tirage au sort des 32es de finale de la Coupe du Sénégal de football senior. La cérémonie, tenue au siège de la fédération, a dévoilé des affiches prometteuses qui marqueront cette compétition
La Fédération sénégalaise de football a organisé, ce lundi, le tirage au sort des 32es de finale de la Coupe du Sénégal de football senior. La cérémonie, tenue au siège de la fédération, a dévoilé des affiches prometteuses qui marqueront ce tour de la compétition.
Parmi les rencontres les plus attendues, deux chocs entre équipes de Ligue 1 retiennent l’attention. L’AS Pikine affrontera l’US Gorée, tandis que Dakar Sacré-Cœur sera opposé à AJEL de Rufisque. Ces confrontations s’annoncent particulièrement disputées et devraient captiver les amateurs de football.
L’Académie Darou Salam, auteur d’un exploit retentissant en éliminant le tenant du titre, Mbour Petite Côte, au tour précédent, se prépare à un nouveau défi face à Génération Foot, l’un des sérieux prétendants à la victoire finale.
Le Jaraaf de Dakar, club le plus titré de la compétition, aura pour adversaire Karack FC, une équipe ambitieuse qui tentera de bousculer la hiérarchie.
Dans d’autres duels à suivre, le leader de la Ligue 2, Essamaye FC de Bignona, croisera le fer avec Guédiawaye FC, tandis que le champion du Sénégal en titre, Teungueth FC, affrontera le DUC dans une rencontre à haut enjeu.
Cette édition de la Coupe du Sénégal promet déjà son lot de surprises et de spectacles. Les amateurs de football sénégalais attendent avec impatience le coup d’envoi de ces 32es de finale, qui marqueront une nouvelle étape dans la quête du prestigieux trophée.
LA DOUANE PULVERISE LA BARRE MYTHIQUE DES 1.500 MILLIARDS CFA
En dépit de la crise politique provoquée par le forcing d’un troisième mandat et conjuguée à la diminution des importations et exportations des marchandises, la Douane sénégalaise a atteint la barre mythique des 1.500 milliards CFA de recettes douanières
En dépit de la crise politique provoquée par le forcing d’un troisième mandat et conjuguée à la diminution des importations et exportations des marchandises, la Douane sénégalaise a atteint la barre mythique des 1.500 milliards CFA de recettes douanières en 2024. Si les gabelous ont battu le record historique, c’est grâce à la politique d’orientation économique du Président de la République Bassirou Diomaye Faye suivie des directives du Premier ministre Ousmane Sonko et du ministre des Finances et du Budget Cheikh Diba. Au-delà de cette belle moisson fiscale, les soldats de l’économie se sont également distingués tout au long l’année 2024 dans les « Halte Douane » avec près de trois (03) tonnes de cocaïne saisies pour une valeur de plus de 200 milliards CFA
Compte tenu de la crise politique qui a paralysé le Sénégal au début de l’année 2024 et la hausse mondiale des prix à l’importation, certains analystes économiques avaient juré que nos recettes douanières ne pouvaient atteindre la barre mythique des 1.500 milliards qu’en 2025 ou 2026. Et pourtant, les hommes du Dr Mbaye Ndiaye l’ont fait cette année 2024 même ! Hier « Le Témoin » quotidien a appris qu’à la date du 20 décembre 2024, la Douane a pulvérisé la barre mythique des 1.500 milliards CFA en matière de liquidations. Non contents de ce record historique, les soldats de l’économie ont procédé, entre temps, à d’autres liquidations estimées à une cinquantaine (50) de milliards CFA. Donc tout porte à croire qu’à l’heure du bilan définitif, les liquidations dépasseront les 1.500 milliards CFA. Un glissement très positif est attendu !
Selon un conseiller technique du ministère de l’Economie et du Budget, cette performance remarquable de la Douane est le fruit des nouvelles orientations du Chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye misant sur une croissance endogène et inclusive. Une politique économique et financière soutenue par les directives du Premier ministre Ousmane Sonko et de l’argentier de l’Etat Cheikh Diba. Pour la mise en œuvre de cette politique d’orientation en matière de dédouanement, le directeur général des douanes Dr Mbaye Ndiaye a fait exécuter à la lettre sa matrice d’actions prioritaires, une sorte de feuille de route 2024 reposant sur une anticipation rationnelle et une approche inclusive. Juste pour dire que ces résultats ressortent d’un meilleur affinage du contrôle en entreprise et de la surveillance des opérations financières
De même, au niveau des unités de première ligne, le contrôle sur les éléments de taxation de même que celui exercé sur les régimes suspensifs a été accentué. Ce qui laisse croire que les liquidations et les recouvrements traduisent les efforts déployés par le service en vue d’une meilleure maitrise de l’assiette sur certains produits comme les véhicules et les importations du secteur dit informel. Ils découlent principalement de l’opérationnalisation du programme d’inspection à destination et des mécanismes de gouvernance de la valeur en douane mis en œuvre par la Direction générale des douanes. Donc sur le plan directionnel et opérationnel, le patron des douanes s’est appuyé sur des collaborateurs aux compétences avérées et des soldats infatigables qui ont joué pleinement leur partition dans la mobilisation des recettes.
La Douane à l’épreuve du pouvoir d’achat des sénégalais
En dehors de sa mission fiscale consistant à renflouer les caisses de l’Etat à partir des liquidations des droits et taxes à l’importation, et de protection de l’économie nationale de façon générale, les douaniers se sont bien distingués tout au long de l’année 2024 dans les « Halte-Douane » à haut risque.
Aux avant-postes de la lutte contre la criminalité transnationale organisée, les soldats de l’économie ont réalisé des performances très importantes. La preuve par les nombreuses saisies record en matière de drogues dures. Rien que pour la cocaïne, près de trois (03) tonnes de cocaïne d’une valeur marchande de plus de 200 milliards CFA ont été saisies. Sans oublier les faux billets de banque dont la contre-valeur est estimée à plus de onze (11) milliards CFA. Les médicaments, le yamba et les autres marchandises prohibées, n’en parlons pas
Atteindre la barre des 1.500 milliards cfa n’était pas évident pour la Douane sénégalaise. Ce, compte tenu du contexte international des dernières années marquées par les tensions sur le commerce mondial induites par la pandémie à Covid-19, la guerre russo-ukrainienne, la crise au Moyen-Orient et en Mer rouge. Il s’en est suivi des poussées inflationnistes qui ont obligé le président de la République Bassirou Diomaye Faye dès son arrivée au pouvoir à mettre en œuvre des mesures de renonciation de recettes en vue de soutenir le pouvoir d’achat des consommateurs. A ces difficultés, s’ajoute le contexte politique interne qui était source d’incertitude au niveau des opérateurs économiques, qui pour certains, ont différé ou modéré leur volume d’importation. Cette situation a été source de repli des volumes importés sur certaines périodes de l’année, occasionnant des moins-values de recettes.
En tout cas, « Le Témoin » est convaincu qu’avec la reprise de l’activité économique annoncée en 2025 ainsi que la perspective de rétablissement de la fiscalité sur les produits objets de mesures de soutien aux prix, pourront sans doute permettre d’exploiter de manière plus optimale le potentiel fiscal à tirer des importations. Comme quoi, des records de recettes douanières sont fait pour être battus. Bravo aux gabelous !
L'IA DE THIES MET LES PARENTS ET LES ENSEIGNANTS DEVANT LEURS RESPONSABILITES
De fortes recommandations ont marqué la clôture de la 2ème édition du camp dédié au leadership et à l'entrepreneuriat tenu à Mboro, et regroupant 58 jeunes venus de 4 régions du pays.
De fortes recommandations ont marqué la clôture de la 2ème édition du camp dédié au leadership et à l'entrepreneuriat tenu à Mboro, et regroupant 58 jeunes venus de 4 régions du pays. L'inspecteur d'Académie de Thiès a soulevé la problématique de l'utilisation d'internet par les enfants et il n'a pas manqué de mettre les parents et les enseignants devant leurs responsabilités
Pendant 10 jours, le Centre International de Formation Pratique (CIFOP) de Mboro a abrité la deuxième édition du camp dédié au leadership et à l'entrepreneuriat, porté par l'Organisation Non Gouvernementale (ONG) Jeunesse Et Développement (JED). Lors de la cérémonie de clôture, l'Inspecteur d'Académie de Thiès a évoqué la problématique de l'utilisation d'internet par les enfants, avant de mettre les parents et les enseignants devant leurs responsabilités.
Selon lui, il faut que tout le monde œuvre afin que les réseaux sociaux soient utilisés de façon bénéfique. "Nous appelons les parents et les enseignants à nous aider dans ce défi, étant entendu que l'Internet est très utile. Donc il ne s'agit pas d'interdire son utilisation aux enfants, mais d'attirer leur attention sur la nécessité d'une utilisation responsable pour eux-mêmes, leurs parents et pour leur nation", a indiqué Gana Sène IA de Thiès. Il a aussi insisté sur l'importance pour les enfants, une fois de retour dans les villages, les quartiers, de réinvestir les acquis de ce camp axés essentiellement sur le leadership et l'entrepreneuriat, conformément au Projet de Formation Professionnelle et d'Insertion (PFPI), de les partager avec les autres camarades.
Pour lui, il s'agit d'une initiative très salutaire, qui consiste à regrouper les meilleurs élèves, les meilleurs apprentis qui se sont distingués dans la mise en œuvre de ce projet. Et il s'est agi principalement de les regrouper, de les encadrer à travers des activités liées à l'entrepreneuriat, au leadership, mais aussi au sport, aux activités artistiques. Il est d'avis qu'au-delà des expériences et d'autres théories, l'occasion a permis aux apprenants et aux apprentis de pouvoir mutualiser, échanger de bonnes pratiques, de les mettre en situation, et de s'exercer à de futurs responsabilités, en tant que citoyens.
Alioune Gaye du projet PFP estime que le camp a été un prétexte pour célébrer l'excellence, la réussite, le mérite des apprenants et des apprentis, qui se sont distingués dans la mise en œuvre du projet. Il ajoute que le camp était aussi un espace pédagogique qui a permis aux élèves, de pratiquer les compétences qu'ils ont acquises, à travers les modules d’entrepreneuriat. Et au-delà de ces modules, il y a un programme d'accompagnement financier, pour permettre aux jeunes qui sont au niveau des centres de formatioan professionnelle, et ceux qui sont au niveau de l'apprentissage, de démarrer des activités génératrices de revenus. Le camp a regroupé 58 jeunes venus des régions de Thiès, Dakar, Ziguinchor, Kolda, accompagnés de leurs encadreurs, formateurs, professeurs, maîtres d'apprentissage. La sélection a été faite sur un certain nombre de critères comme l'excellence dans les études, la distinction à travers la mise en œuvre du projet PFPI. Les activités ont tourné autour de l'élaboration de projets d'animation artistique l'installation chez les enfants de compétences de comportements positifs comme la tolérance, l'engagement.
LE SECTEUR DES ASSURANCES SE DOTE D’UNE NOUVELLE CONVENTION COLLECTIVE
Le secteur de l’assurance est en pleine modernisation. Il vient de se doter une nouvelle convention collective remplaçant celle de 1977.
Le secteur des assurances sénégalais vient d’opérer un tournant décisif avec la signature de sa nouvelle convention collective. cette avancée majeure marque un renouveau dans les relations sociales et professionnelles, consacrant des acquis significatifs pour les travailleurs et les employeurs. La cérémonie officielle de signature s’est tenue hier sous la présidence du ministre du travail, de l’Emploi et des relations avec les institutions, Abass Fall.
Le secteur de l’assurance est en pleine modernisation. Il vient de se doter une nouvelle convention collective remplaçant celle de 1977. La cérémonie s’est tenue hier, sous la présidence du ministre du travail. Abass Fall a salué un «moment historique» pour le secteur des assurances, tout en mettant en lumière le rôle crucial du dialogue social dans cette réussite. Il a exprimé sa gratitude envers les partenaires sociaux pour leur engagement, leur patience et leur capacité à faire des concessions dans l’intérêt commun.
Selon lui, cet accord reflète «le dynamisme de la négociation collective dans les relations professionnelles au Sénégal» et constitue une étape majeure vers un secteur des assurances plus humain et compétitif. Les négociations, menées sous la facilitation de la Direction générale du Travail et de la Sécurité sociale, ont permis d’aboutir à des avancées importantes. Parmi les acquis notables figurent la revalorisation des salaires catégoriels de 4 % à 6 %, l’amélioration des primes (technicité, bilan, logement, fonction), ainsi que l’actualisation des classifications professionnelles pour les rendre conformes aux évolutions du secteur. Cette nouvelle convention collective reflète une volonté de modernisation et d’adaptation aux réalités contemporaines.
En intégrant des dispositions novatrices, elle vise à renforcer non seulement la compétitivité des entreprises du secteur, mais aussi la protection sociale et le bien-être des travailleurs. Selon le ministre, cette signature s’inscrit dans la dynamique de l’Agenda national de transformation – Vision Sénégal 2050, qui place la qualité du capital humain au cœur du développement économique et social. Le dialogue social, reconnu comme un levier de cohésion et de performance, reste un pilier stratégique pour assurer une paix sociale durable et garantir une saine compétitivité des entreprises sénégalaises. Abbas Fall d’ajouter que la signature de cette convention collective constitue un exemple à suivre pour d’autres branches d’activité au Sénégal. Elle vient s’ajouter à celles récemment réactualisées ou nouvellement signées dans les secteurs de l’enseignement privé, de la presse, de la boulangerie, ou encore du pétrole et du gaz. Ces accords témoignent de l’efficacité du Plan national de renforcement du dialogue social (PNRDS 2021-2024) et de la volonté des autorités de promouvoir des relations professionnelles harmonieuses et productives.
Pour conclure, il a rappelé que cette convention collective ne marque pas une fin, mais plutôt le début d’une ère de progrès continu et de collaboration renforcée. Il a exhorté les parties prenantes à honorer les principes de l’accord dans leur quotidien professionnel et à maintenir une dynamique de dialogue et d’innovation. Avec cette convention, le secteur des assurances sénégalais s’inscrit désormais dans une logique de transformation durable, au bénéfice des travailleurs, des employeurs et, plus largement, de l’économie nationale. Un bel exemple de ce que peut accomplir un dialogue social responsable et inclusif.
CINQ MILLIARDS DE COLÈRE ET DE RÉPROBATION
L'indemnisation annoncée de 5 milliards de FCFA aux 1 875 victimes, identifiées jusque-là, des manifestations violentes entre mars 2021 et février 2024 suscite un tollé
L'indemnisation annoncée de 5 milliards de FCFA aux 1 875 victimes, identifiées jusque-là, des manifestations violentes entre mars 2021 et février 2024 suscite un tollé. Déjà, la transparence dans le traitement des dossiers a été remise en cause. Face à l'écho, la société civile demande un processus d'indemnisation inclusif, transparent et équitable.
Ça crie haro sur le baudet ! Déjà que le traitement des dossiers en vue de l'indemnisation des victimes des manifestations violentes entre mars 2021 et février 2024 vient de démarrer, une folle polémique enfle. Sur les réseaux sociaux, des proches du régime actuel se crêpent les chignons. Sur sa page Facebook, Mamadou Diop Seck, qui se définit comme ex détenu politique, a dit avoir appris le début des traitements des dossiers comme tous les Sénégalais avec le ministre des Finances, lors de son passage à l’Assemblée nationale pour défendre le projet de loi de finances rectificative.
“Je n'étais pas au courant que les opérations pour les indemnisations avaient débuté. Je l'ai appris par le biais du ministre des Finances. Je demande aux responsables de clarifier les choses. On doit pouvoir savoir qui en a bénéficié et sur quel critère ? L'indemnisation des victimes doit se faire dans la transparence. Nous avons fait 9 mois de prison à cause de notre opposition contre le régime de Macky Sall. Et en prison, nous avons été victimes de maladie. Donc, on n'acceptera pas qu'une commission mise en place pour indemniser les victimes se fasse dans des conditions sombres”, a-t-il déclaré dans une vidéo disponible sur sa page Facebook, jusqu'à hier dans la nuit.
Dans un live, Assane Fall, plus connu sous le nom d’Azura Fall, a fait savoir qu'il a été contacté par Diop, sans plus donner d'informations sur l'identité, au sujet de l'indemnisation des victimes des manifestations préélectorales. “ Diop m'a appelé pour me demander si j'ai été indemnisé. Je lui ai dit que je suis allé rencontrer d'autres victimes qui ne peuvent pas se lever de leurs lits. C'est pourquoi je vous demande d'arrêter ce débat malsain. Ousmane Sonko sait ce qu'il faut faire et il le fera. Cela ne vaut pas la peine de s'acharner sur Maïmouna Dièye”, a-t-il déclaré pour décharger celui dont il se dit être proche.
Sous le même registre, Azoura Fall tonne : “ Maimouna Dièye n'est mêlée ni de près ni de loin à cette affaire dont on veut lui faire porter le chapeau. Si la polémique a connu toute cette ampleur, c'est à cause de Mollah Morgun qui met du feu sur l'huile. Je vous demande d'arrêter de filer des informations à Mollah Morgun pour qu'il attaque les ministres”
Comme cela ne suffisait pas, il s'est livré à une série de déballages accusant même Mollah Morgun d'avoir simulé une attaque de la maison de son père lors des manifestations. “ Qui a brûlé la maison de ton père ? C'est toi qui a payé des jeunes pour qu’ils mettent du feu sur la maison de ton père pour faire porter le chapeau à l'Apr”, a-t-il déclaré dans sa vidéo.
Dans un live de plus d'une heure, le rappeur membre du groupe Keur Gui qui se fait appeler lanceur d'alerte, Mollah Morgun, s'est étonné d'un système de partage de deniers publics en catimini aux antipodes de la bonne gouvernance. “J'ai été contacté par Diop Taïf qui m'a fait savoir que de l'argent a été dégagé et quelques patriotes se sont partagés les fonds en catimini. Après mes investigations, il m'a été confirmé que 108 millions ont été alloués à certaines victimes sur la base de la base de la présentation d'un dossier médical complet, d’une pièce d'identité, d’un numéro de téléphone et des éléments de traçabilité. Dégager 108 millions de Fcfa de nos deniers publics pour des gens sans aucune transparence ne rentre pas dans la ligne de conduite du triptyque Jub, Jubal, Jubanti”, clame l'activiste.
PROCESSUS D'INDEMNISATION INCLUSIF, TRANSPARENT ET EQUITABLE
Il a aussi souligné une différence de montants perçus. “ Des gens ont reçu 2 millions pendant que d'autres ont reçu 500 000 FCFA. Quels sont les critères qui ont été utilisés pour la répartition des fonds ? Qu'est-ce qui explique la différence sur les montants ?” s’interroge Mollah Morgan qui n'a pas manqué de mouiller la Direction générale à la Solidarité et à la Protection sociale logée au ministère de la Famille, de la Femme et des Solidarités.
Plus loin, dans un autre post, s'adressant au gouvernement, il a écrit : “ Sortez-nous la liste des bénéficiaires et les sommes reçues ou nous retiendrons que la ministre Maïmouna Dièye et sa bande ont détourné l’argent du contribuable sénégalais et nous doivent des explications plausibles de bonne gouvernance et une bonne gestion des finances publiques. Que justice soit faite au nom de la démocratie et de la transparence ! Le Sénégal avant tout. La patrie avant le parti. JUB JUBAL JUBANTI”.
Réagissant à la polémique, le Directeur exécutif d’Amnesty Sénégal a demandé à l’État de travailler avec les associations des victimes des violences politiques de 2021-2024, les avocats et les organisations de la société civile qui les soutenaient pour mettre en place un processus d'indemnisation inclusif, transparent et équitable. “L'État doit tout mettre en œuvre pour que sa volonté d'indemniser au plus vite les victimes ne soit entachée de controverses et de contestations”, a appelé Seydi Gassama.
LE VISA H-1B DIVISE DANS LE CAMP TRUMP
La question de l'immigration suscite toujours des débats au sein du camp de Donald Trump, président récemment élu.
La question de l'immigration suscite toujours des débats au sein du camp de Donald Trump, président récemment élu. Tandis qu'Elon Musk propose d'élargir le visa H-1B pour attirer des talents étrangers dans des domaines spécialisés, des figures de l'extrême droite, comme Laura Loomer, dénoncent une contradiction avec l'agenda "l'Amérique d'abord".
L’immigration choisie semble être une option séduisante pour une partie du camp de Donald Trump. Au sein du cercle du nouveau président élu des États-Unis, la question de l’immigration reste un sujet clivant, avec des positions variées.
Selon Elon Musk, propriétaire de X et grand soutien de Donald Trump lors de l’élection présidentielle, les frontières américaines sont souvent ouvertes à une certaine élite intellectuelle. Le milliardaire propose ainsi un élargissement du visa H-1B, permettant aux entreprises américaines de recruter les plus grands talents dans des domaines tels que la technologie, l’ingénierie ou la médecine. "Il y a une pénurie grave d’ingénieurs extrêmement talentueux et motivés en Amérique", a-t-il déclaré. Pour rappel, Musk, originaire d’Afrique du Sud, avait lui-même bénéficié de ce type de visa à son arrivée aux États-Unis en 1992.
Toutefois, Laura Loomer, figure controversée de l'extrême droite américaine, critique cette proposition qu’elle considère comme contradictoire avec l’agenda "l’Amérique d’abord" promu par Donald Trump. Ce débat illustre les divisions persistantes au sein du camp du président élu sur la manière d’aborder la question de l’immigration.
HAUTE COUR DE JUSTICE, LES MAGISTRATS ENTRENT EN SCENE…
Après les politiques, les 8 magistrats titulaires et suppléants de la Commission d’instruction de la Haute cour de justice (CI-HCJ) seront désignés le 8 janvier 2025 lors d’une assemblée générale extraordinaire prévue dans la salle de réunion de la Cour..
Après les politiques, les 8 magistrats titulaires et suppléants de la Commission d’instruction de la Haute cour de justice (CI-HCJ) seront désignés le 8 janvier 2025 lors d’une assemblée générale extraordinaire prévue dans la salle de réunion de la Cour d’appel de Dakar. C’est le secrétaire général de la dite juridiction, El Hadji Ibrahima Seck, qui a lancé l’appel dans une note rendue publique par « Ma revue de presse » et datée du 30 décembre 2024. Seuls les magistrats du siège (hors parquet) sont concernés par les procédures de désignation.
La Commission d’instruction de la HCJ, composée donc de magistrats strictement professionnels, est dirigée par le Premier président de la Cour d’appel de Dakar. Elle est composée de 4 membres titulaires et de 4 membres suppléants. Son président est suppléé en cas de besoin par le Président de la Chambre d’accusation de la même Cour d’appel.
i 28 décembre 2024
Selon l’article premier de la Loi organique relative à la Haute cour de justice, la HCJ comprend le Premier président de la Cour suprême qui en est le président, et 8 juges titulaires. Elle comprend aussi un Président suppléant, en l’occurrence le Président de la Chambre pénale de la Cour suprême ainsi que 8 juges suppléants. Le Président suppléant remplace automatiquement le Président titulaire en cas de nécessité.
« Tout juge titulaire absent ou empêché est remplacé par un suppléant désigné par tirage au sort public parmi les suppléants élus », selon l’article 8 de la Loi organique.
Samed, l’assemblée avait réactivé la Haute cour de justice et élu en son sein les 16 membres dont 8 titulaires qui doivent la composer.
Les députés élus membres titulaires de la HCJ sont Alioune Ndao, Ramatoulaye Bodian, Amadou Ba n02, Youngar Dione, Rokhy Ndiaye, Mohamed Ayib Daffé, Daba Wagnane et Abdou Mbow.
Leurs suppléants sont : Samba Dang, Oulimata Sidibé, El Hadj A. Tambédou, Fatou Diop Cissé, Mouramani Diakité, Marie Hélène Diouf, Mayabé Mbaye et Fatou Sow.
L’ancien DG du FERA à la gendarmerie aujourd’hui
La traque des anciens dignitaires de l’ancien régime a repris après une courte pause. Maintenant que tout le dispositif judiciaire est en place, la machine est déclenchée contre les responsables du régime de Macky dont la gestion est en cause. C’est dans ce sens que Papa Ibrahima Faye, ancien Directeur général du Fonds d'entretien routier autonome (FERA), est convoqué aujourd’hui à la section de recherches de Saint-Louis. Il sera interrogé sur sa gestion dudit fonds. Sans doute d’autres convocations vont tomber dans le cadre de la reddition des comptes.
Désignation des magistrats instructeurs de la Haute Cour de Justice
Restons dans la justice pour dire que ça bouge pour que tous les maillons soient en place. A la suite de la désignation des députés membres de la Haute cour de justice, le secrétaire général de la cour d’Appel de Dakar convoque tous les magistrats du siège de ladite Cour en Assemblée générale extraordinaire, le 08 janvier 2025 à 11 heures à la salle de réunion. Il s’agira de désigner les membres titulaires et suppléants de la commission d'instruction de la Haute Cour de Justice.
Une fillette de 3 ans périt dans un incendie à Darou Khoudoss
Un incendie d'une rare violence s'est déclaré hier au quartier Santhie Wakhal de Darou Khoudoss, commune du même nom, dans le département de Tivaouane. Selon les témoins, le feu s'est déclaré aux environs de 7 heures alors que beaucoup de membres de la famille étaient déjà partis au travail. Les flammes ont très vite pris en otage la chambre où était la fillette qui a péri dans l'incendie. Malgré les appels de détresse de la maman et le secours des voisins, le feu avait déjà fait beaucoup de dégâts matériels, en plus d'emporter cette vie humaine. Les sapeurs-pompiers de Tivaouane ont ensuite débarqué sur les lieux, tardivement évidemment, vu la distance qui sépare Tivaouane et Mboro et l'état de dégradation de la route départementale. C'est pourquoi les populations de Mboro ont encore posé une vieille doléance, celle de l'installation d'un camp de sapeurs-pompiers. Pour le moment, ce sont les soldats du feu de Tivaouane qui interviennent dans toute la zone, jusqu'à la route des Niayes, mais très souvent, ce n'est que pour constater les dégâts. Le drame d'hier s'est abattu sur le domicile de Pape Cheikh Ndiaye, journalier aux Industries Chimiques du Sénégal (ICS).
Sit-in des travailleur licenciés de King Fahd Palace
Le député Guy Marius Sagna s’est joint aux travailleurs « arbitrairement licenciés » de l’hôtel King Fahd Palace. Ces derniers étaient en sit-in devant le réceptif hôtelier pour réclamer leur réintégration, la suppression des équivalences du 26 juin 1953 ; deux jours de repos ; respect des accords signés avec le patron ; augmentation des salaires ; révision de la convention collective hôtelière et respect des libertés syndicales.
Le tapissier en flagrant délit de vol
Tapissier de son état et habitant l’Unité 24, A. Faye est actuellement dans les liens de la détention. Il a été déféré par la Police des Parcelles assainies, pour avoir subtilisé le téléphone du commerçant K. Dieng qui priait dans un magasin au marché Dior. Et croyant avoir fait une bonne affaire, le tapissier ne s’imaginait pas que le magasin du commerçant était équipé d’une caméra de surveillance. Après avoir visionné les images, il a vu A. Faye en flagrant délit de vol. Sans tarder, il s’est rendu à la police des Parcelles assainies pour porter plainte contre le tapissier indélicat A. Faye. Ce dernier qui ne savait pas qu’il était recherché par la police a commis l’imprudence au marché. C’est ainsi qu’après l’avoir l’aperçu, Dieng a crié au voleur. Le tapissier est interpellé et conduit à la police. Ce qui a motivé sa garde à vue et son défèrement au parquet pour vol.
Macky demeure le président et secrétaire national de l'APR
Le député-maire des Agnam est monté au créneau pour démentir l’information selon laquelle le président Macky Sall s’est déchargé de ses fonctions de Secrétaire national de l'Alliance pour la République (APR). Dans un communiqué de sa cellule de communication, Farba Ngom dit que l’information est erronée. A l’en croire, Macky Sall demeure le président et secrétaire national de l'APR.
Livre : «La jeunesse prend le pouvoir»
Notre confrère de Walfadjri, Mame Birame Wathie, a sorti un livre intitulé : « LA JEUNESSE PREND LE POUVOIR » en faisant allusion à l'avènement du Président Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko au pouvoir. Le journaliste est revenu sur les méthodes de l’ancien chef de l’Etat Macky Sall pour éliminer ses opposants. «L'énergie consacrée à démolir sa réputation a été quadruplée pour, à défaut de le rendre aussi lisse qu'un miroir, en faire un présidentiable. La CREI qui l'avait jugé a été décrédibilisée avant d'être supprimée. Son nom réinscrit sur les listes électorales, Wade fils allait mettre un terme à son séjour doré qatarien pour rentrer tranquillement se saisir du pouvoir que Macky Sall lui tendait sur un plateau d'argent. Ce dernier, après avoir annoncé qu'il ne briguerait pas un autre mandat, avait choisi, sans le regarder, Amadou Bå pour défendre les couleurs de la coalition Benno Bokk Yaakaar éclatée en plusieurs morceaux », écrit notre confrère. Tout comme Yewwi Astion Wi, dit-il, «la principale coalition de l'opposition, qui n'avait pas résisté au dialogue que le leader de l'APR avait improvisé pour acter la division de ses adversaires ». A l’en croire, pour l’ancien chef de l’Etat, Karim Wade pouvait ainsi avec Wallu Sénégal resté uni, s'engouffrer entre ces deux coalitions fissurées et au pire des cas, se qualifier au second tour de la présidentielle qu'il était chargé d'organiser. Et son ancien Premier ministre, Amadou Bå pouvait, autant sinon mieux que lui, entraîner ce qui restait du Parti socialiste et de ses démembrements vers la débâcle/
Livre : «La jeunesse prend le pouvoir» (bis)
Seulement, écrit le journaliste de Walfadjri, « si tout semblait être comme sur des roulettes, c'est que Macky Saill avait fini de poser les derniers actes menant à la liquidation systématique de la principale force de l'opposition, la seule à même de déchirer sa feuille de route maculée de sang ». Mais Ousmane Sonko résista, se montrant plus endurant que persévérant. Ainsi, entraînant toute une jeunesse percevant en lui le symbole de la délivrance, le leader charismatique de Pastef impulsa la Révolution, écrit-il
Projet de transfert d'eau douce vers Touba
Le ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Dièye, a signé, hier à Diamniadio, le mandat d'exécution par lequel l'État confie à la Sones la réalisation du projet de transfert d'eau douce vers Touba en provenance du lac de Guiers. Ainsi la SONES aura comme missions essentielles la structuration et le suivi du grand chantier de l’accès à l’eau potable de la ville Sainte de Touba à partir d’un Transfert depuis le Lac de Guiers. Ce projet constitue une priorité pour le régime de Diomaye qui ambitionne d’assurer un accès durable à l'eau potable pour l'ensemble des habitants de la ville Sainte, tout en modernisant le réseau de distribution.
Indemnisation transparente des victimes des violences politiques
Depuis l’annonce de l'indemnisation des victimes des violences politiques, chacun y met son grain de sel. Le directeur exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty international pense que l'État doit travailler avec les associations des victimes des violences politiques de 2021-2024, les avocats et les organisations de la société civile qui les soutenaient pour mettre en place un processus d'indemnisation inclusif, transparent et équitable. Pour Seydi Gassama, l'État doit tout mettre en oeuvre pour que sa volonté d'indemniser au plus vite les victimes ne soit pas entachée de controverses et de contestations.