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24 avril 2025
EXODE ASIATIQUE, NDONGO NDIAYE ET SOULEYMANE WONE, LES PREMIERS «JAPONAIS»
En effet, pour la petite histoire, il faut retenir que les anciens internationaux Ndongo Ndiaye et Souleymane Wone ont été les premiers Sénégalais, et même Africains, à découvrir le basket japonais
Ce n’est pas une première de voir des basketteurs sénégalais migrer vers les pays asiatiques. En effet, pour la petite histoire, il faut retenir que les anciens internationaux Ndongo Ndiaye et Souleymane Wone ont été les premiers Sénégalais, et même Africains, à découvrir le basket japonais. D’ailleurs, les deux basketteurs défendaient les couleurs du même club de première division du championnat japonais, l’Osg Phoenix.
Accroché par nos confrères du quotidien national Le Soleil en mars 2003, Ndongo Ndiaye, en vacances au Sénégal, s’était exprimé sur sa première saison chez les Nippons.
«Individuellement, je suis satisfait de ma première saison au Japon. Car c’était un challenge pour nous de montrer aux Japonais que nous valons les Américains qui constituent la majorité des étrangers qui sont dans les clubs. Notre ambition, c’est de donner une bonne image du basket sénégalais et nous sommes en train de le réussir. Personnellement, c’est la première fois que j’ai l’occasion de jouer quarante minutes par match. Cela m’a permis de progresser. Notre équipe, qui participe à la Superligue qui rassemble les 8 meilleures des 20 équipes du championnat, a terminé 7ème. Néanmoins, elle a atteint son objectif qui était de rester en Superligue car nous avons de très jeunes joueurs.»
Le basket japonais cherche des joueurs de grande taille
Et l’ancien international par ailleurs conseilleur en sports à la présidence de la République, de faire la différence entre les deux baskets, américain et asiatique.
«Le basket japonais est très rapide et mise beaucoup sur les tirs à trois points. Mais il manque de joueurs de grande taille. Ils ont besoin de nous les grands.» Il est vrai qu’avec ses 2m15, Ndongo Ndiaye ne passe pas inaperçu.
D’ailleurs, ce dernier a aussi permis à de jeunes Sénégalais de découvrir le basket japonais. C’est le cas de Mamadou Dièye (20 ans, 2m10 à l’époque), qui faisait sports-études et qui a fait cette révélation au site senebasket.com, en 2007.
Les filles ne sont pas en reste. On peut citer Sokhna Fatou Sylla, qui joue au Japon dans l’équipe de Toyota Antelopes. D’ailleurs, l’intérieure et son équipe ont remporté en mars 2021, le championnat 2020-2021 de 1ère division du Japon (Women’s Japan Basket-ball League). Celle qui est diplômée de Hakuoh University venait juste de passer trois mois dans cette équipe.
L’internationale Sokhna Sylla a évolué au Saint-Louis basket club avant de rejoindre l’Université japonaise de Hakuoh.
SAISIE DE 19 BIJOUX EN IVOIRE, UN TRAFIQUANT ARRETE A SALY
Le trafic de faune sauvage perdure avec les délinquants qui ne sont pas à court d’imagination. Ce qui ne décourage point les acteurs qui luttent contre ce mal persistant.
Le trafic de faune sauvage perdure avec les délinquants qui ne sont pas à court d’imagination. Ce qui ne décourage point les acteurs qui luttent contre ce mal persistant. Ces derniers, appuyés par les Forces de défense et de sécurité, ont fait arrêter un trafiquant de nationalité malienne, qui tentait de vendre à Saly, 19 bijoux en ivoire d’éléphant.
Les acteurs de la lutte contre la criminalité faunique se sont encore illustrés dans la Petite-Côte. Il nous revient, en effet, à travers un communiqué rendu public par le projet Eagle-Sénégal, qu’avec son soutien, Les éléments de la Brigade de recherche du Commissariat urbain de Saly, venus en appui à la Direction des eaux et forêts, ont procédé à l’interpellation d’un présumé trafiquant de nationalité malienne, ce mercredi 27 juillet 2022. L’arrestation de ce délinquant supposé s’est déroulée «en plein cœur de la station balnéaire de Saly».
L’«opération de trafic de faune sauvage» a consisté pour le trafiquant présumé, à tenter «de vendre 19 bijoux en ivoire d’éléphant». Ce dernier, s’il est inculpé et placé sous mandat de dépôt, pourrait écoper lors de son procès, d’«une lourde peine d’emprisonnement», font savoir les membres du projet Eagle-Sénégal dans leur document. Ces derniers en sont vraiment convaincus au point qu’ils affirment que «le Code sénégalais de la chasse et de la faune punit de peines d’emprisonnement et d’amendes (A. L32), quiconque détient, circule ou commercialise des ivoires d’éléphant».
«La saisie de bijoux en ivoire sculpté révèle un réseau bien organisé de vente d’ivoire à Saly, aux touristes qui en font la demande. Les pièces d’ivoire sont tendres et fraîchement sculptées, ce qui démontre que des défenses d’ivoire d’éléphants sont encore régulièrement importées de la sous-région vers le Sénégal pour les besoins du trafic», renseigne le communiqué du projet Eagle-Sénégal. Qui fait constater, en outre, l’imagination débordante des trafiquants «pour tromper les agents des Eaux et forêts et les policiers, puisqu’ils maquillent l’ivoire à vendre».
Les membres du projet Eagle-Senegal soutiennent aussi, en guise de rappel, que «l’ivoire d’éléphant, intégralement protégé par la Convention de Washington (Cites) que le Sénégal a ratifiée, est classé au niveau «Zéro tolérance commerce» par les Nations unies».
Avec ce trafic, dénommé aussi «Blood Ivory» (l’ivoire du sang), «il existe des connexions dangereuses avec des groupes terroristes/rebelles très connus comme les Jenjaouids, la Lra, les Al Shabab (Al Qaïda), qui financent en partie leurs actions sanglantes grâce aux revenus générés par la vente illégale d’ivoire d’éléphant», font remarquer ces acteurs de la lutte contre la criminalité faunique. Qui informent encore que «sur le continent africain, un éléphant meurt toutes les 15 minutes pour son ivoire. Un désastre pour la sauvegarde de l’espèce en Afrique, ¬tandis que les éléphants asiatiques ont presque disparu pour les mêmes raisons».
BACHIR DIAGNE ANALYSE LES ECHECS DE L’ÉCOLE SENEGALAISE
Les classes pléthoriques, le mode de recrutement des enseignants constituent un facteur majeur de la baisse du niveau des élèves au Sénégal
Les classes pléthoriques, le mode de recrutement des enseignants constituent un facteur majeur de la baisse du niveau des élèves au Sénégal, selon Pr Souleymane Bachir Diagne qui animait hier une conférence sur «l’Humanisme de la traduction», organisée par l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (Ansts).
La baisse du niveau des élèves tient à la démographie, même si elle a des origines multiples. C’est le sentiment de Pr Souleymane Bachir Diagne, qui estime que c’est une contrainte majeure au système éducatif sénégalais. «Ça signifie que nous avons des classes pléthoriques. Nous n’avons pas forcément tous les maîtres qu’il faut, pas suffisamment d’enseignants. Du coup, on les recrute un peu n’importe comment. Ce qui fait que nous n’avons pas toujours les meilleurs enseignants possible à mettre devant nos élèves. La contrainte démographique est telle que, elle entraîne avec elle un certain nombre de facteurs qui sont des facteurs aggravants», explique le professeur de philosophie, qui a animé hier une conférence sur «l’Humanisme de la traduction», organisée par l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (Ansts).
Toutefois, l’universitaire reconnait que tout n’est pas sombre. Il se dit heureux de voir des filles qui réussissent aussi brillamment, surtout dans les sciences, avec un certain nombre de mentions Très bien.
Relativement aux langues locales, pour Pr Souleymane Diagne, il est absolument impératif que nos langues nationales deviennent ou plutôt redeviennent des langues de création et de science. Il pense que le développement est aussi à ce prix-là. «Parce qu’en définitive, dit-il, un développement ne sera effectif que s’il mobilise les ressources culturelles qui sont les nôtres, en premier chef les langues que nous parlons, que nous appelons nationales.»
Selon Pr Diagne, il faut voir «comment faire en sorte que nous ayons un système éducatif construit sur une bonne politique du pluralisme linguistique. C’est la bonne question à poser plutôt que de donner une alternative simpliste entre les langues que nous considérons comme étrangères et des langues qui seraient des langues nationales, seules à même de construire notre système éducatif».
De l’avis de Souleymane Bachir Diagne, «nous serons une seule et même humanité si nous parlons un même langage et nous parlerons un même langage si ce langage est celui de la traduction». Pour lui, la traduction, c’est un moyen de penser l’humanité comme une seule et même société humaine, évidemment tous les défis qui nous assaillent, qui ont nom pandémie, guerre, crise climatique, tous ces défis-là. Sur l’avenir du français, le professeur est convaincu que son destin se joue en Afrique. «Le centre de gravité démographique de la francophonie est en Afrique», donne-t-il comme argument.
WADE, LE GRAND ABSENT DE LA CAMPAGNE
Le leader charismatique du PDS était annoncé comme le Dernier Imam par ses partisans pour le meeting de clôture de la campagne de sa coalition. Mais au final, «Gorgui» n’a ni donné signe de vie ni envoyé de message
Le leader charismatique du Pds était annoncé comme le Dernier Imam par ses partisans pour le meeting de clôture de la campagne de sa coalition. Mais au final, «Gorgui» n’a ni donné signe de vie ni envoyé de message. Les leaders présents ont tenté vaille que vaille de combler le vide.
Les militants et sympathisants du Parti démocratique ¬sénégalais (Pds), avant-garde de la Coalition Wallu, s’étaient donné rendez-vous hier à la place publique de Guinaw-Rails Sud pour ce qui devait être un accueil triomphal du pape du Sopi, Me Abdoulaye Wade, annoncé par les leaders du parti pour la ¬clôture de la campagne.
Malheureusement, «Gorgui» (le Vieux) a fait faux bond aux militants. Certains responsables ont voulu relativiser en affirmant que même si le vieux leader n’était pas sur place, l’essentiel était qu’il était déjà à Dakar depuis 16h. D’autres par contre, ont reconnu avec le sourire que l’annonce était une stratégie pour mobiliser et voir si le parti est toujours vivant dans la banlieue.
A ce meeting de clôture de la campagne hier, on a noté la présence des responsables comme la députée Mame Diarra Fam, Woré Sarr, Mamadou Lamine Diallo, Bougane Guèye Dany, Moussa Fall, Cheikh Aliou Bèye, entre autres. Tous ont tenu des discours visant à convaincre les militants de faire un vote massif pour obtenir la majorité à l’Assemblée nationale. «Rien qu’avec la cherté de la vie aujourd’hui, les Sénégalais sont convaincus que Macky Sall a échoué sur toute la ligne. Le Sénégal est arrivé à un stade où personne ne veut plus vivre ici», a déclaré Mame Diarra Fam. Mamadou Lamine Diallo, du mouvement Tekki, a demandé la révision «des licences de pêche. Parce qu’il y a une mauvaise gestion des contrats, ce qui cause à beaucoup de personnes qui sont dans le secteur de la pêche, d’énormes difficultés».
Bougane Guèye Dany a donné l’ordre à tous les militants de Gueum sa bopp, de se rallier à la Coalition Yaw et voter massivement pour une victoire éclatante au soir du 31 juillet prochain. Du côté de Lamine Thiam, le mandataire national de Wallu, on s’est prononcé sur la sécurisation du vote : «J’exhorte les militants à faire en sorte que le jour du vote, tout le monde, après avoir accompli son devoir civique, puisse rester sur place pour sécuriser le vote.» Il faut néanmoins relever que l’absence de Dr Cheikh Dieng a été plus que notable et a poussé de nombreuses personnes à se poser des questions sur ce qui pouvait justifier cela.
LES ENJEUX DES LÉGISLATIVES A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE SAMEDI
La presse quotidienne analyse les enjeux du scrutin des législatives de ce dimanche 31 juillet, à l’occasion duquel 6.727.759 électeurs doivent se rendre aux urnes pour élire les députés de la 14e législature.
Dakar, 30 juil (APS) - La presse quotidienne analyse les enjeux du scrutin des législatives de ce dimanche 31 juillet, à l’occasion duquel 6.727.759 électeurs doivent se rendre aux urnes pour élire les députés de la 14e législature.
‘’A vos cartes ! ’’, s’exclame Le Soleil en manchette, assurant que ‘’tout est fin prêt sur l’ensemble du territoire national’’ pour la tenue de ce vote auquel prennent part huit coalitions.
Selon le quotidien national, les 6.727.759 électeurs attendus aux urnes vont ‘’choisir les 165 députés qui vont les représenter pour les cinq prochaines années à l’Assemblée nationale’’.
‘’Nous y voilà donc ! Après des empoignades tous azimuts, des manifestations et malheureusement des morts, on va passer aux choses sérieuses, ce dimanche. Il faut souhaiter que le peuple gagne. Le peuple et pas la rue’’, lance l’éditorialiste d’Enquête.
‘’Le peuple retient son souffle’’, signale le journal, dont l’éditorialiste souligne que ‘’lorsque toutes les conditions sont mises en place, il faut alors s’en remettre à la toute-puissance du choix populaire’’.
Walfadjri relève que ‘’ce vote pourrait reposer sur plusieurs facteurs’’. Citant le sociologue Mamoudou Wone ’’Mao’’, il explique que ‘’malgré [la] détermination des uns et des autres, le vote des jeunes, notamment des primo votants, risque de faire la différence’’.
Le journal s’appuie aussi sur l’analyse du journaliste-sociologue Pathé Mbodj pour qui ‘’c’est la recherche d’une certaine esthétique qui est l’enjeu fondamental’’ du scrutin de dimanche.
Le journaliste-formateur Bacary Domingo Mané pense lui que ‘’ces élections se jouent sur une grande inconnue’’.
L’Observateur considère quant à lui que ‘’le principal enjeu de ces élections législatives est celui de la participation’’. Toutefois, le journal estime également que le scrutin de dimanche a aussi ‘’valeur de test avant la présidentielle de 2024’’. Il en veut pour preuve que ‘’durant toute la campagne, il a été plus question de programme présidentiel que de débats sur la législature’’.
Pour Sud Quotidien, ces législatives ‘’s’annoncent comme une revanche politique aussi bien pour la coalition majoritaire au pouvoir que l’opposition au niveau d’une dizaine de départements’’.
‘’Après leur débâche lors des dernières locales, les deux coalitions sont aujourd’hui dans une logique de +remontada+ (remonter la pente de la défaite) ou de confirmation des résultats obtenus au niveau des localités perdues ou gagnées lors des dernières élections municipales et départementales du 23 janvier’’.
Le quotidien L’As évoque ‘’un scrutin unique en son genre avec son lot de bizarreries : une tête de liste qui n’a nullement battu campagne durant tout le processus, une liste sans effigie, le département de Keur Massar qui, pour la première fois, aura des sièges à l’hémicycle…’’.
Tout en indiquant que ce sera un ‘’dimanche de vérité’’, le journal relève aussi le caractère inédit de ce scrutin lié à l’alliance scellée entre Wallu Sénégal et Yewwi askin wi.
Pour L’info, tout l’enjeu est de savoir si Benno Bokk Yaakaar va ‘’maintenir sa majorité absolue’’ au Parlement ou si l’opposition ‘’va réussir son coup d’imposer la cohabitation au pouvoir’’.
Bés bi le jour fait un focus sur l’Assemblée nationale, une institution qui, malgré ses 62 ans, demeure toujours ‘’charmante’’.
Les journaux se font par ailleurs l’écho du retour vendredi, à Dakar, de l’ancien chef de l’Etat, Abdoulaye Wade. La tête de liste nationale de Wallu Sénégal est ‘’venu accomplir son devoir citoyen’’, relève Enquête.
Le Quotidien se focalise sur l’acquisition de la BICIS par la société franco-sénégalaise Sunu investissement holding Sa (SIH), qui a racheté 54, 11 % des parts détenues par la BNP Paribas. Selon le journal, le président Macky Sall a ‘’poussé dans l’ombre pour écarter en douceur les Burkinabè qui se positionnaient pour la reprise de la banque’’.
«LA QUALIFICATION N’EST PAS ACQUISE…»
Large vainqueur à l’aller (3-0), le Sénégal reçoit le Liberia ce samedi 30 juillet à 16h, pour le match retour
Large vainqueur à l’aller (3-0), le Sénégal reçoit le Liberia ce samedi 30 juillet à 16h, pour le match retour. Un point suffit donc aux Lions locaux pour composter leur ticket au second tour des qualifications pour le CHAN 2023 prévu en Algérie. En prélude de cette confrontation au stade Me Abdoulaye Wade, le sélectionneur de l’Equipe Nationale A’, Pape Thiaw a fait face à la presse hier, vendredi 29 juillet. Morceaux choisis.
MENTAL DES JOUEURS
«Mes joueurs ont envie de gagner, de faire la confirmation. C’est le plus difficile en football et ils le savent. Ils se sont entraînés très durs. Et surtout faire plaisir au public, nous jouons au Sénégal et il faut rester concentrés. Ils savent que la qualification n’est pas encore acquise et elle passe par ce match».
UN MATCH NUL SUFFISANT ?
«Nous jouons la qualification, un match nul, nous le prendrons. Mais il y a un match à jouer donc, il faut le jouer. L’objectif numéro 1 est de ne pas prendre de but, on sait qu’on est qualifiés, après si on peut en mettre d’autres, on le fera».
LES OCCASIONS RATEES LORS DU MATCH ALLER
«En deuxième période, l’efficacité offensive n’était pas au rendezvous. Mais le plus important est qu’on s’est procurés des occasions en étant patient parce qu’on savait qu’ils allaient être remontés à la deuxième mitemps, il fallait les attendre. Partir sur des contres et réussir à les déséquilibrer. Ce qui restait à faire était de mettre le ballon au fond malheureusement il n’y a pas eu de but. Mais demain (ce samedi), on essayera de les mettre au fond».
LE LIBERIA, DOS AU MUR !
«On s’attend à un match difficile. Aujourd’hui, on a en face de nous une bête blessée qui ne s’attendait pas à ce qu’on le bat avec 3 buts chez lui. C’est vrai qu’ils vont jouer avec beaucoup de motivation mais ils ne peuvent pas être plus motivés que nous. Nous jouons notre qualification et on a envie de se qualifier. C’est la manche retour et on fera tout pour se qualifier».
LA GUINEE ENSUITE?
«Je préfère parler de la Guinée après match. Il y a la Guinée après mais aujourd’hui on parle du Libéria. Je reste focus dessus et après on parlera de la Guinée. C’est le match de demain (samedi) qui est important».
11 TYPE OU UNE EQUIPE TOURNANTE?
«On peut s’attendre à tout. On est en train d’essayer et il ne nous reste qu’un jour, aujourd’hui, pour faire les derniers réglages. On sait que dans le football, il y a un projet de match. Un match à l’extérieur peut-être différent de celui joué à domicile. On peut s’attendre à des choses comme ca, on peut aussi jouer avec la même équipe. On sait qu’aujourd’hui, c’est le plus important, tous les joueurs ont compris la philosophie. Quand on a le ballon, tout le monde doit être concerné offensivement et quand on ne l’a pas, on se replie défensivement».
LA COHABITATION, UN MOYEN D’AMÉLIORATION DU FONCTIONNEMENT DES INSTITUTIONS
Impassable, il y a quelques années, la cohabitation politique a été centre de la campagne électorale pour les législatives qui a pris fin hier, vendredi 29 juille
Impassable, il y a quelques années, la cohabitation politique a été centre de la campagne électorale pour les législatives qui a pris fin hier, vendredi 29 juillet. Théorisée en premier par le leader de Pastef, Ousmane Sonko, tête de liste des titulaires de la coalition Yewwi askan wi disqualifié par la Direction générale des élections (Dge), la cohabitation politique a été l’un des thèmes les plus débattus de cette campagne. En effet, accusant le régime en place d’avoir transformé l’Assemblée nationale à une caisse de résonnance du Palais qui n’est là que pour maquiller la mauvaise gouvernance des responsables du pouvoir, Ousmane Sonko et ses camarades de l’opposition soutiennent qu’un changement de majorité permettrait à l’opposition d’engager des réformes en vue de redonner au parlement sa vocation d’une institution au service des populations. Et ce, à travers le vote des lois qui protègeront les intérêts des populations dans tous les contrats signés pas l’Etat, la défiscalisation des denrées de premier nécessité pour faire baisser les prix et la fin du débat sur l’ambition du Président Macky Sall à briguer un troisième mandat consécutif. Cependant, du côté des représentants de la coalition Benno bokk yakaar au pouvoir, c’est une autre compréhension de la cohabition qui est mis en avant.
En effet, selon eux, l’opposition cherche tout simplement à travers la cohabitation à bloquer le fonctionnement de l’Etat et de l'Assemblée nationale. Cependant loin de ces clivages de partisaneries, le professeur Mouhamadou Ngouda Mboup, Enseignant-chercheur de Droit public à la Faculté des Sciences juridiques et politique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) à travers plusieurs publications sur sa page Facebook revient sur les avantages et inconvénients du système de cohabitation politique.
Ainsi, précisant d’emblée qu’un « en cas de cohabitation, le fonctionnement des institutions pourrait être amélioré », l’Enseignement-chercheur de Droit public spécialiste du Droit constitutionnel indique qu’« en cas de cohabitation, l'Opposition va prendre le contrôle de l'Assemblée nationale et du Gouvernement ». « En cas de cohabitation, le Président de l'Assemblée nationale et le premier Ministre seront issus des rangs de l'Opposition. En cas de cohabitation, le Président de la République va partager son pouvoir avec l'Opposition. En cas de cohabitation, à l'exception de 14 types d'actes, le Président sera tenu de composer avec l'Opposition pour certaines mesures importantes », a-t-il expliqué. Loin de s’en tenir là, le professeur Mouhamadou Ngouda Mboup est également revenu, toujours dans le cadre de son analyse, sur l’impact de la cohabitation sur le fonctionnement des institutions dont le Présidence de la République, le Gouvernement, l’Assemblée nationale et Conseil constitutionnel mais aussi sur la promotion de la bonne gouvernance et ses innovations sur la charte fondamentale : la Constitution.
IMPACT DE LA COHABITATION SUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Expliquant les conséquences de la cohabitation sur la fonction du président de la République, le professeur Mouhamadou Ngouda Mboup souligne qu’avec ce système « les pouvoirs présidentiels seront mieux encadrés ». En cas de cohabitation, le Président de la République va gérer la politique étrangère et les grandes options, le Premier Ministre va gouverner avec la majorité parlementaire. Le président de la République, en tant que chef de parti politique ou coalition politique minoritaire à l'Assemblée nationale, va devenir le chef de l'opposition (voir Préambule et articles 38, 58 de la Constitution) ! » a-t-il expliqué
IMPACT DE LA COHABITATION SUR LE FONCTIONNEMENT DU GOUVERNEMENT
Selon le professeur Ngouda Mboup, la première conséquence de la cohabitation dans le fonctionnement des institutions sera la prise par l'Opposition du contrôle de l'Assemblée nationale et du Gouvernement dont le chef (Premier ministre) ne sera ni "fusible" ni "double bouton" ! Poursuivant son analyse, l’Enseignant-chercheur de Droit public ajoute également que l'opposition pourrait fixer le nombre de ministres dans la loi organique relative au statut du Gouvernement mais aussi le statut du Président de la République dans une loi organique. « Une cohabitation pourrait permettre également à la coalition majoritaire d'adopter la loi organique relative au statut du Gouvernement (article 54 de la Constitution). Une telle loi pourrait permettre d'apporter des innovations dans le fonctionnement du Gouvernement en cas de cohabitation et surtout de compléter l'incompétence négative du législateur. Elle pourrait permettre aussi de supprimer définitivement la notion de ministre-conseiller » a-t-il fait remarquer.
IMPACT DE LA COHABITATION SUR LE FONCTIONNEMENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE
Abordant l’impact que la cohabitation sur le fonctionnement de l’Assemblée nationale, Pr Mouhamadou Ngouda Mboup explique que « l'Opposition pourrait adopter des mécanismes de démocratie semi-directe notamment le droit de pétition devant l'Assemblée nationale ». « En cas de cohabitation, l'Opposition pourrait nommer un déontologue à l'Assemblée nationale pour prévenir les conflits d'intérêt ».
UNE APPLICATION DE LA CONSTITUTION DANS LE SENS SOUHAITE PAR LE PEUPLE.
Par ailleurs, revenant sur l’impact de la cohabitation sur notre charte fondamentale, l’Enseignant-chercheur de Droit public indique que la cohabitation pourrait permettre l'application de la Constitution dans le sens souhaité par le Peuple. Poursuivant son analyse, Ngouda Mboup a indiqué également qu’en cas de cohabitation, la majorité pourrait également mettre en œuvre la réforme du Conseil constitutionnel. « En cas de cohabitation, l'Opposition aura la possibilité de transformer le Conseil constitutionnel en une Cour constitutionnelle et de changer la ventilation de l'émanation des juges constitutionnels », a-t-il fait savoir.
UN LEVIER DE PROMOTION DE LA BONNE GOUVERNANCE
Toujours dans sa série de publications sur la cohabitation, le professeur Mouhamadou Ngouda Mboup a également indiqué que ce système pourrait être un bon levier dans la promotion de la bonne gouvernance. En effet, soulignant qu’« en cas de cohabitation, l'Opposition pourrait dénoncer certains accords internationaux et renégocier certains contrats pétroliers et gaziers », il a expliqué qu’avec ce système, l'Assemblée nationale pourrait convoquer tout directeur de service en vue de s’expliquer sur sa gestion. «En cas de cohabitation, l'Opposition pourrait réformer le Code du domaine de l'Etat qui date de 1976, dont plusieurs dispositions sont devenues obsolètes. Le Premier ministre pourrait proposer de nouvelles réformes de l'Administration. Et l'Assemblée nationale pourrait aussi voter une nouvelle loi sur le secret pouvant permettre de déclassifier plusieurs rapports de contrôle et les transmettre à la Justice », a-t-il renseigné.
REMONTADA OU CONFIRMATION
Prévues demain, dimanche 31 juillet, les élections législatives s’annoncent comme une revanche politique aussi bien pour la coalition majoritaire au pouvoir que l’opposition au niveau d’une dizaine de départements
Prévues demain, dimanche 31 juillet, les élections législatives s’annoncent comme une revanche politique aussi bien pour la coalition majoritaire au pouvoir que l’opposition au niveau d’une dizaine de départements. Après leur débâcle lors des dernières locales, les deux coalitions sont aujourd’hui dans une logique de «remontada» (remonter la pente de la défaite) ou de confirmation des résultats obtenus au niveau des localités perdues ou gagnées lors des dernières élections municipales et départementales du 23 janvier.
Démarrée le dimanche 10 juillet, la campagne électorale pour les élections législatives du 31 juillet a pris officiellement fin hier, vendredi 29 juillet, à minuit. Aucune activité politique n’est permise sur l’étendue du territoire national. Demain sera le grand jour pour la masse silencieuse des électeurs Sénégalais appelée à départager les huit listes de coalitions retenues pour ces élections. Et comme pour les dernières élections municipales et départementales du 23 janvier dernier, l’enjeu de ces élections va se jouer au niveau d’une dizaine de départements. Il s’agit notamment des départements de Thiès, Tivaouane, Saint-Louis, Kaolack, Pikine et Mbour. Mais aussi de Keur Massar, Rufisque, Mbacké, Ziguinchor, Dakar et Guédiawaye.
Remportés respectivement, lors des dernières élections municipales et départementales, par la coalition majoritaire au pouvoir, Benno bokk yakaar (Bby) pour les six premiers et la coalition de l’opposition Yewwi askan wi pour les six derniers, ces douze localités qui représentent 41 sièges sur les 97 à élire au scrutin majoritaire départemental à l'intérieur du pays seront au cœur de la bataille électorale entre les deux coalitions : Benno bokk yakaar et Yewwi askan wi. En effet, chacune des deux coalitions est dans une logique de remontada ou de confirmation des résultats obtenus lors des dernières locales au niveau de ces localités. Remportés lors des dernières élections locales par la coalition Yewwi Askan Wi, les départements de Keur Massar, Rufisque, Mbacké, Ziguinchor, Dakar et Guédiawaye sont plus que jamais dans le viseur de la coalition au pouvoir. L’objectif pour le Président Macky Sall et son régime est de reprendre des mains de l’opposition toutes ces localités.
LA MENACE DE MARY TEW NIANE SUR SAINTLOUIS
Bastion du parti au pouvoir depuis les locales de juin 2014, le département de Saint-Louis qui ne compte que deux sièges de députés sera au cœur de la bataille entre la coalition au pouvoir, Benno bokk yakaar et l’opposition dirigée par l’inter-coalition Yewwi askan wi et Wallu. En effet, malgré sa récente réélection avec 21.994 voix soit 40,24% des suffrages devant le candidat de la coalition Yewwi askan wi, Ababacar Abba Mbaye de Yewwi Askan Wi (17274 voix soit 31,60%), l’actuel Premier magistrat de la ville tricentenaire, Mansour Faye non moins beau-frère du président de la République n’est pas tout à fait à l’abri d’une surprise. Car avec la décision de son camarade de parti, le Pr Mary Teuw Niane, classé troisième au dernier scrutin municipal et départemental avec respectivement 12,39% et 13,14% des suffrages, c’est l’espoir d’une victoire de la coalition au pouvoir dans cette localité qui semble être compromise. Car, si les électeurs qui avaient voté lors des locales pour Yewwi askan wi (29,74%), Wallu (9,22%) et le Parti de l'Espoir et du Progrès (13,14%) qui a porté la candidature de l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et de l’innovation lors des dernières locales s’inscrivent dans la logique de leurs leaders, le report de voix sera à la faveur des candidats de l’inter coalition Yewwi askan wi -Wallu Sénégal qui pourraient obtenir plus de 52% des suffrages. Il en est de même pour le département de Pikine. Remporté par la coalition Benno bokk yakaar lors des dernières locales avec 48.242 des voix devant les coalitions Wallu Sénégal (46. 336 voix) et Gueum Sa Bopp (27. 044 voix), ce département pourrait basculer dans l’escarcelle de l’opposition si la logique de report des voix est suivie avec cette alliance Yewwi askan wi- Wallu et cet appel à voter pour l’opposition lancé par Bougane Gueye Dany, leader de la coalition Gueum Sa Bopp.
KAOLACK : LA BATAILLE POUR LE CONTRÔLE DES 51.252 VOIX DE LA COALITION « AND NAWLE
Dans cette bataille électorale entre la coalition majoritaire Benno bokk yakaar et la coalition de l’opposition Yewwi askan wi pour le contrôle de la majorité parlementaire, le département de Kaolack ne sera pas en reste. Grand vainqueur du scrutin départemental au niveau de cette localité lors des dernières locales, la coalition « And Nawlé » de l’opérateur économique Serigne Mboup qui avait réussi à surclasser (avec 51.252 voix) le candidat de la coalition du pouvoir Pape Demba Bitèye. (49.496 voix) et celui de Yewwi askan wi (19.880 voix) dans le département de Kaolack a été recalé pour défaut de parrainage et n’y participera pas.
Toutefois, son leader Serigne Mboup n’a donné aucun signe de vote aux 51.252 électeurs qui avaient porté leur choix sur sa coalition. Une situation qui ouvre la voie aux leaders de la coalition au pouvoir et leurs adversaires de l’opposition pour le contrôle des 51.252 voix obtenues par la coalition « And Nawlé » de Serigne Mboup au dernier scrutin départemental. Cette absence de consigne de vote du leader de la coalition « And Nawlé » ouvre la voie à toutes les possibilités dans le département de Kaolack.