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24 avril 2025
LES CONCLUSIONS AU SUJET DE LA TAMXARIT
Après avoir scruté le ciel, la commission d'observation du croissant lunaire de la Coordination des musulmans du Sénégal (Cms) s’est exprimée sur la date du Tamxarit.
Après avoir scruté le ciel, la commission d'observation du croissant lunaire de la Coordination des musulmans du Sénégal (Cms) s’est exprimée sur la date du Tamxarit.
La commission d'observation du croissant lunaire de la CMS a procédé ce Jeudi 28 Juillet 2022 à l'observation de la lune au Sénégal, dans la sous-région, et à travers le monde musulman. Elle renseigne, cependant, que « la lune n'a pas été aperçue ». Par conséquent, « ce Vendredi 29 Juillet 2022 complétera le mois de Zul Hijah-1443 et après demain Samedi 30 Juillet 2022 sera le 1er du mois lunaire de Muharam (Tamxarit 1444)», informe-t-elle dans son communiqué de presse.
LISTE DES LIONCEAUX EN STAGE
En perspective des prochaines échéances, la Sélection nationale U20 garçons poursuivra sa préparation en régime internat au Centre de Développement Technique Jules F.B. Bocandé sis à Toubab Dialaw du 01 au 05 août 2022.
En perspective des prochaines échéances, la Sélection nationale U20 garçons poursuivra sa préparation en régime internat au Centre de Développement Technique Jules F.B. Bocandé sis à Toubab Dialaw du 01 au 05 août 2022. A cet effet, 29 joueurs sont convoqués le lundi 01 août 2022 à 09h 00, au siège de la FSF sis VDN/Ouest Foire en face du CICES, à Dakar, pour être acheminés au lieu du stage.
Il s’agit de :
N° Prénoms et Nom Club d’appartenance
1 Alioune Niang : Linguère de St-Louis
2 Ndiack Sall : Espoirs de Guédiawaye
3 Pape Ibrahima Dione : AF Darou Salam de Dakar
4 Mamour Ndiaye : Oslo FA de Dakar
5 Amidou Diop : Génération Foot de Dakar
6 Mouhamed Gueye : Diambars FC Saly de Mbour
7 Mouctar Ndiaye : Casa Sports de Ziguinchor
8 Souleymane Basse : Génération Foot de Dakar
9 Mbaye Ndiaye : Dakar Sacré Cœur
10 El Hadji Daouda Diame : Jaraaf de Dakar
11 Papa Amadou Diallo : Génération Foot de Dakar
12 Ousmane Diao : AF Darou Salam de Dakar
13 Mouhamed Camara : Casa Sports de Ziguinchor
14 Malick Mbaye : Génération Foot de Dakar
15 Baye Ablaye Mbaye : CNEPS de Thiès
16 Babacar Ndiaye : AS Douane
17 Youssouf Diop : AS Douane
18 Djibril Diarra : Génération Foot de Dakar
19 Alassane Diao : US Gorée
20 Idrissa Gueye : Génération Foot de Dakar
21 Mame Libasse Laye Ngom : Guédiawaye FC
22 Modou Fall Niang : Diambars FC Saly de Mbour
23 Pape Daouda Diongue : AF Darou Salam de Dakar
24 Pape Demba Diop : Diambars FC Saly de Mbour
25 Mamadou Gning : DSFA de Mbour
26 Ismaila Diallo : Espoirs de Guédiawaye
27 Ibrahima Sory Diallo : Diambars FC Saly de Mbour
28 Ibrahima Faye : SONACOS de Diourbel
29 Mame Mor Faye : AF Darou Salam de Dakar
PAR MAHMOUDOU IBRA KANE
DE LA COHABITATION
Pile je gagne, face tu perds. À ce jeu la défaite est interdite entre la majorité parlementaire sortante, Benno bokk yaakaar, et l’opposition qui affiche son ambition de réaliser l’alternance à l’Assemblée nationale.
Pile je gagne, face tu perds. À ce jeu la défaite est interdite entre la majorité parlementaire sortante, Benno bokk yaakaar, et l’opposition qui affiche son ambition de réaliser l’alternance à l’Assemblée nationale. Pourtant il y aura bien, dimanche, un vainqueur et un vaincu. L’arbitre, le peuple sénégalais sera sans complaisance. Il votera soit pour la continuité, soit pour un changement de majorité. Dans la seconde hypothèse, bonjour la cohabitation entre le président de la République et une Assemblée contrôlée par l’opposition. Hypothèse qui poserait également l’équation du choix du Premier ministre qui, selon la Constitution, conduit la politique de la nation définie par le président de la République. Ce serait alors une première historique.
La cohabitation est-elle possible au Sénégal ? Oui dans le principe. Mais difficile dans la réalité. En effet, au regard du mode de scrutin au niveau départemental, scrutin majoritaire à un seul tour, c’est le « raw gaddu » qui prime. L’essentiel se joue dans les départements. Concrètement, il suffit à une liste d’obtenir une seule voix de plus que les autres pour rafler l’ensemble des sièges en jeu dans un département. Plus un camp est uni -pouvoir d’un côté et opposition de l’autre- plus il a des chances d’avoir une majorité confortable. Une illustration pour mieux comprendre. Dans le cadre de l’élection présidentielle et en raison de la forte probabilité d’un second tour face au président sortant, il est stratégiquement recommandé de favoriser une pluralité de candidatures au sein de l’opposition. La raison est simple : nul ne peut être élu président de la République au premier tour sans majorité absolue en plus du verrou du quart bloquant. Cette stratégie gagnante a été expérimentée en 2000 et en 2012. En revanche, il est plus indiqué pour les opposants de promouvoir l’unité lorsqu’il s’agit des élections législatives. Celles-ci se différencient de la Présidentielle par l’homogénéité dont devrait se prévaloir l’opposition. Ce qui n’est pas le cas.
C’est à cette aune qu’il faut lire la création de l’inter-coalition Yewwi-Wallu autour du pacte suivant : chacune des deux coalitions s’engage à soutenir l’autre dans chaque département où les chances de l’emporter sont réelles. Cet enjeu majeur explique les accusations de Ousmane Sonko contre les autres coalitions de l’opposition et la réplique acerbe de ces dernières aux propos du leader de Yewwi askan wi. Le vote utile pourrait se frayer un chemin pour simplifier le choix des électeurs. Reste à savoir qui va bénéficier de ce vote utile.
L’électeur observe en fin connaisseur des enjeux politiques. Il a eu trois semaines, durée de la campagne électorale, pour écouter, entendre et comprendre. Et dimanche, il dira : « Ma décision est prise, je délibère ». Elément non moins décisif : le taux de participation. L’empathie ou l’apathie, suscitée auprès des Sénégalais par les 8 listes en compétition, pèsera lourd dans les urnes. La météo ne sera pas en reste. Les yeux sont tournés vers le ciel.
VA-T-ON VERS UN NOUVEAU BAIL
Everton a établi des premiers contacts avec l’entourage d’Idrissa Gueye, milieu du Psg, pour connaître la faisabilité d’un retour en Premier League de l’international sénégalais.
Everton a établi des premiers contacts avec l’entourage d’Idrissa Gueye, milieu du Psg, pour connaître la faisabilité d’un retour en Premier League de l’international sénégalais.
L’avenir d’Idrissa Gueye (32 ans) au Paris Saint-Germain est toujours aussi indécis. Le milieu international sénégalais (94 sélections) a pourtant expliqué à ses dirigeants, lors de son entretien individuel, qu’il souhaitait honorer la dernière année de son contrat dans la capitale française. À condition que la concurrence soit saine et basée sur le mérite sportif. C’est avec cette réflexion que Gueye a refusé l’approche de Galatasaray. Celle d’Everton, club qu’il a connu entre 2016 et 2019 avant de rejoindre le PSG, peut-elle le faire réfléchir ? Les premiers contacts entre le club anglais et l’entourage du milieu de terrain amènent en tout cas un écho différent. La direction parisienne ne s’opposera pas à un départ de Gueye, sans brader son joueur pour autant.
SALIOU CISS DANS LE VISEUR DE L’OM
Les dirigeants marseillais se seraient renseignés sur le latéral gauche sénégalais Saliou Ciss (32 ans). Selon les informations de Footmercato, le joueur est aujourd’hui libre de tout contrat depuis son départ de l’AS Nancy-Lorraine, relégué en National.
Les dirigeants marseillais se seraient renseignés sur le latéral gauche sénégalais Saliou Ciss (32 ans). Selon les informations de Footmercato, le joueur est aujourd’hui libre de tout contrat depuis son départ de l’AS Nancy-Lorraine, relégué en National. Mais Saliou Ciss devrait rapidement retrouver un club. Parmi les écuries intéressées par le joueur, on y retrouve l’Olympique de Marseille mais aussi plusieurs clubs turcs participant à la Coupe d’Europe la saison prochaine. Nos confrères précisent qu’il s’agit, pour l’heure, d’une simple prise de renseignements et que les discussions ne sont pas avancées à ce stade. Auteur de très belles prestations lors de la CAN 2021 avec le Sénégal de Bamba Dieng, Saliou Ciss a donc logiquement tapé dans l’oeil de plusieurs écuries. Toutefois, l’international aux 39 sélections souhaite prendre son temps avant de prendre une décision concernant son avenir.
PRÊT POUR LES LEGISLATIVES
Tout est fin prêt pour un bon déroulement du scrutin du dimanche. C’est l’assurance donnée par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en charge de l’organisation, des élections.
Tout est fin prêt pour un bon déroulement du scrutin du dimanche. C’est l’assurance donnée par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en charge de l’organisation, des élections. Antoine Félix Diom, qui visitait quelques centres de votes dans les localités de Mbour, Sindia Thiès et Touba assure que toute la logistique est déjà sur place. « Partout, où nous sommes allés, le constat reste le même. Tout le matériel a été acheminé à temps dans toutes les régions. J’ai dit aux Gouverneurs, que chacun en ce qui le concerne, qu’ils fassent le tout pour que, dimanche, jour du vite, les bureaux soient ouverts à 8h », a déclaré le ministre.
À Touba, c’est la vielle méthode qui sera reconduite. Les populations de ville sainte vont voter dans des abris provisoires. Mais, selon Antoine Félix Diom, il y a des améliorations qui ont été apportées sur les tantes érigées pour permettre aux électeurs de bien remplir leur devoir civique.
ME WADE ATTERIT CE VENDREDI
Le Parti démocratique sénégalais informe que le président Abdoulaye Wade a décidé de revenir au Sénégal ce vendredi au lieu du samedi.
Le président Abdoulaye Wade, tête de liste de la Grande Coalition Wallu Sénégal sera finalement à Dakar ce vendredi après-midi. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le Parti démocratique sénégalais informe que le président Abdoulaye Wade a décidé de revenir au Sénégal ce vendredi au lieu du samedi.
« Craignant que son arrivée à Dakar le samedi 30 juillet ne prolonge la campagne électorale au-delà du délai légal fixé au vendredi 29 juillet à minuit, le président Abdoulaye Wade a décidé de rapprocher son retour », indique le document. Selon toujours le communiqué, la tête de liste de la Grande Coalition Wallu Sénégal demande aux militantes et militants, aux sympathisants de se rendre massivement au meeting de clôture de campagne de la Grande Coalition Wallu Sénégal à Pikine qui est placé sous sa présidence.
L’UPF ET LA FIJ LANCENT LE PRIX SHIREEN ABU AKLEH
Hommage – Préservation de la liberté de la presse- Shireen Abu Akleh ! Assassinée dans l’exercice de ses fonctions par une balle de l’Armée israélienne, elle restera éternelle ! La journaliste palestinienne d’Al Jazira va donner son nom à un prix
Malick GAYE (Envoyé spécial au Maroc) |
Publication 29/07/2022
Shireen Abu Akleh est certes morte assassinée, mais son œuvre va perdurer. L’Union de la presse francophone (Upf) et la Fédération internationale des journalistes (Fij) ont décidé de lui consacrer un prix destiné aux femmes journalistes. L’objectif est de donner sa vie en exemple à celles qui pensent qu’un monde égalitaire est possible.
Shireen Abu Akleh ! Assassinée un soir de mai 2022 dans l’exercice de ses fonctions, atteinte par une balle de l’Armée israélienne, elle restera éternelle ! La journaliste palestinienne d’Al Jazira va donner son nom à un prix. L’annonce a été faite jeudi à Benguerir lors de la cérémonie de clôture des 49èmes Assises de la presse francophone. «Shireen, qui a été tuée en mai dernier, est un exemple pour nous. Elle est le symbole de tous les journalistes qui risquent leur vie et meurent dans le cadre de leur fonction. L’Afrique paie un très lourd tribut pour la liberté de la presse. Shireen est le symbole de ce courage. Nous avons souhaité remettre, chaque année, en collaboration avec la Fij, un prix en l’honneur des femmes journalistes et qui porte le nom de notre collègue assassinée», a déclaré Anne-Cécile Robert, la nouvelle présidente de l’Union de la presse francophone.
Pour matérialiser ce prix, une convention a été signée avec la Fédération internationale des journalistes (Fij) le même jour. «Shireen Abu Akleh sera probablement heureuse de savoir qu’un prix portera son nom. Elle a été tuée le 11 mai 2022 d’une balle tirée par l’Armée israélienne», a affirmé Dominique Pradalié, présidente de la Fij, qui a profité de la fenêtre médiatique des Assises de la presse francophone pour rappeler la nécessité de garantir la liberté de la presse. «Quatre confrères au Yémen sont dans le couloir de la mort. Il faut qu’on les aide. La Fédération internationale des journalistes fait tout pour que l’Assemblée générale des Nations unies adopte une convention contre l’impunité des assassins de journalistes et les commanditaires. Il faut que ce texte soit soutenu par chaque pays. Il faut que chaque pays le soutienne publiquement», a-t-elle ajouté.
A en croire la présidente de la Fij, cette volonté de préserver la liberté de la presse n’est pas une demande exagérée. «Défendre partout et en tout temps la liberté de la presse, c’est notre objectif. Nous ne demandons que la possibilité de pouvoir correctement informer. Nous estimons que la libération de Julian Assange est urgente. Ce journaliste australien est privé de liberté depuis 10 ans par la seule volonté des Américains et des Britanniques. Son seul tort est d’avoir révélé des crimes de guerre de l’Armée américaine en Afghanistan et en Iraq. C’est extraordinaire ! Nous voyons aujourd’hui les crimes de guerre de l’invasion russe en Ukraine dénoncés par le Président des Usa et en même temps, il poursuit le journaliste qui a publié des actes de crime de guerre. C’est paradoxal. Il est actuellement dans une prison de haute sécurité où il est menacé d’extradition aux Usa où il risque 175 ans de prison pour espionnage. C’est tout le problème des journalistes dans le monde», a-t-elle déclaré devant les 200 experts des médias venus de 30 pays pour échanger sur les enjeux de l’heure.
Place des femmes
Cette année, la place de la femme a été le fil conducteur des débats. S’il y a une convergence de vues sur la nécessité de placer la femme au centre du monde, le chemin, par contre, demeure difficile pour atteindre ce but. Entre le malheur de l’imposture, la misogynie et la volonté impératrice du patriarcat, ce n’est pas demain que les mentalités vont changer. Fortes de ce constat, elles, du moins celles qui étaient présentes sont désormais outillées pour ne pas répéter les erreurs de leurs prédécesseurs.
«QUAND QUELQU’UN EST EN TRAIN DE BÂTIR UNE MAISON, VOUS N’ALLEZ PAS ATTENDRE LES FONDATIONS ET LA TOITURE POUR ARRÊTER SON ÉLAN»
Plus loin avec… Youssoupha Guèye, directeur des Bassins de rétention et des lacs artificiels au Maer :
Haut-fonctionnaire du ministère de l’Agriculture, expert en développement rural, Youssoupha Guèye affirme être entré en politique, d’abord pour servir son terroir, ensuite par conviction de la volonté du chef de l’Etat Macky Sall à développer le pays. Il explique ici pourquoi il serait risqué de donner la majorité parlementaire à des adversaires du président de la République.
En dehors de vos fonctions professionnelles, vous êtes très actif sur le terrain politique dans le département de Rufisque, et en particulier dans votre terroir de Bargny. Quels sont pour vous, les enjeux des prochaines Législatives dans votre département et votre terroir ?
Ce sont des enjeux majeurs. Le Sénégal est sur une rampe d’émergence avec le Plan Sénégal émergent (Pse). Nous avons connu le Président Senghor, qui nous a légué son amour de la culture, ensuite, le Président Abdou Diouf est venu pour le renforcement de l’administration et de l’Etat de droit. Nous avons ensuite vu le Président Wade, un économiste brillant, qui a su attirer les partenaires techniques et financiers. Aujourd’hui que nous avons le bâtisseur, qui a commencé à réaliser plein de choses, comme le Pôle urbain de Diamniadio, ainsi que les nombreuses autres infrastructures, nous avons le devoir de l’appuyer à achever ces chantiers, qui vont aider à mettre définitivement le pays dans le rang des pays émergents.
Et en ce qui nous concerne, au niveau du Ministère de l’Agriculture et de l’équipement rural (Maer), une des questions qui me tiennent à cœur en tant que ressortissant du département de Rufisque, c’est l’appui que nous avons donné aux maraîchers pour le développement de la production des fruits et légumes. Cela a permis de rendre le pays autosuffisant en oignons et pommes de terre, entre autres. En ce qui concerne d’autres spéculations par exemple, comme le riz, en 2012, nous avions 405 824 tonnes de riz produites. Un chiffre à comparer avec nos dernières statistiques de production de riz qui sont d’1 million 326 mille 761 tonnes en 2022. Ce qui démontre le grand pas et l’effort réalisé. La production de légumes a atteint les 158 000 tonnes de manière globale. Je ne parlerai pas ici des nombreux ouvrages de retenue et d’irrigation. Il ne faut pas oublier que nous avons un grand potentiel hydrographique, notamment avec le fleuve Sénégal, où des aménagements sont faits pour la riziculture.
C’est dire que le Sénégal est sur une route d’émergence. Et quand quelqu’un est en train de bâtir une maison, vous n’allez pas attendre qu’il ait posé les fondations, et que les travaux pour poser la toiture soient en cours, pour décider d’arrêter son élan.
Et vous pensez que si Benno n’a pas la majorité, ce serait remettre en cause tout le travail du Président ?
Bien sûr ! Quelqu’un qui a mis en place un outil d’aide à la décision, outil qui a été validé par nos pairs et nos partenaires, et que beaucoup de pays de la sous-région nous copient, cette personne a besoin d’une majorité à l’Assemblée pour continuer son travail et faire passer sa vision politique.
Votre message est-il pour autant compris par les populations, quand on entend dire que les infrastructures du Président ne servent qu’à enrichir ses proches, sans créer de l’emploi…
Vous avez dû voir les projets d’intensification agricole dans la région de Matam, avec des fermes qui occupent, en moyenne, 150 jeunes par unité, sans parler du programme Xeyu Ndaw ñi que l’Anida a réalisé. Le Maer a développé beaucoup de projets qui s’activent dans le développement des fermes. Les ouvrages et aménagements ont commencé à promouvoir l’intercommunalité.
Les cadres Benno de Bargny semblent assez amorphes par rapport à ces élections. Est-ce dû au fait qu’aucun ressortissant de Bargny ne figure sur la liste départementale ?
Actuellement, tous les soutiens du Président Macky Sall dans la commune se sont regroupés dans une coalition coordonnée par l’ancien maire de Bargny. Sur les 9 candidats à la mairie, 7 d’entre eux se retrouvent aujourd’hui à soutenir la coalition présidentielle. Le Président a demandé à tendre la main à tout le monde, pour une large victoire à Bargny et dans le département.
Toutefois, Benno a perdu les élections locales dans le département de Rufisque. Comment pensez-vous inverser la tendance pour convaincre les populations de voter pour vous cette fois-ci ?
Nous avons la latitude de développer le département de Rufisque grâce aux efforts de tous, et sous la direction éclairée du chef de l’Etat. Il y a beaucoup de défis de développement à relever dans notre département, et en particulier à Bargny. L’Etat ne peut pas tout faire à lui seul, il a besoin de l’apport de tous les citoyens. D’ailleurs, nous tenons à le remercier pour l’audience qu’il a accordée aux Bargnois, pour les travaux de l’hôpital, pour la modernisation du Stade municipal et pour l’ambition positive qu’il a pour Bargny.
LES CANDIDATS S’ENGAGENT FACE AUX COMMUNAUTÉS
Après Kolda et Saint-Louis, Dakar a accueilli hier, l’Initiative «Yobbalu député», un moment où les candidats aux élections législatives du 31 juillet font face aux communautés, aux jeunes et aux femmes.
La criminalisation de l’homosexualité, le contrôle de l’Assemblée nationale sur la gestion du pétrole et du gaz, se sont entre autres sujets, invités aux débats, hier à la clôture des rencontres «Paroles aux communautés» dans le cadre de la caravane «Yobbalu député». Une initiative d’Afrikajom center d’Alioune Tine, en collaboration avec Oxfam.
Après Kolda et Saint-Louis, Dakar a accueilli hier, l’Initiative «Yobbalu député», un moment où les candidats aux élections législatives du 31 juillet font face aux communautés, aux jeunes et aux femmes. Une initiative d’Afrikajom center et d’Oxfam qui vise à la promotion de l’institution parlementaire, à la promotion d’un nouveau type de député «qui ne sera plus un député d’un parti, d’une coalition, du président de la République mais un député au service de l’intérêt commun, de tous les citoyens sans discrimination», d’après Alioune Tine. Selon toujours le Président d’ Afrikajom center, il s’agit de la restauration d’un débat citoyen. «C’est aussi de promouvoir le débat citoyen. C’est par le débat qu’on peut promouvoir la démocratie, qu’on peut réinventer la démocratie, qu’on peut faire progresser la démocratie», argue encore Alioune Tine.
Toutes les coalitions étaient représentées à savoir Naantague askan wi, Aar Sénégal, Les serviteurs Mpr, Bokk gis-gis, Bunt-Bi, l’inter coalition Yewwi askan wi-Wallu, et Benno bokk yaakaar, la coalition présidentielle.
Les échanges entre le public et les prétendants à l’écharpe de parlementaire ont tourné autour de plusieurs thématiques. La politique culturelle, l’insécurité dans certaines zones de Dakar comme Keur Massar, le rôle de l’Assemblée nationale pour une bonne gestion des ressources naturelles découvertes au Sénégal, le financement des femmes, l’emploi des jeunes, l’éducation et l’enseignement supérieur. La question de la gestion des inondations a été aussi abordée.
En réponse aux interpellations, les candidats ont pris des engagements. Aar Sénégal annonce qu’elle va proposer un projet de loi sur le «patriotisme économique», en obligeant l’Etat à protéger les entreprises privées face aux entreprises étrangères. La coalition les Serviteurs, elle, songe travailler pour que la loi sur le contenu local soit opérationnelle. La coalition Bokk gis-gis promet de porter des arguments à l’Assemblée pour plus de sécurité dans le pays, et lutter contre les inondations. Bunt-Bi dans son programme veut promouvoir la rupture dans l’élaboration des lois, industrialiser l’économie sénégalaise, la criminalisation de l’homosexualité au Sénégal.
Sur ce dernier point, Benno bokk yakaar pour sa part, a réitéré la position du régime de Macky Sall sur l’homosexualité, qui ne «sera jamais légalisée sous leur magistère». Quant à l’inter coalition Yewwi- Wallu, elle compte se battre pour une renégociation des contrats pétroliers et gaziers. Naantague askan wi a axé son intervention sur l’absence de financement des femmes et jeunes en assurant de plaider une fois à l’Assemblée nationale, pour l’accessibilité aux financements.
Sur les inondations, Alioune Tine a demandé aux politiques de ne pas instrumentaliser politiquement cette question mais de rechercher en commun des solutions.
Unanimement, les intervenants ont appelé les potentiels futurs députés à être à l’écoute de la population et à être proche d’elle. «Il nous a paru judicieux de créer des espaces d’écoute et d’échange pour les communautés locales, pour nous assurer que le leadership communautaire est entendu en termes de préoccupations et de besoins des futurs élus. D’où le concept de «Yobballi député». C’est à dire qu’un message que l’on voudrait faire entendre aux prochains représentants de nos communautés», a déclaré Khar Ndiaye, Directrice d’Oxfam au Sénégal.