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24 avril 2025
200 MILLIONS POUR LES FEMMES DE GUINAW RAILS NORD
Ce dimanche, les femmes de Guinaw rails nord ont bénéficié d’un financement de 200 millions de la part de l’U-IMCEC. S’exprimant lors de la cérémonie officielle de remise dudit chèque, Wally Ndiaye, maire de ladite commune s’est réjoui de ce financement.
Ce dimanche, les femmes de Guinaw rails nord ont bénéficié d’un financement de 200 millions de la part de l’U-IMCEC. S’exprimant lors de la cérémonie officielle de remise dudit chèque, Wally Ndiaye, maire de ladite commune s’est réjoui de ce financement. « Je vous avais dit lors de la campagne électorale pour les élections municipales que les femmes occupent une place de choix dans mon programme.
Et ce financement de 200 millions destiné à 60 groupements de femmes n’est qu’une étape. Nous allons tout faire pour accompagner les femmes à financer leurs activités d’insertion socioéconomique », a-t-il déclaré. Toutefois, le maire a demandé aux femmes de respecter le délai de remboursement pour espérer avoir d’autres financements.
« Quand on vous donne cet argent c’est pour que vous puissiez travailler et ensuite rembourser à la banque son argent. Le taux d’intérêt c’est juste 5%. Je vous demande de rembourser dans les meilleurs délais afin que nous puissions avoir d’autres financements qui peuvent aller jusqu’à 500 millions », a dit le maire Wally Ndiaye. Le directeur de la banque, Ousmane Thiongane, l’honorable député, Awa Niang, entre autres notables de la localité ont pris part à cette rencontre. Tout à tour, ils ont salué l’acte posé par le maire en collaboration avec la banque l’U-IMCEC.
AGRESSIONS, MEURTRES ET AUTRES, ANTOINE FELIX DIOUME DONNE DE LA VOIX
Ces derniers jours, les cas de meurtre et d’agression ont fait monter, d’un cran, le sentiment d’insécurité à Dakar. Antoine Félix Diome, le ministre de l’Intérieur, qui s’est rendu à l’ancienne piste où a eu lieu un incendie mortelle, s’est exprimé
iGFM - (Dakar) Ces derniers jours, les cas de meurtre et d’agression ont fait monter, d’un cran, le sentiment d’insécurité à Dakar. Antoine Félix Diome, le ministre de l’Intérieur, qui s’est rendu à l’ancienne piste où a eu lieu un incendie mortelle, s’est exprimé sur les cas de violence.
"Au-delà des pompiers, les forces de défense et de sécurité sont là, à la disposition des populations pour leur apporter tout ce qui est nécessaire afin de leur garantir la sécurité. Ces temps derniers, vous vous en êtes rendus compte, un débat s’est posé sur ce sujet. Je voudrais expliquer qu’il s’agit de violences aussi bien dans des sphères professionnelles que privées. Mais au-delà, on a eu à avoir des vols à l’arrachée."
Le nouveau numéro d'aletrte
"C’est l’occasion pour moi d’annoncer qu’au-delà du numéro de la gendarmerie qu’est le 800 00 2020 les citoyens sénégalais auront désormais à disposition un nouveau numéro plus facile à retenir qu’est le 123. J’invite toutes les populations de Dakar et des autres régions du pays, à chaque fois qu’elles voient quelque chose qui nécessite d’appeler des secours ou que les forces de défense et de sécurité soient présentes, qu’elles le fassent immédiatement. Avec la police nous avons le 17 qui est fonctionnel. Et enfin avec les pompiers il y a le 18."
Aucun répit aux malfaiteurs
"Je voudrais le dire de façon très ferme ici. Aucun répit ne sera donné aux malfaiteurs. Il faut qu’ils comprennent que les braves populations qui vivent à la sueur de leur front auront l’assistance, le soutien et la protection de l’Etat. C’est le message que je voudrais apporter aux populations sénégalaises."
NOUS FERONS FACE
Dans un contexte tendu où les deux grandes coalitions se regardent en chiens de faïence, Abdoulaye Seydou Sow ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’hygiène publique a mis en garde ceux de Yewwi.
Les prochains jours seront décisifs pour la coalition Yewwi Askan Wi qui reste dans l’attente de la décision du Conseil constitutionnel. Dans un contexte tendu où les deux grandes coalitions se regardent en chiens de faïence, Abdoulaye Seydou Sow ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’hygiène publique a mis en garde ceux de Yewwi. Il était l’invité du Grand oral sur Rewmi Fm.
Nous démarrons avec l’affaire Gana Gueye quelle est la position de la Fsf ?
Il faut se réjouir des fortes convictions de Gana car nous avons la responsabilité de rester à ses côtés. C’est un garçon qui a exprimé ses convictions religieuses. Je ne l’ai jamais vu rater une seule de ses prières. C’est important. La plus belle des expressions c’est qu’il est resté ce qu’il est. De même que tous les esprits épris de liberté. La plus belle des expressions aussi c’est celle du Président de la République qui soutient un de ses concitoyens. La Fédération aussi a communiqué et injonction a été faite aux autorités en charge du football français. La Commission de discipline a outrepassé ses attributions. Donc nous avons transmis le communiqué à la FIFA.
On peut parler d’un manque de tolérance des autorités françaises. Êtes-vous surpris de leur attitude?
Non, cela ne me surprend pas. L’Occident peut vouloir mettre ses convictions religieuses en les respectant mais ne doit pas nier aux autres leurs croyances culturelles. Le droit à la différence est inaliénable. Je suis content d’avoir vu un Gana porter ce substrat qui est le nôtre, malgré la pression. Nous sommes un grand peuple et cela est important. Donc il est nécessaire de se mobiliser tout de même. Gana doit se concentrer sur sa carrière. Et il faut que ce débat soit clos. Son pays l’a soutenu et il faut aller vers autre chose. J’ai échangé avec lui et je sens qu’il est déterminé et refuse d’être diverti par cet acte. Nous sommes en contact permanent avec nos joueurs et il vit cela avec beaucoup de sérénité. Je lui ai dit qu’il fait la fierté de tout un peuple et on sent un garçon honnête et le soutien de son peuple l’a aidé.
Vous vous attendez à des sanctions?
Son club, le PSG, n’a pas ouvert une procédure disciplinaire à son endroit. S’il l’aurait fait, il n’y aurait aucune base réglementaire ni dans l’arsenal juridique français ni international. La Commission d’éthique qui, à mon sens a outrepassé ses prérogatives.
Parlons urbanisation. Où en êtes-vous avec le projet des 100 miles logements ?
Il faut d’abord se réjouir de la volonté du Chef de l’État. Quand il est arrivé au pouvoir, nous étions sur une production de 5 000 unités d’habitation par an. Il fallait changer de paradigme avec 20 000 logements par an. Il faut des réformes avec le « Sénégal 0 bidonville. » D’où les 100 000 logements. Il fallait une loi et d’ailleurs, elle sera évaluée sous peu. Il faut des structures car l’accès au financement était extrêmement difficile. Il fallait une politique dans la garantie. La Sicap existait, mais il a créé une société nommée « Safru » qui va se charger de l’aménagement urbaine. Une première pour le Sénégal. Le nerf de la guerre était le foncier. Macky a demandé au ministère des Finances d’exonérer tous les produits intervenant dans la construction mais en mettant des garde-fous pour éviter que ce système conduise à des abus. La Banque mondiale est disposée à mettre 100 millions de dollars dans le démarrage du projet. Il faut que les sociétés, dont la Sicap et la Sn Hlm, soient restructurées. Il faut accompagner les promoteurs privés. Même l’International sera sollicité pour un appui. Il faut encadrer l’écosystème de la construction. Il faut stabiliser le secteur. Nous en sommes à 23 conventions signées avec ses promoteurs locaux qui doivent nous fournir 23 000 logements.
On se heurte à des difficultés liées au foncier et à l’aménagement. Pour la question foncière, on discute souvent avec des populations en conciliation et cela prend du temps. J’invite d’ailleurs les Sénégalais à plus de patience.
D’aucuns pensent qu’il y a plus de slogans que d’actions dans votre gouvernance?
Mais le projet de Baraka est visible. Bientôt nous le ferons à Grand-Dakar. La question des bidonvilles, on doit la régler à Dakar. On a trouvé une situation cocasse. C’est-à-dire que sur les 558 communes, 13% sont dotées d’instruments de planification urbaine. Comment peut-on envisager une politique urbaine sans planification ni outil d’instruments d’urbanisme. Macky nous demande d’ici à 10 ans d’avoir 90℅ de communes qui ont ces instruments. Le deuxième, ce sont les projets entamés dans ce cadre, ils ne sont pas des slogans. Et la plateforme qui a enregistré près de 272 000 inscrits est loin d’être un slogan. Il faut juste un temps de patience et c’est ce que nous demandons aux Sénégalais. Il faut négocier pour le foncier et trouver des solutions. Les logements sortent de terre mais l’objectif de 20 000 logements par an sera atteint sous peu. Nous sommes dans le fast-track. Dites-moi quel pays a réussi ses réformes en deux ans.
Vous avez initié des journées de « cleaning days » mais qui semblent être plombées. Pourquoi?
Les cleaning days ont été arrêtés par la Covid. Dès que la pandémie s’est installée, on a connu du surplace. Nous avons ensuite changé de slogan car l’appellation anglaise n’est pas notre culture. Nous avons dit « Bessup setal ». Depuis lors, nous en sommes à la 6ème édition. Nous avons fait le lancement à Dakar, sommes partis à Saint-Louis, à Sédhiou etc. Au mois de juin, nous serons à Dakar dans le cadre d’une semaine de désencombrement en relation avec le ministre de l’Environnement. Ce que nous avons voulu changer, c’est de faire de l’activité non pas en une journée mais qu’elle soit pérenne. Nous avons changé d’approche en impliquant les écoles, les daaras. Que les jeunes s’inculquent les valeurs de propreté. Les résultats obtenus nous encouragent car les collectivités locales se sont engagées de même que les préfets et les autorités locales. Il faut pérenniser ces actions. Le Président nous a demandé d’aller vers l’essentiel et d’éviter les aspects folkloriques. Macky a pensé qu’il faut réformer la gestion des déchets avec l’Ucg qui était juste à Dakar. L’État à décidé de démocratiser l’Ucg. Le Promoged aussi est là. L’Ucg sera transformée en société nationale. L’État ne peut pas regarder le Sénégal être aussi sale sans réagir. Ce que le Promoged a comme mission aussi c’est la démocratisation de la gestion des déchets mais avec une industrialisation. Il y a aussi la création d’emplois dont 17 000 en vue.
L'ACTRICE CHAFIA BOUDRAA N'EST PLUS
La célèbre actrice algérienne Chafia Boudraa, figure du cinéma et théâtre en Algérie qui avait notamment joué dans le thriller politique « Hors-la-loi » présenté en compétition au festival de Cannes en 2010, est décédée à l’âge de 92 ans
La célèbre actrice algérienne Chafia Boudraa, figure du cinéma et théâtre en Algérie qui avait notamment joué dans le thriller politique « Hors-la-loi » présenté en compétition au festival de Cannes en 2010, est décédée à l’âge de 92 ans, ont rapporté lundi les médias d’Etat.
Chafia Boudraa, née à Constantine en 1930 et veuve d’un combattant du FLN mort durant la guerre d’Algérie en 1960, était connue pour ses rôles dans des longs métrages cultes tels que El Hariq et L’Evasion de Hassan Terro. Elle est morte dimanche à Alger.
Lors d’une riche carrière de plus cinquante ans, elle avait aussi joué dans le film « Hors-la-loi » de Rachid Bouchareb, qui avait représenté l’Algérie au festival de Cannes en 2010. Dans ce thriller politique qui suit le destin de trois frères déchirés par la guerre d’Algérie, elle a interprété le rôle de la mère. Le film avait suscité une vive controverse en France, l’extrême droite et des associations de rapatriés d’Algérie l’accusant de « falsifier » l’Histoire.
Le décès de Chafia Boudraa est survenu quelques jours après celui, vendredi, d’un autre monument du cinéma algérien l’acteur et metteur en scène Ahmed Benaissa, qui avait joué le rôle du père dans « Hors-la-loi ». Ahmed Benaissa qui était à l’affiche de « Goutte d’Or », présenté à Cannes, y est décédé avant la projection du film dans le cadre de la semaine de la critique.
L’USAID VEUT PRÉVENIR ET RÉDUIRE LA MENDICITÉ FORCÉE DES TALIBÉS À DAKAR ET KOLDA
Le projet dénommé "USAID-wallu talibe yi", souhaite prévenir et réduire la mendicité forcée dans les régions de Dakar (ouest) et de Kolda (sud) grâce à la mobilisation et au leadership communautaires à travers les collectivités locales
Dakar, 23 mai (APS) - Le projet dénommé "USAID-wallu talibe yi", souhaite prévenir et réduire la mendicité forcée dans les régions de Dakar (ouest) et de Kolda (sud) grâce à la mobilisation et au leadership communautaires à travers les collectivités locales, annonce un communiqué transmis à l’APS.
Ce projet financé par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), sera mis en œuvre par l’ONG Save the children international (SCI) et son partenaire Fundación educación y cooperación (EDUCO), précise le texte.
Il sera mis œuvre pour une durée de trois années (2022-2025) dans les régions de Dakar et de Kolda. Save the Children va assurer la supervision globale du projet et dirigera les opérations à Dakar tandis qu’EDUCO dirigera les opérations à Kolda, ajoute-t-il.
Le communiqué signale qu’il permettra à 6 500 talibés (apprenants) de bénéficier d’une éducation de base de qualité, de services de protection et de bien-être en complément de l’éducation coranique pour les préparer à une meilleure insertion dans la société.
Ce projet, poursuit la même source, est la continuité du modèle de "Daara communautaire", développé et piloté sous le financement de l’USAID depuis 2013.
De même, il encourage les parents à garder leurs enfants à la maison pour étudier le Coran dans leurs propres communautés et recevoir une éducation de base de qualité, fait-elle savoir.
Pour assurer la pérennité de l’intervention, le projet prévoit de mobiliser le financement du gouvernement sénégalais, du secteur privé et celui provenant des pratiques sénégalaises traditionnelles de solidarité et d’aumône (Sarax et Zakat) pour créer des ressources locales durables et renforcer l’autonomie pour transformer les daara traditionnels et améliorer le bien-être des enfants.
Le projet "USAID-Wallu Talibe yi" va également donner un élan aux initiatives nationales en vue de l’adoption et de la mise en œuvre d’un cadre législatif et politique efficace inspiré et soutenu par les communautés’’, mentionne le texte.
IL FAUDRA TROUVER UNE SOLUTION À LA PRATIQUE ACTUELLE DE L’AGRICULTURE
Le Directeur de la Protection des Végétaux (DPV), Docteur Saliou Ngom, a souligné, lundi, la nécessité de trouver une solution à la pratique actuelle de l’agriculture qui, dit-il, ‘’est fortement marquée par les changements climatiques
Toubab Dialaw (Rufisque), 23 mai (APS) - Le Directeur de la Protection des Végétaux (DPV), Docteur Saliou Ngom, a souligné, lundi, la nécessité de trouver une solution à la pratique actuelle de l’agriculture qui, dit-il, ‘’est fortement marquée par les changements climatiques, l’utilisation des intrants agricoles et un environnement dégradé’’.
‘’Il va falloir trouver une solution à la pratique actuelle de l’agriculture marquée par les changements climatiques et l’utilisation des intrants chimiques qui a entraîné un environnement fortement dégradé’’, a-t-il dit.
M. Ngom représentait le ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural, Moussa Baldé, à l’ouverture du forum inter régional TAPSA-Sahel sur le thème : ‘’Transition agroécologie et territoires sahéliens : Enjeux, expériences et perspectives’’.
C’est pour cette raison, selon lui, que les autorités du Sénégal et de la sous-région, à travers la politique agricole de la communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), ont orienté leurs activités vers une transition écologique, qui ‘’va permettre l’utilisation de produits organiques qui respectent l’environnement’’.
‘’Cette transition va aussi permettre la production des aliments de qualité pour la santé publique, mais également accroître les exportations avec des produits de meilleure qualité’’, a fait savoir le Dr Ngom, par ailleurs correspondant national du projet axé sur la transition écologique de la CEDEAO.
Le Directeur de la DPV ajoute que l’agroécologie est une agriculture qui va permettre la reconstitution des bases productives, aussi bien pour les sols et l’eau.
‘’Avec l’agroécologie, les agriculteurs ne vont pas cultiver pour aujourd’hui, mais pour demain. C’est dans ce sens qu’elle va participer à la souveraineté alimentaire en se basant sur des pratiques durables et compétitives par rapport aux intrants chimiques’’, a aussi expliqué Saliou Ngom.
D’ailleurs, a-t-il insisté, il va falloir éradiquer la conception selon laquelle les gros producteurs ne peuvent pas produire sans les engrais. ‘’Cela va leur permettre de s’engager vers une agriculture durable’’, a-t-il soutenu.
ASSEMBLÉES ANNUELLES DE LA BAD S'OUVRE CE MARDI A ACCRA
Les assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) vont s’ouvrir mardi au centre de conférences d’Accra, la capitale du Ghana, a appris l’envoyée spéciale de l’APS de ladite institution panafricaine.
Accra, 23 mai (APS) – Les assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) vont s’ouvrir mardi au centre de conférences d’Accra, la capitale du Ghana, a appris l’envoyée spéciale de l’APS de ladite institution panafricaine.
Près de 500 participants, dont des experts, des économistes et une cinquantaine de journalistes, prendront part à cette réunion internationale qui se poursuivra jusqu’à vendredi.
‘’Favoriser la résilience climatique et une transition énergétique juste pour l’Afrique’’ est le thème principal de cette rencontre.
‘’Les assemblées annuelles constituent l’événement le plus important du calendrier de la gouvernance de l’institution. Le conseil des gouverneurs, qui est l’un des plus hauts organes de décision du groupe de la Banque africaine de développement, se réunira lors de ces assises’’, a expliqué le président de la BAD, Akinwumi Adesina, lors d’un point de presse, lundi, à Accra.
Cette rencontre sera l’occasion pour la Banque africaine de développement de ‘’faire le point sur les progrès réalisés au cours de l’année précédente’’, selon M. Adesina.
Les participants vont plancher sur un rapport annuel du conseil des gouverneurs de l’institution financière, sur ses finances et ses activités, a-t-il dit.
Ils doivent adopter des résolutions, prendre des décisions clés et examiner les conclusions des assemblées annuelles.
Le 50e anniversaire du Fonds africain de développement, le guichet de financement concessionnel de l’institution, sera célébré au cours de cette rencontre.
Chacun des 81 pays membres de la BAD est représenté par un gouverneur.
Le président de la Banque africaine de développement rappelle que les assemblées annuelles n’ont pas pu se tenir en présentiel en 2020 et en 2021 à cause de la pandémie de coronavirus.
Même si la pandémie est fortement en baisse, le protocole de santé et de sécurité contre le Covid-19 sera en vigueur au cours de la rencontre, a assuré Akinwumi Adesina.
RÉVÉLATIONS SUR LE MEURTRE DE KINÉ GAYE
La femme retrouvée morte dans un multiservice à Pikine est décédée à la suite de coups et blessures par arme blanche", selon la Police, ajoutant que l’enquête ’’a permis d’avoir comme suspect son collègue à l’Entreprise Mansour Sy
La femme retrouvée morte dans un multiservice à Pikine est ’’décédée à la suite +de coups et blessures par arme blanche+", selon la Police, ajoutant que l’enquête ’’a permis d’avoir comme suspect son collègue à l’Entreprise Mansour Sy’’.
’’Le certificat de genre de mort renseigne que la défunte Kiné Gaye est décédée à la suite de coups et blessures par arme blanche’’, a indiqué la Police, lundi, dans un communiqué.
Elle signale que ’’l’enquête a permis d’avoir comme suspect son collègue à l’Entreprise Mansour Sy’’.
La Police ajoute que ’’des objets, en lien avec le crime, ont été découverts chez le suspect et placés sous scellé’’.
Dans son communiqué, elle rappelle que vendredi dernier, aux environs de 22h, le commissariat de Pikine ’’a été informé de la découverte d’un corps sans vie dans un multiservice sis à Pikine, rue 10, en face de l’école 5’’.
La même source indique que ’’le déplacement effectué sur les lieux a permis d’identifier la victime, en l’occurrence la nommée Kiné Gaye’’.
Elle signale que ’’les éléments du commissariat de Pikine, renforcés par la Sureté urbaine, avec l’assistance de la Division technique et scientifique, ont procédé aux premières constatations, à l’issue desquelles, il a été dénombré plusieurs blessures sur le corps de la victime’’.
Le corps sans vie a été, par la suite, acheminé à l’hôpital Aristide Le Dantec, à la suite d’une réquisition aux fins d’autopsie.
Dans son communiqué, la Police nationale ’’présente ses sincères condoléances à la famille de la victime’’.
TROIS ARRESTATIONS APRÈS L'AGRESSION PRÉSUMÉE HOMOPHOBE D'UN ÉTRANGER
La victime est un artiste musicien américain qui "à cause de son style, son habillement" a été "accusé à tort d'être un homosexuel par des individus mal intentionnés"
Trois hommes ont été arrêtés et présentés à la justice sénégalaise après l'agression violente la semaine dernière d'un jeune étranger par une foule qui lui a lancé des insultes homophobes, a indiqué lundi une source policière.
L'agression est survenue le 17 mai dans le quartier appelé HLM de Dakar. Des vidéos diffusées sur Youtube et TikTok montrent une foule en colère de plusieurs dizaines d'hommes encerclant en plein jour un jeune homme pieds nus et vêtu simplement d'un caleçon, et lui administrant des claques sur le dos et la tête en proférant des invectives homophobes.
Selon le site d'information sénégalais Seneweb, la victime est un artiste musicien américain qui "à cause de son style, son habillement" a été "accusé à tort d'être un homosexuel par des individus mal intentionnés". Il était venu à Dakar avec une amie et des collègues pour la Biennale, évènement d'art contemporain africain en cours dans la capitale, dit Seneweb. La victime et les personnes avec lui ont été dépouillées de leur téléphone portable et de leurs effets personnels, selon le site.
Une source policière interrogée par l'AFP ne s'est pas prononcée sur la nature de l'agression. Mais elle a indiqué que "trois individus (avaient) été arrêtés par la police du quartier HLM et déférés au parquet pour mise en danger de la vie d'autrui et violences". Elle a requis l'anonymat, relevant la "sensibilité de cette affaire". "La victime est saine et sauve, elle a regagné son domicile", a-t-elle dit. Elle a ajouté que le pays d'origine de la victime avait insisté sur "la confidentialité" de l'affaire. Sollicitée par l'AFP, l'ambassade américaine au Sénégal ne s'est pas exprimée.
L'agression est survenue en pleine controverse au Sénégal et en France autour du joueur de football du Paris Saint-Germain et international sénégalais Idrissa Gana Gueye, accusé d'avoir refusé de s'associer à la lutte contre l'homophobie en portant un maillot arc-en-ciel lors d'un match en France.
Alexandre Marcel, président du comité Idaho France, une association venant en aide à des membres persécutés de la communauté LGBTI en particulier en Afrique, a exhorté lundi à la protection des homosexuels au Sénégal. "Quand vous êtes LGBTI aujourd'hui au Sénégal vous êtes en danger car les populations souhaitent faire justice elles-mêmes. Les LGBTI fuient et pas un jour ne passe sans que nous ne recevions un appel à l'aide ou au secours en provenance du Sénégal", a-t-il dit à l'AFP.
Dans ce pays musulman à 95% et très pratiquant, l'homosexualité est largement considérée comme une déviance. La loi sénégalaise y réprime d'un emprisonnement d'un à cinq ans les actes dits "contre nature avec un individu de son sexe". L'homosexualité est aussi volontiers décriée comme un instrument employé par les Occidentaux pour imposer des valeurs totalement étrangères à la culture et aux traditions sénégalaises.
LA FAO A LA RESCOUSSE DES FEMMES TRANSFORMATRICES DES PRODUITS HALIEUTIQUES
Les femmes transformatrices de produits halieutiques de Dionewar viennent de bénéficier d’un four artisanal de grande capacité qui va rendre leurs activités beaucoup plus rentables. Grâce à la Fao, elles vont se débarrasser du fumage à sol
Les femmes transformatrices de produits halieutiques de Dionewar viennent de bénéficier d’un four artisanal de grande capacité qui va rendre leurs activités beaucoup plus rentables. Grâce à la Fao, elles vont se débarrasser du fumage à sol pour mieux s’adapter aux standards internationaux.
C’est l’eau qui entoure leur terroir. Dionewar est une zone insulaire qui fait partie des îles du Saloum. Ici, les femmes ne restent pas les bras croisés face à l’immensité des potentialités qu’offre la mer. Les dames de Dionewar, tout comme celles des autres îles environnantes, s’activent dans la transformation des produits halieutiques. « La mer nous fait travailler. Vous avez vu ces barrages, c’est nous qui les avons installés là-bas (environ une quarantaine de mètres du littoral). Ce sont des niches que nous avons créées pour récupérer certains produits de la mer que nous allons transformer », nous renseigne, Ndèye Seynabou Sarr.
La cinquantenaire est transformatrice de poissons comme ces nombreuses dames, regroupées dans une fédération d’une dizaine de regroupements. Elles sont venues, ce jeudi 19 mai 2022, assister à l’inauguration du Four FTT dont elles viennent de bénéficier grâce à la Fao. Ces femmes transformatrices de Dionewar et celles de S. Vicente/Maio (Cabo Verde) ont bénéficié, sous l’initiative de la Fao, des formations par les femmes transformatrices de Locodjro (Côte d’Ivoire) sur le fumage du poisson avec les fours FTT. Ces fours artisanaux, d’une capacité de 20 tonnes de produit le mois, permettent aux femmes de se départir du fumage des poissons par le sol pour un fumage plus adapté des petits pélagiques (ethmaloses/sardinelles).
Cette nouvelle pratique permettra aux femmes de mieux rentabiliser leurs activités transformatrices. « Je voudrais mettre l’accent sur le rôle des femmes dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique. Ces femmes prennent beaucoup de risques au niveau de leur santé et de leur revenu très réduit. Elles font beaucoup de sacrifices. Cette action permet aux femmes de transformer le poisson. Et comme vous le savez la transformation fait une valeur ajoutée et ça leur permet d’améliorer leur revenu », a indiqué le Coordonateur sous régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest, Docteur Robert Gouantoueu Guei. Selon lui, les femmes étaient exposées à d’énormes risques sanitaires en faisant du fumage. « Les conditions de fumage des femmes étaient difficiles. Elles sont exposées au gaz carbonique et à la chaleur, qui sont des tueurs silencieux, alors que les femmes ne se rendent pas compte qu’elles sont en train de ruiner leur santé. Le four leur permet de régler ce problème de façon définitive », a-t-il indiqué.
S’adapter aux standards internationaux
A Dionewar, la transformation du poisson est l’activité phare des femmes. La pêche reste le principal secteur économique depuis la création du village. À l’époque, la mer était très poissonneuse et les pêcheurs n’avaient pas besoin de trop s’éloigner pour remplir leur pirogue au grand bénéfice des femmes. Avec la surabondance, explique Djibril Sarr, Conseiller municipal à la mairie, toute la production n’était pas utilisée par les populations de Dionewar. Le reste était transporté à Djiffer pour son acheminement dans les autres localités du pays.
Dans le cadre de l’Initiative Pêche Côtière de la FAO, ce four, financé à hauteur de 50 millions de F CFA, les femmes transformatrices vont découvrir de nouvelles pratiques de transformation adaptées aux standards internationaux. « Ces dames des îles du Saloum sont des exemples en matière de transformation de produits halieutiques. Le four va leur permettre de travailler en étant beaucoup plus en forme, d’abord pour leur santé, en évitant tout ce qui enfume. Mais surtout de régler les questions de salubrité, d’hygiène. Vous avez vu, c’est construit avec le système de la marche en avant qui s’occupe de qualité et d’hygiène pour tout ce qui est alimentaire. Nous avons fait le tour de l’installation de la plateforme. On n’a pas vu un seul insecte. On n’a pas senti de fumée qui peut affecter la santé », a constaté le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Alioune Ndoye. Qui promet de multiplier l’exemple à l’échelle nationale sur tous les sites de transformation.
Le sentiment est le même chez Mère Mariama. Elle est responsable de vente au niveau de la nouvelle plateforme du four FTT. C’est cette dame, la soixantaine, qui s’était rendue en Côte d’Ivoire pour la formation sur l’utilisation du four.
Avec l’interdiction du fumage par le sol, Mère Mariama estime que le four est venu à son heure. « Nous sommes vraiment contentes de ce four. Quand je l’ai découvert en Côte d’Ivoire, j’ai dit à notre responsable qu’il nous fallait nécessairement ces fours au Sénégal. On était obligé de bouillir les poissons. Et nous n’avions pas la meilleure qualité sur nos produits. C’est le grillage qui donne la meilleure qualité. C’est pourquoi ces fours sont les bienvenus », se réjouit-elle. Avec cette nouvelle donne, elle espère que leurs chiffres d’affaires vont augmenter. « L’aspect qualité est très important. Souvent les femmes sénégalaises se font la complainte de ne pas pouvoir exporter leurs produits. Cela est dû souvent à un manque de qualité sur nos produits. Avec le four la qualité du fumage est garantie », renseigne Mère Mariama. Selon elle, près de 300 femmes, appartenant à plusieurs groupements, d’une même fédération, vont travailler au niveau de la plateforme qui est bâtie sur environ une superficie de 400 mètres carrés.