Macky Sall pour l’intégration de l’Afrique au G20
L’Afrique, au vu de son produit intérieur brut (PIB), devrait être membre à part entière du groupe des 20 pays les plus riches (G20). C’est le plaidoyer de Macky Sall envers les « plus riches » de la planète. « L’Afrique doit pouvoir être admise au sein du G20 en tant que membre. Puisque si l’on considère l’économie africaine dans sa globalité, le PIB est à 2 600 milliards de dollars par an. Donc, l’Afrique prise globalement doit pouvoir siéger à la table du G20 en tant que membre au même titre que l’Union européenne et être dans les prises de décisions», a plaidé le président de l’Union africaine qui salue l’idée d’un monde multipolaire.
Macky, l’hôte du G7 en juin
Le Président Macky Sall a été officiellement invité au sommet du G7. Le Chef de l’Etat a reçu, hier, une invitation officielle des mains du Chancelier allemand en visite officielle au Sénégal. Ce sommet du groupe des 7 pays les plus développés va se tenir en juin prochain en Allemagne qui a l’honneur de présider cette année le sommet.
Colère des socialistes de Mbour
Non-contents de la personne investie pour représenter le Parti socialiste (PS) sur la liste de Benno Bokk Yaakaar (BBY) pour les prochaines Législatives dans le département de Mbour, des responsables de ladite formation politique ont tenu une assemblée générale ce samedi pour exprimer leur colère. Selon Adja Oulimata Sène, la présidente de la coordination rurale départementale du PS et 1ère vice-présidente du Conseil départemental, les socialistes de Mbour, après plusieurs réunions, avaient décidé de donner un candidat homme. Mais à la grande surprise, leur camarade Yacine Ndao a été choisie. Un choix qu’Oulimata Sène et Cie contestent. Selon ces frustrés, depuis la mort de Ousmane Tanor Dieng, le PS souffre de son compagnonnage avec l’Alliance pour la République (APR). Ces derniers menacent ainsi le renouvellement des instances du parti.
La coalition Bokk Gis Gis reçoit son quitus
La coalition Bokk Gis Gis Ligéey a reçu son quitus pour participer aux prochaines élections législatives prévues le 31 juillet 2022. Pour Pape Diop, ses camarades et lui ont été les premiers à déposer leurs dossiers Dès le lendemain, dit-il, on a noté les pièces manquantes pour la régularisation. Et dès le lendemain, poursuit-il, leur mandataire s’est mis à appeler pour recevoir à temps les pièces manquantes avant les 48 heures exigées pour le dépôt définitif des dossiers. Selon lui, c’était jeudi le deadline, mais la DGE avaient donné à toutes les coalitions un report jusqu’à vendredi soir. D’après Pape Diop, la notification leur a été donnée ce samedi. Par contre, il dit s’abstenir de tout commentaire sur le non-respect de la parité de YAW et de Benno qui alimente les débats. Mais il promet de réagir au moment opportun.
Lutte contre l’insécurité alimentaire
Du 23 au 26 mai 2022, à travers le forum régional TAPSA-SAHEL pour la lutte contre l’insécurité alimentaire, le Sénégal sera la capitale de la transition agroécologique. Le programme TAPSA a pour but d’impulser une transition vers l’agro-écologie paysanne au sein des différents territoires concernés, en renforçant les acteurs de la société civile qui y sont engagés via la relocalisation des systèmes agricoles et alimentaires, ainsi que la promotion d’une gouvernance alternative et une gestion concertée des ressources naturelles. Le programme TAPSA (Transition Agro-écologique Paysanne au service de la Souveraineté Alimentaire) est un large programme mondial sur la transition agro-écologique mené par le CCFD-Terre Solidaire, et 30 de ses partenaires. Sous le thème : « Transition agro-écologique et territoires sahéliens : enjeux, expériences, perspectives », la rencontre sous régional a pour objectif d’offrir un espace de partage d’expérience et d’analyses sur la transition agro-écologique (TAE) au Sahel, à partir d’une relecture collective des actions et stratégies menées dans le cadre du programme TAPSA.
Touba : La police met la main sur 57 personnes
L’insécurité est grandissante au Sénégal. Malgré les assurances des autorités qui préfèrent parler de sentiment d’insécurité, le constat est qu’il y a de plus en plus d’agresseurs, de vols et de meurtres. A Touba, les limiers ont effectué une opération de sécurisation dans la nuit du samedi au dimanche. Les policiers ont interpellé 57 personnes dont 55 pour vérification d’identité et deux pour détention et usage de chanvre indien. Ces derniers étaient en possession de 03 cornets de chanvre indien. Aussi, les limiers ont saisi 214 pièces de véhicules et immobilisé 34 véhicules et 09 motos.
Opération combinée Police-Gendarmerie à Dakar
Restons avec les forces de défense et de sécurité pour dire, à l’instar de Touba, que la police et la gendarme ont initié une opération combinée pour ramener la sécurité dans la région de Dakar, dans la nuit du samedi au dimanche. Selon les informations exclusives de Dakaractu, l’opération a permis l’arrestation de 463 personnes dont 04 personnes pour association de malfaiteurs, vol commis en réunion la nuit avec usage de moyen de transport et un autre suspect aussi pour tentative de vol. 13 individus ont été arrêtés pour trafic de drogue. Il s’agit de 4 suspects pour offre et cession de cannabis, 07 pour détention et usage de cannabis et 02 pour trafic de haschich. Une autre personne a été arrêtée pour détention de comprimés barbituriques. Les forces de l’ordre ont aussi saisi 2,375 kg de drogue, 27 cornets de cannabis, 07 képas de haschich et 10 comprimés. 156 motos ont été immobilisées et une personne arrêtée pour conduite en état d'ébriété.
Saisie de 51 paquets de haschich d'une valeur de 50 millions
La brigade commerciale des Douanes de Moussala, département de Saraya, commandée par le lieutenant Abdoul Wahabou Diouf, a effectué une saisie de 51 paquets de haschich d'un poids de 5 kg et d'une valeur de 50 millions francs. La drogue a été retrouvée dans la citerne d’un camion d'une valeur de 80 millions francs. Le camion-citerne qui venait du Mali avait à son bord le carton contenant le produit dans la cabine du chauffeur. C'est lors de la visite au check-point installé devant la brigade que les agents ont découvert le colis. Le chauffeur avait fait croire que le produit était destiné à faire du savon. C'est ainsi que les gabelous ont décidé de faire un test d'authentification auprès du chef de service de l'Ocrtis de Kédougou. Le produit s’est révélé être du haschich. Le conducteur de nationalité malienne et deux Sénégalais ont été déférés au parquet de Kédougou.
Altercation mortelle à Sicap Mbao
Le sang a encore coulé en banlieue. A Diamaguène, une altercation entre deux jeunes s’est soldée par la mort de l’un des belligérants. Il s’agit de Khabane D. qui a été poignardé à mort par Assane K. frère jumeau du célèbre lutteur Ousseynou K. plus connu sous le sobriquet «Mama Lamine». Après son forfait, Assane avait pris la fuite avant d’être alpagué par les limiers du poste de Police de Sicap Mbao en début d’après-midi. Une enquête est ouverte pour élucider les circonstances de la mort.
Audition du jumeau du présumé meurtrier
Au moment où Assane K. commettait son crime, son frère jumeau Ousseynou dit « Mama Lamine » avait un combat de lutte à l’arène nationale. Ainsi juste après le crime, Ousseynou K. a été auditionné par la Police de Sicap Mbao avant d’être relaxé. C’est plus tard que son jumeau présumé meurtrier a été interpellé.
Alerte à Dakarnav
Dakarnav va mal. Et l’audit commandité par la Société des infrastructures de réparation navale (Sirn) l’a confirmé. Le collectif des délégués du personnel licenciés (07) par la société et des responsables de la centrale syndicale Union démocratique des travailleurs du Sénégal (Udts) alertent sur les menaces qui pèsent sur Dakarnav. Face à la presse hier, à Pikine, ils ont demandé l’arrêt immédiat du contrat de concession et sa renégociation avec l’implication des travailleurs dans la gestion et l’appui de l’Etat. Ce, en dépit du passif social qui compromet des emplois. Le collectif souhaite aussi la diligence du contentieux judiciaire qui l’oppose à la direction de Dakarnav dont l’audience est prévue ce 02 juin,
Litige foncier à la cité Ndiobène de Guédiawaye
Les populations de la Cité Ndiobène de Guédiawaye qui étaient jusque-là sous la hantise d’une démolition de leurs habitats peuvent dormir tranquillement. Ce, grâce au Président Macky Sall qui leur a délivré des titres de propriété avec la diligence du chef de service du cadastre de Guédiawaye et du maire de Wakhinane-Nimzaat, Racine Talla. C’est pourquoi ces populations, au nombre de 290, ont d’ailleurs organisé un rassemblement samedi dernier pour remercier le Chef de l’Etat et ses lieutenants Racine Talla et Habib Niang. Ce dernier, prenant la parole après avoir salué le geste de haute portée du président de la République et la disponibilité du maire Racine Talla, a promis d’octroyer gratuitement la taxe du timbre de 20 mille francs qui doit être apposé sur le titre de propriété aux ayants-droit.
Les voyagistes privés organisés en 12 grands groupements
Le délégué général au Pèlerinage, Abdoul Aziz Kébé, a assuré, samedi à Dakar, avoir réussi à organiser en 12 grands groupements «bien structurés», environ 300 voyagistes privés, pour convoyer à La Mecque les 4322 pèlerins qui leur sont attribués cette année. «Grace à la coopération des opérateurs privés, nous sommes parvenus à organiser les presque 300 Agences de voyage en 12 grands groupements bien structurés, qui vont se partager les 4322 pèlerins», a-t-il assuré lors d’un point de presse, selon l’APS. Abdoul Aziz Kébé a indiqué que cette année, le quota de pèlerins sénégalais qui doivent accomplir ce cinquième pilier de l’Islam, en Arabie Saoudite a diminué de 55%. «Aujourd’hui, le quota que nous avons représente 45% du quota habituel. Il s’agit de 5822 sur 12800 pèlerins», selon lui. Le délégué général au pèlerinage a dit que le chef de l’Etat a décidé que ce quota soit distribué en raison de 1500 pèlerins pour la mission officielle et 4322 pour les opérateurs privés. Selon lui, pour cette année, un accord a été trouvé permettant de regrouper les agences de voyage en 12 grands groupements. M. Kébé a rappelé que le pèlerin doit être âgé au plus de 65 ans, conformément à la décision du Royaume d’Arabie Saoudite qui exige aussi des pèlerins un test Covid-19 (négatif) 72 heures avant le voyage.
LA BAD VA DÉCAISSER PRÈS DE 1000 MILLIARDS DE FCFA
Production de blé, maïs, riz, soja - En réponse aux difficultés d’approvisionnement du marché mondial en denrées alimentaires, principalement liées à la crise sanitaire mais également et surtout aux effets exogènes de la guerre entre la Russie et l’Ukrain
En réponse aux difficultés d’approvisionnement du marché mondial en denrées alimentaires, principalement liées à la crise sanitaire mais également et surtout aux effets exogènes de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, la Banque africaine de développement (BAD) s’engage à décaisser en 2 ans, 1,5 milliard de dollars. Soit plus de 930 milliards de FCFA pour ainsi apporter un coup d’accélérateur à la production du blé, du maïs, du riz et du Soja sur le continent africain.
Dans les heures à venir, la première institution de financement du développement en Afrique à savoir la BAD (Banque africaine de développement) va acter un vaste plan d’investissement dans le secteur agricole pour prévenir la crise alimentaire qui menace aujourd’hui le continent privé de plus de 30 millions de tonnes de denrées alimentaires, en raison de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. En assemblée générale, à Accra (Ghana) du 23 au 27 mai courant, les administrateurs du groupe de la BAD vont valider ledit plan d’investissement pour ainsi répondre à la crise alimentaire qui guette l’Afrique.
Appelée la facilité africaine de production alimentaire d’urgence, la Bad prévoit d’investir en deux ans, 1,5 milliard dollars dans la fourniture de semences certifiées et d’engrais. Cet appui devra atténuer l’explosion des prix des fertilisants qui ont explosé depuis le début de l’année, avec une hausse vertigineuse de 300 % et occasionnant une pénurie de 2 millions de tonnes sur le continent.
POTENTIEL CHUTE DE 20% DE PRODUCTION AGRICOLE
Ce qui fera alerter l’institution qui affiche une réelle volonté d’inverser la tendance. «Si ce déficit n’est pas comblé, la production alimentaire en Afrique chutera d’au moins 20 % et le continent pourrait perdre plus de 11 milliards de dollars en valeur de production alimentaire», prévient l’institution dirigée par Akinwumi Adesina. Ainsi, «la BAD fournira des engrais aux petits exploitants agricoles de toute l’Afrique au cours des quatre prochaines campagnes agricoles, en usant de son influence auprès des grands fabricants d’engrais, de garanties de prêt et d’autres instruments financiers». Pour ainsi dire, ledit plan de soutien devrait permettre à 20 millions de petits exploitants d’accéder à des semences certifiées, aux engrais de qualité, et à des technologies innovantes, censés accélérer la production de 38 millions de tonnes de denrées alimentaires. En clair, la stratégie dotée de 1,5 milliard de dollars de la BAD permettra de produire 11 millions de tonnes de blé, 18 millions de tonnes de maïs, 6 millions de tonnes de riz et 2,5 millions de tonnes de soja.
RÉDUIRE LA DÉPENDANCE ALIMENTAIRE
De manière réaliste, à quelque chose malheur est bon comme l’atteste ce proverbe pour la dépendance alimentaire extérieure de l’Afrique. Si la covid19 d’abord, ensuite la guerre entre la Russie et l’Ukraine, ont révélé de fortes dépendances extérieures de l’Afrique, notamment sur le plan alimentaire, la BAD entend se servir de ce nouveau plan concocté pour accélérer sa stratégie “Nourrir l’Afrique”, enclenchée depuis quelques années déjà. Selon l’institution bancaire multinationale une phase de montée en puissance de cinq ans suivra la mise en place de la facilité africaine de production alimentaire d’urgence, qui durera deux ans. Elle s’appuiera sur les acquis précédents et renforcera l’autosuffisance en blé, maïs et autres cultures de base, tout en élargissant l’accès aux engrais agricoles.
LES ARTISTES RUFISQUOIS MONTRENT LEUR «KADDU»
La ville vit au rythme de la Biennale depuis vendredi dernier. Le centre culturel Maurice Gueye accueille une exposition intitulée «Kaddu» dans le cadre des rencontres Off de laBiennaleDak’art 2022.
Le centre culturel Maurice Guèye de Rufisque abrite une exposition Off, dans le cadre de la 14e édition de la Biennale de Dakar. Le vernissage des œuvres de huit artistes, pour la plupart venus du département, sous le thème «Kaddu» a été une occasion pour ces artistes de se révéler au grand public. L’exposition a été ouverte vendredi dernier, en présence des autorités et des artistes de la ville.
L a ville de Rufisque vit au rythme de la Biennale depuis vendredi dernier. Le centre culturel Maurice Gueye accueille une exposition intitulée «Kaddu» dans le cadre des rencontres Off de laBiennaleDak’art 2022. Elle présente les œuvres d’artistes rufisquois invités à l’initiative de la Fondation Sococim. Les œuvres de huit artistes plasticiens sont offertes aux visiteurs, notamment aux férus des arts. Une exposition qui s’inscrit dans le cadre général et du thème choisi cette année, «INdaffa» qui signifie forger. Afin de rester dans le sujet de la Biennale, les organisateurs ont choisi le thème de «Kaddu» pour cette rencontre Off. «Kaddu» pour dire que la parole qui revêt une dimension importante dans la culture africaine avec sa puissance fondatrice ou sa dimension ontologique. A l’origine de la création, il y a la parole.
Ainsi, l’expo de Rufisque est en phase avec l’idée exprimée par le Président de la République dans son discours à l’ouverture de la 14ème édition de la Biennale. «Forger nous plonge dans la création, c’est-à-dire la capacité d’un individu ou d’un groupe à imaginer ou à construire et donner forme à un concept neuf, un objet nouveau ou à découvrir une solution originelle à un problème».
Expliquant le choix du thème, l’administratrice de la Fondation Sococim, notera que le «Kaddu» ou la parole tient un rôle important dans la dynamique de la refondation et de la réinvention d’un développement centré sur les valeurs culturelles africaines. «Kaddu, s’inscrit dans le thème général de cette Biennale pour dire que nous avons, les africains en général, besoin d’un travail de recréation, de réflexions pour aboutir à une autre forme de développement. Donc, tout cela s’inscrit dans cette perspective là et Kaddu, ça correspond aussi, puisqu’on dit aussi qu’au début de la création, il y a la parole, le verbe», a expliqué Patricia Diagne. Ainsi, diverses expressions artistiques ont été soumises à l’appréciation d’un public de connaisseurs et de profanes, avec les œuvres.
Des œuvres telles que la peinture acrylique sur toile de l’artiste Fatou Mandoye Mbengue ou encore les sculptures en bois de Ndimb de Maïmouna Ndoye et de Balla Niang. Pour sa part, l’artiste Kadidiatou Kanté originaire de Bakel a séduit avec ses œuvres en céramiques. Marie Ndione Cissé, Ibrahima Cissé Debs, Séverine Costes, et Samba Ndoye Ndiour, ont également marqué de leurs empreintes l’exposition avec leurs œuvres en technique mixte sur toile. Une belle mosaïque pour colorer la ville, le temps d’une exposition qui se poursuit jusqu’au 20 juin prochain. L’orchestra Baobab a joué également une belle partition avec un concert offert au public qui s’est poursuivi jusque tard dans la soirée du vendredi dernier.
GANA GUÈYE, « UN AMBASSADEUR DU DIALOGUE INTERCULTUREL »
« Je ne vais pas y aller par quatre chemins, pour moi Idrissa Gueye, tu es un des meilleurs ambassadeurs de ce dialogue inter culturel dont nous avons tant besoin pour créer un monde meilleur pour nos enfants », a écrit Jimmy Adjovi-Bocco
Idrissa Gana Gueye, le milieu de terrain sénégalais du Paris Saint Germain (élite française), victime de critiques pour avoir refusé de porter le maillot floqué du drapeau arc en ciel, lors d’un récent match, ‘’est un ambassadeur du dialogue interculturel’’, a jugé Jimmy Adjovi Bocco, un des membres fondateurs de Diambars, l’académie qui a formé le lion.
“Je ne vais pas y aller par quatre chemins, pour moi Idrissa Gueye, tu es un des meilleurs ambassadeurs de ce dialogue inter culturel dont nous avons tant besoin pour créer un monde meilleur pour nos enfants’’, a écrit l’ancien capitaine des Ecureuils du Bénin, dans une note reçue à l’APS. Le milieu de terrain sénégalais est la cible ces derniers jours de critiques notamment sur les réseaux sociaux et dans certains médias pour avoir refusé de porter le maillot floqué du drapeau arc en ciel lors de la Journée dédiée par la Ligue de football professionnel en France dans la lutte contre l’homophobie. ‘’Nous t’avons vu arriver adolescent à l’Institut Diambars. Nous t’avons vu grandir. Nous avons créé les conditions pour que toi et tes copains de promotion, vous puissiez avoir une éducation ouverte surle monde tout en vous appuyant sur l’excellente éducation que vous ont donné vos parents’’, a témoigné le Béninois. Il a indiqué que ‘’les nombreux voyages en Espagne, en France, en Norvège avec des visites de l’UNESCO, la visite de Musées d’expositions avaient aussi cet objectif et nous sommes fiers du résultat’’.
Adjovi-Bocco, actuel conseiller du ministre béninois du sport, a ajouté : ‘’aujourd’hui tu as une femme française, des enfants métis des amis partout dans le monde et tu es chez toi aussi bien à Dakar, Paris, Londres ou Oslo. On t’attend à Cotonou, où tu seras chez toi sauf pendant les 90 mn du match qui t’attend’’ Le Bénin fait partie des adversaires du groupe de qualification avec le Sénégal, le Rwanda et le Mozambique pour les éliminatoires de la CAN 2023. Les Lions recevront les Ecureuils, le 4 juin pour la manche aller. ‘’Tu es aussi à l’aise et aussi performant sur les terrains de football que sur ceux de la solidarité, de la générosité et de la tolérance’’, a poursuivi, l’ancien défenseur de la sélection béninoise.
Le Béninois, l’ancien gardien des Bleus, Bernard Lama, l’ancien milieu des Bleus, Patrick Vieira natif de Dakar et l’homme d’affaires sénégalais, Saer Seck ont créé Diambars pour y faire grandir ‘’des champions de la vie’’. ‘’Je suis certainement un de ceux qui te connaissent le mieux et parce que je connais l’homme, son ouverture et sa probité. Je respecterai toujours tes choix et tout particulièrement celui de rester neutre sur ce combat que certains veulent t’obliger à mener’’, a dit Adjovi-Bocco au sujet du jeune Dakarois qui fait partie de la première promotion ayant intégré Diambars en 2003. ‘’Je sais qui tu es. Nous, nous devons de reconnaître et d’accepter que nos sociétés sont différentes, qu’elles évoluent différemment et à leur rythme. Si je parle de toi comme Ambassadeur du dialogue inter culturel, c’est bien parce que je pense que tu le maîtrises et que tu en fais la promotion souvent avec humour et toujours avec beaucoup de conviction’’, a-t-il insisté.
Selon lui, il est dans l’intérêt de tous d’apaiser les débats et de nous reconnaitre et de nous respecter dans nos différences. Avant Jimmy Adjivo Bocco qui a joué toute sa carrière en France, le Sénégal avait créé une ceinture de sécurité autour de son milieu de terrain international, champion d’Afrique qui a lancé une association ‘’Hope dans la lutte contre le cancer et le VIH’’. Le 12 mai dernier, Idrissa Gana Gueye avait organisé un dîner de gala à Paris pour récolter des fonds, dans le cadre de cette Association.
(AvEC APS)
Par Abdoulaye THIAM
SAUVER LA DÉMOCRATIE SÉNÉGALAISE
Les locales de 1994 étaient considérées jusqu’ici comme les plus catastrophiques en termes d’organisation, mais les législatives du 31 juillet prochain risquent de porter un sacré coup à la représentation nationale
N’ ayons pas peur des mots, ne faisons pas non plus dans l’hypocrisie, mais disons-le tout de go : la démocratie sénégalaise est dans le creux de la vague. Si les élections locales de 1994 sont considérées jusqu’ici comme les plus catastrophiques en termes d’organisation, les législatives du 31 juillet prochain risquent de porter un sacré coup à la représentation nationale. Ce, à cause des forclusions record des listes de partis et/ou coalitions de partis pour diverses raisons : négligence, amateurisme, erreur, inadvertance.
«Il y a effectivement de réelles menaces d’effondrement de notre système» et «l’absence d’une représentation légitime et inclusive des citoyens sénégalais à l’Assemblée nationale», pour reprendre Alioune Tine. Sans occulter un record d’abstention qui mériterait d’être inscrit dans le livre Guinness. Une forclusion de la liste de Yewwi Askan Wi dans le département de Dakar offrirait d’emblée 7 députés à la coalition Benno Bokk Yaakar. On pouvait alors comprendre la jubilation des membres de la majorité présidentielle qui peine à s’imposer dans la capitale sénégalaise depuis l’avènement de Macky Sall à la Magistrature suprême. Alors qu’on n’avait pas fini d’épiloguer sur cette affaire politico-juridico-administrative, chaque mandataire de Yewwi (Déthié Fall) et de Benno (Benoit Sambou) annonce l’irrecevabilité de la liste adverse. Hécatombe !
Un véritable coup de massue vient ainsi de s’abattre sur le landerneau politique sénégalais. Le double filtre de la caution (15 millions de francs CFA) et du parrainage (près de 35.000 signatures par liste exigées) avait pourtant fait ses effets. Puisque si en 2017, les Sénégalais ont eu droit à 47 listes, quatre années après, seules 25 listes étaient déposées. Elles vont ensuite rétrécir comme une peau de chagrin et au décompte final, seules huit (8) Coalitions ont réussi le test. Il s’agit de ‘’Wallu Sénégal’’, ‘’Yewwi Askan Wi’’, ‘’Aar Sénégal’’, ‘’Benno Bokk Yakaar’’, ‘’Bokk Gis Gis Ligueey’’, ‘’Naatangue’’, ‘’Bunt-Bi’’ et ‘’Les Serviteurs’’. Des coalitions comme Gueum Sa Bopp, And Nawle Sénégal, And Defar Sa Gokh ; Jammi Gokh Bi de Fadel Barro, la liste Ascosen de Momar Ndao et And Jef de Decroix vont toutes passer à la trappe. Mais l’hémorragie causée par le parrainage et la parité enfonce davantage les partis et coalitions de partis. C’est dire que nous ne sommes pas encore sortis de l’auberge. Puisque des erreurs pourraient encore être décelées.
LES 7 «SAGES» ATTENDUS
«Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude, de sa propre immoralité», dit-on en droit. Par conséquent, la loi devrait être appliquée dans toute sa rigueur. La loi est dure mais c’est la loi (lex dura sed lex, en latin). Certes ! Mais, le juge peut souvent faire preuve de pédagogie, de souplesse en créant une jurisprudence devant sauver notre démocratie. Mais aussi et surtout éviter des tensions politiques devant désagréger notre système. Nous rappelions un peu plus haut que c’est le Conseil constitutionnel qui a sauvé les élections législatives de 2017. Sur une pléthore de 47 listes, les “7 Sages” avaient alors fait dans la pédagogie en autorisant à l’électeur de ne choisir que 5 listes avant d’aller dans l’isoloir. Une telle trouvaille en violation flagrante du secret de vote et du code électoral nous avait permis de sauver la face. Sinon, des Sénégalais voteraient pendant des jours. Quid de l’arrêt de la CEDEAO ?
Au nom de la supranationalité de la loi, le juge constitutionnel dispose là d’une belle opportunité en demandant l’application de cette décision de 32 pages rendue le 28 avril 2021 par la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et portant un camouflet au code électoral sénégalais, qui avait consacré, le 25 février 2019, la réélection du président Macky Sall dès le premier tour avec plus de 58 %, au milieu d’un désert de candidatures concurrentes. «La Cour décide que les formations politiques et les citoyens du Sénégal qui ne peuvent se présenter aux élections du fait de la modification de la loi électorale [en 2018] doivent être rétablis dans leurs droits par la suppression du système de parrainage, qui constitue un véritable obstacle à la liberté et au secret de l’exercice du droit de vote, d’une part, et une sérieuse atteinte au droit de participer aux élections en tant que candidat, d’autre part», avait soutenu la juridiction de l’instance communautaire.
RISQUE DE COHABITATION
Autre argument, c’est la cohabitation qui risque de s’imposer au Président de la République du Sénégal, Macky Sall. Un scénario catastrophe pour une démocratie encore balbutiante. Inutile de dire qu’elle hante le sommeil du Chef de l’Etat. Déjà en 2017, il avait déclaré lors d’un voyage mouvementé à Paris qu’«il y a des gens qui vont essayer toutes sortes d’alliances pour nous imposer la cohabitation. Mais, les Sénégalais ne vont pas accepter ça. Surtout dans un contexte de crise mondiale». Si cette probabilité ne s’est pas produite en 2017, elle a toutes les chances de se réaliser au soir du 31 juillet prochain. La conséquence, c’est que le Sénégal risquerait de connaître une crise inédite avec une dyarchie à la tête de l’Etat. Or, comme le disait un homme politique français, «le pouvoir ne se partage pas». C’est pourquoi, le président de la République accepte difficilement une quelconque dualité au sommet de l’Etat. Le Sénégal l’a douloureusement expérimenté avec les événements de 1962 entre Léopold Sédar Senghor (président de la République) et Mamadou Dia (président du Conseil). On connaît la suite.
Le régime parlementaire (cher aux Assises nationales) a été enterré et depuis, le Sénégal vit avec un hyper-présidentialisme vassalisant les pouvoirs législatif et judiciaire. Alors que sous la Vème République, la France a vécu trois cohabitations. La première de 1986-1988 entre MitterrandChirac. Elle avait été qualifiée de «combative». De 1993- 1995, Mitterrand encore président, Balladur Premier ministre : on a parlé de «cohabitation de velours». Enfin de 1997- 2002, entre Chirac et Jospin, c’est la «cohabitation au long cours». D’ailleurs, seul Emmanuel Macron a été réélu sans vivre un tel scénario qui confine le Président de la République à se contenter de l’article 5 qui limite ses prérogatives à veiller au respect de la Constitution ; à assurer, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État et à être le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités. Pendant ce temps, le Premier ministre qu’il aura choisi, va s’appuyer sur l’article 20 de la Constitution du 4 octobre 1958 encore en vigueur.
Cette disposition composée de trois alinéas stipule : «Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la nation. Il dispose de l’administration et de la force armée. Il est responsable devant le Parlement dans les conditions et suivant les procédures prévues aux articles 49 et 50». Or, contrairement en France, au Sénégal c’est le Président de la République qui détermine la politique de la Nation. Le Premier ministre (s’il est d’ailleurs nommé) ne fait que l’exécuter. Il est plutôt le Premier des ministres, une sorte de fusible. Imaginez alors les conséquences en cas de cohabitation ? Au vu de ce qui précède, on peut soutenir qu’il y a lieu de sauver notre démocratie. Faudrait-il alors remettre le compteur à zéro en repoussant les élections ? Ou bien, valider l’ensemble les 25 listes qui étaient sur les startings-blocks avant l’écrémage ? Ou enfin prendre le risque d’appliquer la loi dans toute sa rigueur pour déboucher de facto sur une cohabitation.
lusieurs patients ont été consultés gratuitement à l’île de Gorée, à l’initiative de l’amicale des anciennes élèves de la Maison d’éducation Mariama Bâ (AMEMBA)
Gorée 21 mai (APS) – Plusieurs patients ont été consultés gratuitement à l’île de Gorée, à l’initiative de l’amicale des anciennes élèves de la Maison d’éducation Mariama Bâ (AMEMBA), a constaté l’APS.
L’activité, organisée samedi, s’inscrit dans le cadre de la deuxième édition de la journée de consultation médicale gratuite à Gorée de l’amicale des anciennes élèves de la Maison d’éducation Mariama Ba. Les consultations se sont déroulées au poste de Santé de l’île et au centre médico-social de l’Ordre de Malte.
Ramatoulaye Sarr Diagne, proviseure de la Maison d’éducation Mariama Bâ, a magnifié l’initiative avant de rappeler que l’année dernière aussi, les anciennes de son établissement scolaire ont réalisé une première Journée de consultation, ‘’avec beaucoup de réussite’’.
Selon elle cette amicale des anciennes élèves de Mariama Bâ accompagne leur établissement depuis des décennies, ‘’dans tout ce que nous entreprenons’’.
‘’Depuis deux ans, cette dynamique est lancée, pour venir un peu à la rescousse de l’institution pour organiser des Journées de consultations gratuites pour nos élèves, qui sont des jeunes filles, qui ont un certain besoin’’, a-t-elle fait savoir.
‘’L’arrivée de spécialistes dans presque tous les domaines apporte une bouffée d’oxygène à l’institution’’ s’est félicitée Mme Diagne.
Pour sa part, Khady Ndiaye Kama, présidente de l’amicale des anciennes de Mariama Ba, a assuré que sa structure a voulu cette fois, associer à cette Journée de consultations médicales gratuites, les résidents de l’île pour permettre au maximum d’habitants de Gorée d’en bénéficier.
‘’Il y a plusieurs spécialistes, des généralistes, des gériatres, des neurologues, des pédiatres des sages-femmes, des psychologues, des cardiologues entre autres’’, a-t-elle détaillé.
‘’L’idée c’est de proposer un éventail au niveau de la carte sanitaire afin que chacun puisse être consulté, parce qu’on a une pharmacie et des médicaments qui sont distribués gratuitement’’, a précisé la présidente de l’amicale des anciennes de Mariama Ba.