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18 novembre 2024
BALLA DJIBA DEVIENT LE NOUVEAU COACH DU CASA SPORTS
Après une saison difficile, le club a tenu un atelier de réflexion afin "d’évaluer la saison 2023-2024 et de dégager une feuille de route pour une meilleure gestion à tous les niveaux et une amélioration nette des résultats sportifs".
Le Casa sports a annoncé vendredi dans un communiqué la nomination de Balla Djiba comme entraîneur de son équipe première.
« Faisant suite aux recommandations et orientations de l’atelier de réflexion qui s’est tenu les 24, 25 et 26 Juillet 2024 et après la réunion du Comité Directeur de ce jour, le Casa Sports a le plaisir d’annoncer la nomination de Monsieur Balla Djiba comme entraîneur principal de son équipe première », indique le communiqué.
Après une saison difficile, le Casa Sports a tenu un atelier de réflexion afin « d’évaluer la saison 2023-2024 et de dégager une feuille de route pour une meilleure gestion à tous les niveaux et une amélioration nette des résultats sportifs », a annoncé la cellule de communication du club.
LES GENDARMES ET POLICIERS EN POSTE SUR LES ROUTES SERONT ÉQUIPÉS DE CAMÉRAS
Le ministre de l'Intérieur a annoncé une série de mesures visant à améliorer les équipements techniques de manière générale. Elles devraient aider à détecter les comportements illicites au moment où ils se produisent, a-t-il expliqué.
Le Général Jean-Baptiste Tine, présent sur le lieu d'un accident mortel à hauteur de Bandia ce vendredi 2 août, a fait une annonce qui ne passe pas inaperçue, surtout dans le cadre de la lutte contre la question persistante de la corruption.
Il a annoncé une série de mesures décidées en concert avec ses collègues des Transports et des Finances, visant à améliorer les équipements techniques de manière générale. Ces mesures devraient aider à détecter les comportements illicites au moment où ils se produisent, a-t-il expliqué.
« Nous verrons ensemble comment créer un fonds qui permettra aux agents chargés du contrôle des véhicules d’être encore plus motivés pour les contraventions », a-t-il assuré, ajoutant que cela devrait permettre de « lutter plus efficacement et activement contre la corruption que nous dénonçons tous ».
Pour le Général Tine, il s’agira également de déterminer comment les agents chargés du contrôle et de la verbalisation sur le terrain pourront bénéficier de cette cagnotte.
Il a ajouté que « les gendarmes et policiers en poste sur les routes seront équipés de caméras pour filmer leurs actions en temps réel, afin de lutter contre la corruption et les accidents routiers ».
TROIS MORTS DANS UN ACCIDENT À HAUTEUR DE BANDIA
Un véhicule particulier qui venait de Mbour, “est entré en collision avec un camion qui venait de Dakar”. Cela a produit un “carambolage impliquant quatre voitures”.
Mbour, 2 août (APS) – Trois personnes ont perdu la vie dans un accident de la circulation survenu à hauteur du parc de Bandia, situé dans le département de Mbour (ouest), a appris l’APS vendredi, de la sous-préfecture de Sindia.
Trois personnes ont perdu la vie “sur le coup, et quatre autres sont blessées, dont deux graves”, a indiqué le sous-préfet de Sindia, Oumar Dia.
Un véhicule particulier qui venait de Mbour, “est entré en collision avec un camion qui venait de Dakar”. Cela a produit un “carambolage impliquant quatre voitures”, selon M. Dia.
Informé de l’accident, le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, qui était à Thiès pour l’inauguration d’une piscine olympique, s’est rendu sur les lieux, en compagnie du gouverneur de Thiès, Oumar Mamadou Baldé.
JO PARIS 2024, SALY SARR ÉLIMINÉE AU TRIPLE SAUT
Pour sa première participation aux JO, la native de Ouakam n’a pu améliorer sa performance personnelle de 14,18 m.
Paris, 2 août (APS) – L’athlète sénégalaise Saly Sarr a échoué vendredi à réaliser les minimas requis pour disputer la finale du triple saut dames des Jeux olympiques (JO) Paris 2024.
La championne d’Afrique en titre a fait un saut de 13 m 96, loin des minimas fixés à 14 m 32 mètres, se classant à la 17ᵉ place sur 30 concurrentes.
Pour sa première participation aux JO, la native de Ouakam n’a pu améliorer sa performance personnelle de 14,18 m.
Âgée de 21 ans, Saly Sarr va tenter de revenir en force pour les compétitions à venir.
Le porte-étendard de l’athlétisme sénégalais Louis François Mendy (110 mètres haies) va entrer en lice dimanche dans la matinée. Cheikh Tidiane Diouf (400 m) va disputer, le même jour, les qualifications de sa catégorie.
ENDEAVOUR MINING ANNONCE LA SUSPENSION DES CONTRATS DE SES EMPLOYÉS EN GRÈVE
La société minière a décidé également d’expulser les grévistes de l’usine de Sabodala Massawa, à la suite de leur décision d’arrêter le travail, depuis jeudi à 20 heures.
Le vice-président d’Endeavour Mining, chargé des opérations au Sénégal, Lawrence Manjengwa, a annoncé, vendredi, la suspension des contrats des travailleurs de la mine de ladite société minière à Sabodala, dans le sud-est du Sénégal.
Ces travailleurs observent ‘’une grève illimitée’’ en guise de protestation contre le non-paiement d’heures supplémentaires.
La société minière a décidé également d’expulser les grévistes de l’usine de Sabodala Massawa, à la suite de leur décision d’arrêter le travail, depuis jeudi à 20 heures, a déclaré M. Manjengwa dans une note parvenue à l’APS.
La direction d’Endeavour Mining leur a enjoint de vider leur chambre et a décidé de leur interdire l’accès au restaurant de l’entreprise, selon lui.
M. Manjengwa déclare que la direction de la société minière ‘’prend bien acte de cette décision de grève illimitée’’ du collège des délégués du personnel de l’usine Sabodala Massawa appartenant à Endeavour Mining.
‘’En aucun cas l’exercice du droit de grève ne peut s’accommoder d’occupation des lieux de travail ou de leurs abords immédiats, selon la réglementation en vigueur’’, a argué Lawrence Manjenagwa.
‘’Cette décision survient à un moment crucial pour le développement de notre mine, peu de temps après la mise en service de note usine […] indispensable pour notre avenir et la performance de notre outil de travail’’, a-t-il expliqué dans la note.
Le vice-président d’Endeavour Mining a signalé ‘’la sensibilité de la nouvelle usine’’, qui ‘’requiert une attention particulière et une surveillance constante’’. Même si cette grève ‘’était de courte durée’’, a-t-il ajouté, ‘’tout arrêt de travail affecterait les équipements, mais surtout les bactéries clés dans le processus d’extraction de l’or’’.
‘’Il nous faudra des mois pour espérer un retour à l’activité normale’’, a affirmé Lawrence Manjengwa.
Il assure que la direction d’Endeavour Mining va poursuivre les discussions avec les délégués du personnel, dans le but de ‘’trouver une issue favorable permettant une reprise rapide des activités des usines’’ de la société minière.
‘’Nous partageons collectivement les mêmes objectifs, à savoir améliorer la qualité des conditions de travail sur le site de Sabodala-Massawa’’, a conclu le vice-président chargé des opérations d’Endeavour Mining au Sénégal.
Des employés de cette entreprise ont décidé d’observer, depuis jeudi à 20 heures, un arrêt des activités d’une usine située à Sabodala.
Les travailleurs réclament à leur employeur le paiement d’heures supplémentaires, sur la base d’un accord d’établissement signé par les deux parties en 2016.
‘’Les responsables de l’entreprise ne veulent pas nous payer les heures supplémentaires dues sur la base de l’accord d’entreprise’’, a soutenu El Hadji Malick Gningue, un membre du collège des délégués du personnel d’Endeavour Mining à Sabodala.
LE SERPENT DE MER DU CSM
Ouvrir ou ne pas ouvrir le Conseil supérieur de la magistrature ? Le bras de fer entre les juges et la société civile ravive les craintes d'une justice aux ordres. L'indépendance tant réclamée semble encore loin
Les magistrats, tout en plaidant pour que le président de la République reste à la présidence du Conseil supérieur de la magistrature, s'opposent à l’idée d’ouvrir ce conseil à d’autres personnes ne faisant pas partie du corps des magistrats. Cette position est vigoureusement dénoncée par la société civile.
De plus en plus de personnalités expriment leur indignation, face à l’opposition des magistrats à l’ouverture du Conseil supérieur de la magistrature à d’autres entités, afin qu’il devienne une instance plurielle et diverse dans sa composition. C’est le cas du coordonnateur du Forum civil qui est monté au créneau. Birahim Seck s’interroge sur le fait que les magistrats ne veuillent pas que les Sénégalais interviennent sur leur carrière, alors qu’ils sont nommés directeurs de société publique et décident de la carrière d'autres Sénégalais. Que cachent les magistrats pour ne pas accepter que d'autres corporations siègent au sein du Conseil supérieur de la magistrature ?
"Si les magistrats ne veulent pas d’autres personnes dans le Conseil supérieur de la magistrature, ils ne devraient pas aussi pouvoir diriger des structures publiques ou être admis dans d’autres instances. Ils doivent aussi accepter de rester dans les juridictions, vu leur faible effectif", indique Birahim Seck.
À l’en croire, l’intégration de personnes extérieures à la magistrature au sein du CSM est une manière de rétablir l'indépendance de la justice. D’ailleurs, selon un ancien magistrat, le Conseil supérieur de la magistrature doit refléter les aspirations du peuple au nom duquel la justice est rendue.
Dans le même esprit, lors d'un panel en ligne organisé par le Collectif des universitaires pour la démocratie (CDU) sur le thème "Quelles réformes pour une justice plus performante ?’’, l'ancien juge Ibrahima Hamidou Dème a souligné l'importance de restaurer la confiance des citoyens envers la justice.
Ainsi, les magistrats proposent un Haut conseil de la justice au lieu du CSM. Ce Haut conseil serait une institution constitutionnelle au sein de laquelle acteurs et usagers devront désormais assurer un contrôle du bon fonctionnement du système judiciaire. Estimant que l'autorité suprême ne peut être remplacée par des tiers au nom de la loi, ceux-ci pouvant ‘’encourager le lobbying’’ dans un conseil, les magistrats considèrent que ‘’l'ouverture du Conseil supérieur de la magistrature ne doit pas servir à certains de ses partisans comme un moyen de permettre à des puissances étrangères d'exercer une influence sur notre système judiciaire’’.
L’idée, d’après eux, est de ne pas l'exposer à la merci d'intérêts catégoriels.
Différent du CSM, le Haut conseil sera ouvert aux magistrats, aux avocats, aux notaires, aux huissiers de justice, aux commissaires-priseurs, aux greffiers, aux universitaires, aux journalistes, à la société civile, etc.
Par ailleurs, les magistrats soutiennent que le président de la République doit continuer à présider le Conseil supérieur de la magistrature. Ils pensent que sa présence n’est pas un obstacle à l’indépendance de la justice. "Au contraire, disent-ils, elle évite le cloisonnement des pouvoirs et consolide le dialogue des pouvoirs". Un espace de dialogue entre Exécutif et Judiciaire.
Ainsi, pour certains magistrats, le président de la République, en se retirant du Conseil supérieur de la magistrature, "risque de briser son serment de garantir l'indépendance de la magistrature".
Lors de la remise des conclusions des Assises de la justice, se prononçant sur la question de sa présence au Conseil supérieur de la magistrature, le président de la République Bassirou Diomaye Faye a donné une réponse ambiguë. ‘’Je ne tiens ni à rester ni à en sortir. Je suis totalement neutre à l’égard du Conseil supérieur de la magistrature (…)’’, a-t-il dit.
Et sur ce point, la Coalition de la société civile pour l’application des conclusions des Assises nationales et des recommandations de la CNRI a pris son contre-pied. Se basant sur le pacte, elle invite le président à quitter le CSM. ‘’Notre pacte est très clair là-dessus. Nous voulons l'indépendance de la justice. Cette indépendance requiert que le président de la République quitte le Conseil supérieur de la magistrature".
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LE MYSTÈRE DES KILOS DE SUCRE ÉVAPORÉS
Une pénurie s'installe, tandis que les commerçants crient au scandale : les sacs de 50 kg auraient perdu du poids. Les autorités tentent de rassurer, brandissant des contrôles conformes. Mais le doute persiste
Le marché du sucre au Sénégal laisse un goût amer dans la bouche des consommateurs. Une pénurie mystérieuse s'installe, tandis que les commerçants crient au scandale : les sacs de 50 kg auraient perdu du poids en chemin.
Les autorités tentent de rassurer, brandissant des contrôles conformes. Mais le doute persiste. Résultat ? Une équation impossible pour les boutiquiers : vendre à perte ou priver la population. Certains optent pour la grève du sucre, d'autres pour des sachets miniatures aux prix gonflés.
L'État se retrouve face à un dilemme sucré-salé : maintenir des prix homologués ou risquer une pénurie.
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OUMAR YOUM CRAINT UNE CHASSE AUX SORCIÈRES
Selon l'ancien ministre, le temps pris pour entendre les responsables soupçonnés de malversations financières traduit "une volonté inavouée de sélectionner des juges et s’adonner à un règlement de compte avec les tenants de l’ancien régime"
Oumar Youm, ancien ministre et président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, s'est exprimé sur la question de la reddition des comptes engagée par les nouvelles autorités. Selon lui, le temps pris pour entendre les responsables soupçonnés de malversations financières traduit "une volonté inavouée de sélectionner des juges et s’adonner à un règlement de compte avec les tenants de l’ancien régime".
Pourtant, BBY se dit prêt à rendre des comptes sur sa gestion lorsqu'il était au pouvoir. "Quand on est venu, on a renforcé les institutions de contrôle comme l'OFNAC, l'IGE et la Cour des comptes", a rappelé Oumar Youm, citant ces organes qui ont épinglé plusieurs responsables dans le cadre de la gestion des fonds Covid-19.
L'AVEU EMBARRASSANT
L'ambassade d'Ukraine à Dakar a de nouveau créé la polémique en publiant une vidéo confirmant son appui armé aux rebelles du nord Mali. Face à cette ingérence dans les affaires intérieures maliennes, le mutisme des autorités sénégalaises intrigue
Sur sa page Facebook, un extrait d’une déclaration du porte-parole du service de renseignement militaire ukrainien, Andriy Yusov, dans lequel il confirme que Kiev a appuyé les rebelles indépendantistes du Cadre stratégique pour la défense du peuple de l’Azawad (CSp-DpA) contre les forces armées maliennes et les milices Wagner. Toutefois, la diplomatie sénégalaise sous l’impulsion du tandem Diomaye-Sonko reste toujours silencieuse.
C’est une vidéo qui suscite la polémique sur la toile. Elle est l’œuvre de l’ambassade de l’Ukraine au Sénégal. En effet, la représentation diplomatique de Kiev à Dakar a posté une déclaration du porte-parole de leur service de renseignement militaire, Andriy Yusov.Dans cet extrait, traduit en français, d’une émission avec une chaîne de télévision ukrainienne, il a confirmé que ses services ont collaboré avec les rebelles qui opèrent dans le nord du Mali. « Les criminels russes sont effectivement devenus actifs en Afrique. Avec leurs mercenaires, ils onttenté de résoudre des problèmes géopolitiques et économiques, de changer ou de soutenir certains gouvernements. Et aujourd’hui le monde entier constate que la Russie n’a plus le même potentiel et les mêmes capacités. Cela signifie qu’il y aura moins de nouvelles commandes et que l’on comptera moins sur elles pour résoudre les problèmes de la région. Et le fait que les rebelles aient les informations nécessaires et pas seulement des informations qui leur ont permis de mener avec succès une opération contre les criminels de guerre russes est un fait que le monde entier a déjà constaté», a déclaré Andriy Yusov dans la vidéo publiée, le 30 juillet 2024 et en ligne jusqu’à hier soir, sur la page Facebook de l’ambassade de l’Ukraine au Sénégal.
Le porte-parole du service de renseignement militaire ukrainien a indiqué qu’il ne souhaite pas entrer dans les détails pour l’instant. Il a, en outre, fait savoir : « les criminels de guerre russes seront punis dans n’importe quelle partie du monde où qu’ils se trouvent. Tout ce que l’Ukraine fait s’inscrit dans le cadre du droit international.» Une thèse défendue par son chef au renseignement, le général Budanov.
La vidéo est chapeautée par un message de l’ambassadeur d'Ukraine au Sénégal, Yurii Pyvovarov, qui semble récidiver après l’épisode de mars 2022. «Le travail se poursuivra. Il y aura certainement d'autres résultats. La punition des crimes de guerre et du terrorisme est inévitable. C'est un axiome», a écrit l’ambassade d’Ukraine. Cet appui témoigne du prolongement de la guerre Russie-Ukraine sur le théâtre africain où les milices Wagner appuient les Forces armées maliennes (Fama) qui font face depuis 2013 à des groupes armées extrémistes et indépendantistes depuis 2013.
Un silence très lourd du coté de la diplomatie sénégalaise
Il faut constater que cette publication de l’ambassade de l’Ukraine à Dakar n’a pas encore fait réagir la diplomatie sénégalaise. Elle s’est emmurée dans un silence incompréhensible. Une absence de réactivité qui surprend. Car la politique de « bon voisinage » fait partie de l’DN de la diplomatie sénégalaise. C’est pourquoi la posture actuelle de la diplomatie face à une publication qui confirme l’appui du service de renseignement de Kiev aux rebelles indépendantistes face à un « pays frère » fait beaucoup jaser. Surtout qu’il faut rappeler que dès les premières heures du conflit au Nord du Sénégal, le Sénégal s’était engagé dans le théâtre malien pour aider le Mali à défendre son intégrité territoriale.
Cette position du ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères contraste avec le projet des nouvelles autorités qui se définissent comme des souverainistes et panafricains. Pourtantle régime de Macky Sall qui étaitfavorable, selon certains, aux intérêts occidentaux, avait eu un ton ferme face au représentant de l’Ukraine au Sénégal. En effet, dans un post sur Facebook, en mars 2022, l’ambassade d’Ukraine avait posté un formulaire pour enrôler des « étrangers» dans sa guerre contre la Russie. La réaction de Dakar a été sans conséquence. La cheffe de la diplomatie sénégalaise à l’époque avait convoqué l’ambassadeur d’Ukraine au Sénégal, Yurii Pyvovarov et l’avait sommé de supprimer sa publication. Rappelant à l’ordre le diplomate ukrainien, Aissata Tall Sall avait précisé que «le recrutement de volontaires, mercenaires, et combattants étrangers sur le territoire sénégalais est illégal et passible de peines prévues par la loi ».
Enfin, cette posture des nouvelles autorités face à ce qui semble être une attaque contre un pays africain sonne comme une dissonance au serment du président de la République qui a juré «de ne ménager aucun effort pour la réalisation de l’unité africaine». Elle entre aussi en contradiction avec l’attachement du Sénégal à la réalisation de l’unité africaine. C’est pourquoi, sur la toile, le malaise s’installe même parmi les proches des nouvelles autorités. Un avis de recherche est lancé sur la toile pour amener la cheffe de la diplomatie sénégalaise Yassine Fall à sortir de son silence.
OUSMANE SONKO LANCE UNE DEUXIÈME VAGUE DE SUSPENSION DES OPÉRATIONS FONCIÈRES
Depuis le 29 juillet 2024, toutes les opérations foncières ont été suspendues par le premier ministre Ousmane Sonko concernant onze (11) zones, selon une note de service du 30 juillet rendue publique par la Primature.
Depuis le 29 juillet 2024, toutes les opérations foncières ont été suspendues par le premier ministre Ousmane Sonko concernant onze (11) zones, selon une note de service du 30 juillet rendue publique par la Primature.
Les zones identifiées sont : Lotissement BOA, Lotissement Hangar Pèlerins, Lotissement Recasement 2 - Aeroport Dakar, Lotissement EGBOS sur la VDN à Dakar, Lotissement EOGEN 1 et EOGEN 2, Site de Batterie à Yoff, Site de Terme Sud à Ouakam, Pôle urbain de Diacksao - Bambilor sur le TF 11 651/R - Pôle urbain de Déni sur le TF 14 337/R, Site de Pointe Sarène pour la zone hors SAPCO et Lotissent de Ndiobène Gandiol sur le TF 136 à Saint-Louis.
L’exécution de la mesure primatiale a été confiée au nouveau directeur général de la surveillance du contrôle de l’occupation du sol (DSCOS), le colonel Amadou Ousmane Ba. Sur le terrain, elle sera mise en oeuvre « par les commandants de brigade (de la gendarmerie nationale, NDLR), suivant leurs zones de compétence ».
En mai 2024, le Premier ministre Ousmane Sonko avait mis en place une commission chargée « du contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine public maritime dans la région de Dakar». L’arrêté en date du 13 mai 2024 était une suite à la suspension de toutes les constructions sur le littoral décrétée par les nouvelles autorités après leur arrivée au pouvoir en avril dernier.
« A titre conservatoire, instruction est donnée au Directeur général de la surveillance et du contrôle de l’occupation du Sol, de procéder à la suspension de toutes constructions et autres travaux sur les anciennes dépendances du Domaine public maritime (DPM) dans la région de Dakar, pour un délai de deux (02) mois, à compter de ce jour », précise la même source.
Les résultats et conclusions des investigations de la première commission n’ont pas encore été rendus publics.