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19 novembre 2024
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 2 AOUT 2024
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Walf Quotidien, Révélation Quotidien, Le Quotidien, Le Soleil, L'As, Stades, EnQuête, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le jour, Libération, L'Observateur
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Baadoolo- Pm, mettez le voile !
Tiey Sonko, moo bari bayré dé. A chaque sortie son cortège de polémiques ! Et comme une compétition à voile- JO oblige- il surfe dans une vague sensible, se met à contre-courant de la minorité chrétienne pour qui ces propos ne sont pas catholiques. On a déjà eu ce cours sous Macky Sall. Et tout le monde pensait que c’était une leçon sue. Le Pm peut avoir raison mais, le problème, c’est qu’il ne met pas le voile dans ses colères. Maanaam du wodd kaddu gui. Mais ken banioul xalé you sell. Mou sell mi !
Mohamed Mbougar Sarr sur le régime de Diomaye «Ils sont un peu prisonniers de leur zèle»
Le diagnostic des premiers pas du tandem au sommet du pouvoir, DiomayeSonko, continue de passionner. Après les analystes politiques, c’est au tour de l’écrivain Mohamed Mbougar Sarr de livrer son appréciation sur le travail du nouveau gouvernement. «Il y a eu beaucoup de déclarations d’intention, et une sorte de captatio benevolentiae permanente. Ils demandent du temps, et je peux le comprendre. Les cent (100) jours marquent une étape symbolique, mais il est impossible de tirer un bilan au bout de trois mois. La difficulté, c’est qu’ils ont tant promis, tant affirmé (quand ils étaient dans l’opposition) qu’ils allaient trouver des solutions quasi immédiates aux problèmes sociaux de base, qu’ils sont un peu prisonniers de leur zèle et de l’espoir irrationnel qu’ils ont suscité – bien aidés en cela, il est vrai, par la fin chaotique et autoritaire du précédent régime», a décrypté le Prix Goncourt 2021. De l’avis de la star des Lettres, «les attentes sont immenses. Et tellement, que des gestes généralement appréciés (baisser le prix du pain de quelques francs, par exemple) sont passés pour des mesurettes comiques auprès d’une partie de l’opinion».
Ancien maire de Pikine Mamadou Kabirou Mbodj rappelé à Dieu
Ancien maire de Pikine, El Hadji Mamadou Kabirou Mbodj est décédé ce jeudi matin à l’âge de 98 ans. Instituteur de profession, l’ancien député s’est illustré dans la marche du pays par son compagnonnage politique avec le Président Senghor dont il fut le chef de Cabinet. Considéré comme un grand patriote qui a dignement servi le Sénégal, El Hadji Mamadou Kabirou Mbodj a été inhumé dans l’après-midi à Saint-Louis, terre de ses ancêtres. EMédia présente ses condoléances à la famille du défunt.
Ziguinchor - Découverte d’une mine antipersonnelle à Katouré dans le Nyassia
Une mine antipersonnelle a été découverte à Katouré, dans la commune de Nyassia, mobilisant immédiatement les équipes de Mines Advisory Group (Mag) et Handicap international (Hi). Il s’agit vraisemblablement d’une ancienne mine, déplacée sur la route en raison du ruissellement des eaux. Ce phénomène est fréquent dans les zones affectées par de fortes pluies, où les mines peuvent être remises à la surface et ramassées par les membres des communautés locales. Afin de garantir la sécurité des habitants, Handicap international, mandaté par le Centre national d’appui aux mines et aux autres explosifs (Cnams), procédera à la destruction de la mine ce vendredi. Les autorités appellent la population à rester vigilante et à signaler toute découverte similaire.
En visite à l’Ecole nationale des mines et de la géologie Ngagne Demba Touré prône la réappropriation des ressources naturelles
Le tout nouveau directeur de la Société des mines du Sénégal (Somisen) a effectué, ce jeudi, une visite à l’École nationale supérieure des mines et de la géologie. Ngagne Demba Touré, qui a rencontré le directeur de l’établissement Mahamadane Diène, a indiqué que son déplacement s’inscrit dans le cadre de «six objectifs majeurs, touchant six secteurs essentiels : l’industrie, l’agriculture, les infrastructures, la transition énergétique, les services et la technologie, ainsi que les finances publiques». Il a aussi assuré que la quête de la souveraineté économique passe inévitablement par la «réappropriation des ressources naturelles et la gestion endogène des substances minérales». Tout en soulignant «la nécessité de mettre l’accent sur la formation, le développement des compétences, l’innovation et la recherche-développement» comme des «éléments essentiels pour doter le pays d’un capital humain qualifié, capable de soutenir et de dynamiser le secteur minier».
Remise des prix du Concours général communal de Podor Racine Sy veut ces lauréats à la compétition nationale
Quelques heures avant la cérémonie de la remise des prix du Concours général national, Mamadou Racine Sy présidait celle du concours général communal de Podor. Une compétition entre les élèves de l’élémentaire qui est à sa deuxième édition et initiée par le maire de Podor luimême. Devant les 36 lauréats, Mamadou Racine Sy déclare : «Il s’agit aujourd’- hui de faire en sorte que les élèves de Podor puissent postuler au Concours général national et qu’ils soient primés. Nous allons les aider à atteindre ce niveau d’excellence. Il est important que les jeunes de Podor puissent avoir des ambitions de faire les grandes écoles du Sénégal et d’Europe». Le concours général communal est aussi pour le maire de Podor «une occasion de créer l’émulation pour faire des élèves de grands cadres du Sénégal de demain». Un peu plus tôt, le maire de Podor, accompagné du préfet, a présidé le Conseil municipal où le projet de lotissement de 1009 terrains à usage d’habitation a été voté à l’unanimité.
KEEMTAAN GI - ON A RETROUVE NOTRE TELEVISION NATIONALE !
Notre télévision nationale, on l’a parodiée joyeusement durant douze ans, l’affublant de tous les noms qui expriment le rejet voire le dégoût. Elle ne charmait plus et n’attirait plus. Elle était devenue un repoussoir et une bonne partie de la population s’était détournée de ce médium qui aurait dû être un élément fédérateur. Autrement dit, la télévision qui nous rassemble comme le stipule la réclame. Mais voilà ! Notre confrère Racine Talla, nommé aux premières heures de la deuxième alternance, avait réussi de façon obséquieuse à nous ramener à l’époque sinistre de la télévision soviétique des années de la guerre froide. On l’avait d’ailleurs surnommé, à travers cette rubrique, Racine Brejnev Talla du nom d’un défunt secrétaire général du Parti communiste de l’Union soviétique. L’image omniprésente de l’ex-Chef indisposait et révulsait. D’ailleurs, pour une grande majorité de nos compatriotes, la RTS, c’était « Rien Tous les Soirs ». Et c’est peu de le dire... Plutôt que de faire entrer dans les cœurs celui qui l’avait nommé, Brejnev avait réussi, du fait de son zèle propagandiste, à le faire détester de beaucoup de téléspectateurs qui zappaient dès que la tronche de l’ex-Chef apparaissait sur la lucarne magique. La télévision nationale était ainsi devenue celle de l’armée mexicaine et de ses mercenaires de BBY qui, seuls, avaient droit d’y être montrés. Non seulement l’opposition était interdite d’antenne mais encore toutes les émissions politiques avaient miraculeusement disparu. Sauf lorsqu’il s’agissait de montrer un monologue entre partisans du défunt régime comme lors de leur conférence de presse tenue aux heures de crime le soir de la présidentielle de 2019 pour déclarer leur candidat vainqueur au premier tour. D’ailleurs, ils avaient voulu rééditer le hold-up en mars dernier. Bien entendu, avec le pluralisme médiatique, on avait fini par ne plus se formaliser de leurs sottises, les Sénégalais ayant la possibilité de zapper et ne s’en privant heureusement pas. Avec la troisième alternance et la nomination de notre dynamique confrère, Pape Allé Niang, les lignes bougent. C’est du moins ce que l’on peut constater avec la couverture des manifestations de ceux qui s’agitent et vocifèrent, se réclamant de l’opposition. Des émissions qui n’avaient comme invités que les gens du pouvoir déchu commencent à s’ouvrir à tous les acteurs de la vie politique et de la société civile. La parole n’est plus étouffée, elle est libérée et tout le monde s’exprime sans censure. En attendant la rationalisation des partis pour ne pas créer des embouteillages à la Rts où Pape Allé est en train de gommer les errements et pratiques antidémocratiques de Racine Brejnev qui avait réussi à y créer un climat délétère. Diadieuf Pape Allé ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
IMMEUBLE A PARIS UN ANCIEN MINISTRE PROPRIETAIRE ?
Dans les agences immobilières comme dans les avions, les courtiers, hôtesses de l’air et clercs murmurent tout bas sur l’immense richesse de cet homme. Il fait partie des anciens dignitaires du régime de Macky Sall les plus fortunés. Une fortune qui s’explique par sa longévité dans presque tous les gouvernements de Macky Sall où il a figuré sans interruption. « Le Témoin » quotidien a appris que notre ancien ministre politiquement engagé à l’époque sous la bannière de l’Apr serait le propriétaire d’un immeuble situé à Paris (France). Un immeuble de 3 étages d’une valeur de 5 milliards cfa qu’il a acheté comptant. Une somme payée en quelques tranches pour que le crime financier sur fond de blanchiment de capitaux soit parfait ! Les biens immobiliers de notre ministre à Dakar, n’en parlons pas! Qui connait ce ministre de la lignée de « Mobutu » gagne une voiture de luxe de marque…Audi !
KABIROU MBODJ, DECES D’UNE FIGURE SOCIALISTE
La jeune génération de politiciens peinera à mettre un visage sur le célèbre Kabirou Mbodj. D’ailleurs a-telle seulement jamais entendu parler de lui ? Et pourtant l’homme, de son prénom Mamadou, a marqué l’espace politique sénégalais des régimes de Senghor, puis surtout celui de Abdou Diouf. Kabirou Mbodj était l’un des derniers Mohicans vivants du Parti Socialiste. Il est décédé hier. La levée du corps de l’ancien chef de cabinet du premier président de la République, Léopold Sédar Senghor, a eu lieu à Pikine et l’enterrement à Saint-Louis. Instituteur de formation, Kabirou Mbodj avait commencé comme stagiaire à l’école Faidherbe puis à celle du champ de courses avant de devenir titulaire à Mbao en 1955. À partir de 1960, il a fait son entrée en politique. Dès 1962, il est nommé chef de cabinet du Président Léopold Sédar Senghor. Des fonctions qu’il a exercées pendant deux ans avant d’être maire d’arrondissement de Pikine en janvier 1963 pendant 30 ans. En 1963, il est élu député et le restera 30 ans. Syndicaliste confirmé, Mamadou Kabirou Mbodj a combattu pour l’amélioration des conditions des travailleurs. Il a toujours été membre du bureau de l’Assemblée nationale durant toute sa carrière parlementaire. D’ailleurs, beaucoup de réalisations faites à Pikine et à Guédiawaye portent sa signature. En 1984, Pikine est devenue autonome et Alioune Samb en a été le premier maire. Après le mandat d’un an de Alioune Samb, Kabirou est revenu aux commandes comme maire autonome de 1990 à 1996...
LE SYNDROME DR CHEIKH DIENG
Au lendemain du limogeage express du directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), Dr Cheikh Dieng, le président de la République et son Premier ministre ont installé une véritable peur au sein de leurs troupes. Le duo Diomaye/Sonko a fini de démontrer une froideur terrifiante puisqu’on ne relèvera pas dans les annales politiques du pays qu’un directeur général soit limogé de son poste après à peine trois mois de fonction. Prêchant par l’exemple, le duo n’a pas tremblé lorsqu’il s’est agi de sanctionner des actes non orthodoxes posés par le désormais ex-Dg de l’ONAS. Il est clair que ce limogeage est un signal très fort envoyé à l’ensemble des ministres, des directeurs généraux et des hauts fonctionnaires du pays pour leur dire que quiconque s’égarera à travers des comportements non vertueux, fera preuve d’un manque de compétence notoire verra s’abattre sur lui le sabre du Duo Sonko-Diomaye. Au moins, cette épée de Damoclès est la garantie que tous ceux qui sont investis de responsabilités étatiques vont mouiller le maillot, sinon gare la guillotine.
TRACASSERIES LES «THIAK THIAK» VERS UNE GRANDE MOBILISATION LE 25 AOUT
Après la grogne des marchands ambulants, c’est au tour des livreurs appelés « Thiak Thiak » de se lancer dans une campagne d’information et de revendication. Face à ce qu’ils considèrent comme des tracasseries, par la voix de Seydina Alioune Fall, leur président national, les livreurs du Sénégal annoncent la tenue d’une grande mobilisation le 25 août prochain. Déjà, la lettre d’information a été déposée sur la table de la préfecture de Dakar. « Notre revendication majeure, c’est la considération. Nous ne supportons plus le manque de tolérance et de flexibilité. « D’abord, Nous avons proposé aux autorités de nous offrir des mutations gratuites sur tout le territoire national pendant 4 mois pour pouvoir identifier toutes les motos. Ensuite, subventionner les prix des permis de conduire auxquels tous les livreurs Thiak Thiak auront accès. Mais également de faire des cartes professionnelles et des gilets pour identifier toutes les personnes qui s’activent dans le secteur dit «Thiak Thiak». Et la création de mutuelles de santé au bénéfice du livreur », a confié le président national des livreurs à nos confrères de Dakaractu. Pour ce qui concerne l’assurance, notre interlocuteur nous apprend que leur association a déjà obtenu des partenaires.
PETROLE DE SANGOMAR CONCERTATIONS ENTRE LES DG DE LA SAR, DE PETROSEN HOLDING ET PETROSEN TRADING
Pour accompagner le Gouvernement dans sa volonté d’exploiter d’une manière efficiente les ressources pétrolières issues de Sangomar, le directeur général de la SAR, M. Mamadou Abib Diop, en compagnie du comité de direction de la SAR, a reçu les directeurs généraux de Petrosen Holding et Petrosen trading and Services. L’objectif de cette rencontre c’était d’instaurer une collaboration entre les trois entités. Les trois sociétés ont une stratégie commune et elles se sont engagées à poursuivre cette dynamique de collaboration étroite entre elles, dans l’intérêt exclusif du Sénégal.
LES JEUNES DANS LE DÉBAT PUBLIC
la jeunesse doit faire appel aux outils de son époque. "Aujourd'hui, les jeunes disposent de tout pour se faire entendre. Les réseaux sociaux et internet constituent un magnifique outil pour faire passer les messages", selon M. Kabo.
Dans le cadre de sa rubrique "Invité du mercredi", l’E-jicom a reçu le philosophe, enseignant-chercheur et politiste Peter Kabo. Ce dernier s'est penché sur le thème : "La place des jeunes dans le débat public".
Par ailleurs docteur en théologie et enseignant à l’ISM, entre autres casquettes, Peter Kabo a gratifié le public, venu nombreux ce mercredi à E-jicom, d'un véritable cours magistral sur la place des jeunes dans le débat public. Selon M. Kabo, la jeunesse a forcément son mot à dire sur le fonctionnement de la cité. "Nous avons une population majoritairement très jeune, dans le contexte sénégalais qui nous intéresse aujourd'hui, mais également partout ailleurs en Afrique. De facto, la voix de cette jeunesse compte à plus d'un titre. Par exemple, elle ne doit pas uniquement être la cible des politiques publiques de développement, mais aussi des acteurs à part entière. En outre, comme c'est la tendance actuellement, je tiens à préciser que le débat public n'est pas forcément un débat politique", a introduit Peter Kabo.
Poussant plus loin sa réflexion, le philosophe a invité les jeunes à se prémunir afin de s'approprier le débat public. "L'absence des jeunes dans le débat public est un fait. Cependant, les responsabilités peuvent être partagées, mais les premiers au banc des accusés sont ces mêmes jeunes. Ils doivent s'armer de science jusqu'à la moelle, comme disait Cheikh Anta Diop, s’ils veulent rendre leur voix audible et leurs arguments crédibles".
Selon M. Kabo, la jeunesse doit faire appel aux outils de son époque dans cette quête perpétuelle de place dans le débat public. "Aujourd'hui, les jeunes disposent de tout pour se faire entendre. Les réseaux sociaux et internet de manière générale constituent un magnifique outil pour faire passer les messages. Mais là encore, comment cette jeunesse utilise-t-elle ces moyens de communication ? Dans le contexte africain, sénégalais, le constat est que le buzz, le sensationnel, prime sur tout le reste. Pour rester au Sénégal, les 100 premiers jours du président Diomaye à la tête du pays auraient mérité un commentaire qui porte une signature, disons, juvénile".
Un peu critique cette fois, l'enseignant a laissé entendre que les actes de vandalisme n'étaient pas le canal idéal pour lancer un message. Par ailleurs, pour Peter Kabo, une certaine culture et se départir de la partisanerie politique sont essentiels pour que les jeunes puissent décortiquer les discours des uns et des autres. "On a une jeunesse assez fougueuse, messianique, sans le recul nécessaire pour analyser les discours et autres programmes des hommes politiques. Le malheur est qu'on a tendance à prendre parti sans prendre la peine d'écouter l'autre. Cette posture est nécessairement hostile à tout débat d'idées. Et quand on n'échange pas, on a malheureusement tendance à contester. Cette forme d'expression n'est pas toujours la meilleure, car souvent teintée de violence, comme on l'a constaté ces trois, quatre dernières années".
S'intéressant uniquement à la question des jeunes filles, le philosophe, après avoir constaté leur quasi-absence dans le débat public, s'est ensuite montré optimiste par rapport à la dimension qu'elles pourraient prendre dans un futur proche. "Nos sociétés sont façonnées de telle sorte que les femmes sont cloîtrées au foyer. Mais fort heureusement, cette tendance change de plus en plus. Le constat est là : de nos jours, les jeunes garçons quittent assez tôt l'école s'ils ne s'instruisent tout simplement pas. Dans le même temps, les filles ont développé au fil des années cet amour pour les études et obtiennent de meilleurs résultats. À ce rythme, le poids de la population féminine dans le débat public sera certainement revu à la hausse". Toutefois, estime M. Kabo, il y a toujours un préalable, un pas à franchir, c'est-à-dire une "prise de conscience des femmes".
DÉCOUVERTE D’UNE MINE ANTIPERSONNEL À KATOURÉ DANS LE NYASSIA
Ce phénomène est fréquent dans les zones affectées par de fortes pluies, où les mines peuvent être remises à la surface et ramassées par les membres des communautés locales.
Une mine antipersonnel a été découverte à Katouré, dans la commune de Nyassia, mobilisant immédiatement les équipes de Mines Advisory Group (MAG) et Handicap International (HI). Il s’agit vraisemblablement d’une ancienne mine, déplacée sur la route en raison du ruissellement des eaux.
Ce phénomène est fréquent dans les zones affectées par de fortes pluies, où les mines peuvent être remises à la surface et ramassées par les membres des communautés locales.
Afin de garantir la sécurité des habitants, HI, mandaté par le Centre national d’appui aux mines et aux autres explosifs (CNAMS), procédera à la destruction de la mine demain. Les autorités appellent la population à rester vigilante et à signaler toute découverte similaire.
TOUBA, UN TALIBÉ MEURT NOYÉ DANS UN BASSIN DE RÉTENTION
Les témoins précisent que le corps sans vie de l’enfant, âgé de quatorze ans, a été découvert par une équipe de sapeurs-pompiers dépêchée sur les lieux. La victime avait été portée disparue vers 12 heures.
Touba, 1er août (APS) – Le corps d’un enfant mort noyé a été retrouvé ce jeudi dans le bassin de rétention des eaux pluviales de Darou Rahmane, à Touba (centre), a appris l’APS de témoins.
Ils précisent que le corps sans vie de l’enfant, un ‘’talibé’’ (élève coranique) âgé de quatorze ans, a été découvert par une équipe de sapeurs-pompiers dépêchée sur les lieux. La victime avait été portée disparue vers 12 heures.
Après plusieurs minutes de recherche, les plongeurs ont réussi à retrouver et à ramener le corps sans vie à la surface.
Il a été immédiatement acheminé dans un hôpital de Touba pour les procédures d’usage.
Pour l’heure, on ignore l’identité de la victime et les circonstances de sa noyade, l’équipe de sapeurs-pompiers dépêchés sur les lieux n’ayant fait aucune déclaration à propos de ce drame.
Une enquête est en cours à la brigade spéciale de la gendarmerie de Touba pour déterminer les causes de ce drame.
VIOLATION DE SON RÈGLEMENT INTERNE, LA CAF ANNONCE L'OUVERTURE D'UNE ENQUÊTE
“Le département de gouvernance interne et de conformité a attiré notre attention sur la violation présumée des règlements d'audit interne et de gouvernance de la CAF. (…) Le Comité exécutif examinera le rapport et les recommandations du Comité d'audit".
iGFM (Dakar) La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé, ce jeudi soir, l'ouverture d'une enquête sur les allégations de violation de son Règlement interne de Gouvernance et d’Audit au sein du Secrétariat de la CAF“.
Molina avait révélé l'existence d'un rapport qui accablerait le secrétaire général de la CAF, Véron Mosengo-Omba, rapport que l'instance aurait tout fait pour étouffer sous la houlette de son président Patrice Motsepe. A travers son annonce, l'instance panafricaine tient à battre en brèche ces accusations : elle a confirmé l'existence de ce rapport et a tenu à prouver qu'elle prend cette affaire très au sérieux.
Motsepe prévient
“La CAF ne tolère aucune corruption ni aucun manquement aux règles de gouvernance interne, d’audit et de transparence de la CAF, ni aucune violation des statuts et règlements de la CAF et de la FIFA“, a prévenu Motsepe. “Le département de gouvernance interne et de conformité a attiré notre attention sur la violation présumée des règlements d'audit interne et de gouvernance de la CAF. (…) Le Comité exécutif de la CAF examinera le rapport et les recommandations du Comité d'audit et de gouvernance et des mesures appropriées seront immédiatement prises si une conduite ou un comportement inapproprié est identifié par le Comité d'audit et de gouvernance.“
La CAF commande un audit externe
En parallèle, le Comité d'audit et de gouvernance présidé par le juge Petrus Damaseb et dont le Camerounais Dieudoné Happi est le vice-président “désignera l'un des cabinets d'avocats internationaux les plus respectés ou un cabinet d'audit et de services professionnels de renommée internationale, pour enquêter sur la violation présumée des règlements d'audit interne et de gouvernance de la CAF et soumettre ensuite un rapport au Comité exécutif de la CAF.”
De son côté, à travers un post publié sur X, le Suisso-Congolais Mosengo-Omba s'est dit très serein en dénonçant un “rapport sorti de nulle part contenant des griefs sans preuves documentées”.
A noter que la Commission d'Audit et de Gouvernance de la CAF est composée du Président de la Commission de Gouvernance de la CAF, M. Justice Petrus Damaseb, et du Vice-président M. Happi Dieudonné, ainsi que du Président de la Commission d'Audit et de Conformité de la CAF, M. Mohammed Zaazi et du Vice-président, M. Mouhamed Nour-Dine Assindoh. La Commission d'Audit et de Gouvernance de la CAF est présidée par le juge Petrus Damaseb.
LA DSCOS SUSPEND TOUTES LES OPÉRATIONS FONCIÈRES DANS DIFFÉRENTES ZONES
Conformément aux instructions reçues, toutes formes de construction à l’exception des projets initiés par l’Etat, sont suspendues, pour une période de trois (03) mois à compter du 29 juillet 2024.
La direction générale de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (DSCOS), a suspendu, dans une note, toutes les constructions dans certaines zones de Dakar et de l’intérieur du pays, à l’exception des projets initiés par l’État.
« Conformément aux instructions reçues, toutes formes de construction à l’exception des projets initiés par l’Etat, sont suspendues, pour une période de trois (03) mois à compter du 29 juillet 2024 », note le document.
Les zones concernées sont notamment les lotissements de BOA, Hangar Pèlerins ; Recasement 2-Aéroport Dakar ; EGBOS sur la VDN & Dakar ; EDGEN 1 EOGEN 2.
La suspension concerne également les sites de Batterie à Yoff ; de Terme Sud Ouskam, du Pôle Urbain de Discksao-Bambilor sur le TF 11 651/R ; du Pole Urbain de Déni sur le TF-14 337/R ; le site de Pointe Sarène pour la zone nord SAPCO et le lotissement de Ndiobene Gandiol sur le TF 136 à Saint-Louis.
VERS L’ENRÔLEMENT DE 600 ÉCOLES CORANIQUES DANS LE SYSTÈME ÉDUCATIF FORMEL
Le processus de sélection se fera sur la base d’un tirage au niveau des Inspections de l’éducation et de la formation (IEF) avec la participation de toutes les composantes des Daaras.
Diourbel, 1-er août (APS) – Le ministère de l’Education nationale, à travers le Projet d’amélioration des performances du système éducatif (PAPSE), prévoit l’enrôlement de 600 écoles coraniques en vue d’une meilleure prise en charge de l’offre arabo-islamique traditionnelle dans le système éducatif du pays, a appris l’APS de source proche dudit département ministériel.
“Le projet d’amélioration de la qualité et de l’équité dans l’éducation de base (PAQEEB) avait permis d’enrôler 527 Daaras. Et aujourd’hui dans le cadre du projet d’amélioration des performances du système éducatif (PAPSE), nous avons l’ambition de sélectionner 600 Daaras qui seront accompagnés pour aller vers une société éducative”, a indiqué le coordonnateur de la direction des Daaras logée au ministère de l’Eduction nationale.
Moussa Niang a fait cette annonce en marge d’une rencontre d’information et sensibilisation sur le processus de sélection des Daaras dans le cadre de ce projet.
Des représentants de l’inspection d’académie et des inspection de l’éducation et de la formation, des maîtres coraniques, des imams et des “ndayou daara” (marraines des écoles coraniques) de la région de Diourbel ont pris part à cette rencontre.
Le processus de sélection se fera sur la base d’un tirage au niveau des Inspections de l’éducation et de la formation (IEF) avec la participation de toutes les composantes des Daaras, a tenu à souligner M. Niang.
Il a aussi parlé de visites de conformité qui seront effectuées dans les écoles coraniques bénéficiaires pour voir si les cahiers de charge ont été respectés.”
Le Projet d’amélioration des performances du système éducatif va offrir aux écoles coraniques sélectionnées un certain nombre d’avantages dont le recrutement d’un prestataire qui va dispenser des cours de français et de mathématiques aux élèves talibés afin de faciliter leur intégration dans le système éducatif formel, a fait valoir le coordonnateur de la direction des Daras.
Il a aussi évoqué un autre volet du projet consistant à l’installation de cantines scolaires, à la prise en charge sanitaire et la dotation en fournitures scolaires et matériels didactiques.
Le coordonnateur de la direction des Daaras a par ailleurs parlé d’une subvention qui sera dédiée aux maitres coraniques.
Venu représenter l’inspecteur d’académie de Diourbel, Alassane Ndiaye a marqué la disponibilité et l’engagement des autorités académiques locales à accompagner le processus de sélection pour une meilleure prise en compte des Daaras dans le système éducatif.