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18 novembre 2024
VIDEO
OUMAR YOUM CRAINT UNE CHASSE AUX SORCIÈRES
Selon l'ancien ministre, le temps pris pour entendre les responsables soupçonnés de malversations financières traduit "une volonté inavouée de sélectionner des juges et s’adonner à un règlement de compte avec les tenants de l’ancien régime"
Oumar Youm, ancien ministre et président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, s'est exprimé sur la question de la reddition des comptes engagée par les nouvelles autorités. Selon lui, le temps pris pour entendre les responsables soupçonnés de malversations financières traduit "une volonté inavouée de sélectionner des juges et s’adonner à un règlement de compte avec les tenants de l’ancien régime".
Pourtant, BBY se dit prêt à rendre des comptes sur sa gestion lorsqu'il était au pouvoir. "Quand on est venu, on a renforcé les institutions de contrôle comme l'OFNAC, l'IGE et la Cour des comptes", a rappelé Oumar Youm, citant ces organes qui ont épinglé plusieurs responsables dans le cadre de la gestion des fonds Covid-19.
L'AVEU EMBARRASSANT
L'ambassade d'Ukraine à Dakar a de nouveau créé la polémique en publiant une vidéo confirmant son appui armé aux rebelles du nord Mali. Face à cette ingérence dans les affaires intérieures maliennes, le mutisme des autorités sénégalaises intrigue
Sur sa page Facebook, un extrait d’une déclaration du porte-parole du service de renseignement militaire ukrainien, Andriy Yusov, dans lequel il confirme que Kiev a appuyé les rebelles indépendantistes du Cadre stratégique pour la défense du peuple de l’Azawad (CSp-DpA) contre les forces armées maliennes et les milices Wagner. Toutefois, la diplomatie sénégalaise sous l’impulsion du tandem Diomaye-Sonko reste toujours silencieuse.
C’est une vidéo qui suscite la polémique sur la toile. Elle est l’œuvre de l’ambassade de l’Ukraine au Sénégal. En effet, la représentation diplomatique de Kiev à Dakar a posté une déclaration du porte-parole de leur service de renseignement militaire, Andriy Yusov.Dans cet extrait, traduit en français, d’une émission avec une chaîne de télévision ukrainienne, il a confirmé que ses services ont collaboré avec les rebelles qui opèrent dans le nord du Mali. « Les criminels russes sont effectivement devenus actifs en Afrique. Avec leurs mercenaires, ils onttenté de résoudre des problèmes géopolitiques et économiques, de changer ou de soutenir certains gouvernements. Et aujourd’hui le monde entier constate que la Russie n’a plus le même potentiel et les mêmes capacités. Cela signifie qu’il y aura moins de nouvelles commandes et que l’on comptera moins sur elles pour résoudre les problèmes de la région. Et le fait que les rebelles aient les informations nécessaires et pas seulement des informations qui leur ont permis de mener avec succès une opération contre les criminels de guerre russes est un fait que le monde entier a déjà constaté», a déclaré Andriy Yusov dans la vidéo publiée, le 30 juillet 2024 et en ligne jusqu’à hier soir, sur la page Facebook de l’ambassade de l’Ukraine au Sénégal.
Le porte-parole du service de renseignement militaire ukrainien a indiqué qu’il ne souhaite pas entrer dans les détails pour l’instant. Il a, en outre, fait savoir : « les criminels de guerre russes seront punis dans n’importe quelle partie du monde où qu’ils se trouvent. Tout ce que l’Ukraine fait s’inscrit dans le cadre du droit international.» Une thèse défendue par son chef au renseignement, le général Budanov.
La vidéo est chapeautée par un message de l’ambassadeur d'Ukraine au Sénégal, Yurii Pyvovarov, qui semble récidiver après l’épisode de mars 2022. «Le travail se poursuivra. Il y aura certainement d'autres résultats. La punition des crimes de guerre et du terrorisme est inévitable. C'est un axiome», a écrit l’ambassade d’Ukraine. Cet appui témoigne du prolongement de la guerre Russie-Ukraine sur le théâtre africain où les milices Wagner appuient les Forces armées maliennes (Fama) qui font face depuis 2013 à des groupes armées extrémistes et indépendantistes depuis 2013.
Un silence très lourd du coté de la diplomatie sénégalaise
Il faut constater que cette publication de l’ambassade de l’Ukraine à Dakar n’a pas encore fait réagir la diplomatie sénégalaise. Elle s’est emmurée dans un silence incompréhensible. Une absence de réactivité qui surprend. Car la politique de « bon voisinage » fait partie de l’DN de la diplomatie sénégalaise. C’est pourquoi la posture actuelle de la diplomatie face à une publication qui confirme l’appui du service de renseignement de Kiev aux rebelles indépendantistes face à un « pays frère » fait beaucoup jaser. Surtout qu’il faut rappeler que dès les premières heures du conflit au Nord du Sénégal, le Sénégal s’était engagé dans le théâtre malien pour aider le Mali à défendre son intégrité territoriale.
Cette position du ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères contraste avec le projet des nouvelles autorités qui se définissent comme des souverainistes et panafricains. Pourtantle régime de Macky Sall qui étaitfavorable, selon certains, aux intérêts occidentaux, avait eu un ton ferme face au représentant de l’Ukraine au Sénégal. En effet, dans un post sur Facebook, en mars 2022, l’ambassade d’Ukraine avait posté un formulaire pour enrôler des « étrangers» dans sa guerre contre la Russie. La réaction de Dakar a été sans conséquence. La cheffe de la diplomatie sénégalaise à l’époque avait convoqué l’ambassadeur d’Ukraine au Sénégal, Yurii Pyvovarov et l’avait sommé de supprimer sa publication. Rappelant à l’ordre le diplomate ukrainien, Aissata Tall Sall avait précisé que «le recrutement de volontaires, mercenaires, et combattants étrangers sur le territoire sénégalais est illégal et passible de peines prévues par la loi ».
Enfin, cette posture des nouvelles autorités face à ce qui semble être une attaque contre un pays africain sonne comme une dissonance au serment du président de la République qui a juré «de ne ménager aucun effort pour la réalisation de l’unité africaine». Elle entre aussi en contradiction avec l’attachement du Sénégal à la réalisation de l’unité africaine. C’est pourquoi, sur la toile, le malaise s’installe même parmi les proches des nouvelles autorités. Un avis de recherche est lancé sur la toile pour amener la cheffe de la diplomatie sénégalaise Yassine Fall à sortir de son silence.
OUSMANE SONKO LANCE UNE DEUXIÈME VAGUE DE SUSPENSION DES OPÉRATIONS FONCIÈRES
Depuis le 29 juillet 2024, toutes les opérations foncières ont été suspendues par le premier ministre Ousmane Sonko concernant onze (11) zones, selon une note de service du 30 juillet rendue publique par la Primature.
Depuis le 29 juillet 2024, toutes les opérations foncières ont été suspendues par le premier ministre Ousmane Sonko concernant onze (11) zones, selon une note de service du 30 juillet rendue publique par la Primature.
Les zones identifiées sont : Lotissement BOA, Lotissement Hangar Pèlerins, Lotissement Recasement 2 - Aeroport Dakar, Lotissement EGBOS sur la VDN à Dakar, Lotissement EOGEN 1 et EOGEN 2, Site de Batterie à Yoff, Site de Terme Sud à Ouakam, Pôle urbain de Diacksao - Bambilor sur le TF 11 651/R - Pôle urbain de Déni sur le TF 14 337/R, Site de Pointe Sarène pour la zone hors SAPCO et Lotissent de Ndiobène Gandiol sur le TF 136 à Saint-Louis.
L’exécution de la mesure primatiale a été confiée au nouveau directeur général de la surveillance du contrôle de l’occupation du sol (DSCOS), le colonel Amadou Ousmane Ba. Sur le terrain, elle sera mise en oeuvre « par les commandants de brigade (de la gendarmerie nationale, NDLR), suivant leurs zones de compétence ».
En mai 2024, le Premier ministre Ousmane Sonko avait mis en place une commission chargée « du contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine public maritime dans la région de Dakar». L’arrêté en date du 13 mai 2024 était une suite à la suspension de toutes les constructions sur le littoral décrétée par les nouvelles autorités après leur arrivée au pouvoir en avril dernier.
« A titre conservatoire, instruction est donnée au Directeur général de la surveillance et du contrôle de l’occupation du Sol, de procéder à la suspension de toutes constructions et autres travaux sur les anciennes dépendances du Domaine public maritime (DPM) dans la région de Dakar, pour un délai de deux (02) mois, à compter de ce jour », précise la même source.
Les résultats et conclusions des investigations de la première commission n’ont pas encore été rendus publics.
MANIFESTATION MEUTRIÈRE CONTRE LA VIE CHERE AU NIGERIA
De violentes manifestations contre les pénuries alimentaires, les prix élevés de l’énergie et la corruption ont fait au moins 13 morts dans plusieurs villes du Nigéria, a indiqué, vendredi, Amnesty international qui condamne une ‘’répression violente’’
De violentes manifestations contre les pénuries alimentaires, les prix élevés de l’énergie et la corruption ont fait au moins 13 morts dans plusieurs villes du Nigéria, a indiqué, vendredi, Amnesty international qui condamne une ‘’répression violente’’.
‘’Six personnes ont été tuées dans la ville de Suleja, près de la capitale Abuja (centre), quatre à Maiduguri (nord-est) et trois à Kaduna (nord-ouest)’’, rapporte un communiqué publié sur le réseau social X.
De grandes villes dont la capitale Abuja ont été, jeudi, le théâtre d’affrontements entre la police et des manifestants qui protestaient contre les pénuries alimentaires, les prix élevés de l’énergie et la corruption.
L’ONG condamne les morts enregistrés au cours de ces ‘’manifestations pacifiques’’ dans plusieurs villes du pays. ‘’La répression violente contre des manifestants pacifiques est injustifiée et inacceptable’’, déplore-t-elle dans le document.
D’après Amnesty international les forces de sécurité ont délibérément tiré sur des personnes qui manifestaient contre la hausse du coût de la vie. Elle ajoute que le recours aux armes à feu pour gérer les manifestations doit cesser.
L’organisation pour la défense des droits de l’Homme et le respect de la Déclaration universelle des droits de l’Homme invite les autorités nigérianes à ouvrir une enquête pour que les auteurs de ces incidents meurtriers ‘’répondent de leurs actes dans le cadre d’un procès équitable’’.
PARIS 2024, TROIS SPRINTEUSES AFRICAINES QUALIFIÉES POUR LES DEMI-FINALES DU 100 MÈTRES
Trois athlètes africaines, Marie-Josée Ta Lou, Gina Bass et Rosemary Chukwuma, ont assuré, vendredi, leur qualification en demi-finales du 100 mètres des Jeux olympiques de Paris 2024, prévues samedi à partir de 17 heures 50 GMT.
Dakar, 2 août (APS) – Trois athlètes africaines, Marie-Josée Ta Lou, Gina Bass et Rosemary Chukwuma, ont assuré, vendredi, leur qualification en demi-finales du 100 mètres des Jeux olympiques de Paris 2024, prévues samedi à partir de 17 heures 50 GMT.
L’Ivoirienne Marie-Josée Ta Lou, 35 ans, a terminé en tête de la série 8 en 10 secondes 87 centièmes, devant la Jamaïcaine Shelly-Ann Fraser-Pryce, l’une des favorites du sprint féminin.
La Gambienne de 29 ans Gina Bass est, elle aussi, arrivée première de sa série. avec un chrono de 11 seconds 1 centième.
Dans la série 5, la Nigériane de 23 ans, Rosemary Chukwuma, a franchi la ligne d’arrivée avec un temps de 11 seconde 26 centièmes.
L’Américaine Sha’Carri Richardson, la grande favorite de cette discipline, en l’absence de la quadruple championne olympique, la Jamaïcaine Elaine Thompson-Herah, a dominé sa série, sans trop forcer, avec un chrono de 10 secondes 94 centièmes.
KÉDOUGOU, LES EMPLOYÉS DE SABADOLA GOLD OPÉRATIONS EN GRÈVE
Le syndicat des travailleurs a décrété un mot d’ordre de grève depuis jeudi 1er aout à 20 heures. Ce après l’échec des négociations avec la direction sur le paiement de forfaits supplémentaires depuis 2018.
Les esprits s’échauffent à Kédougou dans le site de Sabodola Gold Opérations où le syndicat des travailleurs a décrété un mot d’ordre de grève depuis hier jeudi à 20 heures. Ce après l’échec des négociations avec la direction sur le paiement de forfaits supplémentaires depuis 2018.
Le collège des délégués réclame l’application de l’accord d’établissement signé en 2016 entre la Direction de l’entreprise et les employés.
Selon les syndicalistes, c’est l’article 8.2 prévoit un forfait d’heures supplémentaires pour les cadres qui travaillent dans les départements de production sur une fourchette de 12 heures au maximum.
« Ces forfaits d’heures supplémentaires n’ont jamais été payés aux cadres. Donc, en lieu et place de ces heures supplémentaires, on nous payait une gratuité qui nous était défavorable. Ce qu’on avait dénoncé depuis 2018. En plus de cela, le forfait des heures supplémentaires des ouvriers n’a pas été calculé selon le code du travail du Sénégal », développe El Malick Gningue, porte-parole des délégués.
Les employés de la SGO dénoncent le refus de la direction d’intégrer l’indemnité compensatrice des avantages en natures dans leurs valeurs nominales depuis 2022. A ce sujet, ils ont saisi l’Inspection du travail et de la Sécurité sociale de Kédougou qui leur a donné un avis technique favorable pour l’intégration des avantages en nature dans l’assiette de calcul des HS. C’est la raison pour laquelle, après plusieurs tentatives de conciliations avortées, le collège des délégués a décrété un mot d’ordre de grève illimité pour le respect de l’accord d’entreprise.
La Direction de SGO sort une note qui annonce la suspension du contrat de travail des grévistes
Dans une note parvenue à Walf Net, le groupe Endeavour Mining, à travers son vice-président en charge des Opérations au Sénégal donne une délai aux employés grévistes pour remettre les clés de leurs chambres et quitter l’usine. La Directrice de SGO invoque une « réglementation en vigueur » pour étayer sa décision.
« Tel que prévu par la réglementation en vigueur, toute participation au mouvement de grève suspend temporairement le contrat de travail et, par conséquent, les avantages associés, y compris le logement et les repas fournis par les camps de Sabadola et Massawa. « En aucun cas, l’exercice du droit de grève, ne peut s’accompagner d’occupation des lieux de travail ou de leurs abords immédiats », Par conséquent, j’appelle tous les travailleurs grévistes à quitter leurs chambres attribuées pendant la durée de la grève ceci en application des dispositions prévues par le Code du Travail », peut-on lire sur la note.
Qui poursuit: « Afin d’assurer la sécurité des travailleurs, des bus seront mis à disposition pour transporter le personnel gréviste vers leur lieu de résidence à partir de 07h00 (matin) le 02 août. Nous vous prions de bien vouloir libérer vos chambres et retourner les clés au bureau de votre superviseur de bloc/quad ».
KHALIFA SALL VERS LA CRÉATION D’UNE LARGE COALITION
Selon le journal « Les Echos », à l’issue d’une réunion avec les membres de son mouvement Taxawu Sénégal, l’ancien maire de Dakar a décidé de mettre en place une entité en vue des législatives.
Les partis et mouvements de l’opposition s’attendent tous à une dissolution de l’Assemblée nationale. Sur ce, beaucoup commencent à s’organiser en perspectives des législatives à venir. C’est le cas du candidat malheureux à la présidentielle de 2024, Khalifa Ababacar Sall.
Selon le journal « Les Echos », à l’issue d’une réunion avec les membres de son mouvement Taxawu Sénégal, l’ancien maire de Dakar a décidé de mettre en place une «coalition de membres de l’opposition, de la société civile et d’autres composantes de la nation, en vue des législatives ». Il marque son ancrage dans l’opposition. Cependant, ses compagnons ne sont pas d’accord avec sa démarche, note le journal.
Ils veulent qu’il quitte l’opposition pour rejoindre le nouveau régime avec qui il a longtemps cheminé. D’autant que ses résultats à la présidentielle, 1, 6%, les moyens et le problème de communication, entre autres» ne lui sont pas favorables, rapporte le journal.
JO 2024, LA NAGEUSE SLOVAQUE POTOCKA ÉVACUÉE SOUS ASSISTANCE RESPIRATOIRE
Agée de 21 ans, elle venait de prendre part à la série du 200 mètres 4 nages lorsqu'elle s'est effondrée en sortant du bassin.
iGFM (Dakar) La nageuse slovaque Tamara Potocka a dû être hospitalisée d'urgence ce vendredi matin après avoir fait un malaise au terme d'une série du 200 mètres 4 nages.
Epuisée par le rythme soutenu des épreuves olympiques, la nageuse slovaque Tamara Potocka a dû être évacuée d'urgence sous assistance respiratoire ce vendredi de la piscine olympique installée dans la Paris La Défense Arena.
La Slovaque de 21 ans venait de prendre part à la série du 200 mètres 4 nages lorsqu'elle s'est effondrée en sortant du bassin.
Elle a été rapidement prise en charge par les secours qui l'ont évacué sur une civière.
"Elle est consciente mais nous attendons de nouvelles informations médicales", ont expliqué à l'AFP les organisateurs.
JO 2024 JUDO, MBAGNICK NDIAYE S’INCLINE EN HUITIEMES DE FINALE
Le judoka sénégalais a été battu par ippon par le Géorgien Guram Tushishvili. Ce dernier, champion d’Europe en 2017, champion du monde en 2018 et médaillé d’argent aux JO de Tokyo, a confirmé son statut de favori
Il avait fait sensation en remportant son combat contre le Bissau-Guinéen Bubacar Mané en seizièmes de finale, mais le chemin des huitièmes de finale était trop difficile à franchir.
Le parcours de Mbagnick Ndiaye aux Jeux Olympiques de Paris 2024 s’est en effet arrêté en huitièmes de finale dans la catégorie des plus de 100 kg. Le judoka sénégalais a été battu par ippon par le Géorgien Guram Tushishvili.
Ce dernier, champion d’Europe en 2017, champion du monde en 2018 et médaillé d’argent aux JO de Tokyo, a confirmé son statut de favori en s’imposant face à Ndiaye. Malgré cette défaite, la performance de Mbagnick Ndiaye reste notable, marquant un jalon important dans sa carrière.
Le judoka sénégalais a tout de même fait mieux qu’aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2021. Au Japon, Ndiaye avait été battu par le Russe Tamerlan Bashaev, alors numéro 1 dans la catégorie des plus de 100 kg.
Lancement prochain du premier satellite made in Sénégal
Le Sénégal lance sa conquête de l’espace. Directeur général de l’Agence sénégalaise d’étude spatiale (ASES), Maram Kaïré, a annoncé le lancement prochain du premier satellite fabriqué au pays de la Teranga. Selon l’APS, le DG de l’ASES a fait cette déclaration à l’occasion d’une rencontre de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS). D’un coût estimé à 650 millions de francs CFA, ce projet est piloté par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Animant un exposé sur le thème « La conquête de l’espace : enjeux, défis et perspectives au Sénégal », Maram Kaïré a expliqué : « Nous pensions que les satellites coûtaient très cher et qu’ils n’étaient pas accessibles aux pays africains, mais grâce à la miniaturisation, on arrive à faire des satellites à des coûts beaucoup plus réduits ».
Décès de Mamadou Kabirou Mbodj
La Grande Faucheuse a encore frappé. L’ancien député Mamadou Kabirou Mbodj est décédé hier à Pikine. Le défunt a eu à occuper les fonctions de chef de cabinet de l'ex-Président Léopold Sédar Senghor. Il était également un syndicaliste engagé et selon plusieurs témoignages, il a œuvré sans relâche pour l'amélioration des conditions de vie des travailleurs. Membre actif du bureau de l'Assemblée nationale, il est l’artisan de nombreuses réalisations à Guédiawaye et à Pikine dont il fut le maire de 1990 à 1996.
Un «talibé» meurt noyé dans un bassin de rétention
A Touba, un enfant a été retrouvé hier mort noyé dans le bassin de rétention des eaux pluviales de Darou Rahmane, à Touba (centre). Selon les témoins, il s’agit d’un talibé âgé de quatorze ans, qui a été découvert par une équipe de sapeurs-pompiers dépêchée sur les lieux. D’après eux, la victime avait été portée disparue vers 12 heures et après plusieurs minutes de recherche, les plongeurs ont réussi à retrouver et à ramener le corps sans vie à la surface. Selon les dernières informations, le corps a été déposé dans une structure sanitaire de l’hôpital de la cité religieuse. Mais il faut souligner qu’on ignore l’identité de la victime et les circonstances de sa noyade, l’équipe de sapeurs-pompiers dépêchés sur les lieux n’ayant fait aucune déclaration à propos de ce drame. Une enquête est en cours à la brigade spéciale de la gendarmerie de Touba pour déterminer les causes de ce drame.
La réplique de Mamoudou Ibra Kane
Mamoudou Ibra Kane n’a pas sa langue dans sa poche. Traîné en justice pour «abus de biens sociaux», il a fait hier une publication sur le réseau social X pour réagir et tacler sévèrement Abdoulaye Sylla. « L'homme d'affaires Abdoulaye Sylla Ecotra et ses nouveaux maîtres...veulent liquider le groupe Emedia."Abus de biens sociaux", dites-vous? Archi-faux !!! Adepte du #porterpresse, votre projet ne passera pas», a-t-il averti.
Le tacle de Birahime Seck aux magistrats
Suite à la décision des magistrats d’afficher leur farouche opposition à l’ouverture du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) à d’autres corps, comme le souhaite l’actuel président de la République, Birahime Seck s’est exprimé sur la question via son compte X, hier. Le coordonnateur national du forum civil explique que si les magistrats ne veulent pas d’autres personnes dans le CSM, ils ne devraient pas aussi pouvoir diriger des structures publiques ou être admis dans d’autres Instances. Pour Birahime Seck, si les magistrats sont logiques, ils doivent aussi accepter de rester dans les juridictions, vu leur faible effectif.
SAR, Petrosen Holding et Petrosen
Les directeurs généraux de Petrosen Holding et Petrosen trading and Services ont reçu hier le Directeur Général de la SAR, M. Mamadou Abib Diop, en compagnie du comité de direction de la SAR. Selon une note, cette rencontre entre dans le cadre d’une collaboration entre les trois entités pour accompagner le Gouvernement du Sénégal dans sa volonté d’exploiter d’une manière efficiente les ressources pétrolières issues de Sangomar. D’après la source, les trois structures, ayant une stratégie commune, se sont engagées à poursuivre cette dynamique de collaboration étroite, dans l’intérêt exclusif du Sénégal
Diomaye victime de fake news
Le locataire du Palais est victime de fake news. Dans une publication largement partagée sur les réseaux sociaux, Diomaye déclare ceci : «Je ne veux vraiment pas de mes photos dans vos bureaux, car je ne suis ni un Dieu, ni une icône mais plutôt un serviteur de la Nation. Accrochez plutôt les photos de vos enfants et regardez-les à chaque fois que vous voulez prendre une décision». Mais, selon Cheikh Ahmadou Bamba Fall de Pastef Fëssël SN221, le successeur de Macky Sall n’a jamais tenu ces propos. «Après vérification, j'atteste que cette information est fausse. Le Président Bassirou Diomaye Faye n'a jamais tenu ces propos qu'on lui a attribués dans cette visuelle devenue virale dans les réseaux sociaux», a-t-il précisé.
Forum sur la coopération numérique Chine-Afrique
L’ambition du Sénégal est de suivre la trajectoire de la Chine, qui a multiplié par 13 son PIB par habitant en 25 ans grâce à une augmentation à 42% de la part de l’économie numérique en 2022. C’est ce qu’a indiqué Alioune Sall qui participait au Forum sur la coopération numérique Chine-Afrique, organisé les 29 et 30 juillet à Beijing, en Chine, sous le thème : «Dessiner conjointement un plan numérique et partager les réalisations en matière de développement». Selon un communiqué, le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique était à la tête d’une délégation composée de membres de son cabinet, de la Directrice des Technologies de l’Information et de la Communication, Directeur de Sénégal Numérique et ses équipes, du Directeur Général de l’ARTP (Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes) et du Directeur de Synapsis et ses équipes. D’après le texte, l'Afrique et la Chine mettent ainsi en avant l'importance stratégique des Technologies de l'Information et de la Communication pour le développement économique et social. Et la Chine, partenaire clé dans le développement de l’Afrique grâce à son soutien à l’agenda 2063 et l’exécution de 18 projets prioritaires dans l'économie numérique, a aidé à la réalisation de plusieurs projets majeurs en Afrique. Il s’agit de la construction du Centre de données de Diamniadio au Sénégal, du projet de ville intelligente à Kigali, au Rwanda. Le communiqué fait également allusion au satellite SDGSAT-1, à l’initiative de ceinture et de route numérique et la mise en place d'incubateurs technologiques.
Comité Sénégalais des Droits de l'Homme
Les mesures prises en Conseil des ministres du 31 juillet 2024 par Bassirou Diomaye Diakhar Faye en faveur de l'amélioration des conditions de détention au Sénégal a fait réagir le Comité Sénégalais des Droits de l'Homme (CSDH). Dans un communiqué rendu public hier, Amsatou Sow Sidibé et ses collaborateurs expliquent qu’ils partagent la préoccupation du locataire du Palais concernant la nécessité urgente d'intensifier les mesures de prévention et de lutte contre la torture, ainsi que l'amélioration de la situation carcérale. Selon le texte, le CSDH soutient pleinement les instructions données au ministre de la Justice pour accélérer le programme de modernisation de l'administration pénitentiaire, incluant la construction et la réhabilitation des infrastructures, la formation et le recrutement du personnel de l'administration pénitentiaire, ainsi que la préparation à la réinsertion sociale des détenus. Amsatou Sow Sidibé et Cie appellent ainsi à l'actualisation de la loi n 2009- 13 du 02 mars 2009 instituant la création de l'Observateur national des lieux de privation de liberté en tenant compte de certaines recommandations des assises de la justice. Rappelant son rôle central pour la promotion et la protection des droits humains, le CSDH renouvelle son engagement à soutenir l'État dans ses efforts en faveur des droits humains
UDTS
Le Syndicat Unitaire des Travailleurs de l'Administration Publique et du Parapublic, affilié à l'Union Démocratique des Travailleurs Sénégalais (UDTS), s’est fendu d’un communiqué pour exprimer sa profonde indignation face à la diffusion récente d'une vidéo virale sur les réseaux sociaux, dont, selon ses membres, l'auteur semble chercher à ternir l'image de nos collègues du ministère de l'Urbanisme, est un acte regrettable qui va à l'encontre des valeurs de neutralité et de professionnalisme de notre fonction publique. Dans le document, les syndicalistes rappellent que les affaires de l'administration publique doivent être exemptes de toute influence politique ou partisane. Selon le texte, les agents de ce ministère, malgré les défis rencontrés suite aux changements de régime, ont toujours fait preuve de rigueur et de disponibilité dans l'accomplissement de leurs tâches. Pour les syndicalistes, en dépit de conditions de travail souvent difficiles, y compris des retards de salaire allant jusqu'à deux mois et un manque de moyens de transport adéquats avec un seul bus de ramassage en service depuis plus de cinq ans, leurs collègues continuent de servir avec dévouement. L’UDTS estime que l’engagement des travailleurs est un exemple de la résilience et du sens du devoir qui caractérisent notre administration publique. Le syndicat appelle ainsi l'ensemble des travailleurs à faire preuve de solidarité et à se mobiliser pour surmonter les défis actuels. Nous réaffirmons notre engagement à défendre les droits et la dignité des travailleurs de l'administration publique, et nous resterons vigilants face à toute tentative de déstabilisation ou de manipulation de l'opinion publique à leur encontre.
Grande manifestation des «Thiak Thiak» le 25 août prochain
Face aux multiples tracasseries dont ils font l’objet, les livreurs appelés «Thiak Thiak» vont organiser une grande manifestation le 25 août prochain. Selon Seydina Alioune Fall, président national des livreurs du Sénégal, interrogé par dakaractu, la lettre d’information a été déposée sur la table de la préfecture de Dakar. «Notre revendication majeure, c'est la considération, le manque de tolérance et de flexibilité. D'abord, Nous avons proposé aux autorités de nous offrir des mutations gratuites sur tout le territoire national pendant 4 mois pour pouvoir identifier toutes les motos. Ensuite, subventionner les prix des permis de conduire auxquels tous les livreurs Thiak Thiak auront accès. Mais également de faire des cartes professionnelles et des gilets pour identifier toutes les personnes qui s'activent dans le secteur dit Thiak Thiak. Et la création de mutuelles de santé au bénéfice du livreur», at-il déclaré.