Baadoolo - Nangoulen balai Diomaye bi !
Ay waay lii niaawna ! Salaire nietti weer rek, oust ! Cheikh Dieng, venu assainir le Sénégal, reçoit le premier coup de balai du régime. Pour lan ? xam ! Hana il n’a pas sali l’Onas nak en l’espace de 3 mois ! Ndeysaan, l’homme de Djiddah Thiaroye Kao voulait hisser l’Onas thia kaw. Mais, il n’aura pas eu le temps, comme son mouvement, de mettre «Fepp Tawfeekh». Apparemment c’est compliqué de vivre avec l’anti-système, quand on est habitué au système. Surtout celui de Wade. Teuyelen balai bi. Sinon Diomaye mi dina balai founé !
Mac de Diourbel Badara Tine décède en prison
C’est une affaire qui va beaucoup faire parler. Un prisonnier est décédé à la Maison d’arrêt et de correction (Mac), mardi. Emedia a appris que c’est après avoir reçu la visite de ses proches que Badara Tine, qui a regagné sa chambre, a piqué un malaise avant de rendre l’âme. Le défunt était poursuivi pour des faits de viol et attendait son jugement depuis quelques mois parce que son dossier était en instruction et était géré par le juge du premier cabinet du Tribunal de grande instance de Diourbel.
Tnt Tds écarte Excaf et devient l’unique gestionnaire
L’opérateur de diffusion national Tds-Sa informe les usagers et partenaires qu’à compter du 31 juillet 2024, il sera le «seul gestionnaire de l’intégralité de l’infrastructure Tnt». Par conséquent, la société dirigée par Aminata Sarr dit dégager toute responsabilité relative à l’abonnement, au renouvellement et à l’achat des décodeurs Tnt «jusqu’à nouvel ordre». Tds dit «marquer la volonté souveraine des autorités étatiques de procéder au retrait, à l’exploitation commerciale et technique des deux multiplex dont Excaf Telecom avait en charge la gestion privée depuis 2014». Le groupe Excaf Télécom se dit «surpris» et «étonné» par le communiqué de Tds SA. Il précise que «le transfert des infrastructures à Tds SA ne signifie aucunement la perte de ses droits d’exploitation commerciale des deux (2) multiplex en tant que distributeur de bouquet payant sur la Tnt» et promet que «cette entreprise de liquidation ne saurait passer aussi simplement, aussi facilement».
République des Valeurs Cheikh Oumar Ndao et 12 autres quittent TAS
Vague de démissions au parti République des Valeurs/Réewum Ngor. Il s’agit de Cheikh Oumar Ndao, Coordonnateur national des jeunes et membre de la cellule de communication du parti et 12 autres. Ces membres du parti de Thierno Alassane Sall n’ont pas cependant donné les raisons de leur départ. Cheikh Oumar Ndao a seulement exprimé ses «regrets» aux militants du parti. «Après plus de cinq ans, avec l’aide et le soutien d’un grand nombre d’entre vous, au mépris de ma vie personnelle, de mes propres engagements et de ma réputation…, c’est avec émotion que je mets fin à mes activités politiques dans le parti», a-til écrit.
Souleymane Jules Diop annonce son départ l’Unesco «Depuis 2 ans je demandais à être déchargé de mes fonctions»
C’est l’intéressé luimême qui l’a posté sur le réseau social Facebook. Souleymane Jules Diop écrit : «J’ai annoncé ce matin aux membres du Comité du patrimoine mondial, qu’en même temps que se termine la rencontre inspirante de New Delhi, prennent fin mes fonctions d’ambassadeur Délégué permanent à l’Unesco, après cinq années d’un engagement sans limite au service de mon pays». Revenant sur son parcours, ce proche du régime de Macky Sall ajoute : «Je suis fier d’avoir fait entrer le Ceebu Jën, plat national du Sénégal, sur la liste du Patrimoine mondial de l’humanité et d’avoir, avant mon départ, sorti le (Parc de) NiokoloKoba du Patrimoine en péril après 17 années sur cette liste. Sous mon leadership, le Sénégal a été réélu au Conseil exécutif de l’Unesco et élu au Comité du Patrimoine mondial. Voilà deux années déjà que je demandais à être déchargé de mes fonctions à Paris pour relever d’autres défis professionnels».
Après 3 mois seulement à l’Onas Dr Cheikh Dieng limogé
C’est le premier limogeage d’un Directeur général. Nommé le 25 avril 2024 en remplacement de Mamour Diallo, Dr Cheikh Dieng a été limogé, hier, en Conseil des ministres, de son poste de Dg de l’Office national de l’assainissement (Onas). Pour l’heure, l’on ignore les raisons de ce départ prématuré de cet allié de la coalition Diomaye Président, ancien maire de Djiddah Thiaroye Kao, ancien responsable du Parti démocratique sénégalais. Séni Diène, ingénieur hydrogéologue le remplace. C’est un Conseil des ministres qui a procédé aussi à un vaste mouvement dans la police. Mamadou Lamine Niang, précédemment en détachement à la Centif est le nouveau Directeur de la Police judiciaire, Alassane Niane, Directeur de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis), Abou Lèye, Directeur de la Police de l’air et des frontières, Marème Diao promue Directrice de la Police des étrangers et des titres de voyages, en remplacement Djibril Camara. Ibrahima Dieng est nommé Directeur de l’automatisation des fichiers (Daf).
LES OPPORTUNITÉS OFFERTES PAR LES JOJ DAKAR 2026 PRÉSENTÉES À PARIS
Cet évènement prévu dans trois villes, Dakar, Diamniadio et Saly, va servir de catalyseur à la transformation du Sénégal par le sport et ‘’un modèle d’organisation’’ pour les pays où se tiendront les prochains JOJ.
Paris, 31 juil (APS) – L’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) prévus à Dakar en 2026 offre des opportunités à tous les secteurs d’activité, a assuré, mercredi, à Paris, le directeur général de l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (APIX), Bakary Séga Bathily.
‘’L’APIX accompagne le comité d’organisation des Jeux olympique de la jeunesse Dakar 2026 et l’aide à présenter les opportunités d’investissement. L’organisation des JOJ Dakar 2026 bat son plein. Tous les secteurs d’activité offrent des opportunités en réalité’’, a-t-il dit.
M. Bathily s’exprimait en marge d’une conférence qui a eu lieu à la station Afrique des Jeux olympiques (JO) Paris 2024, sur le thème : ‘’Jeux olympiques de la jeunesse : levier d’attraction des investissements dans l’industrie du sport’’.
Les JOJ de Dakar réuniront ‘’les meilleurs jeunes athlètes du monde’’, du 31 octobre au 13 novembre 2026.
Cet évènement prévu dans trois villes, Dakar, Diamniadio et Saly (ouest), va servir de ‘’catalyseur’’ à la transformation du Sénégal par le sport et ‘’un modèle d’organisation’’ pour les pays où se tiendront les prochains JOJ.
À l’occasion de la 142ᵉ session du Comité international olympique, à Paris, le comité d’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2026 a dévoilé le slogan officiel de la compétition : ‘’L’Afrique accueille, Dakar célèbre’’.
Selon le directeur général de l’APIX, le sport est l’un des ‘’rares’’ secteurs générant des opportunités pour les autres, tels que le tourisme, le bâtiment et les travaux publics, la restauration et les télécommunications.
Il ajoute que les JOJ offrent ‘’des opportunités aux acteurs sénégalais’’. ‘’Nous allons, avec le secteur privé national, continuer à travailler pour l’attractivité du Sénégal’’, a promis le directeur général de l’APIX.
Bakary Séga Bathily assure que l’agence qu’il dirige est à la recherche de partenaires prêts à investir au Sénégal, aux côtés du secteur privé national.
‘’On n’avait pas l’habitude de parler d’investissements directs étrangers. Aujourd’hui, le Sénégal parle de partenaires. Nous avons un secteur privé déjà présent, qui s’active beaucoup et qui est à la recherche de partenariats. Nous de l’APIX sommes leur porte-étendard. Nous sommes à la recherche de partenaires pour développer les différents secteurs’’, a ajouté M. Bathily.
Il a rappelé la signature de partenariats avec le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture pour construire 557 infrastructures sportives de proximité dans plusieurs communes, en plus des grandes infrastructures.
Ces projets vont permettre au Sénégal d’être un hub africain dans l’organisation d’évènements sportifs internationaux, selon lui.
CHEIKH DIENG LIMOGÉ TROIS MOIS APRÈS SA NOMINATION
Nommé DG de l’ONAS le 25 avril dernier, il avait pris fonction le 13 mai au cours d’une cérémonie de passation de service avec son prédécesseur, Mamadou Mamour Diallo.
L’ingénieur hydrogéologue Séni Diène a été nommé mercredi directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) en remplacement de Cheikh Dieng, trois mois environ après l’arrivée de ce dernier à la tête de cette structure, apprend-on du communiqué du Conseil des ministres.
M. Dieng, nommé DG de l’ONAS le 25 avril dernier, avait pris fonction le 13 mai au cours d’une cérémonie de passation de service avec son prédécesseur, Mamadou Mamour Diallo.
L’ONAS, avec Cheikh Dieng à sa tête, ambitionnait de réaliser “une transition majeure dans la gestion de l’assainissement au Sénégal, avec l’objectif affiché d’améliorer les services fournis à la population, de préserver les ressources en eau et de répondre aux enjeux environnementaux actuels”.
LE COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 31 JUILLET 2024
Face à la recrudescence constatée des accidents de la route, le chef de l’Etat a demandé au Premier ministre de tenir, dans les meilleurs délais, une réunion interministérielle restreinte d’évaluation des mesures de prévention et de sécurité routières.
Le chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye a présidé, ce mercredi 31 juillet 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le président de la République s’est incliné devant la mémoire des victimes des accidents de la circulation survenus ces derniers jours au Sénégal.
Il a présenté les condoléances de la Nation aux familles éplorées et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés qui doivent bénéficier comme les familles attristées du soutien de 1’Etat.
Face à la recrudescence constatée des accidents de la route, le chef de l’Etat a demandé au Premier ministre de tenir, dans les meilleurs délais, une réunion interministérielle restreinte d’évaluation des mesures de prévention et de sécurité routières en perspective des prochains évènements religieux : Grand Magal de Touba, Maouloud, etc.
Le président de la République est revenu sur la cérémonie de remise de prix aux lauréats du Concours général qu’il a présidé le mardi 30 juillet 2024, placée cette année sous le thème : « Enjeux, défis et perspectives pour une Ecole au service de la Souveraineté nationale ». Il a félicité les lauréates et lauréats, élèves de nos différents lycées et établissements scolaires, pour les résultats remarquables obtenus à l’issue de ce concours prestigieux qui entretient l’excellence de notre système éducatif.
Le chef de l’Etat a félicité le ministre de l’Education nationale et toute la communauté éducative pour la parfaite organisation de la cérémonie de cette année qui marque un tournant majeur dans la refondation de l’Ecole. Il a appelé à un consensus académique et social consolidé pour que le gouvernement et les acteurs de l’Ecole puissent promouvoir et faciliter l’accès de tous à une éducation de qualité en adéquation avec les besoins du marché du travail.
S’appuyant sur les données démographiques officielles issues du 5ème Recensement général de la Population et de l’Habitat, le président de la République a demandé au Premier ministre et aux Ministres en charge de l’Education nationale, de la Formation professionnelle et du Plan, d’accélérer l’actualisation convergente des lettres de politique sectorielle en matière d’éducation et de formation. Cette revue prospective, indispensable et urgente permettra d’améliorer la gouvernance et les performances du système éducatif national en termes de résultats scolaires, d’efficacité, d’efficience, de qualité et de carrière des agents mais également de rationaliser ses mécanismes de financement endogènes. Dans cette perspective, il a rappelé au Premier ministre et aux ministres concernés, la nécessité d’une maitrise stratégique des projets de construction et d’équipement scolaires dans des localités bien ciblées ainsi que des recrutements d’enseignants dans les différentes matières afin de promouvoir un Sénégal juste dans la répartition de l’offre éducative.
Sur le même chapitre, le chef de l’Etat a indiqué l’importance de la montée en puissance de la digitalisation du système éducatif, des disciplines scientifiques et technologiques ainsi que de la formation professionnelle adaptée pour renforcer la qualité et la valorisation du capital humain national sur le marché du travail. Il a rappelé que notre souveraineté repose notamment sur le renforcement de l’éducation civique, le développement de nos langues nationales, la connaissance véritable de notre histoire et de nos valeurs de civilisation ainsi que la valorisation de notre culture dans le système éducatif.
Le président de la République a demandé dans le même esprit au ministre de l’Education nationale de relancer, avec tous les acteurs impliqués, les politiques d’alphabétisation et de promotion de nos langues nationales codifiées à travers une organisation réformée de la semaine nationale de l’Alphabétisation et de l’Ecole de base qui devrait évoluer vers un mois dédié. Enfin, il a indiqué au Ministre de l’Education nationale l’impératif de renforcer, avec toutes les parties prenantes, l’éducation religieuse dans le système scolaire et d’accentuer la mise en œuvre du programme de modernisation des Daaras.
Evoquant la question de la préservation de nos massifs forestiers et l’amélioration de la conservation de nos sites naturels, le chef de l’Etat a tenu à saluer la décision du Comité du Patrimoine mondial de l’UNESCO, réuni le 24 juillet 2024 à New Dehli, de retirer le Parc national du Niokolo-Koba de la liste du patrimoine mondial en péril. Il a félicité le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, l’Ambassadeur du Sénégal auprès de l’UNESCO, les agents des Eaux et Forêts, des parcs nationaux, les Forces de Défense et de Sécurité pour le travail remarquable accompli pour préserver le patrimoine naturel du Sénégal.
Le président de la République a demandé, à cet égard, au Premier ministre et aux ministres en charge de l’Environnement et des Finances de veiller au renforcement de l’organisation et des moyens des Services nationaux de gestion des Parcs nationaux et des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols. Il a invité le ministre de l’Environnement à faire un rapport exhaustif sur le classement des forêts, des parcs, réserves naturelles et aires marines protégées sur l’étendue du territoire national. Par ailleurs, il a souligné la nécessité d’une étude approfondie sur les perspectives de gouvernance du littoral au regard des occupations anarchiques révélées par les rapports déjà disponibles.
Le chef de 1’Etat a demandé au Ministre de l’Environnement de présenter les perspectives de développement des activités de l’Agence sénégalaise de Reforestation et de la Grande Muraille verte dans le contexte de la célébration de la Journée nationale de l’Arbre prévue les 3 et 4 août 2024.
Abordant la question de l’amélioration de la surveillance des lieux de privation de liberté, le président de la République s’est félicité du rapport de l’Observateur national des Lieux de Privation de Liberté qu’il a reçu le vendredi 19 juillet 2024 au Palais, une première dans les annales de la République. Il l’a félicité pour la richesse du document et la pertinence des recommandations formulées. Il a demandé au Premier ministre et au ministre de la Justice d’exploiter les informations, enseignements et recommandations dudit rapport en vue de leur application adéquate.
Au regard des violences exceptionnelles relevées ces dernières années au Sénégal, le chef de l’Etat a rappelé l’urgence d’accentuer l’application de mesures de prévention et de lutte contre la torture et de veiller à l’amélioration continue de la situation carcérale. Il a indiqué à ce sujet au Ministre de la Justice de veiller à l’accélération du programme de modernisation de l’administration pénitentiaire en termes d’infrastructures à édifier et /ou à réhabiliter, de personnels à former et à recruter, et de préparation à la réinsertion sociale des détenus.
Le président de la République a demandé au Premier ministre et au ministre de la Justice d’engager l’actualisation du cadre législatif et réglementaire, notamment la loi n° 2009-13 du 02 mars 2009, instituant l’Observateur national des Lieux de Privation de Liberté pour tenir compte de certaines recommandations des Assises de la Justice. La réforme indiquée devra notamment améliorer les dotations budgétaires allouées à l’Observateur et assurer son ancrage institutionnel à la Primature.
Au chapitre de son agenda diplomatique, le chef de l’Etat est revenu sur sa participation au Sommet sur « Sport et Développement durable » ainsi qu’à la cérémonie d’ouverture des 33ème Jeux Olympiques à Paris. Le Président de la République a aussi fait part des audiences qu’il a accordées à Paris au Président du CIO, Monsieur Thomas BACH et au président de la République de Singapour, Monsieur Tharman SHANMUGARATNAM.
À l’entame de sa communication, le Premier ministre a adressé ses vives félicitations à Monsieur le Président de la République pour la profondeur du message délivré à la communauté internationale en général, celle sportive en particulier, lors de son discours prononcé au Sommet sur le sport et le développement durable, tenu à Paris le jeudi 25 juillet
2024. Il a exprimé la fierté ressentie notamment par le Sénégal et l’Afrique, relativement au langage de vérité martelé pour un changement des règles du jeu d’un ordre mondial historiquement dépassé.
Abordant les thèmes de sa communication, le Premier ministre est revenu sur la préoccupation majeure liée à la recrudescence des accidents de la route. Il a informé le Conseil de l’organisation, la semaine prochaine, d’une réunion du Comité interministériel sur la sécurité routière. Elle sera consacrée, d’une part, à l’évaluation de l’état de mise en œuvre des mesures maintes fois arrêtées à chaque succession d’accidents meurtriers et, d’autre part, aux résolutions fermes à prendre pour mettre un terme au laxisme noté en la matière, alors que les facteurs à l’origine de ces accidents sont suffisamment documentés et maîtrisables.
Le Premier ministre a, ensuite, rendu compte au Conseil de l’évaluation de l’état d’exécution des plans d’actions d’urgence pour le trimestre avril-juin 2024 marqué par le démarrage de la quasi-totalité des actions et la finalisation de certaines d’entre-elles. Il a invité les Ministres à assurer un suivi rapproché de la planification des actions à finaliser au cours du troisième trimestre et à prendre les dispositions appropriées en vue de la levée des contraintes rencontrées, notamment sur le plan budgétaire.
Dans ce sillage, le Premier ministre a évoqué le calendrier des Conseils et Réunions interministériels prévus aux mois d’août et de septembre 2024. Outre la réunion portant sur l’évaluation de la préparation de l’organisation des Jeux olympiques de la Jeunesse au Sénégal en 2026, ces rencontres seront respectivement consacrées à la sécurité routière, aux infrastructures maritimes et portuaires, à l’approvisionnement en eau potable, à la problématique de l’état civil, à la coupe du bois et à la déforestation, à la facilitation de l’accès au logement social, au retour des déplacés de Casamance ainsi qu’au Plan de relance de la Compagnie Air Sénégal.
Par ailleurs, le Premier ministre a rappelé la nécessité de garantir, à travers une communication gouvernementale cohérente, une information crédible en direction des citoyens afin de vulgariser les politiques définies par le Président de la République, d’expliciter les décisions mises en œuvre par le Gouvernement sur les dossiers majeurs de la vie nationale et d’assurer la mobilisation citoyenne autour des défis de développement.
Enfin, le Premier ministre a porté à la connaissance du Conseil la signature, suite aux instructions de Monsieur le président de la République, de l’arrêté portant création, organisation et fonctionnement du Comité de Commémoration du 80ème anniversaire du massacre des Tirailleurs sénégalais à Thiaroye. L’arrêté portant désignation des membres du Comité, dont des personnes-ressources sénégalaises, africaines et étrangères, sera publié au cours de la présente semaine.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
Le Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines a fait le point sur les opérations de contrôle, de production et d’enlèvement du pétrole brut de Sangomar;
Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a fait le point sur la préparation de la Journée nationale de l’Arbre prévue les 3 et 4 août 2024 ;
Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a présenté la situation hebdomadaire de la gestion des inondations;
Le Ministre de la Famille et des Solidarités a fait le point sur les propositions d’assistance du gouvernement aux ex-détenus et autres victimes de la période pré-électorale.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Au titre du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique :
• Monsieur Modou DIAGNE, Contrôleur général de Police, CCAP 519.321/K est nommé Secrétaire permanent du Comité interministériel de Lutte contre la Migration irrégulière, en remplacement de Monsieur Mamadou Bocar LY, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite;
Monsieur Ibrahima DIENG, Commissaire de Police principal, matricule de solde :606.834/C, précédemment Commissaire central de Tambacounda, est nommé Directeur de l’Automatisation des Fichiers en remplacement de Monsieur Fiacre Bruno Léopold BADIANE, Commissaire de Police divisionnaire, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite;
Monsieur Daouda GADIAGA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde : 606.829/C, précédemment en détachement à INTERPOL, est nommé Directeur des Ressources humaines, poste vacant;
Monsieur Mamadou Lamine NIANG, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.831/F, précédemment en détachement à la CENTIF, est nommé Directeur de la Police judiciaire, en remplacement de Monsieur Idrissa CISSE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle appelé à d’autres fonctions;
Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.830/G, précédemment Directeur de la Formation de la Police Nationale, est nommé Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, en remplacement de Monsieur Ndiarra
SENE, Commissaire de Police divisionnaire appelé à d’autres fonctions;
Monsieur Mamadou NDOUR, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 515.598/C, précédemment Directeur de la Formation de policiers adjoints volontaires, est nommé Directeur du Groupement mobile d’Intervention, en remplacement de Monsieur Ndiaga DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions;
Madame Sanou DIOUF, Commissaire de police divisionnaire, matricule de solde 623.004/C, précédemment en détachement à la MINUSMA, est nommée directrice de la Formation de la Police nationale, en remplacement de Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions;
Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 614.309/C, précédemment Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, est nommé Directeur de la Sécurité publique, en remplacement de Monsieur Ibrahima DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions;
Monsieur Abou LEYE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 616.495/K, précédemment Commissaire en charge du commissariat spécial de l’Aéroport International Blaise DIAGNE, est nommé Directeur de la Police de l’Air et des Frontières, poste vacant;
Madame Marème DIAO, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 623.005/B, précédemment chef de la Division des Titres de Voyage à la Direction de la Police des Etrangers et des Titres de Voyage, est nommée Directrice de la Police des Etrangers et des Titres de voyages, en remplacement de Monsieur Djibril CAMARA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions;
Au titre du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement :
Monsieur Séni DIENE, Ingénieur hydrogéologue, est nommé Directeur Général de l’ONAS, en remplacement de Monsieur Cheikh DIENG.
LE PASSEPORT SÉNÉGALAIS, UN ACCÈS RESTREINT AU MONDE
Il se classe actuellement à la 89e place, selon le guide Passport Ranking Index, offrant un accès sans visa à 55 destinations. Les détenteurs peuvent voyager sans visa ou obtenir un visa à l’arrivée dans des pays tels que l'Indonésie, les Philippines...
Le passeport sénégalais se classe actuellement à la 89e place, selon le guide Passport Ranking Index, offrant un accès sans visa à 55 destinations. Les détenteurs d’un passeport sénégalais peuvent voyager sans visa ou obtenir un visa à l’arrivée dans des pays tels que l'Indonésie, les Philippines, Singapour, le Ghana et la Dominique. Cependant, ils doivent obtenir un visa pour entrer dans 174 autres pays, y compris des destinations majeures comme la Chine, le Japon, la Russie, les États-Unis et l'ensemble de l'Union européenne. Cette exigence élevée en matière de visa se traduit par un faible score de mobilité.
Le classement du passeport sénégalais reflète le degré d'accès mondial qu'il garantit. Comparativement à d'autres passeports africains, le Sénégal offre une mobilité modérée, avec des possibilités d'entrée sans visa ou avec visa à l'arrivée dans 22 pays. Dans la plupart des cas, un visa peut être obtenu à l'aéroport ou au point de passage frontalier à l'arrivée, bien que les frais, la validité et la durée de séjour autorisée varient.
Le passeport nigérian, par exemple, a récemment chuté à la 92e place du classement des passeports les plus puissants au monde, une dégradation notable depuis la 62e place qu'il occupait en 2006, selon le Henley Passport Index 2024. Cet indice, qui évalue la puissance des passeports en fonction du nombre de destinations accessibles sans visa préalable, repose sur les données exclusives de l'Association internationale du transport aérien (IATA).
Le Henley Passport Index compare l'accès sans visa de 199 passeports à 227 destinations. Si aucun visa n'est requis, un score de valeur 1 est attribué au passeport concerné. Il en va de même pour les visas à l'arrivée, les permis de visite ou les autorisations de voyage électroniques (ETA).
D'après le rapport, le passeport nigérian occupait la 62e place en 2006, la 64e en 2007 et la 67e en 2008 et 2009. En 2010, il est tombé à la 76e place. Le déclin a atteint un niveau historiquement bas en 2021, avec une 103e position.
Cependant, le Nigeria a montré une légère amélioration en 2022, en grimpant à la 98e place, puis à la 97e en 2023, pour finalement atteindre la 92e position en 2024.
Singapour en tête et l’Afrique en difficulté
Pendant ce temps, Singapour a repris la tête du classement, devenant le document de voyage le plus respecté au monde. En revanche, l'Afrique, en général, reste en tête de la liste des refus de visa de l'Union européenne (UE). Une étude récente menée pour Henley & Partners par le professeur Mehari Taddele Maru de l'université de New York, et le directeur de l'Institut de recherche sur l'immigration et les migrations, met en lumière cette réalité préoccupante pour le continent africain.
Le classement modeste du passeport sénégalais soulève des questions sur les facteurs économiques et politiques influençant cette situation. L'amélioration de la position du Sénégal dans le classement des passeports nécessite des efforts concertés du gouvernement pour renforcer sa position internationale et faciliter les voyages pour ses citoyens. À l'instar de certains pays du continent qui ont montré une légère amélioration, le Sénégal pourrait adopter des stratégies similaires pour augmenter la mobilité de ses citoyens à l'échelle mondiale.
Le passeport sénégalais, bien qu'offrant des accès limités, reste un indicateur des défis auxquels sont confrontés les citoyens africains en matière de mobilité internationale. Avec des efforts continus et des politiques favorables, le Sénégal peut espérer améliorer sa position et offrir à ses citoyens une plus grande liberté de mouvement à travers le monde.
TASSINÈRE, À L’ÉPREUVE DES RÉPERCUSSIONS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE
"La principale menace, c’est que la houle se réveille un jour et qu’on assiste par exemple à un phénomène de submersion. Si cela survient, il va engloutir tout ce qui existe comme habitations en face", alerte René Massiga.
Tassinère (Saint-Louis), 31 juil (APS) – Tassinère, un village du Gandiol, terroir situé à l’embouchure du fleuve Sénégal, est confronté depuis quelques années à des menaces multiformes liées aux effets du changement climatique.
Cette localité de l’arrondissement de Rao se trouve à une trentaine de kilomètres au sud de la ville de Saint-Louis. Entouré par la réserve de Geumbeul et le parc national de la Langue de Barbarie, le village subit les contrecoups des variations climatiques.
“Depuis quelques années, il y a des menaces multiformes liées au changement climatique, matérialisées par la disparition d’un certain nombre d’infrastructures”, signale René Massiga Diouf, président de l’association African Journalists Forum.
Cette association a organisé récemment dans ce village une visite à l’intention de journalistes, pour les sensibiliser sur le changement climatique et ses conséquences dans cette zone.
L’association African Journalists Forum souhaite, à travers cette initiative, mettre en place “une veille informationnelle” autour de la situation de ce terroir.
“Si on ne trouve pas de solutions pertinentes, ce sera encore un fait environnemental inédit dans l’histoire”, avertit son président.
”À un moment, cette bande de sable pratiquement n’existait pas”, dit-il, en la montrant aux journalistes participant à cette visite sur cette partie de la Grande-Côte impactée par le changement climatique.
“C’est un phénomène extra naturel, parce qu’en amont, il y a des phénomènes naturels qui commencent un peu à se manifester”, précise René Massiga Diouf, par ailleurs journaliste à la Radiodiffusion Télévision sénégalaise (RTS, publique).
Dans cette zone, dit-il, les conséquences du changement climatique ont dépossédé beaucoup d’acteurs de leurs biens.
“On avait ici un réceptif hôtelier extrêmement intéressant. Pratiquement, on ne retrouve plus ce réceptif à cause de l’avancée de la mer. L’érosion côtière a emporté plusieurs habitats du village”, se désole-t-il.
En organisant de telles initiatives, l’association qu’il préside veut “alerter les acteurs et les autorités étatiques pour que ces phénomènes naturels puissent trouver des solutions”.
“La principale menace, c’est que la houle se réveille un jour et qu’on assiste par exemple à un phénomène de submersion. Si ce phénomène de submersion survient, il va engloutir tout ce qui existe comme habitations en face”, prévient-il.
Le président de l’association African Journalists Forum prône donc la sensibilisation et l’action pour parer à la menace que fait peser le changement climatique sur ce terroir. Davantage d’efforts doivent être faits à ce sujet, recommande-t-il.
”En amont, les populations doivent s’organiser pour accroître leurs moyens de résilience”, insisté René Massiga Diouf.
L’exode et l’émigration face à la salinisation des terres
Le phénomène du changement climatique a eu plusieurs répercussions à Tassinère. “Les terres ne sont plus pratiquement cultivées et pourtant, la zone était fortement agricole”, s’alarme-t-il. Il révèle, citant des experts, que 40 à 45% des paysans ont perdu pleurs périmètres cultivables, du fait de la salinisation des sols.
Le journaliste explique que l’ampleur prise par le phénomène de l’émigration clandestine dans cette zone est en partie liée à cette salinisation des terres. “Les gens n’ont plus de revenus, et en plus de cela, les populations se déplacent”, ajoute-t-il.
Les populations quittent la zone de Tassinère pour aller vers la Casamance (sud) ou d’autres zones de l’intérieur du pays pour se lancer dans d’autres activités, explique-t-il.
Le président d’African Journalists Forum considère que ”les changements climatiques sont un phénomène mondial’’ auxquels “les États n’ont pratiquement pas encore trouvé de solutions appropriées”.
L’ancien président de la communauté rurale de Ndiébène Gandiol, Pape Cheikh Thiam, dit éprouver un sentiment de ”désarroi” face aux effets du changement climatique dans la zone.
“Gandiol était une localité très développée. À une certaine époque, on disait que Gandiol était le grenier de Saint-Louis. Mais aujourd’hui, la salinisation a causé beaucoup de dégâts. La brèche est peut-être venue aggraver la situation”, avance-t-il.
En cette période d’hivernage, il dit avoir constaté que “l’eau [de mer] est en train de menacer encore les habitations”, tandis que “la brèche [canal de délestage de Saint-Louis] est en train d’avancer”.
L’ouverture, en 2003, d’une brèche pour soulager la ville de Saint-Louis, alors en proie à des inondations massives, a accentué le phénomène, en créant des dégâts dans la zone du Gandiol et en opérant des modifications géomorphologiques impressionnantes, renseigne un document remis à la presse.
Il souligne que des experts s’accordent à dire que le canal de délestage fait face désormais au village de Tassinère, alors que la ligne restante de la partie nord de la Langue de Barbarie fait déjà des ravages.
Une “certaine stabilisation” à Tassinère
“Ce qu’on observe au niveau de Tassinère, c’est une certaine stabilisation qui est renforcée par les bancs sableux mis en place à cause de la diminution de l’énergie des courants de houle”, révèle le professeur Boubou Aldiouma Sy, du laboratoire “Leïdi”, dynamique des territoires et développement, au département de Géographie de l’université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis.
”Le village de Tassinère semble être protégé, sauf dans des cas exceptionnels, quand il y a des phénomènes de submersion marine avec des houles de très forte intensité qui peuvent avoir deux à trois voire plus de quatre mètres de hauteur avec une force extrêmement importante”, indique le géographe.
Le professeur Sy soutient qu’un phénomène de submersion marine peut menacer les autres sites côtiers à Nouakchott (Mauritanie), Goxu Mbathie, Ndiago (Saint-Louis).
“Ce qui pourrait aujourd’hui menacer Tassinère, ce sont les phénomènes de submersion marine, les phénomènes de houle exceptionnelle. Sinon, on ne voit pas d’où viendra l’origine du phénomène qui menacerait la disparition du village de Tassinère”, tempère-t-il.
LA COUR DES COMPTES LANCE UNE ÉVALUATION DES URGENCES MÉDICALES
Il s’agit de voir dans quelle mesure le dispositif en place permet d’éliminer la morbidité et la mortalité liées à une mauvaise prise en charge des urgences.
Dakar, 31 juil (APS) – La Cour des comptes a lancé, mardi, une mission d’évaluation du dispositif de gestion des urgences médicales, en vue d’apprécier la qualité et l’efficacité du dispositif national de prise en charge, a appris l’APS auprès de responsables de sa chambre des affaires administratives en charge de cet audit.
‘’Il s’agit de voir dans quelle mesure le dispositif en place permet d’éliminer la morbidité et la mortalité liées à une mauvaise prise en charge des urgences (…)’’, a précisé Mamadou Thiao, le président de ladite chambre.
Ce travail sera mené ‘’à travers l’examen de la qualité du cadre de gouvernance des urgences, de la fonctionnalité du système de transport sanitaire, de l’efficacité de la régulation médicale et de l’adéquation des ressources ainsi que des infrastructures’’, a-t-il indiqué.
Prenant part à l’atelier de lancement de la mission d’évaluation des urgences sanitaires, il a souligné que les services d’urgence représentent un maillon important de l’offre de soins au niveau des hôpitaux. Ils constituent de fait ‘’une préoccupation majeure du gouvernement’’, surtout dans la période post Covid-19.
‘’Nous menons cet exercice compte tenu de l’importance du thème, mais aussi des efforts que le ministère de la Santé est en train de faire aujourd’hui pour une meilleure gestion des urgences médicales mais aussi des enjeux au niveau de la population, parce que cela reste un problème auquel les gens sont confrontés au vu des accidents’’, a justifié M. Thiao.
Le chef de la mission d’évaluation de la gestion des urgences médicales, Aly Ndiaye, a expliqué que l’objectif est de ‘’questionner la pertinence des objectifs qui seront définis par les pouvoirs publics compétents dans le cadre de la gestion des urgences’’.
De l’avis du magistrat, l’évaluation permet d’avoir’’ une vue plus large que les audits classiques que nous menons’’. ‘’L’évaluation a une loupe plus grossissante et qui donne une vue plus large que l’audit sur l’action publique. En terme de méthodologie, il y a beaucoup de choses qui changent’’, a-t-il signalé.
‘’(…) dès demain, nous allons faire les diligences et nous comptons boucler la mission en juin 2025’’, a-t-il dit.
La directrice générale des établissements de santé (DGES), Fatou Mbaye Sylla, rappelle qu’il y a quelques années la gestion des urgences était une ‘’problématique qui ne satisfaisait ni les pouvoirs publics, ni les acteurs, ni la population’’. Selon elle, ‘’sa gestion est souvent décriée’’.
Elle a indiqué que la Cour des comptes a ‘’pris en charge cette évaluation qui est la première du genre en Afrique de l’Ouest’’.
‘’Nous avons besoin d’un œil neuf extérieur habilité pour dire si ce que nous sommes en train de faire est bon, ou pas. C’est vrai qu’il y a des performances mais aussi il y a des gaps, sinon les gens ne se seraient pas plaints’’, a expliqué le docteur Sylla.
Elle a précisé que cette étude sera menée par rapport à toutes les composantes de la prise en charge.
‘’Elle nous permettra, à l’issue de ces travaux, d’avoir des conclusions qui nous permettront d’améliorer ce que nous sommes en train de faire’’, a-t-elle conclu.
LE SÉNÉGAL ENVISAGE LA TRANSPLANTATION DE CORNÉE
Cette avancée permettra à de nombreuses personnes de recouvrer la vue. Le Conseil National de Transplantation (CNDT) a achevé la rédaction des textes législatifs et réglementaires nécessaires, et la banque de cornée est déjà construite.
Après avoir franchi une étape importante avec la transplantation rénale, le Sénégal se prépare à entrer dans une nouvelle ère de la médecine avec la transplantation de cornée. Cette avancée permettra à de nombreuses personnes de recouvrer la vue. Le Conseil National de Transplantation (CNDT) a achevé la rédaction des textes législatifs et réglementaires nécessaires, et la banque de cornée est déjà construite. Il ne reste plus qu’à finaliser l’équipement pour commencer les interventions dans un avenir proche.
Le professeur Fary Ka, président du CNDT, a souligné lors d’une déclaration : « Tous les organes peuvent être transplantés. Il y a la transplantation de foie, et au Sénégal, de nombreuses personnes souffrent de maladies du foie. Il est crucial que la législation évolue pour permettre la transplantation de tous les organes, ce qui ne pose aucun problème. La greffe de cornée est déjà permise. Tous les textes législatifs et réglementaires, ainsi que l’encadrement juridique pour la greffe de cornée, ont été établis par le CNDT. Nous avons même une banque de cornée en cours d’équipement. Notre objectif est de lancer la greffe de cornée. »
Le professeur Ka ne compte pas s’arrêter là et évoque déjà d’autres projets ambitieux : « Ensuite, ce sera la greffe de moelle osseuse. Le centre est prêt à Dalal Jam et les textes sont en cours de validation. Le Sénégal est en train d’entrer dans une nouvelle ère de la médecine, celle des transplantations et des greffes de tissus. Nous espérons pouvoir réaliser la greffe de cornée très prochainement. Nous lançons un appel aux autorités pour qu’elles nous aident à finaliser l’équipement de la banque de cornée. »
Avec ces initiatives, le Sénégal s’apprête à franchir une nouvelle étape dans le domaine de la médecine, en se positionnant comme un acteur clé dans le domaine des transplantations et greffes d’organes en Afrique de l’Ouest.
GUINÉE, DADIS CAMARA CONDAMNÉ À 20 ANS DE PRISON
Le procureur a requis la réclusion criminelle à perpétuité contre lui et six autres accusés , ainsi que la requalification des faits en crimes contre l’humanité.
Le procureur a requis la réclusion criminelle à perpétuité contre lui et six autres accusés , ainsi que la requalification des faits en crimes contre l’humanité.
L'ancien président guinéen, Moussa Dadis Camara est accusé d'avoir ordonné et orchestré les massacres qui ont eu lieu dans le stade de Conakry le 28 septembre 2009.
Les juges ont indiqué qu’ils ne se prononceraient sur la demande de requalification des accusations qu’au moment du verdict.
Les avocats de la défense ont plaidé pour des acquittements et fait valoir que rendre une décision de reclassement au moment du verdict violerait le droit à un procès équitable des accusés, les laissant sans possibilité de se défendre contre les nouvelles accusations.
Les accusés et les parties civiles ont le droit de faire appel dans un délai de 15 jours. Le parquet a deux mois pour faire appel.
« Ce verdict constitue un moment de vérité tant attendu pour les victimes et leurs familles », a déclaré Tamara Aburamadan, conseillère juridique auprès du programme Justice internationale de Human Rights Watch.
LE FRAPP PRESSE LES MAIRES DE DAKAR
Le coordonnateur de la section Dakar du mouvement, Adama Diatta et Cie, ont saisie d’une lettre le maire du plateau, Aliou Ndoye et l’édile de la ville de Dakar, Barthélémy Dias.
La section Dakar du front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP) a déposé des lettres auprès des maires de la ville de Dakar et de la commune de Dakar-Plateau, pour un changement de l’odonymie et la décolonisation des rues, avenues et places publiques de Dakar.
Le Frapp ne lâche pas l’affaire de la débaptisation des artères et places de la capitale. C’est dans la matinée, d’hier que le coordonnateur de la section Dakar du mouvement, Adama Diatta et Cie, ont saisie d’une lettre le maire du plateau, Aliou Ndoye et l’édile de la ville de Dakar, Barthélémy Dias. Les membres du Frapp réclament ainsi la rebaptisation, des rues, avenues et places publiques de la capitale, par des noms d’illustres fils du pays voire du continent.
Adama Diatta ne manque pas de découvrir le contenu des lettres et l’essence de leur démarche inscrite dans le cadre de la commémoration des 80 ans du massacre des tirailleurs sénégalais, «Thiaroye 44», par des militaires français.
Avec la commémoration de cet anniversaire, dit-il, «on est venu déposer ces lettres pour marquer l’histoire. Nous voulons aussi que les maires de la ville de Dakar et du plateau rebaptisent toutes les rues, les avenues et les places publiques qui portent des noms de colonisateurs», spécifie le coordonnateur du Frapp. Il explique dans la foulée l’objet de la démarche. C’est, poursuit-il, parce que dans la conscience humaine, les noms marquent comme s’ils font partie de la localité et des résidents alors que «ces colons (dont les rues portent les noms) nous ont imposé leur langue et leur culture ainsi que leur manière de vivre. Pis, les africains étrangers dans ces pays ne sont souvent pas bien accueillis», déplore l’activiste. Selon lui, la nouvelle génération d’africains refuse ces pratiques d’une autre époque. Les jeunes refusent également que le Franc Cfa soit «imposé» à d’anciennes colonies de la France. «Le Sénégal en particulier ne veut pas de ce Franc Cfa. Cette monnaie marque l’empreinte de la France ainsi que sa domination», s’indigne le membre du Frapp avant de s’interroger.
POURQUOI NE DEVRIONS-NOUS PAS AVOIR NOTRE PROPRE MONNAIE ?
Adama Diatta dépeint un tableau peu reluisant de la monnaie frappée par le France pour ses anciennes colonies. «Les pays de l’Afrique dite francophone qui partagent cette monnaie sont sous l’emprise de la France. Ces 14 pays font partie des 22 pays les plus pauvres du monde»
Il interpelle directement les représentants de la France au sein des Banques centrales pour piloter ce système monétaire. « Nous demandons à la France de dégager du conseil d’administration de la BCEAO, mais elle refuse. Par contre, elle veut remodeler sa façon de diriger cette monnaie. Ce système monétaire est hérité de l’époque de la domination hitlérienne en occident», insiste le coordonnateur de la section Dakar du Front anti-impérialiste. Adama Diatta ne passe pas sous silence un autre symbole de la présence de l’ancienne puissance coloniale. C’est la même demande, renchérit-il, que «nous formulons pour ce qui concerne les bases françaises implantés en Afrique. De Gaulle avait formulé la même requête aux américains au lendemain de la deuxième guerre mondiale». Il rappelle en fin de compte que des membres du mouvement Frapp avait essayé, le «15 avril 2022», de déposer cette lettre à la mairie de Dakar plateau, mais «ils ont été brutalisés par des nervis». Il clarifie le fait que le Frapp «n’est pas antifrançais» et qu’ils sont plutôt «anti-impérialiste». Et que «la démarche impulsé à Dakar va se poursuivre dans les 39 sections installées dans des départements du pays», indique le coordonnateur de la section Dakar du Frapp, Adama Diatta.