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19 novembre 2024
JE NE SUIS PAS DEÇU, MAIS JE VOUDRAIS M’EN EXCUSER AUPRES DE MES COMPATRIOTES SENEGALAIS
Le nageur sénégalais refuse d’abdiquer. Battu en séries du 100 m nage libre hier, mardi 30 juillet 2024, Matthieu Ousmane Seye promet de relever le defi aux JO de Los Angeles 2028
Recueillis par Abdoulaye THIAM (Envoyé Spécial) |
Publication 31/07/2024
Le nageur sénégalais refuse d’abdiquer. Battu en séries du 100 m nage libre hier, mardi 30 juillet 2024, Matthieu Ousmane Seye promet de relever le defi aux JO de Los Angeles 2028. D’ailleurs, le natif de la Martinique a tenu à présenter ses excuses à ses compatriotes sénégalais.
Pouvez-vous vous présenter davantage aux Sénégalais ?
Je m’appelle Matthieu Ousmane Seye. Cela fait six ans que je suis en équipe du Sénégal. Au début, je nageais un peu de façon amateur. J’ai commencé à mettre l’objectif des Jeux olympiques dans ma tête à partir de 2021. J’ai une très grosse progression. Je me suis toujours entraîné en France majoritairement ; j’ai fait quelques stages à l’étranger. Je commence à revenir au Sénégal parce que j’ai ma famille là-bas. L’année prochaine, j’entame ma 7e année et on va continuer de plus belle. Je suis né en Martinique, j’ai grand là-bas et je suis arrivé en France à mes 5 ans. Mon père est sénégalais, il est de Saint Louis et ma maman est française. J’ai grandi dans une double culture. J’ai une grosse relation avec le Sénégal, vraiment très proche de ma famille là-bas.
Pour votre première participation à des JO, vous êtes éliminés dans l’épreuve des séries. Êtes-vous déçu ?
Ce n’est pas loin de mon record personnel. Je pense que sur la fin, les émotions ont un peu pris le dessus. Mais je ne suis pas déçu de ma course. Je voudrai m’en excuser auprès de mes compatriotes sénégalais pour ne pas pouvoir aller en demi-finale. Je leur promets de continuer à travailler sérieusement pour aller accrocher les tops mondiaux la saison prochaine. Et en 2028, essayer de me hisser sur le podium. Je pense que j’en ai les capacités ; il faut beaucoup travailler, de l’expérience.
Avez-vous une idée de ce que seront ces Jeux ? Comment comptez-vous travailler en direction de Los Angeles 2028 ?
Cette saison, c’était la première fois que je travaillais sur le 100m ; j’étais plutôt sur 200 et le dos. J’ai énormément progressé cette saison et je pense qu’il faut maintenant commencer à travailler sérieusement sur cette course. Je sais que j’ai une marge de progression là-dessus, sur les points techniques et sur la vitesse. Le top mondial est à ma portée et il va falloir continuer à travailler comme ça.
Le 100m nage libre est-il votre épreuve de prédilection?
A la base, pas du tout ! Je suis plutôt sur 200 et sur le dos. Cette saison, j’ai remarqué que c’est une course où j’avais plus de points même si je n’avais suffisamment pas de points pour réaliser les minimas puisque je suis ici sur invitation. Ce n’est pas ma spécialité de base, je vais continuer à travailler là-dessus, aller chercher les minimas pour les saisons prochaines, des finales, pourquoi pas des podiums et hisser haut le drapeau national.
Le niveau de l’épreuve globalement ?
C’est la course avec le plus de niveau. C’est pourquoi on l’appelle l’épreuve reine. Il faut que je sois honnête avec moi-même, que je travaille pour …. Je ne vais pas me dire que j’ai le temps avec moi. Et dès que je rentre de ce break et des vacances, je m’y mette tout de suite. Et que j’ai des objectifs de demi-finale les saisons prochaines.
Vous allez vous concentrer sur quelle épreuve en 2028?
Pour l’instant, je resterai sur le 100m nage libre. Après, je ne vais pas me limiter sur une seule course. Vous voyez, Léon Marchand (nageur français qui fait 200 m brasse, 200 m papillon et 400 m 4 nage libre, Ndlr) est performant un peu partout. C’est clairement l’objectif d’être bon sur toutes les nages et voir ce que l’avenir me réserve.
Comment s’est passée votre préparation ?
La Fédération m’a envoyé cette année dans un Centre Fina à Antibes, dans le Sud de la France où je m’entraîne avec Frédéric Vergnon, un entraîneur de renommée avec plusieurs champions olympiques. Ça était très dur pour moi au début parce que c’était la première fois que je m’entraînais dans une structure de haut niveau. Mais, j’ai beaucoup appris. Cela ne fait qu’un an que je suis là-bas mais en continuant sur cette dynamique, il y a moyens d’aller chercher quelque chose. C’est vraiment l’occasion de remercier ma fédération et je suis toujours heureux de représenter le Sénégal.
Que retenez-vous de cette première Olympiade ?
Les mots qui me reviennent à l’esprit, c’est émotion et gestion. Cela veut dire j’apprends vraiment à me connaître. Je suis vraiment fier de participer. C’est dingue avec le public de 15.000 personnes. Quand tu arrives et qu’il y a toute cette énergie, il faut savoir faire abstraction. C’est dur, je ne vais pas vous mentir. C’est la réalité du haut et les meilleurs arrivent à de servir de cette énergie pour être premiers. Donc, j’apprendrai dans le futur et je suis heureux d’y participer.
A part la natation vous faites quoi dans la vie ?
J’ai fait une licence en STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives), l’année prochaine je rentre en Science Po Paris, donc c’est les études, et j’aimerais à l’avenir pouvoir m’entraîner aux EtatsUnis pour me frotter aux meilleurs parce que c’est comme ça que je vais vraiment progresser. J’espère que l’année prochaine j’aurai mes diplômes pour le faire.
Je ne me sens pas français
Je ne me sens pas du tout français je ne vais pas vous mentir, je représente le Sénégal et j’en suis très fier. J’ai vu ma famille dans les gradins en train de m’encourager. Ça fait super plaisir qu’ils viennent. Ce qui m’a vraiment touché c’est tous les messages de soutien de tout le peuple sénégalais que j’ai reçu avant ma course. C’est vraiment incroyable. Je ne pensais pas qu’il y a autant de personnes derrière nous. Je suis content de pouvoir mettre un peu la lumière sur ce sport. Il faut continuer parce qu’il y a énormément de talent au Sénégal. Je ne veux pas que ça soit uniquement le foot, c’est très bien d’ailleurs, mais il faut qu’on développe les autres sports. Yves Bourhis l’a montré lundi, qu’il en est capable, il a fait une finale au canoë. Aujourd’hui de ce que j’ai compris de la nouvelle politique sportive du gouvernement, on est dans cette dynamique, on va vraiment pouvoir développer le sport. Le Sénégal est un pays qui est collé à l’océan donc il devrait y avoir énormément de talent. Il ne faut pas que les jeunes arrêtent. Si moi à l’avenir je peux faire rêver comme ça à la télé pour qu’ils deviennent après des champions d’Afrique, c’est vraiment mon objectif, arriver à développer la fédération, la natation. C’est hyper important de savoir nager aujourd’hui parce qu’il y a des gens qui meurent de noyade. Je tiens vraiment à inciter tout le monde à s’y mettre que ce soit en amateur ou en professionnel. Il faut vraiment faire rêver les gens.
Fermeture de la piscine olympique
C’est dommage, pour être honnête, c’est un problème qu’on m’a dit récemment. On m’a dit qu’au Sénégal tous les jeunes arrêtent la natation parce que la piscine olympique a été fermée. Les prochain Jeux Olympiques de la Jeunesse sont à Dakar, c’est dommage. Il ne faut pas qu’on soit que foot ou basket. Il faut que les autres sports soient là. Si moi je peux donner l’énergie aux sénégalais je serai le plus heureux du monde.
Par Pathé NDOYE
L’ACCIDENTOLOGIE DES POIDS-LOURDS EN QUESTION
Les nombreuses vies laissées sur la route défrayent la chronique et hantent la nuit des Sénégalais. Quelles en sont les causes ? Quelles mesures envisagées pour atténuer ce fléau faute de pouvoir l’éradiquer pour de bon. Avis d’un expert !
Les nombreuses vies laissées sur la route défrayent la chronique et hantent la nuit des Sénégalais. Quelles en sont les causes ? Quelles mesures envisagées pour atténuer ce fléau faute de pouvoir l’éradiquer pour de bon. Avis d’un expert !
Dans le monde, les accidents de la route tuent environ 1,3 million de personnes chaque année, soit plus d’une personne toutes les deux minutes. Plus de 90 % de ces décès ont lieu dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Ce phénomène, qui représente la deuxième cause de mortalité pour la tranche d'âge 5-29 ans et la troisième pour celle des 30-44 ans, touche essentiellement des jeunes adultes à 73 % masculins.
Si aucune mesure efficace n’est prise immédiatement, les experts de l’OMS estiment, dans le Plan mondial de la Décennie d’action pour la sécurité routière 2021-2030, que les accidents de la circulation entraineront 2,4 millions de décès par an, devenant ainsi la cinquième grande cause de mortalité dans le monde.
Le Sénégal, à l’instar d’autres pays, est confronté au phénomène de l’insécurité routière. Pour preuve, plus de 700 décès sont enregistrés par an sur les routes avec des conséquences économiques et socioculturelles impactant les politiques de développement durable du pays. Selon les statistiques de l’OMS sur les accidents routiers en 2021, le Sénégal fait partie des pays dont le taux de mortalité sur les routes reste le plus élevé avec 21 décès pour 100.000 habitants contre une moyenne de 15 dans le monde et 19,4 en Afrique avec 11,6 au Rwanda. Pour ce même indicateur, l’Europe enregistre 6,7 décès pour 100.000 habitants avec 4,7 en France et 2,4 en Suisse. Entre 2021 et 2024, cet indicateur n'a cessé de se dégrader.
Au Sénégal, plus de 40 décès, à la suite d’accidents routiers, sont comptabilisés durant ces quatre derniers mois :
- 29 juillet 2024 : 12 morts à Kébémer, à la suite d’une collision entre un minibus et un camion ;
- 25 juillet 2024 : 06 morts à Ndouloumadji, à la suite d’une collision entre un minibus et un camion ;
- 17 juin 2024 : 08 morts lors des départs liés à la célébration de la fête de Tabaski sans compter les accidents sur les trajets de retour ;
- 25 avril 2024 : 14 morts à Kounghuel, à la suite d’un renversement de bus en surcharge de passagers.
Pourtant, les statistiques existent, le diagnostic de ce phénomène a été fait et les principales causes sont connues mais la fréquence des accidents de la route semble défiée les autorités en charge du transport et de la sécurité routière.
Outre la tragédie humaine, les accidents de la route enferment les pays dans un cercle vicieux de pauvreté. Selon la Banque mondiale, le coût des accidents de la route représente 8 % du PIB annuel du Sénégal (7,8 % de celui de la Côte d'Ivoire)
La recrudescence des accidents impliquant des poids lourds (PL) au Sénégal devient de plus en plus inquiétante en raison des impacts socio-économiques qui se déclinent en termes de pertes de vie humaine, de dégâts matériels importants, etc.
Dès lors, cette situation interpelle tout un chacun dans la double perspective de l’analyse et de la recherche de solutions. Les causes de ces accidents sont certes multiples, mais, pour l’essentiel, sont à retenir au regard de leur récurrence :
• les facteurs humains à l'origine de la majorité des accidents PL (plus de 90% des cas enregistrés) : incompréhension ou non-respect du code de la route, somnolence, mauvaise répartition du chargement, dépassement des limites de charges autorisées, défaut de maitrise du véhicule, accumulation de fatigue, absence de feux de circulation, conduite en état d’ivresse, téléphone au volant, non port de la ceinture de sécurité, etc.
• les facteurs matériels, notamment les défaillances techniques qui conduisent inévitablement aux accidents graves (plus de 7% des accidents) : éclatements de pneumatiques généralement usés, défaut du système hydraulique de freinage, panne subite des organes, etc.
• les facteurs liés à infrastructure (+2%) tels que la conception, la construction et la qualité d’entretien de la voie: nids de poules sur la chaussée, absence d'équipements de sécurité (signalisation horizontale et verticale, dispositifs de retenue), problème de géométrie de la route (manque de visibilité, pentes transversales inversées, largeur de voirie insuffisante dans les virages, etc.), etc.
• les autres facteurs, relatifs aux conditions météorologiques et phénomènes exogènes, totalisent : moins de 1% des accidents : animal errant sur la route, piétons distraits, etc. Il ressort de l'analyse de ces facteurs :
• un problème du niveau de formation des apprenants à la conduite des poids-lourds formés sur le tas sans certification reconnue. Cette situation découle principalement de la cherté des coûts de formation, de la rareté des structures de formation agréées et des moniteurs d’auto-écoles non expérimentés, etc.
• l’enseignement du code de la route dispensé le plus souvent à des concitoyens pas ou insuffisamment alphabétisés. Ce faisant, il est essentiellement centré sur l’apprentissage des panneaux de signalisation au détriment de la sensibilisation sur la responsabilité des conducteurs et les dangers inhérents au non-respect des règles de sécurité.
• le manque de rigueur à la délivrance des permis de conduire poids-lourds dont la refonte des process d’évaluation devient urgente. Il s’y ajoute que les conditions d'attribution des certificats de visite technique encouragent la circulation d'épaves roulantes exposant dangereusement l'intégrité physique des usagers et des riverains de la route. Plus de 30% des véhicules en circulation n’effectue pas le contrôle technique. Aussi, un certificat de contrôle technique, valide en un temps, ne l’est pas forcément pendant tout le reste de l’année.
• l’insuffisance des contrôles réglementaires : nous croisons fréquemment sur la route des poids-lourds en infraction (défaut de chargement, niveau de vétusté inquiétant, remorque déséquilibrée, etc.) ayant dépassé des postes de contrôle.
Pourtant, en cas de verbalisation à la suite d’une infraction (surcharge, mauvaise répartition des marchandises, feux défectueux, etc.), le conducteur a tendance à poursuivre son trajet avec le véhicule en état d’infraction après s’être acquitté de l’amande.
Pour limiter ce fléau dévastateur, la situation actuelle nécessite forcément, de la part des usagers de la route, l’acquisition et l’adoption d’un comportement civique. Dans cet esprit, ces mesures ci-dessous sont très fortement recommandées:
− régulation et suivi des autoécoles pour l’encadrement de la formation des apprenants à la conduite;
− durcissement des conditions d’attribution du certificat de visite technique et du permis pour les poids- lourds, en sanctionnant, avec toute la rigueur requise, tout un passe-droit ;
− augmentation de la fréquence des contrôles de la régularité administrative (permis, assurance, certificat de contrôles technique, etc.), de l’état des véhicules (pneumatiques, freins, feux, etc.) et des écarts de comportement (tests d’alcoolémie, de prise de substance inappropriées pour la conduite, etc.) ;
− attention plus soutenue vis-à-vis de la politique de renouvellement du parc national de poids-lourds pour éradiquer la circulation des véhicules en état d’épave ;
− professionnalisation du secteur de la mécanique automobile de poids-lourds et appui à l’installation d’entreprises de vente de pièces détachées certifiées et de réparation mécanique avec des technologies de diagnostic avancées ;
− formalisation des contrats de travail des conducteurs de Poids-lourds avec la mise en place d’un système de protection sociale garantissant de bonnes conditions de travail et permettant d’éviter aux chauffeurs âgés d’emprunter les routes pour subvenir aux besoins primaires;
− l’implantation d’aires de services sur les axes routiers privilégiés par les conducteurs de Poids-lourds. Ces aménagements doivent offrir toutes les commodités aux acteurs de la route pour leur permettre de poursuivre leur trajet dans de bonnes conditions (salles de repos ou de détente, baies d’entretien et de réparation, point de restauration, etc.).
Ces mesures devraient être prises en urgence, afin de lutter de façon durable contre la recrudescence des accidents de circulation des poids – lourds fort coûteux pour le Sénégal.
Sur les moyen et long termes, il sera nécessaire de revoir la stratégie de transport des marchandises. Cette revue devra privilégier la réalisation de lignes ferroviaires de fret reliant les ports existants et les divers points de distribution du territoire national. Ces infrastructures ferroviaires, pour être efficaces requièrent l’implantation de plateformes logistiques au niveau des gares stratégiques. Sur le plan financier, des économies importantes pourront être comptabilisées car le trafic de marchandises par voie routière coûte trois fois plus cher que par voie ferroviaire.
TIMBUKTU INSTITUTE SENSIBILISE LES JEUNES ET LES FEMMES POUR QU’ILS SOIENT DES RELAIS COMMUNAUTAIRES
Dr Bakary Sambe, était hier, mardi 30 juillet 2024, à Saint-Louis où il a présidé une session de dialogue sur le thème "Construire et renforcer la résilience dans un environnement régional instable : quels rôle et place pour les jeunes et les femmes ?"
Le Directeur régional de Timbuktu Institute, Dr Bakary Sambe, était hier, mardi 30 juillet 2024, à Saint-Louis où il a présidé une session de dialogue sur le thème "Construire et renforcer la résilience dans un environnement régional instable : quels rôle et place pour les jeunes et les femmes ?". Le but est de pousser les Sénégalais à une plus grande prise de conscience de l'environnement régional sécuritaire préoccupant. Il les invite tous à s'investir, dans le cadre de cette prévention, pour que le Sénégal puisse demeurer un pays stable.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’appui aux efforts de l’État du Sénégal sur le renforcement de la sécurité aux frontières et sur la sensibilisation pour la résilience communautaire. «Nous avons lancé, avec le Timbuktu Institute, en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer, cette initiative dénommée Résilience aux Frontières. A Saint-Louis, c’était aujourd’hui (hier, ndlr) le lancement de cette initiativelà sachant que les régions de Matam et de Tambacounda seront aussi concernées pour que le Timbuktu Institute continue à faire ce travail de sensibilisation au niveau des jeunes et les femmes notamment qui sont dans des zones frontalières pour qu’il y ait une plus grande prise de conscience des Sénégalais de l’environnement sécuritaire régional préoccupant et que tous s’investissent dans le cadre de cette sensibilisation-là pour que notre pays puisse demeurer un pays stable tel qu’on l’a eu depuis très longtemps et que Dieu continue à l’assister sur ce chemin», a dit Dr Bakary Sambe, Directeur régional de Timbuktu Institute.
Il s’est exprimé, hier mardi, à l’occasion hier de la session de dialogue axée sur le thème «Construire et renforcer la résilience dans un environnement régional instable : quels rôle et place pour les jeunes et les femmes ?». Cela s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre de son Plan stratégique 2020-2025, et notamment l’Axe 3 portant «Promotion de la culture de la paix par l’approche éducative et la valorisation des ressources endogènes, du patrimoine culturel et le renforcement de la résilience». L’objectif de cette rencontre, c’est aussi de renforcer les capacités des jeunes dans les techniques de prévention de l’extrême violence, mais aussi de mettre en valeur le rôle des femmes et des jeunes en tant que levier essentiel de résilience.
«Nous avons vu dans tous les pays qui nous entourent que lorsque le phénomène terroriste se présente, si on se fie seulement à des mesures sécuritaires ou militaires, on n’arrivera pas à éradiquer le phénomène. Et le Sénégal se trouve dans une situation où on peut encore développer une approche prospective et préventive», a-t-il rappelé, tout en insistant sur l’importance pour eux de discuter avec les jeunes qui habitent ces régions frontalières qui sont des régions exposées à ce voisinage avec des pays qui sont déjà touchés par un phénomène de violence massive. «Donc, pour nous, c’était très important de les capaciter et de les sensibiliser pour que ces jeunes à leur tour aussi puissent être des relais communautaires pour sensibiliser les communautés transfrontalières au regard de la situation régionale instable et des menaces qui nous entourent et pour lesquelles il faut que notre pays se prépare», a-t-il conclu.
LES ENSEIGNANTS BLOQUENT LES EXAMENS
Pas d’examen à l’Université Assane Seck de Ziguinchor hier, mardi. Les étudiants ont eu la désagréable surprise de constater que leurs enseignants ont boycotté les examens de fin de semestre.
Pas d’examen à l’Université Assane Seck de Ziguinchor hier, mardi. Les étudiants ont eu la désagréable surprise de constater que leurs enseignants ont boycotté les examens de fin de semestre.
Le non respect des engagements financiers vis-à-vis du SAES reste la principale cause de la grogne de ces enseignants de l’Université Assane Seck qui accusent l’administration rectorale d’un chapelet de griefs.
«L’administration rectorale n’a pas respecté ses engagement… Ceci est d’autant plus inquiétant et désolant que le recteur lui-même avait promis, au ministre de l’Enseignement supérieur de passage à l’Université Assane Seck de Ziguinchor, que s’il venait à débloquer la troisième tranche du budget, tous ses problèmes ne seraient que de vieux souvenir. La troisième tranche étant versée, rien n’est fait. Ça ne s’est pas passé comme il l’avait promis. Nous avons constaté que, pour les voyages d’études, ils ont juste payé pour soixante-neuf (69) enseignants sur cent (100). Arguant que la ligne budgétaire était épuisée. Idem pour les heures complémentaires qui n’ont pas été épongées pour tout le monde. Nous ne comprenons pas quelle est leur logique pour opérer ces choix», s’interroge Moussa Diallo, Secrétaire général du SAES section Université Assane Seck. Le syndicaliste qui estime que les engagements pris par le Recteur n’ont pas été respectés.
«Et nous avons instruit à nos militants de ne pas administrer les épreuves ce matin», martèle le syndicaliste. Avant de souligner qu’ils avaient fait de la responsabilité pendant des années. Le pari du ministre de redresser les universités souffre à l’Université Assane Seck de Ziguinchor où les enseignants, en ordre de bataille, ont décidé de paralyser les examens dans cet établissement d’enseignement supérieur. «Il se trouve qu’ils sont pressés par le fait que le ministre veut redresser l’année universitaire pour de bon. Mais ça traîne les pieds à l’université de Ziguinchor parce que sans les évaluations, on ne peut pas parler de fin d’année. Pour puisse s’arrimer aux autres universités, ils veulent, eux, faire leur bilan positif et ils veulent que nous payons à leur place ; ce n’est pas possible…», peste le syndicaliste.
FADILOU KEITA VEUT S’INSPIRER DU MODELE MAROCAIN
Organisation, fonctionnement et modalités d’intervention de la Cdc, Le Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), Fadilou Keita a effectué une visite de travail de trois jours au Maroc
Le Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), Fadilou Keita a effectué une visite de travail de trois jours au Maroc, sur invitation de son homologue marocain, Khalid Safir, Directeur général de la Caisse des Dépôts et de Gestion (CDG) du Maroc. A cette occasion, il a fait part de sa volonté de s’inspirer du modèle marocain afin d’adapter l’organisation, le fonctionnement et les modalités d’intervention de la CDC aux orientations des plus hautes autorités Sénégalaises.
Le Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), Fadilou Keita, a effectué une visite de travail de trois jours au Maroc, sur invitation de son homologue marocain, Khalid Safir, Directeur général de la Caisse des Dépôts et de Gestion (CDG) du Maroc. M. Keita était accompagné des directeurs généraux des filiales et d’une partie du top management de la CDC. Le Directeur général de la CDC s'est réjoui de l'accueil chaleureux et de la forte mobilisation des équipes de la CDG, qui ont successivement accueilli les différents groupes constitués «Ils ont mis à disposition toute la documentation utile pour le benchmark et organisé des séances de présentation de leur stratégie à l’horizon 2030 ainsi que des visites de terrains ponctuées par des rencontres exceptionnelles. Le modèle de la CDG, l’un des plus performants au monde, s’est bâti sur soixante-cinq 0années d’expérience», lit-on dans un communiqué qui nous est parvenu hier, mardi 30 juillet. Aujourd’hui, tous les secteurs de l’économie marocaine sont fortement impactés par les structures de la CDG, qu’il s’agisse de l’aménagement du territoire, du financement des PME, de la mise en place d’incubateurs et d’accélérateurs, des parcs offshoring, du secteur aéronautique, de l’agro-industrie, du secteur automobile, du secteur portuaire, des infrastructures et grands travaux, du secteur de l’eau et de l’assainissement, des secteurs sanitaire et bancaire, de l’hôtellerie, etc. La CDG compte une centaine de filiales impactant l’ensemble des secteurs prioritaires du Royaume chérifien.
C’est pourquoi, le Directeur général de la CDC «souhaite s’inspirer du modèle marocain afin d’adapter l’organisation, le fonctionnement et les modalités d’intervention de la CDC aux orientations des plus hautes autorités Sénégalaises. Il vise ainsi une articulation intelligente et un positionnement stratégique en soutien aux politiques publiques portées par les ministères, agences, programmes nationaux et administrations».
Selon la source, plusieurs comités ont été mis en place pour porter les projets de réformes internes afin d’améliorer l’efficacité et d’accroître l’impact des interventions de la CDC. Le Directeur général de la CDC remercie infiniment Monsieur SAFIR, Directeur général de la CDG, qui l’accueillera prochainement pour la signature d’une convention de coopération. Cette convention vise à faciliter le partage d’expérience et la coopération entre les branches, filiales et entités des deux institutions.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MERCREDI 31 JUILLET 2024
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Révélation Quotidien, Le Soleil, Walf Quotidien, Le Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le jour, Libération, EnQuête, Stades, L'Observateur
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Révélation Quotidien, Le Soleil, Walf Quotidien, Le Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le jour, Libération, EnQuête, Stades, L'Observateur
Baadoolo - Président employeur moins payé que ses employés
Deet kay hana ! Il y aura des Dg qui vont percevoir un salaire supérieur ou égal à celui du président de la République : 5 millions de FCFA. Bizarre nak. L’homme qui est élu est au même niveau que ceux qu’il a nommés ! Employé par tout un peuple, mais employeur des civils et militaires le moins payé. C’est vrai qu’il a un Cdd à la suite d’une candidature par délégation. Pas d’un appel à candidatures. Diomaye wata wat ! Walla fonds politiques yi mooy solution bi ? Hawma fonds secrets. Là où les fonds se créent.
Discrédit sur les hautes autorités Amath Suzanne Camara envoyé en prison
Après deux retours de parquet, Ameth Suzanne Camara a été placé sous mandat de dépôt ce mardi. Le juge d'instruction du 3e cabinet, a en effet, suivi le procureur de la République dans son réquisitoire introductif. Inculpé, il va ainsi passer sa première nuit en prison. Pour rappel, Ameth Suzanne Camara a été déféré, vendredi dernier, par la Sûreté urbaine pour offense ou discrédit sur les hautes autorités de l'Etat ou incitation des citoyens à enfreindre les lois.
Visite à Tivaouane Amadou Ba reçu par Serigne Babacar Sy Mansour
Après Touba, Amadou Ba s’est rendu, ce mardi, à Tivaouane. Il a été reçu par le khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour. L’ancien Premier ministre et sa délégation composée de Zahra Iyane Thiam, Cheikh Oumar Anne, Aliou Sall, entre autres, a déclaré avoir sollicité les prières du guide religieux, rapporte Dakaractu. «Il nous a prodigué beaucoup de conseils, comme à l’accoutumée. Des conseils d’abnégation, de patience, de travail mais surtout d’œuvrer pour la paix et la sérénité dans le pays», a-t-il dit. Le candidat malheureux à la Présidentielle de mars dernier a rappelé ses relations avec Serigne Babacar Sy Mansour qui «datent d’au moins de 15 ans».
Abus de confiance et escroquerie portant sur 2 millions Famara Ibrahima Cissé de l’Acsif relaxé
Bonne nouvelle pour le président de l’Association des Clients et Sociétaires des Institutions Financières (Acsif). Ayant fait l’objet, au mois de juillet dernier, d’une arrestation pour escroquerie et d’abus de confiance portant sur la somme de 2 millions de francs Cfa, il a finalement été relaxé à l’issue de son procès l’opposant au sieur Mboup. Et en plus de cette relaxe, le tribunal a ordonné la restitution du véhicule du président de l’Acsif scellé depuis le 2 juillet 2024. Pour rappel, dans le cadre de cette affaire, Famara Ibrahima Cissé avait été déféré au parquet, après une garde à vue de trois jours au commissariat de Bel-Air. Il a finalement obtenu une liberté provisoire après une médiation pénale. En effet, il a été libéré après que sa famille a restitué au plaignant, P. Mboup, la somme de 2 millions de francs.
Mbour Un disciple se fait tabasser par son marabout
Le marabout K. T. n’a pas du tout bien apprécié l’attitude de son disciple qui ne s’est pas prosterné devant lui. Ce qui est, selon son guide religieux, une marque d’insubordination. Il s’ensuit une vive altercation au cours de laquelle le talibé s’en est sorti avec une incapacité temporaire de travail de six jours. «Moi j’étais à Dakar. C’est lui qui m’a appelé pour me confier des travaux chez lui. Quand je suis venu, il m’a reproché de ne m’être pas prosterné devant lui. Je lui ai répondu que son père était contre cela et je ne crois plus à ces choses-là, qu’il ne mérite pas que je me prosterne devant lui. Il s’est énervé et s’est mis à m’insulter et à me porter des coups», a déclaré la partie civile C. T. Dione. «Depuis 2009, je travaille là-bas. Je fus un des fervents disciples de son père. Je suis boucher et c’est moi qui égorgeais tous les bœufs. En plus, c’est moi qui m’occupais aussi des arbres. Le marabout m’a porté des coups, m’a insulté, mais je n’ai pas voulu répondre, préférant porter plainte contre lui», ajoute-t-il. Et quand le Président lui rappelle qu’il a blessé de son coupe-coupe son guide religieux, Dione répond qu’il ne faisait que se défendre. «Il refuse de me donner ce que son père m’a légué. Il a mis la main sur mon dû», a-t-il lâché. L’affaire a été mise en délibéré pour le 8 août.
Concours général 2024 Ousmane Sonko offre un cocktail à tous les lauréats
Lors de la cérémonie de remise des prix aux lauréats du Concours général 2024 qui s’est tenue au Grand Théâtre national, le Premier ministre Ousmane Sonko, ravi des performances des meilleurs élèves du Sénégal, a décidé de recevoir tous les lauréats, dans l’après-midi au Grand Théâtre. C’est dans le but de prolonger la célébration des meilleurs élèves distingués durant cette cérémonie du concours général et de les encourager. Seulement, ce cocktail s’est transformé en une séance de questions-réponses. Et dans une ambiance décontractée, le chef du Gouvernement a répondu aux préoccupations des lauréats, en répondant à toutes les questions liées aux élèves en situation de handicap, le phénomène des réseaux sociaux, son enfance, sa résilience etc.
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JE SOUPÇONNE UNE VOLONTE DE DISSOUDRE L'ASSEMBLEE NATIONALE LE 31 JUILLET
Moussa TINE ancien parlementaire ajoute que cette décision si elle passe, elle va instaurer une crise politique sans précédent au Senegal. Moussa TINE était l'invité de la semaine de ce mardi à 18H de LVI (La Vallée Info)
Les jours de l'Assemblée Nationale sont- ils comptés, en tout cas Moussa Tine, President de l'Alliance démocratique- Pencoo soupçonne une volonté manifeste du pouvoir de la dissoudre le 31 juillet. Il dit ne pas comprendre toute cette agitation autour de la question. L'ancien parlementaire ajoute que cette décision si elle passe, elle va instaurer une crise politique sans précédent au Senegal. Moussa est l'invité de la semaine de ce mardi à 18H,
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AMETH SUZANNE CAMARA PLACÉ SOUS MANDAT DE DÉPÔT
Le membre de l’APR a été arrêté par la Sûreté urbaine sur ordre du procureur pour offense ou discrédit sur les hautes autorités de l’Etat et incitation des citoyens à enfreindre les lois.
Ameth Suzanne Camara va passer sa première nuit en prison.
Le juge d’instruction du troisième cabinet Augustin Faye a suivi le procureur de la République dans son réquisitoire introductif. Il a inculpé puis placé sous mandat de dépôt l’enseignant.
Le membre de l’APR, Ameth Suzanne Camara a été arrêté par la Sûreté urbaine sur ordre du procureur pour offense ou discrédit sur les hautes autorités de l’Etat et incitation des citoyens à enfreindre les lois.