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19 novembre 2024
RISQUE DE TROUBLE DU MOYEN-ORIENT
Les Gardiens de la Révolution en Iran ont affirmé mercredi 31 juillet que le chef politique du mouvement islamiste palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh a été tué
Le mouvement islamiste palestinien Hamas a affirmé mercredi qu'une frappe israélienne à Téhéran avait tué son chef Ismaïl Haniyeh. « (Notre) frère, le dirigeant, le mujahid Ismaïl Haniyeh, le chef du mouvement, est mort dans un raid sioniste contre sa résidence à Téhéran après sa participation à l'investiture du nouveau président » iranien, a écrit le Hamas dans un communiqué. « C’est un acte lâche qui ne restera pas sans réponse », a déclaré Moussa Abou Marzouk, un membre du bureau politique du Hamas.
Les Gardiens de la Révolution ont annoncé pour leur part que « la résidence d'Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique de la résistance islamique du Hamas, a été touchée à Téhéran, et (...) lui et l'un de ses gardes du corps sont morts en martyrs », selon un communiqué sur leur site d'information Sepah. Selon plusieurs médias iraniens, Haniyeh a « été tué par un projectile aérien ».
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a condamné le « lâche assassinat » du chef politique du Hamas et appelé les Palestiniens « à s'unir, à faire preuve de patience et de fermeté face à l'occupation israélienne ». « Le président de l'État de Palestine, Mahmoud Abbas, a fermement condamné l'assassinat du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, qu'il considère comme un acte lâche et une grave escalade », a déclaré le bureau de M. Abbas dans un communiqué. Lire plus ici
ISMAÏLA SARR REJOINT CRYSTAL PALACE
L’international sénégalais de football Ismaïla Sarr a signé mardi un contrat de cinq ans avec Crystal Palace, un club de la Premier League anglaise.
Dakar, 30 juil (APS) – L’international sénégalais de football Ismaïla Sarr a signé mardi un contrat de cinq ans avec Crystal Palace, un club de la Premier League anglaise, a annoncé le même jour le journaliste italien Fabrizio Romano, spécialiste des transferts de joueurs.
Le montant du transfert de Sarr est estimé à 13 millions d’euros, soit 8,5 milliards de francs CFA, a précisé la même source.
L’ancien joueur de l’Olympique de Marseille a effectué une visite médicale en vue de son transfert, mardi, à Londres, selon Fabrizio Romano.
Ce transfert marque le retour d’Ismaïla Sarr dans le championnat anglais. Le footballeur âgé de 26 ans est un ancien ailier de Watford (2019-2023).
Formé à Génération Foot (Sénégal), il est passé par le FC Metz (2016-2017) avant de rejoindre le Stade rennais (2017-2019).
Par Youssoupha BA
LA « DEFRANCISATION » EN MARCHE...
Depuis son entrée en politique, en 2014, M. Ousmane Sonko, leader du parti Pastef et actuel Premier ministre, a placé le souverainisme au cœur de sa politique de transformation économique et sociale.
Depuis son entrée en politique, en 2014, M. Ousmane Sonko, leader du parti Pastef et actuel Premier ministre, a placé le souverainisme au cœur de sa politique de transformation économique et sociale.
Pour lui, seule cette doctrine peut faire sortir le Sénégal et l’Afrique de leur situation d’arriération mais aussi rompre les chaines de la servitude qui les assujettissent à l’Occident. Pour nous projeter vers un avenir meilleur, il fallait donc revoir, à défaut de le couper carrément, le link avec l’ancien colonisateur, ne dépendre que de nous- mêmes avant de nous ouvrir vers le reste du monde.
Pour réaliser ce rêve auquel peu de nos compatriotes croyaient, il lui fallait dans un premier temps avoir le courage d’élever la voix pour se faire entendre ici et ailleurs. Au fil du temps, écouter Ousmane Sonko c’est comme prêter oreille aux grands panafricanistes qui ont longtemps porté le combat pour la liberté du continent noir.
Le jeune leader politique, à force d’arguments convaincants, est devenu ainsi l’icône de tout un continent particulièrement de sa frange jeune. Dès lors, son accession au pouvoir dans le sillage du président Bassirou Diomaye Faye était perçue comme un pas important pour affranchir les pays africains de leur dépendance monétaire, de l’exploitation de leurs ressources, de la présence des bases militaires étrangers sur leurs territoires, du copiage des textes qui régissent leurs constitutions, de l’utilisation de la langue d’autrui dans l’éducation, du déséquilibre à grande échelle sur les contrats miniers et autres etc.
Conscient qu’un tel changement de paradigme pouvait contribuer à freiner sa puissance économique, et sa domination au sens large, l’ennemi était résolu à faire échouer cette entreprise révolutionnaire. Après moult tentatives plombées par le soutien indéfectible de son peuple debout à ses côtés, ce qui fut le rêve de Sonko finit par se réaliser au prix de plusieurs dizaines de morts avec comme seule consolation pour l’Occident l’invalidation de sa candidature, lui le héros et chantre du souverainisme africain.
Sa candidature invalidée, Ousmane Sonko a tout de même réussi contre vents et marées à faire participer à l’élection présidentielle son frère siamois et plus que jumeau, Bassirou Diomaye Faye. Une fois installé dans ses nouvelles fonctions, le nouveau Président, plutôt que de commencer par la France comme le faisaient ses prédécesseurs, a choisi d’effectuer des visites de prise de contact dans les pays voisins du Sénégal, comme pour montrer que rien ne sera plus comme avant désormais.
Sa visite effectuée beaucoup plus tard chez l’ancien colonisateur, loin d’être motivée par un souci d’aller tendre la main, lui a permis d’y tenir un discours qui rassure quant à sa volonté d’instaurer des rapports plus équilibrés — un partenariat gagnant-gagnant—avec la France. De quoi donner espoir à une jeunesse qui, pour une fois, peut entretenir le rêve de trouver le bout du tunnel sans braver la mort.
La forte présence des entreprises françaises au Sénégal, le pillage à outrance de nos ressources halieutiques, la mainmise sur les secteurs stratégiques de notre économie ainsi que la présence de bases militaires françaises dans notre pays sont en phase d’être revisités.
Concernant la révision de notre charte fondamentale, des réformes majeures dont certaines calquées sur nos réalités socio culturelles sont annoncées. Idem pour le fonctionnement de notre administration qui, de plus en plus, fait l’objet de changements en profondeur pour la rendre plus efficace et davantage efficiente.
Mais le plus salutaire, en tout cas le plus symbolique, dans cette volonté de se dépêtrer de la domination de l’ancien colonisateur, c’est l’annonce de l’introduction des langues nationales dans notre système éducatif et de celle de l’anglais dès le cycle élémentaire. Voilà autant d’actes posés par l’actuel régime qui mènent tout droit vers une «défrancisation» tant espérée et qui a tardé à se concrétiser. A qui la faute si cette « francisation » a continué de prévaloir 64 ans après notre accession formelle à l’indépendance ? Il vaut mieux travailler à réaliser la « défrancisation » plutôt que de chercher les vrais responsables de cette aliénation.
L'ETAT EN PLEIN DANS L'ORGANISATION DU MAGAL DE TOUBA
Tous les services étatiques sont mobilisés pour une bonne organisation du grand Magal de Touba, événement religieux commémorant le départ en exil du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba
Dakar, 31 juillet (APS) – Tous les services étatiques sont mobilisés pour une bonne organisation du grand Magal de Touba, événement religieux commémorant le départ en exil du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba, a assuré, mardi, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine.
”Tous les services de l’Etat concernés sont aujourd’hui mobilisés pour que le Magal se déroule dans les meilleures possibles”, a-t-il déclaré à l’issue de la réunion nationale consacrée aux préparatifs de cet évènement phare de la communauté mouride.
Jean Baptiste Tine s’exprimait en présence du président du comité d’organisation du Magal, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké, des directeurs nationaux, des chefs de services et toutes les parties prenantes impliquées dans l’organisation de ce rendez-vous religieux annuel.
”A l’issue de cette réunion nationale, on peut retenir essentiellement deux problèmes: le problème de l’eau, l’eau à boire, mais aussi l’eau à évacuer en termes d’assainissement”, a ainsi laissé entendre le ministre de l’intérieur.
”Que ce soit pour l’eau à boire ou les questions d’assainissement, des engagements fermes ont été pris par les services concernés afin de minorer, vraiment minorer au minimum, les désagréments qui ne manqueront peut-être pas de survenir”, a-t-il rassuré.
Sur le plan de la sécurité publique, M. Tine a indiqué que ”aussi bien la police que la gendarmerie ont toutes les deux pris les engagements fermes pour mettre le maximum de moyens à contribution”.
Selon le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, ”les engagements pris par les différents services lors du comité régional de développement consacré aux préparatifs de cette édition sont exécutés à 82%.”
Pour sa part, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké a demandé à ce que ”des moyens conséquents soient déployés pour prendre en charge les lancinantes questions liées à l’eau et l’assainissement, proportionnellement à la dimension de la ville de Touba et à sa démographie.”
LAMINE CAMARA S’OFFICIALISE AVEC L’AS MONACO
L’AS Monaco, un club de l’élite française, a procédé, mardi, sur ses réseaux sociaux, à la présentation officielle de l’international sénégalais, Lamine Camara comme nouveau joueur du club monégasque, jusqu’en 2029.
Dakar, 30 juil (APS) – L’AS Monaco, un club de l’élite française, a procédé, mardi, sur ses réseaux sociaux, à la présentation officielle de l’international sénégalais, Lamine Camara comme nouveau joueur du club monégasque, jusqu’en 2029.
‘’Le club AS Monaco est heureux d’annoncer l’arrivée de Lamine Camara’’, a écrit sur son compte X, l’équipe évoluant en Ligue 1 française.
Le milieu de terrain de 20 ans évoluait l’année dernière au FC Metz, relégué en Ligue 2.
Elu ”pépite de la saison” lors de la cérémonie des trophées UNFP, un prix basé sur le vote du public, l’international sénégalais (10 sélections, 3 buts) va évoluer en ligue des champion avec son nouveau club.
La présentation du footballeur formé à Génération Foot (Sénégal) est accompagnée par une vidéo de 30 secondes dans laquelle, ses coéquipiers en équipe nationale, Ismail Jacobs et Krépin Diatta, joueurs de l’AS Monaco, lui souhaitent le bienvenu dans le club de la principauté.
‘’C’est bon. Tout est fait. Je suis monégasque. Je suis ému et content de rejoindre ce club des grands hommes comme Ramadel Falcao (Colombie), Bernardo Sylva (Portugal), Yannick Carrasco (Belgique), Kylian Mbappé (France). J’ai suivi quelques matchs de ce grand club’’, a réagi Lamine Camara juste après sa signature.
JO 2024: L'EGYPTE ET LE MAROC AFFRONTERONT LE PARAGUAY ET LES ETATS-UNIS, EN QUART DE FINALE, VENDREDI
L’Egypte et le Maroc qualifiés pour les quarts de finale du tournoi masculin de football aux Jeux olympiques de Paris 2024 affronteront respectivement le Paraguay et les Etats-Unis, vendredi.
Dakar, 31 juil (APS) – L’Egypte et le Maroc qualifiés pour les quarts de finale du tournoi masculin de football aux Jeux olympiques de Paris 2024 affronteront respectivement le Paraguay et les Etats-Unis, vendredi.
Les Egyptiens ont terminé premiers du groupe C, avec sept points, devant l’Espagne La République dominicaine et l’Ouzbékistan. Ils affronteront le Paraguay, vendredi à 17h GMT.
Avec six points, les Lions de l’Atlas sont premiers du groupe B, devant l’Argentine, l’Ukraine et l’Irak. Ils seront opposés aux Etats-Unis, vendredi à 13h GMT
Les autres représentants de l’Afrique, la Guinée, dernière du groupe A, et le Mali, troisième du groupe D, sont éliminés de la compétition.
Les autres quarts de finale opposeront, vendredi, la France, leader du groupe A (9 points) à l’Argentine, deuxième du groupe B, à 19h GMT.
Le Japon, premier du groupe D avec 9 points, jouera contre l’Espagne, deuxième du groupe C, à 15h GMT.
LA CEREMONIE DU CONCOURS GENERAL A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MARDI
Les parutions de ce mercredi font le point de la cérémonie du Concours général 2024 et l’appel du collectif des mouvements citoyens pour l’application du Pacte de bonne gouvernance démocratique.
Dakar, 31 juil (APS) – La cérémonie du Concours général 2024 et l’appel du collectif des mouvements citoyens pour l’application du Pacte de bonne gouvernance démocratique sont les sujets les plus en vue dans les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Les meilleurs élèves Sénégal ont reçu leurs distinctions mardi lors d’une cérémonie solennelle présidée au Grand théâtre national par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, en compagnie du Premier ministre Ousmane Sonko et d’autres membres du gouvernement ainsi que des autorités académiques.
‘’Le Concours général en chiffres et en lettres’’ met en Une L’Observateur qui indique qu’ ‘’une centaine d’élèves ont été primés, avec une majorité de filles’’.
‘’Au total, cent élèves dont 53 filles en classe de première et terminale ont reçu leurs prix devant le chef de l’Etat’’, rapporte L’As.
Avec ‘’100 lauréats dont 53 filles : l’excellence prend des elles’’, dit Le Quotidien sous le ton de l’humour. Le journal ajoute qu’”en présidant la cérémonie de remise des prix aux lauréats du Concours général hier, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé une réforme du système éducatif, en mettant l’accent sur le développement de l’enseignement des sciences et l’introduction des langues nationales”.
D’après le président de la République, ”le Sénégal a besoin de scientifiques pour faire face au défi présent des temps présents et à venir. De même pour lui, mettre l’école au service de la souveraineté nationale, c’est aussi poursuivre l’intégration des langues nationales dans notre système éducatif’’, écrit la publication.
Le Soleil parle de ”sacre de l’excellence’’. ‘’Le président de la République qui a présidé la cérémonie a soutenu que les lauréats représentent ce que le système éducatif sénégalais a de meilleur à offrir. Il les a, toutefois, invités à maintenir haut le flambeau de l’excellence et à cultiver l’esprit patriotique’’, mentionne le quotidien national.
‘’L’excellence célébrée’’, affiche à la Une EnQuête. Le journal rapporte que ‘’le président de la République a souligné, hier à l’occasion de la cérémonie de remise des prix aux lauréats du Concours général 2024, l’urgence de renforcer l’enseignement des sciences et des mathématiques afin d’accroitre considérablement le nombre d’élèves dans les filières scientifiques’’.
L’Info relève qu”’avec seulement 17% des candidats au baccalauréat issus des séries scientifiques et techniques, le Sénégal présente un taux faible d’élèves. Un déséquilibre que le chef de l’Etat veut résoudre’’.
Selon Bès Bi, ‘’Diomaye veut un meilleur tableau’’.
Le même journal se fait écho dans sa livraison du jour de l’appel du collectif des mouvements citoyens engagés pour l’application des conclusions des assises nationale et les recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI).
‘’Le candidat Bassirou Diomaye Faye avait signé le Pacte pour l’application des Assises nationales. Le collectif lui rappelle cette promesse après 100 jours au pouvoir. Mamadou Ndoye et ses camarades s’interrogent sur l’absence de réaction du Président à leurs deux correspondances. Même s’ils restent encore compréhensifs au vu des enjeux’’, écrit la publication qui titre: ‘’Les assisards signent avec des réserves’’, le bilan des 100 jours du Président Faye.
Selon Les Echos, ”la société civile rappelle à Diomaye ses engagements’’.
‘’La société civile presse Diomaye’’, dit Sud Quotidien. ‘’Le collectif des mouvements engagés pour l’application des conclusions des Assises nationales ainsi que des recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI) s’interroge autour du flou qui entoure la volonté du nouveau régime d’honorer son engagement à mettre en œuvre le Pacte de bonne gouvernance démocratique. Ils invitent le chef de l’Etat à appliquer le Pacte qui est, par son ancrage sur les Assises nationales, une demande sociale’’, écrit Sud.
Au sujet de l’application du Pacte nationale de bonne gouvernance démocratique, WalfQuotidien note que ”la société civile reste sur sa faim”.
REPOSITIONNER NOTRE ECOLE AU SERVICE DE LA SOUVERAINETE NATIONALE
M. Wally Ba, en prononçant le discours d’usage, a appelé à faire évoluer le système éducatif vers une société éducative, inclusive et efficiente.
S’inspirant de la trajectoire du parrain, le chef de l’Etat a convié les lauréats de l’édition 2024 du Concours général à persévérer dans le culte de l’effort et de l’excellence. M. Wally Ba, en prononçant le discours d’usage, a appelé à faire évoluer le système éducatif vers une société éducative, inclusive et efficiente.
«J’ai choisi un homme d’exception, un homme de science qui fait la fierté de notre pays en Afrique et dans le monde à savoir le Pr Mamadou Sangaré. Produit de l’école coranique, ce mathématicien, devenu titulaire de classe exceptionnelle des universités, a été directeur du laboratoire d’algèbre, de cryptologie, des géométries algébriques et application de l’université Cheikh Anta Diop, responsable de la commission recherche et innovation de l’Union mathématique africaine, président de la société mathématiques du Sénégal, directeur général de l’Enseignement supérieur, conseiller scientifique de la Commission nationale de cryptologie, membre de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal. J’ai porté mon choix sur lui afin que son brillant parcours vous éclaire et vous inspire. Vous devrez, comme lui, toujours persévérer dans le culte de l’effort et de l’excellence pour rester parmi les meilleurs. Vous faites ma fierté personnelle, la fierté de toute la nation. En toutes circonstances, vous devez toujours cultiver l’esprit patriotique. La Nation place beaucoup d’espoir en vous pour continuer à rayonner. Le flambeau est déjà entre vos mains et nous sommes conscients que votre éducation n’a pas de prix car seule une éducation de qualité de notre jeunesse peut nous garantir un Sénégal juste, prospère dans une Afrique en progrès. Continuons d’investir et de nous investir dans l’éducation pour un Sénégal meilleur», a exhorté le Président Faye s’adressant aux lauréats du Concours général.
Le thème de cette année, «Enjeux, défis et perspectives pour une école au service de la souveraineté nationale» a été brillamment développé par le professeur de lettres modernes au lycée Cheikh Hamidou Kane de Mbao, M. Wally Bâ. Avec la verve, le verbe, le talent et la conviction, il a prononcé un discours inspirant où il a recensé les maux de l’école sénégalaise tout en ouvrant des pistes de réflexion pour une école de qualité. Selon lui, la cérémonie d’hier est un instant où on a célébré les réussites exceptionnelles mais aussi saisi les défis et les opportunités qui se dessinent à l’horizon.
Pour lui, c’est un moment exaltant qui donne à réfléchir sur comment se projeter dans l’avenir avec détermination sous le signe des enjeux et défis de l’éducation dans notre pays. «Ne doit-on pas repositionner l’Ecole pour qu’elle soit davantage au service de la souveraineté nationale?», s’est-il interrogé. Après quoi, il a demandé de nous réapproprier nos valeurs en allant vers une transformation en profondeur de notre système éducatif conformément à la nouvelle vision du ministère de l’Education nationale. Selon M. Wally Ba, l’Etat doit faire évoluer notre système éducatif vers une société éducative, inclusive et efficiente afin de former en 2035 un citoyen bien adossé au socle endogène de valeurs africaines et spirituelles tout en étant préparé aux défis du développement durable. «Il faut un approfondissement de l’introduction des langues nationales dans le système éducatif. Un changement radical qui permettrait d’être efficace dans la marche vers la souveraineté. Pour impulser cette politique de souveraineté, notre système éducatif doit chercher davantage à être autonome en ce qui concerne nos besoins scolaires et nos projets de recherches. L’école doit mettre à ses services des enseignants bien formés et motivés. Le volume des contenus est par endroits pléthorique et à discuter, il faut renforcer les filières scientifiques et techniques, mais ne sacrifions pas pour autant la poésie et les arts. Il y a aussi matière à réfléchir sur les échecs en osant la pédagogie de la réussite», a dit M. Ba.
Par Kaccoor Bi - Le Temoin
HARO SUR LA CHIENLIT !
Ce pays est malade. Il souffre de ses hommes et femmes, et particulièrement de sa classe politique. Ces vendeurs de chimères sont pires que le plus mortel des virus Et comme des porcs, ils bouffent à tous les râteliers sans retenue.Voraces et jamais repus
Ce pays est malade. Il souffre de ses hommes et femmes, et particulièrement de sa classe politique. Ces vendeurs de chimères sont pires que le plus mortel des virus. Et comme des porcs, ils bouffent à tous les râteliers sans retenue. Voraces et jamais repus. Ces gens de peu de vertu n’ont aucune notion de la dignité.
Galsen souffre également de la déliquescence de ses pratiques surannées, ses errements et ses complaisances. De son hypocrisie qu’on nomme « Masla » et qui est, elle aussi, à l’origine de tous les maux de notre société. Et de tout ce qu’elle exhale comme puanteurs. Des (mauvais) comportements que l’on couvre du voile d’une fausse pudeur pour se donner bonne conscience. Ce qui autorise une bonne partie de la population à exceller dans des turpitudes qui font, malheureusement, le lit de la mauvaise gouvernance.
Durant douze ans, des gens ont sciemment pillé les ressources du pays. Et, plutôt que de les sanctionner, celui qui avait ce pouvoir régalien a préféré fermer les yeux pour ne pas voir la face immonde de sa gouvernance, couvrant les rapines de ses collaborateurs pour des raisons électoralistes. Certains d’entre eux ont profité de son silence complice pour s’enrichir sans retenue et sans aucune pudeur. Les mêmes qui continuent de l’ouvrir en indisposant la communauté par leur manque de pudeur.
La corruption a métastasé dans toutes les sphères de la société, n’épargnant aucun segment jusqu’à gangrener l’école, pourrie par la triche. Une école où sévissent souvent des enseignants dépourvus de moralité, qui pervertissent et engrossent des adolescentes au moment où des filles dament pourtant le pion aux garçons dans tous les concours.
Sauf ceux de danse, genre « leumbeul », où les garçons sont désormais des virtuoses ! Le monde à l’envers… Les mêmes pratiques désinvoltes de nos compatriotes se retrouvent aussi sur nos routes. Elles sont à l’origine des centaines de morts dans des accidents de la circulation. Des routes où des voyous dictent leurs propres codes. Ils sont souvent protégés par d’autres plus exécrables qu’eux et qui se disent syndicalistes, réclamant le droit de tuer en toute impunité avec leurs guimbardes. Qui pour mettre de l’ordre dans ce qui paraît être une chienlit ?
KEEMTAAN GI - HARO SUR LA CHIENLIT !
Ce pays est malade. Il souffre de ses hommes et femmes, et particulièrement de sa classe politique. Ces vendeurs de chimères sont pires que le plus mortel des virus. Et comme des porcs, ils bouffent à tous les râteliers sans retenue. Voraces et jamais repus. Ces gens de peu de vertu n’ont aucune notion de la dignité. Galsen souffre également de la déliquescence de ses pratiques surannées, ses errements et ses complaisances. De son hypocrisie qu’on nomme « Masla » et qui est, elle aussi, à l’origine de tous les maux de notre société. Et de tout ce qu’elle exhale comme puanteurs. Des (mauvais) comportements que l’on couvre du voile d’une fausse pudeur pour se donner bonne conscience. Ce qui autorise une bonne partie de la population à exceller dans des turpitudes qui font, malheureusement, le lit de la mauvaise gouvernance. Durant douze ans, des gens ont sciemment pillé les ressources du pays. Et, plutôt que de les sanctionner, celui qui avait ce pouvoir régalien a préféré fermer les yeux pour ne pas voir la face immonde de sa gouvernance, couvrant les rapines de ses collaborateurs pour des raisons électoralistes. Certains d’entre eux ont profité de son silence complice pour s’enrichir sans retenue et sans aucune pudeur. Les mêmes qui continuent de l’ouvrir en indisposant la communauté par leur manque de pudeur. La corruption a métastasé dans toutes les sphères de la société, n’épargnant aucun segment jusqu’à gangrener l’école, pourrie par la triche. Une école où sévissent souvent des enseignants dépourvus de moralité, qui pervertissent et engrossent des adolescentes au moment où des filles dament pourtant le pion aux garçons dans tous les concours. Sauf ceux de danse, genre « leumbeul », où les garçons sont désormais des virtuoses ! Le monde à l’envers… Les mêmes pratiques désinvoltes de nos compatriotes se retrouvent aussi sur nos routes. Elles sont à l’origine des centaines de morts dans des accidents de la circulation. Des routes où des voyous dictent leurs propres codes. Ils sont souvent protégés par d’autres plus exécrables qu’eux et qui se disent syndicalistes, réclamant le droit de tuer en toute impunité avec leurs guimbardes. Qui pour mettre de l’ordre dans ce qui paraît être une chienlit ? KACCOOR BI - LE TEMOIN
UNIVERSITES PUBLIQUES LA POLITIQUE SAIGNE L’ENSEIGNEMENT
Dans son édition d’hier, « Le Témoin » avait évoqué la volonté inébranlable de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums) de maintenir le président de la République au sein du Conseil Supérieur de la Magistrature (Csm). Ils vont d’ailleurs officialiser cette position lors de leur assemblée générale prévue le samedi 10 août prochain à Dakar. « Le Témoin » avait d’ailleurs répercuté le sentiment de colère de l’Ums contre les universitaires qui s’agitent pour siéger au sein du Csm. Toujours est-il que les magistrats ne veulent pas voir des universitaires siéger au Csm. Même en peinture ! A la parution de notre article, certaines autorités universitaires ont réagi pour appuyer les magistrats dans leur combat de principe. « Parce qu’au-delà du combat corporatiste, les magistrats sont en train de sauver notre école de la saignée des universitaires qui désertent les amphis pour les ministères, les postes de Pca, de Dg, de Dage (directeurs de l’administration générale et de l’équipement) et autres postes à grosses rémunérations comme l’avait si bien fustigé « Le Témoin ». Lors de la composition du gouvernement Ousmane Sonko et des Conseils des ministres qui ont suivi, la faculté des sciences juridiques et politiques de l’Ucad a enregistré cinq départs chez les enseignants. Deux sont nommés ministres, deux directeurs généraux et un Pca. Les autres facultés n’en parlons pas puisque beaucoup d’enseignants-politiciens ont déserté les amphis pour la politique » déplore ce professeur titulaire de chaire à l’Ucad, histoire de condamner cette politique de nominations qui dépouille l’enseignement supérieur de ses meilleures ressources. Lesquelles préfèrent quitter les amphis bondés pour des bureaux climatisés, des 4x4 aux vitres teintées et de grosses rémunérations ! Tant pis pour la recherche…et dire qu’avant, l’enseignement c’était une vocation !
ACCIDENT EL MALICK NDIAYE ET SON MANQUE DE SERENITE
Lundi dernier sur l’axe Ngaye-Mekhé/Kébemer, un grave accident de la route a fait 12 morts et plusieurs blessés. Aussitôt informé, le ministre des Transports terrestres, El Malick Ndiaye, s’est rendu sur les lieux du drame. Une présence de réconfort que les parents des victimes et populations riveraines ont beaucoup appréciée. A chaud, le ministre a annoncé des mesures de sécurité routière radicales notamment un nouveau code de la route, un centre de contrôle technique moderne, une vidéoverbalisation, un permis à points, le retrait de titres de transport etc. Hélas ! El Malick Ndiaye a dû oublier qu’un code de la route ne s’élabore pas du jour au lendemain. Et aussi que, même si l’accident de la circulation était criminalisé, il y aura toujours des victimes de la route. Car la défaillante humaine, c’est comme une idéologie que l’on ne peut pas tuer ou réprimer. Les psychologues vous diront d’ailleurs qu’une erreur humaine est une action ou une réponse inappropriée d’un être humain qui entraîne un résultat négatif voire un accident inattendu. Allez demander aux législateurs de la criminalisation de la drogue, ils vous diront que les trafiquants et narcotrafiquants se sont multipliés comme des criquets saisonniers après l’adoption de cette loi censée les mettre hors d’état de nuire. En voulant réinventer la roue, estime « Le Témoin » le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, a vraiment manqué de sérénité. Ce alors que, dans des circonstances aussi douloureuses que l’accident survenu lundi dernier sur l’axe Ngaye Mékhé-Kébémer, une autorité étatique doit pouvoir contenir ses émotions. Autrement dit, garder son calme.
CONCOURS GENERAL 2024 PARADE DES DEUX MEILLEURS ELEVES
Parmi les innovations apportées cette année par le ministre de l’Education nationale Moustapha Guirassy, il y a celle de faire parader les deux meilleurs élèves du Concours général 2024 à savoir Zeinab Dienne SAMBE des cours privés Racine School de Guédiawaye (16 ans) et Ahmadou Bachir Touré du Prytanée Militaire Charles N’Tchoréré de Saint-Louis (18). Zeinab Dienne Sambe a remporté le 1er prix en mathématiques et le 1er prix en sciences physiques. Ahmadou Bachir Touré, âgé de 18 ans, a quant à lui dominé les épreuves d’histoire et de géographie du Concours Général 2024, remportant les premiers prix dans ces deux disciplines. C’est à la surprise générale que tous ceux qui étaient sur l’axe Grand Théâtre de Dakar/ Place de l’Indépendance ont vu défiler sous leurs yeux les deux jeunes lauréats debout sur une décapotable. Les deux jeunes cracks étaient escortés par des motards. Les Dakarois ont bien aimé cette initiative puisqu’ils ont applaudi à tout rompre les deux lauréats. En outre, Zeinab Dienne Sambe des cours privés Racine School et Ahmadou Bachir Touré du Prytanée Militaire Charles N’Tchoréré auront le privilège de voyager avec le Président Bassirou Diomaye Faye très prochainement, selon le Premier ministre Ousmane Sonko.
SONKO ET LA PRIERE DE TIMIS
Le Premier ministre est très ancré dans sa pratique de la religion. Il l’a démontré hier lorsque l’appel du muezzin pour la prière du timis (crépuscule) a retenti d’une mosquée aux alentours du Grand Théâtre. Il a immédiatement interrompu son discours. S’entretenant avec des lauréats du Concours général qu’il avait conviés à une réception, le Premier ministre a immédiatement arrêté son discours qu’il faisait sur… la laïcité et la religion au Sénégal. Une coïncidence qui sonnait comme une réponse divine lorsque Ousmane Sonko disait qu’il n’était pas question que la laïcité remette en cause la pratique de l’Islam au Sénégal. A la fin de l’appel à la prière, Ousmane Sonko a eu droit à un tonnerre d’applaudissements. Et si des cloches avaient retenti d’une église voisine, il aurait aussi interrompu son discours ?
BACCALAUREAT 2024 TAUX DE REUSSITE DE 50,50%
C’est connu ! Sur le total des inscrits à l’examen du Bac,seule la moitié des élèves a réussi à l’examen. Soit un taux de réussite de 50,50%. La bonne nouvelle se trouve dans les mentions qui ont connu une hausse cette année. Il y a eu 9481 mentions contre 8212 en 2023. Une année où on n’avait enregistré 145 «Très bien ». Pour le bac 2024, il y a eu 169 mentions «Très bien» et 1686 mentions «Bien». Malgré ces performances, le directeur de l’Enseignement Moyen Secondaire Général, M. Papa Kandji, invite à réfléchir sur le taux d’échecs au Bac pour améliorer les performances des élèves. «Dans un contexte de budget-programme avec une approche d’une gestion axée sur les résultats, ces performances sont encore en deçà de nos attentes», a-t-il martelé. Il invite à faire une analyse «fine» de toutes les évaluations certificatives. Ce qui, selon lui, «permettrait à coup sûr de pointer les insuffisances afin de mettre en place un dispositif opérationnel permettant d’améliorer les performances eu égard de l’argent injecté».
OFFENSE AU CHEF DE L’ETAT AHMED SUZANNE CAMARA ENVOYE EN PRISON
Le juge d’instruction du troisième cabinet, Augustin Faye, a suivi le procureur de la République dans son réquisitoire introductif. Il a décerné un mandat de dépôt à Ahmed Suzanne Camara qui a passé sa première nuit en prison ce mardi. Le membre de la Fédération des enseignants républicains a été déféré vendredi dernier par la Sûreté urbaine. Les charges pesant sur lui sont notamment l’offense ou discrédit sur les hautes autorités de l’Etat ou incitation des citoyens à enfreindre les lois.
MARCHE DE L’UEMOA LE SENEGALLEVE 66 MILLIARDS DE FCFA
Le Sénégal a encore sollicité le marché financier de l’Uemoa. Après les 508 milliards de FCFA de l’eurobond en début juin, ce 30 juillet, Dakar a engrangé 66,268 milliards de FCFA après émission de bons assimilés du Trésor (Bat) annoncée hier. Selon les informations disponibles sur le site Uemoa-titre, le Sénégal était à la recherche de 70 milliards. Il a obtenu plus de 77 milliards, soit un taux de couverture de 110%. Mais Dakar a finalement décidé de ne retenir que les 66 milliards, soit près de 3 milliards de moins. Ce qui représente un taux d’absorption de 85,76%. Dans le détail, il s’agit de deux Bat : l’un à 63,268 milliards pour une maturité de 91 jours et à un taux de 6,71% et l’autre à 3 milliards pour une majorité de 62 jours pour un taux de 6,55%.