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19 novembre 2024
OPERATION DE CHARME A PARIS
Le 23 juillet dernier, Dakar 2026 a dévoilé sa devise officielle lors de la 142e Session du CIO : « l’Afrique accueille, Dakar célèbre ». Bakary Sega Bathily, directeur de l’AIPX, Baidy Agne (Président du Conseil national du Patronat) dévoilent
PARIS, France) - Le 23 juillet dernier, Dakar 2026 a dévoilé sa devise officielle lors de la 142e Session du CIO : « l’Afrique accueille, Dakar célèbre ». Premier pays africain à accueillir un événement sportif olympique, l’État compte ainsi mettre en avant le caractère unique de cette édition des JOJ. D’où l’opération de charme sous l’égide du COJOJ déployée Paris. Hier, mercredi 31 juillet, Bakary Sega Bathily, directeur de l’AIPX, Baidy Agne (Président du Conseil national du Patronat), Mohamed Diop (Secrétaire général de la Mairie de Dakar) et Adama Ndiaye directeur de l’Agence sénégalaise de promotion touristique (ASPT) a captive la foule venu assister à leur communication a la Station Afrique sous la supervision de Ibrahima Wade. Sud Quotidien vous en fait l’économie.
BAKARY SEGA BATHILY, DIRECTEUR GENERAL DE L’APIX «Construire 557 infrastructures sportives de proximité»
« LE SPORT GENERE DES OPPORTUNITES POUR TOUS LES SECTEURS »
Les JO Paris2024 sont une opportunité pour l’APIX et pour le Sénégal de présenter les opportunités d’investissements. Et dans ce cadre-là, nous sommes venus ici (Station Afrique, Ndlr) présenter ces opportunités et pour dire aussi au-delà du secteur privé international parce que nous sommes comme vous l’avez entendu, suivi, à la recherche de partenaires qui viennent investir avec le secteur privé national. Et ça je pense que c’est un discours nouveau pour pas mal d’acteurs ici présents. On n’avait l’habitude de parler d’investissement direct étranger. Aujourd’hui, le Sénégal parle de partenaires parce que nous avons un secteur privé déjà qui s’active beaucoup et qui est à la recherche de partenariat et nous APIX, nous sommes leur porte étendard et nous sommes à la recherche de ces partenaires-là pour développer les différents secteurs. Comme vous l’avez si bien dit, l’organisation des JOJ Dakar 2026 bat son plein et à ce niveau, tous les secteurs d’activités offrent des opportunités. Le sport est un des rares secteurs qui, au-delà de son propre secteur, génère des opportunités pour tous les secteurs : tourisme, BTP, restaurations, télécommunications, transport, intelligence artificielle, digital. Si vous regardez sur le plan digital, tout ce qui est e-Ticketing, c’est une opportunité extraordinaire pour nos jeunes entrepreneurs qui sont dans tout ce qui est cyber sécurité, l’informatique, la digitalisation, la communication, les médias. Tous les secteurs sont intéressés et justement il y a l’organisation des jeux qui a été confiée au comité d’organisation COJOJ qui regroupe déjà 70 métiers sur lesquels ils sont en train de suivre une charte qui les lie au CIO. A côté, nous avons tout ce qui tourne autour des jeux comme vous avez si bien vu ici à Paris. Vous avez les jeux et tout ce qui tourne. Tout ce qui tourne qui sont des opportunités pour le Sénégal et pour les acteurs sénégalais. Je suis ici avec Baidy Agne, président du CNP, ensemble nous allons continuer à promouvoir la destination Sénégal, à travailler pour l’attractivité du Sénégal et la destination du secteur privé national.
AVEZ-VOUS UN RETOUR FAVORABLE PAR RAPPORT A LA RECHERCHE DE PARTENAIRES ?
Oui, ça c’est notre rôle aujourd’hui de pouvoir les identifier. On est dans la phase de présentation, de préparation des opportunités. Depuis que je suis là, j’ai pu rencontrer un dizaine d’investisseurs qui, aujourd’hui, viennent avec des investisseurs sportifs. Vous savez qu’aujourd’hui, nous l’APIX, nous avons signé une convention partenariat avec le ministère des Sports avec au final l’objectif de construire 557 infrastructures sportives de proximité au niveau communal. Sans compter les grandes infrastructures pour pouvoir accueillir demain d’autres compétitions internationales qui ont pour objectif de renforcer l’écosystème et permettre également au Sénégal d’être un hub au niveau africain dans l’organisation d’évènements sportifs internationaux qui constituent un produit d’appel dans le domaine du tourisme, de l’artisanat et des autres secteurs.
BAÏDY AGNE, PRESIDENT DU CNP « Avec le 3FPT, nous avons identifié plus de 200 ou 300 métiers »
Quelle va être la place du secteur privé sénégalais dans l’organisation des Jeux Olympiques de la jeunesse ?
« Notre place est de premier ordre. Nous sommes présents. Ce sont nous qui faisons la plupart des rénovations d’infrastructures. Ce sont nous qui construisons les hôtels. Ce sont nous qui construisons une certaine façon le village olympique parce que c’est là-bas qu’est l’université Amadou Makhtar Mbow. Dans la réalisation des modes de transport, nous y avons participé même si ce n’est pas principalement le secteur privé. Les rénovations au niveau du secteur du tourisme, ce sont les acteurs du tourisme nationaux qui le font. Je disais aussi que notre part n’est pas seulement ce que nous faisons, ça doit aussi être ce que nous donnons. Et ce que nous donnons, c’est la mobilisation des entreprises à ce qu’elles participent dans la promotion des jeux, dans son marketing, dans ce qu’elles contribuent en termes de responsabilité. Nous sommes les pourvoyeurs des 3FPT et avec le 3FPT, nous avons identifié plus de 200 ou 300 métiers : l’insertion des jeunes dans cela, le développement de l’entreprenariat aussi. Nous sommes des acteurs.
Pouvez-vous quantifier le nombre d’emplois que les JOJ pourraient générer ?
Non, c’est difficile. A l’état actuel, je n’ai pas ces données. C’est difficile. Maintenant, estce qu’on comptabilise les gens qui ont travaillé dans les infrastructures ? Les volontaires qui vont être là ? Donc, peut-être ça peut être évalué après tout ou quand on s’y rapproche un peu plus.
Par Thierno Birahim FALL
POUR UNE SOUVERAINETE ALIMENTAIRE REUSSIE
Je m’adosse sur mon expérience de 27 années passées dans l’administration et un peu plus de 10 dans les organismes et la consultation. Mais ce que je retiens surtout, c’est mon expérience d’exploitant agricole qui a débuté depuis 1984
Je me permets de faire cette contribution pour à la fois m’ acquitter de mon devoir de citoyen , susciter le débat et la réflexion des acteurs de ce domaine parmi lesquels on peut compter beaucoup de collègues qui comptabilisent une très grande expérience et qui affichent une disponibilité . Je m’adosse sur mon expérience de 27 années passées dans l’administration et un peu plus de 10 dans les organismes et la consultation. Mais ce que je retiens surtout, c’est mon expérience d’exploitant agricole qui a débuté depuis 1984.
Comme liminaire, la première partie développée certes ne concerne pas les spécialistes du domaine mais aiderait les non-spécialistes à mieux saisir les contours de ce domaine Ainsi je retiendrai dans mon analyse la notion de développement rural regroupant spéculations animales, végétales, l’eau et les forêts et même dirais-je, la pèche continentale comme on nous l’a appris dans les écoles d’agriculture et les facultés agronomiques puisque reflétant plus la réalité des terroirs.
C’est cette complémentarité qui fonde l’agriculture pratiquée de tout temps par les anciens par la pratique de l’assolement et la rotation, la mise en jachère des terres, l’amendement organique grâce à l’aménagement des pâturages car il ne sert à rien de faire de grandes superficies pour ne pas respecter les principes d’une bonne agriculture et vouloir obtenir de bons rendements.
UNE BONNE AGRICULTURE SUPPOSE LE RESPECT DE CERTAINES REGLES, A SAVOIR :
Un sol bien amendé pour retenir l’eau et les engrais, pour à la fois favoriser la vie microbienne, aérer le sol pour un bon développement racinaire et fournir en lui-même, les éléments nutritifs. De l’engrais sans amendement est une perte. L’engrais minéral n’est qu’un complément du disponible pour couvrir les besoins de la plante Une bonne fertilisation doit débuter par une analyse du sol pour savoir la nature des composantes de ce sol, sa disponibilité en matières minérales et organiques et autres éléments nutritifs. C’est la complexité de cette démarche et son coût qui a fait que la recherche a préconisé certaines formules pour faciliter son utilisation.
De l’eau en quantité et qualité suffisante et pour les cultures dépendant de la pluie, c’est la répartition qui est le facteur déterminant. Des semences de bonne qualité. Ici, ce sont les semences certifiées qui sont visées. D’ailleurs l’association des ingénieurs de l’agriculture (ASIA) a fait une réflexion approfondie et produit des recommandations qui précisent de façon claire les dispositions à mettre en œuvre pour régler cette question qui taraude les esprits et qui est le grand goulot d’étranglement pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire.
L’APPLICATION DE BONNES PRATIQUES CULTURALES
Une exploitation et une adaptation des techniques en fonction de l’environnement (l’ensoleillement dans son intensité et sa durée, le vent, la pluie, l’humidité etc.). Puisque ces éléments agissent sur la plante et la réaction est différente selon les espèces, car chaque plante a sa personnalité et réagit différemment au milieu. Tout producteur ou spécialiste de l’agriculture est météorologue. De tout temps, les agriculteurs scrutent les étoiles, observent le changement saisonnier, la réaction des arbres au climat, en résumé les phénomènes édaphiques pour préparer leur campagne. Ces principes campés, analysons la situation actuelle de l’agriculture.
Commençons par les structures Pour ceux de l’Etat, nous ciblons la recherche, les directions techniques des ministères du secteur, les structures d’appui.
Concernant la recherche, il y a une absence de financement adéquat et suffisant orienté sur les contraintes de développement .Des structures de pilotage pas à la hauteur. Le choix de la présidence du conseil et des administrateurs n’est pas en conformité avec les capacités que doivent détenir des dirigeants en charge de ces structures pour une meilleure définition et orientation des programmes de recherche.
Pour les directions : Direction de l’agriculture (DA), Direction des végétaux (DPV), Direction de la prévision et statistique agricole (DAPSA) On note pour l’agriculture une insuffisance notoire de personnel à tous les niveaux d’exécution, de moyens logistiques et d’équipement (direction régionale, service départemental) et une absence de ligne hiérarchique, les directions régionales ne dépendent pas de la direction, ce qui pose déjà un problème de coordination.
La DAPSA focalisée essentiellement sur les statistiques alors que l’essence même de l’érection de cette direction était de mener des études sur le secteur rural pour permettre une meilleure connaissance et une bonne orientation des actions. Il faut souligner que la direction de l’agriculture a toujours disposé d’une direction chargée des études.
La DPV, quant à elle, traine les mêmes maux que les directions étudiées plus haut
On note surtout de la part des directions une absence de contrôle et de suivi des activités, en résumé une absence de matérialisation des tâches régaliennes de l’Etat. Pour cela, on peut citer quelques actes de défaillance telle que la régularisation de la vente des produits phytosanitaires, activités effectuées par des personnes sans formation ni autorisation. De même pour la commercialisation des semences de toutes espèces, qui demande une autorisation et une carte pour exercer cette activité. Je rappelle seulement que des lois ont été votées pour cela. La difficulté dans le contrôle et la certification de semences.
L’absence de coordination efficace et efficiente pour le cabinet qui doit coordonner les structures régionales, les directions, les programmes et projets entrainant une dispersion et une inefficacité des actions au niveau des ministères, beaucoup de projets sous tutelle directe de la hiérarchie et avec des structures intervenant dans le secteur.
L’absence de mémoire institutionnelle à tous les niveaux par la présence de personnes physiques ayant longtemps séjourné dans les structures, d’archives ou de documentation.
Les structures d’encadrement : Elles ont remplacées par des structures d’appui comme l’Ancar alors que le niveau du monde rural n’a pas encore atteint ce niveau, entrainant du coup la non prise en compte de leurs besoins. L’encadrement s’avère aujourd’hui plus que nécessaire au regard des besoins de pénétration des nouvelles techniques et innovations.
Les structures coopératives mise en place depuis l’indépendance, ont été affaiblies par les coopératives mises en place par le gouvernement d’Abdoulaye Wade, structures qui n’ont pas prospéré. Ces structures affaiblies ont été remplacées par des structures de substitution mises en place avec l’avènement de la privatisation du développement rural demandant à l’Etat de se retirer de la production. Ces structures de remplacement qui sont généralement des organisations faitières sont pour la plupart généralement faibles institutionnellement (absence ou insuffisance de ressources humaines, matérielles et financières etc. …)
DISPOSITIONS URGENTES A PRENDRE
Renforcer et réorganiser les structures de l’Etat et celles de l’encadrement • Redéfinir les lignes hiérarchiques entre les directions nationales, Les directions régionales et les projets pour plus d’efficacité et de coordination .
• Revoir les missions de la recherche par une orientation des programmes axés sur les besoins et contraintes du développement rural , tout mettant à leur disposition les financements nécessaires et un réaménagement des structures de management conseil d’administration et autres structures
• Revoir les approches de l’encadrement pour l’adapter au mieux aux besoins des producteurs
• Rendre disponibles les facteurs de productions, semences certifiées en mettant en place des schémas de production adéquats et une épuration des opérateurs et multiplicateurs puisqu’on ne dispose pas de semences certifiées ou en quantité faible. Une expérience et une expertise est encore disponible qu’il faudra remobiliser
• Les engrais : c’est impératif qu’on ait une usine ou une reprise de celle existante ; Il est anormal qu’on se retrouve avec des campagnes agricoles sans engrais ou une insuffisante quantité disponible comme ce qui a été le cas pour la campagne 2022/2023. C’est l’occasion de rappeler qu’ en matière de fertilisation, il y a une démarche à suivre comme décrit plus haut , ce qui renvoie à la nécessité de voir d assez près le phosphatage de fond puisqu’ il y a eu des actions dans le passé qui n’ont pas atteint les résultats escomptés L’institut de pédologie doit pouvoir amener sa contribution • Dynamiser, responsabiliser et impliquer les structures coopératives dans les prises de décisions et l’exécution des programmes
• Demander aux organismes de financement et aux Sociétés financières décentralisées (SFD) de s’adapter aux conditions de développement du secteur en adoptant des conditions souples et à des taux supportables pouvant permettre une rentabilité des projets financés. Le rôle de l’état est attendu à ce niveau
• Revoir le programme de mécanisation et de motorisation et d’équipement du monde rural. Des recherches sont importantes à mener pour proposer des outils à la dimension des fermes agricoles et des façons culturales adoptées, n’oublions pas que la majeure partie des fermes agricoles sont de petite taille. Un recensement des techniques, outils et méthodes culturales utilisés est nécessaire. je retiens quelques exemples qu’on peut citer comme les semis d’oignons et de pommes de terre. Celle d’oignon se fait par un passage en pépinière qui prend 45 jours et le repiquage qui est manuel avec les délais de reprise, ce qui se résume en une perte de temps énorme alors que le semis direct permet des gains de temps dans le calendrier , une économie des dépenses et une possibilité d’intensifier son calendrier cultural. Tout cela est possible avec un outillage adapté, ce qui n’est pas le cas. Il reste entendu que toutes les mesures ne seront d’effet que si les personnes chargées d’animer ces structures ont la pleine conscience qu’ils doivent jouer leur rôle en toute responsabilité et compétence sans se préoccuper de se gérer au lieu de gérer les structures qu’ils dirigent, ce à quoi on assiste actuellement
CONCLUSIONS
Cette modeste contribution a pour but d’enfoncer des portes ouvertes car chacun des points évoqués doit être détaillé. Aussi elle ouvre la réflexion aux techniciens pour leur contribution à ce débat pour orienter celle-ci sur l’essentiel. L’autre élément qui devrait suivre dans le court et moyen terme, serait de dresser les orientations du secteur, j’entends le développement rural dans ses parties hydraulique, forêt, les composantes animale, végétale et l’aquaculture afin de faire suivre à cette orientation, la définition d’une politique agricole pour mieux cerner le développement agricole
Thierno Birahim FALL
Ingénieur Agronome de classe exceptionnelle
Retraité et Exploitant agricole
L’ARTESIANE ET LE PALUVA DISPARAISSENT DES RAYONS DES OFFICINES
Sur les 255 produits antipaludéens contrôlés en laboratoire, 02 ont montré un défaut de conformité. selon Dr Oumou Kalsoum Ndao Ndiaye, directrice de l'Agence de la règlementation pharmaceutique
Sur les 255 produits antipaludéens contrôlés en laboratoire, 02 ont montré un défaut de conformité. Selon l’Agence de la réglementation pharmaceutique (ARP), qui a donné l’information, le degré de satisfaction est ainsi estimé à 99% avec deux non conformes. C’est pourquoi, la Directrice générale de ladite agence, Dr Oumou Kalsoum Ndao Ndiaye, a annoncé le retrait temporairement de ces produits qui concerne l’artesiane injectable 60 mg et le paluva 40.
La Direction de l’Agence de la réglementation pharmaceutique (ARP) est passée hier, mercredi 31 juillet 2024, au partage des résultats d’analyse de la surveillance de la qualité des médicaments antipaludiques dans le pays, au niveau de 8 régions du Sénégal. Selon Dr Oumou Kalsoum Ndao Ndiaye, la gamme des produits antipaludiques sont au nombre de 24. Et le choix de l’analyse a été porté sur 6 molécules parmi les 24. Ainsi, elle a renseigné que «le travail a été fait sur un échantillonnage de 255 produits».
Pour l’ARP, cette mission était composée des agents de l’ARP, de ceux de la Direction générale de la Santé (DGS), du programme paludisme entre autres. «Ces acteurs ont sillonné les 8 régions, avec un modèle de prélèvement typique de travail, et ont sorti 255 produits à contrôler au laboratoire. Le contrôle fait avec la technicité qui vaille a donné une conformité globale de 99% avec seulement deux non conformes», a fait savoir Dr Ndiaye Ndao. Et d’ajouter : «quand nous constatons qu’un produit ne répond pas aux normes et à la conformité, nous passons directement au retrait de ce produit. Ce qui a été fait». Les deux produits incriminés sont l’artesiane injectable 60 mg et le paluva 40 qui était de 240 comprimés.
A en croire la Directrice de l’ARP, cette démarche montre l’importance de cette surveillance. «Il ne suffit pas de donner des Autorisations de mise sur le marché (AMM) à des produits pour les faire circuler dans le pays. Il ne suffit pas d’acquérir des médicaments à travers les méthodologies ou de distribuer les médicaments sur la chaîne d’approvisionnement. Mais il faut contrôler. Un bon médicament peut entrer dans le pays, en bonne qualité, mais se détériorer au cours de la distribution. Donc, ce contrôle post-marketing est un élément capital dans la surveillance de la chaîne d’approvisionnement».
Du côté de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr Guy Bertrand Njambong, Responsable technique et médicaments essentiels et produits de santé à l’OMS-Sénégal, soutient que la lutte contre les produits falsifiés de paludisme est une priorité de santé publique. «Le paludisme reste une cause majeure de mortalité et morbidité en particulier chez les enfants et les femmes enceintes. C'est pourquoi, il est crucial que les médicaments utilisés pour lutter contre cette maladie soient de haute qualité. Mais, ce n'est pas uniquement pour le paludisme mais pour toutes les autres maladies en général que la surveillance des médicaments utilisés doit être de rigueur», fait-il savoir.
Tout en soutenant «la surveillance de la qualité des produits contre le paludisme est une composante essentielle, du fait que les médicaments falsifiés ou de qualité inférieur peuvent impacter sur l'efficience du traitement et mettre en danger la vie des patients. La lutte contre les médicaments et les produits falsifiés ne peut être menée par un seul acteur, elle nécessite l’engagement et la collaboration de tous les acteurs y compris le gouvernement, les professionnels de santé et la société civile. L’OMS est engagé à soutenir le Sénégal pour améliorer la qualité des médicaments en général et dans le cadre des autres produits».
SENELEC EN MODE ECLAIRAGE
Le système prépayé Woyofal, depuis son instauration en fin 2014 à nos jours, ne cesse de croître, totalisant 1.802.081 clients en fin avril 2024. Toutefois, les complaintes relevant de son système de facturation ne s’estompent pas.
Des responsables de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) ont fait face à la presse hier, mercredi 31 juillet 2024, à Dakar, pour mettre en lumière le système de tarification du Woyofal, aux fins de diffuser les bonnes informations concernant cet outil.
Le système prépayé Woyofal, depuis son instauration en fin 2014 à nos jours, ne cesse de croître, totalisant 1.802.081 clients en fin avril 2024. Toutefois, les complaintes relevant de son système de facturation ne s’estompent pas. Pour mettre fin à ces nombreux malentendus, améliorer la compréhension et la communication sur le Woyofal, non sans booster le taux de pénétration de ce dispositif dit «intelligent» en vue de sa généralisation, la Senelec a estimé devoir s’ouvrir à la presse.
La Directrice principale du Service commercial, Tabara Ndoye Ba, a d’emblée dit que cette rencontre marque le terme d’une série d’ateliers avec les associations des consommateurs, les membres du Comité national de dialogue avec la clientèle et aujourd’hui avec la presse. Notons que c’est en fin 2014 que la Senelec a introduit, sur le marché sénégalais, un système de prépaiement de l’électricité dénommé Woyofal. Lequel permet aux clients de mieux gérer leur consommation et leurs dépenses énergétiques.
Et c’est fort de cela que «nous avons essayé de vous montrer la différence entre le système classique et le système Woyofal, et le gain à travers des simulations », a indiqué Mme Ba. Selon les explications du chef service prépayé (Woyofal), «Le Woyofal a plusieurs avantages, dont le fait qu’il induit un cycle de facturation mensuel». En outre, «la suppression de la troisième tranche, l’achat en fonction du budget de chaque ménage à partir de 1000 francs CFA et surtout la possibilité pour le consommateur de suivre sa consommation en électricité sont cités parmi les avantages du Woyofal».
Mariétou Sèye, Directrice Communication et Marketing de Senelec dira que l’idée, «c’est de partager et d’échanger pour qu’à la fin, vous (les professionnels des médias, ndlr) puissiez éclairer les populations sur les initiatives de la Senelec et les actions entreprises pour le bien-être de la population». À l’en croire, «le Woyofal subit les conséquences d’une incompréhension à cause de son système de facturation. Et le succès de notre communication passe inévitablement par les médias», a-t-elle dit face aux journalistes. La cheffe de la Communication et du Marketing d’ajouter : «nous vous accueillons pour discuter et échanger sur les interrogations de la population et parler davantage de nos produits et services pour permettre à tout un chacun d’être nos ambassadeurs auprès du grand public».
JEAN PIERRE MALOU
SENELEC EN MODE ECLAIRAGE
Le système prépayé Woyofal, depuis son instauration en fin 2014 à nos jours, ne cesse de croître, totalisant 1.802.081 clients en fin avril 2024. Toutefois, les complaintes relevant de son système de facturation ne s’estompent pas.
Des responsables de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) ont fait face à la presse hier, mercredi 31 juillet 2024, à Dakar, pour mettre en lumière le système de tarification du Woyofal, aux fins de diffuser les bonnes informations concernant cet outil.
Le système prépayé Woyofal, depuis son instauration en fin 2014 à nos jours, ne cesse de croître, totalisant 1.802.081 clients en fin avril 2024. Toutefois, les complaintes relevant de son système de facturation ne s’estompent pas. Pour mettre fin à ces nombreux malentendus, améliorer la compréhension et la communication sur le Woyofal, non sans booster le taux de pénétration de ce dispositif dit «intelligent» en vue de sa généralisation, la Senelec a estimé devoir s’ouvrir à la presse.
La Directrice principale du Service commercial, Tabara Ndoye Ba, a d’emblée dit que cette rencontre marque le terme d’une série d’ateliers avec les associations des consommateurs, les membres du Comité national de dialogue avec la clientèle et aujourd’hui avec la presse. Notons que c’est en fin 2014 que la Senelec a introduit, sur le marché sénégalais, un système de prépaiement de l’électricité dénommé Woyofal. Lequel permet aux clients de mieux gérer leur consommation et leurs dépenses énergétiques.
Et c’est fort de cela que «nous avons essayé de vous montrer la différence entre le système classique et le système Woyofal, et le gain à travers des simulations », a indiqué Mme Ba. Selon les explications du chef service prépayé (Woyofal), «Le Woyofal a plusieurs avantages, dont le fait qu’il induit un cycle de facturation mensuel». En outre, «la suppression de la troisième tranche, l’achat en fonction du budget de chaque ménage à partir de 1000 francs CFA et surtout la possibilité pour le consommateur de suivre sa consommation en électricité sont cités parmi les avantages du Woyofal».
Mariétou Sèye, Directrice Communication et Marketing de Senelec dira que l’idée, «c’est de partager et d’échanger pour qu’à la fin, vous (les professionnels des médias, ndlr) puissiez éclairer les populations sur les initiatives de la Senelec et les actions entreprises pour le bien-être de la population». À l’en croire, «le Woyofal subit les conséquences d’une incompréhension à cause de son système de facturation. Et le succès de notre communication passe inévitablement par les médias», a-t-elle dit face aux journalistes. La cheffe de la Communication et du Marketing d’ajouter : «nous vous accueillons pour discuter et échanger sur les interrogations de la population et parler davantage de nos produits et services pour permettre à tout un chacun d’être nos ambassadeurs auprès du grand public».
JEAN PIERRE MALOU
DIOMAYE CHAMBOULE LA POLICE
Le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, a passé un nouveau coup de balai au sein de la Police nationale
Après la nomination de Mame Seydou Ndour au poste de Directeur général de la Police nationale (DGPN), en remplacement de Seydou Bocar Yague, le mercredi 29 mai 2024, le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, a passé un nouveau coup de balai au sein de la Police nationale. En Conseil des ministres qu’il a présidé hier, mercredi 31 juillet, au Palais de la République, le président Diomaye Faye a procédé à un chamboulement à la tête de plusieurs Directions de la Police.
En Conseil des ministres d’hier, mercredi 31 juillet 2024, d’importants changements ont eu lieu dans la Police nationale. Ainsi, le Contrôleur général de Police, Modou Diagne, est nommé Secrétaire permanent du Comité interministériel de Lutte contre la Migration irrégulière, en remplacement de Mamadou Bocar Ly, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. Ibrahima Dieng, jusque-là Commissaire central de Tambacounda, devient le Directeur de l’Automatisation des Fichiers.
Le Commissaire Daouda Gadiaga est désormais le Directeur des Ressources humaines de la Police nationale. Le Commissaire Mamadou Lamine Dieng est nommé Directeur de la Police judiciaire. L’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants (OCRTIS) a un nouveau patron, en la personne du Commissaire Alassane Niane. Le Commissaire Mamadou Ndour assure désormais la tutelle du Groupement mobile d’Intervention (GMI). La Direction de la Formation a désormais comme patron le Commissaire Sanou Diouf. Le Commissaire Ndiaré Séne est le nouveau Directeur de la Sécurité publique. Le Commissaire Abou Léye quitte le Commissariat spécial de l’aéroport International Blaise Diagne (AIBD) de Diass pour la Direction de la Police de l’Air et des Frontières. Le Commissaire Marème Diao hérite de la Direction de la Police des Étrangers et des Titres de voyages dont elle devient la Directrice.
LES BANQUES CENTRALES INVITEES A PLUS D’EFFORTS DANS LE RESPECT DES CRITERES
Le gouverneur de la BCEAO, Jean Claude Kassi Brou, a mis en exergue l'impérieuse nécessité du respect des critères de convergence macroéconomique aux fins de créer les conditions propices au lancement de la monnaie Eco
Le gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Jean Claude Kassi Brou, a mis en exergue l'impérieuse nécessité du respect des critères de convergence macroéconomique aux fins de créer les conditions propices au lancement de la monnaie Eco.
S’exprimant avant-hier, mardi, 30 juillet, à l'ouverture de la 64e réunion du Comité des gouverneurs des banques centrales des États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) tenue, au siège de la Bceao, le gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest Jean-Claude Kassi Brou a fait savoir que la croissance du produit intérieur brut de la Cedeao a ralenti en 2023.
Dans son mot, il a fait savoir que la croissance du produit intérieur brut de la Cedeao a ralenti en 2023. Ce ralentissement de l'activité économique, dira-t-il, s'est accompagné d'une hausse de l'inflation qui a atteint un niveau au-dessus de l'objectif des banques centrales. Fort de cela, il indiquera que le respect des critères de convergence macroéconomique demeure un défi majeur pour tous les États membres de la Communauté, qui devraient donc poursuivre leurs efforts déjà largement entamés pour le respect des critères aux fins de créer les conditions propices au lancement de l'Eco, la monnaie régionale. Toutefois, dans l’espace UEMOA, les économies ont fait preuve de résilience, en dépit du ralentissement de l’activité économique qui s’est accompagné d’une hausse de l’inflation au-dessus de l’objectif des banques centrales. En 2023, l'activité économique est restée dynamique, avec une croissance de plus de 5 %. Quant à l’inflation, elle s’est repliée à 3,7 % en 2023, après 7,4 % un an auparavant. En outre, le processus de 5 consolidations budgétaires a été engagé. Et dans ce cadre, le déficit budgétaire s’est réduit, passant de 6,9 % en 2022 à 5,2 % en 2023.
LA CROISSANCE ECONOMIQUE PROJETEE A 7,0% EN 2024
Pour l'année 2024, les perspectives sont meilleures. La croissance économique de l’UEMOA est projetée à « 7,0%, sous l’impulsion notamment des exportations de pétrole et de gaz », a dit le gouverneur de la BCEAO. Quant à l’inflation, elle devrait revenir dans la cible de la Banque centrale fixée à 3 %. Pour sa part, « la BCEAO continuera de soutenir les initiatives visant à accélérer la croissance et la stabilité macroéconomique ainsi que le processus d’intégration monétaire au sein de la Cedeao. » « Il s’agit d’assurer les conditions qui préservent la viabilité de la future union monétaire », dira Jean Claude Kassi Brou.
Le président du Comité des Gouverneurs de la Cedeao, Olayemi Cardoso, par ailleurs gouverneur de la Banque centrale du Nigeria, dira que la stabilité des prix et la résilience économique sont au cœur des politiques au sein de la Cedeao. « Nos politiques visent à maintenir des prix bas et stables, à stabiliser le marché des changes et à renforcer la résilience économique globale », expliquera le gouverneur Olayemi Cardoso. Au chapitre du processus de création de l'Eco, le gouverneur de la Banque Centrale du Nigeria dit noter des progrès dans la mise en œuvre de la feuille de route malgré les difficultés rencontrées dans la sous-région, non sans saluer les efforts consciencieux du comité technique pour les exhorter à accroître la diligence dans leurs missions de surveillance.
En outre, il a loué les efforts qui continuent de faire avancer la région ouest-africaine et à favoriser la réalisation de la vision exposée par les fondateurs de l'ECO.
Cette 64e réunion ordinaire du Comité des gouverneurs des banques centrales des États membres de la Cedeao a été l’occasion d’examiner entre autres le rapport de la 45e Réunion ordinaire du Comité technique conjoint (Amao/Comtec/45/2024/) ; le rapport de la 9e Réunion ordinaire du comité d’audit (Amao/Comaudit/009/2024/) et enfin un échange de vues sur l’environnement économique international. Ont pris part également à cette réunion Mamadou Bamba Diallo, directeur général de l'Agence monétaire de l'Afrique de l'Ouest (Amao) et Massandjé Touré Litse, commissaire chargé des affaires économiques et de l'agriculture de la Commission de la Cedeao.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 1 AOUT 2024
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Baadoolo - Nangoulen balai Diomaye bi !
Ay waay lii niaawna ! Salaire nietti weer rek, oust ! Cheikh Dieng, venu assainir le Sénégal, reçoit le premier coup de balai du régime. Pour lan ? xam ! Hana il n’a pas sali l’Onas nak en l’espace de 3 mois ! Ndeysaan, l’homme de Djiddah Thiaroye Kao voulait hisser l’Onas thia kaw. Mais, il n’aura pas eu le temps, comme son mouvement, de mettre «Fepp Tawfeekh». Apparemment c’est compliqué de vivre avec l’anti-système, quand on est habitué au système. Surtout celui de Wade. Teuyelen balai bi. Sinon Diomaye mi dina balai founé !
Mac de Diourbel Badara Tine décède en prison
C’est une affaire qui va beaucoup faire parler. Un prisonnier est décédé à la Maison d’arrêt et de correction (Mac), mardi. Emedia a appris que c’est après avoir reçu la visite de ses proches que Badara Tine, qui a regagné sa chambre, a piqué un malaise avant de rendre l’âme. Le défunt était poursuivi pour des faits de viol et attendait son jugement depuis quelques mois parce que son dossier était en instruction et était géré par le juge du premier cabinet du Tribunal de grande instance de Diourbel.
Tnt Tds écarte Excaf et devient l’unique gestionnaire
L’opérateur de diffusion national Tds-Sa informe les usagers et partenaires qu’à compter du 31 juillet 2024, il sera le «seul gestionnaire de l’intégralité de l’infrastructure Tnt». Par conséquent, la société dirigée par Aminata Sarr dit dégager toute responsabilité relative à l’abonnement, au renouvellement et à l’achat des décodeurs Tnt «jusqu’à nouvel ordre». Tds dit «marquer la volonté souveraine des autorités étatiques de procéder au retrait, à l’exploitation commerciale et technique des deux multiplex dont Excaf Telecom avait en charge la gestion privée depuis 2014». Le groupe Excaf Télécom se dit «surpris» et «étonné» par le communiqué de Tds SA. Il précise que «le transfert des infrastructures à Tds SA ne signifie aucunement la perte de ses droits d’exploitation commerciale des deux (2) multiplex en tant que distributeur de bouquet payant sur la Tnt» et promet que «cette entreprise de liquidation ne saurait passer aussi simplement, aussi facilement».
République des Valeurs Cheikh Oumar Ndao et 12 autres quittent TAS
Vague de démissions au parti République des Valeurs/Réewum Ngor. Il s’agit de Cheikh Oumar Ndao, Coordonnateur national des jeunes et membre de la cellule de communication du parti et 12 autres. Ces membres du parti de Thierno Alassane Sall n’ont pas cependant donné les raisons de leur départ. Cheikh Oumar Ndao a seulement exprimé ses «regrets» aux militants du parti. «Après plus de cinq ans, avec l’aide et le soutien d’un grand nombre d’entre vous, au mépris de ma vie personnelle, de mes propres engagements et de ma réputation…, c’est avec émotion que je mets fin à mes activités politiques dans le parti», a-til écrit.
Souleymane Jules Diop annonce son départ l’Unesco «Depuis 2 ans je demandais à être déchargé de mes fonctions»
C’est l’intéressé luimême qui l’a posté sur le réseau social Facebook. Souleymane Jules Diop écrit : «J’ai annoncé ce matin aux membres du Comité du patrimoine mondial, qu’en même temps que se termine la rencontre inspirante de New Delhi, prennent fin mes fonctions d’ambassadeur Délégué permanent à l’Unesco, après cinq années d’un engagement sans limite au service de mon pays». Revenant sur son parcours, ce proche du régime de Macky Sall ajoute : «Je suis fier d’avoir fait entrer le Ceebu Jën, plat national du Sénégal, sur la liste du Patrimoine mondial de l’humanité et d’avoir, avant mon départ, sorti le (Parc de) NiokoloKoba du Patrimoine en péril après 17 années sur cette liste. Sous mon leadership, le Sénégal a été réélu au Conseil exécutif de l’Unesco et élu au Comité du Patrimoine mondial. Voilà deux années déjà que je demandais à être déchargé de mes fonctions à Paris pour relever d’autres défis professionnels».
Après 3 mois seulement à l’Onas Dr Cheikh Dieng limogé
C’est le premier limogeage d’un Directeur général. Nommé le 25 avril 2024 en remplacement de Mamour Diallo, Dr Cheikh Dieng a été limogé, hier, en Conseil des ministres, de son poste de Dg de l’Office national de l’assainissement (Onas). Pour l’heure, l’on ignore les raisons de ce départ prématuré de cet allié de la coalition Diomaye Président, ancien maire de Djiddah Thiaroye Kao, ancien responsable du Parti démocratique sénégalais. Séni Diène, ingénieur hydrogéologue le remplace. C’est un Conseil des ministres qui a procédé aussi à un vaste mouvement dans la police. Mamadou Lamine Niang, précédemment en détachement à la Centif est le nouveau Directeur de la Police judiciaire, Alassane Niane, Directeur de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis), Abou Lèye, Directeur de la Police de l’air et des frontières, Marème Diao promue Directrice de la Police des étrangers et des titres de voyages, en remplacement Djibril Camara. Ibrahima Dieng est nommé Directeur de l’automatisation des fichiers (Daf).