SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
19 novembre 2024
Par Ibou FALL
HEUREUX QUI, COMME DIOMAYE, FAIT DE BEAUX VOYAGES
Le président est de retour à Paris, à l’occasion de l’ouverture officielle des Jeux Olympiques 2024. Ça lui fera, en moins de deux mois, son deuxième séjour en France
Le président Bassirou Diomaye Faye est de retour à Paris, à l’occasion de l’ouverture officielle des Jeux Olympiques 2024. Ça lui fera, en moins de deux mois, son deuxième séjour en France. La première fois, c’est la première Première dame qui l’accompagne ; à la seconde, c’est la deuxième épouse.
Bien entendu, compte tenu du niveau du débat public, ça s’est beaucoup questionné sur le… sac à main de Madame Diomaye Faye, deuxième du nom. On peut s’estimer heureux, le débat aurait pu tomber bien plus bas.
Les effets de l’application stricte de l’article 80 observée ces derniers temps ?
Toujours est-il que l’on assistera à un questionnement philosophique de haute facture sur le sac à main de Madame la deuxième Première dame : est-ce un Céline original, très classe, qui coûterait près de trois millions de nos misérables francs Cfa ou une vulgaire imitation achetée dans un bazar de Sandaga ?
Dans le premier cas, on peut toujours se demander quels secrets de femme peut bien garder un sac qui coûte aussi cher ; foin du misérabilisme, il faut bien que les deniers du contribuable rehaussent le standing de nos dirigeants. Ils n’auront pas enduré le parcours du combattant dont un passage par la case prison, pour ensuite venir jouer les crève-la-faim.
De toutes manières, ce n’est pas dans le style de l’homme : le modeste inspecteur du fisc qu’il est, malgré ses environ trois cent mille francs de salaires mensuels, ne meurt pas de faim ; son pied-à-terre dakarois, qu’il occupe malgré lui, loin des coups de pilon de son Ndiaganiao matinal, selon le journal officiel, coûterait après expertise, terrain et constructions, l’un dans l’autre, pas loin des 275 millions, en vulgaires Cfa.
Passons sur son champ de plus de quatre hectares et autres propriétés de moindre envergure… La question que tout le monde se pose, en cachette bien entendu, article 80 oblige : comment cela peut-il se faire ?
Mauvaise pioche
On devrait plutôt se demander pourquoi tous les Sénégalais moyens n’ont pas ce patrimoine. C’est sans doute au «Projet» d’y remédier. Ses prophètes ont pour cela cinq ans de stage et cinquante ans de mirage.
Faudrait souhaiter bien du plaisir à leur 54% d’électeurs ?
Et puis, trêve de pinailleries : tout ceci est derrière lui désormais. Il y a le modeste salaire du fonctionnaire sorti de geôle pour devenir président de la République qui fait des bonds de crapaud entre mars et avril 2024, flirtant avec les cinq millions mensuels ; bien entendu, les fonds «politiques» comptent pour du beurre qui devrait fondre au soleil ; quant à sa modeste Ford à 19 millions (toujours en p’tits Cfa qu’on devrait larguer selon le «Projet» d’avant mars 2024) par un coup de baguette mackyavélique, elle se transforme en un parc automobile et une flotte aéronautique…
Tout ça pour dire que Madame la deuxième Première dame, laquelle est dans notre histoire, suprême honneur, la première deuxième dame sénégalaise, devrait pouvoir collectionner les sacs Céline, les robes Dior, les bijoux Van Cleef and Arpels, les lunettes Rayban, les escarpins Louboutin, fleurer bon les senteurs Chanel sans que des esprits chagrins ne s’en indignent.
C’est vrai, des escarpins, des bijoux, des sacs et des tailleurs, les stylistes sénégalais en produisent. Mais Madame la deuxième Première dame n’est pas obligée de s’en encombrer : des goûts et des couleurs, dit-on…
Il se trouve quand même dans la plèbe, quelque manant zélé qui tient à ce que la modestie présidentielle soit préservée. Rappelez-vous, la petite promenade républicaine, un jour de semaine, aux heures de bureau, pour faire comme n’importe quel musulman sénégalais : acheter à chaque épouse une respectable bête à cornes torsadées pour presque rien. C’est aussi cela l’esprit : foin du gaspillage !
Et donc, pour préserver l’image du président de la République qui préfère les coups de pilon du petit matin bucolique de Ndiaganiao au clairon de la Garde rouge présidentielle urbaine, un souk de Sandaga présentera sur les réseaux sociaux le modèle en contrefaçon du Céline avec une détermination touchante, exposant Madame la deuxième Première dame au risque de voir une brigade parisienne de défenseurs de la propriété intellectuelle foncer sur elle en pleine soirée de gala pour saisir son sac…
On s’égare. Revenons au séjour parisien du couple présidentiel.
On s’épargnera la saillie de son Premier ministre qui attend que son employeur soit en France pour poser le débat surréaliste de la réhabilitation de la dignité africaine via la réécriture de l’histoire des «tirailleurs africains», redevenus sénégalais pour l’occasion.
Un sujet qui aurait pu fâcher, tout comme sa tirade contre le Président français à l’occasion de la visite de l’opposant Jean-Luc Mélenchon.
M. Ousmane Sonko, que le doute raisonnable n’habite pas, pour la seconde fois, concernant la France, entre par effraction dans les relations internationales et la diplomatie, lesquelles, dans les usages comme dans la Constitution, relèvent du domaine réservé du chef de l’Etat.
Si ce n’était que ça…
Quel que soit le bout par lequel on la prend, l’affaire des tirailleurs sénégalais morts à Thiaroye en 1944 est une affaire franco-française. Des Nègres originaires des colonies décident de servir la France ; pas seulement pour la guerre de libération de leur pays contre l’Allemagne ; bien avant cela, pour que les comptoirs du Sénégal deviennent une colonie du même nom, il se trouve des autochtones enthousiastes à l’idée de rallier les troupes françaises, histoire d’achever la mission civilisatrice.
Ils seront les spahis, en remplacement des Algériens et autres, qui vaincront les roitelets locaux dont le mauvais goût sera de se prendre pour des résistants ; ils feront respecter l’ordre colonial sans se faire beaucoup de scrupules quant à la méthode. Ils seront des armées qui libèrent la France en 1945, tout comme des troupes en déroute qui ramènent des estropiés et des dépressifs d’Indochine et d’Algérie.
Sur la même lancée, les «souverainistes» locaux, sous la houlette de Guy Marius Sagna, pressent les maires de «décoloniser» l’esprit de nos villes. Il y a des noms de rues qui ne sonnent pas africain. C’est le remake des débaptisations de «l’école nouvelle» des années 80, et du débat plus récent sur la statue de Faidherbe à Saint-Louis qu’il faut ôter des yeux des gens honnêtes. Le pont du même nom, que Gustave Eiffel a construit, pourrait, par la même occasion, être démonté et rentrer en France, n’est-ce pas ?
Oubli fâcheux…
Prière de ne pas ricaner
Le président de la République d’un pays sérieux est un Vrp, en déroulé «Voyageur représentant placier». A chacun de ses voyages, il vend la science, le savoir-faire de ses compatriotes, la qualité de vie qui attend les touristes bien inspirés de visiter son beau pays.
Lors d’un voyage officiel, le Président Senghor aurait offert à l’Empereur du Japon d’alors, Hirohito, une fresque des tapisseries de Thiès qui aurait ravi le souverain nippon, lequel, en retour, aurait passé commande d’œuvres de plasticiens sénégalais… Le Premier des Sénégalais de la période des indépendances, convaincu que le Sénégal serait la capitale du monde noir, ne manque alors jamais de mettre en valeur le talent de ses artistes. C’est ainsi qu’une fresque murale des tapisseries de Thiès orne le hall des Nations unies à New York.
Dans ses déplacements, le président Senghor ne manque pas d’offrir le spectacle des troupes de danse sénégalaises, en plus de ses remarquables plaidoyers pour la culture, le tiers-monde, le métissage et la civilisation de l’universel.
A Paris, une ville qu’il connait depuis sa folle jeunesse, en réponse au «sourire Banania» qui orne dans les années quarante la capitale pour vendre de la poudre de cacao, une fois président de la République, au milieu des années soixante-dix, il sonnera la charge vengeresse à travers une trentaine d’œuvres de peintres sénégalais dont les œuvres balafreront la capitale française.
Les voyages du président Senghor étaient autant de plaidoyers pour la culture, le savoir, le savoir-vivre et le savoir-faire sénégalais. Quand il prend la parole, depuis l’autre bout de la planète, ça résonne partout, jusque dans notre fierté. On n’imagine pas un exilé camerounais se vanter de lui administrer quelque leçon que ce soit.
Question impie : pourquoi le président Diomaye Faye voyage-t-il donc tant ?
JO : MBAGNICK NDIAYE, YVES BOURHIS ET SALY SARR EN LICE VENDREDI
Trois athlètes sénégalais, Mbagnick Ndiaye (judo), Yves Bourhis (kayak cross contre la montre) et Saly Sarr (triple saut) seront en lice vendredi pour tenter de chercher une médaille aux Jeux olympiques(JO) Paris 2024.
Paris, 1-er août (APS) – Trois athlètes sénégalais, Mbagnick Ndiaye (judo), Yves Bourhis (kayak cross contre la montre) et Saly Sarr (triple saut) seront en lice vendredi pour tenter de chercher une médaille aux Jeux olympiques(JO) Paris 2024.
Le judoka Mbagnick Ndiaye affrontera, vendredi, à 8 heures, le Bissau-guinéen Bubacar Mané en 16e de finale dans la catégorie des plus de 100 kg.
Le porte-drapeau du Sénégal lors des JO de 2021 va tenter de faire mieux qu’à Tokyo en passant le premier tour. Il avait été battu par le Russe Tamerlan Bashaev, alors numéro 1 de la catégorie des plus de 100kg.
Le triple champion d’Afrique rencontre un adversaire qu’il connaît bien. Bubacar Mané a défendu les couleurs du Sénégal avant de prendre la nationalité bissau-guinéenne. Il a remporté avec le Sénégal quatre médailles continentales.
Après ses deux échecs au canoë slalom et au kayak slalom, le ceiste Yves Bourhis va s’aligner sur le kayak cross contre la montre.
Il avait terminé, lundi, 12ᵉ de la finale de canoë slalom, lundi, avec un chrono de 95.78, avant de subir une pénalité de 50 secondes qui l’a relégué à la dernière place du classement, lui qui espérait décrocher une médaille.
Mardi, il a été éliminé dès les préliminaires des épreuves de kayak slalom des Jeux olympiques (JO) Paris 2024, l’athlète sénégalais se classant 22ᵉ sur 24 concurrents.
En athlétisme, Saly Sarr ouvre la voie aux deux autres athlètes qualifiés. Le spécialiste du triple saut, pour sa première qualification va essayer d’améliorer son record personnel de 14,18 m.
Âgée de 21 ans, la championne d’Afrique en titre du triple saut va profiter des JO de Paris 2024 pour continuer son apprentissage.
-Voici le programme des athlètes vendredi :
– Vendredi à 10 heures(8h Dakar ) à l’arèna Champs de Mars : Mbagnick Ndiaye-Bubacar Mané(Guinée Bissau)
-Vendredi 16h40(14h40) à station à Vaires-sur-Marne : Yves Bourhis (Kayak cross course contre la montre)
-Vendredi 18h15 au stade de France ; Saly Sarr(triple saut)
IL FAUT INVESTIR DANS LA PETITE CATEGORIE
Le sélectionneur de l’équipe nationale des moins de 18 ans, Sir parfait Adjivon a ratissé large pour composer un groupe d’élite à même de se montrer au prochain Afrobasket masculin prévu en début septembre en Afrique du Sud.
Le sélectionneur de l’équipe nationale des moins de 18 ans, Sir parfait Adjivon a ratissé large pour composer un groupe d’élite à même de se montrer au prochain Afrobasket masculin prévu en début septembre en Afrique du Sud. Selon le technicien sénégalais, pour assurer la relève, il faut investir dans la petite catégorie.
L’équipe nationale de basketU18 du Sénégal prépare activement l’Afrobasket de la catégorie qui va se tenir en Afrique du Sud au mois de septembre. Actuellement en regroupement, le sélectionneur Parfait Adjivon est revenu sur le planning de ses joueurs. « On prépare l’AfrobasketU18 qui se tiendra en Afrique du Sud au mois de septembre. Actuellement, on est en phase de présélection. A notre retour de Bamako et les critiques des jeunes joueurs, on a fait sortir une circulaire pour inviter tous jeunes d’envoyer leurs vidéos et papiers administratifs. C’est par là qu'on a commencé à procéder par sélection par vidéo. On avait reçu plus de 120 demandes. Mais pour aller vers l’internat, on va réduire le groupe à 18. Nous, ce qui nous intéresse, ce sont les fondamentaux On va continuer à faire une évaluation parce qu’on a programmé trois matchs amicaux», a déclaré le sélectionneur des Lionceaux du Basket. .
Depuis quelques années, le Sénégal est devenu un habitué dans les compétitions de cette catégorie, de l’avis du coach. « Le Sénégal est présent dans les compétitions internationales. Mais ce qui donne de la satisfaction, c’est que si on voit l’équipe nationale chez les garçons, ce sont des jeunes qui ont joué en U18. Ça, c’est une bonne satisfaction. Il n’y a pas d'autre choix que d’investir dans la petite catégorie », a poursuivi le coach de Duc. A quelques semaines du démarrage de cette compétition africaine, le technicien compte utiliser tous les moyens disponibles pour composer une équipe solide capable de faire la différence en Afrique du Sud. « Il y a urgence parce que le temps joue en notre défaveur. Même si on est dans l’urgence, on ne se presse pas. Il faut faire un bon choix pour être prêt lors de cette compétition », a ajouté le technicien.
Par ailleurs, il estime que les fédéraux doivent investir plus dans la petite catégorie pour assurer la relève dans les années à venir. « Préparer la relève, c’est participer aux compétitions au niveau des ligues d’abord et sur le plan international aussi. Ça ne sert à rien d’attendre que les joueurs soient en séniors pour découvrir l’équipe nationale. C’est ça la différence entre les équipes africaines et européennes ; pratiquement leur joueurs ont fait toutes les catégories. »
LA TDS ET L’EXCAF À COUTEAUX TIRÉS
La Société de télédiffusion du Sénégal a annoncé, dans un communiqué de presse daté d’hier, le retrait de l’exploitation commerciale et technique multiplex dont Excaf Télécom avait en charge la gestion privée depuis 2014
La Société de télédiffusion du Sénégal (TDS-SA) a annoncé, dans un communiqué de presse daté d’hier, le retrait de l’exploitation commerciale et technique multiplex dont Excaf Télécom avait en charge la gestion privée depuis 2014. Sauf que ledit groupe persiste et signe qu’il n’existe aucune relation juridique entre les deux parties dans le cadre des deux (2) multiplex et se réserve d’user de tous les moyens légaux pour défendre son droit.
Tout est parti d’un communiqué de presse de la Société de télédiffusion du Sénégal. Elle a d’emblée annoncé la volonté souveraine des autorités étatiques de procéder au retrait, à l'exploitation commerciale et technique des deux multiplex dont Excaf Télécom avait en charge la gestion privée depuis 2014.
« A cet effet, par cette présente, l'opérateur de diffusion national informe les usagers et partenaires qu'à compter du 31 juillet 2024, TDS-SA sera le seul gestionnaire de l'intégralité de l'infrastructure TNT », pouvait-on lire sur la note de la Tds qui, par conséquent, se dégage de toute responsabilité relative à l'abonnement, au renouvellement et à l'achat des décodeurs TNT jusqu'à nouvel ordre.
Ce communiqué a fait sortir le groupe Excaf de ses gonds. «Le groupe EXCAF Télécom marque sa grande surprise et son étonnement face à la teneur de ce communiqué qui renseigne sur le niveau de déni du droit à exister de notre société par la nouvelle direction générale de Télédiffusion du Sénégal (TDS) SA », a indiqué le groupe Excaf qui ajoute qu’à travers un échange de courriers, il avait souligné à la nouvelle équipe dirigeante de TDS-SA, que le transfert de l'exploitation et de la gestion de l'infrastructure TNT est effectif depuis le 28 février 2021. « Au moment de ce transfert, l'Etat du Sénégal s'était engagé à accompagner le groupe EXCAF Télécom en qualité de distributeur exclusif de bouquet payant sur la TNT afin de réparer le préjudice subi du fait de la rupture anticipée de la convention qui a fortement perturbé le modèle économique et fragilisé la pérennité de notre entreprise. Mais surtout le transfert des infrastructures à TDS SA ne signifie aucunement la perte pour le groupe EXCAF TELECOM de ses droits d'exploitation commerciale des deux (2) multiplex en tant que distributeur de bouquet payant sur la TNT », a fait savoir le groupe Excaf qui, dans son communiqué, souligne qu’il n'a plus d'accès permanent au centre émetteur KEBE depuis cette date, ajoute le groupe Excaf.
Le groupe a, en outre, fait savoir qu’aucune relation juridique n'existe entre TDS SA et le groupe EXCAF TELECOM dans le cadre des deux (2) multiplex que chacune de ces sociétés exploitent conformément aux lois et règlements en vigueur au Sénégal. « Cette entreprise de liquidation du groupe EXCAF, société qui a largement contribué à faire de la TNT une réalité au Sénégal, par une autre société TDS SA, soumise comme la nôtre au respect des décisions de l'autorité de régulation, ne saurait passer aussi simplement, aussi facilement », a fait savoir le groupe Excaf qui, en relation avec ses conseillers juridiques, entend user de tous les moyens légaux pour défendre son droit à continuer à exercer légalement son activité au Sénégal, comme le lui autorise la loi.
BIENTOT LE SATELLITE MADE IN SENEGAL SUR ORBITE
Le directeur général de l’Agence sénégalaise d’étude spatiale (ASES), Maram Kaïré, a annoncé, mercredi, à Dakar, le lancement prochain du premier satellite fabriqué au Sénégal.
Dakar, 1er août (APS) – Le directeur général de l’Agence sénégalaise d’étude spatiale (ASES), Maram Kaïré, a annoncé, mercredi, à Dakar, le lancement prochain du premier satellite fabriqué au Sénégal.
D’un coût estimé à 650 millions de francs CFA, ce projet est piloté par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation.
Le directeur général de l’ASES en a fait l’annonce lors d’un exposé qu’il animait sur le thème : ”La conquête de l’espace : enjeux, défis et perspectives au Sénégal”, à l’occasion d’une rencontre de l’Académie nationale des sciences des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS).
”Nous pensions que les satellites coûtaient très cher et qu’ils n’étaient pas accessible aux pays africains, mais grâce à la miniaturisation, on arrive à faire des satellites à des coûts beaucoup plus réduits” , a fait savoir Maram Kairé.
Créée le 29 mars 2023, l’ASES a pour objectif de faire du Sénégal une ”nation avec une industrie spatiale développée, disposant de ressources humaines et d’infrastructures de qualité”.
M. Kairé a ajouté que parmi les missions de l’ASES, il y a l’aide au développement des ressources humaines et la montée en puissance des compétences dans le secteur spatial.
”Nous avons commencé à étudier la question avec des partenaires, notamment des universités au niveau international, qui nous proposent aujourd’hui une série de formations, des Masters dans les sciences et technologies spatiales et nous n’avons pas hésité à les mettre en contact avec les écoles polytechniques et des universités sénégalaises” a-t-il indiqué.
Il s’agit également, selon lui, de renforcer le dispositif spatial déjà existant et qui, a ”beaucoup évolué au Sénégal”.
”Nous voulons que ces établissements qui sont en train de discuter avec les partenaires puissent initialiser, dès la prochaine rentrée, la mise en place de ces Masters”, a-t-il ajouté.
L’élément le plus fondamental dans le domaine de la technologie spatiale étant la mise en place d’infrastructures au sol, M. Kairé a annoncé qu’il est envisagé, avec des partenaires, la construction d’un centre d’assemblages, d’intégration et de test micros satellites.
”Ce centre va permettre aux jeunes de travailler dans le cadre du développement d’une industrie spatiale sénégalaise, avec comme objectif la fabrication locale de pièces, qui serviront à concevoir des micros satellites, des cartes électroniques, des pièces de rechange, entre autres”, a-t-il indiqué.
Si on arrive à relever ce défi, promet le directeur général de l’ASES, le Sénégal pourra devenir un leader dans le domaine spatial, en Afrique de l’Ouest, dans les cinq prochaines années.
Après 100 jours, Cheikh Dieng quitte l’ONAS pour gestion clanique
A peine 100 jours, Dr Cheikh Dieng a été démis de ses fonctions de directeur général de l’office national de l'Assainissement du Sénégal (ONAS). Il est remplacé par Séni Diène. Depuis l’annonce de son remplacement à la tête de cette direction hier en conseil des ministres, beaucoup se demandent les raisons d’une telle décision. Selon les informations obtenues par L’As, Cheikh Dieng aurait procédé à une gestion clanique de la boite depuis son arrivée. Ses parents, militants et habitants de son quartier Djiddah Thiaroye sont recrutés à l’Onas, et sans aucune compétence pour certains d’entre eux. Pour rappel, Cheikh Dieng qui n’est pas en odeur de sainteté depuis un moment avec la Coalition Diomaye Président avait dans un premier temps refusé le poste de DG de l’Onas. Pour cause, il a compris qu’il allait hériter d’une situation désastreuse de la boite. Et pour la coalition Diomaye Président, c’était une occasion de se débarrasser de lui, vu sa réputation de gestionniare clanique à la mairie de Djidah Thiaroye Kao. De plus, Cheikh a des relations heurtées avec le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye qui se trouve être sa tutelle.
Fin de mission pour Souleymane Jules Diop
Fin de mission pour Souleymane Jules Diop qui a annoncé hier sur Facebook la fin de son mandat en tant qu’ambassadeur Délégué permanent à l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO). Il a expliqué sur le réseau social qu’il a informé les membres du Comité du Patrimoine mondial que son engagement de cinq ans prend fin avec la conclusion de la réunion de New Delhi. Jules se dit fier d’avoir inscrit le « Ceebu Jën », plat national sénégalais, au Patrimoine mondial de l’humanité et d’avoir retiré le Niokolo Koba de la liste du Patrimoine en péril après 17 ans. Dans son post, il a également rappelé que c’est sous son mandat que le Sénégal a été réélu au Conseil exécutif de l’Unesco et élu au Comité du Patrimoine mondial, précisant qu’il avait demandé depuis deux ans à être déchargé de ses fonctions à Paris pour se lancer dans de nouveaux défis professionnels.
Décès du petit frère de Cheikh Mahi Niass
Le Khalife général de Médina Baye est en deuil. Cheikh Mahi Niass a perdu son petit frère Cheikh Mouhamadou Mahmoud, fils de Mawlana Cheikh Ibrahim Niass. Le saint homme a été rappelé à Dieu hier à l'hôpital Principal de Dakar. La levée du corps est prévue ce jeudi dans ledit hôpital. L'enterrement aura lieu, ce samedi 03 août 2024 vers 17 heures, à Médina Baye, Kaolack.
12 millions de FCFA distribués par les ICS
C'est une enveloppe de 12 millions de F CFA que les Industries chimiques du Sénégal (ICS) ont débloquée dans le cadre de la Responsabilité Sociétale d'Entreprise (RSE). L’objectif est de doter en médicaments les postes de santé et quelques cases de santé de tout l'arrondissement de Méouane, qui est le cœur de sa zone d'exploitation. Les circonscriptions concernées sont notamment les communes de Méouane, Darou Khoudoss, Taïba Ndiaye et de Mboro, mais aussi le poste de santé de Pire qui fait partie de l'arrondissement de Pambal. Selon Bounama Diouf, coordonnateur des activités RSE, la commune de Pire a été intégrée dans le dispositif d'accompagnement, pour la simple raison qu'elle abrite actuellement les populations des villages déplacés, dans le cadre de la progression de la mine. L'aspect important de cette opération a été la participation des bénéficiaires dans le choix des médicaments. En effet, les produits distribués ont été sélectionnés en fonction des besoins spécifiques identifiés par chaque zone, assurant ainsi une réponse adaptée et efficace aux défis de santé rencontrés par les communautés. La remise des médicaments a été faite au niveau de chaque structure sanitaire par une délégation dépêchée par les ICS. Et partout, les bénéficiaires ainsi que les autorités locales ont exprimé leur gratitude pour cette aide précieuse, qui contribuera à renforcer les capacités de soins dans ces zones. Pour l'Infirmier chef de Poste (ICP) de Darou Khoudoss, la réception de ces médicaments constitue un ouf de soulagement surtout en cette période très sensible d'hivernage.
Port du voile dans les écoles au Sénégal
L'Alliance Pour Thiès Émergent (APTE) a applaudi des deux mains la mesure de suspension définitive de l’interdiction du port du voile dans les écoles au Sénégal, annoncée par le Premier ministre Ousmane Sonko. Dans une déclaration rendue publique, le bureau exécutif du mouvement APTE soutient que le PM Ousmane Sonko a estimé que l'interdiction sonne comme une volonté de « porter atteinte à la liberté des citoyens au moment où la laïcité voudrait que chacun respecte l’autre dans ses croyances et convictions ». Selon l’APTE, l’essentiel est que la décence soit de rigueur surtout dans le cadre scolaire et que chacun respecte l’autre dans ses cultes et croyances qui commandent sa tenue tout en respectant les règles de correction et de bonne tenue qui caractérisent l’espace scolaire. Ainsi, le mouvement APTE félicite le Premier ministre pour "cette belle initiative aussi juste qu'opportune et qui concourt à renforcer l’unité et la concorde nationales dans le respect mutuel". Le mouvement qui se dit « rempart permanent pour préserver les acquis démocratiques et renforcer les initiatives de développement et de justice » a par ailleurs insisté sur la nécessité d'une application rigoureuse de la décision.
Transplantation de cornée
C’est le professeur Fary Ka, président du Conseil National de Transplantation (CNDT), qui donne la bonne nouvelle. Après avoir franchi une étape importante avec la transplantation rénale, le Sénégal se prépare à entrer dans une nouvelle ère de la médecine avec la transplantation de cornée. Selon Pr Fary Ka, qui s’exprimait sur la RTS, le CNDT a achevé la rédaction des textes législatifs et réglementaires nécessaires, et la banque de cornée est déjà construite. Pour lui, il ne reste plus qu’à finaliser l’équipement pour commencer les interventions dans un avenir proche. Cette avancée, souligne-t-il, permettra à de nombreuses personnes de recouvrer la vue. « Tous les organes peuvent être transplantés. Il y a la transplantation de foie, et au Sénégal, de nombreuses personnes souffrent de maladies du foie. Il est crucial que la législation évolue pour permettre la transplantation de tous les organes, ce qui ne pose aucun problème. La greffe de cornée est déjà permise. Tous les textes législatifs et réglementaires, ainsi que l’encadrement juridique pour la greffe de cornée, ont été établis par le CNDT. Nous avons même une banque de cornée en cours d’équipement. Notre objectif est de lancer la greffe de cornée », a-t-il expliqué. Professeur Fara Ka a profité de l’occasion pour annoncer qu’après cette étape, « ce sera la greffe de moelle osseuse ». « Le centre est prêt à Dalal Jamm et les textes sont en cours de validation. Le Sénégal est en train d’entrer dans une nouvelle ère de la médecine, celle des transplantations et des greffes de tissus. Nous espérons pouvoir réaliser la greffe de cornée très prochainement. Nous lançons un appel aux autorités pour qu’elles nous aident à finaliser l’équipement de la banque de cornée », a-t-il ajouté.
Doudou Ka claque la porte de l’APR
La saignée continue où sein de l’Alliance pour la République (APR) qui se vide chaque jour de ses hauts responsales. Ennemi juré d’Ousmane Sonko au temps où Macky Sall était au pouvoir, Doudou Ka a claqué la porte de l’ex parti au pouvoir. Selon Jeune Afrique qui donne l’information, l’ancien ministre des Transports aériens avait en effet fait part, le 9 juillet, dans un message privé à l’ancien président, de sa décision de s’éloigner de toute action politique et de sa volonté de quitter les instances dirigeantes de l’Alliance pour la République, afin de se consacrer entièrement au développement d’une société de conseil qu’il a fondé avec des partenaires en avril 2024. Selon le média fondé par Bachir Ben Yahmed, Macky Sall a personnellement appelé Doudou Ka pour lui demander de retarder l’officialisation de son départ, sans succès. Il faut rappeler que le désormais ex responsable de l’APR à Ziguinchor était le coordinateur du programme « Yoonu Yokute » et membre de l’Alliance pour la République depuis 2009. Doudou Ka, qui a eu à diriger le ministère de l’Économie, suit ainsi les pas d’Aliou Sall et Cheikh Oumar Hanne qui ont déjà quitté le navire pour rejoindre Amadou Ba qui a visiblement couper le cordon ombilical avec Macky Sall pour prendre son destin en main.
Diè Maty Fall part à la retraite
Le quotidien national Le Soleil a perdu une belle plume hier. Il s’agit de la journaliste Diè Maty Fall qui part à la retraite. Mais pour sa dernière journée à l’astre de Hann, elle a offert des arbres fruitiers à cette maison où elle a passé plus de 30 ans. Et pour lui rendre un hommage mérité et immortaliser l’occasion, le nouveau directeur général Lamine Niang a planté un corossolier devant les employés du quotidien national, qui sont venus dire au revoir à leur consœur et collaboratrice. Réagissant sur sa page Facebook, Diè Maty a écrit : « C’est la fête au Soleil cet après-midi. Je pars à la retraite ce 31 juillet 2024. Le DG Lamine Niang a décidé d’honorer ma modeste personne et d’organiser une grosse teuf à laquelle il a convié non seulement mes parents et amis, mais aussi mes anciens confrères partis à la retraite avant moi. Je ne m’y attendais pas et j’en suis très heureuse. J’en suis reconnaissante au Dwg du Soleil et à mes collègues qui ont mis en place un comité d’organisation depuis un mois ». La Rédaction de L’AS lui souhaite une bonne retraite paisible et une réussite totale dans ses nouveaux projets.
Arrestation de menuisier
S. Diémé menuisier de profession âgé de 34 ans se repose actuellement à la citadelle du silence. Le quidam a osé emprunter le portable du boutiquier de son quartier du nom de A .Ndiaye pour effectuer un coup de fil avant de se fondre dans la nature. Attrapé par la suite, S. Diémé a promis de rendre le coût du téléphone estimé à 60 mille francs en raison de 10 mille francs par semaine. Un acte d’engagement jamais respecté. Ce qui a poussé le boutiquier à se rendre à la police pour porter plainte contre S. Diémé. Et ce dernier convoqué et interrogé par les limiers des Parcelles assainies sur ses agissements a tenté de nier les faits avant de demander un moratoire. Ce qui va motiver sa garde à vue et son défèrement au parquet pour abus de confiance.
Interruption volontaire de grossesse
Une femme du nom de M. Dieng et son amant du nom de M.M. Ladiane commerçant de profession croupissent actuellement en prison pour respectivement interruption volontaire et complicité d’interruption volontaire de grossesse. Les mis en cause ont été déférés au parquet par le Commissariat d’arrondissement des Parcelles assainies unité 22. Selon nos sources, c’est suite à une consultation médicale au niveau du centre de santé Nabil Choucair de Patte d’oie qu’un médecin gynécologue a remarqué des traces suspectes de sang d’une femme qui a fait un avortement provoqué. Sur ce, le médecin saisit la police des Parcelles assainies qui par la suite est descendue sur les lieux pour interpeller la dame qui par la suite a accusé son amant Ladiane de lui avoir donné des médicaments. Interpellé par la suite, Ladiane a refusé avoir provoqué l’avortement, car lui ayant juste donné des médicaments qui soulagent les maux de tête. Des allégations qui ne vont guère convaincre les limiers qui vont leur délivrer des tickets gratuits pour la prison.
Vols à Pikine Nord
une insécurité totale qui règne au quartier FassBarigot de Pikine où des vols se multiplient. Et parfois même, ce sont des compteurs d’eau qui sont emportés. Une situation inquiétante dans la zone, obligeant les populations à renforcer la sécurité dans la zone.
LE LIMOGEAGE DU DG DE L’ONAS ET D’AUTRES SUJETS AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE JEUDI
Les quotidiens reçus, jeudi, commentent divers sujets dont le limogeage du Directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) trois mois environ après sa nomination.
Dakar, 1er août (APS) – Les quotidiens reçus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS) commentent divers sujets dont le limogeage du Directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) trois mois environ après sa nomination.
L’ingénieur hydrogéologue Séni Diène a été nommé mercredi directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), en remplacement de Cheikh Dieng, trois mois environ après l’arrivée de ce dernier à la tête de cette structure, a-t-on appris du communiqué du Conseil des ministres.
M. Dieng, nommé directeur général de l’ONAS le 25 avril dernier, avait pris fonction le 13 mai au cours d’une cérémonie de passation de service. Il avait remplacé l’inspecteur des impôts et des domaines Mamadou Mamour Diallo.
Vox Populi parle de ‘’passage éclair’’ de Dr Cheikh Dieng à la direction de l’ONAS. ‘’Le président Diomaye limoge Dr Cheikh Dieng trois mois après l’avoir nommé’’, écrit le journal.
Sur les raisons de ce limogeage, Vox Populi évoque une ‘’affaire’’ de ‘’véhicule de 80 millions de francs’’, ‘’des relations heurtées avec son ministre de tutelle qui a réclamé sa tête’’.
‘’Juste après trois mois, Cheikh Dieng débarqué’’, relève Le Quotidien qui écrit : ‘’c’est historiquement le premier directeur nommé par le nouveau régime à être débarqué. Et cela juste après un seul trimestre de service. A en croire qu’il n’a pas vu les chausse-trappes cachées dans les eaux de pluie qu’il était censé nettoyer’’.
WalfQuotidien souligne qu’avec ‘’ce limogeage aux allures d’une humiliation, il est peu probable que Cheikh Dieng reste dans la coalition présidentielle’’.
‘’Ancien maire de la commune de Djidah Thiaroye Kaw et ex-chargé des élections du Parti démocratique sénégalais (Pds), Cheikh Dieng était candidat à la présidentielle de 2024 avec Fraternité et éthique pour le progrès et la prospérité (Feep/ Tawfekh). Recalé par le Conseil constitutionnel, il finira par rejoindre la coalition DiomayePrésident et soutenir son candi- dat Bassirou Diomaye Faye qui va remporter l’élection présidentielle au premier tour’’, rappelle le journal.
En Conseil des ministres toujours, Sud Quotidien rapporte que le président de la République a donné ‘’des instructions pour freiner les accidents de la route, protéger les forêts et trouver des solutions à l’accaparement du littoral’’.
Concernant les accidents de la route, le quotidien EnQuête note que le chef de l’Etat ‘’demande des mesures préventives prises’’.
Le Soleil met en exergue la mise en place d’un comité chargé de la commémoration du 80e anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye.
Le Premier ministre a informé le gouvernement de la création, au cours de la semaine en cours, d’un comité chargé de la commémoration du 80e anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye, selon le communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi.
Le quotidien EnQuête s’intéresse à l’émigration irrégulière, ‘’une tragédie hyper politisée’’. ‘’Les nouveaux membres de l’opposition cherchent à politiser cette question tout comme l’avaient fait les actuels dirigeants lorsqu’ils étaient dans l’opposition. Malgré les efforts des gouvernements successifs, la lutte contre l’émigration irrégulière reste un défi de taille’’, souligne le journal.
Après le pétrole, ‘’ça gazera d’ici novembre’’, annonce le quotidien Bës Bi. ‘’BP prévoit le premier gaz dans 3 ou 4 mois. Après le premier baril de pétrole en juin dernier, le Sénégal attend son premier mètre cube gaz de Gta d’ici novembre. +Dans trois ou quatre mois+, a annoncé, ce mercredi, le PDG de BP. Un gisement estimé à 900 milliards de mètres cubes que le Sénégal partage avec la Mauritanie’’, écrit le journal.
TRANSPORTATION SECURITY ADMINISTRATION REÇUE PAR MALICK NDIAYE
Une occasion pour le ministre de demander un agrément permettant à Air Sénégal d’aller directement aux États-Unis, sans avoir recours à une compagnie tierce
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, en compagnie des principaux responsables du secteur aérien, a reçu, hier, une importante délégation de la Transportation Security Administration (TSA) américaine. Une occasion pour le ministre de demander un agrément permettant à Air Sénégal d’aller directement aux États-Unis, sans avoir recours à une compagnie tierce.
La Transportation Security Administration (TSA) est une agence du gouvernement américain chargée de la sûreté dont le rôle est de protéger les systèmes de transport de ce pays pour garantir la liberté de circulation des personnes et du commerce. Les discussions ont essentiellement porté sur le renforcement des relations avec l’aviation civile sénégalaise afin de contribuer à maintenir des normes élevées de sûreté aérienne internationale et relever le niveau de sûreté des transports aériens au Sénégal. L’objectif est de consolider le statut de Dernier Point de Départ (Last Point of Departure - LPD) vers les États-Unis et de leader dans la sous-région en matière de sûreté aérienne.
Le ministre des Transports a profité de l’occasion pour remercier la TSA pour le soutien en équipements et en formation qu’elle a fourni à l’Aéroport International Blaise (AIBD). Il a réitéré sa demande pour que ce soutien soit étendu aux différents aéroports régionaux du pays
La position stratégique du Sénégal est un atout important. Fort de ce constat, la TSA s’est engagée à travailler pour que le Sénégal soit le premier pays de la sous-région à être certifié dans la fouille et la détection des explosifs par les brigades canines.
Par ailleurs, la délégation américaine de la TSA a annoncé au ministre El Hadji Malick Ndiaye, qu’à l’issue des efforts de notre pays en matière de sûreté, le gouvernement américain vient de fournir le document d’approbation attestant du respect par l’ aviation civile sénégalaise de toutes les exigences en matière de transport cargo et de la possibilité de transporter du fret aérien vers les États-Unis à partir de l’AIBD. « Cette avancée ouvre de bonnes perspectives pour Air Sénégal et pour les exportateurs sénégalais», s’est félicité le ministre.
Le ministre des Transports a aussi demandé à la TSA de jouer un rôle de facilitateur au niveau de la Federal Aviation Administration (FAA). Cette demande a pour but de permettre que le Sénégal puisse rapidement obtenir l’agrément permettant à la compagnie aérienne nationale, Air Sénégal, d’aller directement aux États-Unis, sans avoir recours à une compagnie tierce, ce qui permettrait de rentabiliser la ligne Dakar-New-York.
LA JUSTICE SE PRÉPARE
Les missions d’audit entamées par les Inspecteurs généraux d’Etat devraient être bouclées prochainement. Des cellules des prisons de Rebeuss et du Cap Manuel seront bientôt rénovées pour accueillir de nouveaux pensionnaires
L’Inspection générale d’Etat (Ige) est en passe de boucler la première vague des missions d’audit commanditées par le président de la République. On apprend aussi que les résultats des audits de la Cour des comptes et de l’Ofnac seront transmis incessamment au Parquet. Fautil y voir une relation ? En tout cas, « Le Témoin » est en mesure de révéler que des cellules des prisons de Rebeuss et du Cap Manuel seront bientôt rénovées pour accueillir de nouveaux pensionnaires…
En conformité avec ses promesses électorales, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, avait fait publier les rapports de la Cour des Comptes et de l’Ofnac des cinq dernières années (2019, 2020, 2021, 2022 et 2023). Ensuite, le chef de l’Etat a déployé les redoutables inspecteurs généraux d’Etat (Ige) dans plus de 70 directions, agences et fonds publics pour des missions d’audit visant à détecter d’éventuels erreurs, fraudes, vols, irrégularités, surfacturations, détournements et braquages de deniers publics. Et surtout identifier les auteurs et complices de ces éventuels « carnages » financiers afin de les traduire devant la Justice. Comme nous le révélions dans ces mêmes colonnes, parmi les structures ciblées par l’Ige figurent la Société d’exploitation du Train express régional (Senter), le Fonds de soutien à l’Energie (Fse), la Commission d’attribution des licences de pêche, les Fonds destinés à la pêche artisanale, Air Sénégal, l’aide à la presse nationale, le Fonds d’appui à l’édition (Fae), l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (Apix), l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (Aibd), Handling (2AS), le Fonds d’entretien routier autonome (Fera), La Poste, la Société africaine de raffinage (Sar), le Budget Coupe du Monde (Qatar 2022), la Coupe d’Afrique des Nations (Can 2024), la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) , l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes(Artp), l’Office des lacs et cours d’eau (Olac), le Conseil exécutif des transports urbains durables (Cetud), l’Agence autonome des travaux et gestion des routes (Ageroute), l’Autoroute Ila Touba, le Building administratif de Dakar etc..
Le Parquet en état alerte !
« Le Témoin » en est mesure de vous révéler que les missions d’audit entamées par les Inspecteurs généraux d’Etat (Ige) devraient être bouclées les prochains jours. Les rapports de ces redoutables limiers viendront s’ajouter aux résultats à ceux de la Cour des comptes et de l’Ofnac. Tous ces dossiers seront incessamment transmis au procureur de la République, plus précisément à celui que les nouvelles autorités ne vont pas tarder à nommer en remplacement d’Abdou Karim Diop, l’actuel titulaire du poste. Car les autorités attendent juste la réunion du Conseil supérieur de la Magistrature au cours de laquelle de nouveaux chefs de juridictions et de parquets vont être nommés, pour transmettre les rapports des corps de contrôle à la justice. Ce qui veut dire que le président de la République Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko sont plus que jamais déterminés à aller jusqu’à bout de la reddition des comptes ou opération «mains propres » réclamée à cor et à cris par le peuple souverain.
En parallèle, on apprend que le ministère de la Justice va dégager un petit budget pour la rénovation de certaines cellules des prisons de Rebeuss et du Cap Manuel pour qu’elles puissent accueillir de nouveaux pensionnaires. Ce qui semble tout à fait normal dés lors que l’Administration pénitentiaire aura affaire à des détenus pas comme les autres. Cestravaux de rénovation prévus en milieu carcéral nous rappellent les jours précédant les arrestations de Karim Wade, Idrissa Seck, Khalifa Sall et du défunt président tchadien Hissène Habré dont les cellules devant les accueillir avaient été entièrement retapées.
Une chose est sûre, les convocations et arrestations de dignitaires de l’ancien régime sont imminentes. Car on nous souffle qu’il existe des dossiers renfermant des crimes financiers flagrants où le juge d’instruction n’aura même pas besoin d’ouvrir une information judiciaire. D’où des mandats de dépôt systématiques aux auteurs de ces crimes financiers qui seront « livrés » dès le lendemain à un peloton d’exécution à la plage de Soumbédioune. Excusez du peu ! Juste pour dire que les pilleurs de nos deniers publics doivent rendre compte et… gorge.
KEEMTAAN GI - CES HEROS SI MECONNUS
Il y a quelques semaines, beaucoup de Sénégalais découvraient le professeur Momar Coumba Diop que ses collègues surnommaient le « Diderot sénégalais » du fait de l’immensité de sa pensée intellectuelle. Il a fallu qu’il quitte ce bas monde pour qu’une majorité de nos compatriotes découvre cet homme si attachant, si cultivé, si discret à travers les témoignages de ses amis et collègues. C’est là un des paradoxes de notre pays où l’on ne célèbre guère l’intelligence. Les oeuvres de nos grands hommes et femmes ne sont connues que s’ils meurent. Des hommes et des femmes végétant de leur vivant dans un anonymat total sans que personne se préoccupe de leurs travaux. Lesquels n’intéressent que leurs communautés de pensée. Encore que, dans lesdites communautés censées être intellectuelles, presque tout le monde fait aujourd’hui de la politique pour décrocher des postes de ministres, de DG, de PCA ! Et le savoir est devenu le cadet des soucis de ces messieurs et dames… Pour en revenir à nos grands hommes et femmes, les médias, qui auraient dû nous faire découvrir ces héros, préfèrent faire la promotion d’antivaleurs et aussi de bouffons, de danseurs, de lutteurs et de chanteurs à la noix qui occupent l’espace médiatique en permanence, volant ainsi la vedette à nos écrivains, nos scientifiques, nos ingénieurs et médecins au parcours remarquable. D’ailleurs, il y a fort longtemps que nos médias ne s’intéressent plus aux œuvres de la pensée, préférant le ludique. Ce que l’on appelle pudiquement LMD (Lutte Musique et Danse). Proposez-leur des jeux de l’esprit genre « Génies en herbe », ils vous tourneront le dos. Et puis, ça n’intéresse point les sponsors. Conséquences, nos enfants sont bourrés de productions ludiques qui participent à leur décrépitude intellectuelle en plus de les pervertir. L’image d’une fillette en petit pagne perforé, dansant de façon lascive, vient fouetter nos consciences, nous faisant découvrir l’élasticité de nos mœurs et la déchéance dans laquelle se vautre une jeunesse dépourvue de références. Et si ces jeunes veulent trouver des productions pour alimenter leur cerveau, les chaines étrangères, qui auraient pu le faire, leur offrent malheureusement des éléments en déphasage avec nos réalités sociologiques et culturelles. Des héros, notre pays en regorge pourtant avec des hommes et femmes si inspirants. Le parrain du Concours Général 2024, le professeur Mamadou Sangharé, dont le parcours exceptionnel était jusque là ignoré alors que cet homme est un vrai savant, fait partie de ces hommes et femmes si utiles à notre société, mais méconnus de nos compatriotes. Il devient impérieux de sortir de l’anonymat ces grands hommes et femmes de savoir pour les offrir en exemples à une jeunesse en marque de repères. Il devient tout aussi urgent de mettre leur travail intellectuel ou scientifique au service de la communauté qui a tendance à gommer de la mémoire collective nos illustres disparus. Ils sont, hélas, peu nombreux à se souvenir du professeur Alassane Ndaw, le fondateur de l’herméneutique dans la philosophie africaine moderne. Lui et tant d’autres dont les œuvres et travaux méritent d’être étudiés dans nos écoles et universités. Au lieu de crétiniser nos enfants avec le LMD ludique ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
ENCORE UN CONSEILINTERMINISTERIEL SUR LES ACCIDENTS DE LA ROUTE !
Eternelle répétition. Après chaque tragédie de la route, les hautes autorités font une sorte litanie de vœux pieux pour dire plus jamais ça. Comme durant le magistère du président Macky Sall, les nouvelles autorités rendent toujours la même copie à propos des accidents. En effet, on nous parle encore d’une réunion interministérielle sur la sécurité routière ! Autant le président de la République que son Premier ministre ont évoqué la tenue dans les semaines à venir d’une réunion interministérielle restreinte d’évaluation des mesures de prévention et de sécurité routières en perspective des prochains évènements religieux : Grand Magal de Touba, Maouloud, etc. Le Premier ministre, s’exprimant sur la recrudescence des accidents de la route, a informé le Conseil de l’organisation, la semaine prochaine, d’une réunion du Comité interministériel sur la sécurité routière. Elle sera consacrée, d’une part, à l’évaluation de l’état de mise en œuvre des mesures maintes fois arrêtées à chaque succession d’accidents meurtriers et, d’autre part, aux résolutions fermes à prendre pour mettre un terme au laxisme noté en la matière, alors que les facteurs à l’origine de ces accidents sont suffisamment documentés et maîtrisables. Après on attendra tranquillement la prochaine tragédie pour encore parler de mesures et…de tenue d’un autre Conseil interministériel consacré à la même problématique ! Au finish, ce sont les familles endeuillées qui seront les plus grandes perdantes.
PRISONS, SITUATION CARCERALE ET LUTTE CONTRE LA TORTURE
La privation de liberté ou prison, le Président Diomaye Faye et le Pm Ousmane Sonko savent ce que c’est. Conscients de la souffrance de leurs compatriotes derrière les barreaux, le président de la République et le Premier ministre ont envoyé des directives claires à leurs équipes les concernant. Le communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi nous apprend qu’à propos de l’amélioration de la surveillance des lieux de privation de liberté, le président de la République s’est félicité du rapport de l’Observateur national des Lieux de Privation de Liberté qu’il a reçu le vendredi 19 juillet 2024 au Palais, une première dans les annales de la République. Il l’a félicité pour la richesse du document et la pertinence des recommandations formulées. Il a demandé au Premier ministre et au ministre de la Justice d’exploiter les informations, enseignements et recommandations dudit rapport en vue de leur application adéquate.
THIAROYE 44
Le nouveau régime compte donner un cachet particulier à la célébration des événements de Thiaroye 44, un massacre de tirailleurs sénégalais dont le 80ème anniversaire sera célébré cette année. C’est ainsi qu’hier en Conseil des ministres, le Premier ministre a porté à la connaissance du Conseil la signature de l’arrêté portant création, organisation et fonctionnement du Comité de Commémoration du 80ème anniversaire du massacre des Tirailleurs sénégalais à Thiaroye. L’arrêté portant désignation des membres du Comité, dont des personnes-ressources sénégalaises, africaines et étrangères, sera publié au cours de la présente semaine.
CHAMBOULEMENT A LA POLICE
Le nouveau directeur général de la Police nationale, le général Mame Seydou Ndour, vient de nommer ses hommes. C’est ainsi que Monsieur Modou DIAGNE, Contrôleur général de Police, CCAP 519.321/K est nommé Secrétaire permanent du Comité interministériel de Lutte contre la Migration irrégulière, en remplacement de Monsieur Mamadou Bocar LY, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. Monsieur Ibrahima DIENG, Commissaire de Police principal, matricule de solde :606.834/C, précédemment Commissaire central de Tambacounda, est nommé Directeur de l’Automatisation des Fichiers en remplacement de Monsieur Fiacre Bruno Léopold BADIANE, Commissaire de Police divisionnaire, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. Monsieur Daouda GADIAGA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde : 606.829/C, précédemment en détachement à INTERPOL, est nommé Directeur des Ressources humaines, poste vacant. Monsieur Mamadou Lamine NIANG, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.831/F, précédemment en détachement à la CENTIF, est nommé Directeur de la Police judiciaire, en remplacement de Monsieur Idrissa CISSE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle appelé à d’autres fonctions. Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.830/G, précédemment Directeur de la Formation de la Police Nationale, est nommé Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, en remplacement de Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire appelé à d’autres fonctions. Monsieur Mamadou NDOUR, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 515.598/C, précédemment Directeur de la Formation de policiers adjoints volontaires, est nommé Directeur du Groupement mobile d’Intervention, en remplacement de Monsieur Ndiaga DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions. Madame Sanou DIOUF, Commissaire de police divisionnaire, matricule de solde 623.004/C, précédemment en détachement à la MINUSMA, est nommée directrice de la Formation de la Police nationale, en remplacement de Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions. Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 614.309/C, précédemment Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, est nommé Directeur de la Sécurité publique, en remplacement de Monsieur Ibrahima DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions. Monsieur Abou LEYE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 616.495/K, précédemment Commissaire en charge du commissariat spécial de l’Aéroport International Blaise DIAGNE, est nommé Directeur de la Police de l’Air et des Frontières, poste vacant. Madame Marème DIAO, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 623.005/B, précédemment chef de la Division des Titres de Voyage à la Direction de la Police des Etrangers et des Titres de Voyage, est nommée Directrice de la Police des Etrangers et des Titres de voyages, en remplacement de Monsieur Djibril CAMARA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions.
LE COMMISSAIRE IBRAHIMA DIENG REHABILITE !
« Le Témoin » avait révélé en exclusivité son limogeage. Le commissaire de police principal Ibrahima Dieng, alors patron des services de renseignements dans la capitale, avait été muté comme commissaire central de… Tambacounda. Ce alors qu’il n’avait fait que du renseignement durant toute sa carrière ! ce qui lui avait valu cette mutation en forme de sanction ? Le fait d’être le beau-frère du chef du protocole d’Ousmane Sonko, alors opposant à abatte et ennemi public numéro 1 du régime du président Macky Sall. A l’époque, des confrères avaient démenti notre information… qui sera confirmée quelques mois plus tard par la haute hiérarchie policière. Avec l’accession au pouvoir du Président Diomaye Faye, et la nomination d’Ousmane Sonko comme Premier ministre, non seulement le commissaire Ibrahima Dieng revient par la grande porte mais encore il hérite d’une direction stratégique : la DAF ou direction de l’Automatisation des Fichiers qui gère toutes les cartes nationales d’identité mais aussi les cartes d’électeur !
LE COMMISSAIRE IBRAHIMA DIOP «FORCES OCCULTES »LIMOGE
Si un commissaire Ibrahima est réhabilité, un autre commissaire Ibrahima passe à la trappe ! Si le commissaire principal Ibrahima Dieng rit, le commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle Ibrahima Diop, lui, doit faire grise mine. Pour cause, il est limogé du stratégique poste de Directeur de la Sécurité publique c’est-à-dire de patron de tous les commissariats de police du Sénégal. Ou, plus exactement, des policiers en tenue en dehors bien sûr des bérets rouges du groupement mobile d’intervention. Le divisionnaire Ibrahima Diop était entré dans la postérité lorsque les Sénégalais l’ont vu, images de télévision ou vidéos à l’appui, montrer des individus armés censés être des « forces occultes » ayant infiltré les manifestations de l’opposition pour déstabiliser le régime en place ! Or, immédiatement après, des sites avaient montré que ces prétendues « forces occultes » étaient en réalité des policiers et des nervis recrutés par l’APR. Mieux, une enquête très fouillée de la chaîne France 24 avait montré comment ces nervis avaient été recrutés et armés par le régime du président Macky Sall. Les prétendues « forces occultes » n’existaient que dans l’imagination fertile du divisionnaire Ibrahima Diop ! Qui vient donc d’être limogé.
PROCES DU 28 SEPTEMBRE 2009 LE PRESIDENT DADIS CAMARA PREND 20 ANS
Le tribunal criminel de Dixinn a rendu ce 31 juillet 2024 son verdict dans le procès des événements du 28 septembre 2009. Il a condamné Moussa Dadis Camara, Toumba Diakité, Moussa Tiegboro Camara sur la responsabilité militaire, alors que Mamadou Aliou Keïta, Blaise Goumou, Paul Mansa Guilavogui, Claude Pivi à la responsabilité individuelle. Dadis Camara et Moussa Tiegboro sont condamnés à 20 ans d’emprisonnement alors que Pivi est condamné à la perpétuité assortie d’une sûreté de 25 ans. Un mandat d’arrêt a été décerné contre lui. Toumba Diakité a écopé de 10 ans, alors que Blaise Goumou prend 15 ans.