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19 novembre 2024
LE PATRIMOINE DE BASSIROU DIOMAYE FAYE ET L’ACCIDENT DE PALMEO A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MARDI
Les quotidiens reçus, mardi se sont principalement intéressés à la déclaration de patrimoine du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et au bilan macabre de l’accident de la circulation qui s’est produit lundi sur la national.
Dakar, 30 juil (APS) – Les quotidiens reçus, mardi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS) se sont principalement intéressés à la déclaration de patrimoine du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et au bilan macabre de l’accident de la circulation qui s’est produit lundi sur la route nationale numéro 2, à hauteur du village de Palméo Fall.
Le Conseil constitutionnel a déclaré avoir reçu et enregistré la déclaration de patrimoine du président de la République Bassirou Diomaye Faye qui a été publiée dans le journal officiel du 25 juillet, a-t-on appris de source officielle, lundi.
‘’Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a dévoilé son patrimoine au Conseil constitutionnel, informe le Journal officiel rendu public hier, lundi 29 juillet. Son patrimoine comprend deux comptes bancaires, des biens immobiliers et un véhicule de marque Ford. Le chef de l’Etat a contracté deux prêts bancaires pour lesquels, il lui reste à payer respectivement, 8 478 451 et 24 486 162 francs CFA’’, rapporte Sud Quotidien qui titre : ‘’Le patrimoine de Diomaye dévoilé au public’’.
Selon Le Soleil, ”le président passe à l’acte”. Le président de République, Bassirou Diomaye Faye, ‘’a, conformément à la Constitution, déposé depuis le 2 juillet dernier sa déclaration de patrimoine au Conseil constitutionnel’’, indique la publication, soulignant que ”le document a été traité et publié par l’instance juridique dans un numéro spécial du journal officiel en date du 25 juillet’’.
‘’Le Conseil constitutionnel confirme le chef de l’Etat’’, dit Source A, notant que ‘’le chef de l’Etat a visiblement donné les vrais chiffres de son patrimoine’’. ‘’En tout cas, il n’y a pas de différences entre les chiffres de Bassirou Diomaye Diakhar Faye et ceux publiés par le Conseil constitutionnel hier’’, relève la publication.
‘’Diomaye tient parole’’, selon WalfQuotidien, précisant qu’ ‘’excepté son salaire de près de 5 mois, c’est le même patrimoine exposé par le candidat de la coalition DiomayePrésident lors de la campagne électorale’’.
En rendant public son patrimoine ‘’Diomaye joint l’acte à la parole’’, écrit Libération. ”’Diomaye s’affiche”, selon Le Quotidien.
Les quotidiens ont également mis l’accent sur l’accident de la circulation qui s’est produit, lundi, sur la route nationale numéro 2, à hauteur du village de Palméo Fall, dans la commune de Ndande Fall (département de Kébémer). ‘’L’hécatombe sur les routes’’, met en exergue L’AS, indiquant qu’ ‘’au total, onze personnes ont été tuées sur le coup dont le chauffeur, avec neuf blessés dont huit dans un état grave. Malheureusement, une douzième victime a succombé à ses blessures’’.
‘’12 morts et huit blessés dans une collision entre un camion et un minibus à Palméo’’, affiche en Une Vox Populi. Le journal explique que ‘’c’est un dépassement défectueux qui est à l’origine de cet accident. Le camion a tenté de doubler deux voitures malheureusement le minibus était en face’’. ‘’La routine !’’, s’exclame Bès Bi faisant allusion au nombre élevé d’accidents meurtriers de la route. ‘’Encore onze morts !’’, selon EnQuête.
L’Info rapporte que le ministre des Transports, Malick Ndiaye, qui s’est rendu sur les lieux du drame, promet d’être ”beaucoup plus dur dans les sanctions”.
VERS L’INTEGRATION DE L’EDUCATION A L’ECONOMIE D’ENERGIE DANS LE PROGRAMME
L’AEME et les acteurs de l’école publique, particulièrement l’Inspection d’académie de Dakar et l’inspection de l’éducation et de la formation sont en conclave pour travailler sur les l’intégration de l’éducation à l’économie d’énergie dans le programme
L’AEME et les acteurs de l’école publique, particulièrement l’Inspection d’académie (IA) de Dakar et l’inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Dakar-Plateau sont en conclave pour travailler sur les l’intégration de l’éducation à l’économie d’énergie dans le programme de l’école élémentaire.
Un atelier de production de ressources pédagogiques s’est ouvert ce lundi 29 juillet 2024. L’objectif est de jeter les bases de l’intégration de l’économie d’énergie dans le programme scolaire. En effet, cet atelier entre dans le cadre de la mise en œuvre d’une convention signée entre les Ministères en charge de l’énergie et de l’éducation pour une promotion de l’enseignement de l’économie d’énergie dans les écoles primaires. Pour Mme Coumba Ndiaye, Directeur général de l’AEME, cette rencontre est «un pas de plus» dans la relation déjà féconde avec le secteur de l’éducation nationale. Il s’agit donc de «passer par le secteur de l’éducation pour sensibiliser et éduquer les nouvelles générations à être conscientes de l’importance de la maîtrise de l’énergie, donc former le citoyen de demain, devient indispensable». Mieux, l’AEME espère, à travers l’école, « aller au-delà de l’enfant, en touchant également les parents et toute la société ».
De son côté, Mouhamadou Bassirou Diallo, secrétaire général de l’IA de Dakar, indique qu’il faut nécessairement passer par l’école afin de former le citoyen de demain. «Le point de départ c’est l’école ; l’école est le passage obligé pour impliquer les apprenants à l’éducation à l’économie d’énergie pour en faire une pratique courante», a déclaré M. Diallo qui rappelle qu’au sortir de cet atelier, il s’agira de capaciter les enseignants, voir comment insérer l’efficacité énergétique dans enseignements et revisiter les stratégies pédagogiques les mieux adaptées.
THIAROYE 44, UNE HISTOIRE SANS FIN
Le massacre des tirailleurs sénégalais au camp de Thiaroye reste l’un des épisodes les plus marquants et sanglants de la colonisation française en Afrique
En sa qualité de président du parti Pastef, Ousmane Sonko a exprimé, dimanche, son indignation suite à la décision de la France d’honorer la mémoire de six tirailleurs sénégalais exécutés avec des dizaines d’autres par l’armée coloniale française en 1944. Il estime que ce n’est « pas à la France de fixer unilatéralement le nombre d’Africains trahis et assassinés ». 80 ans, une histoire sans fin.
Le massacre des tirailleurs sénégalais au camp de Thiaroye reste l’un des épisodes les plus marquants et sanglants de la colonisation française en Afrique. Ils ont bravé le blizzard, la neige et le froid glacial pour libérer l’Hexagone des hordes de nazis. Des milliers parmi eux ont péri dans les geôles allemandes. De la Provence aux Ardennes, ils ont été les chevilles ouvrières des victoires alliées. Après une guerre âprement disputée dans le Vieux continent, des tirailleurs sénégalais rapatriés ont réclamé leurs arriérés de solde de démobilisation. Plusieurs refusèrent de rentrer dans leurs pays et foyers sans être payés. Ce qui était normal vu l’ampleur des sacrifices consentis sur le terrain pour la libération de la Métropole.
Au matin du 1er décembre 1944, face à un mouvement d’humeur qui prenait de plus en plus de l’ampleur, des troupes coloniales et des gendarmes français, sur ordre d’officiers de l’armée française, ont alors tiré sur ces braves tirailleurs qui ne faisaient que réclamer leurs droits. Ce fut un carnage. Le bilan officiel dressé par les autorités françaises de l’époque fait état d’au moins trente-cinq tirailleurs tués sur place ou des suites de leurs blessures. Un chiffre qui reste encore sujet à controverse, des historiens estimant que le bilan était beaucoup plus élevé. Le lieu d’inhumation des soldats tués fait également débat. Des tombes individuelles ou des fosses communes ? Le mystère demeure entier. Le traumatisme et le souvenir de ce massacre sont encore béants sur le continent africain.
« Mention mort pour la France », une attribution qui dérange
Les autorités françaises n’ont jamais reconnu leur responsabilité dans le massacre de Thiaroye. Dans une Afrique de l’Ouest où les thèmes relatifs au patriotisme et au souverainisme sont d’actualité, la rhétorique des mouvements panafricanistes sur les crimes coloniaux a longtemps impacté négativement l’image de la France. Une nouvelle génération « décomplexée », qui revendique une refondation des relations franco-africaines, a vu le jour. Son objectif : Solder le passif colonial afin d’établir des relations gagnant-gagnant avec l’ancien colonisateur. Fort de constat, le président Emmanuel Macron a emboité le pas à l’ancien chef de l’Etat français François Hollande, en rompant avec une pratique du déni tant perpétuée par les différents régimes hexagonaux. Six tirailleurs africains, exécutés avec des dizaines d’autres sur ordre d’officiers de l’armée française dans notre pays en 1944, viennent d’être reconnus « morts pour la France à titre posthume ». Le 18 juin dernier, l’Office national des combattants et des victimes de guerre de la France a décidé d’attribuer la mention « Mort pour la France » à six combattants subsahariens, une décision qui « pourra être complétée dès lors que l’identité exacte d’autres victimes aura pu être établie », selon une déclaration aux médias du secrétariat d’État chargé des Anciens combattants et de la Mémoire. Il s’agit de quatre tirailleurs originaires du Sénégal, d’un de la Côte d’Ivoire et d’un dernier du Burkina Faso « Ce geste s’inscrit dans le cadre des commémorations des 80 ans de la libération de la France comme dans la perspective du 80e anniversaire des événements de Thiaroye, dans la droite ligne mémorielle du président Emmanuel Macron qui souhaite que nous regardions notre histoire en face », a indiqué le chef de l’Etat français ce dimanche 28 juillet.
Même si cette décision est saluée comme « une grande avancée », elle passe mal auprès de M. Ousmane Sonko. « Je tiens à rappeler à la France qu’elle ne pourra plus ni faire ni conter ce bout d’histoire tragique. Ce n’est pas à elle de fixer unilatéralement le nombre d’Africains trahis et assassinés après avoir contribué à la sauver, ni le type etla portée de la reconnaissance qu’ils méritent », a souligné Ousmane Sonko sur un réseau social signant son message comme chef du parti Pastef-Les Patriotes et non du gouvernement sénégalais. Il demande au gouvernement français de « revoir ses méthodes, car les temps ont changé ».
Le massacre de Thiaroye sera « remémoré autrement »
Ousmane Sonko s’est montré sceptique sur le timing de la décision de l’Elysée. « Pourquoi cette subite prise de conscience alors que le Sénégal s’apprête à donner un nouveau sens à ce douloureux souvenir avec la célébration du 80e anniversaire cette année 8 », s’est-il interrogé. Pour Ousmane Sonko, le massacre de Thiaroye 44 « comme tout le reste, sera remémoré autrement désormais ». Le leader de Pastef compte-t-il marcher sur les traces du régime du président Abdoulaye Wade qui avait fait de la question des « Tirailleurs sénégalais », une pièce maitresse des relations entre le Sénégal et la France ? Tout semble l’indiquer. En effet, lors du Conseil des ministres du mercredi 26 juin 2024, les autorités sénégalaises ont ordonné de mettre en place un Comité Ad Hoc chargé des préparatifs de la commémoration du 80e anniversaire du massacre des « Tirailleurs sénégalais », le 1er décembre 1944, au camp de Thiaroye. Le rapport de ce comité sera soumis à la haute attention du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, au mois de septembre prochain. Cette mesure du chef de l’Etat s’inscrit dans une nouvelle étape de reconnaissance et de recherche de la vérité sur cet évènement qui a marqué la mémoire collective au Sénégal et en Afrique noire.
1309 MILLIARDS DE FRANCS RECOLTES DURANT LE PREMIER SEMESTRE
L’on comprend pourquoi le président de la République et son Premier ministre n’ont pas cherché à secouer la tête de la DGID. Et pour cause, on ne change pas un cheval qui gagne !
L’on comprend pourquoi le président de la République et son Premier ministre n’ont pas cherché à secouer la tête de la DGID. Et pour cause, on ne change pas un cheval qui gagne ! Le Directeur général des Impôts et Domaines, Abdoulaye Diagne, et ses équipes de la DGID rassurent les nouvelles autorités.
Les impôts et domaines, premières mamelles des finances du pays, sont en train de réussir une mobilisation exceptionnelle des recettes. « Ainsi, en termes de mobilisation des recettes, la combinaison de toutes les actions des services notamment dans le cadre du plan d’action à court terme sur la mobilisation des recettes, a permis à la Dgid d’enregistrer, au titre du 1er semestre de l’année 2024, des recettes brutes de près de 1.309 milliards, avant les remboursements », informe la Dgid à travers un communiqué de presse.
Malgré ces excellents résultats, pourtant, Abdoulaye Diagne ne bombe jamais le torse. Il met ses performances sur le compte d’une mobilisation générale de ses troupes.
Nommé à la tête de la DGID en février 2023 après avoir occupé tous les postes importants autant à la rue de Thiong qu’au ministère de l’Economie et des Finances comme conseiller technique, Abdoulaye Diagne a entraîné ses hommes dans une entreprise de modernisation de ses services pour procéder à l’élargissement de l’assiette fiscale. «Il y a également un enjeu de digitalisation de nos services d’où la mise en place de la plate-forme DGID digitale. Il y a aussi la mise en place du programme de renforcement des équipements de l’administration du Cadastre. Tout cela est contenu dans le programme global qui est le Programme de rénovation et d’extension des services des Impôts et des Domaines», déclarait M. Diagne. Tout ce processus a abouti aujourd’hui à ces résultats extraordinaires de mobilisation de recettes. Des résultats sans précédent.
Déjà, en 2023, la DGID avait fait un résultat remarquable avec 2300 milliards francs CFA de recouvrement de recettes brutes. Sur cette base, elle s’était fixée un objectif de 2700 milliards en 2024 soit un taux de croissance de 9,2 % du PIB. Avec 1309 milliards récoltés au premier semestre, malgré les soubresauts électoraux, l’on peut bien penser que Abdoulaye Diagne et ses hommes vont exploser les coffres de l’Etat et même dépasser les 2700 milliards attendus. «Sur les 10 dernières années, la Direction générale des impôts et Domaines a toujours enregistré un taux de croissance de recettes qui sont positives. Et pour cette année 2023, nous avons l’honneur de célébrer un résultat exceptionnel qui a permis d’être à 2 300 milliards de recouvrement de recettes brutes. Et, en termes de progression, nous avons fait 160 milliards de plus que l’année dernière ce qui est un bon significatif pour émettre le financement du développement du pays», avait déclaré le Directeur général de la DGID en janvier dernier lors de la traditionnelle rentrée fiscale.
Le secret de la méthode gagnante d’Abdoulaye Diagne, c’est surtout la carotte au lieu du bâton pour réussir à conscientiser tous ceux qui doivent payer l’impôt à s’acquitter d’un devoir citoyen. Il convient de préciser qu’environ 90% des recettes recouvrées sont le fruit d’un travail de sensibilisation et de facilitations ouvertes aux contribuables dans l’accomplissement de leurs obligations de déclaration et de paiement ; d’où un chiffre record de 320 milliards réalisé rien qu’au titre du mois de juin 2024.
Au titre du second semestre, le Directeur général a exhorté les agents à maintenir le cap pour atteindre l’objectif annuel des recettes. Pour ce faire, explique-t-on, un accent particulier devra être mis sur les impôts assis sur le foncier, principaux vecteurs du civisme fiscal, pour lesquels une campagne de sensibilisation est en train d’être déroulée.
Par Kaccoor Bi - Le Temoin
LES CANCRES DE L’OLYMPISME
Ceux qui jugent saugrenue la présence du président de la République aux Jeux Olympiques de Paris—en même temps que 100 chefs d’Etat du monde entier — n’aiment tout simplement pas notre pays. Car Dakar 2026 commence bel et bien à Paris 2024 !
Qu’avons-nous donc pu faire au Bon Dieu pour mériter de tels opposants ? Lesquels ne sont ni dans la proposition d’idées ni dans la construction et encore moins dans la prospective. Ni dans la critique intelligente d’ailleurs ! Ils n’excellent que dans l’outrance, la calomnie, l’injure. On aurait envie de leur dire parodiant l’Evangile : Pardonnez-leur Seigneur, ils ne savent ce qu’ils disent !
Hélas, plutôt que de planer dans les cimes, leurs arguments volent le plus souvent au ras des pâquerettes. Et eux-mêmes passent le plus clair de leur temps à fouiller dans les poubelles pour des débats de caniveau.
Fort heureusement, ceux qui s’épanchent à longueur de journée dans l’espace public et les médias, créant une pollution sonore, ne représentent absolument rien électoralement. Ils gesticulent pour s’offrir une existence politique.
Mais dans cette entreprise, plutôt que d’utiliser leurs neurones, ils s’illustrent dans leurs sottises et leur méchanceté si ce n’est de l’envie, ce vilain défaut. Quelle idée de jeter l’opprobre sur la présence de Seugn Bass à Paname à la messe de l’olympisme alors que notre pays doit organiser dans deux ans les Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ 2026) !
Une première en Afrique grâce au Comité National Olympique et Sportif Sénégalais (CNOSS) et surtout grâce à l’entregent et à la maestria de son dynamique patron, l’inusable Mamadou Diagna Ndiaye, incontestablement le Sénégalais le plus réseauté à travers le monde. Un Diagna qui, non content de l’avoir décroché de haute lutte, démontrant par là son grand art de la diplomatie, est au four et au moulin depuis que notre pays a été choisi pour faire de ce grand rendez-vous sportif un succès planétaire.
A cette aune, ceux qui jugent saugrenue la présence du président de la République aux Jeux Olympiques de Paris—en même temps que 100 chefs d’Etat du monde entier — n’aiment tout simplement pas notre pays. Car Dakar 2026 commence bel et bien à Paris 2024 !
Dakar 2026 constitue assurément une belle opportunité pour nous retrouver autour de l’essentiel plutôt que de nous tirer dessus. A toujours vouloir chercher la petite bête, à toujours souhaiter le pire pour ce pays qui pourrait être l’un des plus beaux du monde, on court le risque de porter le bonnet d’âne.
Tout aussi incompréhensible qu’un autre aboyeur déclare de façon péremptoire qu’Oscar Sierra a trahi la jeunesse africaine. Comme s’il avait signé un contrat avec celle-ci ! Il faut dire que le bonhomme a convoqué insidieusement des faits qui n’ont aucun rapport avec sa sortie sur la tragique histoire de « Thiaroye 44 ».
Un drame à propos duquel toute l’Afrique doit fédérer ses forces, main dans la main, pour le triomphe de la vérité historique sur le mensonge colonial et respecter la mémoire des tirailleurs lâchement assassinés. Il y a des moments où il est préférable de se taire que d’ergoter sur des sujets que l’on ne maitrise pas.
Cela étant dit, l’opportunité qu’offrent les Jeux Olympiques de la Jeunesse, c’est de mettre le pays, et particulièrement sa jeunesse à qui ces jeux sont dédiés, au travail. Nous avons déjà perdu trop de temps dans des débats stériles !
CE QUE J’AI VECU AU VILLAGE OLYMPIQUE…
Yves Bourhis, finaliste du canoë slalom, analyse sa défaite
Recueillis par Abdoulaye THIAM (Envoyé Spécial) |
Publication 30/07/2024
Vous êtes passe de 95 secondes a plus de 145 secondes. Qu’est ce qui s’est passé ?
J’ai 50 secondes de pénalité. J’ai dû passer trop court sur une borne. J’ai dû passer une demi tête un peu juste. C’est ce qui a réduit mon score.
Une finale pour une première participation aux JO. Déjà grandiose ?
Ce n’était pas mon objectif de faire une finale, une demi-finale ou une qualification. Mon objectif c’était vraiment de ramener une médaille au pays. Je me suis dit qu’il le fallait parce que cela fait quelques années que le pays l’attend. J’ai fait un bon match pour ma mère, pour le pays. Je n’ai rien regretté parce que je me suis dit que j’allais tenter.
Et l’avenir, ça promet ?
Ça dépendra du Comité olympique parce que j’ai trouvé que l’expérience que nous avons eue au village olympique ne s’est pas très bien passée. … dans les bonnes conditions et le staff qui n’était pas très à l’écoute des athlètes. On verra après parce que je ne veux pas revivre une expérience olympique après ce que j’ai vécu au Village, à Paris (il ne termine pas la phrase).
Entre le canoë et vous, c’est une longue histoire depuis votre petite enfance. C’est toute votre vie?
C’est toute la vie mais je me dis que quand on est un sportif, on ne finit pas toujours par le vivre à vie. Mais comme je l’ai dit, mon objectif c’est de ramener une médaille à la maison.
L’expérience vécue au village a-telle impacté sur votre performance ?
Elle m’a carrément impacté. Ce matin (hier, lundi 29 juillet 2024, Ndlr), on m’a dérangé dans ma chambre alors que j’essayais de rester concentré. C’était pareil également il y a deux jours. C’est vraiment dommage. J’avais clairement dit au début que je visais une médaille. Je pense sincèrement que j’en étais capable et voilà.
Et à qui la faute : le Comité d’organisation ou le Cnoss?
Le staff qui était présent et qui a été imposé par le Comité olympique. Cela ne m’a pas mis dans de bonnes conditions de préparation.
Donc, vous ne pensez pas déjà à Los Angeles 2028 ?
Ça dépendra du staff parce que pour le moment, je ne veux pas revivre une expérience comme celle-là. On verra. J’ai besoin d’avoir le soutien de tout le monde. Mais je n’ai pas du tout senti ce soutien.
QUAND LES AGROPOLES IMPOSENT LEUR STRATEGIE !
Pour redynamiser le tissu industriel, le nouveau gouvernement compte s’appuyer sur la multiplication des zones industrielles et des pôles de transformation agroalimentaire (agropole).
Pour redynamiser le tissu industriel, le nouveau gouvernement compte s’appuyer sur la multiplication des zones industrielles et des pôles de transformation agroalimentaire (agropole). Ces structures pourront renforcer la valeur ajoutée des produits agricoles et réduire la dépendance du pays aux importations de produits agroalimentaires.
La situation de l’industrie sénégalaise est très préoccupante parce quasi inexistante, représentant ainsi dans l’ordre 25 % du Produit intérieur brut (PIB) alors que dans les pays développés, c’est entre 50 et 60 % du PIB. Pour renverser cette tendance, le gouvernement ambitionne de faire du Sénégal un pays industrialisé. Selon le ministre de l’Industrie et du commerce Serigne Guèye Diop, le gouvernement compte ainsi remettre les bases de l’industrialisation à travers deux grands projets, à savoir l’industrialisation en construisant huit (8) zones industrielles plus celle de Sandiara, ensuite 14 dans les régions, et 45 autres agropoles à travers tout le Sénégal. Une agence des agropoles du Sénégal sera également mise en place dans le cadre du Projet. Ceci, pour mieux prendre en charge les potentialités zonales et de manière spécifique. Ces agropoles vont avoir un volet industriel de transformation des produits locaux ainsi que des produits animaux tels que la volaille, l’agriculture, l’élevage bovin et d'autres produits qui ont des chaînes de valeur importantes.
Une fois implantées dans les départements, ces structures vont permettre de sédentariser les jeunes de ces localités à travers la création d’emplois. Le gouvernement de Macky Sall, dans le cadre du Plan Sénégal Emergent (Pse), avait initié le projet de création des agropoles dans toutes les zones du pays (Sud, Centre et Nord) et l’objectif majeur était de renforcer la valeur ajoutée des produits agricoles et de réduire la dépendance aux importations des produits agroalimentaires, à travers une industrialisation durable et inclusive.
Les agropoles sont destinés à être des pôles de développement agroindustriel facilitant la mise en réseau de tous les acteurs des chaînes de valeurs avec des capacités et des compétences accrues. Ils sont par ailleurs appelés à servir de plateforme multi-filières d’incubation et d’intégration de technologies, d’équipements et de services en faveur des PME, selon le gouvernement.
Financé par la Banque africaine de développement, le projet de l’agropole-Sud, situé dans la région de Sédhiou, a permis à l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra), d’accroître ses capacités à produire des ressources végétales de qualité, en partenariat avec les services des Eaux et forêts. Et dans le cadre de la politique de relance industrielle de la Casamance, le gouvernement s'engage à dynamiser l'agropole Sud. Ce, en y introduisant de nouvelles perspectives pour la création d'emplois et l'accroissement de la richesse à travers les chaînes de valeur.
Cette initiative a été révélée par le ministre de l'Industrie et du Commerce, Serigne Diop, lors de sa visite sur le site de l'agropole Sud. Par la même occasion, le ministre y a annoncé la mise en place, comme mentionné ci-dessus, de 45 autres agropoles à travers tout le Sénégal. Le ministre informait en effet que « notre gouvernement va créer dans chaque département du Sénégal une agropole qui va avoir un volet industriel de transformation des produits locaux».
LES CRACKS DE L’ECOLE PRIMÉS CE JOUR
L’école sénégalaise honore ses cracks, ce mardi 30 juillet, après l’organisation sans anicroches des différents examens scolaires (Cfee, Bfem et Bac) pour l’année 2024
L’école sénégalaise honore ses cracks, ce mardi 30 juillet, après l’organisation sans anicroches des différents examens scolaires (Cfee, Bfem et Bac) pour l’année 2024. Cent candidats se partagent 64 prix et 48 accessits, soit 112 distinctions dont les 84,82 % sont remportés par l’enseignement public qui domine le privé. Une première pour le nouveau chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye appelé à faire face, au Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose, à l’élite de l’école sénégalaise.
Les meilleurs élèves du Sénégal des classes de Première et de Terminale de l’Enseignement général et technique vont être primés ce jour, mardi 30 juillet, à l’occasion de la cérémonie de remise de prix du Concours général 2024 qui aura lieu au Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose, sous la présidence du chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye.
Pour cette année, le thème est « Enjeux, défis et perspectives pour une école au service de la souveraine nationale » et le parrain est Pr Mamadou Sangharé, professeur titulaire des universités et ancien chef du département de Mathématiques de l’Universite Cheikh Anta Diop de Dakar et ancien directeur de l’Enseignement supérieur.
Au total, cent candidats ont obtenu 64 prix et 48 accessits, soit 112 distinctions au total, dont 63 reviennent à des élèves des classes de première, avait annoncé le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy lors d’une conférence de presse à Diamniadio. Parmi les prix du Concours général, cinquante-quatre reviennent aux élèves de la classe de première, inscrits dans l’enseignement public, les élèves des écoles privées ayant obtenu neuf prix. Quarante et un des lauréats des classes de terminale vont dans des écoles publiques, contre huit prix pour leurs camarades de l’enseignement privé.
Cette année, les écoles publiques du Sénégal ont remporté 84,82 % des distinctions (prix et accessits) au Concours général sénégalais de cette année, et celles du privé 15,17 %. Avec ses deux distinctions, le 1er prix Géographie et 1er prix Histoire, l’élève Ahmadou Bachir Touré du Prytanée militaire de Saint-Louis a été sacré meilleur élève du Concours général des classes de Terminale. Quant aux classes de Première, la meilleure élève est Zeinab Dienne Samb des cours privés Racine School qui a remporté deux distinctions dont le 1er prix de Mathématiques et le 1er prix de Sciences physiques.
Crée en 1961 par le décret 61- 213, modifié par le décret 61- 454, le Concours Général constitue une véritable référence dans le paysage éducatif sénégalais. Et après l’organisation sans anicroches des différents examens scolaires (Cfee, Bfem et Bac) pour l’année 2024, l’école anoblit ses meilleurs potaches dans une cérémonie solennelle qui marque une première pour le nouveau chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye appelé à faire face, au Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose, à l’élite de l’école sénégalaise.
LA FACILITE « INVESTISSEMENT POUR L'EMPLOI » PREVOIT UNE CONTRIBUTION ESTIMEE A 3, 42 MILLIARDS FCFA
L'État du Sénégal en partenariat avec le directeur général de "Domitexka" Serigne Mboup et la coopération Allemande a procédé lundi 29 juillet, au lancement des opérations dans cette entreprise textile
Dans le cadre du programme national de réouverture des 400 entreprises industrielles fermées durant ces trois (3) dernières décennies dans le pays et de redémarrage des activités dans la zone industrielle de Kahone en particulier, l'État du Sénégal en partenariat avec le directeur général de "Domitexka" Serigne Mboup et la coopération Allemande a procédé hier, Lundi 29 Juillet, au lancement des opérations dans cette entreprise textile.
Pour la réussite de cette initiative la facilité "investissements pour l'emploi" a prévu de mettre en contribution une enveloppe de 5,7 millions d'euros, l'équivalent de 3,42 milliards de francs Cfa pour encadrer ce programme.
L'entreprise industrielle "Domitexka" à elle seule bénéficiera des 2 milliards contre 1, 42 milliard pour l'usine "Dolima". Audelà du personnel résidant, la remise en service de cette usine suscite l'absorption d'un nombre global de 4300 nouveaux emplois dans un certain nombre d'usines à travers le territoire national et marquera le début de la résurrection effective du secteur du textile dans le pays.
Ainsi co-présidée par les ministres de l'Industrie et du commerce Serigne Guèye Diop et celui de l'Agriculture et de l'équipement rural, Dr Mabouba Diagne, en présence de l'Ambassadeur de la République fédérale d'Allemagne et diverses autres autorités administratives et territoriales de Kahone, cette relance des activités dans l'usine de "Domitexka" a aussi été l'occasion pour les représentants du gouvernement de décliner les politiques attribuées au secteur du textile en termes de perspectives. Aussi, la situation dans cette entreprise industrielle et le programme qui lui est spécifiquement affecté. Autrement dit, les différentes interventions techniques et la stratégie de modernisation que l'État et ses partenaires au développement comptent apporter à la promotion de l'entreprise.
Après une longue période de turbulences de plusieurs décennies, l'entreprise avait finalement repris service en 2010, mais timidement, sans marché de grande envergure. Bien qu'elle soit munie d'une unité de filature, d'un atelier de tissage, de tricotage et d'autres compartiments d'impression textile, son fonctionnement était largement réduit. Car, au regard de ses énormes potentialités techniques, l'usine ne fonctionnait avec seulement le service de teinture industrielle. Aujourd'hui compte tenu de cette longue période d'agonie, les machines dans leur quasi- totalité sont devenues obsolètes. La chaudière qui est alimentée par la biomasse issue de coques d'arachide ne fonctionne plus. Et fort de la situation, pas moins de 8,15 milliards de francs sont à présent prévus pour les travaux de transformation et modernisation du matériel technique.
Même si, de nos jours, le Sénégal reste un grand producteur de coton de qualité, des garanties ont été à cette occasion faites au directeur général de "Domitexka" par le ministre de l'Agriculture Dr Mabouba Diagne pour assurer à cette entreprise une autosuffisance en matières premières, le coton en particulier. Et ce, au même titre que les autres productions agricoles auxquelles le Sénégal aspire à être autonome.
Devant une pléthore d'anciens travailleurs et de nouveaux demandeurs d'emploi, le ministre de l'Industrie et du commerce a exprimé son engagement, lui et son gouvernement, de soutenir le secteur du textile et l'ensemble des acteurs privés du domaine industriel national en vue d'un développement plus rationnel de l'économie au plan national et la promotion du secteur de l'emploi pour combattre surtout arrêter les importants flux migratoires des jeunes sénégalais vers les pays occidentaux.
KEEMTAAN Gi - LES CANCRES DE L’OLYMPISME
Qu’avons-nous donc pu faire au Bon Dieu pour mériter de tels opposants ? Lesquels ne sont ni dans la proposition d’idées ni dans la construction et encore moins dans la prospective. Ni dans la critique intelligente d’ailleurs ! Ils n’excellent que dans l’outrance, la calomnie, l’injure. On aurait envie de leur dire parodiant l’Evangile : Pardonnez-leur Seigneur, ils ne savent ce qu’ils disent ! Hélas, plutôt que de planer dans les cimes, leurs arguments volent le plus souvent au ras des pâquerettes. Et eux-mêmes passent le plus clair de leur temps à fouiller dans les poubelles pour des débats de caniveau. Fort heureusement, ceux qui s’épanchent à longueur de journée dans l’espace public et les médias, créant une pollution sonore, ne représentent absolument rien électoralement. Ils gesticulent pour s’offrir une existence politique. Mais dans cette entreprise, plutôt que d’utiliser leurs neurones, ils s’illustrent dans leurs sottises et leur méchanceté si ce n’est de l’envie, ce vilain défaut. Quelle idée de jeter l’opprobre sur la présence de Seugn Bass à Paname à la messe de l’olympisme alors que notre pays doit organiser dans deux ans les Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ 2026) ! Une première en Afrique grâce au Comité National Olympique et Sportif Sénégalais (CNOSS) et surtout grâce à l’entregent et à la maestria de son dynamique patron, l’inusable Mamadou Diagna Ndiaye, incontestablement le Sénégalais le plus réseauté à travers le monde. Un Diagna qui, non content de l’avoir décroché de haute lutte, démontrant par là son grand art de la diplomatie, est au four et au moulin depuis que notre pays a été choisi pour faire de ce grand rendez-vous sportif un succès planétaire. A cette aune, ceux qui jugent saugrenue la présence du président de la République aux Jeux Olympiques de Paris—en même temps que 100 chefs d’Etat du monde entier — n’aiment tout simplement pas notre pays. Car Dakar 2026 commence bel et bien à Paris 2024 ! Dakar 2026 constitue assurément une belle opportunité pour nous retrouver autour de l’essentiel plutôt que de nous tirer dessus. A toujours vouloir chercher la petite bête, à toujours souhaiter le pire pour ce pays qui pourrait être l’un des plus beaux du monde, on court le risque de porter le bonnet d’âne. Tout aussi incompréhensible qu’un autre aboyeur déclare de façon péremptoire qu’Oscar Sierra a trahi la jeunesse africaine. Comme s’il avait signé un contrat avec celle-ci ! Il faut dire que le bonhomme a convoqué insidieusement des faits qui n’ont aucun rapport avec sa sortie sur la tragique histoire de « Thiaroye 44 ». Un drame à propos duquel toute l’Afrique doit fédérer ses forces, main dans la main, pour le triomphe de la vérité historique sur le mensonge colonial et respecter la mémoire des tirailleurs lâchement assassinés. Il y a des moments où il est préférable de se taire que d’ergoter sur des sujets que l’on ne maitrise pas. Cela étant dit, l’opportunité qu’offrent les Jeux Olympiques de la Jeunesse, c’est de mettre le pays, et particulièrement sa jeunesse à qui ces jeux sont dédiés, au travail. Nous avons déjà perdu trop de temps dans des débats stériles ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
CONSEIL SUPERIEUR DE LA MAGISTRATURE (CSM) TOUT SAUFLES UNIVERSITAIRES !
L’Union des magistrats du Sénégal (Ums) va tenir son assemblée générale le samedi 10 août prochain à Dakar. Une assemblée qui risque d’être exceptionnelle puisqu’elle intervient dans un contexte où le président de la République Bassirou Diomaye Faye a décidé de procéder à une profonde réforme du système judiciaire. Sans doute, le point sur le maintien ou pas du président de la République au sein du Conseil Supérieur de la Magistrature (Csm) ne fera plus débat ! Car, l’Union des magistrats du Sénégal (Ums) que dirige Ousmane Chimère Diouf, serait favorable pour le maintien total du président Bassirou Diomaye Faye au cœur de la Cour suprême des décisions, promotions et affections. Par contre « Le Témoin » a appris que les magistrats ne veulent pas voir des universitaires siéger au Csm. Même en peinture ! Comme quoi, il faut s’attendre à des discours incendiaires contre ces universitaires désirant déserter les amphis pour le Csm, les Pca, les Dg, les Dage et autres postes à grosses rémunérations !
LE CEMGA MBAYE CISSE TEMPERE LES MILITAIRES INVALIDES
Le Chef d’Etat-major général des Armées (CEMGA), le Général de Corps d’Armée Mbaye Cissé, a réussi à faire déposer « les armes » de la revendication et des manifestations aux militaires invalides. C’était au cours d’une rencontre tenue à l’Etat-major (camp Dial Diop) le vendredi 26 juillet autour du CEMGA. Regroupés autour du Collectif des anciens militaires invalides. Ces soldats blessés ou mutilés de guerre étaient en colère contre les hautes autorités par rapport à la non satisfaction de points comme les carnets de pharmacie, l’évacuation sanitaire de l’invalide Cheikh Ndiaye, la pension mixte, la lenteur liée à la commission AD-HOC et la revalorisation des pensions d’invalidité. Le Cemga, qui est monté au front directement, a apporté des clarifications sur la pension mixte. Une enquête a été bouclée au sujet des carnets de pharmacie et les pharmaciens seront rapidement désintéressés. Pour l’invalide Cheikh Ndiaye, il est demandé au médecin traitant de fournir les papiers afférents à son évacuation à l’étranger. Concernant la prime d’indemnisation de la commission AD-Hoc, le Cemga a promis d’en parler à l’Autorité pour que ce point soit vidé le plus rapidement possible. Par rapport à la revalorisation des pensions d’invalidité, des études poussées ont été menées et des conclusions favorables attendues. Satisfaits des réponses du CEMGA, les militaires invalides ont décidé de lever le pied en attendant…
CONCOURS GENERAL PAPE MOCTAR SARR ETAIT LAUREAT EN 1974 ET 1975 ET NON EN 1977-1978 !
Dans sa dernière édition, « Le Témoin » avait magnifié la nomination de l’Ingénieur centralien Pape Moctar Sarr à la tête du conseil d’administration (Pca) de la Société africaine de Raffinage (Sar). Comme nous l’avions écrit, le chef de l’Etat avait réussi la prouesse de dénicher un brillant cadre sorti de l’une des plus prestigieuses écoles d’ingénieurs au monde : l’Ecole centrale de Paris. Ce, après ses années de prépa au lycée Henri IV de Paris. Justement dans la foulée, « Le Témoin » avait rappelé les cinq (05) prix raflés par le tout nouveau Pca de la Sar lors du Concours général (Classes de Première en 1977 et Terminale en 1978 avions-nous écrit). Dès la parution de l’article, un de ses camarades nostalgiques du Lycée Van Vollenhoven de Dakar a réagi pour préciser ceci : « Van-vo de Dakar était un lycée d’excellence où l’on orientait les meilleurs élèves de la région de Dakar. Et Pape Moctar Sarr faisait partie de cette élite puisqu’il était toujours 1e de notre classe dans plusieurs manières littéraires et scientifiques. Pour preuve, il a été plusieurs fois lauréat au Concours général en 1974/1975 et non 1977/1978 comme indiqué dans votre journal « Le Témoin ». Donc ce n’est pas surprenant que le brillant cursus du lycéen Moctar Sarr que nous connaissions soit couronné par un diplôme d’ingénieur de l’Ecole centrale de Paris » a tenu à magnifier A. Nd, un ancien du lycée Van Vollenhoven devenu Lamine Guèye. Dont acte !
LE MINISTRE DES TRANSPORTS, MALICK NDIAYE VISITE LES INSTALLATIONS DU TER
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens (MITTA), M. Malick Ndiaye, a effectué, hier, une visite des installations du TER. Elle s’inscrit dans le cadre des tournées de prise de contact qu’il a entreprises depuis sa nomination auprès des directions et des sociétés nationales rattachées à son ministère. Il en a profité pour s’enquérir du fonctionnement du TER et des réalités sur le terrain. Le ministre a démarré sa visite à la gare principale de Dakar où il a eu droit à une présentation de la gare, de ses fonctionnalités et enjeux, ainsi que du système de billetterie. A la gare de Colobane, le poumon technique du TER, le ministre a visité le poste de commandement Centralisé (PCC) du TER, le Centre des opérations Ferroviaires (COF), et le site de Maintenance des Rames (SMR). Dans ce cœur essentiel pour la maintenance du matériel roulant, il a eu un échange avec les collaborateurs de Senter et de Seter. Ici, les discussions ont essentiellement tourné sur le réseau technique du TER. Le ministre s’est dit agréablement surpris par le niveau très élevé des politiques et pratiques 5S et HSE dans les installations du TER tout en louant la qualité et les compétences du personnel de la Seter. Toutefois, El Hadji Malick Ndiaye a montré son inquiétude par rapport à l’absence de stock de pièces critiques du matériel roulant. Durant sa prise de contact, le ministre a demandé aux DG de la SENTER et de la SETER «de travailler rapidement afin de peindre les trains aux couleurs nationales». C’est ce qui est déjà fait avec les sept nouvelles rames qui doivent être livrées prochainement. Il s’agit de «républicaniser» notre TER.