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19 novembre 2024
Par Me Jurain
ELITES, VOUS AVEZ DIT ELITES ?
Dans tous les pays du monde (ou presque, en tout cas dans toutes les démocraties), il est ce qu'il est convenu d'appeler des "élites". Ce sont des jeunes gens, ou jeunes femmes, bardés de diplômes, en général conscients de leur supériorité...
Dans tous les pays du monde (ou presque, en tout cas dans toutes les démocraties), il est ce qu'il est convenu d'appeler des "élites". Ce sont des jeunes gens, ou jeunes femmes, bardés de diplômes, en général conscients de leur supériorité, (si eux en sont convaincus, c'est déjà ça), et qui sont capables d'attendre dix ans, vingt ans, pour entrer dans le saint des saints cercle "gouvernemental". Pourquoi pas? Les postes qu'on leur attribue sont grassement rémunérés, mais en plus, ils ont un énorme (pas qu'un, d'ailleurs) avantage, que me résumait assez bien un de mes amis qui faisait partie de ce "troupeau", mais qui n'était pas dupe. Un jour, il me confiait: "as-tu remarqué que nous passons tout notre temps dans des conférences, qui ne servent a rien, où ce que l'on dit est souvent stupide?" heu...oui, ça je l'avais remarqué! Mais, rajoute t-il, t'es-tu intéressé aux lieux de ces conférences? Ça ne se passe jamais dans un petit village de la France profonde (ou du SENEGAL profond, pour ne pas faire de jaloux), non, c'est toujours NEW YORK, RIO DE JANEIRO, DUBAI, etc. Mais le pire, c'est que parce que nous avons décidé, nous, que nous étions exceptionnels, au dessus du lot, nous sommes intouchables. Souvent, un ministre dit n'importe quoi, ou pire, fait n'importe quoi: il n'est jamais sanctionné! Si vraiment ses bêtises sont plus grosses que lui, il quittera discrètement le gouvernement....Pour bénéficier d'une promotion bien plus avantageuse sur le plan pécuniaire! En FRANCE, deux ministres des finances se détachent du lot, sur ces cent dernières années: Antoine PINAY, il n'avait pas fait l'ENA ou autres grandes écoles, non, il dirigeait simplement une petite entreprise où l'on fabriquait des chapeaux, à côté de SAINT ETIENNE. Il n'avait pas de diplômes, mais il avait du bon sens, et il connaissait surtout les fins de mois difficiles, où il faut avant touts choses, assurer la paie de son personnel . Le deuxième, Monsieur Pierre BEREGOVOY, lui avait deux diplômes: le certificat d'études primaires, et un CAP d'ajusteur. Ils n'avaient ni l'un ni l'autre, la suffisance et l'arrogance de nos "élites" d'aujourd'hui, non, simplement du bon sens, et une vision des choses beaucoup plus terre à terre que livresque, mais combien plus juste!
Alors, oui, il faudra que les mentalités changent au pays, et très vite, et surtout, de gré, ou de force.
Pas plus tard que ce matin, j'entendais à la radio, un ex cacique du régime mafieux précédent, s'offusquer de ce qu'un "influenceur" aurait été mis en prison pour "offense au chef de l'état", qu'il s'agissait là d'un détenu "politique", et qu'il y avait actuellement trois détenus politiques, que c'était inadmissible dans un pays comme le notre! Pauvre choux, où était-il il y a un an, lorsque le SENEGAL décomptait pas moins de MILLE CINQ CENTS prisonniers politiques, qui n'ont jamais su pourquoi ils sont rentrés en prison, et qui n'ont encore moins su pourquoi ils en sont sortis!
Alors oui, Messieurs les politiciens, je crois qu'il faut tout reprendre concernant votre éducation : leçon numéro un: apprendre le respect, l'humilité, et la décence. Ces trois valeurs marchent de pair. Nous avons un Président, qui a été élu par une majorité écrasante des votants, dès le premier tour. On lui doit le respect, et respecter sa fonction. Tout simplement parce qu'il est NOTRE Président, qu'il représente non seulement notre pays, et une partie de nous-mêmes. L'insulter, c'est insulter le pays tout entier, et cela n'est pas acceptable. Pendant toute la durée de son -ou ses - mandats, le respect lui est dû, parce qu'il représente, de par la volonté du peuple, le pays, le drapeau, et une nation toute entière. Lorsqu'il ne sera plus président, le respect se méritera, car il sera départi de sa fonction, et c'est alors l'homme qui sera digne de respect -ou pas. si l'on découvre qu'il a mal agi pendant son magistère, et que les organes de contrôle et la justice du pays le condamnent pour malversations diverses ou autres détournements. Alors là, n'étant plus Président et ne jouissant plus de sa fonction, on pourra lui retirer le respect qu'on lui devait le temps de son magistère, et s'il était avéré qu'il se serait comporté comme un vulgaire voyou ou chef mafieux, alors là seulement, il deviendrait quelqu'un qui ne mérite aucun respect. Parce qu'à ce moment là, il redeviendrait un citoyen ordinaire, qui aurait des comptes à rendre au pays tout entier. Mais de grâce, laissons ce Président, notre Président travailler, d'autant que jusque là, et pour l'instant, il nous a démontré qu'il fait bien son travail, sans se soucier des critiques ou quolibets dont on peut supposer qu'il s'y attendait, car l'homme est intelligent, plus que d'autres que nous avons connus avant, et surtout, surtout, moins arrogant! Pour l'instant, nous pouvons dire que nous avons un bon Président, c'est une chance, et savourons cette chance, avec délectation, mais dans le respect dû à sa personne et sa fonction.
De même pour Monsieur le Premier Ministre: on aime ou on n'aime pas, c'est selon, mais parce qu'il occupe une fonction digne de respect, on lui doit le respect, et de par la fonction qu'il occupe, il représente une partie de nous-mêmes. Il ne s'agit plus de "SONKO", mais de Monsieur le Premier Ministre du SENEGAL.
Les mentalités doivent changer, car un Président, un Premier ministre, n'est rien sans la confiance et l'adhésion de tout un peuple derrière, il s'agit d'une seule et même équipe. Et je suis pour le moins "étonné" de ce que j'entends ces jours ci, ça et là. Il se dit que l'administration fiscale a déclenché de nombreux contrôles fiscaux, dans des petites et/ou moyennes entreprises: quoi de plus normal? Payer ses impôts est un acte civique, auquel toute personne est soumise: on ne peut pas se plaindre que les routes sont mal entretenues, si l'on fraude au niveau des impôts. Donc, que cela rentre -et vite- dans les mentalités de chacun d'entre nous, tout le monde doit payer ses impôts, en fonction bien sûr d'un barème qui exonère les plus pauvres d'entre nous, c'est évident. Mais l’assujettissement à l'impôt est une obligation qui concerne chacun d'entre nous. Et si je me réfère aux discussions qu'il m'est arrivé d'avoir avec des contrôleurs et/ou inspecteurs des impôts, lorsque je m'acquitte annuellement de cette tâche, il y a beaucoup, beaucoup de travail à faire de ce côté là.
Alors, cette rupture, ce changement, nous l'avons voulu. Mais il faut en accepter les contraintes, et il nous appartient, à chacun d'entre nous d'en comprendre la valeur. Le changement, la rupture, ce n'est pas que pour les autres. Chacun d'entre nous doit apporter sa pierre à l'édifice. Je n'ai jamais entendu dire, Monsieur Ousmane SONKO, aujourd'hui Monsieur le Premier Ministre, dire à ses militants d'alors, qu'ils n'avaient qu'à dormir, et que les billets seraient là, sagement rangés sur la table à leur réveil. Non, je l'ai toujours entendu dire que la vie n'était pas un long fleuve tranquille, et que s'ils veulent que le pays leur appartienne, et bien il faut se retrousser les manches, travailler, souvent dur, et changer de mentalité, changer de logiciel. Je conseillerais vivement à ceux qui n'ont pas compris, de se le faire expliquer, mais vite, car alors l'incompréhension s'installera, et la machine gouvernementale se grippera, ce qui serait vraiment dommage, pour une fois que l'on a ici, au pays, les hommes qu'il faut là ou il faut, avec un projet d'avenir qui ne peut être que profitable à tous.
Mais ce changement s'impose à tous: nos dirigeants nous montrent la route à prendre, écoutons-les, suivons-les. Le temps des critiques viendra avec celui des échecs, s'il y en a. Je n'ai jamais entendu dire par Monsieur le Président de la République, ou Monsieur le Premier Ministre, qu'ils allaient faire des miracles. Non, je les ai toujours entendus dire qu'ils prônaient la rupture d'avec les habitudes antérieures détestables, qu'ils allaient s’affairer à mettre plus de justice sociale, plus de souveraineté sur le plan international, mettre fin à ces dominations étrangères détestables qui n'ont qu'un seul but, maintenir le pays dans un état de pauvreté pour permettre à ces puissances étrangères de continuer de s'enrichir sur le dos du peuple sénégalais. Voilà ce que moi, j'ai entendu, et je ne me suis jamais caché: ça me plait! Alors, arrêtons ces querelles intestines, quelle importance que le Président ait deux femmes c'est légal, et surtout c'est son problème personnel! Que le Président porte un boubou ou un costume trois pièces, ce n'est même pas son choix mais celui du protocole! Moi, ce qui m'intéresse, c'est la réussite de son projet, de leur projet.
Pour l'instant, cette équipe s'en sort bien, et même si il y a eu quelques petites erreurs de débutant ça et là, et bien, mon dieu, cessons de voir le verre à moitié vide, et faisons tout pour nous focaliser sur le verre à moitié plein. Eux sans nous, ils ne pourront rien faire, mais nous sans eux, nous ne sommes rien. Nous sommes tous dans la même pirogue, et que ceux qui voudraient à tout prix la faire chavirer se disent qu'ils auront toutes les chances de faire partie de la liste des noyés. Donc, le mieux est de comprendre que nous avons changé d'ère, et si chacun contribue à la réussite de ce projet, et bien, c'est tout le monde qui en profitera. Il faut changer de mentalité, et c'est peut être là le plus dur qui reste à faire.
Mais à coeur vaillant, rien d'impossible. C'est à chacun d'entre nous, individuellement, de le comprendre, et de faire ce qu'il faut pour parvenir au résultat. La confiance est là, c'est déjà un beau début. Continuons!
LE SUDES/ESR REFUSE TOUTE LÉGITIMITÉ AU RECTEUR
Le syndicat charge Amadou Aly Mbaye, dont le mandat à la tête de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar a officiellement pris fin le 22 juillet dernier. Les enseignants exigent son départ immédiat du rectorat, l'accusant de multiples dérives
(SenePlus) - La crise à l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar s'intensifie. Dans un récent communiqué incendiaire, le Syndicat Unitaire et Démocratique des Enseignants du Sénégal (SUDES/ESR) a tiré à boulets rouges sur le recteur Amadou Aly Mbaye, qu'il considère désormais comme un "ancien recteur".
Cette décision fait suite aux propos tenus par Mbaye dans un entretien au quotidien Le Soleil, où il accusait le syndicat d'"entretenir un conflit procrastiné" contre lui et de s'être "radicalisé". Des allégations que le SUDES/ESR réfute catégoriquement : "Ces accusations sont non seulement infondées, mais aussi profondément offensantes pour nos camarades qui œuvrent pour l'amélioration de l'enseignement supérieur."
Au cœur des tensions, la fin du mandat de 5 ans de Mbaye, officiellement arrivé à terme le 22 juillet 2024 selon la loi de 2015 sur les universités publiques. "L'obstination à se maintenir en poste constitue un grave manquement aux principes de bonne gouvernance", tance le syndicat, déplorant la "complaisance coupable" du Conseil d'administration qui refuse de lancer un appel à candidatures.
La goutte d'eau ? La nomination controversée en 2021 d'un directeur à l'Institut de Français pour les Étudiants étrangers, en violation du décret de 1979 selon le SUDES/ESR, qui dénonce des "actes ignobles" de représailles du recteur envers les contestataires. "Quand les camarades ont protesté, sa réponse fut de leur couper le salaire durant 5 mois, de retenir leurs bons de voyages et le comble fut de suspendre leur couverture médicale. De quel côté se trouve la radicalité ?"
Face à cette "rébellion" du recteur et du Conseil d'administration "constitué en majeure partie de ses amis", le syndicat apporte son soutien au ministre de tutelle Abdourahmane Diouf. "Nous l'encourageons à traduire en acte son excellente lecture de la situation et à ne céder à aucune pression." Dans le cas contraire, il préconise "la dissolution du Conseil d'administration" et que le ministère exerce son "devoir de substitution" pour le respect des procédures.
"Depuis le 23 juillet 2024, nous ne reconnaissons plus M. Mbaye comme recteur légitime. Tout acte administratif qu'il prendra sera considéré nul et non avenu", martèle le SUDES/ESR, appelant à un "choix rapide et apaisé d'un nouveau recteur" à l'issue d'un appel à candidatures. Un bras de fer sans précédent qui risque de plonger l'UCAD dans une profonde crise institutionnelle.
Par N. Finkelstein
JE SUIS ISRAËL
Je suis venu dans un pays sans peuple pour un peuple sans terre. Les gens qui se trouvaient ici n'avaient pas le droit d'être ici, et mon peuple leur a montré qu'ils devaient partir ou mourir, rasant 400 villages palestiniens...
Impact.sn |
N. Finkelstein |
Publication 29/07/2024
Je suis venu dans un pays sans peuple pour un peuple sans terre. Les gens qui se trouvaient ici n'avaient pas le droit d'être ici, et mon peuple leur a montré qu'ils devaient partir ou mourir, rasant 400 villages palestiniens, effaçant leur histoire.
Je suis Israël. Certains de mes collaborateurs ont commis des massacres et sont ensuite devenus Premiers ministres pour me représenter. En 1948, Menachem Begin était à la tête de l'unité qui massacra les habitants de Deir Yassin, dont 100 femmes et enfants. En 1953, Ariel Sharon a dirigé le massacre des habitants de Qibya et, en 1982, a fait en sorte que nos alliés en massacrent environ 2 000 dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila.
Je suis Israël. Découpé en 1948 sur 78 % de la terre de Palestine, dépossédant ses habitants et les remplaçant par des Juifs d'Europe et d'autres parties du monde. Alors que les indigènes dont les familles ont vécu sur cette terre pendant des milliers d’années ne sont pas autorisés à revenir, les Juifs du monde entier sont les bienvenus pour obtenir la citoyenneté instantanée.
Je suis Israël. En 1967, j’ai englouti les terres restantes de la Palestine – Jérusalem-Est, la Cisjordanie et Gaza – et j’ai placé leurs habitants sous un régime militaire oppressif, contrôlant et humiliant tous les aspects de leur vie quotidienne. Finalement, ils devraient comprendre qu’ils ne sont pas les bienvenus et rejoindre les millions de réfugiés palestiniens dans les bidonvilles du Liban et de Jordanie.
Je suis Israël. J'ai le pouvoir de contrôler la politique américaine. Mon comité des affaires publiques américano-israéliennes peut faire ou défaire n’importe quel homme politique de son choix, et comme vous le voyez, ils rivalisent tous pour me plaire. Toutes les forces du monde sont impuissantes contre moi, y compris l’ONU puisque j’ai le veto américain pour bloquer toute condamnation de mes crimes de guerre. Comme Sharon l’a si éloquemment exprimé : « Nous contrôlons l’Amérique ».
Je suis Israël. J’influence également les grands médias américains et vous trouverez toujours des informations adaptées à mes préférences. J'ai investi des millions de dollars dans la représentation des relations publiques, et CNN, le New York Times et d'autres ont fait un excellent travail de promotion de ma propagande. Regardez d’autres sources d’information internationales et vous verrez la différence.
Je suis Israël. Vous, les Palestiniens, voulez négocier la « paix !? Mais tu n’es pas aussi intelligent que moi ; Je négocierai, mais je ne vous laisserai avoir vos municipalités que pendant que je contrôlerai vos frontières, votre eau, votre espace aérien et tout ce qui est important. Pendant que nous « négocions », j’avalerai vos sommets et les remplirai de colonies peuplées des plus extrémistes de mes extrémistes, armés jusqu’aux dents. Ces colonies seront reliées à des routes que vous ne pourrez pas utiliser, et vous serez emprisonnés dans vos petits bantoustans entre elles, entourés de points de contrôle dans toutes les directions.
Je suis Israël. J'ai la quatrième armée la plus puissante au monde, possédant des armes nucléaires. Comment vos enfants osent-ils affronter mon oppression avec des pierres, ne savez-vous pas que mes soldats n'hésiteront pas à leur faire sauter la tête ? En 9 mois à Gaza, j'ai tué 40000 civils d'entre vous et blessé 170 000 pour la plupart des femmes et des enfants , oui ! pour la plupart des civils ! et j'ai le mandat de continuer puisque la communauté internationale reste silencieuse. Ignorez, comme je le fais, les centaines d'officiers de réserve israéliens qui refusent désormais d'exercer mon contrôle sur vos terres et votre peuple ; leurs voix de conscience ne vous protégeront pas.
Je suis Israël. Tu veux la liberté ? J'ai des balles, des chars, des missiles, des Apaches et des F-16 pour vous anéantir. J'ai assiégé vos villes, confisqué vos terres, arraché vos arbres, démoli vos maisons, et vous réclamez toujours la liberté ?
Vous ne comprenez pas le message ? Vous n'aurez jamais la paix ni la liberté, parce que je suis Israël.
LE JUGE SERA SAISI ET LE DROIT SERA DIT
Recevant des représentants d’Article 19, un organisme de la société civile, samedi, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a assuré que la procédure judiciaire enclenchée pour faire la lumière sur la gestion des fonds Covid suit son cours.
iGFM - (Dakar) Recevant des représentants d’Article 19/Afrique de l’Ouest, un organisme de la société civile, samedi, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a assuré que la procédure judiciaire enclenchée pour faire la lumière sur la gestion controversée des fonds Covid suit son cours.
Mieux, souligne Wal fadjri, qui donne l’information, elle est sur la bonne voie d’après le Garde des Sceaux.
«Il a précisé que l’information judiciaire ouverte suit son cours et que dans un avenir proche les infractions visées par le rapport [de la Cour des comptes] seront traitées comme de droit, le juge sera saisi et le droit sera dit», rapporte Article 19 sur ses plateformes visitées par le journal du groupe de Front de terre.
La Cour des comptes a déposé son rapport sur la gestion des fonds Covid, pointant de nombreuses irrégularités. Plusieurs ministères et autres organes de l’État sont concernés. Les nouvelles autorités avaient promis de sanctionner les fautifs. Mais pour beaucoup, la procédure pour y arriver est au point mort. Ce que réfute le régime de Diomaye Faye, laissant entendre que la justice n’a pas vocation à être expéditive.
RETOUR SUR LES ANNEES FASTES DU CINEMA A MATAM
La ville de Matam est sans salle de cinéma depuis une trentaine d’années au moment où le réalisateur sénégalais Mamadou Dia, originaire de la région, est auréolé de plusieurs prix dans le monde ...
Matam, 29 juil (APS) – La ville de Matam est sans salle de cinéma depuis une trentaine d’années au moment où le réalisateur sénégalais Mamadou Dia, originaire de la région, est auréolé de plusieurs prix dans le monde avec ses films ‘’Baamum Nafi’’ (Le père de Nafi en pulaar) et ‘’Demba’’.
Ce manque d’infrastructures cinématographiques contraste avec les années fastes du 7e art à Matam où la salle de cinéma implantée par la famille Fadel, était la plus fréquentée dans cette commune du nord du Sénégal.
Aujourd’hui, cette unique salle de cinéma à Matam, située non loin de l’entrée de la commune, ne fonctionne plus. Le vieux local abandonné, se trouve à quelques pas de l’Eglise au quartier Tantadji, sur une ruelle bien animée et commerçante, longeant la célèbre avenue dénommée ‘’Angle Fadel’’.
Sur la devanture, sont garées de motos Jakarta en réparation. Sur le perron, le lieu est noirci par l’huile et tous les produits utilisés pour remettre ces engins en marche.
Au moins une dizaine de motos sont en panne ou attendent leurs propriétaires. A côté, assis sur un banc ou sur ces moyens de locomotion, des jeunes sont en train de discuter s’affairant autour des motos et inhalant de la fumée provenant de la dibiterie d’à côté.
Le local, il y a plus d’une vingtaine d’années était l’un des lieux les plus fréquentés de la ville. Les deux guichets, à peine visibles indiquent la nature de cet espace devenu aujourd’hui méconnaissable et impraticable.
A côté, se trouve la grande porte de ce haut lieu de culture. A l’intérieur, des adultes discutent accoudés sur des motos. Des rangées de bancs sont visibles. C’est l’unique salle de cinéma de Matam très populaire dans les années 1980.
Actuellement occupé par un atelier de réparation de motos, l’endroit est peuplé de gros arbres, l’écran a disparu, de même que la salle de projection qui servait de local pour le bobineur. A la place des spectateurs, ce sont des arbres qui y ont poussé, à tel point qu’on a l’impression d’être dans une minuscule forêt.
Pour bien comprendre les années fastes du cinéma à Matam, il faut aller à Soubalo, à l’ancien marché de ce populeux quartier de la commune, non loin de la berge du fleuve Sénégal.
Ici, ils sont nombreux à n’avoir pas rejoint le nouveau marché, situé à l’entrée de la ville.
Tailleur de profession, Abou Koulibaly est venu rendre visite à son ami Abdoul Wahab Fall alias Diallo Fall. Les deux hommes ont travaillé ensemble à la salle de cinéma qui se trouvait au quartier Tantadji.
Vêtu d’une tenue traditionnelle, des lunettes bien posées sur les yeux, Koulibaly, à l’époque officiait comme guichetier pour les tickets qui étaient vendus à 100 francs CFA.
La famille Fadel, créatrice de l’unique salle
‘’La salle de cinéma a commencé à fonctionner au début années 80. Il y avait deux guichets, l’un pour les tickets à 100 et l’autre à 200 francs CFA qui était tenu par feu Mamoudou Sy plus connu sous le nom de Doro Sy. Diallo Fall contrôlait les entrées. Il veillait à ce que chaque spectateur puisse s’assoir à sa place’’, se souvient Koulibaly.
Il se rappelle que les autorités servant dans la région appelées ‘’VIP’’ ne payaient pas. C’est son ami et collègue Diallo Fall qui avait la liste sur laquelle étaient inscrits les noms des personnalités dont l’entrée était gratuite notamment des fonctionnaires de l’administration territoriale, de la gendarmerie et de chefs de service.
Se replongeant dans ses souvenirs, le guichetier se rappelle que Boubacar Konaté était le projectionniste, avant que ce dernier ne quitte la ville pour être remplacé par Daouda Diallo.
‘’Chaque jour, on pouvait faire passer un à deux films. Dans la semaine, on pouvait mettre deux par jour pendant au moins cinq jours’’, se remémore Koulibaly.
Il rappelle qu’il y avait dans le bâtiment une chambrette en haut qui servait de local pour le projectionniste, précisant qu’elle a été détruite depuis que le cinéma a arrêté de fonctionner à Matam au début des années 90. Depuis lors, le lieu est occupé par des mécaniciens, y établissant un atelier de réparation de motos.
Selon le tailleur, à l’époque très actif dans le fonctionnement de la salle de cinéma, c’est Moustapha et Hamoud Fadel, deux sénégalais originaires du Liban qui ont été à l’initiative de l’implantation du cinéma dans la commune de Matam dans les années 80.
Leur père, Fadel Mesto s’est installé à Matam dans les années 30 grâce au commerce qui se faisait le long du fleuve.
En plus de la salle de cinéma, la famille possédait un hôtel et une boulangerie dans la commune. Le célèbre avenue ‘’Angle Fadel’’ tire son nom de Fadel Mesto. Aujourd’hui, ses petits-fils continuent de s’activer dans le commerce dans la région de Matam.
‘’A l’époque, c’est le cinéma qui animait la ville. Les gens étaient impatients d’aller voir un film, ils se bousculaient pour entrer. Diallo Fall était souvent débordé, car il devait séparer ceux qui ont payé des tickets de 100 francs de ceux qui ont acheté des places pour 200 francs. La ville vivait au rythme du cinéma’’, se remémore-t-il.
Selon lui, les hôtes de la ville trouvaient du temps pour aller voir un film au cinéma. A chaque fois qu’il y avait un bon film, les agents étaient débordés. ‘’C’était presque à guichet fermé’’, qui pouvait rapporter une recette de 100. 000 francs CFA, une grosse somme, à l’époque, lance-t-il.
Il précise que les films d’action étaient les plus suivis.
Son ami Abdou Wahab Fall explique de son côté que des amateurs venaient presque de tout le département, notamment des localités environnantes comme Ourossogui.
‘’Je me rendais à Dakar tous les quinze jours pour récupérer des films au siège de la Société d’importation, de distribution et d’exploitation du cinéma (SIDEC) avec Hamoud, un des frères de Moustapha avant de revenir sur Matam. Toutes mes activités étaient concentrées sur le cinéma’’, souligne Fall, qui regrette la vente du site à des privés, mais occupés par des réparateurs de motos.
Devenu commerçant depuis plusieurs années, il ne manque pas de se souvenir des années fastes du cinéma dans la ville de Matam. Il rappelle que parfois, l’affluence était tellement grande que les agents de sécurité pouvaient même en venir aux mains avec les spectateurs.
Selon lui, des tickets se vendaient au marché noir, des blessés étaient même enregistrés lors des bousculades. ‘’On utilisait un véhicule qui faisait le tour de la ville pour annoncer le film à l’affiche’’, dit-il.
Abdou Wahab Fall se souvient des coupures en plein film, ce qui énervait les spectateurs, dont certains n’hésitaient pas à insulter l’agent en charge des bobines qu’on recollait par la suite.
Des cinéphiles venaient de la Mauritanie voisine
Ils sont nombreux à se souvenir des années où la ville de Matam vivait au rythme du septième art. Le Directeur de la radio communautaire ‘’Dandé Mayo Fm’’, Madiagne Fall raconte que des habitants des autres localités environnantes venaient à Matam pour suivre des films.
Se replongeant dans ses souvenirs, Fall souligne que ‘’dès 19 heures, les responsables de la salle mettaient de la musique pour annoncer le film à venir’’.
‘’Il y avait des vendeurs aux alentours de la salle. Le commerce marchait bien à cette époque. En plus des habitants des autres villages, des Mauritaniens établis de l’autre côté de la rive traversaient pour venir à Matam pour voir des films. Ils venaient entre autres de Tokomadji, Siwé et Matam Rewo, en face de la commune de Matam en Mauritanie’’, se souvient Madiagne Fall.
Pour disposer d’un ticket d’entrée, avec d’autres amis, ils participaient à des loteries ou vendaient de l’herbe qu’ils vont chercher dans la brousse. Des gens venaient uniquement pour rencontrer des amis à l’entrée, ‘’c’était aussi des moments de retrouvailles’’, précise-t-il.
Le cinéma avait fini de transformer certaines personnes en danseurs ou chanteurs à force d’imiter des acteurs de films Hindous, d’après Falla, également acteur culturel.
Amadou Issa Kane, journaliste natif de la commune de Matam garde intact ses souvenirs de jeune féru de cinéma.
Pour lui, les films joués par Bruce Lee (l’un des plus grands acteurs de Kung Fu sino-américain) ou Hindous étaient ses préférés. Quand il y avait des bagarres à l’entrée, il patientait avec ses amis ‘’jusqu’à ce que le calme revienne pour se faufiler et entrer dans la salle munis d’un sachet de crème glacée ou de biscuit’’ en faisant comme s’ils étaient sortis au moment de l’attroupement.
‘’Souvent, on entendait des cris et des insultes surtout quand le projectionniste commettait l’erreur de sauter une étape du film. Le lendemain on se plaisait de raconter à nos camarades qui n’y étaient pas ce qui s’est passé au cinéma’’, dit-il.
Comme Falla, le correspondant de Walfadjri aussi allait chercher du bois mort qu’il vendait pour acheter un ticket d’entrée.
L’enseignant Abou Diaw indique que le plus intéressant était les affiches qu’on mettait à l’angle Fadel le matin, avant d’aller chercher de l’argent pour acheter le ticket d’entrée.
Il se souvient avoir beaucoup suivi des films de Thug Norris ou Bruce Lee. Hamady Sy, un vieux comédien travaillant pour la famille Fadel, faisait le tour avec beaucoup d’humour pour faire la publicité de l’affiche de la nuit.
‘’Il se rendait jusqu’à Ourossogui à bord d’une voiture sonorisée pour faire le même travail. A la sortie de la salle, on passait à la boulangerie d’à côté pour acheter du pain avant de rentrer à la maison. Par la suite, les prix ont été revus à la hausse avec un seul film à 100 francs, au lieu de deux avant’’, explique Diaw qui sert à Nguidjilone.
Pour lui, c’est l’avènement des cassettes-vidéos qui a contribué à la disparition de la salle de cinéma, plaidant pour la construction d’une nouvelle infrastructure cinématographique dans la commune.
Père Chémaille, père du cinéma muet et cinéma ambulant
Bien avant la construction d’une salle de cinéma dans la ville, les Matamois suivaient déjà des films à travers le ‘’cinéma ambulant de Bakel’’. Ce promoteur quittait Bakel, dans la région de Tambacounda pour faire des projections de films à Matam, explique Abdoul Yirim Ndiaye, acteur de développement qui s’active également dans la culture.
‘’Il mettait des bâches, avec des entrées payantes dans un endroit de la ville. Au fil des années, il y a eu des évolutions avec l’arrivée d’un opérateur économique nommé Simon Obeyka, un libano-syrien qui a eu à installer un cinéma éphémère dans une maison, à l’actuel angle Fadel, ex-Petersen jusque dans les années 1975’’, ajoute cet habitant du quartier Tantadji.
D’après lui, c’est avec ce dernier que les Matamois ont commencé à voir des films sénégalais tels que ‘’Borom Sarret’’ (1963), ‘’Le Mandat’’ (1968), Guélwaar (1992) du réalisateur sénégalais Ousmane Sembene.
Le cinéma ambulant de ‘’Bakel’’ était installé au niveau de la cour du centre culturel de l’époque devenu aujourd’hui le CDEPS de Matam. En période d’hivernage, c’est la grande salle du centre qui était utilisée pour projeter des films, renseigne-t-il.
Aboul Yirim Ndiaye, étant plus jeune a été aussi témoin de l’existence du cinéma muet initié par un receveur qui, à l’aide de son appareil cinématographique mettait des films à la Poste de Matam avec des entrées payantes.
Quelques années plus tard, un religieux du nom de Père Chémaille avait installé un cinéma devant l’Eglise pour permettre aux amoureux du cinéma de regarder des films gratuitement.
‘’Avec le Père Chémaille, nous suivions des films documentaire et d’animation comme ‘’Les aventures de Tintin’’ une série de dessin animé belge. Pour le cinéma ambulant, y avait des films hindous, westerns tel que ‘’Django’’ du réalisateur Sergio Corbucci (Italo-espagnol), des Cow-boys américains’’, se rappelle Ndiaye.
Selon lui, avec des amis, ils trafiquaient des billets ou utilisaient le ticket d’un autre pour entrer dans la salle.
LA VISITE D’AMADOU BA A TOUBA ET LA 4E TRANSPLANTATION RENALE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE LUNDI
Les parutions de ce lundi évoquent Le déplacement à Touba de Amadou Ba, l’ancien candidat malheureux à la dernière élection présidentielle, et la quatrième transplantation rénale réalisée au Sénégal
Dakar, 29 juil (APS) – Le déplacement à Touba de Amadou Ba, l’ancien candidat malheureux à la dernière élection présidentielle, et la quatrième transplantation rénale réalisée au Sénégal sont les principaux sujets au menu des quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’L’ancien Premier ministre était à Touba samedi dernier. Amadou Ba a été reçu par le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, son porte-parole, Cheikh Bass Abdou Khadre et Serigne Abdou Karim Mbacké. Le candidat malheureux à la Présidentielle de mars a invité les Sénégalais à laisser les nouveaux dirigeants travailler’’, rapporte le quotidien Bès Bi qui met en Une : ‘’Touba, terre de lancement’’.
Selon Sud Quotidien, ‘’l’ancien Premier ministre Amadou Ba marque sa rupture dans la nouvelle opposition au régime de Bassirou Diomaye Faye, une opposition qui a été sans concession durant les 100 premiers jours de gestion du pouvoir par le régime’’.
‘’Ramant à contre-courant de cette vague de critiques acerbes, le candidat malheureux de la coalition Benno Bokk Yaakar à l’élection présidentielle, se prononçant furtivement sur la situation du pays, préfère lui accorder un délai de grâce au nouveau régime”, écrit Sud qui titre : ‘’Amadou Ba calme le jeu’’.
L’As souligne que Amadou Ba ”qui a refusé de donner un cachet politique à son déplacement à Touba, a promis de donner prochainement son avis sur la marche du pays sous l’impulsion du tandem Diomaye-Sonko’’.
L’Info note que Amadou Ba incarne ”une nouvelle forme d’opposition” tandis que pour WalfQuotidien ‘’Amadou Ba tisse sa toile’’.
Walf indique que ‘’depuis qu’il a pris ses distances avec ses camarades de l’APR, Amadou Ba, arrivé deuxième à l’élection présidentielle de mars 2024 tisse sa toile. Il multiplie tranquillement les activités. Après s’être affiché avec les socialistes, l’ancien Premier ministre était le week-end dernier, dans la cité religieuse de Touba où il a eu un long tête-à-tête avec le khalife général des mourides’’.
En médecine, les quotidiens se sont fait écho de la quatrième opération de transplantation rénale réalisée par des médecins de l’Hôpital militaire de Ouakam (HMO) et l’Hôpital Aristide Le Dantec
‘’Nouvelle transplantation rénale à HMO : une première toute sénégalaise’’, magnifie Le Quotidien. ‘’La réalisation des premières opérations de transplantation rénale suscite beaucoup d’espoir. Réalisé grâce à la collaboration de médecins de Le Dantec de Dakar et de l’Hôpital militaire de Ouakam. La quatrième opération a eu lieu hier et a été effectuée cette fois par une équipe de exclusivement composée de compétences sénégalaises’’, écrit la publication.
‘’Le Sénégal réalise sa 4e transplantation’’, souligne Le Soleil. ‘’Une 4é transplantation rénale réussie au Sénégal, samedi dernier’’, salue Vox Populi.
Dans L’Observateur, Professeur Khassim Ndoye, président de la commission technique du Comité de transplantation HMO-LEDANTEC, déclare que ”cette opération est l’aboutissement d’un processus plein d’incertitudes et de difficultés’’.
Chun Ting Wong de Hong-Kong avait battu dernièrement Ibrahima Diaw. Mais le pongiste sénégalais qui s’est débarrassé facilement du Népalais Santoo Shrestha par 4 points à 0 soutient qu’il part avec un « petit avantage » dans leur duel prévu ce lundi 29 juillet à partir de 9 h locale (7 h GMT) à l’Arena Paris Sud 4 (table 2).
Chun Ting Wong de Hong-Kong avait battu dernièrement Ibrahima Diaw. Mais le pongiste sénégalais qui s’est débarrassé facilement du Népalais Santoo Shrestha par 4 points à 0 soutient qu’il part avec un « petit avantage » dans leur duel prévu ce lundi 29 juillet à partir de 9 h locale (7 h GMT) à l’Arena Paris Sud 4 (table 2).
Explication technique de la partie
«A la base, il y a une phase d’observation. On regarde le service de l’adversaire ; comment il sert et de quel côté il procède avec les effets, etc. Donc il y a une phase d’observation. Je me concentre sur les services qui vont gêner. C’est la base du tennis de table : c’est comme un jeu d’échec à chaque fois, il faut essayer de gêner l’adversaire. Sinon, il va nous poser des problèmes. C’est assez simple ; mais ce qui est simple pour deux personnes devient compliqué pour tout le monde ».
C’est certainement cette phase d’observation qui a fait qu’il était devant au début ?
« Exactement ! Au début, l’adversaire était devant. Et à partir du moment où j’ai compris là où il fallait jouer, je savais que j’avais tout de mon côté ».
Comment entrevoyez-vous le prochain tour face au Hongkongais qui est exempté du tour préliminaire ?
« Déjà, je pars avec un petit avantage parce que j’ai eu la sensation de la salle. La compétition a démarré et le côté émotionnel, on le met de côté. Pour moi, il va falloir bien se reposer pour bien récupérer comme il faut. Et après, ce sera la phase d’analyse tactique et technique de son jeu pour ensuite, aller à la bagarre».
Au-delà de la salle, est ce que le public compte ? Souhaiteriez que des Sénégalais viennent vous soutenir ?
« Ça compte beaucoup dans ce match ! J’appelle tout le monde à venir. C’est bien que les Sénégalais suivent ma discipline, l’apprennent, la comprennent. Cela a toujours été mon but et ça vient du cœur. Et j’espère que cette victoire va apporter au peuple une voie vers le tennis de table »
YVES BOURHIS EN DEMIES, IBRAHIMA DIAW FRANCHIT LES PRELIMINAIRES, NDEYE BINETA DIONGUE REND SON EPEE, OUMY DIOP PERD SA SERIE
Les quatre athlètes sénégalais qui étaient en lice, ce samedi sur les différents sites des Jeux olympiques de Paris (26 juillet 11 aout) ont connu des fortunes diverses.
Les quatre athlètes sénégalais qui étaient en lice, ce samedi sur les différents sites des Jeux olympiques de Paris (26 juillet 11 aout) ont connu des fortunes diverses. La cadette Oumy Diop (20 ans) qui a ouvert le bal a été éliminée dans sa série (100 m papillon). Son ainée Ndeye Bineta Diongue (36 ans) n’a pu faire mieux devant la jeune égyptienne (20 ans), Aya Hussein qui l’a battue (15 – 14). Toutefois, dans l’après-midi, d’autres sénégalais ont pu relever le défi et arrêter l’hémorragie. Il s’agit de Yves Bourhis qui a composté son ticket pour les demi-finales au Canoë-Kayak slalom et le pongiste Ibrahima Diaw qui a battu le Népalais Santoo Shrestha par 4 points à 0 et s’est qualifié, lui aussi, pour les 32es de finale du tournoi de tennis de table. Tous les deux reprennent les compétitions ce lundi 29 juillet.
(PARIS -France) – Exit Ndeye Bineta Diongue (épée) et Oumy Diop (natation) ! La nageuse sénégalaise a été éliminée aux séries féminines du 100 mètres papillon des JO Paris 2024 ce samedi 27 juillet à l’Arena La Défense. Alignée dans la série 1, Oumy Diop qui vit aux ÉtatsUnis d’Amérique a terminé sa course à la quatrième place, avec un chrono d’1’ 1’’ 82, derrière la vainqueure la Danoise, Helena Rosendahl Bach, l’Espagnole Laura Garzas Cabanes et l‘Arménienne, Varsenik Manucharyan.
Toutefois, l’élimination de la sénégalaise peut etre atténuée par l’amélioration de sa performance individuelle. En effet, 1’ 1’’ 8 est son meilleur temps cette saison puisqu’elle était à 1 minute, 01 seconde et 95. Quant à Ndeye Bineta Diongue, elle a été, elle aussi battue par l’Égyptienne Aya Hussein (20 ans) dès le premier tour de la compétition individuelle féminine d’escrime, sous la verrière du Grand Palais. Pourtant, elle a bien entamé sa compétition, avec un partage équitable des points. Mais elle finira par commettre des erreurs qui lui seront fatales notamment au niveau de la remise. Comme lors des JO Tokyo 2020, la médaillée des Championnats d’Afrique et des Jeux africains, s’arrête au premier tour. Une nouvelle défaite qui marque la fin de sa carrière d’escrimeuse, a d’ailleurs confie son entraîneur, Daniel Levavasseur, selon qui, elle va se lancer dans l’enseignement de l’escrime (voir par ailleurs).
YVES BOURHIS ET IBRAHIMA DIAW MONTRENT LA VOIE
Contrairement à leurs sœurs, Oumy Diop et Ndeye Bineta Diongue, Yves Bourhis (canoëkayak slalom) et Ibrahima Diaw ont tenu la dragée haute face à leur adversaire. Le slalomeur sénégalais s’est qualifié en demifinale du canoë-kayak slalom en terminant d’abord 9eme au préliminaire avec un chrono de 94.68. Au deuxième tour, il s’est classé deuxième avec un chrono de 92 .4. Le premier est à 89.90. Une performance qui lui permet de disputer une demifinale ce lundi 29 juillet.
Quant que pongiste Ibrahima Diaw, il a battu le Népalais Santoo Shrestha par 4 points à 0 et s’est qualifié, lui aussi ce samedi 27 juillet, pour les 32es de finale du tournoi de tennis de table. Pour cette deuxième participation aux olympiades, Ibrahima Diaw fait mieux qu’en 2020 à Tokyo. Ce lundi à 11 h (locale) 9 h 00 GMT, il affrontera le Hongkongais, qui l’a une fois battu. Diaw soutient d’ailleurs avoir une petite longueur d’avance face à son adversaire pour avoir déjà tâte le pouls des salles et du public. D’ailleurs, il invite les Sénégalais à venir le soutenir.
LE PREFET DE DAKAR DEFINIT UN NOUVEAU PLAN DE MOBILITE
A compter de ce lundi, 29 juillet 2024, la mobilité dans la zone d’influence du corridor du BRT sera régie par le plan défini par le préfet de Dakar, afin d’améliorer la sécurité et le déplacement sur le tracé du Projet de transport de masse.
Un nouveau plan de circulation va s’imposer désormais aux populations et usagers notamment d’autres moyens de locomotion le long du corridor du Bus Rapit Transit (BRT). A compter de ce lundi, 29 juillet 2024, la mobilité dans la zone d’influence du corridor du BRT sera régie par le plan défini par le préfet de Dakar, afin d’améliorer la sécurité et le déplacement sur le tracé du Projet de transport de masse.
Le Préfet du département de Dakar, à travers un communiqué rendu public avant-hier, samedi 27 juillet 2024, informe les populations et les usagers de la route que, dans le cadre de la mise en service du Bus Rapid Transit (BRT), «un nouveau plan de circulation entre en vigueur à compter du lundi 29 juillet 2024, dans la zone d’influence du corridor, afin d’améliorer la circulation dans la zone d’influence du projet». Ce plan téléchargeable sur le site du Conseil Exécutif du Transport Urbain Durable (CETUD), www.cetud.sn, est désormais de rigueur et s’impose à tous. Ainsi, renseigne le document, «les sens de circulation suivants sont modifiés et les rues suivantes deviennent à sens unique : Rue Escarfait ; Rue Diaral Mamadou Assane PAYE (place 65) ; Avenue Petersen ; Rue du Liban ; Rue Félix Eboué ; Rue Place 127 ; Avenue Pr Macky Sall ex Faidherbe (entre Petersen et Poste Médina) ; Rue Abdou Cogna Diop CO-39 ; Limamoulaye (ME-37) ; Rue FA-22 entre le canal IV et la rue FA-07 ; Rue Kaolack (PE-23); l’Avenue Birago Diop (PE-27) ; Rue SC-01 ; Rue SC-105 ; Rue GY-332»
Le but de ce réaménagement est de «garantir la sécurité des piétons et des usagers de la route». Dès lors, le stationnement est interdit en dehors des lieux indiqués, sur les voies de circulation, sur les trottoirs et sur la piste cyclable. Par conséquent, la circulation est interdite pour : «les véhicules ou ensemble de véhicules de plus de 3,5 tonnes de poids total autorisé en charge affectés aux transports routiers de marchandises de 06H00 à 21H00, sur tout le corridor et la zone d’influence du BRT ; les modes à traction animale (Charrettes) ou humaine (Pousse-pousse) sur tout le corridor et la zone d’influence du BRT», lit-on dans la décision de l’autorité administrative qui appelle ainsi les populations et les usagers de la route à «respecter la signalisation lumineuse, les panneaux d’indications et les marquages au sol».
LE CETUD DEMENT TOUTE VOLONTE DE SUPPRIMER DES LIGNES DE MINIBUS TATA
Déjà, la veille du dévoilement de ce nouveau plan de circulation sur le tracé du BRT, un collectif d’opérateurs de l’Association de Financement des Tansports Urbains (AFTU) a fait une déclaration face à la presse, le vendredi 26 juillet 2024, pour alerter et dénoncer une volonté des autorités de supprimer des lignes de minibus Tata desservant les voies de circulation générale du BRT.
En réponse à cette sortie de ces acteurs du transport en commun urbain, le CETUD a aussitôt publié un communiqué de presse, le vendredi, pour apporter, dit Dr. Thierno Birahim Aw, Directeur général du CETUD, des «clarifications» suite à ces allégations sur la restructuration des lignes de transport collectif à Dakar. «Cette restructuration des lignes, un exercice classique dans le cadre de l’introduction des transports de masse, répond aux exigences de fluidification du trafic automobile, de recherche de complémentarité avec les autres modes de transport et d’extension du réseau vers des territoires moins desservis. Sur les faits, un cadre de concertation a été mis en place et a permis de trouver un accord sur la création de 14 nouvelles lignes ainsi que la modification d’itinéraires de 11 lignes sur un total de 73 pour les GIE de l’AFTU et 8 lignes à repositionner sur un total de 38 pour l’opérateur Dakar Dem Dikk», précisait le CETUD.
268 MILLIARDS POUR RENFORCER LE RESEAU AVEC 14 LIGNES SUPPLEMENTAIRES DESSERVIES PAR 400 AUTOBUS SOBRES EN CARBONE, EN FIN 2026
Par ailleurs, rappelle Dr. Thierno Birahim AW, la première phase du projet de Restructuration du réseau de Transport en Commun de Dakar (RTC), lancée le 30 mai 2024, «avec un investissement de 268 milliards de francs CFA, permettra en fin 2026 de renforcer en qualité et en quantité le réseau des opérateurs locaux avec la mise en service de 14 lignes supplémentaires desservies par 400 autobus sobres en carbone, avec les infrastructures et équipements nécessaires». Suffisant pour qu’en définitive, le CETUD invite les opérateurs de l’AFTU «à plus de responsabilité et de concertation interne pour la bonne gestion des lignes de transport qui leur sont confiées ».
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VERS UN PLAN MARSHALL !
Après un diagnostic de trois mois de l’industrie sénégalaise, il se révèle que notre pays est « très loin des standards d’industrialisation », a fait savoir le ministre de l’Industrie et du Commerce, Sérigne Guèye Diop, dans l’émission Jury du dimanche ..
Le constat est lamentable pour l’industrie sénégalaise, après 65 ans d’indépendance. En tout, elle pèse environ 25 % du produit intérieur brut. Comparé aux pays industrialisés, c’est entre 50 et 60 % du PIB. En revanche, le secteur tertiaire représente 80 % du Produit national brut (PNB), une vraie caractéristique d’un pays pauvre. Pour corriger ce gap industriel, le ministère de l’Industrie et du commerce entend à court et moyen terme faire de l’industrialisation par import substitution, puis l’industrialisation verticale (partielle de valeur) et enfin l’industrialisation horizontale.
Après un diagnostic de trois mois de l’industrie sénégalaise, il se révèle que notre pays est « très loin des standards d’industrialisation », a fait savoir le ministre de l’Industrie et du Commerce, Sérigne Guèye Diop, dans l’émission Jury du dimanche du 28 juillet 2024 sur les ondes d’IRadio. Le ministre de révéler ainsi que le Sénégal dépense annuellement 6000 milliards pour 2500 produits. Un chiffre effarant qui révèle notre « sous-industrialisation en dépit de tout le potentiel industriel ». Conséquence : la situation de l’industrie sénégalaise est très préoccupante parce quasi inexistante, représentant ainsi dans l’ordre de 25 % du Produit intérieur brut (PIB). Ce qui fera dire au non moins titulaire d’un doctorat d’État en biochimie et science alimentaire, ingénieur agroalimentaire et ingénieur agronome que l’industrie sénégalaise est à « l’état embryonnaire, très en retard comparativement à certains pays de l’Afrique », puisque selon lui : « la part de l’agriculture est comprise entre 11 et 12 % du PIB ; la pêche entre 3 et 4 % ; le secteur primaire 2 à 3 % ».
En revanche, le secteur tertiaire (marchands ambulants, commerçants…) représente près de « 80 % du PIB local », a dit le chef du département de l’Industrie et du commerce. Pour le ministre, l’état de l’industrie sénégalaise est préoccupant parce que, dira-t-il, « dans les pays développés, c’est entre 50 et 60 % du PIB. » Justifiant d’ailleurs ce fort potentiel tertiaire, le ministre dira que c’est parce que le secteur industriel est quasi inexistant qu’il y a un saut du secteur primaire au secteur tertiaire. Ce qui est une caractéristique principale d’un pays sous développé.
PLUS DE 300 USINES FERMÉES
Parlant des efforts industriels pris çà et là, le ministre de l’Industrie et du Commerce fait savoir qu’une enquête à mi-parcours renseigne que plus de 300 usines sont fermées. Ce qui explique qu’il y a un tissu industriel dormant pour diverses raisons, généralement d’ordre commercial, financier, managérial. Et sur ce, le ministre dit travailler dans le sens de leur réouverture. Expliquant l’échec de la politique industrielle du Sénégal, l’ancien conseiller technique puis ministre conseiller chargé de l’Agriculture et de l’industrie du président Macky Sall pense que le Sénégal a raté sa révolution industrielle parce qu’on a mis l’accent sur le secteur tertiaire et sur l’agriculture pluviale. Et le secteur industriel a été laissé aux pays développés.
FAIRE DU SÉNÉGAL UN PAYS INDUSTRIALISÉ
Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Sérigne Guèye Diop, entend faire du Sénégal un pays industrialisé. « Je veux faire du Sénégal un pays industrialisé », a dit le premier directeur général noir de Nestlé Sénégal. Pour ce faire, dira-t-il : « Nous voulons remettre les bases de l’industrialisation à travers deux grands projets. » Le premier concerne l’industrialisation en construisant huit (8) zones industrielles plus celle de Sandiara, puis 14 dans les régions et 46 zones au niveau national. En septembre prochain, le Sénégal tient les États généraux de l’industrie et du commerce. Une toute première au Sénégal qui réunira les fils du pays pour faire le point et se projeter dans une bonne dynamique industrielle. De ces États généraux sortira « un plan Marshall », a dit le ministre Sérigne Diop. Ledit plan va décliner de manière claire les orientations, les objectifs et les moyens financiers à injecter, y compris les ressources humaines.
BAISSE DE PRIX DES DENREES - LE MINISTRE DEVOILE LES PERSPECTIVES
Faisant l’économie de la baisse de prix des denrées de première nécessité, le ministre de l’Industrie et du commerce, Sérigne Guèye Diop, trouve la mesure salutaire, non sans rappeler que cette mesure était une promesse de campagne du Président de la République. Bien que n’ayant pas été prévu dans le budget 2024, l’actuel régime a fait un coup de force, en jouant sur son matelas à ressorts pour alléger la souffrance des Sénégalais à hauteur de 53,7 milliards de francs CFA. Un mois après l’effectivité de cette mesure, « il revient des profondeurs une grande satisfaction des populations », a dit le ministre de l’Industrie et du commerce Sérigne Guèye Diop hier, dimanche, 28 juillet 2024, dans l’émission hebdomadaire Jury du dimanche (JDD). Dans la même perspective, il affirmera que des discussions sont engagées avec des partenaires indiens pour voir dans quelle mesure il conviendra de faire baisser encore le prix du riz. Dans la logique de persuader, il dira qu’un appel d’offre international est en cours, notamment pour le riz, aux fins d’un impact réel sur le produit de base.
1 MILLION 200 MILLE TONNES DE RIZ IMPORTÉES PAR AN
Partant du postulat que le Sénégal importe 1 million 200 mille tonnes par an, le ministre pense qu’avec un volume, il est bien possible de baisser jusqu’à 50 FCFA le prix au kilogramme. Toutefois, il tient à rassurer les importateurs sénégalais qui, en définitive, pourront tirer leur épingle du jeu. À l’en croire, l’État sénégalais va juste réunir les importateurs et faire l’appel d’offre avec eux. Et c’est à eux de vendre, et l’État ne cherchera pas à y tirer profit. En revanche, l’État va acheter auprès d’eux un million de tonnes, soit environ 350 milliards de francs CFA, qu’il va distribuer aux commerçants avec des possibilités pour eux (commerçants) d’avoir un gain, mais en impactant positivement les consommateurs. Il en sera de même pour le blé. Le but recherché, c’est de réduire le maximum d’intermédiaires dans les produits de base.
UNE BAISSE DU RIZ ATTENDUE AU DERNIER TRIMESTRE 2024
Convaincu de l’option du gouvernement d’assister constamment les populations, le ministre pense qu’en fin du quatrième trimestre, il est bon à espérer une baisse de 50 F sur le prix du riz si l’appel d’offre international promet. Le ministre d’expliquer que l’assistance programmatique qui cadre avec la loi des prix qui se fait tous les trois mois pour évaluer, apprécier tous les efforts allant dans ce sens, permettra peut-être de pouvoir baisser de 50 francs le prix du riz au dernier trimestre de l’année.