Le coordonnateur du Forum civil ne lâche toujours pas le chef de l’État concernant la reddition des comptes et la transparence dans la gestion des fonds publics.
Après plusieurs interpellations, Birahim Seck revient à la charge pour lui demander de mettre l’accent sur le système de passation de marché. Selon le membre de la société civile, les vielles techniques des anciens régimes qui jusque là perdurent peuvent altérer sa démarche de rupture.
“M. le Président Diomaye Faye, le système de passation, d’exécution, de contrôle et de régulation des marchés publics gangréné depuis des années par l’opacité, la dérégulation et l’absence de redevabilité est perpétué jusque-là. Le régime peut en être la victime si rien n’est fait” , écrit-il sur son compte X.
A noter que Birahim Seck a aussi demandé au Président Bassirou Diomaye Faye de publier les rapports de l’IGE comme il l’avait annoncé.
UNE NATUROPATHE APPELLE LES SÉNÉGALAIS À REVENIR À UNE ALIMENTATION NATURELLE
Perpétue Robert observe qu'au Sénégal, contrairement à la perception générale de l'Afrique comme un continent consommant des produits naturels, les habitudes alimentaires ressemblent de plus en plus à celles des pays industrialisés.
Thiès, 29 juil (APS) – La naturopathe haïtienne basée au Canada, Perpétue Robert, a invité les Sénégalais et les Africains de manière générale à retourner autant que possible à une alimentation à base de produits naturels, non transformés, gage de l’équilibre du corps humain et d’une bonne santé.
Dans un entretien accordé à l’APS, elle s’est ”étonnée” d’observer au Sénégal, où il séjourne depuis plus d’une semaine, une tendance à une grande consommation de produits transformés, à l’origine de beaucoup de problèmes de santé dans les grands pays industrialisés.
Selon elle, contrairement à l’idée que beaucoup se font de l’Afrique comme un continent où les gens consomment des produits naturels non transformés, son deuxième séjour au Sénégal lui a permis de voir des habitudes alimentaires qui se rapprochent de celles des pays industrialisés.
Perpétue Robert, une Haïtienne qui vit au Canada depuis une vingtaine d’années, était venue prendre part à un évènement dénommé ”The return”, une rencontre qui a réuni du 19 au 21 juillet sur l’île de Gorée, des Afro descendants, des Caribéens et des représentants de la diaspora africaine. Les Haïtiens étaient les invités d’honneur.
Mme Robert était de passage à Thiès, après avoir visité ”Mbine Diogoye”, la maison familiale de Léopold Sédar Senghor à Joal, en compagnie du promoteur touristique Thiéssois Doudou Gnagna Diop.
”Au Sénégal, en tant que naturopathe, j’ai pu découvrir certaines choses: souvent, on a l’idée que l’Afrique, ce sont les choses naturelles, la nourriture fraîche, c’est tout ce qui sort de la terre”, a-t-elle dit. D’ailleurs, elle dit avoir l’habitude d’appeler le peuple noir, les ”enfants de la nature”.
”A mon arrivée, j’étais un peu étonnée de voir que la même chose qui se passe en Occident commence à se passer ici, en Afrique, (à savoir) une grande consommation de produits hautement transformés”, a-t-elle témoigné.
Ces aliments sont responsables de beaucoup de problèmes de santé, tels que les maladies chroniques, comme le diabète, l’hypertension artérielle ou le cancer, a-t-elle fait valoir.
”La naturopathie est comme une médecine alternative qui aide les gens à retourner à la nature, a-t-elle expliqué, c’est le chemin vers ce qui n’est pas transformé”.
Cette médecine s’intéresse à la fois à l’alimentation, à l’hygiène de vie et à la spiritualité bref, tout ce qui permet de “rétablir l’équilibre de la personne“.
Perpétue Robert note que dans toute consommation, il faut chercher à savoir si l’aliment conserve son énergie vitale. Un jus de citron, par exemple, ”contient à l’état naturel l’énergie et la vitalité nécessaires car, tous les éléments sont en place pour aider à construire et réparer les cellules”.
”Une fois qu’il est transformé ou exposé à la chaleur, il perd certains éléments et, dans certains cas, si ce citron est hautement transformé, il peut même devenir un poison pour la santé”, a-t-elle ajouté.
En plus de la perte d’énergie, l’aliment transformé peut devenir un poison pour la santé, au lieu d’être réparateur, a insisté la naturopathe.
Il y a trois types d’aliments, a-t-elle détaillé. Les aliments réparateurs et générateurs, comme les plantes qui poussent ou les fruits et les légumes qui donnent la vitalité et l’énergie nécessaires au corps.
La deuxième catégorie est composée d’”aliments neutres”. Ce sont les légumes bouillis qui perdent certaines vitamines volatiles comme la vitamine C et certains minéraux. Chauffés à 40 degrés, les aliments deviennent neutres. ”Certes on (le) mange, mais le produit ne fait pas le travail nécessaire”, relève-t-elle.
La troisième catégorie d’aliments est considérée comme des ”poisons”. Il s’agit d’aliments en conserve, dénaturés, pleins de produits chimiques et d’agents de conservation et autres additifs qui, dans beaucoup de cas, sont nocifs pour la santé. Les aliments ‘réchauffés à plus de 100 degrés” font partie aussi de ceux-là qui ”tuent petit à petit, parce qu’ils font perdre au corps sa vitalité”.
Ces aliments sont difficiles à digérer et font endormir le corps. Ce qui fait qu’après les avoir ingérés, le corps est lourd et la personne a du mal à reprendre le travail et a besoin d’un thé pour se booster. Si bien que ”90 à 95% de ton énergie sera utilisé pour la digestion”.
”Lorsque j’étais venue en Afrique l’année passée, j’étais choquée de voir que les gens utilisent le bouillon partout”, a dit la naturopathe qui relève que ”ce sont des neurotoxiques qui, en plus des risques de troubles d’inattention, exposent aussi au diabète et à l’hypertension artérielle”.
”On appelle à un retour autant que possible (à ce mode consommation d’antan), c’est un cri d’alarme pour la santé”, a lancé l’experte.
”Retournez autant que possible aux produits frais de la nature, (faites-en) 80% de (votre) alimentation”, a plaidé Mme Robert, qui invite les Sénégalais et les Africains de manière générale à ”ne pas tomber dans le train des pays industrialisés qui consomment majoritairement des aliments transformés”.
Tout en admettant qu’”on ne peut pas choisir pour les gens” leur mode de consommation, elle estime que l’éducation, la formation et l’information peuvent aider la population à faire un ”choix éclairé” dans ce domaine.
UN ACCIDENT ENTRE MÉKHÉ ET KÉBEMER FAIT AU MOINS 11 MORTS
«D’après les informations que nous avons reçues, il s’agit d’un dépassement défectueux qui a été à l’origine de ce choc entre un camion et un transport public de voyageurs», a révélé Matar Faye de la prévention routière.
Ce lundi encore, plusieurs vies ont été perdues sur les routes sénégalaises. Onze personnes ont été tuées dans un accident sur la route de Kébémer.
Un très grave accident s’est encore produit sur les routes sénégalaises. En effet, 11 personnes ont perdu la vie sur la route de Kébémer. Huit blessés ont été transportés au niveau des structures sanitaires de Kébémer.
«D’après les informations que nous avons reçues, il s’agit d’un dépassement défectueux qui a été à l’origine de ce choc entre un camion et un transport public de voyageurs», a révélé Matar Faye de la prévention routière qui était sur les lieux de l’accident.
JO PARIS 2024, IBRAHIMA DIAW ÉLIMINÉ EN 32E DE FINALE DU TOURNOI DE TENNIS DE TABLE
Le pongiste sénégalais a été éliminé (3-4) par le Hongkongais Wong Chun Ting, au terme d’un match intense qui s’est joué en sept sets.
Paris, 29 juil (APS) – Le pongiste sénégalais Ibrahima Diaw a été éliminé (3-4) par le Hongkongais Wong Chun Ting, en 32e de finale du tournoi de tennis de table des Jeux olympiques Paris 2024, au terme d’un match intense qui s’est joué en sept sets.
Après un début de partie très serré entre les deux joueurs, le Sénégalais a pris de l’avance en gagnant le premier set (11-7).
Dans la deuxième manche très disputée, le hongkongais a pris le dessus (18-16) avant de récidiver lors du troisième set (11-8).
Mené 2-1, Ibrahima Diaw réagit en égalisant dans la quatrième manche (11-6), avant d’être dominé dans la cinquième (11-0) qui a été à sens unique.
Poussé par le public, le Sénégalais, natif de Créteil (Paris), remporte le sixième set (11-8) et parvient à égaliser (3-3).
A la septième manche et dernière manche décisive pour les deux pongistes, le Hongkongais, plus concentré, remporte le match et se qualifie pour les 16e de finale.
Malgré cette élimination, Ibrahima Diaw a fait mieux qu’en 2021 à Tokyo, au Japon, où il a été éliminé dès le premier tour des Jeux olympiques.
LA CONVERGENCE POUR UNE ALTERNATIVE PROGRESSISTE D'ALIOUNE SARR ANALYSE LES 100 PREMIERS JOURS DE DIOMAYE
«au bout de cent (100) jours d’exercice du pouvoir, la perception la plus partagée, aujourd’hui, semble être que le régime actuel ne présente pas encore une réponse claire, globale et cohérente à ces questions relatives à la rupture promise»
A l’image des autres formations politiques, la Convergence pour une alternative progressiste (Cap) de l’ancien ministre du Tourisme, Alioune Sarr, a dressé le bilan des 100 jours du nouveau régime. Et c’est pour afficher un réel pessimisme, parce que selon Alioune Sarr et ses camarades de la Cap, «au bout de cent (100) jours d’exercice du pouvoir, la perception la plus partagée, aujourd’hui, semble être que le régime actuel ne présente pas encore une réponse claire, globale et cohérente à ces questions relatives à la rupture promise».
« Face à cette situation, poursuivent-ils, l’impression de manque de boussole gagne du terrain avec notamment un décalage entre les intentions proclamées et les actes posés». A les en croire, on est face à «un régime déjà trop sensible à la pression de la redistribution du pouvoir entre les forces internes et externes qui ont contribué à sa conquête ; des prises d’initiatives opportunes mais peu comprises avec des allures de règlements de compte, parce que non intégrées dans une perspective claire de reconstruction systémique durable ; un manque de visibilité des priorités du développement national dans les choix, les investissements et les efforts à accomplir ».
Pour éviter que l’espoir d’une rupture et la confiance au nouveau régime ne se délitent, il est nécessaire d’opérer, selon eux, «les réajustements nécessaires dans le but de mobiliser les différentes forces du pays autour d’une vision claire et partagée afin d’enclencher et d’asseoir la dynamique de changement attendue du nouveau régime».
WAGNER ANNONCE LA MORT D’UN COMMANDANT AU MALI
De violents affrontements ont opposé, dans le nord du Mali, des soldats maliens accompagnés d’instructeurs russes à des séparatistes et des jihadistes. Des morts sont dénombrés de part et d’autre, dont le commandant du détachement russe.
De violents affrontements ont opposé, dans le nord du Mali, des soldats maliens accompagnés d’instructeurs russes à des séparatistes et des jihadistes. Des morts sont dénombrés de part et d’autre, dont le commandant du détachement russe.
La semaine dernière, des combats ont opposé le Cadre stratégique permanent pour la défense du peuple de l’Azawad (CSP-DPA), regroupant les mouvements rebelles du nord du Mali, aux soldats de l’armée malienne accompagnés d’instructeurs russes de la société militaire privée (SMP) Wagner, à Tinzaouatene, à la frontière algérienne. Samedi 27 juillet, des images des batailles et de cadavres d’hommes blancs ont circulé sur les réseaux sociaux, indiquant un « revers » infligé par le CSP aux militaires maliens et aux instructeurs russes.
Le CSP a affirmé avoir « définitivement anéanti » les colonnes russe et malienne, notant avoir mis la main sur un « important matériel roulant et armement ». « Les rares survivants des rangs FAMa et de la milice Wagner ont été faits prisonniers », précise le communiqué du CSP-DPA, qui déplore sept morts. De son côté, le GSIM a revendiqué avoir tué 50 « mercenaires » et 10 soldats maliens.
Le communiqué précise que les « militants », sans préciser s’il s’agit des rebelles ou des jihadistes du GSIM, ont de nouveau attaqué les musiciens (surnom donné aux membres de Wagner), mais l’attaque a été repoussée. Selon la déclaration, les attaques se sont intensifiées avec l’utilisation par les radicaux de « drones » et de « véhicules kamikazes », ce qui a entraîné des « pertes parmi les membres de la SMP Wagner et les soldats maliens ». Le dernier radiogramme du groupe Prud, reçu en fin d’après-midi, révélait que « nous sommes restés trois ». Wagner a annoncé la mort du commandant du détachement
Dans un communiqué diffusé le même jour, l’État-major général des armées maliennes a précisé que la « zone reste un bastion où ont convergé les terroristes et les trafiquants de tous genres », reconnaissant des pertes humaines sans en préciser le nombre.
De son côté, Wagner, dont les hommes étaient engagés aux côtés des soldats maliens, a fait une communication officielle lundi 29 juillet, bien que les autorités issues de la rectification de la transition de mai 2021 neuf mois après le coup d’Etat contre Ibrahim Boubacar Keita, nient la présence de la société privée au Mali.
Selon la déclaration publiée par la chaîne officielle de la compagnie privée de sécurité, les combats ont eu lieu du 22 au 27 juillet 2024 et ont opposé « les soldats des FAMa et les combattants du 13e Détachement d’Assaut de la SMP Wagner, sous la direction du commandant Sergueï Chevtchenko, indicatif Prud, à des militants » du « Mouvement de Coordination de l’Azawad (CMA) », et du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM), filiale sahélienne d’Al-Qaida au Maghreb islamique.
Revenant sur le déroulement des combats, Wagner souligne que « le premier jour, le groupe Prud a détruit la majeure partie des islamistes et a mis en fuite les autres. Cependant, une tempête de sable a permis aux radicaux de se regrouper et de porter leur nombre à 1000 personnes. En conséquence, le commandement de la SMP Wagner a décidé de déployer des renforts dans la zone des combats pour aider le 13e Détachement d’Assaut ».
Par Me Jurain
ELITES, VOUS AVEZ DIT ELITES ?
Dans tous les pays du monde (ou presque, en tout cas dans toutes les démocraties), il est ce qu'il est convenu d'appeler des "élites". Ce sont des jeunes gens, ou jeunes femmes, bardés de diplômes, en général conscients de leur supériorité...
Dans tous les pays du monde (ou presque, en tout cas dans toutes les démocraties), il est ce qu'il est convenu d'appeler des "élites". Ce sont des jeunes gens, ou jeunes femmes, bardés de diplômes, en général conscients de leur supériorité, (si eux en sont convaincus, c'est déjà ça), et qui sont capables d'attendre dix ans, vingt ans, pour entrer dans le saint des saints cercle "gouvernemental". Pourquoi pas? Les postes qu'on leur attribue sont grassement rémunérés, mais en plus, ils ont un énorme (pas qu'un, d'ailleurs) avantage, que me résumait assez bien un de mes amis qui faisait partie de ce "troupeau", mais qui n'était pas dupe. Un jour, il me confiait: "as-tu remarqué que nous passons tout notre temps dans des conférences, qui ne servent a rien, où ce que l'on dit est souvent stupide?" heu...oui, ça je l'avais remarqué! Mais, rajoute t-il, t'es-tu intéressé aux lieux de ces conférences? Ça ne se passe jamais dans un petit village de la France profonde (ou du SENEGAL profond, pour ne pas faire de jaloux), non, c'est toujours NEW YORK, RIO DE JANEIRO, DUBAI, etc. Mais le pire, c'est que parce que nous avons décidé, nous, que nous étions exceptionnels, au dessus du lot, nous sommes intouchables. Souvent, un ministre dit n'importe quoi, ou pire, fait n'importe quoi: il n'est jamais sanctionné! Si vraiment ses bêtises sont plus grosses que lui, il quittera discrètement le gouvernement....Pour bénéficier d'une promotion bien plus avantageuse sur le plan pécuniaire! En FRANCE, deux ministres des finances se détachent du lot, sur ces cent dernières années: Antoine PINAY, il n'avait pas fait l'ENA ou autres grandes écoles, non, il dirigeait simplement une petite entreprise où l'on fabriquait des chapeaux, à côté de SAINT ETIENNE. Il n'avait pas de diplômes, mais il avait du bon sens, et il connaissait surtout les fins de mois difficiles, où il faut avant touts choses, assurer la paie de son personnel . Le deuxième, Monsieur Pierre BEREGOVOY, lui avait deux diplômes: le certificat d'études primaires, et un CAP d'ajusteur. Ils n'avaient ni l'un ni l'autre, la suffisance et l'arrogance de nos "élites" d'aujourd'hui, non, simplement du bon sens, et une vision des choses beaucoup plus terre à terre que livresque, mais combien plus juste!
Alors, oui, il faudra que les mentalités changent au pays, et très vite, et surtout, de gré, ou de force.
Pas plus tard que ce matin, j'entendais à la radio, un ex cacique du régime mafieux précédent, s'offusquer de ce qu'un "influenceur" aurait été mis en prison pour "offense au chef de l'état", qu'il s'agissait là d'un détenu "politique", et qu'il y avait actuellement trois détenus politiques, que c'était inadmissible dans un pays comme le notre! Pauvre choux, où était-il il y a un an, lorsque le SENEGAL décomptait pas moins de MILLE CINQ CENTS prisonniers politiques, qui n'ont jamais su pourquoi ils sont rentrés en prison, et qui n'ont encore moins su pourquoi ils en sont sortis!
Alors oui, Messieurs les politiciens, je crois qu'il faut tout reprendre concernant votre éducation : leçon numéro un: apprendre le respect, l'humilité, et la décence. Ces trois valeurs marchent de pair. Nous avons un Président, qui a été élu par une majorité écrasante des votants, dès le premier tour. On lui doit le respect, et respecter sa fonction. Tout simplement parce qu'il est NOTRE Président, qu'il représente non seulement notre pays, et une partie de nous-mêmes. L'insulter, c'est insulter le pays tout entier, et cela n'est pas acceptable. Pendant toute la durée de son -ou ses - mandats, le respect lui est dû, parce qu'il représente, de par la volonté du peuple, le pays, le drapeau, et une nation toute entière. Lorsqu'il ne sera plus président, le respect se méritera, car il sera départi de sa fonction, et c'est alors l'homme qui sera digne de respect -ou pas. si l'on découvre qu'il a mal agi pendant son magistère, et que les organes de contrôle et la justice du pays le condamnent pour malversations diverses ou autres détournements. Alors là, n'étant plus Président et ne jouissant plus de sa fonction, on pourra lui retirer le respect qu'on lui devait le temps de son magistère, et s'il était avéré qu'il se serait comporté comme un vulgaire voyou ou chef mafieux, alors là seulement, il deviendrait quelqu'un qui ne mérite aucun respect. Parce qu'à ce moment là, il redeviendrait un citoyen ordinaire, qui aurait des comptes à rendre au pays tout entier. Mais de grâce, laissons ce Président, notre Président travailler, d'autant que jusque là, et pour l'instant, il nous a démontré qu'il fait bien son travail, sans se soucier des critiques ou quolibets dont on peut supposer qu'il s'y attendait, car l'homme est intelligent, plus que d'autres que nous avons connus avant, et surtout, surtout, moins arrogant! Pour l'instant, nous pouvons dire que nous avons un bon Président, c'est une chance, et savourons cette chance, avec délectation, mais dans le respect dû à sa personne et sa fonction.
De même pour Monsieur le Premier Ministre: on aime ou on n'aime pas, c'est selon, mais parce qu'il occupe une fonction digne de respect, on lui doit le respect, et de par la fonction qu'il occupe, il représente une partie de nous-mêmes. Il ne s'agit plus de "SONKO", mais de Monsieur le Premier Ministre du SENEGAL.
Les mentalités doivent changer, car un Président, un Premier ministre, n'est rien sans la confiance et l'adhésion de tout un peuple derrière, il s'agit d'une seule et même équipe. Et je suis pour le moins "étonné" de ce que j'entends ces jours ci, ça et là. Il se dit que l'administration fiscale a déclenché de nombreux contrôles fiscaux, dans des petites et/ou moyennes entreprises: quoi de plus normal? Payer ses impôts est un acte civique, auquel toute personne est soumise: on ne peut pas se plaindre que les routes sont mal entretenues, si l'on fraude au niveau des impôts. Donc, que cela rentre -et vite- dans les mentalités de chacun d'entre nous, tout le monde doit payer ses impôts, en fonction bien sûr d'un barème qui exonère les plus pauvres d'entre nous, c'est évident. Mais l’assujettissement à l'impôt est une obligation qui concerne chacun d'entre nous. Et si je me réfère aux discussions qu'il m'est arrivé d'avoir avec des contrôleurs et/ou inspecteurs des impôts, lorsque je m'acquitte annuellement de cette tâche, il y a beaucoup, beaucoup de travail à faire de ce côté là.
Alors, cette rupture, ce changement, nous l'avons voulu. Mais il faut en accepter les contraintes, et il nous appartient, à chacun d'entre nous d'en comprendre la valeur. Le changement, la rupture, ce n'est pas que pour les autres. Chacun d'entre nous doit apporter sa pierre à l'édifice. Je n'ai jamais entendu dire, Monsieur Ousmane SONKO, aujourd'hui Monsieur le Premier Ministre, dire à ses militants d'alors, qu'ils n'avaient qu'à dormir, et que les billets seraient là, sagement rangés sur la table à leur réveil. Non, je l'ai toujours entendu dire que la vie n'était pas un long fleuve tranquille, et que s'ils veulent que le pays leur appartienne, et bien il faut se retrousser les manches, travailler, souvent dur, et changer de mentalité, changer de logiciel. Je conseillerais vivement à ceux qui n'ont pas compris, de se le faire expliquer, mais vite, car alors l'incompréhension s'installera, et la machine gouvernementale se grippera, ce qui serait vraiment dommage, pour une fois que l'on a ici, au pays, les hommes qu'il faut là ou il faut, avec un projet d'avenir qui ne peut être que profitable à tous.
Mais ce changement s'impose à tous: nos dirigeants nous montrent la route à prendre, écoutons-les, suivons-les. Le temps des critiques viendra avec celui des échecs, s'il y en a. Je n'ai jamais entendu dire par Monsieur le Président de la République, ou Monsieur le Premier Ministre, qu'ils allaient faire des miracles. Non, je les ai toujours entendus dire qu'ils prônaient la rupture d'avec les habitudes antérieures détestables, qu'ils allaient s’affairer à mettre plus de justice sociale, plus de souveraineté sur le plan international, mettre fin à ces dominations étrangères détestables qui n'ont qu'un seul but, maintenir le pays dans un état de pauvreté pour permettre à ces puissances étrangères de continuer de s'enrichir sur le dos du peuple sénégalais. Voilà ce que moi, j'ai entendu, et je ne me suis jamais caché: ça me plait! Alors, arrêtons ces querelles intestines, quelle importance que le Président ait deux femmes c'est légal, et surtout c'est son problème personnel! Que le Président porte un boubou ou un costume trois pièces, ce n'est même pas son choix mais celui du protocole! Moi, ce qui m'intéresse, c'est la réussite de son projet, de leur projet.
Pour l'instant, cette équipe s'en sort bien, et même si il y a eu quelques petites erreurs de débutant ça et là, et bien, mon dieu, cessons de voir le verre à moitié vide, et faisons tout pour nous focaliser sur le verre à moitié plein. Eux sans nous, ils ne pourront rien faire, mais nous sans eux, nous ne sommes rien. Nous sommes tous dans la même pirogue, et que ceux qui voudraient à tout prix la faire chavirer se disent qu'ils auront toutes les chances de faire partie de la liste des noyés. Donc, le mieux est de comprendre que nous avons changé d'ère, et si chacun contribue à la réussite de ce projet, et bien, c'est tout le monde qui en profitera. Il faut changer de mentalité, et c'est peut être là le plus dur qui reste à faire.
Mais à coeur vaillant, rien d'impossible. C'est à chacun d'entre nous, individuellement, de le comprendre, et de faire ce qu'il faut pour parvenir au résultat. La confiance est là, c'est déjà un beau début. Continuons!
LE SUDES/ESR REFUSE TOUTE LÉGITIMITÉ AU RECTEUR
Le syndicat charge Amadou Aly Mbaye, dont le mandat à la tête de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar a officiellement pris fin le 22 juillet dernier. Les enseignants exigent son départ immédiat du rectorat, l'accusant de multiples dérives
(SenePlus) - La crise à l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar s'intensifie. Dans un récent communiqué incendiaire, le Syndicat Unitaire et Démocratique des Enseignants du Sénégal (SUDES/ESR) a tiré à boulets rouges sur le recteur Amadou Aly Mbaye, qu'il considère désormais comme un "ancien recteur".
Cette décision fait suite aux propos tenus par Mbaye dans un entretien au quotidien Le Soleil, où il accusait le syndicat d'"entretenir un conflit procrastiné" contre lui et de s'être "radicalisé". Des allégations que le SUDES/ESR réfute catégoriquement : "Ces accusations sont non seulement infondées, mais aussi profondément offensantes pour nos camarades qui œuvrent pour l'amélioration de l'enseignement supérieur."
Au cœur des tensions, la fin du mandat de 5 ans de Mbaye, officiellement arrivé à terme le 22 juillet 2024 selon la loi de 2015 sur les universités publiques. "L'obstination à se maintenir en poste constitue un grave manquement aux principes de bonne gouvernance", tance le syndicat, déplorant la "complaisance coupable" du Conseil d'administration qui refuse de lancer un appel à candidatures.
La goutte d'eau ? La nomination controversée en 2021 d'un directeur à l'Institut de Français pour les Étudiants étrangers, en violation du décret de 1979 selon le SUDES/ESR, qui dénonce des "actes ignobles" de représailles du recteur envers les contestataires. "Quand les camarades ont protesté, sa réponse fut de leur couper le salaire durant 5 mois, de retenir leurs bons de voyages et le comble fut de suspendre leur couverture médicale. De quel côté se trouve la radicalité ?"
Face à cette "rébellion" du recteur et du Conseil d'administration "constitué en majeure partie de ses amis", le syndicat apporte son soutien au ministre de tutelle Abdourahmane Diouf. "Nous l'encourageons à traduire en acte son excellente lecture de la situation et à ne céder à aucune pression." Dans le cas contraire, il préconise "la dissolution du Conseil d'administration" et que le ministère exerce son "devoir de substitution" pour le respect des procédures.
"Depuis le 23 juillet 2024, nous ne reconnaissons plus M. Mbaye comme recteur légitime. Tout acte administratif qu'il prendra sera considéré nul et non avenu", martèle le SUDES/ESR, appelant à un "choix rapide et apaisé d'un nouveau recteur" à l'issue d'un appel à candidatures. Un bras de fer sans précédent qui risque de plonger l'UCAD dans une profonde crise institutionnelle.
Par N. Finkelstein
JE SUIS ISRAËL
Je suis venu dans un pays sans peuple pour un peuple sans terre. Les gens qui se trouvaient ici n'avaient pas le droit d'être ici, et mon peuple leur a montré qu'ils devaient partir ou mourir, rasant 400 villages palestiniens...
Impact.sn |
N. Finkelstein |
Publication 29/07/2024
Je suis venu dans un pays sans peuple pour un peuple sans terre. Les gens qui se trouvaient ici n'avaient pas le droit d'être ici, et mon peuple leur a montré qu'ils devaient partir ou mourir, rasant 400 villages palestiniens, effaçant leur histoire.
Je suis Israël. Certains de mes collaborateurs ont commis des massacres et sont ensuite devenus Premiers ministres pour me représenter. En 1948, Menachem Begin était à la tête de l'unité qui massacra les habitants de Deir Yassin, dont 100 femmes et enfants. En 1953, Ariel Sharon a dirigé le massacre des habitants de Qibya et, en 1982, a fait en sorte que nos alliés en massacrent environ 2 000 dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila.
Je suis Israël. Découpé en 1948 sur 78 % de la terre de Palestine, dépossédant ses habitants et les remplaçant par des Juifs d'Europe et d'autres parties du monde. Alors que les indigènes dont les familles ont vécu sur cette terre pendant des milliers d’années ne sont pas autorisés à revenir, les Juifs du monde entier sont les bienvenus pour obtenir la citoyenneté instantanée.
Je suis Israël. En 1967, j’ai englouti les terres restantes de la Palestine – Jérusalem-Est, la Cisjordanie et Gaza – et j’ai placé leurs habitants sous un régime militaire oppressif, contrôlant et humiliant tous les aspects de leur vie quotidienne. Finalement, ils devraient comprendre qu’ils ne sont pas les bienvenus et rejoindre les millions de réfugiés palestiniens dans les bidonvilles du Liban et de Jordanie.
Je suis Israël. J'ai le pouvoir de contrôler la politique américaine. Mon comité des affaires publiques américano-israéliennes peut faire ou défaire n’importe quel homme politique de son choix, et comme vous le voyez, ils rivalisent tous pour me plaire. Toutes les forces du monde sont impuissantes contre moi, y compris l’ONU puisque j’ai le veto américain pour bloquer toute condamnation de mes crimes de guerre. Comme Sharon l’a si éloquemment exprimé : « Nous contrôlons l’Amérique ».
Je suis Israël. J’influence également les grands médias américains et vous trouverez toujours des informations adaptées à mes préférences. J'ai investi des millions de dollars dans la représentation des relations publiques, et CNN, le New York Times et d'autres ont fait un excellent travail de promotion de ma propagande. Regardez d’autres sources d’information internationales et vous verrez la différence.
Je suis Israël. Vous, les Palestiniens, voulez négocier la « paix !? Mais tu n’es pas aussi intelligent que moi ; Je négocierai, mais je ne vous laisserai avoir vos municipalités que pendant que je contrôlerai vos frontières, votre eau, votre espace aérien et tout ce qui est important. Pendant que nous « négocions », j’avalerai vos sommets et les remplirai de colonies peuplées des plus extrémistes de mes extrémistes, armés jusqu’aux dents. Ces colonies seront reliées à des routes que vous ne pourrez pas utiliser, et vous serez emprisonnés dans vos petits bantoustans entre elles, entourés de points de contrôle dans toutes les directions.
Je suis Israël. J'ai la quatrième armée la plus puissante au monde, possédant des armes nucléaires. Comment vos enfants osent-ils affronter mon oppression avec des pierres, ne savez-vous pas que mes soldats n'hésiteront pas à leur faire sauter la tête ? En 9 mois à Gaza, j'ai tué 40000 civils d'entre vous et blessé 170 000 pour la plupart des femmes et des enfants , oui ! pour la plupart des civils ! et j'ai le mandat de continuer puisque la communauté internationale reste silencieuse. Ignorez, comme je le fais, les centaines d'officiers de réserve israéliens qui refusent désormais d'exercer mon contrôle sur vos terres et votre peuple ; leurs voix de conscience ne vous protégeront pas.
Je suis Israël. Tu veux la liberté ? J'ai des balles, des chars, des missiles, des Apaches et des F-16 pour vous anéantir. J'ai assiégé vos villes, confisqué vos terres, arraché vos arbres, démoli vos maisons, et vous réclamez toujours la liberté ?
Vous ne comprenez pas le message ? Vous n'aurez jamais la paix ni la liberté, parce que je suis Israël.
LE JUGE SERA SAISI ET LE DROIT SERA DIT
Recevant des représentants d’Article 19, un organisme de la société civile, samedi, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a assuré que la procédure judiciaire enclenchée pour faire la lumière sur la gestion des fonds Covid suit son cours.
iGFM - (Dakar) Recevant des représentants d’Article 19/Afrique de l’Ouest, un organisme de la société civile, samedi, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a assuré que la procédure judiciaire enclenchée pour faire la lumière sur la gestion controversée des fonds Covid suit son cours.
Mieux, souligne Wal fadjri, qui donne l’information, elle est sur la bonne voie d’après le Garde des Sceaux.
«Il a précisé que l’information judiciaire ouverte suit son cours et que dans un avenir proche les infractions visées par le rapport [de la Cour des comptes] seront traitées comme de droit, le juge sera saisi et le droit sera dit», rapporte Article 19 sur ses plateformes visitées par le journal du groupe de Front de terre.
La Cour des comptes a déposé son rapport sur la gestion des fonds Covid, pointant de nombreuses irrégularités. Plusieurs ministères et autres organes de l’État sont concernés. Les nouvelles autorités avaient promis de sanctionner les fautifs. Mais pour beaucoup, la procédure pour y arriver est au point mort. Ce que réfute le régime de Diomaye Faye, laissant entendre que la justice n’a pas vocation à être expéditive.