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19 novembre 2024
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MARDI 30 JUILLET 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Temoin Quotidien, Révélation Quotidien, Le Soleil, Le Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le Jour, Libération, EnQuete, L'Observateur, Stades, L'As
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Baadoolo - Ya ! Imam saagana
Un imam a donc ému tout un monde avec des insultes. Ay xorom dignes d’un Assane Diouf. Doyna waar. Kii moom dou waar Mollah. On a eu l’impression de regarder «Guelwaar», l’autre chef-d’œuvre de Sembène, quand Abou Camara a surpris avec son insulte qui a provoqué : «Ya ! Imam saagana !» Mais ça, c’était du cinéma ! Imam Dramé moom ay dakhaar lay utilisé. Pas yoonu Mbaadaan. Maa khalla, quand on a des imams qui ont plus de temps pour les plateaux télé que pour les Minbar... Quand on a des imams qui égrènent les «soss» et non les chapelets…
Décès de l’ancien député de la Diaspora Benno perd Aboubakry Ngaïdé
Benno bokk yaakaar et Podor sont en deuil. L’ancien député de l’Afrique centrale, Aboubacry Ngaïdé, est décédé ce lundi matin. Il a été victime d’un malaise alors qu’il se rendait au travail. Et il est décédé lors de son évacuation vers la clinique de Ndiakhirate, selon des proches. Aboubacry Ngaïdé était un homme généreux, ouvert et véridique, selon plusieurs témoignages. Il a été inhumé à Gorom 2, dans le département de Rufisque. Le Groupe E-Media présente ses condoléances à sa famille biologique et politique.
Patrimoine du candidat et du Président Diomaye passe le contrôle
Le chef de l’État avait indiqué avoir déposé sa Déclaration de patrimoine lors de son entretien avec la presse locale début juillet. Et il avait défié les journalistes de vérifier si son patrimoine avait changé entre sa Déclaration en tant que candidat et la nouvelle. Eh bien, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a déclaré sur l’honneur les mêmes avoirs au Conseil constitutionnel. Sa déclaration de patrimoine a été publiée au Journal officiel. Et en tant que président de la République, il perçoit un «salaire mensuel de 4.859.302 FCA».
Après 14 ans de rupture - L'Iran et la Gambie rétablissent leurs relations diplomatiques
Dans un communiqué officiel publié, ce lundi, l’Iran et la Gambie ont annoncé que leurs relations reprendraient après une interruption de près de 14 ans, dans le but de servir les intérêts des deux nations. Selon le communiqué, les deux pays, ont convenu de développer des relations cordiales fondées sur les principes de respect mutuel et d'égalité, ainsi que sur des intérêts communs. Les deux parties ont également annoncé qu'elles élargiraient leur coopération dans tous les secteurs politique, économique, d'investissement, commercial et culturel de manière à garantir leurs intérêts mutuels. Et afin d'accélérer la mise en œuvre du processus, il a été décidé que les ambassades des deux pays, en tant que canal diplomatique, prendront les mesures nécessaires. Pour rappel, c’est en novembre 2010 que la Gambie avait rompu ses relations diplomatiques et économiques avec l’Iran et avait ordonné à tous les Iraniens de quitter le pays dans les 48 heures.
Paiement des fonds communs et des primes Le Sytjust menace de reprendre la grève
Le syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) va déterrer la hache de guerre. Dans un communiqué, il annonce «la reprise de la grève suspendue depuis le 20 mars 2024» qui, selon Ayé Boun Malick Diop et ses camarades, «devient l’unique option syndicale pour contraindre le ministre des Finances et du budget à la prise en charge des préoccupations des travailleurs de la Justice». Le Sytjust, qui souligne avoir «déjà mobilisé sa base», entend passer à l’action «si aucune mesure n’est entreprise pour satisfaire sans délai ses revendications». Ces travailleurs de la Justice disent, en effet, attendre le paiement de la prime du mois de juin 2024 alors que le mois de juillet est à son terme. Mais aussi le paiement du fonds commun des greffes comptant pour le deuxième trimestre de 2024 échu depuis le 30 juin dernier. «Le ministère des Finances et du budget fait injustement subir un préjudice matériel et moral très affligeant aux travailleurs de la Justice», dénoncent-ils.
Nécrologie Décès de Imam Mamoudou Thiam
Les Parcelles Assainies, Thilogne et toute la Ummah islamique sont en deuil. L'imam Ratib Mamoudou Racine Thiam est décédé ce lundi 29 juillet à Dakar. Cet homme discret, pieux et ouvert a dirigé la Grande Mosquée de l'Unité 5 depuis près de 40 ans. Il était aussi l’époux de Sokhna Mariame Baba Kane, grande sœur de Mamoudou Ibra Kane, ancien Directeur Général du Groupe E-media INVEST. Rappelé à Dieu à 83 ans, Imam Thiam sera inhumé ce mardi 30 juillet dans l'après-midi, à Dakar.
Accident mortel à Louga La réaction de Mimi Touré
La présidente de Mimi 2024 regrette ce nouveau drame sur les routes, enregistré sur la route de Kébémer, ce lundi 29 juillet 2024, et qui a fait 11 morts. «Encore un terrible accident à hauteur de Kébémer! Une véritable révolution s’impose sur nos routes pour arrêter ce décompte funeste» s’est indignée l’ancienne Première Ministre dans un post. Elle a, par ailleurs, adressé sa compassion et ses condoléances aux familles des victimes, tout en souhaitant une rapide guérison aux blessés.
Transparence La nouvelle démarche du ministère des Pêches
C’est une nouvelle démarche de transparence dans le secteur de la pêche entreprise par les nouvelles autorités. «Pour une gouvernance transparente, le ministère des Pêches, des infrastructures maritimes et portuaires, à travers la Direction de la Protection et de la surveillance des pêches (Dpsp), a pris l’initiative, de désormais porter à l’attention du public les chiffres concernant le nombre de navires de pêche arraisonnés et le montant des amendes qui seront versées au Trésor public», indique un communiqué du ministère. Le département dirigé par Fatou Diouf entend ainsi informer sur les actions entreprises par la Dpsp pour «lutter efficacement contre la pêche Illicite non déclarée et non règlementée (Inn) et surtout préserver les ressources halieutiques dans les eaux sous juridiction sénégalaise». Pour joindre l’acte à la parole, l’autorité en charge du secteur informe que «de janvier à juillet 2024, 24 navires de pêche ont été arraisonnés pour diverses infractions, notamment pour pêche en zone interdite, transbordement illégal de produits de pêche, pêche sans autorisation, non détention de licence de pêche à bord et pêche et détention d’espèces immatures»
À KÉBÉMER, EL MALICK NDIAYE ANNONCE L’APPLICATION STRICTE DU PERMIS À POINTS
« Aucun manquement ne sera toléré et les centres de contrôle technique et de passage d’examen seront déployés dans tout le pays », a déclaré le ministre.
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, a annoncé lundi, l’application stricte du permis à points, rapporte un correspondant de Radio Sénégal.
Malick Ndiaye était au chevet des victimes de l’accident de circulation survenu ce matin sur l’axe Ngaye-Kébémer, qui a fait 12 morts et 9 blessés à hauteur du village de Palméo Fall.
Selon la source, le ministre des Transports s’est rendu sur les lieux de l’accident ainsi qu’à l’hôpital régional de Louga.
Il y a présenté les condoléances au nom du Chef de l’État et a également adressé une mise en garde aux conducteurs irresponsables, indiquant que leurs permis risquent d’être retirés.
« Aucun manquement ne sera toléré et les centres de contrôle technique et de passage d’examen seront déployés dans tout le pays », a précisé Malick Ndiaye.
JO PARIS 2024, YVES BOURHIS ET MATHIEU OUSMANE SÈYE EN LICE, MARDI
Le finaliste malheureux au canoë slalom, lundi, va disputer les préliminaires du canoë kayak sur le bassin olympique de Vaires-sur-Marne. Le slalomeur sénégalais a terminé 12e de la finale en canoë-kayak slalom.
Paris, 29 juil (APS) – Deux athlètes sénégalais , Yves Bourhis (canoë kayak) et Mathieu Ousmane Faye (nage libre), seront en lice, mardi, aux Jeux olympiques Paris 2024.
Finaliste malheureux au canoë slalom, lundi, Yves Bourhis va disputer les préliminaires du canoë kayak sur le bassin olympique de Vaires-sur-Marne. Le slalomeur sénégalais a terminé 12e de la finale en canoë-kayak slalom aux JO.
Le nageur Mathieu Ousmane Faye disputera quant à lui les séries des 100 mètres nage libre.
Bénéficiaire d’une wild-card (invitation), Mathieu Ousmane Faye va tenter de battre les records nationaux pour sa première participation aux Jeux olympiques.
Samedi, la nageuse Oumy Diop s’est arrêtée aux séries du 100 mètres papillon.
Recordwoman du Sénégal, la nageuse basée aux Etats-Unis a réalisé lors de son passage son meilleur temps de l’année, avec un chrono de 1’01”24.
402 CANDIDATS À L’ÉMIGRATION IRRÉGULIÈRE INTERCEPTÉS À SAINT-LOUIS
La Marine nationale sénégalaise a annoncé avoir procédé, lundi, à l’arraisonnement de deux pirogues transportant respectivement 189 et 213 personnes.
Saint-Louis, 29 juil (APS) – La Marine nationale sénégalaise a annoncé avoir procédé, lundi, à l’arraisonnement de deux pirogues transportant respectivement 189 et 213 candidats à l’émigration irrégulière au large des côtes saint-louisiennes (nord).
La première embarcation a été interpellée par la Base navale nord au niveau de la Langue de Barbarie, précise-t-elle sur le réseau social X.
‘’Le 29 juillet 2024, la Base navale nord a interpellé, au niveau de la Langue de Barbarie, 189 candidats à l’émigration irrégulière, majoritairement de nationalité sénégalaise et gambienne’’’, écrit-elle.
Le deuxième arraisonnement est à l’actif du patrouilleur de haute mer Niani qui a mis fin au voyage de 213 candidats à l’émigration irrégulière à plus de 200 km au large de Saint-Louis.
‘’Le 29 juillet 2024, le NIANI a arraisonné, à plus de 200 km au large de Saint-Louis, une pirogue partie de Bargny avec 213 candidats à l’émigration irrégulière, dont 63 Sénégalais, 44 Gambiens, 93 Guinéens et 13 Maliens’´, informe la Marine nationale.
VERS L’INTÉGRATION DE L’ÉDUCATION À L’ÉCONOMIE D’ÉNERGIE DANS LE PROGRAMME SCOLAIRE
Pour Mouhamadou Bassirou Diallo, Secrétaire général de l’IA de Dakar, il s’agira de capaciter les enseignants, voir comment insérer l’efficacité énergétique dans enseignements et revisiter les stratégies pédagogiques les mieux adaptées.
L'Agence pour l’Économie et la Maîtrise de l’Énergie (Aeme) et les acteurs de l’école publique, particulièrement l’Inspection d’académie (Ia) de Dakar et l’inspection de l’éducation et de la formation (Ief) de Dakar-Plateau, sont en conclave pour travailler sur les l’intégration de l’éducation à l’économie d’énergie dans le programme de l’école élémentaire.
Jeter les bases de l’intégration de l’économie d’énergie dans le programme scolaire. Tel est l’objectif de l’atelier de production de ressources pédagogiques ouvert ce lundi 29 juillet par Mme Mame Coumba Ndiaye, Directrice générale de l’Agence pour l’Économie et la Maîtrise de l’Énergie (AEME). Cet atelier entre dans le cadre de la mise en œuvre d’une convention signée entre les Ministères en charge de l’énergie et de l’éducation pour une promotion de l’enseignement de l’économie d’énergie dans les écoles primaires.
Pour Mme Ndiaye, Dg de l’Aeme, cet atelier est «un pas de plus» dans la relation déjà féconde avec le secteur de l’éducation nationale. Il s’agit en effet de «passer par le secteur de l’éducation pour sensibiliser et éduquer les nouvelles générations à être conscientes de l’importance de la maîtrise de l’énergie, donc former le citoyen de demain, devient indispensable». Mieux, l’AEME espère, à travers l’école, « aller au-delà de l’enfant, en touchant également les parents et toute la société ».
Pour Mouhamadou Bassirou Diallo, Secrétaire général de l’Ia de Dakar, passer par l’école afin de former le citoyen de demain est obligatoire. «Le point de départ c’est l’école ; l’école est le passage obligé pour impliquer les apprenants à l’éducation à l’économie d’énergie pour en faire une pratique courante», a déclaré M. Diallo qui rappelle qu’au sortir de cet atelier, il s’agira de capaciter les enseignants, voir comment insérer l’efficacité énergétique dans enseignements et revisiter les stratégies pédagogiques les mieux adaptées.
par le chroniqueur de seneplus, Jean Pierre Corréa
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SPORT, LIBERTÉ ET CULTURE
EXCLUSIF SENEPLUS - Le Sénégal a l’opportunité de faire de Dakar 2026 une occasion unique de souder et d’unifier la jeunesse. L’adaptation au contexte local devrait mettre en œuvre des Jeux qui font du sens
Jean Pierre Corréa de SenePlus |
Publication 29/07/2024
L’olympisme est une valeur d’inclusion. C’est ce que la France a montré au monde, en libérant ce qu'elle était, en toute liberté et sans exclusion de qui que ce soit et aussi en toute confiance en ses valeurs, ses atouts, dans la joie et en toute générosité.
Le temps est au « France Bashing », certes, mais il faut bien reconnaître, en dépit de ces quelques tableaux, pointés et mal perçus, toujours au nom des principes religieux des uns et des autres, comme si les religions étaient un frein à la création artistique et à nos libertés, que ce fut une belle et inédite cérémonie d’ouverture de Jeux Olympiques comme il n’en a jamais été faite. Même le facteur météorologique, avec une pluie constante et permanente, s’est invité comme un acteur qui aurait pu être gênant, et qui en fait est venu comme une bénédiction divine, participer pleinement et bellement à cette grande fête de l’olympisme. Il a cessé de pleuvoir juste au moment où il fallait lever les yeux vers le ciel pour voir cette vasque contenant la flamme olympique monter au-dessus du jardin des Tuileries, d’où elle va illuminer et Paris et ces jeux de son symbole de paix, de joie, et d’amitié entre les peuples. La chanteuse Céline Dion en a même, pour participer à cet enchantement, retrouvé sans stresser, l’exceptionnelle tessiture de ses cordes vocales qu’une étrange maladie, avait nouées, pensait-elle à jamais. Magie de l’olympisme ? Le monde entier a été émerveillé par le génie français, son savoir-faire et ses destinées entremêlées par tant d’histoires communes. C'est avec une joyeuse et créative gourmandise que la France a dit à l’universel et à 4 milliards de téléspectateurs, tout ce qu'il est possible de faire quand on est juste concentré sur le même idéal et le même imaginaire.
La France a raconté au monde ses beautés, ses paradoxes et ses combats actuels contre les monstres qui prônent l’exclusion et le repli sur elle-même. Aya Nakamura que les lepénistes exècrent, chantant encadrée par une sautillante garde républicaine fut réjouissante à voir. L’inclusion de tous les hommes et femmes de ce pays dans le récit national exposé aux yeux du monde, malgré leurs choix d’existence et de vie, fut racontée dans bien des tableaux, sans oublier la part faite aux Arts et Lettres et à la Culture en général.
Et tout ceci fut fait, c’est à souligner, en toute sécurité malgré les menaces terroristes notamment qui pèsent encore sur ce pays qui a demandé à tous ses citoyens de faire de ce moment une fête inoubliable, en dépit des contraintes liées à ce type d’organisations forcément liberticides.
Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, fut de la fête, et il ne lui aura pas échappé, qu’en matière d’innovation et de savoir-faire, il faudra relever plus tard ce défi, puisque le Sénégal aura à organiser en 2026, c’est déjà demain, le Jeux Olympiques de la Jeunesse, et notre Comité National Olympique Sénégalais, incarné de manière constante et efficace par Mamadou Diagna Ndiaye, présent à ses côtés à Paris, aura la mission d’imprimer et d’insuffler à nos nouvelles autorités, tout ce qu’il sera demandé au Sénégal pour être à la hauteur de cet évènement historique.
Parce qu’en définitive, c’est toute l’Afrique, berceau de l’humanité par l’histoire et plus jeune continent par sa démographie, qui donne rendez-vous à la jeunesse sportive du monde en 2026.
La ville de Dakar a été choisie pour organiser la 7ème édition de ce Festival International, dédié à la jeunesse, à la culture, à la citoyenneté et à l’environnement.
Rassembler les meilleurs plus jeunes athlètes du monde dans un même endroit et faire de ce lieu la capitale mondiale de la jeunesse sportive, réunis autour de jeux sportifs, populaires, inclusifs et festifs, favorisant la tolérance et la compréhension mutuelle entre toutes les nations, telles seront les ambitions des JOJ depuis leur première édition en 2010 à Singapour.
Le Sénégal a l’opportunité de faire de Dakar 2026 une occasion unique de souder et d’unifier la jeunesse sénégalaise. Une philosophie différente et festive sera à inventer et à instaurer.
Tous les experts semblent en effet s’accorder sur un point : ces Jeux olympiques de la jeunesse 2026 représentent une opportunité que les JOJ s'adaptent à leur terre d'accueil et non pas l'inverse. L’adaptation au contexte local devrait mettre en œuvre des Jeux qui font du sens.
Nous avons deux ans pour enthousiasmer notre jeunesse et faire de l’accueil une fête.
Nous devrons diffuser l’idée-force de ces JOJ 2026, qu’ils ne seront pas des Jeux olympiques en miniature ou au rabais, mais bien au contraire, une ode à la jeunesse et à son rôle dans le futur de l’humanité, et dans la conscience des enjeux qu’elle aura à valoriser tenant compte des valeurs que l’olympisme apporte à la paix et à la vie dans notre monde.
Nous devrons dès à présent dérouler et diffuser des programmes et des évènements qui nous mettent d’ores et déjà dans l’ambiance de cet évènement qui se passe pour la première fois en Afrique. Pour cela, il sera judicieux d’y associer toute la jeunesse africaine pour marquer notre renaissance et notre envie d’être dans le temps du monde.
Bonne chance à notre CNOS et que les enjeux d’une telle organisation soient au niveau des capacités de créativité de notre nation, c’est tout le défi que Mamadou Diagna Ndiaye et ses amis du monde entier vont c’est certain avoir du bonheur à relever.
Une belle opportunité aussi pour nos autorités de mettre notre pays et sa jeunesse au travail.
Rêvons donc au possible… Gainde Ndiaye…Barawacc !!!
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UN MENSONGE VIEUX DE 80 ANS S'EFFONDRE
La France reconnaît enfin la vérité sur le massacre de Thiaroye. Six tirailleurs, jadis qualifiés de mutins, sont désormais reconnus morts pour la France. Cela ouvre la voie à un procès en révision crucial, comme le révèle l'historienne Armelle Mabon
Dans une interview accordée à TV5 Monde dimanche 28 juillet 2024, l'historienne Armelle Mabon lève le voile sur l'un des épisodes les plus sombres de l'histoire coloniale française. Le massacre de Thiaroye, longtemps dissimulé sous les apparences d'une mutinerie, refait surface avec la reconnaissance posthume de six tirailleurs sénégalais morts pour la France.
"C'est un crime d'État", affirme sans détour Mabon, auteur de "Prisonniers de guerre indigènes : visages oubliés de la France occupée". Selon elle, ce massacre prémédité par l'armée française en 1944 a fait bien plus que les 35 victimes prétendument reconnues. Les estimations parlent de jusqu'à 400 morts, un chiffre dissimulé par la falsification systématique des archives.
Cette reconnaissance tardive ouvre enfin la voie à un procès en révision tant attendu. "Grâce à cette mention 'mort pour la France', le procès en révision va pouvoir aboutir", explique l'historienne. Ce processus juridique pourrait non seulement innocenter les 34 tirailleurs injustement condamnés à l'époque, mais aussi ouvrir la porte à des réparations pour les familles des victimes.
Mabon insiste sur l'importance de ce tournant : "Le garde des Sceaux a maintenant tout pouvoir pour faire le nécessaire afin que le procès en révision aboutisse." Cette avancée, bien que significative, n'est qu'un premier pas. L'historienne appelle à la divulgation complète de la liste des victimes et des rapatriés, ainsi qu'à la reconnaissance officielle du mensonge d'État qui a perduré pendant huit décennies.
Alors que la France commence à peine à affronter ce chapitre douloureux de son passé colonial, l'interview d'Armelle Mabon sur TV5 Monde souligne l'urgence de la vérité et de la justice pour les tirailleurs sénégalais et leurs descendants. Le procès en révision à venir pourrait marquer un tournant décisif dans la reconnaissance et la réparation de ce crime longtemps occulté.
LE PATRIMOINE DE DIOMAYE FAYE DÉVOILÉ
Le président de la République détient notamment une coquette demeure à Mermoz et de vastes terres agricoles. Ses comptes en banque affichent aussi des millions, mais sont grevés de lourdes dettes
(SenePlus) - Dans son édition spéciale n°7750 du 25 juillet 2024, le Journal Officiel de la République du Sénégal a publié la déclaration de patrimoine détaillée du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, qui a pris ses fonctions le 2 avril dernier. Cette publication fait suite à la décision n°127 du Conseil Constitutionnel, présidé par Mamadou Badio Camara, donnant acte de la déclaration et en ordonnant la publication officielle.
Né le 25 mars 1980 à Ndiandiaye, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, auparavant Inspecteur des Impôts et Domaines, perçoit désormais un salaire mensuel de 4 859 302 FCFA en tant que Chef de l'État. Marié sous le régime de la séparation de biens, il réside à la Présidence de la République sur l'avenue Léopold Sédar Senghor.
Le patrimoine déclaré comprend plusieurs comptes bancaires. À la BICIS, le président dispose d'un compte courant avec 14 776 405 FCFA et un compte épargne avec 2 690 FCFA. À l'UBA, son compte courant affiche un solde de 7 457 852 FCFA.
Concernant ses dettes, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a contracté un prêt auprès de la BICIS avec un solde restant de 6 478 451 FCFA, ainsi qu'un prêt auprès de l'UBA avec un solde de 24 486 162 FCFA.
Sur le plan immobilier, le président possède une maison bâtie sur 200m2 à Mermoz, Dakar, acquise pour 19 millions FCFA et dont la valeur vénale est estimée à près de 135 millions. Cette propriété lui a été attribuée par le syndicat des Impôts en 2020 lorsqu'il était fonctionnaire.
Le chef de l'État est également propriétaire de plusieurs terrains non bâtis : un terrain de 80m2 à Ndiaganiao acquis en 2017, un terrain agricole de 4,3 hectares à Sandiara acheté 15 millions FCFA en 2022 avec 29 millions d'investissements déjà engagés, ainsi qu'un terrain nu de 202m2 à Keur Moussa évalué à 1,7 million FCFA.
Enfin, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a déclaré posséder un véhicule Ford Explorer Platinum acheté d'occasion en 2022.
Le président a certifié sur l'honneur que cette déclaration, comprenant les pièces justificatives requises, reflète exactement sa situation patrimoniale.