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18 novembre 2024
L’INTER-COALITION TAKKU WALLU-SAM SA KADDU MISE SUR LE TRAVAIL DE TERRAIN ET LA PROXIMITE
L’inter-coalition ‘’Takku WalluSam sa Kaddu” (opposition), privilégie le travail de terrain et les visites de proximité pour ‘’remporter les élections législatives dans le département de Dagana prévues le 17 novembre prochain, a déclaré Amadou Mame Diop
L’inter-coalition ‘’Takku WalluSam sa Kaddu” (opposition), privilégie le travail de terrain et les visites de proximité pour ‘’remporter les élections législatives dans le département de Dagana prévues le 17 novembre prochain, a fait savoir Amadou Mame Diop, un de ses candidats.
”Nous devons tous rester plus que jamais debout et se mobiliser pour reconquérir le terrain en multipliant les visites de proximité pour remporter les élections législatives, comme on a l’habitude de le faire dans ce département’’, a déclaré le candidat investi sur la liste nationale Amadou Mame Diop lors d’un meeting organisé à Richard-Toll.
Selon lui, les jeunes ont été tous trahis, accusant les nouvelles autorités de ne ‘’faire que du populisme’’ depuis sept mois, laissant ainsi le pays dans des souffrances d’une gravité extrême. Amadou Mame Diop invite les jeunes à rectifier, les erreurs commises lors de la présidentielle du 24 mars dernier en ‘’votant massivement pour l’inter-coalition ”Takku Wallu- Samm sa Kaddu” afin de relancer le programme que l’ancien régime avait déjà entamé’’
L’inter-coalition appelle le peuple à ‘’ne pas renouveler leur confiance au régime en place pour ne pas plonger de nouveau le pays dans des situations chaotiques’’.
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AMADOU BA PROPOSE A SONKO «DES TRAVAUX PRATIQUES » EN LIEU ET PLACE D’UN DEBAT
La tête de liste de Jamm ak Njarin Amadou Ba, a réagi à l'appel au débat public réitéré, quelques heures auparavant, par Ousmane Sonko. L’ancien Premier Ministre qui était en campagne pour les élections législatives du 17 novembre à Goudiry
La tête de liste de Jamm ak Njarin Amadou Ba, a réagi à l'appel au débat public réitéré, quelques heures auparavant, par Ousmane Sonko. L’ancien Premier Ministre qui était en campagne pour les élections législatives du 17 novembre à Goudiry avant-hier, jeudi, souhaite que ce soit «plutôt des travaux pratiques ».
« Au cours de cette campagne, on passe au peigne fin les réalisations, les budgets investis. Ce qui reste à être fait, c’est évaluer chacun de son côté les politiques envisagées dans le cadre du développement de nos territoires », soutient-il.
Amadou Ba a évoqué un débat de «proximité » qui aura le mérite d’éclairer l’opinion sur la connaissance mais surtout sur la maîtrise des initiatives pouvant précipiter l’essor du Sénégal. Par ailleurs, il a invité les acteurs politiques à rompre avec "les propos qui peuvent saper l’unité de la nation et les scènes de violence, qu’elles soient verbales ou physiques".
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ROUVRIR UNE NOUVELLE PAGE POUR LA PAIX ET ABROGER LA LOI D’AMNISTIE…
Première tête de liste nationale à entrer à Ziguinchor, Thierno Alassane Sall, le leader de la coalition « Sénégal Kesse » a lancé sa campagne dans le sud par une caravane qui a sillonné certaines artères de la ville de Ziguinchor.
Première tête de liste nationale à entrer à Ziguinchor, Thierno Alassane Sall, le leader de la coalition « Sénégal Kesse » a lancé sa campagne dans le sud par une caravane qui a sillonné certaines artères de la ville de Ziguinchor.
La tête de liste qui a rendu visite aux commerçants du marché Boucotte a profité de cette étape pour s’adresser aux populations. « Faire de la Casamance, une si belle région qui a tant souffert et qui espère une renaissance avec le nouveau régime, un paradis sur terre … », dira le leader de cette coalition qui estime que cette région a été convulsée par la guerre avant de s’interroger sur les raisons profondes qui ont amené le conflit. « Ce conflit semble être en latence mais nous n’avons jamais interrogé jusqu’ ici les raison profondes et essayer d’ouvrir une nouvelle page à travers une politique de réconciliation nationale, de débats ouverts sur les raisons profondes qui ont amené des Sénégalais à prendre les armes contre d’autres Sénégalais pendant près de trois décennies. Il est important de faire ce travail de reconstruction de déminage … », a martelé celui que l’on surnomme TAS.
Dans son programme de législature figure l’abrogation de la loi d’amnistie, révèle le chef de file de « Sénégal kessé » qui explique : « Il y a eu beaucoup de morts ces dernières années notamment avec les évènements douloureux survenus en février 2021 et Mars 2023 et qui ont aussi connu leur lot de morts en Casamance. Nous sommes passés par une loi d’amnistie qui efface ce qui s’est passé mais ne permet pas d’effacer les causes, ni dans la mémoire des populations les douleurs. En atteste l’usage de cocktail molotov pour s’en prendre à des lieux publics ou privés notamment des sièges de partis politiques … C’est pourquoi nous disons que nous allons abroger cette loi d’amnistie», lance la tête de liste de cette coalition qui fustige certains propos racistes qui prolifèrent dans les réseaux sociaux. L’occasion a été aussi saisie pour présenter ses têtes de liste départementales à Ziguinchor.
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OUSMANE SONKO PROMET DE CORRIGER LE RETARD INFRASTRUCTUREL DE SEDHIOU
La longue caravane que dirige le leader du parti PASTEF a drainé une foule compacte dans les rues de Sédhiou avant de tenir un bref meeting au rond-point de la mairie.
La longue caravane que dirige le leader du parti PASTEF a drainé une foule compacte dans les rues de Sédhiou avant de tenir un bref meeting au rond-point de la mairie. Ousmane Sonko a fait le diagnostic de la région avec son cliché de pauvreté ambiante opposé à un paradoxe de disponibilité d’un riche potentiel non valorisé. Il promet de corriger cette ambivalence si les citoyens accordent la majorité écrasante à leur liste au soir du 17 novembre prochain.
C’est au rond-point de la mairie que la caravane du leader du PASTEF a marqué un arrêt d’une trentaine de minutes peu après le crépuscule pour s’adresser à la foule qui l’attendait depuis le milieu de la matinée. Ousmane Sonko a demandé au secrétaire général du parti, Mouhamed Ayib Daffé, de présenter les candidats de Sédhiou que sont lui-même Ayib Dafffé et Holimata Bayo sur la liste départementale et Ndèye Fatou Mané sur la liste nationale.
Du haut de son véhicule, Ousmane Sonko a fait observer que Sédhiou dispose d’un riche potentiel mais sans investissements pour le valoriser : « la région de Sédhiou est catégorisée parmi les trois du Sénégal où sévit la pauvreté. Et pourtant, le potentiel qui existe ici est rare de trouver ailleurs au Sénégal. Sédhiou a tout le potentiel qu’il faut pour se développer et il reste à y faire des investissements pour faire décoller la région », souligne-t-il.
Et le leader du PASTEF de s’étaler sur ce manque d’infrastructures qui assigne Sédhiou et sa région au rang des plus démunies. « Sédhiou est l’une des régions qui a le taux le plus élevé en abris provisoires. Sédhiou souffre d’un retard infrastructurel car Sédhiou a connu un grand retard avant d’être érigée en région. Et pourtant c’est elle qui était la première capitale administrative de la Casamance naturelle. Sédhiou manque de structures de santé, de lycées, des universités, de routes, des ouvrages de franchissement et d’infrastructures de jeunesse ».
Au sujet de l’arrêt des travaux de construction de la boucle du Boudié, Ousmane Sonko a d’abord fustigé la désinformation portée selon lui par l’opposition leur prêtant la volonté délibérée de bloquer le chantier et de préciser ce qui suit : « avec ce chantier, on s’est rendu compte que les études d’impact environnemental n’avaient pas été faites. La Grande Bretagne qui a financé ce projet a exigé que ces études se fassent d’abord. Pire, ils avaient engagé des commissions de quarante-sept milliards à partager entre eux. C’est l’opposition qui entretient ce flou de discours à ce sujet », explique-t-il.
Enfin, le leader du PASTEF a invité les populations de Sédhiou à retirer leurs cartes d’électeur et voter leur liste le 17 novembre prochain pour une majorité écrasante leur permettant d’achever le processus du changement et de conduire sans ambages les affaires du pays.
LE PROJET DE LA PREMIERE «AUTOROUTE DE L’EAU» DU SENEGAL LANCÉ
Le Projet de Grand Transfert d’Eau (GTE) du Lac de Guiers vers Dakar, Mbour, Thiès et Touba a été officiellement lancé jeudi 31 octobre, à travers la signature d’un partenariat entre le FONSIS et l’entreprise SINOHYDRO, filiale du groupe Power-China.
Le Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques du Sénégal (FONSIS) et l’entreprise SINOHYDRO, filiale du groupe Power-China, ont procédé avant-hier, jeudi 31 octobre, à la signature du partenariat historique marquant le lancement officiel du Projet de Grand Transfert d’Eau (GTE) du Lac de Guiers vers Dakar, Mbour, Thiès et Touba. Cette infrastructure stratégique fournira de l’eau potable à près de 5 millions de personnes dès sa mise en service, et 11 millions d’usagers à l’horizon 2050.
Le Projet de Grand Transfert d’Eau (GTE) du Lac de Guiers vers Dakar, Mbour, Thiès et Touba a été officiellement lancé avant-hier, jeudi 31 octobre, à travers la signature d’un partenariat entre le Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques du Sénégal (FONSIS) et l’entreprise SINOHYDRO, filiale du groupe Power-China.
Cette infrastructure stratégique fournira de l’eau potable à près de 5 millions de personnes dès sa mise en service, et 11 millions d’usagers à l’horizon 2050. Au-delà de son rôle fondamental dans l’accès à l’eau potable, le GTE soutiendra également l’agriculture irriguée en permettant l’irrigation de plus de 12 000 hectares de terres agricoles, contribuant ainsi à renforcer la sécurité alimentaire et à dynamiser le développement territorial. « Avec ce projet, le Sénégal résout, pour les 30 prochaines années, le problème d’approvisionnement en eau pour ses plus grandes villes et son cœur horticole : la zone des Niayes. Il s’agit d’une véritable autoroute de l’eau, car elle permet de transporter l’eau des zones où elle est disponible en abondance vers celles en déficit », a déclaré Babacar Gning, le Directeur Général du FONSIS.
Le Ministre de l’Hydraulique et de l’assainissement Cheikh Tidiane Dieye estime que le lancement de ce projet GTE incarne l’ambition de faire de l’eau la principale matière première d’un développement durable et inclusif, conformément à la « Vision Sénégal 2050 ».
Selon lui, ce projet n’est pas seulement une autoroute de l’eau : c'est aussi un pont entre notre réalité et notre potentiel, entre notre présent et notre avenir. Dans cette perspective, poursuit-il, il ouvre la voie à une prospérité partagée pour des millions de Sénégalais, en garantissant non seulement l’accès à l’eau potable, mais également en soutenant l’agriculture, pilier essentiel de notre développement.
Par ailleurs, il tient à préciser que l’entreprise SINOHYDRO a été retenue au terme d’une consultation rigoureuse parmi plusieurs candidats internationaux. Selon lui, elle s’est distinguée par son engagement à prendre en charge, aux côtés du FONSIS, les coûts de faisabilité du projet. À cela s’ajoutent ses solides références dans la réalisation de projets similaires en Afrique et dans le monde, sa volonté de mobiliser la main-d’œuvre locale, ainsi que son engagement à réaliser le projet dans les meilleurs délais. «Le Président de la République avait deux exigences. D’abord la transparence du processus et sa régularité, s’assurer que tout se fasse dans les règles de l’art en défendant particulièrement et intégralement les intérêts de notre pays. L’autre exigence du Chef de l’Etat, c’était de tout faire pour que ces grands projets de transferts d’eau se fassent en aidant notre privé national à grandir et à accroitre. Parmi les discussions entre le Fonsis et cette entreprise, il y avait aussi la structuration du secteur privé et son accompagnement mais également une part importante du contenu local dans tout ce qui se fera », a laissé entendre le ministre de l’Hydraulique.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE WEEK-END
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Soleil, EnQuête, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, L'As, Le Quotidien
"Personne ne peut prédire qui va l'emporter". À quatre jours du scrutin présidentiel américain opposant Kamala Harris et Donald Trump, René Lake livre sur le plateau de VOA Afrique ce vendredi, les clés d'un sprint final à couper le souffle
Dans un entretien accordé ce vendredi 1er novembre à VOA Afrique, René Lake, journaliste et analyste politique basé à Washington, décrypte les dernières heures d'une campagne présidentielle américaine plus serrée que jamais. À quatre jours du scrutin, le duel Harris-Trump reste indécis.
"La course est extrêmement serrée", souligne-t-il, pointant le rôle crucial des sept "états charnières" capables de basculer dans un camp comme dans l'autre. Si les dernières compilations suggèrent un léger avantage pour Donald Trump, l'analyste rappelle le précédent de 2016, où Hillary Clinton dominait les sondages avant sa défaite finale.
Interrogé sur l'impact du dernier rapport sur l'emploi (seulement 12 000 créations en octobre), René Lake relativise : "65 millions d'Américains ont déjà voté par anticipation". Il met en avant la bonne santé globale de l'économie américaine, citant un Dow Jones à son record historique de 42 000 points ce matin même et rappelant que selon le quotidien The Economist, "l'économie américaine fait aujourd'hui l'envie du monde".
Sur les thèmes sensibles des droits des femmes et de l'immigration, l'invité de Jacques Aristide observe une dynamique intéressante : les femmes représentent 54% des votes anticipés contre 44% pour les hommes, un écart qui pourrait favoriser Harris. Concernant l'immigration, si Trump conserve un avantage dans l'opinion, la vice-présidente sortante tente de retourner le sujet en rappelant l'obstruction républicaine à une réforme bipartisane.
L'intervention de René Lake est à suivre en début du journal.
LES COMMISSAIRES DE KAFFRINE ET DE KOUNGHEUL RELEVÉS
Leur négligence dans la sécurisation du convoi de Pastef récemment attaqué est qualifiée de "faute lourde". Un message clair envoyé à toute la chaîne de commandement policière
Suite à l’attaque du convoi de la tête de liste nationale de Pastef, Ousmane Sonko, lors de son passage à Koungheul, le commissaire central de Kaffrine et le commissaire urbain de Koungheul ont été tous deux relevés de leur poste pour « faute lourde », selon notre source à Radio Sénégal, Ousmane Mbengue.
Ils leur est reproché de n’avoir pas pris les mesures nécessaires pour prévenir ces scènes de violence électorale.
Ainsi, le commissaire urbain de Koungheul, Seydi, a été affecté au commissariat central de Thiès comme adjoint au chef de service, tandis que le commissaire Fall, chef du commissariat central de Kaffrine, a été muté à la Direction générale de la Police nationale, relevant du ministère de l’Intérieur. La décision a été notifiée aux concernés.
Il convient de rappeler que le commissariat urbain de Koungheul dépend du commissariat central de Kaffrine.
LA DÉMOCRATIE COMME HÉRITAGE ET COMME HORIZON
D'Abdou Diouf à Macky Sall, en passant par Abdoulaye Wade, aucun président de la République n'a pu résister à la volonté populaire au Sénégal. Un avertissement que le nouveau duo au pouvoir aurait tort d'ignorer
(SenePlus) - Selon un éditorial de Marwane Ben Yahmed, directeur de publication de Jeune Afrique (JA), le Sénégal continue d'affirmer sa singularité démocratique en Afrique de l'Ouest, particulièrement à l'heure où les coups d'État militaires se multiplient dans la région.
D'après l'éditorialiste de JA, l'élection de Bassirou Diomaye Faye en mars dernier, avec 57% des suffrages et une participation massive, constitue "une troisième alternance politique" historique, démontrant la maturité démocratique du pays.
La spécificité sénégalaise, souligne le directeur de publication, réside dans la solidité de ses institutions : "Au pays de la Teranga, impossible de faire dire aux urnes autre chose que ce que les citoyens ont exprimé. Les institutions, à commencer par le Conseil constitutionnel, jouent pleinement leur rôle."
Cette culture démocratique, rappelle Jeune Afrique, s'est notamment manifestée lors des départs d'Abdou Diouf et d'Abdoulaye Wade. "Si les électeurs ne veulent plus de vous ou de vos dauphins désignés, malgré votre puissance financière et institutionnelle [...] la seule issue est... la sortie", écrit Ben Yahmed.
Concernant le nouveau pouvoir, l'éditorialiste observe que le tandem Faye-Sonko adopte une position ambivalente, entre "rupture nette et sens des responsabilités". Les premiers mois sont marqués par un "serrage de vis" caractérisé par une forte pression fiscale et des audits multiples.
L'opposition, note Jeune Afrique, commence à se réorganiser. Macky Sall, à la tête de la coalition Takku Wallu Sénégal, cherche à "brider l'action réformiste de ses anciens opposants", tandis qu'Amadou Ba tente d'incarner une "troisième voie".
Ben Yahmed conclut son analyse en rappelant que si le duo au pouvoir venait à décevoir, les Sénégalais sauront, comme ils l'ont toujours fait, exercer leur droit démocratique. "L'expérience mérite d'être vécue, c'est l'essence même de la démocratie", affirme-t-il.