SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
12 mars 2025
LES SOLDATS ALLEMANDS QUITTENT LE NIGER
Après les troupes françaises et américaines qui ont déjà quitté le pays où elles étaient engagées dans le cadre de la lutte contre les groupes armés terroristes, ce sera bientôt au tour des Allemands d’ici fin août.
Après les troupes françaises et américaines qui ont déjà quitté le pays où elles étaient engagées dans le cadre de la lutte contre les groupes armés terroristes, ce sera bientôt au tour des Allemands d’ici fin août.
La base aérienne de l’Allemagne à Niamey ne sera plus fonctionnelle au-delà du 31 août 2024, ont annoncé des médias dont Deutsch Weller et Der Spiegel.
Ils ont indiqué que le gouvernement fédéral a affirmé son intention de ne pas prolonger sa présence militaire au Niger.
La Bundeswehr, l’armée allemande, prévoit un retrait ordonné de la quarantaine de militaires déployés au Niger.
Les médias ont expliquée que la décision de retrait fait suite à l’échec des négociations entre le Niger et l’Allemagne, en vue du maintien en fonction de cette base aérienne.
Niamey aurait soumis une éventuelle prolongation à des exigences jugées inacceptables par Berlin.
« En effet, les militaires au pouvoir souhaiteraient un accord de défense et de sécurité, sans aucune mention de garanties sécuritaires pour les troupes stationnées à l’aéroport de Niamey, ni la garantie d’autorisation sans complication de décollage et d’atterrissage d’avions », ont expliqué nos confrères de DW.
La partie nigérienne exige également un partenariat « d’égal à égal » avec la formation de militaires nigériens par l’armée allemande, voire la livraison d’armes à l’armée nigérienne.
Avant l’Allemagne, la France et les USA ont dû retirer leurs troupes de ce pays sahélien, cible d’attaques de groupes armés terroristes.
LE PRESIDENT FAYE POUR UNE CEDEAO PROCHE DES PEUPLES
Lors du 65e sommet de la CEDEAO qui s’est tenu à Abuja ce dimanche 7 juillet, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye s’est exprimé en faveur de l’unité et de la réforme au sein de l’organisation régionale
Pour sa première participation à un sommet de la Cédéao, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a plaidé en faveur de réformes visant à rapprocher l’institution des populations.
Lors du 65e sommet de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) qui s’est tenu à Abuja ce dimanche 7 juillet, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye s’est exprimé en faveur de l’unité et de la réforme au sein de l’organisation régionale.
Dans son allocution diffusée par les services de communication de la présidence, il a d’abord réaffirmé l’engagement profond du Sénégal envers la Cédéao. « Je réitère ici l’ancrage du Sénégal dans la Cédéao, en tant que membre fondateur et au regard des relations d’amitié fraternelle et de coopération conviviale que mon pays a toujours entretenues avec tous les membres de notre organisation depuis l’époque des pères fondateurs », a-t-il rappelé.
Le chef de l’État sénégalais a ensuite mis l’accent sur la nécessité de renforcer les efforts collectifs pour promouvoir les projets et initiatives communautaires. « Il est impératif que nous poursuivions nos efforts pour des retrouvailles de toute la famille afin de consacrer toutes nos forces et nos ressources aux projets et initiatives communautaires qui nous rassemblent », a préconisé le chef de l’exécutif sénégalais.
Le président sénégalais a également abordé les perceptions négatives qui entourent l’organisation, appelant à une transformation de l’image de l’institution régionale. Pour y parvenir, selon lui, « nous devrons sans doute débarrasser la Cédéao des clichés et stéréotypes qui la réduisent à la posture d’une organisation soumise aux influences de puissances extérieures et distante des populations qu’elle a la responsabilité historique de servir, conformément à son Acte constitutif ». Il a insisté sur le besoin de rapprocher l’institution des populations qu’elle doit servir.
Un autre point important de son intervention concerne les sanctions imposées par la Cédéao à ses membres. Faye a souligné les conséquences sévères de ces sanctions et a suggéré une réflexion sur leur pertinence. « Le moment est peut-être venu de réfléchir davantage sur les sanctions communautaires extrêmes, qui, au regard de leurs impacts économiques et sociaux sévères, renforcent malheureusement l’idée d’une institution qui punit ses populations au lieu d’être à leur service et à leur secours », a-t-il recommandé.
Ces trois dernières années, la Cédéao a infligé des sanctions au Mali, à la Guinée, au Burkina Faso et au Niger après que des changements anticonstitutionnels y sont intervenus. Ces sanctions ont contribué à créer un hiatus entre certains de ces États et l’institution régionale. Après que la Cédéao a décidé d’intervenir militairement au Niger pour rétablir Mohamed Bazoum au pouvoir, Niamey, Bamako et Ouagadougou ont créé l’Alliance des États du Sahel, avant d’annoncer quelques mois plus tard leur retrait « sans délai » de l’institution régionale.
Le président Faye a mis en garde contre le risque de voir ces pays quitter la Cédéao, soulignant les dommages que cela causerait au panafricanisme. « Nous devons tout faire pour éviter le retrait des trois pays frères de la Cédéao. Ce serait le pire des scénarios et une grande blessure au panafricanisme que les pères fondateurs nous ont légué et que nous avons la responsabilité historique de sauvegarder et de transmettre aux générations futures ».
Pour conclure, il a appelé à des réformes nécessaires pour adapter l’organisation communautaire aux réalités contemporaines. « Il me semble également nécessaire d’engager les réformes idoines pour adapter la Cédéao aux réalités de son temps et consolider notre marche collective vers nos objectifs communs », a-t-il prôné.
Reconduit à la tête de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de la Cédéao, le président nigérian Bola Tinubu a demandé à son homologue sénégalais d’être l’envoyé de l’organisation communautaire auprès des pays de l’AES. Une mission acceptée par Bassirou Diomaye Faye qui s’est déjà rendu au Mali et au Burkina dans le cadre de ses déplacements dans la région depuis son arrivée au pouvoir en mars dernier.
BEACH SOCCER : CE N’EST PAS ENCORE LE TOP
Malgré le retour aux affaires de Ngalla Sylla. Le premier test de Ngalla Sylla, de retour sur le banc de l’équipe nationale de Beach soccer, a été mitigé.
Bés Bi le Jour |
Lamine M. DIEDHIOU |
Publication 08/07/2024
Le premier test de Ngalla Sylla, de retour sur le banc de l’équipe nationale de Beach soccer, a été mitigé. Les Lions de la plage se sont inclinés devant la Mauritanie en amical vendredi (6-4) à la surprise générale. Mais les partenaires de Al Seyni Ndiaye se sont bien rachetés ce samedi en l’emportant nettement (5-2). Une victoire qui dissipe quelque peu les doutes du premier match perdu mais qui montre l’ampleur de la tâche qui attend cette équipe sénégalaise qui veut redevenir redoutable aussi bien en Afrique que dans le monde.
Ce qu’il faut retenir sur l’ensemble des deux matchs, c’est qu’il y a du travail à faire et on y retourne dés lundi. Il fallait faire 3 semaines de travail pour avoir la forme physique normale des joueurs. On ne l’a pas. Certains comme Mamadou Sylla sont fatigués avec la fin du championnat; Assane Ba aussi. D’autres joueurs aussi avec el championnat de Beach Soccer Soccer. Il faut attendre la 3e semaine pour voir les plus aptes à jouer le championnat. Le travail continue», a indiqué l’entraineur des Lions de la plage qui a en outre plaidé pour plus de matchs amicaux contre de bonnes équipes mais aussi sur un appui conséquent de l’Etat.
Ngalla et ses hommes retourneront au travail pour apporter les rectificatifs nécessaires mais aussi bien préparer les éliminatoires de la Can avec une double confrontation contre la Guinée dans quelques jours (match aller 19-21 juillet, retour 26-28 juillet)
COURSES HIPPIQUES : DADY S’OFFRE LE PRIX DU PREMIER MINISTRE OUSMANE SONKO
La saison des courses hippiques continue de battre son plein avec la 22ème journée qui a eu lieue ce dimanche l’hippodrome Ndiaw Macodou Diop à Thiès. Une journée particulière puisqu’il était question du drapeau du Premier ministre Ousmane Sonko.
La saison des courses hippiques continue de battre son plein avec la 22ème journée qui a eu lieue ce dimanche l’hippodrome Ndiaw Macodou Diop à Thiès. Une journée particulière puisqu’il était question du drapeau du Premier ministre Ousmane Sonko. Un parrain de renom de plus dans la lignée de la politique prônée par le Cng des courses hippiques depuis le début de cette saison. Un budget de 40 millions Fcfa a été dégagé pour la réussite de l’événement. Six courses étaient au programme. Dady s’est offert la 1ère place en 4 minutes et 9 secondes et devancé Gawane et Layo bi Diégue dans l’attraction du jour, le prix du Pm.
Une belle journée qui a séduit la ministre des Sports qui représentait le Pm. Khady Diène Gaye promet des efforts de l’Etat pour accompagner les courses hippiques. «Nous avons jamais imaginé cette dimension économique des courses hippiques et nous avons vu de jeunes jockeys. Il y a même un parmi eux qui doit sortir sur le plan international. Depuis notre nomination on n’a pas pu rencontrer le Comité national de gestion des courses hippiques. C’est aujourd’hui l’occasion de venir partager sur beaucoup de choses, mais aussi constater l’état des lieux. Nous avons bien entendu les doléances, vous voulez d’un hippodrome national. Je profite de l’occasion pour vous dire que le sport a une grande part dans notre projet de société. Et dans notre programme sport, on accorde une grande part pour les infrastructures sportives. Je prends l’engagement que vos préoccupations seront prises en compte à l’image des autres disciplines comme le football, le basket ou encore la lutte. Le cheval fait partie de notre culture. S’agissant de l’hippodrome national, je peux vous dire que c’est une exigence. Pour parler de développement de sport, il faut parler de lieux de pratique. Il faut des aménagements spécifiques et les courses hippiques ne doivent pas être en reste. Même au niveau des communes, on va essayer par l’aménagement de pistes de galop», a fait savoir la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.
Résultats
Première Course : les poulains de deux ans sur une distance de 1650m
1er Madoki (2mns27s86’), 2e Sangomar, 3e Nakhe Fall
Deuxième Course : Poulains de trois ans sur une distance de 1650m
1er Yeggul Burr (2mns25s03’), 2e Linguere Ngoné Dieye, 3e Doomu Gouyar
Troisième Course : le Groupe 2 sur une distance de 1650m
1er Alpha Ndiaye (2mns24s39’), 2e Moulaye, 3e Waly Maye
Quatrième Course Prix du Premier Ministre M. Ousmane Sonko sur une distance de 2650m
1er Dady avec un temps de 4mns09s, 2e Gawane, 3e Layo Bi Diegue
Cinquième Course : Groupe 1 sur une distance de 1650m
1er Ndam Li, 2e Linguere Maguette, 3e Birama Maa Mbenda.
LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Le patronat de la presse sénégalaise voudrait saisir l’opportunité que vous lui offrez de vous proposer des solutions dans la crise que connaissent les médias.
Le patronat de la presse sénégalaise voudrait saisir l’opportunité que vous lui offrez de vous proposer des solutions dans la crise que connaissent les médias. Nous saluons vos propos à ce sujet à l’issue de l’audience que vous avez accordée, vendredi 5 juillet 2024, à la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS). Dans ce sens, le patronat de la presse avait introduit, le 1er mai 2024 et le 6 juin 2024, deux demandes d’audience, pour alors s’en référer à votre Haute Autorité, afin de proposer des solutions à la crise structurelle que vivent les médias sénégalais. Après l’avènement des alternances politiques, auxquelles elle a grandement contribué, la presse sénégalaise connaît une crise économique structurelle depuis plus d’une décennie, exacerbée ces dernières années par la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine. Des entreprises de presse, jadis florissantes, sont aujourd’hui en situation de quasi faillite au point qu’elles n’arrivent plus à honorer leurs engagements auprès de leurs travailleurs, des institutions sociales et médicales, des fournisseurs nationaux et étrangers.
Cette crise économique et sociale, qui perdure, risque d’hypothéquer l’impératif d’une presse républicaine, libre et indépendante, viable économiquement. Cette précarité économique et sociale du secteur des médias est une menace pour la démocratie, la liberté de la presse, toute politique de souveraineté, le développement économique et social, la stabilité politique, la voix du Sénégal en Afrique et dans le monde.
Pourquoi la presse est un secteur névralgique
C’est de ce point de vue que la presse est stratégique et névralgique pour le Sénégal, au même titre que tous les autres secteurs dans lesquels notre pays ne peut exercer une politique de souveraineté. L’agriculture est un secteur stratégique et névralgique, parce que notre pays importe tout ce qu’il mange. L’éducation est un secteur stratégique et névralgique, parce que nous avons une population analphabète à plus de 50%, de surcroît jeune, qui ne peut pas valablement jouer son rôle dans notre développement économique, social et culturel. D’autres domaines sont érigés en secteurs stratégiques et névralgiques en rapport avec notre niveau de développement et nos objectifs de souveraineté. Tous ces secteurs stratégiques et névralgiques bénéficient d’une politique spécifique de la part de l’État, en matière de fiscalité, de financement et autres. C’est pourquoi au Sénégal, le financement est bonifié pour le secteur de l’agriculture et de l’élevage, du logement social. Des exonérations d’impôts, de taxes et autres avantages sont accordées, y compris aux entreprises étrangères dans les secteurs agricoles et industriels, qui évoluent dans ces secteurs stratégiques et névralgiques. Même le tourisme, pour les emplois créés et son apport en devises, a une fiscalité spécifique. Ces secteurs stratégiques et névralgiques méritent le soutien de l’État pour, à terme, assurer la souveraineté nationale dans ces domaines.
Apport de la presse pour le Sénégal
À combien de milliers de milliards peut-on estimer le rôle de la presse ? La presse sénégalaise est un bien immatériel inestimable, qui a permis les alternances politiques, qui nous fait l’économie de guerres civiles, qui garantit la stabilité politique et sociale, promeut le vivre ensemble, la préservation des catastrophes sanitaires... La presse a une mission de service public. À ce titre, c’est la presse qui informe le citoyen, vulgarise les politiques publiques, impulse la conscience citoyenne, favorise la transparence dans la gestion publique, garantit la pluralité politique, participe à la lutte contre les pandémies, diffuse les connaissances techniques et scientifiques, raffermit le sentiment national… Beaucoup de pays environnants, économiquement plus puissants, ont une presse dévoyée, au service de partis, d’ethnies et de lobbys.
La déchéance de la presse sénégalaise pourrait créer l’instabilité politique et sociale que connaissent nos voisins, dans une situation larvée de guerre civile permanente. Excellence, M. le président de la République, la politique de souveraineté, que vous prônez, a comme condition première la consolidation ou la réémergence d’une presse républicaine, libre et indépendante, viable économiquement. C’est un enjeu de souveraineté nationale et internationale. Dans le cadre de votre volonté de changement systémique, notre presse peut façonner l’homo senegalensis et vendre le rêve sénégalais. Nous attendons de vous cette volonté politique pour permettre créer les conditions de cette presse libre et indépendante.
Veuillez, M. le président de la République, recevoir l’expression de notre considération républicaine.
Mamadou Ibra KANE
Président du Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS)
Dakar, le 7 juillet 2024
DOUBLE HISTORIQUE DES AIGLES DE LA MEDINA
Les Aigles de la Médina, quinze ans après leur dernier succès dans la compétition, se sont adjugées ce samedi 7 juillet de la Coupe du Sénégal de football féminin face au Jappo Olympique de Guédiawaye.
Les Aigles de la Médina, quinze ans après leur dernier succès dans la compétition, se sont adjugées ce samedi 7 juillet de la Coupe du Sénégal de football féminin face au Jappo Olympique de Guédiawaye. Les Médinoises l’ont emporté 2-0 au terme d’un match totalement maîtrisé. Les voilà réaliser un doublé historique.
Le passage de témoin est totalement acté. Les Aigles de la Médina, grandissimes favorites, ont remporté (2-0) la finale de la Coupe du Sénégal de football féminin devant les Sirènes de GrandYoff, renommées Jappo Olympique de Guédiawaye et championnes sortantes, samedi à Grand-Yoff, au Stade Diagaly Bakayoko au bout d’une rencontre animée. Les joueuses de Cheikh Oumar Diouf n’ont pas fait dans les détails et ont pris le large dès la première période, profitant notamment des erreurs de leurs adversaires, en particulier Ami Sanou
Au regard des dernières confrontations entre ces deux historiques du football féminin sénégalais, on devait s’attendre à une rencontre intensément disputée et forcément à des buts. Lors du dernier Championnat, le JOG a été battu (3- 1) puis fait match nul (1-1) face aux Aigles de la Médina. Les filles d’Adama Kane ont toujours avancé avec un poils d’ambitions offensives et de disputés âprement les duels. Cette fois, la redoutable avant-centre Fanta Sy, mielleuse buteuse du JOG, a été totalement muselée par l’axe Aminata Kanté et Gouye Sarr.
LA FAUTE DE MAIN D’AMI SANOU MET LES AIGLES DEVANT
Problème pour le Jappo Olympique de Guédiawaye, l’attaque des Aigles de la Médina s’est montrée efficace. Sans sa buteuse vedette au début de saison, Ndeye Awa Casset, rejointe à l’infirmerie par la capitaine Jeanne Coumba Niang depuis plusieurs semaines, la formation de Cheikh Oumar Diouf a trouvé d’autres points d‘appui, comme elle a su bien le faire depuis l’absence de ces deux joueuses cadres. Ce n’est pas difficile de vous résumer la première période tant les partenaires de Bineta Korkel Seck ont puni leurs adversaires sur leurs erreurs.
Après un coup-franc de Raoulette Gandoul sur Anta Dembélé, Fatoumata Ndiaye se charge du cuir et envoie une frappe limpide à la gardienne du JOG Ami Sanou. La frappe n’est pas forte pour ne pas permettre à la portière de capter, mais elle s’est lâchée sur sa prise et en subit une punition maximale (1-0, 18e).
Incapable de construire face à la pression constante des joueuses médinoises, le JOG ne se montre guère dangereuse. Pire, sa gardienne doit s’incliner à nouveau sur cette tête de Mbene Kane, qui reprend après cette lourde frappe de Fatoumata Ndiaye sur la transversale. 4/4
POUR LES AIGLES FACE AU JOG
À la reprise, on espérait une réaction de la part des coéquipières de Fanta Sy et Mame Diarra Diouf mais c’était clairement trop leur demander. Face à ce manque d’idées offensives de la part de leurs adversaires du soir, les Aigles de la Médina se sont tout simplement contentées de protéger leur avance, et Khady Faye captait facilement les minces tentatives du Jappo Olympique de Guédiawaye. Le score allait donc logiquement rester à ce 2-0 en faveur des championnes du Championnat qui réalisent leur premier doublé Championnat – Coupe de l’histoire.
La saison des Aigles de la Médina est magnifique, et il fallait que cela tombe justement face au champion sortant de la Coupe du Sénégal. Car en battant les ex-Sirènes de GrandYoff, le club médinois remporte sa quatrième victoire en finale de Coupe du Sénégal, et les trois précédentes étaient déjà face au même adversaire. Côté Jappo Olympique de Guédiawaye, même en tant que tenante et équipe la plus titrée dans ce trophée, cela reste aussi une saison correcte, même si les ambitions du club sont beaucoup plus grandes qu’une quatrième place en Championnat ou une défaite en finale de Coupe du Sénégal.
AVEC WIWSPORT
BASSIROU DIOMAYE FAYE PROMET UN SOUTIEN DILIGENT FACE AUX FORTES PLUIES
À son arrivée à l’aéroport Léopold Sédar Senghor, de retour du 65e Sommet de la CEDEAO à Abuja, le Président Bassirou Diomaye Faye a adressé un message de soutien aux Sénégalais touchés par les fortes pluies de ce dimanche.
À son arrivée à l’aéroport Léopold Sédar Senghor, de retour du 65e Sommet de la CEDEAO à Abuja, le Président Bassirou Diomaye Faye a adressé un message de soutien aux Sénégalais touchés par les fortes pluies de ce dimanche. Il a exprimé sa gratitude et sa foi en des jours meilleurs tout en promettant l’assistance gouvernementale.
« Je voudrais d’abord rendre grâce à Dieu à double titre : de nous avoir permis d’être encore témoins d’un hivernage et d’avoir surtout fait descendre l’eau de la pluie partout au Sénégal », a déclaré le Président Faye.
« Prions que cette eau soit une eau bénie et que l’hivernage soit signe d’une bonne récolte au bénéfice du peuple sénégalais », a-t-il ajouté.
Le Chef de l’Etat a profité de l’occasion pour féliciter les populations pour leur mobilisation massive lors de la deuxième journée nationale de nettoiement. Il a souligné l’importance de cet engagement citoyen, notamment dans le nettoyage et le curage des canaux pour prévenir les inondations, surtout avec les prévisions de fortes pluies cette année.
« Dès que les pluies commencent, les problèmes des inondations commencent aussi. En trois mois, on ne peut pas réaliser des infrastructures qui peuvent, en si peu de temps, empêcher des inondations de disparaître du pays », a-t-il précisé.
Cependant, il a rassuré les citoyens en affirmant que « le gouvernement sera au côté des populations. Il sera diligent. »
Le Président a également mentionné ses échanges avec le Premier ministre Ousmane Sonko et le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement Cheikh Tidiane Dièye avant même de descendre de l’avion. « Ils m’ont fait savoir qu’ils suivent la situation pas à pas et identifient les points critiques pour y amener les secours et être au côté des populations jusqu’à la fin de l’hivernage », a-t-il conclu.
Ce dimanche, de fortes pluies se sont abattues sur presque toute l’étendue du territoire national, provoquant des inondations dans plusieurs localités.
A Kaolack par exemple, les eaux pluviales ont envahi des concessions. Dans certaines d’entre elles, l’eau est même entrée dans des chambres, créant des situations indescriptibles.
LA TAMXARITE SERA CELEBREE MARDI 16 JUILLET
La Tamxarite ou Achoura sera célébrée au Sénégal dans la nuit du mardi 16 juillet, annonce la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (CONACO).
Dakar, 7 juil (APS) – La Tamxarite ou Achoura sera célébrée au Sénégal dans la nuit du mardi 16 juillet, annonce la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (CONACO).
Dans une déclaration transmise à l’APS, la commission signale qu’elle s’est réunie samedi dans les locaux de la Radiodiffusion Télévision sénégalaise (RTS), pour scruter le croissant lunaire. Elle affirme qu’elle a à cette occasion ‘’recueilli toutes les informations venant de [ses] représentants qui sont dans les différentes localités du pays’’.
Aucune des informations recueillies ne faisant état de l’apparition du croissant, la CONACOC déclare que ‘’le lundi 08 juillet sera le premier jour du mois lunaire Mouharam’’, le premier mois de l’année dans le calendrier musulman. ”Par conséquent, la Tamxarite sera célébrée dans la nuit du mardi 16 juilletprécise-t-elle.
CES NICHES À MILLIARDS POUR DONNER CORPS AU PROJET
Plus de 800 ONG et nombre de représentations diplomatiques échappent au fisc sénégalais, lui faisant perdre des milliards chaque année. Cela pourrait libérer des ressources considérables, essentielles à la réalisation des promesses électorales
Pour matérialiser le Projet, les nouvelles autorités peuvent compter sur entre autres matelas à ressorts : les exonérations fiscales, la réduction du train de vie de l’Etat, l’enrichissement illicite et les fonds détournés. Des niches à milliards à même de donner de l’oxygène aux finances publiques y sont englouties.
Les nouvelles autorités ont du pain sur la planche pour restaurer les finances balafrées depuis des années. Pour s’en convaincre, en moins de 3 mois d’exercice de pouvoir, les nouvelles autorités ont fait recours aux marchés financiers international et régional pour assurer la continuité du fonctionnement de l’Etat. En début juin dernier, précisément en date du 6 juin, le gouvernement sénégalais confirmé l’information de l’Agence Bloomberg indiquant que le Sénégal a levé sur les marchés financiers un pactole de 450 milliards de francs CFA, soit 750 millions de dollars américains. A cela, il faut ajouter les 28,480 milliards de francs CFA levés sur le marché financier de l’Umoa-Titres le 4 mai dernier entre autres. Ce qui se justifie amplement par un réel besoin de liquidité des nouvelles autorités pour tourner la machine économique.
Et pourtant, les nouvelles autorités avaient clamé urbi orbi, une fois au pouvoir mettre terme au Plan Sénégal Emergent (Pse) en lieu et place de leur PROJET. Mais, la situation financière trouvée, ne les offre aucune marge de manœuvre. D’où la continuité des discussions pour la seconde revue du programme soutenu par le Fmi au titre du Mécanisme Elargi de Crédit (MEC) et de la Facilité Elargie de Crédit (FEC), et la Facilité pour la Résilience et la Durabilité (FRD).
Le Projet peut compter sur…
Visiblement pour se tirer d’affaires, le régime en place semble compter sur entre autres les exonérations fiscales abusives. C’est ainsi que les entreprises de presse ont été la cible des tenants actuels du pouvoir. Par rapport aux manquements des médias, elles (les autorités) n’entendent pas fléchir. Pour ce qui est des dépenses, elles ont donné instruction aux différents départements ministériels et autres démembrements de l’Etat de faire des états des lieux exhaustifs. Au premier des mesures, la visite du Premier ministre (PM) au Building administratif Mamadou Dia le 17 avril dernier pour en avoir une idée précise du coût de sa réhabilitation. Il en est de même pour l’enrichissement illicite notamment le foncier avec la visite inopinée du Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye le 1er mai dernier à Mbour 4. Il s’en suivra la suspension de toutes les constructions sur le littoral pour deux mois aux fins d’une bonne appréciation de la sitaution. Sur les fonds détournés, le chef de l’Etat a ordonné l'Inspection générale d'État de passer au crible plus de 70 structures publiques. Objectif : traquer les auteurs de malversations économiques et rétablir la bonne gouvernance. Au nombre desquelles la Société d’exploitation du Train express régional (Senter), le Fonds de soutien de l’Energie (Fse), la Commission d’attribution des licences de pêche, les Fonds destinés à la pêche artisanale, Air Sénégal, Aide à la Presse nationale, e Fonds d’appui à l’édition (Fae), l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (Apix), l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (Aibd), Handling (2AS), le Fonds d’entretien routier autonome (Fera), La Poste, la Société africaine de raffinage (Sar), le Budget Coupe du Monde (Qatar 2022), la Coupe d’Afrique des Nations (Can 2024), la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), la Caisse des dépôts et consignations (Cdc), l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes(Artp), l’Office des lacs et cours d’eau (Olac), le Conseil exécutif des transports urbains durables (Cetud), l’Agence autonome des travaux et gestion des routes(Ageroute), l’Autoroute Ila Touba, le Building administratif de Dakar… pour ne citer que ces niches à coût de milliards et dont la transparence reste suspecte.
Plus de 800 ONG défiscalisées
L’État sénégalais perd aussi des milliards par an pour avoir défiscalisé plus de 800 Organisations non gouvernementales (ONG). Il se révèle même que bon nombre d’elles opèrent en toute fausseté par rapport à leurs activités déclarées. D’où la pertinence de revoir tout cela. Mieux, si Dakar est réputé abrité plusieurs sièges d’institutions internationales et régionales, c’est en partie lié à son régime fiscale moribond qui laisse des milliards lui filer entre les doigts. Il en est de même pour les représentations diplomatiques. Et pourtant, en Europe, en Asie et aux USA, c’est seulement le tiers de la représentation diplomatique qui est défiscalisé. Mais, au pays de la Téranga (hospitalité) tout répond à son nom légendaire. Et pourtant, un budget conséquent est alloué à toutes ces ONG, ces ambassades, ses institutions internationales et régionales
Voilà autant de leviers solides pouvant permettre aux autorités actuelles de dérouler dans les mois à venir leur offre politique (le Projet).
LA CEDEAO FACE A L'AES
Le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a insisté dimanche à Abuja sur l’impératif d’éviter un retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Cedeao, estimant que la sortie de ces ”trois pays frères” serait le ”’pire des scénarios...
Dakar, 7 juil (APS) – Le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a insisté dimanche à Abuja sur l’impératif d’éviter un retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Cedeao, estimant que la sortie de ces ”trois pays frères” serait le ”’pire des scénarios et une grande blessure au panafricanisme”.
‘’Nous devons tout faire pour éviter le retrait des trois pays frères de la Cedeao. Ce serait le pire des scénarios et une grande blessure au panafricanisme que les pères fondateurs nous ont légué et que nous avons la responsabilité historique de sauvegarder et de transmettre aux générations futures’’, a-t-il notamment déclaré.
Le chef de l’Etat sénégalais intervenait au 65e Sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest.
La rencontre au sommet, organisée dans la capitale politique du Nigeria, s’est tenue au lendemain de l’annonce de la constitution d’une confédération dénommée Alliance des Etats du Sahel (AES) et regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Les chefs d’Etat de ces trois pays, Ibrahim Traoré, Assimi Goïta et Abdourahaman Tiani, réunis en sommet la veille dans la capitale du Niger, ont entériné le traité matérialisant l’avènement de cette confédération tout en réitérant leur décision irrévocable de se retirer de la Cedeao.
‘’Il me semble nécessaire d’engager les réformes idoines pour adapter la Cedeao aux réalités de son temps et consolider notre marche collective vers nos objectifs communs’’, a affirmé Bassirou Diomaye Faye dans son allocution dont l’APS a reçu copie.
Il a, dans le même temps, assuré ses collègues du soutien du Sénégal à la révision du Protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance, en estimant que son adaptation allait contribuer à la sauvegarde des idéaux démocratiques qui font sa raison d’être.