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10 mars 2025
LE RAPPORT DES ASSISES DE LA JUSTICE SERA REMIS JEUDI AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
L'annonce a été faite par Babacar Gueye lundi, lors de la cérémonie d’ouverture de la table ronde nationale d’évaluation du processus électoral au Sénégal, notamment de la présidentielle du 24 mars dernier.
Le rapport final des assises nationales de la Justice sera remis, jeudi, au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé, lundi à Dakar, le professeur Babacar Guèye, facilitateur de cette concertation citoyenne tenue du 28 mai au 4 juin derniers, au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio.
Il a fait cette annonce, lundi, lors de la cérémonie d’ouverture de la table ronde nationale d’évaluation du processus électoral au Sénégal, notamment de la présidentielle du 24 mars dernier.
Le professeur Babacar Guèye répondait à une interpellation du directeur exécutif de l’ONG 3D, Moundiaye Cissé, sur la date de dépôt du rapport final des assises de la Justice organisées dans le cadre de la quatrième édition du Dialogue national.
“Nous comptons beaucoup sur ce rapport dont la mise en œuvre des conclusions pourrait améliorer” le fonctionnement de la justice, a indiqué M. Cissé.
Babacar Guèye a été désigné facilitateur des assises de la Justice par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.
L’ONAS LANCE UNE OPÉRATION DE REMPLACEMENT DE 3000 COUVERCLES DE BOUCHES D’ÉGOUT
Cheikh Dieng a dénoncé les ‘’pratiques inciviques’’ à l’origine des ‘’conséquences néfastes’’ de la disparition de ces accessoires servant à évacuer les eaux usées et pluviales.
Dakar, 1er juil (APS) – Le directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), Cheikh Dieng, a entamé, lundi, à Dakar, une opération de renouvellement de 3.000 couvercles de bouches d’égout volés ou endommagés.
L’opération a démarré par les communes de Rufisque-Est et Grand Yoff, dans la région de Dakar.
‘’Nous avons un objectif de renouvellement de 3.000 couvercles […] Nous avons choisi de démarrer par la commune de Rufisque-Est, où il y a une forte demande de renouvellement de ces couvercles volés ou endommagés’’, a dit M. Dieng.
Plusieurs villes du pays vont en bénéficier, selon lui.
La commune de Rufisque-Est a besoin de 100 couvercles de bouches d’égout, a-t-il dit, précisant que 2, voire 3 % de ces objets ont été ‘’endommagés’’, le pourcentage de ceux qui ont été ‘’volés’’ étant plus important.
‘’La proportion de couvercles endommagés du réseau d’assainissement tourne autour de 2 à 3 %, contre un volume plus important pour ceux qui ont été volés’’, a signalé le directeur général de l’ONAS.
Cheikh Dieng a dénoncé les ‘’pratiques inciviques’’ à l’origine des ‘’conséquences néfastes’’ de la disparition de ces accessoires servant à évacuer les eaux usées et pluviales.
‘’Sans les couvercles, le réseau d’assainissement peut être sujet à des obstructions, à des engorgements ou au reflux des eaux par l’introduction […] de déchets solides’’, a-t-il expliqué.
Une fois les couvercles emportés ou endommagés, les bouches d’égout peuvent entraîner des dommages corporels, a fait remarquer le directeur général de l’ONAS.
Le maire de Rufisque-Est, Élimane Sembène, a salué la collaboration qu’entretiennent l’ONAS et ladite municipalité.
‘’Le renouvellement des couvercles de bouches d’égout est une demande des populations’’, a-t-il dit, promettant de dérouler au nom de la mairie une campagne de sensibilisation sur les dangers de la disparition de ces accessoires.
L’ONAS va sévir contre les ‘’auteurs de ces actes malveillants aux conséquences incalculables sur le réseau d’assainissement’’, a assuré son directeur général.
‘’Ces couvercles en métal […] sont emportés par des personnes qui ne se soucient pas du tout de la préservation du bien public’’, a-t-il dit, soulignant que le phénomène existe dans de nombreuses villes.
BURKINA : DES MANIFESTANTS POUR DELOCALISER L’AMBASSADE DE FRANCE
Des centaines de personnes ont manifesté le vendredi 28 juin 2024 à Ouagadougou sur l’avenue de l’Indépendance, demandant le déplacement de l’ambassade de France loin de la Présidence du Faso.
Ces soutiens du capitaine Ibrahim Traoré ont d’abord été dispersés avant d’être finalement autorisés à manifester devant l’ambassade de France dont ils exigent la délocalisation.
Des centaines de personnes ont manifesté le vendredi 28 juin 2024 à Ouagadougou sur l’avenue de l’Indépendance, demandant le déplacement de l’ambassade de France loin de la Présidence du Faso.
En réponse à l’appel de la Coordination nationale des associations de la veille citoyenne, des « Wayiyans » se sont rassemblés près du dispositif de sécurité de la Présidence, derrière lequel se situe l’ambassade de France.
La garde de sécurité de la présidence (GSPR) a refusé que la manifestation se déroule à proximité, en raison des nombreuses audiences prévues ce jour-là à la Présidence.
Après insistance, les manifestants ont été dispersés avec des gaz lacrymogènes. Mais suite à des négociations, ils ont obtenu l’autorisation de la sécurité de la présidence.
Une délégation de la coalition, escortée par la garde présidentielle, s’est rendue devant l’ambassade.
Les responsables ont donné un mois à l’ambassade pour se déplacer loin de la Présidence.
« Quittez notre pays dans le respect et le plaisir. Si vous refusez, nous déclinons toute responsabilité sur ce qui va vous arriver », a déclaré Amadé Maïga, Président du mouvement Leaders Panafricains.
Les relations entre Ouagadougou et Paris se sont détériorées depuis l’avènement du capitaine Ibrahim Traoré.
FACE A L’OPPOSITION, SONKO CHOISIT LA PROXIMITE
Sous le feu des critiques de l’opposition, le Premier ministre sénégalais a tenté dimanche d’éteindre l’incendie du déguerpissement de marchands ambulants à Dakar et réclamé un « un plan d’aménagement d’urgence » pour un site stratégique du littoral.
Sous le feu des critiques de l’opposition, le Premier ministre sénégalais a tenté dimanche d’éteindre l’incendie du déguerpissement de marchands ambulants à Dakar et réclamé un « un plan d’aménagement d’urgence » pour un site stratégique du littoral.
Au Sénégal, Ousmane Sonko fait d’une pierre deux coups. Critiqué par ses opposants pour son refus motivé de se présenter à l’Assemblée nationale où il doit faire sa déclaration de politique générale, le premier ministre a tenté d’éviter à son gouvernement une nouvelle crise : le déguerpissement des marchands ambulants en cours dans plusieurs communes du pays.
La dernière opération, qui a touché dans la nuit de vendredi à samedi des commerçants du populeux marché Colobane, non loin du centre-ville de Dakar, a semblé être la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, poussant le chef du gouvernement à effectuer dimanche une visite sur les lieux pour « délivrer un message » du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.
« Depuis quelques jours, le gouvernement a constaté une vague subite de déguerpissements et de désencombrements entrepris par les collectivités territoriales », a-t-il déclaré la veille, sur sa page Facebook, comme surpris par l’opération. Elle a indigné des centaines de marchands ambulants à Colobane qui disent ne compter que sur leur petit commerce dans un pays qui connaît un nombre exponentiel de diplômés chômeurs sans compter les jeunes qui quittent le monde rural pour venir chercher le moyen de joindre les deux bouts dans la capitale.
Sur les réseaux sociaux, une vidéo montre une dame colérique qui pleure la destruction de sa cantine par les bulldozers de la mairie alors que c’était son seul moyen de subvenir aux besoins de ses enfants. Cet acte l’a poussée à regretter pourquoi elle a voté pour la coalition Diomaye Faye lors de la dernière présidentielle, classant Ousmane Sonko, qui a porté cette candidature, dans la catégorie des politiciens qui ne tiennent pas leurs promesses.
Sabotage
A l’inverse, des riverains ont salué les déguerpissements, notant que leur cadre de vie est resté longtemps pollué par des marchands qui viennent s’installer jusqu’aux abords de leurs domiciles, s’ils ne posent pas leurs étals sur les trottoirs et même sur la route. En février dernier, trois marchands ambulants ont été tués par un chauffeur qui a perdu le contrôle de son camion, un accident qui avait causé, en plus de l’émotion, beaucoup de dégâts matériels.
La visite du premier ministre à Colobane était surtout donc un acte politique. Certains leaders de son parti, les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), dont le député Abass Fall, l’avaient précédé sur les lieux pour parler aux milliers de personnes qui étaient massées sur les rues, leur assurant que ces déguerpissements n’étaient pas le fait du nouveau régime mais de certains politiciens investis d’une mission municipale qui veulent « saboter » le travail du gouvernement.
S’offrant un bain de foule, Ousmane Sonko ne s’est pas empêché de descendre de son véhicule sans crainte de subir les jets de grenades lacrymogènes, comme il y a quelques mois, du temps de sa forte opposition au régime du président Macky Sall (2012-2024). Le leader de Pastef a marché parmi les personnes comme pour montrer à ses adversaires qu’il est toujours proche de la population et de ses nombreux sympathisants qui acclament son nom malgré la peine d’avoir été déguerpis. Pendant de longues minutes, il a écouté chaque partie, du préfet aux riverains en passant par les commerçants, avant de prendre la parole.
« Le président de la République invite les mairies à assouplir les opérations de déguerpissement et de libération de la voie publique, en privilégiant la communication et le dialogue avec les marchands ambulants », a indiqué le chef du gouvernement, accompagné de certains de ses ministres concernés par la question.
« Un fait grave »
Ousmane Sonko a précisé que sa visite au marché de Colobane n’était qu’un prétexte alors que le message du président de la République dont il était porteur s’adressait « à toutes les collectivités territoriales, à tous les commerçants de Dakar et des régions ainsi qu’à toutes les populations riveraines de marchés ».
« Les mesures de déguerpissement des marchands ambulants des marchés doivent être suivies de mesures d’accompagnement » à l’instar de plans de recasement, a-t-il soutenu, promettant de discuter avec les municipalités pour « évaluer les dédommagements à octroyer aux commerçants impactés et les solutions de remplacement à apporter ».
Fin communiquant en politique, le premier ministre s’est rendu quelques instants plus tard à la plage de l’Anse Bernard, située sur la Corniche Est, non loin du palais de la République, pour informer de ce qu’il appelle « un fait grave découvert dans le cadre des investigations en cours sur le littoral ». M. Sonko note que ces travaux, commencés depuis mai dernier, ont permis de découvrir que ce site a été morcelé et vendu à de riches acquéreurs sous l’ancien régime, empêchant à la population d’accéder à la plage.
« Certains des bénéficiaires ont eu des parcelles sur 5000 mètres carrés, 3000 ou 2500 mètres carrés pour d’autres, alors que cette partie relève du domaine public maritime », a-t-il confié avant d’inviter son ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires de lui proposer « un plan d’aménagement d’urgence » sur le foncier d’Anse Bernard.
« Nous n’allons pas laisser des personnes s’accaparer de ce site du domaine public maritime. Nous allons, à cet effet, aménager ce site dans le cadre d’un programme d’urgence pour le rendre plus accueillant pour le public », a assuré le Premier ministre.
ET DE TROIS POUR NGONE NDOUR
La nouvelle société du droit d’auteur et des droits voisins (Sodav), est devenue une belle dame que tout le monde veut courtiser. Ah cette structure couvée par la présidente du Conseil d’administration sortante, Ngoné Ndour, suscite tant d’intérêt ...
La nouvelle société du droit d’auteur et des droits voisins (Sodav), est devenue une belle dame que tout le monde veut courtiser. Ah cette structure couvée par la présidente du Conseil d’administration sortante, Ngoné Ndour, suscite tant d’intérêt pour des artistes. Mais la directrice du label « Pince art », n’est pas prête à lâcher le morceau. Elle souhaite récolter les fruits qu’elle a semés.
Ainsi, à l’occasion de l’Assemblée générale de la Sodav, jeudi dernier, elle était candidate à sa propre succession. Pour cette année, le duel opposait Mme Ngoné Ndour et Ousmane Guissé alias Djibi Guissé des « Frères Guissé ». Et à l’issu de l’élection au poste du président du Conseil d’administration (Ca) tenu ce lundi matin dans les locaux de ladite structure culturelle, Ngoné Ndour a été réélue avec la manière. Puisqu’elle a obtenu 33 voix contre 3 pour son challengeur. Ainsi, elle rempile pour la 3e fois pour un mandat de 3 ans.
« On a fait un bon travail. Comme chaque année, le rapport a été certifié par notre commissaire au compte. Et les chiffres également au niveau des perceptions des droits qui ont été collectées dans le territoire sénégalais, on a eu une augmentation de 6,89% » a-t-elle déclaré.
Pour elle, ce qui est important sur les perspectives, c’est la nouvelle plateforme digitale intégrée « qu’on va mettre en place d’ici sous peu. On a une mission. Et cette mission, je veux la terminer avec les nouveaux et les anciens membres du Conseil d’administration. Les acteurs culturels sont très intéressés aujourd’hui par la gestion de la Sodav parce qu’elle est devenue une jolie fille. Quand on a démarré ce projet-là, il y a beaucoup qui n’y avait pas cru. Aujourd’hui, il y a un excellent travail qui a été abattu par le Ca et la direction gérante et ses agents. J’appelle tous les artistes et acteurs culturels au tour de l’essentiel pour le devenir de la culture », a-t-elle déclaré. Avant de remercier les membres qui lui ont renouvelé sa confiance « mais c’est grâce à mon travail que j’ai été réélue pour diriger le Conseil d’administration ».
PLAGE ANSE BERNARD DE DAKAR, LE GOUVERNEMENT VEUT UN PLAN D’AMENAGEMENT D’URGENCE
Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a demandé, dimanche, ‘’un plan d’aménagement d’urgence” du littoral à hauteur de la plage d’Anse Bernard, pour rendre cette partie du domaine public maritime (DPM) de Dakar plus attrayante.
Dakar, 30 juin (APS) – Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a demandé, dimanche, ‘’un plan d’aménagement d’urgence” du littoral à hauteur de la plage d’Anse Bernard, pour rendre cette partie du domaine public maritime (DPM) de Dakar plus attrayante.
‘’Nous n’allons pas laisser des personnes s’accaparer de ce lieu (plage d’Anse Bernard) du domaine public maritime. Nous allons à cet effet, aménager ce site dans le cadre d’un programme d’urgence, pour le rendre plus accueillant pour le public’’, a-t-il dit, lors d’une visite effectuée à la plage d’Anse Bernard, située sur le littoral de la commune de Dakar Plateau.
‘’Je demande au ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales, et de l’Aménagement des territoires, Balla Moussa Fofana, ici présent, de me proposer, un plan d’aménagement d’urgence de ce site du domaine public maritime (DPM)’’, a-t-il lancé.
Il a indiqué que la commission ad hoc chargée du contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine public maritime (DPM) dans la région de Dakar, a découvert récemment, que cette partie du littoral a été morcelée et attribuée à quelques individus.
”Nous avons dans le cadre des travaux de cette commission découvert que ce site a été morcelé et vendu, en novembre 2023. Certains des bénéficiaires ont eu 5000 mètres carrés de parcelles, 3000 ou 2500 mètres carrés pour d’autres, alors que cette partie relève du domaine public maritime’’, a-t-il déploré, ajoutant qu’on ne peut pas se permettre, de morceler le DPM, un espace auquel tous les sénégalais doivent pouvoir accéder, sans encombre et librement.
Il a rappelé que le gouvernement est dans un combat pour restituer aux Sénégalais, leurs biens naturels. ‘’Nous appelons donc les populations, les jeunes en particulier, à porter ce combat et à faire preuve de patience’’, a-t-il lancé.
Le Premier ministre a indiqué que les résultats des travaux de ladite commission seront présentés aux Sénégalais dans les prochains jours. ‘’Au-delà du domaine public maritime, nous allons résoudre les nombreux litiges fonciers, dans le monde rural comme urbain’’, a-t-il promis.
Il a en outre appelé les Sénégalais, à ne pas se faire justice eux-mêmes, mais à saisir les services compétents. ‘’Nous sommes à l’écoute de tout le monde pour régler leurs problèmes’’, a-t-il assuré.
Le Premier ministre a créé une commission ad hoc chargée du contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les dépendances du domaine public maritime (DPM) de la région de Dakar.
Par l’arrêté instituant ladite commission, Ousmane Sonko a ordonné en même temps ‘’la suspension de toutes les constructions et autres travaux sur les anciennes dépendances du domaine public maritime [de] la région de Dakar, pour un délai de deux mois à compter de ce jour’’, lundi 13 mai.
Il est demandé au directeur général de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol de procéder à cette suspension ‘’à titre conservatoire’’.
La nouvelle commission est ‘’chargée de procéder à la vérification de la légalité et de la conformité des titres délivrés et [des] occupations faites dans les zones ciblées’’.
Elle est placée ‘’sous la présidence du ministre, secrétaire général du gouvernement’’, et ‘’est coordonnée par le ministre des Finances et du Budget’’.
Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires assure le secrétariat de la commission.
L’Assemblée nationale, le Conseil économique, social et environnemental, le Haut Conseil des collectivités territoriales, ainsi que le ministère des Finances et du Budget ont des représentants au sein de cette instance.
Les ministères de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement, de la Justice sont aussi représentés.
Le gouverneur de Dakar en est membre, de même que des représentants des collectivités territoriales concernées, et le directeur général de l’Agence nationale des affaires maritimes.
L’Ordre des avocats, la Chambre des notaires, l’Ordre des architectes, ainsi que l’Ordre national des géomètres experts du Sénégal sont représentés.
‘’Les travaux de la commission devront être sanctionnés par un rapport, qui sera soumis [au] président de la République’’, selon l’arrêté du Premier ministre.
Accompagné de plusieurs membres du gouvernement, Ousmane Sonko s’était rendu auparavant au marché Colobane de la commune de Fass-Colobane-Gueule Tapée, pour transmettre aux collectivités territoriales et aux commerçants de ce marché un message du chef de l’Etat sur les opérations de désencombrement en cours dans plusieurs communes.
PAR Francis Laloupo
SÉNÉGAL-AES, LE GRAND MALENTENDU
Les thuriféraires des putschistes projettent des anathèmes sur le pouvoir sénégalais, accusé d’avoir « tourné le dos à ses engagements ». Un fossé idéologique sépare désormais Dakar des juntes prônant la "souveraineté" au détriment de la démocratie
Les propagandistes des juntes du Sahel ne décolèrent pas. Eux qui avaient tant misé sur l’adhésion du Sénégal à l’Alliance des Etats du Sahel (AES, Mali, Burkina Faso, Niger), à l’issue de la crise qui a opposé durant plusieurs mois le président sénégalais Macky Sall aux mouvements de contestation. Au cœur de cette crise, le bras-de-fer entre le régime de Macky Sall et le parti dissous Pastef (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité), dirigé par Ousmane Sonko. Les discours « de rupture » de ce dernier avaient, entre-temps, tissé des liens d’affinités avec les néo-panafricanistes, fervents propagandistes des régimes issus de putschs dans le Sahel. Dans sa marche pour la conquête dupouvoir, le Pastef n’a pas dédaigné compter sur ces soutiens pour relayer son combat auprès des opinions. Quitte à assumer des soupçons d’accointances avec des puissances étrangères – Russie en tête - peu enclines à favoriser l’expansion des principes démocratiques auxquels le Pastef n’a jamais cessé de se référer. Les officiers du néo-panafricanisme professionnelétaient devenus d’exubérants exégètes du projet du Pastef, convaincus que le Sénégal allait bientôt rejoindre le club des régimes prétendument « souverainistes » qui ont émergé à la faveur de coups d’Etat militaires depuis 2020 en Afrique de l’Ouest.
« Préserver l’héritage de la Cédéao »
Ainsi, au plus fort de la crise sénégalaise, ces « amis » du Pastef en étaient arrivés à souhaiter un coup d’Etat au Sénégal. Formule idéale, selon eux, pour parachever la logique d’une inclusion de ce pays dans l’AES. Pourtant, les Sénégalais n’ont eu de cesse d’exclure une telle hypothèse, en rappelant le « caractère républicain » de leur armée dans un pays qui n’a jamais connu de coup d’Etat. Au bout de la crise sénégalaise, le 24 mars dernier, des élections libres et transparentes ont porté au pouvoir l’une des principales figures du Pastef, Bassirou Diomaye Faye. A ses côtés, Ousmane Sonko, leader du mouvement, nommé Premier ministre. Cette démonstration de vitalité démocratique marque alors une profonde incompatibilité entre la culture politique sénégalaise et les schémas prônés par les pyromanes néo-panafricanistes.
Toutefois, ces derniers exigent de l’exécutifsénégalais de satisfaire sans délai à leurs attentes, à savoir une « rupture avec la France et l’Occident », le retrait du Sénégal de la Cédéao (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest) à l’instar des trois régimes de l’AES, l’abolition immédiate du Franc Cfa… Mais, très vite, les actes posés et la parole publique dunouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, vont provoquer l’ire de ces autoproclamés « souverainistes » qui ont fait de l’AES leur sanctuaire. Tout en rappelant à ceux qui ne le sauraient pas qu’il est un «panafricaniste de gauche», le jeune président sénégalais – 44 ans - exalte les vertus de la démocratie qu’il souhaite «renforcer». Un propos aux antipodes du bréviaire des régimes militaires de la région qui se sont lancés, avec leurs affidés, dans une véritable croisade contre la démocratie. Le président sénégalais affirme l’attachement de son pays aux « objectifs de l’intégration régionale », en promettant de « travailler au retour au sein de la Cédéao » des pays de l’AES. De quoi déclencher une crise d’urticaire aigüe chez les activistes pour qui panafricanisme semble rimer avec désintégration régionale. Le malentendu sur le concept de panafricanisme devient manifeste, entre les leaders du Pastef et les tonitruants adeptes de l’AES.
S’il ne renonce pas au projet de « quitter » le franc CFA, le pouvoir sénégalais explique que cela se fera en liaison avec les partenaires concernés de la région et selon un calendrier raisonnable. L’important étant d’œuvrer à «un Sénégal juste et prospère dans une Afrique en progrès», il faut «rééquilibrer les partenariats internationaux dans un sens gagnant-gagnant». Lors d’une visite, le 30 mai dernier au Mali puis au Burkina Faso, Bassirou Diomaye Faye enfonce le clou en insistant auprès des deux dirigeants putschistes, Assimi Goïta et Ibrahim Traoré, sur la nécessité de «préserver l'héritage de la Cédéao». Des propos qui s’accordent peu avec l’agenda des juntes de l’AES qui ont choisi de se retirer de la Cédéao afin de se maintenir indéfiniment au pouvoir.
Confrontation de deux systèmes de valeurs
Pour les prédicateurs AESiens qui s’attendaient à une « rupture » théâtrale avec la France, la visite de Bassirou Diomaye Faye à Paris – son premier déplacement hors du continent depuis son élection – aura été un acte d’ultime « renoncement ». Depuis, les réseaux sociaux s’enflamment, et les thuriféraires des régimes putschistes projettent des monceaux d’anathèmes sur le pouvoir sénégalais, accusé d’avoir « tourné le dos à ses engagements » Cependant, dans l’entourage du dirigeant sénégalais, certains tiennent à rappeler que leur pays a su conforter, au fil des décennies, les contours d’une diplomatie sophistiquée. Pour eux, la « souveraineté » s’affirme aussi par une gestion maîtrisée de la diversification des partenariats, pour les intérêts bien compris du Sénégal. Une « tradition » que compte bien renforcer le nouveau pouvoir. En réaction aux charges haineuses sur les réseaux sociaux, des groupes de Sénégalais se sont constitués pour défendre leurs dirigeants et leur pays, et rétorquer que le Sénégal n’a jamais contracté le moindre engagement avec les pays de l’AES. Entre des ressortissants et alliés de l’AES et des cyberactivistes sénégalais, la violence verbale, assortie de menaces physiques, atteint un seuil critique.
Dans cette même temporalité, une manifestation a été organisée à Dakar, le 21 juin dernier par la Coalition sénégalaise des défenseurs des droits humains (COSEDDH) et Amnesty International. Une démonstration de solidarité avec les victimesdes atteintes aux libertés d’expression et de la presse au Burkina Faso. En réponse, une contre-manifestation « de protestation » s’est tenue quelques jours plus tard devant l’ambassade du Sénégal à Ouagadougou, à l’initiative des membres de la Coordination nationale des associations de la veille citoyenne du Burkina Faso (soutien de la junte burkinabé). Des faits symptomatiques du climat qui règne entre ces deux pays.
Le malentendu entre les nouveaux dirigeants sénégalais et leurs pourfendeurs apparaît comme une confrontation entre deux systèmes de valeurs. Entre un Sénégal plus que jamais attaché à son système démocratique, et des régimes qui s’appliquent, avec leurs relais, à diaboliser cette démocratie. Le décalage entre les actes posés par l’actuel pouvoir sénégalais et les attentes decertains de ses alliés putatifs du temps où le Pastef faisait feu de tout bois pour conquérir le pouvoir, traduit la réalité d’un malentendu initial. Pour qui connaît le Sénégal et les dynamiques à l’œuvre sur son échiquier politique, il était difficile d’imaginer qu’un pouvoir issu des urnes allait,dans un élan exclusif, bouleverser tous les équilibres existants. Le président Diomaye Faye qui n’a pas le profil d’un boutefeu, ne saurait faire fi de l’architecture des forces plurielles qui structurent la vie politique de son pays, l’ensemble des facteurs constitutifs de son élection et l’évaluation des priorités nationales… Dans ce contexte national spécifique, il s’attelle, avec son entourage, à trouver le juste équilibre entre une gestion orthodoxe du pouvoir d’Etat etune fidélité relative aux promesses préélectorales.Une manière, en somme, de renouer avec les vertus et les contraintes de la politique. Aux Sénégalais, et à eux d’abord, d’en juger.
L’INSPECTION D’ACADEMIE DE ZIGUINCHOR VA PRESENTER 10.641 CANDIDATS A L’EXAMEN DU BACCALAUREAT 2024
L’Inspection d’académie de Ziguinchor (sud) va présenter 10.641 candidats à l’examen du baccalauréat 2024, soit une hausse d’environ de 372 candidats par rapport à 2023.
Ziguinchor, 1er juil (APS) – L’Inspection d’académie de Ziguinchor (sud) va présenter 10.641 candidats à l’examen du baccalauréat 2024, soit une hausse d’environ de 372 candidats par rapport à 2023.
“Cette année, au baccalauréat général, l’Inspection d’académie présente 10.641 candidats, soit une augmentation d’environ de 372 candidats comparé à l’année 2023”, a déclaré l’Inspecteur d’académie (IA) de Ziguinchor, Cheikh Faye.
Dans un entretien avec l’APS, il a signalé que ces candidats sont répartis en 33 jury dont 32 principaux et un jury secondaire.
“L’essentiel des candidats sont en série L. Toutes les séries L confondues concentrent 90,1% des candidats”, a fait savoir Cheikh Faye.
Selon lui, “les séries scientifiques S1, S2, S4 et S5 concentrent 9,3% des candidats”.
“Les filles sont de loin plus nombreuses parmi les garçons. 56,3% des candidats sont des filles”, a t-il précisé, assurant que toutes les dispositions sont prises pour un bon déroulement de l’examen dans la région.
L’examen du bac démarre mardi sur l’ensemble du territoire national.
CAN-BEACH SOCCER, LES LIONS DE LA PLAGE EN REGROUPEMENT CE LUNDI
L’équipe nationale du Sénégal de beach soccer va entamer, ce lundi, son regroupement en vue des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) prévue en Egypte cette année
L’équipe nationale du Sénégal de beach soccer va entamer, ce lundi, son regroupement en vue des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) prévue en Egypte cette année, a appris l’APS auprès de la Fédération sénégalaise de football(FSF).
Dans un communiqué, la FSF rappelle que quatorze Lions ont été sélectionnés pour ce stage de six jours au Centre de développement technique Jules François Bocandé de Toubab Dialao.
Au total, 14 Nations participeront à ces éliminatoires qui se dérouleront en manche aller (du 19 au 21 juillet) et retour (26-28 juillet) pour déterminer les sept pays qui prendront part à la compétition continentale.
La date de la CAN sera communiquée par la Confédération africaine de football (CAF).
Le Sénégal, champion d’Afrique en titre, affrontera durant ces qualifications la Guinée qui vise une première participation à une CAN de Beach Soccer.
FESTIVAL DU COUSINAGE A PLAISANTERIE PREVU LES 13 ET 14 JUILLET A FOUNDIOUGNE
Raffermir les liens culturels et historiques entre les différentes communautés, c’est l’un des objectifs de la première édition du Festival du cousinage à plaisanterie qui se tiendra du 13 au 14 juillet prochains à Foundiougne.
Raffermir les liens culturels et historiques entre les différentes communautés, c’est l’un des objectifs de la première édition du Festival du cousinage à plaisanterie qui se tiendra du 13 au 14 juillet prochains à Foundiougne. Dans un communiqué, les organisateurs soulignent que c’est aussi une occasion «d’œuvrer pour la paix et la cohésion sociale». Au cours de ce festival, plusieurs activités sont prévues, notamment, la foire commerciale, des plateaux artistiques, des panels, le reboisement, des démonstrations d’art culinaire, la lutte traditionnelle, entre autres. Il est également prévu, selon eux, un forum axé sur le thème : «L’importance du dialogue intergénérationnel et de la participation des jeunes à la préservation et à la promotion du patrimoine culturel». Sobel Dione, membre du comité d’organisation du festival d’ajouter : «La parenté ‘’plaisante’’ demeure un lien ancestral qui existe au Sénégal entre les communautés joola, sérère, pulaar, lébou, etc. Il est important de s’appuyer sur ce legs à travers de telles initiatives. Un legs tellement positif qui contribue beaucoup à l’harmonie des relations sociales entre les différentes communautés.» C’est que, selon les organisateurs du festival, «avec la pauvreté et la mondialisation, la vie collective tend à disparaître, poussant ainsi les gens à oublier les liens existant entre les communautés». Et c’estparticulièrement la jeunesse qui risque de perdre ces idéaux ancestraux.
Le choix de Foundiougne s’explique par sa diversité culturelle. C’est une zone qui regroupe toutes les ethnies, notamment des diolas, des mandingues, des toucouleurs, des sérères, des lébous, etc. Il s’agit, ajoute Sobel Dione et Cie, de «valoriser la culture». Les promoteurs de ce Festival du Cousinage à plaisanterie de deux jours ambitionnent d’annualiser l’événement. «Le but c’est de ne pas rester dans un seul endroit, mais de le tenir dans plusieurs milieux, sérère, halpulaar, lébou, etc. Cela permettra aux gens de mieux connaître les autres cultures», précisent-ils. Avant d’appeler la diaspora à «s’imprégner de cette initiative qui permettra aux jeunes nés à l’étranger».