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10 mars 2025
Par DIAGNE Fodé Roland
REMEDIER AUX URGENCES, GERER LES IMPATIENCES ET AVANCER VERS LA SOUVERAINETE PANAFRICAINE
Si la victoire à la Présidentielle est sans appel, l’immensité des attentes côtoie l’espoir que suscitent les 100 premiers jours du gouvernement souverainiste.
Si la victoire à la Présidentielle est sans appel, l’immensité des attentes côtoie l’espoir que suscitent les 100 premiers jours du gouvernement souverainiste. Nomination d’un gouvernement d’experts associant adhérents du parti Pastef et alliés de la coalition Diomaye mooy Sonko président, décret annulant les derniers décrets de l’ex-président déchu, états des lieux par des audits centraux et sectoriels, début de blocage du paacoo foncier, nouvelles nominations à la tête des agences parapubliques, organisation des assises de la justice, rétablissement de l’obligation de payer les impôts d’entreprises qui ne s’en acquittent pas auparavant, mise à contribution de l’armée pour la distribution des intrants aux paysans, première baisse mesurée des prix de certaines denrées obligeant les meuniers majoritairement impérialistes à céder, intervention contre la hausse abusive des prix des transports à la veille de la Tabaski, mise en circulation du BRT, premières missions diplomatiques chez nos voisins, puis chez les présidents de la CEDEAO, puis chez ceux de l’AES, première rencontre avec le président français à l’occasion du sommet vaccinal en France, etc
Globalement, l’opinion publique exprime sa satisfaction et sa confiance aux nouvelles autorités souverainistes. Mais c’est au sein même de notre camp souverainiste que s’expriment interrogations, questionnements, voire critiques au point même que le président du parti Pastef et premier ministre vient d’organiser avec le mouvement des jeunes patriotes un meeting pour répondre et rassurer tout en fixant le cap de la marche vers la souveraineté.
Remédier aux urgences réparatrices.
Nous devons sérier dans notre camp au plan national et panafricain les urgences dont l’axe est d’abord l’assainissement souverainiste de l’appareil d’État néocolonial dont nous avons hérité suite au vote du peuple. C’est dans cette optique que se déroulent les nominations en cours qui charrient, bien entendu, quelques critiques qui, même si elles ne sont pas toutes infondées, ne modifient pas pour l’essentiel la trajectoire de souverainisation de l’État et ses démembrements. Il reste aussi à poursuivre la désAPRisation et la déBBYsation de nos ambassades et consulats ainsi que l’administration territoriale (gouvernorats, préfectures, sous-préfectures, puis par les prochaines élections les Mairies). Ces nominations doivent encore plus combiner le couple «patriotisme/expertise», c’est-à-dire le don de soi souverainiste adossé à la compétence disciplinaire et organisatrice. Même si l’apatridie et la corruption néocolonialiste ont dominé les 64 ans de l’État néocolonial, il a toujours existé dans nos administrations et parmi nos compatriotes des patriotes résistants qui doivent progressivement prendre le relais pour concrétiser la souverainisation du pays. Ce qu’attendent les populations, c’est aussi la lutte contre la cherté de la vie qu’a entamé prudemment le nouveau pouvoir, la réparation urgente à budgétiser pour les victimes des répressions arbitraires et illégales (morts, blessés, pertes d’emplois) et la reddition des comptes par les voleurs de l’autocratie libérale, notamment épinglés directement ou indirectement par les nombreux rapports des corps de contrôle de l’État (IGE, OFNAC, IGF, Cour des comptes, etc.) sans oublier les audits dont l’opinion publique doit être informée.
La multiplication des saisines des députés ou des associations anti-impérialistes de la société civile qui en saisissent les ministres du gouvernement, notamment Guy Marius, par les travailleurs qui attendent des salaires impayés depuis des mois, voire des années, l’application de décisions de justice qui leurs sont favorables contre des patrons voyous, de victimes de spoliations foncières ou de pollution montrent l’ampleur des dégâts causés par la mal gouvernance des gouvernements qui se sont succédé de 1960 à nos jours. Les cris d’orfraies de la voyoucratie millionnaire et/ou milliardaire de l’État hors la loi sont des coups d’épée dans l’eau pour les masses laborieuses ainsi réduites à voir leurs enfants fuir par l’émigration piroguière la misère en risquant leurs vies. La reddition des comptes est un impératif salvateur pour récupérer l’argent volé du peuple et dissuader les saboteurs tapis dans l’ombre qui parient sur l’échec de l’expérience souverainiste en cours.
Gérer les impatiences
L’empressement pour la reddition des comptes par les voleurs ne doit pas faire oublier qu’il s’agit d’une nécessité absolue qui doit se faire dans le respect des lois et procédures consécutives à l’assainissement d’un pouvoir judiciaire qui a été sali par sa soumission à l’ex-autocratie présidentialiste qui a utilisé naguère la CREI pour «régler des comptes» et non pas rendre justice à la demande sociale d’alors.
Ouattara, Nana Akufo, Emballo, bref ces représentants, tout comme l’était Macky, de l’UEMOA/CEDEAO néocoloniale ne sont pas à juste titre en odeur de sainteté auprès de nos peuples. Leur tentative d’ingérence guerrière et leurs sanctions françafricaines contre nos peuples frères du Mali, du Burkina, du Niger ont été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase du ras le bol populaire contre ce «club de chefs d’États» apatrides serviles aux impérialistes françafricain, eurafricain et usafricain. Les propos tenus sur le «retour de l’AES dans la CEDEAO» ont troublé les militants panafricains. Programmée sous Macky/APR/BBY une manœuvre militaire Otano Sénégalaise le long de la frontière malienne est incomprise et suscite des interrogations alors que le candidat Sonko avait déclaré opté pour une contribution sénégalaise à la lutte contre le terrorisme de l’État du Mali. Nos ambassades et consulats non encore désAPRisés et déBBYsés n’ont pas su satisfaire la volonté populaire de notre diaspora d’échanger avec notre président lors de son voyage parisien à l’invitation «vaccinale» d’une ONG adoubée par l’UA et financée par Bill Gates et Soros.
La visite inopinée du criminel Tony Blair, allié de l’assassin Bush, lesquels avaient fait un faux et usage de faux (la fameuse fiole de poudre) pour attaquer et occuper l’Irak. Les missions répétées du FMI et de la Banque Mondiale pour s’assurer que le Sénégal nouveau demeure dans la continuité des accords léonins ficelés par les anciens pouvoirs néocoloniaux. La rencontre à Paris avec l’ex-président social libéral PS Abdou Diouf, lequel avec A. Wade s’étaient fendus d’une sortie pour soutenir le coup d’état de Macky contre le Conseil Constitutionnel. Oui, ces faits sèment parfois le doute, mais la vraie question est la suivante : les conditions objectives et subjectives de la réalisation du projet souverainiste sont-elles actuellement vraiment réunies ? Non. Ces faits suffisent-ils à invalider le projet souverainiste ? Non. Ne reflètent-ils pas plutôt à la fois l’état réel calamiteux de la gouvernance néocoloniale et la complexité de l’œuvre de souverainisation de l’État néocolonial dont a hérité le camp souverainiste ? Ne faut-il pas briser l’échine aux libéraux néocoloniaux dans l’État pour ouvrir la nécessaire période de rupture promise ?
Avancer patiemment vers la souveraineté panafricaine
La tâche actuelle est de réussir progressivement mais sûrement l’assainissement souverainiste de l’État du Sénégal. Force est de se rendre compte que le peuple a gagné contre l’autocratie néolibérale françafricaine, eurafricaine et usafricaine. Que sa boussole a été sa quête inébranlable de souveraineté devenue culturellement hégémonique auprès de la jeunesse décidée de vivre et travailler au pays en lieu et place de la fuite mortifère en avant individualiste de l’émigration piroguière et désertique. Au lieu de prendre le chemin vers les pays impérialistes pris par le pillage des richesses nationales, la jeunesse a été convertie à la nécessité du moom sa reew et du defaar sa reew du PAI et de la gauche communiste historique.
Né en 2014, le camp souverainiste s’est doté d’un parti, Pastef/Les Patriotes, de leaders (Sonko, Diomaye, Guy Marius) et d’organisations de la société civile capables de leur indiquer la voie de la résistance victorieuse dans les urnes. Le prix de la victoire a été cher payé. Les leaders ont été le point de repère d’une jeunesse qui a essaimé chez les Maggis, les Daraas, les Jiguènes, etc. à l’exception notable des syndicats empêtrés dans la «participation-collaboration» des classes avec le néocolonialisme. Si sous les feux brûlants de la répression de l’État hors la loi, la centralisation autour des leaders et l’initiative spontanée de la jeunesse résistante ont été les facteurs décisifs de la victoire, le parachèvement de la souverainisation de l’État par les législatives doit être l’affaire du parti démocratiquement fusionné et uni sur le projet de souveraineté panafricaine. Il faut maintenant que soient définis la place et le rôle du parti Pastef/Les Patriotes à l’ère de la conquête du pouvoir par le camp souverainiste. Le parti ne peut être réduit à suivre le président, le premier ministre et le gouvernement. Il doit devenir en plus d’être un point d’appui pour le gouvernement et la présidence une force d’initiative, d’aiguillage et de mobilisation du peuple. Les structures du sommet à la base du parti doivent élaborer collectivement avec la participation de son président un plan d’action dont l’axe principal est la liaison avec les masses laborieuses, avec le peuple. Le premier congrès et de fusion dans Pastef/Les Patriotes doit ensuite l’adopter. L’élévation du niveau de conscience des masses populaires, de la compréhension des enjeux et des étapes par lesquelles nous irons vers la matérialisation du projet souverainiste doit, est et sera l’œuvre du travail politique du parti. Pour ce faire, il nous faut assurer le débat démocratique le plus large à partir du principe «unité, critique, unité» débouchant sur l’action organisée prolongée au sein du peuple. C’est le moyen par lequel nous allons préparer le peuple à rejouer son rôle de garant actif du projet de souveraineté panafricaine. Libérer un peuple du néocolonialisme cause du sous-développement qui lui est inhérent n’est pas une simple promenade de santé. C’est la capacité du parti à anticiper les épreuves et par sa liaison donner les moyens au peuple de vaincre le système et l’impérialisme.
DIAGNE Fodé Roland
Par Mamadou Ndiaye
DELIRES ET DENIS
Le concept de souveraineté fleurit à nouveau. Dans toutes les conversations, il s’introduit sans peine servant même de béquille à des interlocuteurs en mal d’inspiration.
Le concept de souveraineté fleurit à nouveau. Dans toutes les conversations, il s’introduit sans peine servant même de béquille à des interlocuteurs en mal d’inspiration. Surgie de nulle part et mal définie, l’expression perd de sa force, de son séduisant pouvoir d’attraction et de sa vivacité. Galvaudée, la souveraineté s’étiole. Elle dépérit, pour dire le moins.
Car tout le monde l’utilise : le militaire, la société civile, le politique, le syndicaliste, le paysan, l’étudiant, le partenaire technique, le sportif, l’expert et même le chroniqueur. Chacun, avec les moyens qu’il a, l’emploie à sa guise sans le moindre souci de précision.
Ce qui, bien évidemment, ajoute du déni à la confusion, réduisant la souveraineté à un simple « élément de langage » alors que sa trajectoire historique est jalonnée de couronnes pour ne pas la figer dans un esprit de système très peu conventionnel.
La souveraineté se résume désormais à une langue de bois. Son âge d’or coïncide avec les indépendances quand la lutte des peuples revêtait une signification historique : se soustraire du joug colonial, s’affirmer comme sujets conscients, et se mobiliser pour édifier une nation digne, debout et conquérante.
Ainsi se dessinait le camp du bien voguant de succès en succès avec des victoires éclatantes voire retentissantes sur presque la totalité des continents placés sous tutelle coloniale. Les populations savourent la liberté retrouvée et acquièrent l’esprit d’initiatives qui émerveille dirigeants et observateurs, coopérants et jeunesses tous tournés vers les tâches de développement.
Ce décollage se concevait à partir de l’agriculture perçue comme le socle d’épanouissement de millions de gens dont il fallait assurer la nourriture. La souveraineté alimentaire était née. Un regain d’espoir s’ensuivit avec l’objectif de nourrir les populations à partir de ce qu’elles cultivent et récoltent.
L’idée sous-jacente consiste à éliminer la dépendance vis-à-vis de l’extérieur pour s’approvisionner en vivres. Toute la communauté internationale salue cette approche et milite pour son extension afin de réguler les productions, les approvisionnements et les marchés souvent tentés de dicter ses règles.
Par l’élan de clarté que drainait la souveraineté alimentaire, le monde visait la mesure, privilégiait les grands équilibres tout en veillant à la préservation de la nature et de l’environnement et (surtout) à éviter la frénésie de consommation au risque de ruiner un jour la planète.
Toutefois, les interprétations font le grand écart sur fond de divergences d’intérêts et d’affrontements de visions unilatérales. Les séquelles de cette division persistent encore accentuée aujourd’hui par le réchauffement climatique qui perturbe tous les cycles de vie de cette planète en proie à de vives menaces.
Sa fragilité est désormais établie. Même les contempteurs ont fini par l’admettre. La hausse des températures, la fonte des glaces, les déplacements de populations sont entre autres des indices irréfutables d’une terre qui souffre et craquelle en plusieurs endroits.
Autant l’univers est unique, autant les malheurs sont divers. Si bien qu’aucun repli sur soi ne peut prospérer. Ni les pays, ni les régions ne peuvent échapper de façon solitaire. Il est même suicidaire de l’envisager ainsi. Les phénomènes naturels ignorent les frontières. Pourquoi se contenter alors de solutions locales quand la nécessité dicte de préconiser des approches globales ?
La pandémie du Covid-19 démontre à l’envi la vanité de ne voir le danger que « chez les autres ». Pas chez soi. L’erreur a été fatale à la Chine, foyer d’émission de ce « mal de siècle » qui s’est très vite propagé, facilité il est vrai par les brassages humains dans les aéroports, les avions, les hôtels et les grandes surfaces commerciales où se croisent et se décroisent des voyageurs de tous les continents.
Très vite, les intelligences ont été ravivées. Les hommes, notamment les spécialistes, ont dressé des protocoles sanitaires. Par ce savoir-faire avancé, ajouté à une formidable communication de masse, les opinions se sont appropriées les « gestes-barrières », les mesures prophylactiques et des conduites irréprochables d’hygiène de vie.
Le répit observé grâce, il est vrai, au recul de la pandémie, a poussé des régions entières à réclamer une souveraineté vaccinale afin d’inoculer les couches les plus vulnérables. Ces pays ne s’arrêtent pas au stade des hypothèses. Ils s’appuient sur l’absence de laboratoires et la rareté des médicaments, donc des vaccins, pour songer à s’en doter.
Ici, la santé et l’économie se rejoignent. Les décideurs prennent conscience de leur forte dépendance et découvrent un écart abyssal avec les pays occidentaux détenteurs des vaccins et des brevets et maîtres de la géographie opérationnelle. Dès lors, comment revendiquer une souveraineté dans ce domaine vital quand manquent les ressources et les volontés ?
Quel sera le niveau d’engagement financier des Africains ? Ils ne le chiffrent pas. Et pourtant l’occasion se présente d’afficher une disposition d’esprit à un abandon de souveraineté devant permettre l’édification ou la consolidation de laboratoires dans des pays comme le Sénégal, l’Afrique du Sud, l’Ethiopie, la Côte d’Ivoire ou l’Egypte.
Ensuite la démarche reste approximative. Car, à moins de renverser la table, rien n’indique que les pays demandeurs sont prêts à débourser des fonds conséquents pour administrer la preuve de leur engagement et de leur réelle volonté de circonscrire la pandémie, encore en phase de résurgence avec le retour des pèlerins musulmans d’Arabie Saoudite.
Avec l’enchaînement de ces épisodes sanitaires et médicaux, la souveraineté s’avère inaliénable et constitue un droit « imprescriptible ». Des penseurs de renom considèrent même que la notion est antérieure au pacte social. D’où sa légitimité défendue avec passion au récent forum de Paris sur l’innovation et la souveraineté vaccinale en présence de plusieurs chefs d’Etat africains dont la motivation est à géométrie variable.
Est-ce à dire « qu’il n’y a de pauvre que parce qu’il y a des riches » ? Le refus de s’apitoyer sur son sort est la clé du dépassement. Des compétences existent dont certaines font la fierté de la recherche africaine sous tous les cieux du monde. A un certain niveau d’audience, de notoriété et de responsabilité, ces distingués africains n’appartiennent pas qu’à leur pays respectifs.
Ils jouissent par leur aura d’une transversalité panafricaine pour franchir les « murs invisibles ». C’est à cette condition que l’Afrique peut construire dans le dur en enjambant les étroitesses nationales.
Néanmoins, cet élan pourrait se heurter à la résurgence des coups d’Etat militaires, principalement en Afrique de l’Ouest minée hélas par des instabilités chroniques. Dans l’imaginaire collectif, les pouvoirs kaki ne font pas mieux que les civils qu’ils ont remplacés à coups de baïonnettes en avançant des alibis sécuritaires qui n’ont guère disparu. Autant dire que les raisons de l’arrivée au pouvoir des militaires n’ont pas eu les effets escomptés.
La souveraineté sécuritaire vit des heures sombres dans cette sous-région ouest-africaine où un délire en cache toujours un autre.
LE RAPPORT DE L’ASSISES DE LA JUSTICE SERA REMIS AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE JEUDI
Le rapport final des assises nationales de la Justice sera remis, jeudi, au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé, lundi à Dakar, le professeur Babacar Guèye, facilitateur de cette concertation citoyenne tenue du 28 mai au 4 juin
Le rapport final des assises nationales de la Justice sera remis, jeudi, au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé, lundi à Dakar, le professeur Babacar Guèye, facilitateur de cette concertation citoyenne tenue du 28 mai au 4 juin derniers, au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio.
Il a fait cette annonce, lundi, lors de la cérémonie d’ouverture de la table ronde nationale d’évaluation du processus électoral au Sénégal, notamment de la présidentielle du 24 mars dernier.
Le professeur Babacar Guèye répondait à une interpellation du directeur exécutif de l’ONG 3D, Moundiaye Cissé, sur la date de dépôt du rapport final des assises de la Justice organisées dans le cadre de la quatrième édition du Dialogue national.
“Nous comptons beaucoup sur ce rapport dont la mise en œuvre des conclusions pourrait améliorer” le fonctionnement de la justice, a indiqué M. Cissé.
Babacar Guèye a été désigné facilitateur des assises de la Justice par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.
6834 CANDIDATS PLANCHERONT POUR LE BACCALAUREAT A LOUGA
L’Académie de Louga va présenter 6.834 candidats au baccalauréat, dont 4.049 filles, soit 58,61% de l’effectif total des élèves, a indiqué à l’APS son chargé de communication, Ousmane Kane.
Louga, 2 juil (APS) – L’Académie de Louga va présenter 6.834 candidats au baccalauréat, dont 4.049 filles, soit 58,61% de l’effectif total des élèves, a indiqué à l’APS son chargé de communication, Ousmane Kane.
Le baccalauréat général démarre ce mardi sur l’ensemble du territoire sénégalais.
‘’L’Académie de Louga présentera 6.834 candidats au bac, dont 4049 filles (58,61%)’’, a déclaré le chargé de communication.
Il a signalé que ‘’le nombre de centres d’examen n’a pas évolué par rapport à la session de 2023’’.
La région compte ainsi 27 centres, dont 5 à Kébémer, 9 à Linguère et 13 à Louga.
“Les candidats du public représentent 5.756 (84,23%), contre 1.073 candidats individuels (15,70%)”, a-t-il précisé.
Il a relevé “une prédominance des séries littéraires avec 5.928 candidats (86,74%) contre 906 candidats pour les séries scientifiques (13,26%)”.
Comparé à l’année dernière, ‘’les effectifs de la présente session ont connu une hausse de 237 candidats’’, a précisé le chargé de communication.
VERIFIER L'INFORMATION, C'EST FAIRE PREUVE DE PROFESSIONNALISME, D'ETHIQUE ET DE RESPONSABILITE
Après 30 années d'existence, la radio continue de se distinguer par son professionnalisme. Son directeur général, Baye Oumar Gueye, revient sur les défis à relever pour préserver cette identité dans un paysage médiatique en mutation
La radio Sud Fm fête ses trente (30) ans d’existence. Hier, lundi 1er juillet, le Directeur général de «Sen Radio», Baye Oumar Gueye, a célébré ce trentenaire de la première radio privée du Sénégal dont les programme ont été officiellement lancé le 1er juillet 1994, en présence de plusieurs chefs d’Etat notamment Alpha Oumar Konaré du Mali, Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya de Mauritanie et Abdou Diouf du Sénégal. Dans cet entretien, il revient sur ses ambitions ainsi que son engagement à faire rayonner ce média qui reste un exemple dans l’espace médiatique.
Quel sens donnez-vous à la célébration de ce 30e anniversaire de Sud Fm ?
Trente (30) ans de Sud Fm, c’est trente (30) ans de regroupement, de passion, de vie professionnelle. Imaginez, c’est plus d’un quart de siècle au service de l’information. Aujourd’hui, toute la famille est là. Tous les anciens ; je dis tous. C’est-à-dire personne n’a maqué. Et ceux qui ne sont pas là ont envoyé des podcasts où chacun manifestait son appartenance à l’esprit et à la famille. Et cela nous rappelle le sens que les pionniers ont donné à cette radio. C’est-à-dire, travailler professionnellement, en incarnant la rigueur, le professionnalisme mais surtout en gardant le sens de cette famille là. Et c’est celle-ci qui a démontré quelque part qu’il était important, à un moment donné de l’histoire, de mener un travail dans le cadre d’un esprit d’organisation. Et c’est la manifestation de la solidité du travail qui a été jusque-là mené. C’est un héritage qu’il importe de perpétuer. Là où c’est beau, c’est quand ceux qui étaient à l’origine fassent le déplacement pour venir témoigner, avec des anecdotes à l’appui. Quelque part, pour dire merci encore une fois, par la grâce de Dieu, nous avons réussi. Nous avons réussi non seulement à matérialiser une idée mais à matérialiser un esprit mais surtout en partageant des valeurs. Et ce sont ces valeurs là qu’il importe de perpétuer, pour les transmettre aux autres générations.
Sud Fm, c’est trente (30) ans au service de l’information
Voici plus d’un quart (1/4) de siècle que Sud est au service de l’information, avec une permanence dans sa ligne éditoriale qui témoigne de notre professionnalisme et de notre respect à nos auditeurs qui ne cesse de nous faire confiance. Tout parcours à ses hauts et ses bas. Nous avons toujours faits preuve de résilience pour juguler les difficultés. Cet anniversaire de Sud Fm souligne davantage l’esprit de famille qui est le label de Sud Fm, inculqué par le père fondateur. Le professionnalisme, la rigueur et le sens de la responsabilité continuent d’être notre boussole. A preuve, tous les anciens de Sud Fm se sont succédé à l’antenne, pour témoigner de leur attachement à cette radio qui leur a permis de faire leur premiers pas. Les auditeurs qui, eux aussi, sont venus témoigner de leur attachement nous donnent l’espoir que ce qui est devant sera meilleur. Cette journée exaltante ne fait que nous booster, nous donner de l’élan.
Quels sont vos chantiers ?
Nous sommes toujours dans le cadre des réformes. Nous sortons de situations extrêmement difficiles pour ne pas dire incertaines. Aujourd’hui, nous sommes en train de nous reprendre petit à petit. Ce que nous ne devons pas oublier, c’est que nous avons réussi à relever le défi du maillage du territoire. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, quelque part où vous vous trouvez, vous pouvez capter les ondes de Sud Fm. L’internet aussi n’est plus un problème parce qu’à travers le monde, vous pouvez suivre le programme de Sud Fm. Le sens donc à donner aux défis c’est, entre autres, le développement du digital. On est en chantier pour un autre studio et développer aussi les autres studios, avec des caméras robots, pour permettre de travailler et de mettre l’accent sur la production, la diversifier mais avec un contenu de qualité. Mais là où également c’est intéressant, c’est de renforcer les stations régionales. Renforcer les stations régionales, c’est de développer le numérique et le digital… et de rendre aussi l’entreprise beaucoup plus attractive pour gagner encore des marchés mais ne pas oublier en faisant la dichotomie entre la dimension administrative de l’entreprise et la dimension média de l’entreprise qui consiste à permettre aux journalistes de travailler dans d’excellentes conditions. Et, sur ce plan-là, il n’y a pas encore de mal parce que, quelque part, les conditions minimales sont assurées pour ne pas dire aujourd’hui qu’il nous faut véritablement élargir le maximum possible le spectre pour rendre, encore une fois, accessible, attractive et permettre aux auditeurs qui nous font confiance, qui se réjouissent du travail, de pouvoir continuer à le faire.
Sud Fm se distingue par son rôle dans la diffusion d’une bonne information en ces temps où la presse est souvent critiquée pour la diffusion de fausses nouvelles et la désinformation. Que comptez-vous faire pour préserver cette identité ?
Nous n’avons pas le choix. Parce que le filtrage, c’est une spécificité de Sud. C’est-à-dire, avant que l’information ne sorte, avant que quelque part une opinion ne soit diffusée, il faut vérifier, il n’y a pas de secret, mais aussi équilibrer l’information. C’est aussi faire preuve de professionnalisme, d’éthique et de responsabilité. Et nous allons continuer en formant. La formation est importante. Former veut dire que même ceux qui ont des retards vont être aidés à se recycler. La formation, c’est également un défi parce que c’est dans la continuité que nous assurons à être le meilleur et nous devons le rester. C’est pour ça que la formation doit être continue. La main dans la main, dans un climat apaisé, nous parviendront à relève tous les défis.
ÉDITION 2024 DU CONCOURS GENERAL SENEGALAIS, 100 LAUREATS OBTIENNENT 112 DISTINCTIONS
Cent candidats au Concours général sénégalais 2024 ont obtenu 64 prix et 48 accessits, soit 112 distinctions au total, dont 63 reviennent à des élèves des classes de première, a annoncé le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy
Diamniadio, 1er juil (APS) – Cent candidats au Concours général sénégalais 2024 ont obtenu 64 prix et 48 accessits, soit 112 distinctions au total, dont 63 reviennent à des élèves des classes de première, a annoncé le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, lundi, à Diamniadio (ouest).
‘’Nous avons enregistré 112 distinctions : 64 prix et 48 accessits. On note 63 distinctions pour les candidats des classes de première et 49 pour ceux des classes de terminale’’, a précisé M. Guirassy lors d’une conférence de presse.
Cinquante-quatre lauréats des prix revenant aux élèves de première se sont inscrits dans l’enseignement public, les élèves des écoles privées ayant obtenu neuf prix.
Quarante et un des lauréats des classes de terminale vont dans des écoles publiques, contre huit prix pour leurs camarades de l’enseignement privé.
Les écoles publiques ont remporté 84,82 % des distinctions (prix et accessits) au Concours général sénégalais de cette année, et celles du privé 15,17 %.
Les filles ont obtenu 57 distinctions, soit 50,98 %, avec 36 prix et 25 accessits.
Les garçons ont remporté 55 distinctions, dont 32 prix, soit 49,02 %.
Le nombre de lauréats est de 100, dont 53 filles.
‘’L’édition 2024 du Concours général sénégalais s’est déroulée dans de bonnes conditions’’
Cinquante-cinq des 100 lauréats sont des élèves des classes de première. Trente-six d’entre eux sont des filles.
Vingt-huit des 45 lauréats des classes de terminale sont des garçons.
Les résultats du Concours général sénégalais ont été proclamés mardi 11 juin, à la faculté des sciences et techniques de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, selon le ministre de l’Éducation nationale.
‘’L’édition 2024 du Concours général sénégalais s’est déroulée dans de bonnes conditions. L’organisation a été satisfaisante. Les sujets ont été […] d’un niveau d’exigence conforme aux épreuves habituelles du Concours général’’, a signalé Moustapha Guirassy.
Selon lui, il y avait en tout 3.203 candidats, dont 1.865 filles (58,22 %), contre 3.054 en 2023.
Les épreuves portaient sur 32 disciplines, dont les langues (l’allemand, le français, l’anglais, l’arabe…), la citoyenneté et les droits de l’homme, l’éducation physique et sportive, l’histoire et la géographie, les mathématiques, les sciences de la vie et de la terre.
La construction mécanique, la dissertation philosophique, l’électronique et l’électrotechnique, les études islamiques, les sciences économiques et les techniques comptables faisaient partie aussi des disciplines dans lesquelles les candidats ont été évalués.
‘’Pour être candidat au Concours général, l’élève doit avoir une moyenne générale semestrielle au moins égale à 12/20 et une moyenne de 14/20 au moins dans la discipline choisie’’, a rappelé le ministre de l’Éducation nationale.
Pour obtenir le premier prix dans chaque discipline, il fallait avoir une note supérieure ou égale à 16/20, une note supérieure ou égale à 15/20 pour le deuxième prix, puis 14/20 pour le troisième prix, 13/20 pour le premier accessit et 12/20 pour le deuxième, a ajouté Moustapha Guirassy.
LES GRANDS PAS DU SÉNÉGAL POUR LA SOUVERAINETÉ VACCINALE
Depuis plusieurs années, le pays reste dans le processus de création de vaccins pour assurer sa souveraineté mais aussi se lancer dans le marché international. Aujourd’hui, tout est fin prêt selon les décideurs
Depuis plusieurs années, le Sénégal reste dans le processus de création de vaccins pour assurer sa souveraineté mais aussi se lancer dans le marché international. Aujourd’hui, tout est fin prêt selon les décideurs. L’Institut Pasteur de Dakar a été choisi pour la production à travers son projet Madiba. Seulement, il faudra attendre l’obtention du brevet de la maturité 3 pour faire la commercialisation mais, pour y être, le Sénégal doit démarrer la production des premiers vaccins qui doivent être soumis à l’Oms pour le contrôle qualité.
Les voix s’agitent de plus en plus sur le démarrage attendu de vaccins produits au Sénégal. Au plus haut niveau, les autorités font la promotion du hub vaccinal installé dans la localité de Diamniadio. Les réglages continuent de se faire et les acteurs s’activent sur la recherche pour la production de vaccins de qualité pouvant concurrencer les leaders d’Afrique mais aussi du monde.
Au niveau de la réglementation, le Sénégal a été évalué sur la base de l’ancien programme. Ce qui ne lui confère pas encore le niveau de maturité 3 dans la production de vaccins. Cependant, il détient le quitus de l’Organisation mondiale de la santé pour la production de vaccins. Et ce n’est qu’après l’évaluation favorable des premiers vaccins que le Sénégal pourra entrer dans le cercle des pays d’Afrique ayant obtenu le niveau de maturité 3 et être le premier pays de l’Afrique de l’Ouest. Aujourd’hui, le Sénégal travaille pour être aux normes requises pour la production. Maintenant que c’est fait dans le projet Modiba piloté par l’Institut Pasteur de Dakar, l’étape suivante est celle de la production afin d’obtenir le niveau de maturité 3 qui confirme que le système de réglementation du Sénégal est stable, performant et intégré.
Selon la directrice générale de l’Agence de réglementation pharmaceutique, Dr Oumou Kalsoum Ndao Ndiaye : « ce qui est ressorti de l'évaluation de l’Oms à Dakar du 28 avril au 4 mai, est que sur les 9 fonctions réglementaires, les 7 étaient de niveau de maturité 3.
Pour les vaccins, qui est la huitième fonction, nous sommes de maturité 3, mais il faut que l'Institut Pasteur de Dakar déclenche la production de Madiba qui est prévue en cette fin juillet pour qu'on soumette de nouvelles données. Parce que celles sur lesquelles l’Oms avait fait l'analyse sont de 2019 du fait que l'Institut Pasteur était en arrêt de fabrication. Donc, on suspend ce niveau de maturité 3 sur les vaccins, on attend la production de l'institut Pasteur».
Et d’ajouter : « en début 2023, au mois de mai, le Sénégal était passé à 33 recommandations de l’Oms qu’il fallait satisfaire pour devenir un pays producteur de vaccins. En Décembre de cette même année, on était à une seule recommandation qui constituait à rendre les clés du laboratoire de contrôle qui était en perfectionnement avec le laboratoire du bio-vaccin. En décembre 2023, l'auto-évaluation du Sénégal a donné un niveau de maturité 3 sur les 9 fonctions réglementaires »
Pour les experts, la première chose pour un pays producteur de vaccins, c’est de libérer des lits de vaccins reconnus pour être commercialisés. Et c’est sur quoi est attendu le Sénégal pour l’obtention de son niveau de maturité 3. « Tout ce qui est effort autour du projet de Madiba, autour de l'Institut Pasteur, est soutenu par ce niveau de maturité 3. La deuxième chose, c'est le marché commun sous régional qui donne le quitus à la crédibilité du médicament. Quand une Agence est de niveau de maturité 3, il atteint le seuil d'être vulgarisée et reconnue sur le plan national et international » a fait savoir Dr Oumou Kalsoum Ndao Ndiaye.
LE PROJET MADIBA
L'Institut Pasteur de Dakar a été choisi par le Sénégal pour la production de vaccins. Rappelons juste qu’il ne sera pas à sa première expérience puisque depuis 1937, il produit le vaccin contre la fièvre jaune. L’Institut Pasteur est désormais l'un des quatre producteurs de ce vaccin agréés par l'OMS dans le monde, le seul en Afrique. Cependant, il est en arrêt de production depuis quelques temps. Avec ce projet Madiba, le pays compte accélérer la cadence avec un grand "vaccinopole" implanté à Diamniadio. Un outil qui devrait permettre d'abord de multiplier la production sénégalaise du vaccin contre la fièvre jaune, passant de 5 millions de doses annuelles à 15 voire 30 millions, selon les estimations à terme. D'autres vaccins pourront être produits sur place, comme celui contre la rougeole et la rubéole, ou encore celui contre le choléra. L’Agence de la réglementation pharmaceutique (Arp) annonce ainsi les premières productions pour fin juillet courant.
159 487 CANDIDATS AU BAC
Les épreuves du premier tour du baccalauréat général démarrent ce jour, mardi 2 juillet, sur toute l’étendue du territoire national. Ils sont au total 159 487 candidats répartis dans 486 centres d’examens en quête de leur premier diplôme universitaire.
Les épreuves du premier tour du baccalauréat général démarrent ce jour, mardi 2 juillet, sur toute l’étendue du territoire national. Ils sont au total 159 487 candidats répartis dans 486 centres d’examens en quête de leur premier diplôme universitaire.
C’est parti pour le premier tour des épreuves du baccalauréat général au Sénégal ! Ce mardi 2 juillet 2024, 159 487 candidats tentent de décrocher leur premier diplôme universitaire, soit une hausse de 4 378 prétendants par rapport à l’année dernière. Selon l’Office du Bac, les candidats sont répartis en 499 jurys et 486 centres d’examens. Le nombre de présidents de jurys est de 696 et celui des examinateurs est de 10 008. Quant aux surveillants, ils sont au nombre de 16 000. Pour cette édition 2024, les candidats sont également avertis. Le téléphone portable est formellement interdit dans les centres d’examens.
En effet, l’année dernière, le nombre de candidats au baccalauréat était de 155 109 répartis dans 495 jurys. Au total, quelques 77284 candidats ont été reçus au Baccalauréat général 2023 à l'issue des deux tours. Le Sénégal avait ainsi enregistré un taux de réussite de 51,54%. Même s'il avait connu une légère baisse, comparé à celui de l'année 2022 qui était de 51,99%, les autorités avaient affiché leur satisfaction par rapport aux résultats du Bac. Selon elles, ces dernières années, il y a eu une progression concernant la réussite au baccalauréat. La légère baisse ne change pas la tendance générale de la hausse de l'accessibilité du Baccalauréat. Pour les performances du baccalauréat de l’année 2023, la région de Matam est arrivée en tête, avec un taux de réussite de 70,90%, selon l'Inspection d'Académie. A Fatick, le taux de réussite est de 48%. Quant à la région de Saint-Louis, elle a réalisé un taux de réussite de 48,93% au Baccalauréat, toutes séries confondues. L'Académie de Ziguinchor a enregistré un taux de réussite de 44,52%, soit moins bien qu'en 2022.
Contrairement à l’année 2022- 2023 marquée par de fortes tensions politiques avec comme conséquence des fermetures d’écoles et des arrestations d’enseignants, l’année scolaire 2023-2024 s’est poursuivie sans dommages collatéraux.
Alors qu’en début d’année, l’école sénégalaise risquait de se confronter à une année mouvementée à cause de plusieurs facteurs dont la situation politico sociale tendue, les lenteurs notées dans la satisfaction des points de revendications signés d’accord partie entre les syndicats d’enseignants et l’Etat du Sénégal mais également le contexte électoral tendu avec les protestations d’enseignants contre le report de l’élection présidentielle, il y a eu plus de peur que de mal.
ABABACAR FALL DU GRADEC PRECONISE L’ARBITRAGE DU CHEF DE L’ETAT AU SUJET DE LA POLÉMIQUE AUTOUR DE LA DPG
Le bras de fer que mènent depuis quelques jours le Premier ministre, Ousmane Sonko, et le bureau de l’Assemblée nationale sous contrôle des députés de l’ancienne coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar, ne laisse pas indifférent Ababacar Fall du Gradec
Le Secrétaire général du Groupe de Recherche et d'Appui Conseil pour la Démocratie Participative et la Bonne Gouvernance (Gradec) préconise l’intervention du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, dans la résolution de la tension actuelle qui oppose son Premier ministre et le bureau de l’Assemblée nationale autour de la déclaration de politique générale. Interpellé sur cette question hier, lundi 1er juillet, en marge de la Table ronde des parties prenantes au processus électoral organisée par le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce), Ababacar Fall a, en effet, estimé que ce différend n’est pas du domaine « juridique mais plutôt politique ».
Le bras de fer que mènent depuis quelques jours le Premier ministre, Ousmane Sonko, et le bureau de l’Assemblée nationale sous contrôle des députés de l’ancienne coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar, ne laisse pas indifférent Ababacar Fall, expert électoral et Secrétaire général du Groupe de Recherche et d'Appui Conseil pour la Démocratie Participative et la Bonne Gouvernance (Gradec). Interpellé sur cette question hier, lundi 1er juillet, en marge de la Table ronde des parties prenantes au processus électoral organisée par le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce), l’expert électoral a estimé que cette « semblant de crise factrice que certains veulent créer entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif n’est pas juridique mais plutôt politique ». Aussi préconise-t-il l’intervention du chef de l’Etat pour siffler la fin de la récréation.
Selon lui, le président de la République, après échange avec le président de l’Assemblée nationale et les responsables du groupe parlementaire Benno et Yewwi doit mettre en œuvre les prérogatives que lui confère la Constitution pour convoquer une session extraordinaire de l’Assemblée nationale consacrée à la modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale et permettre ainsi au Premier ministre de faire sa DPG dans la légalité. Revenant sur l’origine de cette crise, Ababacar Fall rappelle que lorsque le poste de Premier ministre a été supprimé, les dispositions relatives à ce poste ont été également abrogées au niveau du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Poursuivant son explication, il souligne qu’avec la restauration de ce poste de Premier ministre, la modification du règlement intérieur pour remettre les dispositions qui avaient été abrogées avec la suppression de ce poste de Premier ministre n’a pas été faite. Selon lui, c’est cela qui fait qu’on est dans la situation actuelle qui fait que le Premier ministre d’un point de vue légal ne peut pas faire de déclaration de politique générale du fait que le Règlement intérieur qui régit le fonctionnement de l’Assemblée nationale ne le reconnait pas.
« La solution est très simple, les deux groupes parlementaires devraient discuter pour essayer de trouver un accord en vue de procéder à la mise à jour du règlement intérieur de l’Assemblée nationale et le problème est réglé. Ceux qui ont perdu la présidentielle doivent savoir raison garder et essayer de mon point de vue d’accompagner leurs successeurs à la tête de l’Etat, les nouvelles autorités au pouvoir qui bénéficient de la confiance de l’écrasante majorité des Sénégalais ».
ALIOU GNINGUE PREND LES COMMANDES DE LA MAIRE DE SANDIARA
Le sous-préfet de Sessène, Richard Birame Faye, a installé officiellement, lundi, Aliou Gningue, dans ses nouvelles fonctions de maire de Sandiara, en remplacement de Serigne Guèye Diop, démissionnaire suite à sa nomination au poste de ministre
Sandiara, 2 juil (APS) – Le sous-préfet de Sessène, Richard Birame Faye, a installé officiellement, lundi, Aliou Gningue, dans ses nouvelles fonctions de maire de Sandiara (Ouest), en remplacement de Serigne Guèye Diop, démissionnaire suite à sa nomination au poste de ministre de l’Industrie et du Commerce.
‘’ J’ai un sentiment de fierté et de responsabilité. Les conseillers m’ont choisi pour cet espoir qu’ils portent sur moi pour travailler au service des populations de Sandiara’’, a-t-il dit après son installation.
Aliou Gningue a obtenu 40 voix sur les 55 conseillers que compte la commune de Sandiara, au terme du vote des conseillers municipaux.
Il a dit considérer ”cette élection comme un sacerdoce”.
M. Gningue s’est engagé à être ‘’le maire de toute la population de Sandiara. ‘’Je serai à leurs côtés, pour travailler à satisfaire leurs besoins’’, a t-il rassuré encore.
Aliou Gningue a promis d’œuvrer pour ‘’l’accès universel aux services vitaux de base à savoir l’électricité, l’eau, l’assainissement, la santé et l’éducation’’.
”Il est extrêmement important que ces services soient mis à la disposition des populations de Sandiara”, a-t-il souligné
Pour cela, l’édile de Sandiara compte s’inscrire dans la continuité.
”Le plan que nous avons pour le développement de Sandiara s’articule autour de la continuité, en y apportant des changements très significatifs pour le développement de la commune dans les trois prochaines années’’, a-t-il déclaré, tout en soulignant que la commune de Sandiara regorge ”un potentiel extrêmement important en (matière) d’agriculture et d’élevage”.