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11 mars 2025
LE PRESIDENT DEBY VISÉ PAR UNE ENQUÊTE EN FRANCE
Fin 2023, une enquête de Mediapart faisait état de dépenses s'élevant à plus de 900 000 euros pour l'achat de costumes, de chemises et de vêtements de luxe.
Fin 2023, une enquête de Mediapart faisait état de dépenses s'élevant à plus de 900 000 euros pour l'achat de costumes, de chemises et de vêtements de luxe. Mediapart révélait « des versements opérés depuis une mystérieuse société baptisée MHK Full Business, enregistrée à Ndjamena et disposant d'un compte au sein de la Banque commerciale du Chari (BCC) ».
L'enquête préliminaire a été ouverte dès le mois de janvier par le parquet national financier, pour détournement de fonds publics et recels. Le premier virement suspect aurait été réalisé par Mahamat Idriss Déby Itno début décembre 2021 et le second le 4 mai 2023. Au total, le président tchadien aurait déboursé plus de 915 000 euros pour acheter des vêtements de luxe chez un célèbre tailleur parisien.
Une enquête ouverte pour détournement de fonds publics et recel
La liste dressée par Mediapart donne un aperçu des folies vestimentaires qui auraient permis d'atteindre une telle somme, notamment 57 costumes d'une valeur unitaire allant de 9 000 à 13 000 euros, 100 chemises à 800 euros la pièce, ou encore neuf sahariennes à 7 500 euros chacune.
Une enquête pour détournement de fonds publics et recel a été ouverte en France au mois de janvier. Selon la presse française, les investigations pourraient être élargies au patrimoine immobilier détenu par la famille Déby et son entourage en France.
Dans sa récente autobiographie, Mahamat Idriss Déby était revenu sur cette affaire qu'il considère comme « un symbole de la manipulation en politique » et aurait été montée de toute pièce par Abakar Manany, ex-conseiller chargé des affaires présidentielles et ministre d'État tombé en disgrâce.
Dans son texte, le chef de l'état tchadien dénonce un « tapage médiatique absurde » et affirme préférer les habits traditionnels aux costumes, dont il dit n'avoir jamais été « adepte ».
PIPELINE RISQUÉ POUR DIOMAYE
Le président s’est engagé dans son discours du 3 avril à procéder à l’audit du secteur minier, gazier et pétrolier et à une protection plus soutenue du contenu local au bénéfice du secteur privé national
Le Président Bassirou Diomaye Faye s’est engagé dans son discours du 3 avril à procéder à l’audit du secteur minier, gazier et pétrolier et à une protection plus soutenue du contenu local au bénéfice du secteur privé national. Un processus qui risque d’être long et compliqué, et qui pourrait compromettre les projets Sangomar, Gta et la croissance économique, selon les analystes de S&P Global commodity Insights. Ils suggèrent au gouvernement de rechercher un compromis pour tenir ses promesses sans perturber les projets.
A l’image de son prédécesseur, Macky Sall, le Président Bassirou Diomaye Faye s’est engagé à renégocier et éventuellement auditer les contrats d’exploration et de production (E&P) actuels afin de maximiser les revenus. Alors que Woodside s’apprête à exporter son premier baril de pétrole du Sangomar, aucune mesure de renégociation n’est en cours. En attendant l’annonce du calendrier de ces opérations, les analystes pétroliers préviennent déjà le Président Faye que le résultat de ses décisions déterminera les perspectives d’investissement d’exploration et de production du Sénégal. Dans un article basé sur un rapport stratégique sur les risques liés au pétrole et au gaz, publié par S&P Global Commodity Insights, ces experts préviennent que «l’audit proposé pourrait compromettre les nouveaux projets et la croissance économique». Ils suggèrent aux nouvelles autorités de modérer leurs ambitions au risque de compromettre de nouveaux projets en amont. «Le programme politique de Faye risque de déclencher une crise de confiance parmi les investisseurs étrangers en E&P au moment même où le secteur des hydrocarbures du Sénégal est sur le point de verser ses premiers revenus dans les caisses de l'État», analyse Roderick Bruce, spécialisé dans la prévision et l’analyse comparative des risques hors sol dans le secteur en amont de l’Afrique subsaharienne.
Un processus long et compliqué
La croissance du PIB, prévue par S&P Global Market Intelligence, est de 10 % par an en 2024-25 et à environ 5 % en 2025-28. Elle sera principalement tirée par le démarrage imminent des premières exportations de brut et du Gaz naturel liquéfié (Gnl). Les analystes pensent que les propositions politiques radicales ont des conséquences négatives sur les projets Sangomar de Woodside, dont la production a commencé en juin et le projet de Gnl de Grand Tortue Ahmeyim (Gta) de BP. «En outre, les phases de projets non autorisées à Sangomar, Gta et Yakaar-Teranga, qui représentent un potentiel de production maximal d’environ 380 000 barils équivalent pétrole par jour d’ici 2040 selon S&P Global Vantage, pourraient ne pas se concrétiser si l’incertitude contractuelle et politique persiste», soulignent les analystes, ajoutant que les clauses de stabilisation contenues dans les contrats d’exploration et de production existants créent une garantie juridique pour les investisseurs étrangers, qui ne peuvent pas modifier les conditions sans leur accord. En plus, les contrats offrent également aux Compagnies pétrolières internationales (Cpi) un accès à l’arbitrage international. Les autorités sénégalaises ont jusqu’à présent indiqué qu’elles ne tenteraient pas de violer ou d’annuler juridiquement ces clauses. Le président Bassirou Diomaye et son homologue de la Mauritanie avaient récemment réaffirmé leur détermination à œuvrer pour la réussite du projet frontalier Gta, à garantir les droits des contractants et à préserver les intérêts de leurs nations. Pour les analystes, même si les investisseurs étrangers comme BP, Kosmos et Woodside sont disposés à s’engager auprès du gouvernement, il est très peu probable qu’ils acceptent des changements budgétaires importants qui détérioreraient sensiblement la rentabilité du projet. D’ailleurs, ils alertent que l’audit est un processus qui risque d’être long et compliqué.
Rechercher un compromis sans perturber les projets
Alors que les premiers projets offshore démarrent leur production, les experts alertent que les perspectives du Sénégal en matière d’exploration et de production sont incertaines et leur trajectoire sera déterminée par la manière dont le nouveau gouvernement décidera de s’engager auprès des investisseurs étrangers. Woodside estime le coût du projet de la phase 1 de développement du champ de Sangomar dans une fourchette de 4,9 à 5,2 milliards de dollars. La société compte analyser les résultats de la première phase avant de déterminer le lancement de la deuxième phase. Les analystes pensent que le gouvernement pourrait rechercher un compromis pour tenir ostensiblement ses promesses sans perturber les projets, en examinant le recouvrement des coûts ou en renforçant la surveillance et l’application de la loi de 2019 sur le contenu local. Les autorités pourraient également chercher à réviser les conditions de remboursement des contrats de développement partiel que Petrosen a conclus avec Woodside et BP, ou rechercher une augmentation négociée gérable.
LA PROMESSE DU MINISTRE DE LA COMMUNICATION ALIOUNE SALL
Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique Alioune Sall a déclaré, mardi, que l’un des défis majeurs de son département est de doter la Télédiffusion du Sénégal (TDS) d’équipements répondant aux normes internationales
Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique Alioune Sall a déclaré, mardi, que l’un des défis majeurs de son département est de doter la Télédiffusion du Sénégal (TDS) d’équipements répondant aux normes internationales permettant le passage de l’analogie au numérique.
Alioune Sall s’exprimait lors d’une visite au centre de multiplexage de la TDS installé à l’immeuble Ndiouga Kébé.
‘’L’Etat sera là et va accompagner la TDS pour qu’elle puisse répondre aux objectifs qui lui sont alloués et pour que la vision de l’Etat dans ce secteur puisse être atteinte’’, a dit M. Sall.
Il a indiqué que cette rencontre s’inscrit dans le cadre des visites de prise de contact avec l’ensemble des entités sous la tutelle du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.
”Aujourd’hui, nous sommes ravis de venir constater par nous même les phases de collecte jusqu’à la diffusion des flux des télécommunications et il était judicieux pour nous de le faire’’, a estimé M. Sall.
Il a signalé que l’Etat va prendre un certain nombre de mesures pour que la TDS puisse se doter des meilleurs équipements lui permettant d’atteindre ses objectifs.
‘’Nous connaissons les problématiques auxquelles sont confrontés la TDS et l’ensemble de ses techniciens car il y a une certaine obsolescence des équipements dont certains ont été installés il y a 10 ans’’, a fait savoir le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.
M. Sall a promis à la directrice de la TDS que tous les moyens dont dispose l’Etat seront mis en œuvre pour restaurer, a-t-il dit, cette entité ‘’chère à l’Etat’’ permettant ainsi de répondre aux besoins des populations.
Il a toutefois précisé que cela implique des discussions à avoir en interne pour ‘’déterminer les priorités’’.
‘’Le ministre vient nous apporter son soutien et d’ailleurs il a déjà porté le plaidoyer concernant les défis qui nous attendent’’, a salué Dr Aminata Sarr Ndiaye directrice générale de la TDS.
Elle a souligné que dès sa nomination, son équipe a pu rencontrer le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique pour lui exposer les préoccupations des agents techniques de la TDS.
‘’Il s’agit du renouvellement de nos infrastructures, de la construction d’un siège social pour la TDS et la concession Excaf, Etat, TDS pour revoir et permettre l’expansion technico-commerciale de la TDS au bénéfice des populations’’, a expliqué Mme Ndiaye.
100 JOURS ET HEURTS
Piégé par les nombreuses promesses, l’immense espoir, un temps qui fuit, il aura gouverné par la menace. Le Premier ministre est au front. Sur tous les fronts. Presse, magistrats, Assemblée…
Le régime de Diomaye-Sonko a bouclé ces 100 jours symboliques. 100 jours souvent conflictuels avec différents acteurs et segments de la société. Piégé par les nombreuses promesses, l’immense espoir, un temps qui fuit, il aura gouverné par la menace. Le Premier ministre est au front. Sur tous les fronts. Presse, magistrats, Assemblée…
Arrêt des travaux du Littoral
C’est le premier sujet du régime. Après avoir découvert des pratiques jugées peu orthodoxes, les nouvelles autorités ont suspendu les chantiers de construction sur le littoral de Dakar. D’abord une note des services des Domaines sur instruction du président de la République. Et elle est suivie par ce déplacement de Bassirou Diomaye Faye lui-même à Mbour4 pour annoncer la couleur et prévenir les hommes d’affaires et politiques qui se sont partagé ces hectares. Le mardi 14 mai, la suspension pour deux mois de toutes les constructions sur le littoral de Dakar et sa région, est actée au grand bonheur des défenseurs de l’environnement devant la bétonisation de la côte. Le gouvernement a aussi décidé de la création d’une commission ad hoc chargée de vérifier la légalité des titres délivrés pour les occupations anciennes et nouvelles du domaine public maritime. Le littoral dakarois est le théâtre d’une spéculation immobilière intensive. Hôtels et immeubles d’habitation ou de bureaux y poussent à grande vitesse. Les défenseurs de l’environnement ou de la qualité de vie dénoncent la privatisation du littoral à coups de violations des règles de droit. De nombreux Dakarois se plaignent de ne plus avoir d’accès libre à l’océan. C’est d’ailleurs ce qui a expliqué le déplacement du Pm, dimanche, à la plage Anse Bernard où, selon lui, des milliers de mètres carrés ont été cédés à des privés par l’ancien régime en fin 2023. La suspension des chantiers a, cependant, suscité des interrogations dans les milieux économiques, le secteur de la construction faisant travailler un nombre considérable d’ouvriers.
Sonko et les médias
Le Premier ministre Ousmane Sonko s’est attiré les foudres de la presse par ses propos jugés menaçants. En meeting avec les jeunes de son parti au Grand théâtre, il disait : «On ne va plus permettre que des médias écrivent ce qu’ils veulent sur des personnes, au nom d’une soi-disant liberté de la presse, sans aucune source fiable.» Le chef du gouvernement s’offusquait ainsi du traitement médiatique sur l’affectation du général Souleymane Kandé à New Delhi comme attaché de défense et de sécurité. En colère, il les mettra au défi de publier à nouveau des articles l’impliquant dans la mutation de l’ancien Chef d’état-major de l’Armée de terre. Cette sortie au vitriol du leader du Pastef contre la presse lui avait valu une réplique du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication (Synpics). Son porte-parole, Maguette Ndong, avait exprimé toute sa surprise après les «menaces» proférées par le Premier ministre. Alors que Mamadou Ibra Kane, président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse (Cdeps) déclarait dans L’Observateur : «Je refuse à toute personne de me traiter de bandit fiscal. Je suis un chef d'entreprise. Les personnes qui nous diffament ne sont pas plus patriotes que nous. Nous sommes un secteur qui est spécifique, il nous faut une fiscalité qui est spécifique. Nos gouvernants ont une vision extrêmement étroite, c’est-à-dire qu’ils ne considèrent pas la presse comme un secteur névralgique.» Une sortie qui n’avait pas plu au coordonnateur général du Forum civil. Birahim Seck rappelait à Sonko : «Vous n’êtes plus dans l’opposition, mais dans la position d’apporter des réponses rassurantes et démocratiques.»
Dignitaires de l’ancien régime et magistrats
Cette rencontre au Grand théâtre a été aussi un prétexte pour Ousmane Sonko de réaffirmer son intention de réclamer des comptes, non seulement aux auteurs d’irrégularités dans la gestion des comptes publics, mais aussi aux responsables des violences qui ont fait des dizaines de morts entre 2021 et 2024. «Est-ce qu’on peut pardonner à des gens qui ont tué des Sénégalais dont le seul tort était d’avoir revendiqué leurs droits ? Je tiens à rassurer tout le monde, ce qui doit être fait sera fait», avait martelé le Pm. La magistrature n’a pas été épargnée à cette occasion : «Une fois qu’on aura fini de donner un coup de balai (dans la justice) et qu’on aura nommé de vrais magistrats, des magistrats honnêtes, on fera ce qu’il faut avec les dossiers des gens qui ont détourné l’argent du pays.» Et il avait nommément accusé le président du Conseil constitutionnel, Mamadou Badio Camara, de corrompu.
Sonko et l’Assemblée nationale
Il ne restait donc au Premier ministre que les députés. Si, dans le principe, il n’est pas obligé de faire sa Déclaration de politique générale dans les 90 jours à cause d’un règlement intérieur défaillant, il doit la faire tout de même. Alors, le 28 juin, répondant au député Guy Marius Sagna, qui lui demandait de ne pas venir à l’Assemblée, Ousmane Sonko ouvre les hostilités contre, notamment, Benno bokk yaakaar qui est majoritaire à l’Assemblée nationale. Il conditionne la présentation de sa Dpg à la restauration dans le règlement intérieur de l’Assemblée de dispositions liées au poste de Premier ministre, dispositions qui avaient été enlevées en 2019 avec la suppression du poste. Mais aussi, il menace de tenir sa Dpg hors de l’hémicycle. Mais c’est sans compter avec la détermination de Bby qui a répliqué par une annulation du Débat d’orientation budgétaire et qui envisage de déposer une forme pour empêcher le président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale. Des médiateurs sont entrés en scène pour éviter une crise politique et institutionnelle.
LE MINISTERE MAURITANIEN DE L’INTERIEUR ANNONCE LA MORT DE TROIS PERSONNES SUITE AUX VIOLENCES POLITIQUES
Le ministère mauritanien de l’Intérieur et de la Décentralisation a annoncé le décès de trois personnes en marge de heurts survenus dans la nuit de lundi à mardi, à Kaédi, une localité du sud du pays
Le ministère mauritanien de l’Intérieur et de la Décentralisation a annoncé le décès de trois personnes en marge de heurts survenus dans la nuit de lundi à mardi, à Kaédi, une localité du sud du pays, en proie à des violences nées de la réélection annoncée du président Mohamed Ould Chaikh El Ghazouani.
“Tard dans la nuit du lundi à mardi, la ville de Kaédi a été le théâtre d’actes violents de pillage et de vandalisme visant des citoyens pacifiques, des biens, des installations publiques et des forces de sécurité dans la ville les obligeant à les affronter et à arrêter certains groupes d’émeutiers en flagrant délit’’, relate le ministère mauritanien de l’Intérieur dans un communiqué rendu public mardi.
Il souligne qu’en raison de l’effet de surprise, de l’heure tardive et du nombre élevé de manifestants, et dans l’objectif de contrôler la situation, les unités de sécurité ont été forcées de détenir les émeutiers arrêtés dans les lieux de détention disponibles.
‘’Dans ces circonstances, trois manifestants sont malheureusement décédés, deux d’entre eux en présence de leurs codétenus et dans le lieu de détention, tandis que le troisième est décédé plus tard à l’hôpital’’, explique le ministère mauritanien de l’Intérieur, qui déplore deux blessés graves dans les rangs des forces de l’ordre.
Il promet qu’une enquête transparente et approfondie sera menée pour déterminer les causes et les circonstances des décès, tout en s’engageant à rendre publics les résultats dans les meilleurs délais.
La République islamique de Mauritanie est en proie à des violences depuis la proclamation par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) des résultats provisoires de l’élection présidentielle de samedi.
D’après les résultats provisoires proclamés lundi par la CENI, le chef de l’Etat sortant, candidat à sa propre succession, a été réélu dès le premier tour, devançant notamment son principal challenger, le militant anti-esclavagiste, Biram Dah Abeid, crédité de 22, 10 %.
La proclamation de ces résultats a notamment été suivie d’échauffourées entre les forces de l’ordre et des partisans du principal candidat de l’opposition, dans certains endroits de la capitale.
Lundi, le siège du directoire de campagne de M. Abeid a été encerclé par les forces de l’ordre qui ont procédé à nombreuses arrestations.
L’opposant a déclaré qu’il contestait les résultats proclamés par la CENI. Il a invité ses compatriotes à faire de même, de manière pacifique.
BALLA MOUSSA FOFANA RECEPTIONNE DU MATERIEL DE NETTOIEMENT D’UNE VALEUR DE PLUS D’UN MILLIARD DE FCFA A TOUBA TOUL
Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires Moussa Bala Fofana a réceptionné mardi, pour le compte de la commune de Touba Toul, du matériel de nettoiement d’un coût de plus d’un milliard de FCFA...
Touba Toul, 3 juil (APS) – Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires Moussa Bala Fofana a réceptionné mardi, pour le compte de la commune de Touba Toul, du matériel de nettoiement d’un coût de plus d’un milliard de FCFA, acquis dans le cadre du Programme prioritaire de propreté (3P).
“Cet important lot de matériel de nettoiement (est) composé de 990 bacs à ordures, 85.920 articles composés de petits matériels, 25.000 tee-shirts, 2.500 gilets fluorescents et 50.000 poubelles, d’une valeur d’un milliard quatre-vingt-treize millions neuf cent quatre-vingt-trois mille neuf-cent “, a dit le ministre, lors de la cérémonie de réception.
Cette remise d’outillage pour la propreté s’inscrit “dans une dynamique de soutien à l’initiative +Setal sunu rééw+, lancée par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye”, a-t-il indiqué.
Ce lot de matériel est offert à la commune de Touba Toul, dans le cadre du programme 3P, initié par le Projet de promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides au Sénégal (PROMOGED).
Le PROMOGED constitue la deuxième phase du Programme national de gestion des déchets (PNGD), lancé par l’Etat du Sénégal et appuyé par les partenaires techniques et financiers, que sont la Banque mondiale, l’Agence espagnole pour la coopération internationale au développement (AECID) l’Agence française de développement (AFD) et la Banque européenne d’investissement (BEI).
Il cible le pôle Dakar, avec une vaste réalisation d’infrastructures, un projet de résorption de la décharge de Mbeubeuss, ainsi que la mise en place de systèmes intégrés de gestion des déchets dans les régions de Thiès, Saint-Louis, Matam, Sédhiou, Ziguinchor et Kolda.
C’est un projet couvrant 148 communes, avec pour objectif de renforcer la gouvernance en matière de déchets solides et d’aménager les services de gestion des déchets dans les villes sélectionnées.
“Pour répondre aux urgences de l’heure, le PROMOGED a préparé et mis en œuvre un programme prioritaire de propreté avec pour objectif d’améliorer, à court terme, le cadre de vie des populations des communes bénéficiaires“, a expliqué M. Fofana.
Le programme prioritaire de propreté (3P) entend, dans une dynamique communautaire et de création d’emplois, mettre en œuvre le système de nettoiement des communes sélectionnées, en éradiquant les dépôts sauvages, a-t-il dit.
Il compte aménager des espaces publics après le nettoiement pour de nouvelles vocations, aménager des décharges publiques municipales pour une meilleure gestion des déchets, construire des infrastructures intermédiaires et des mobiliers urbains.
Il devra aussi “susciter la participation des populations, à travers des campagnes de mob, de formation et de sensibilisation“.
Le ministre de l’Urbanisme a invité les collectivités territoriales à “promouvoir la salubrité dans les communes, par le biais d’actions conjointes avec les organisations communautaires de base, pour une utilisation efficace et rationnelle du matériel du 3P“.
“Nous sommes déterminés, a dit M. Fofana, à soutenir le développement harmonieux et inclusif de nos collectivités territoriales, en travaillant ensemble et en mobilisant toutes les parties prenantes, nous pouvons faire une différence significative et durable pour notre nation“.
Saluant l’ “engagement“ du président Bassirou Diomaye Faye pour la salubrité, le maire de Touba Toul, Magatte Dièye, s’est félicité du renforcement de capacité en gestion intégrée de déchets dont a bénéficié le comité technique local de sa municipalité, de la part du PROMOGED.
La commune a aussi reçu 300 poubelles de ce projet, qui envisage aussi, de façon “imminente“, d’y construire deux centres de collecte, de triage et traitement de déchets, ainsi que des points de regroupement normalisé (PRN).
M. Dièye espère que sa mise en œuvre sera une “avancée majeure vers l’objectif commun de développement durable“ et l’amélioration de la qualité de vie des citoyens de Touba Toul.
Selon lui, sa collectivité consciente des orientations des nouvelles autorités, entend jouer sa partition dans la sensibilisation sur le comportement des citoyens.
Il en a profité pour solliciter le soutien du ministre de l’Urbanisme pour d’autres projets visant l’amélioration du cadre de vie de sa collectivité territoriale.
Il s’agit de l’aménagement d’espaces verts au niveau du rond-point situé à la sortie de l’autoroute Ila Touba, et à la sortie de la commune, vers Tivaouane.
Il sollicite aussi le pavage de l’artère principale du marché de Touba Toul et son éclairage public et l’aménagement du marché à légumes qui revêtent une “importance capitale“ pour la commune.
Il n’a pas manqué non plus de plaider auprès de Balla Moussa Fofana pour le règlement des arriérés de salaire des employés du FERA, même s’ils ne relèvent pas de son département. Pour lui, c’est une “nécessité pressante“.
NOUS DEVONS AGIR POUR RENFORCER LA RESILIENCE DES COMMUNAUTES PASTORALES ET AGROPASTORALES
Le ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage, Dr Mabouba Diagne, a indiqué que les solutions envisagées sont «en parfaite cohérence» avec les orientations du Président Diomaye Faye.
Bés Bi le Jour |
Cheikh Moussa SARR |
Publication 03/07/2024
Les stratégies de développement du pastoralisme étaient au cœur de la 5e édition des Entretiens techniques du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (Praps), hier, à Dakar. Le constat est que le Sahel est confronté à des défis environnementaux et climatiques. Le ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage, Dr Mabouba Diagne, a indiqué que les solutions envisagées sont «en parfaite cohérence» avec les orientations du Président Diomaye Faye.
Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage a présidé, ce mardi, la cinquième édition des Entretiens techniques du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (Praps). Il s’agit d’«une plateforme de partage d’expériences sur la réhabilitation des parcours au profit des communautés pastorales». Pour cette présente édition, le thème retenu est «Réhabilitation des parcours pastoraux au Sahel : quels enseignements pour améliorer l’efficacité et les impacts au profit des pasteurs ?».
S’exprimant à cet effet, Dr Mabouba Diagne a commencé par rappeler que «le Sahel traverse une période critique marquée par des défis environnementaux et climatiques de plus en plus acerbes». Cette situation, selon lui, constitue une menace pressante sur la biodiversité et les moyens de subsistance de millions de personnes qui dépendent des ressources naturelles pour leur survie. «Concernant les pasteurs et agropasteurs des zones ciblées à travers les six pays du Sahel couverts par le Praps, les ressources fourragères issues du pâturage naturel sont au cœur des moyens de subsistance. Face à cette réalité préoccupante, l’engagement collectif de nos pays à restaurer les parcours au Sahel revêt une importance capitale. Nous devons agir avec détermination et vision pour inverser la dégradation des terres et promouvoir des pratiques durables qui renforcent la résilience des communautés pastorales et agropastorales», a-t-il exhorté. Le ministre préconise la levée de ces contraintes qui constitue une urgence pour protéger la biodiversité, préserver et améliorer les services écosystémiques essentiels à l’amélioration de leurs conditions de vie.
«Des initiatives en parfaite cohérence avec les orientations du Président Diomaye»
S’agissant du Sénégal, dans la poursuite de ces objectifs, renseigne Mabouba Diagne, plusieurs techniques de restauration ont été mises en œuvre, notamment par la Direction des Eaux et forêts, l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la Grande muraille verte, l’Institut national de Pédologie (Inp), les projets/programmes (dont le Praps), les Ong et organisations de producteurs. «Il est particulièrement réconfortant de constater que ces différentes initiatives sont en parfaite cohérence avec les orientations de son Excellence, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, très imprégné des dures réalités du monde rural. Ces orientations sont clairement déclinées dans son Projet pour un Sénégal souverain, prospère et juste qui réserve une place prépondérante au secteur primaire en général et à l’élevage en particulier», a-t-il ajouté.
«Lutter contre les feux de brousse et développer l’assurance pour le bétail»
Le ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage estime que pour ce sous-secteur, deux axes d’intervention majeurs ont été retenus, à savoir «la redynamisation des filières de productions animales grâce à un ensemble de mesures capables de garantir la compétitivité desdites filières et la sécurisation des systèmes d’élevage et le développement des infrastructures et des équipements de production». Sur ce dernier axe, il informe qu’il est envisagé, entre autres, en faveur du système d’élevage pastoral, la mise en place d’un programme de restauration des pâturages, de lutte contre les feux de brousse et de développement de l’assurance pour le bétail. Pour enclencher le processus de matérialisation de sa vision pour le sous-secteur de l’Élevage, Mabouba Diagne a rappelé que le chef de l’Etat, lors du Conseil des ministres du 22 mai 2024, a donné d’importantes directives au Gouvernement. Il s’agit de «parachever l’actualisation du Programme national de production fourragère en corrélation avec une bonne maîtrise des prix de l’aliment de bétail et une stratégie avancée de lutte contre les feux de brousse». Mais aussi d’«engager, sans délai, la mise en œuvre d’un plan d’aménagement consensuel des parcours du bétail et espaces de pâturage notamment dans la zone sylvopastorale».
LE SÉNÉGAL A LA TABLE DES EXPORTATEURS DE PETROLE
Le Sénégal vient d’intégrer officiellement l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), quelques semaines après l’annonce de l’extraction des premiers barils de pétrole par une société étrangère dans le champ de Sangomar (Projet Sangomar)
Le Sénégal vient d’intégrer officiellement l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), quelques semaines après l’annonce de l’extraction des premiers barils de pétrole par une société étrangère dans le champ de Sangomar (Projet Sangomar), rapporte le Soleil.
Selon la source, l’intégration a été officialisée, ce lundi 1er juillet, à Vienne, en Autriche, à l’issue d’une rencontre entre le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines Biram Souleye Diop et le Secrétaire général de l’Opep, Haitham AlGhais, au siège de l’organisation.
« Désormais dans le cercle restreint des pays producteurs de pétrole, M. le Ministre s’est réjoui des échanges portant sur les enjeux qu’offre cette nouvelle opportunité notamment sur le potentiel à stimuler la croissance économique et à créer de l’emploi », lit-on dans une note du Ministère, qui relève, en outre, que M. AlGhais a affirmé que l’OPEP soutient et encourage les producteurs de pétrole africains à développer pleinement leurs ressources naturelles.
L’Opep est une entité intergouvernementale de pays visant à négocier avec les sociétés pétrolières pour tout ce qui touche à la production de pétrole, son prix et les futurs droits de concession.
Selon le document de programmation économique et budgétaire pluriannuelle (Dpbep), la première cargaison commerciale issue du champ pétrolier de Sangomar est prévue en ce début juillet. Il est prévu une production annuelle de 11,7 millions de barils de pétrole brut pour 2024, dont un volume de 4,34 millions de barils destiné au marché domestique.
L’exploitation du champ de Sangomar permettra de récupérer près de 630 millions de barils de pétrole et 2,4 Tcf de gaz naturel (associé et non associé) dans le cadre d’un futur développement (phase future).
Le concept de développement choisi est constitué d’une unité flottante de production, de stockage et de déchargement (Fpso) rattachée à une architecture sous-marine de collecte et de transport des hydrocarbures. À ce titre, il est prévu une production annuelle de 11,7 millions de barils de pétrole brut pour 2024, dont 4,34 millions de barils destinés au marché domestique.
Selon le Dgpeb, pour l’ensemble des réserves d’hydrocarbures au Sénégal, les projections de recettes issues de leur exploitation tablent sur un montant global de 576,3 milliards de FCfa. Les recettes pour l’année 2025 sont estimées à 127,7 milliards F Cfa de FCfa, 205,4 milliards C Cfa pour 2026 et 243,2 milliards F Cfa pour 2027.
Pour rappel, le Sénégal a déjà fait son entrée dans le Forum des pays exportateurs de gaz (GCEF), depuis le 1er mars 2024. Cette adhésion permettra, selon les autorités sénégalaises, de bénéficier de l’expérience des pays membres dans le domaine du gaz, notamment avec ses projets Grand-Tortue Ahmyim et Yakaar-Teranga.
CHEIKH TIDIANE DIOUF COMPOSTE SON TICKET
Champion d’Afrique du 400m a Douala, il y a une semaine, Cheikh Tidiane Diouf va prendre part aux prochains Jeux Olympiques Paris 2024 (26 juillet au 11 aout). Le sprinteur s’est qualifié grâce au ranking mondial.
Champion d’Afrique du 400m a Douala, il y a une semaine, Cheikh Tidiane Diouf va prendre part aux prochains Jeux Olympiques Paris 2024 (26 juillet au 11 aout). Le sprinteur s’est qualifié grâce au ranking mondial.
I l termine à la 45e place du classement mondial dont la mise à jour a été effectué hier, mardi 2 juillet 2024 par World Athletics. Ainsi, Cheikh Tidiane Diouf peut prendre part aux rendez-vous olympique qui mettra en lice une cinquantaine de compétiteurs.
Après sa bonne performance à Douala lors des Championnats d’Afrique d’Athletisme où il a décroché la première médaille d’or de sa carrière en athlétisme lancée il y a 5 ans, Cheikh Tidiane Diouf sociétaire de l’AS Douanes peut désormais rêver de Paris où se tiendront du 26 juillet au 11 août 2024, les Jeux Olympiques d’été. Il y a un mois, Cheikh Tidiane Diouf frôlait la qualification pour Paris 2024 en prenant part au meeting d’athlétisme de Martinique.
L’athlète de 29 ans avait réalisé une course sur un temps de 45’03. C’est une bonne progression pour le spécialiste du 400 m qui avait terminé à la 3e place lors des Jeux Africains en mars 2024. N’ayant pas réussi les minima (45’), il décroche enfin son ticket pour les Jeux Olympiques 2024 en faisant partie des athlètes les mieux classés.
LES CENT PREMIERS JOURS D’EXERCICE DU POUVOIR DU NOUVEAU REGIME A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MERCREDI
Les livraisons de ce mercredi font le recap des cent premiers jours d’exercice du pouvoir du nouveau régime ainsi que le déroulement global des épreuves écrites du premier tour du Baccalauréat général sur toute l’étendu du territoire national
Dakar, 3 juil (APS) – Les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) ont principalement mis l’accent sur les cent premiers jours d’exercice du pouvoir du nouveau régime ainsi que le déroulement global des épreuves écrites du premier tour du Baccalauréat général sur toute l’étendue du territoire national.
Entré en service le 2 avril dernier, le régime actuel a franchi hier, le cap des 100 jours au pouvoir, rapporte L’As.
‘’En trois mois d’exercice, le duo avance comme des siamois. Toutefois il faut relever la prééminence du Premier ministre Ousmane Sonko sur certains dossiers pendant que le chef de l’Etat semble se satisfaire de ses prérogatives régaliennes’’, écrit le journal qui met à sa Une : ‘’Cent jours du nouveau régime : Diomaye sous le manteau de Sonko’’.
‘’Diomaye-Sonko, état d’éclipse’’, après trois mois d’exercice du pouvoir, affiche L’Observateur.
‘’L’actuel Premier ministre a été un opposant virulent, à la limite agressif. Aujourd’hui au pouvoir, Ousmane Sonko ne s’est pas encore départi de son ton guerrier et de sa tendance à occuper le devant de la scène. Mais ce faisant, il éclipse le président de la République, Bassirou Diomaye Faye qui fait pâle figure à ses côtés’’, écrit L’Obs.
‘’ La gouvernance de Diomaye-Sonko : 100 jours de heurts’’, titre Bes Bi qui rapporte que ”le régime de Diomaye-Sonko a bouclé ces 100 jours symboliques”. ‘’ Cent jours souvent conflictuels avec différents acteurs et segments de la société’’, note la publication, relevant que le nouveau régime, ‘piégé par les nombreuses promesses, l’immense espoir, un temps qui fuit, a gouverné par la menace”.
”Le Premier ministre est au front. Sur tous les fronts presse, magistrats, Assemblées nationale entre autres’’, mentionne le journal.
Les quotidiens se sont également intéressés au déroulement global des épreuves du Baccalauréat 2024 sur toute l’étendue du territoire national.
‘’Baccalauréat 2024 : démarrage des épreuves sans grand couac’’, titre Sud Quotidien, précisant que cette assurance émane du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane Diouf.
‘’Au terme d’une tournée effectuée dans quatre centres d’examen de Dakar, il a souligné que les épreuves du premier tour du Baccalauréat général, se sont déroulées normalement sur toute l’étendue du pays’’, rapporte le journal.
Le quotidien souligne qu’il ‘’a également fait savoir que les candidats qui n’ont pas pu faire le bac à cause des problèmes d’état civil, pourront effectuer la session de rattrapage en octobre prochain’’.
”Déroulement du baccalauréat général : le ministre Abdourahmane Diouf affiche sa satisfaction”, met à sa Une Le Soleil.
Le quotidien national souligne que le ministre Abdourahmane Diouf, en tournée hier dans quelques centres d’examen de Dakar, ”s’est dit satisfait du processus avant d’annoncer des modifications majeures par rapport à la session de remplacement qui aura lieu au mois d’octobre”.
WalfQuotidien rapporte de son côté que ”sur les 159 .487 candidats en lice, 98% ont répondu présents, selon le ministre Abdourahmane Diouf qui veut un taux de réussite de supérieur à 50%”.’’Abdourahmane Diouf table sur 90 mille admis’’, titre Walf.
L’Info indique qu’‘’un taux de présence de 98%’’ a été enregistré au Baccalauréat 2024 au démarrage hier dans beaucoup de centres d’examen. ‘’Un démarrage sous de bons auspices, selon le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane Diouf’’, rapporte le journal.
Le même journal annonce par ailleurs que ‘’64 candidats au baccalauréat ont été exclus à Kaolack, pour avoir bravé l’interdiction de port de téléphone, par le président du Jury 1506 du centre du nouveau lycée de Kaolack, Amath Ndiaye’’.
‘’64 candidats exclus pour port de portable’’, affiche Libération.