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11 mars 2025
SARAYA, DES ASSAILLANTS OUVRENT LE FEU SUR UN VÉHICULE
Six passagers ont été dépouillés de leur argent, de leurs téléphones portables et de tous les autres biens qu’ils détenaient. Le chauffeur a été atteint par balle au niveau de la poitrine.
Le chauffeur d’un véhicule de type sept places a été blessé par balle à la poitrine tôt ce matin, après que des assaillants ont ouvert le feu en sa direction entre Douta et Mandankholi, dans la commune de Khossanto, dans le département de Saraya, a appris l’APS de source sécuritaire, jeudi.
‘’Cinq assaillant encagoulés ont tiré sur un véhicule qui quittait Douta et le chauffeur a été atteint par balle au niveau de la poitrine’’, a expliqué cette source sécuritaire, qui a requis l’anonymat.
Elle a ajouté que les six passagers qui se trouvaient dans le véhicule, ont été dépouillés de leur argent, de leurs téléphones portables et de tous les autres biens qu’ils détenaient.
La brigade mobile de gendarmerie de Khossanto s’est lancée aux trousses des assaillants, qui ont pris la fuite après leur forfait.
Le chauffeur du véhicule a été admis aux urgences de l’hôpital régional Amath Dansokho de Kédougou.
LES SÉNÉGALAIS EN PASSE DE PERDRE LE POULET
L’avenir des nationaux dans le secteur de l’aviculture est plus que jamais menacé avec la situation que vit actuellement la Sedima de Babacar Ngom
Avec la chute de la Sedima, ce serait presque la fin de plus de deux décennies de domination des nationaux sur cette filière stratégique très porteuse.
Ça donne la chair de poule aux souverainistes. L’avenir des nationaux dans le secteur de l’aviculture est plus que jamais menacé avec la situation que vit actuellement la Sedima de Babacar Ngom.
Aujourd’hui, dans cette filière plus que dynamique, les PME sénégalaises disparaissent petit à petit. Il ne reste plus que quelques acteurs majeurs qui tentent de se battre pour résister à l’assaut des multinationales, en particulier des Américains qui reviennent ainsi avec force sur le marché local, après avoir perdu d’énormes parts de marché dans les années 2000 avec les interdictions des importations. Déjà, ils sont sur l’aliment avec le rachat des Grands Moulins de Dakar par Seabord qui aura tout fait pour racheter également la Sedima, mais s’était jusque-là heurté au niet de Babacar Ngom. Sans être sûres que ce sont les GMD qui sont derrière, des sources révélaient dans notre précédente édition que ce sont également des Américains qui détiennent aujourd’hui le contrôle de la Sedima, en rachetant plus de 50 % des actions. Une information niée par des sources proches de la famille Ngom qui ne souhaite pas se prononcer sur le sujet.
Avant M. Ngom, un autre champion sénégalais du poulet avait également fait les frais de ce grand intérêt des multinationales. Il s’agit de Dr Seck qui a consacré une bonne partie de sa vie à cette entreprise devenue une des fiertés de l’industrie locale, selon le président de la Commission économie et finances de la Cnes. Alla Sène Guèye revient sur les raisons de cette vente : ‘’Il convient d’abord de rappeler que cette industrie a été faite de bout en bout par Dr Seck et des partenaires suisses. Docteur a commencé avec l’aliment. Ensuite, il a fait l’abattoir. Là, il avait besoin de passer à l’échelle, mais avec son âge et l’absence de ses enfants, il ne pouvait plus prendre certains risques sans la garantie du soutien de l’État. Olam lui a proposé 17 millions d’euros ; il a été obligé d’accepter l’offre, parce que l’État n’a pas montré une volonté de l’accompagner pour faire les investissements dont l’entreprise avait besoin.’’
Aujourd’hui, ce champion, son savoir-faire, son personnel, ses investissements, tout est entre les mains des Singapouriens d’Olam Group.
Retour en force des Américains, après d’énormes pertes de parts de marché dans les années 2000
Mais pourquoi donc cet engouement pour le poulet et le secteur avicole sénégalais ? En plus de l’appétit pour le marché sénégalais et africain, l’objectif est aussi de mettre la main sur un secteur très porteur. Alla Sène : ‘’Olam était auparavant dans la farine, mais elle voulait être dans le poulet. Parce que le poulet, c’est l’avenir. C’est la viande la moins chère et la demande est de plus en plus forte. C’est une filière stratégique et l’État ne doit pas rester indifférent. Il doit non seulement soutenir les acteurs, mais aussi si quelqu’un doit vendre, l’État doit être là. Ça doit être le rôle d’organes comme le Fonsis, la BNDE...’’
Comme dans la jungle, les plus forts ont tendance, dans le secteur, à absorber les plus faibles. Aujourd’hui en passe d’être absorbée par une Américaine, la Sedima a aussi connu ses moments de gloire et aurait été sans pitié contre les plus petits. El Hadj Malick Dia est l’un des plus anciens acteurs de la filière volaille au Sénégal. Après l’apogée des années 2000-début 2010 (il faisait 16 500 poussins par semaine, soit un chiffre d’affaires hebdomadaire de 8 millions F CFA), il a connu l’enfer à cause, d’une part, de la concurrence féroce de la Sedima, mais aussi et surtout de l’asphyxie dont il a été victime de la part des services de l’État. ‘’On s’est levé un jour et on a multiplié ma facture d’électricité par 24, ma facture d’eau par 80. On m’a fait des procès pour licenciements abusifs et condamné par défaut par le tribunal du travail. C’est comme ça que la Senelec, la SDE et la justice m’ont détruit et écarté du secteur, parce que je devenais gênant pour certains hauts placés qui avaient investi le secteur. De plus, je ne pouvais trouver un quelconque franc dans aucune banque de la place’’, proteste M. Dia, très amer de revenir sur sa mésaventure.
Le sort des PME est souvent d’être vendu ou asphyxié
C’était en 2012, avec l’arrivée du régime du président Macky Sall dont le beau-frère était très présent dans la filière. De l’avis d’El Hadj Malick, des personnalités de premier plan de ce régime avaient ouvert des couvoirs avec leurs prête-noms. ‘’Il faut oser le dire, souligne-t-il furieux, il y avait une mafia au sommet de l’État qui utilisait les instruments de l’État pour détruire ces petites et moyennes entreprises qui n’avaient pas de partenaires à l’étranger et ne sont pas non plus amis avec les gouvernants. C’est ça la réalité des faits. Nous avons toujours essayé de travailler honnêtement sans aucun compromis avec qui que ce soit. Malheureusement, c’est très difficile d’avoir des principes dans ce pays’’.
Malgré la grande offensive des multinationales, quelques acteurs tentent encore de résister. Mais la concurrence risque d’être de plus en plus compliquée avec des acteurs d’une autre dimension, qui sont présents sur toute la chaine de valeur, de l’alimentation à la fourniture de poulets. C’est le cas d’Olam, c’est aussi l’ambition des GMD.
De l’avis de cet avocat qui a préféré garder l’anonymat, il urge pour l’État d’intervenir pour éviter certaines concentrations qui pourraient tuer la concurrence dans le secteur. Il déclare : ‘’C’est comme si Sonatel se levait et décide d’acheter Free. Imaginez ce que cela allait entrainer pour le consommateur… C’est pourquoi l’État a bien son mot à dire dans ces processus de fusion-acquisition.’’
L’avocat interpelle directement la Commission nationale de la concurrence qui, selon lui, doit jouer pleinement son rôle en tant que gendarme de ces types d’opérations. Invoquant la législation communautaire en particulier de l’UEMOA sur la concurrence, la robe noire précise : ‘’Sont incompatibles avec le marché et interdits tous accords entre entreprises, décisions entre entreprises et pratiques concertées entre entreprises, ayant pour objet ou pour effet de fausser le libre jeu de la concurrence. C’est l’article 3 du règlement sur les pratiques commerciales anticoncurrentielles’’, plaide l’avocat qui renvoie également à la loi nationale sur les prix et la concurrence.
Avant d’ajouter : ‘’La commission peut bel et bien ne pas autoriser l’opération, s’il est avérée que sa réalisation pourrait fausser le libre jeu de la concurrence.’’
Avocat d’affaires : ‘’La Commission nationale de la concurrence peut bien s’opposer à cette vente...’’
Dans tous les cas, s’il y a un secteur où le savoir-faire des Sénégalais n’est plus à démontrer, c’est bien le secteur de l’aviculture. Grâce à l’interdiction des importations en 2005, le secteur a connu une véritable explosion. Malgré ce dynamisme, les acteurs manquent de façon criante d’un soutien de la part des pouvoirs publics. El Hadj Malick Dia : ‘’Le problème est que moi Sénégalais je ne peux avoir le financement d’aucune banque dans ce pays, alors que nous avons des projets bien viables… Seule la Sedima arrivait à avoir des financements, parce qu’elle a toujours bénéficié du soutien de l’État. Même pour avoir ma voiture, j’ai directement négocié avec le concessionnaire. Si je dois acheter mes œufs à 10 millions, si j’ai un trou d’un million, je suis obligé de réduire ma commande. Je ne peux pas non plus augmenter ma capacité de production, je n’ai aucune possibilité d’avoir une banque qui m’accompagne. Alors que l’étranger n’a pas ce problème. Les copains des gens du régime non plus. Voilà ce qui plombe plusieurs acteurs, en dehors de ceux qui y entrent sans aucune maitrise.’’
Il faut aussi reconnaitre que les financements ne sont pas du tout une mince affaire. Pour se relever, explique M. Dia, il a besoin d’un investissement de 300 millions de francs CFA. ‘’C’est vraiment du très sérieux. Quand j’ai déposé mon dossier à la Der avec l’accompagnement de certains amis, notamment de Legs Africa, on m’a dit oui, mais vous demandez 300 millions, c’est énorme ça. Je leur ai dit : regardez le montant de l’aliment sur six mois. Ils ont regardé et ont constaté que ça faisait 180 millions, rien que l’aliment. Ils ont alors compris. Je leur ai dit : si vous voulez me financer à coups de 2 millions, 3 millions, 4 millions ou 5 millions, ce n’est pas la peine. Ça ne peut pas marcher. Ou bien vous nous faites confiance on travaille. Ou bien vous n’avez pas confiance. J’ai pour ambition de mettre en place une franchise qui va travailler avec 23 groupements de jeunes au moins. Mais sans l’accompagnement de l’État, il n’y a rien à faire’’.
Dans la même veine, M. Dia constate, pour le déplorer, la manière dont les étrangers parviennent à acquérir les terres, alors que les nationaux ne peuvent pas y parvenir.
PAPE ALÉ NIANG QUALIFIE LES PROPOS D'ISMAÏLA MADOR FALL D’EXTRÊME GRAVITÉ
"Dire que la disparition de ces deux gendarmes est liée aux événements survenus entre 2021 et 2024, dont il était d’ailleurs un acteur majeur qualifié de faucon, renforce la conviction des Sénégalais sur ce dossier", a écrit le directeur général de la RTS
La position de l’ancien ministre de la Justice Ismaïla Madior Fall quant à la prise en compte de la disparition de Fulbert Sambou et de Didier Badji dans la loi d’amnistie n’a pas plu à l’opinion.
Estimant qu’ «en principe la loi prend en charge tous les évènements de 2021 à 2023», la disparition inquiétante de ces deux sous-officiers risque de rester impunie.
A ce titre, le journaliste Pape Alé Niang, estime que sa déclaration est très grave.
«Cette déclaration d’Ismaïla Madior Fall est d’une extrême gravité. Dire que la disparition de ces deux gendarmes est liée aux événements survenus entre 2021 et 2024, dont il était d’ailleurs un acteur majeur qualifié de faucon, renforce la conviction des Sénégalais sur ce dossier », écrit-il.
Pour rappel, le sergent Fulbert Sambou et l’adjudant-chef Didier Badji ont été déclarés disparus au large des côtes du Cap Manuel depuis novembre 2022 à la suite d’une partie de pêche. Le corps de Fulbert Sambou a été retrouvé. Didier Badji reste jusqu’à ce jour introuvable.
ARRÊTÉ POUR ABUS DE CONFIANCE, FAMARA IBRAHIMA CISSÉ ADMIS AUX URGENCES
Après son arrestation éclair devant les locaux de la BHS, le président de l'ACSIF fait l’objet d’une plainte pour escroquerie portant sur la somme de 2 millions.
On en sait un peu plus, sur la présumée disparition du Président de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsif). Si sa famille avait indiqué qu’il était porté disparu depuis lundi alors qu’il était en partance à Walf TV pour une émission, il nous ai en effet, revenu qu’après son arrestation éclair du lundi devant les locaux de la BHS, Famara Ibrahima Cissé a, en réalité, été arrêté à nouveau. Seulement, pour cette fois, il s’agit d’une autre affaire qui n’a rien à avoir avec son combat sur les prélèvements frauduleux effectués par la Banque de l’habitat du Sénégal (BHS).
Faisant l’objet d’une plainte pour abus de confiance et escroquerie, portant sur la somme de 2 millions F Cfa, il a en effet, été placé en garde à vue au commissariat de Hann Bel Air. Seulement, lors de sa garde à vue, il a fait un malaise. Evacué d’urgence à l’hôpital général Idrissa Pouye, il a été admis, selon la Rfm qui donne l’information, au service des urgences. Mais pour sa famille, il s’agit d’un « acharnement » contre la personne de Famara Ibrahima Cissé.
Pour rappel, cette présente affaire qui lui a valu cette nouvelle arrestation, c’est suite à une plainte du sieur P. Mboup, dont il est le conseiller financier. Entendu, ce transporteur/logisticien, et directeur de la société dénommée Mboubène Transport logistiques, dit avoir connu le nommé M. Cissé à travers une émission télévisée. C’est ainsi qu’il a tenté d’entrer en contact téléphonique avec lui étant donné qu’il développait sur les contentieux entre clients et banquiers.
Le 12 avril dernier, il a versé un acompte de 2 millions F Cfa au mis en cause qui devait lui faire obtenir un prêt de 50 millions F Cfa au niveau du Crédit mutuel du Sénégal.
Mais, étant resté des semaines sans recevoir de ses nouvelles, il a décidé d’ester en justice pour entrer dans ses fonds.
Convoqué et auditionné, il a été tout simplement retenu dans les locaux du commissariat de Hann Bel Air pour les besoins de l’enquête qui suit son cours.
DES PEINES FERMES REQUISES CONTRE DEUX RESSORTISSANTS CHINOIS POUR COUPS ET BLESSURES
En juin, deux Chinois et leur interprète sénégalais, présumés coupables de coups et blessures sur un chauffeur sénégalais en service dans une entreprise de carrière à béton, dans la commune de Darou Khoudoss, avaient été placés sous mandat de dépôt.
Tivaouane, 4 juil (APS) – L’avocat général près le tribunal d’instance de Tivaouane a requis six mois ferme et un an contre deux ressortissants chinois et leur interprète sénégalais qui comparaissaient mercredi pour coups et blessures volontaires sur un chauffeur d’une société de carrière à béton, a-t-on appris de source judiciaire.
Le ministère public a notamment requis une peine ferme de six mois à l’encontre de l’un des ressortissants chinois, et un an ferme pour les deux autres prévenus.
L’affaire qui était jugée mercredi, a été mise en délibéré jusqu’au 17 juillet.
Deux Chinois et leur interprète sénégalais, présumés coupables de coups et blessures sur un chauffeur sénégalais en service dans une entreprise de carrière à béton, dans la commune de Darou Khoudoss (Tivaouane), avaient été déférés au parquet et placés sous mandat de dépôt, dans la première quinzaine du mois du mois de juin.
Une vidéo virale, montrait trois hommes, deux Chinois et un Sénégalais, plaquant au sol une quatrième personne qui criait de toutes ses forces.
Dans l’image apparaissait l’un des assaillants présumés posant son genou sur le cou de la victime.
Les mis en cause identifiés sur la vidéo, étaient poursuivis pour les faits de coups et blessures, vol et complicité de vol.
ELIMINATOIRES CAN 2025, LE SÉNÉGAL CONNAÎT SES ADVERSAIRES
Le tirage au sort de ces éliminatoires a été effectué jeudi après-midi à Johannesburg, en Afrique du Sud. La 35e édition de la Coupe du d’Afrique se tiendra au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.
Dakar, 4 juil (APS) – Le Sénégal est logé dans le groupe L des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations de football 2025 qu’il partage avec le Burkina Faso, le Malawi et le Burundi.
Le tirage au sort de ces éliminatoires a été effectué jeudi après-midi à Johannesburg, en Afrique du Sud.
La 35e édition de la Coupe du d’Afrique se tiendra au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.
Quarante-huit équipes prendront part aux éliminatoires pour tenter de décrocher les 24 places qualificatives pour la phase finale de la CAN.
Sur la base du dernier classement de la FIFA du 20 juin dernier, les nations les mieux classées ont occupé
le pot 1, et la même procédure a été suivie pour les pots 2, 3 et 4 afin de constituer les 48 nations.
Elles sont réparties dans 12 groupes de quatre équipes , a l’issue de ce tirage au sort.
Les deux premières de chaque groupe sont qualifiées.
Le Maroc, pays hôte est déjà qualifié.
La Côte d’Ivoire hôte de la dernière édition est la tenante du titre.
Les matchs de ces éliminatoires sont prévus en début septembre.
Voici la composition des autres groupes :
Groupe A : Tunisie, Madagascar, Comores, Gambie,
Groupe B : Maroc, Gabon, Centrafrique, Lesotho,
Groupe C : Egypte, Cap-Vert, Mauritanie, Botswana,
Groupe D : Nigeria, Bénin, Libye, Rwanda,
Groupe E : Algérie, Guinée équatoriale, Togo, Liberia,
Groupe F : Ghana, Angola, Soudan, Niger,
Groupe G : Côte d’Ivoire, Zambie, Sierra Leone, Tchad,
Groupe H : RD Congo, Guinée, Tanzanie, Ethiopie,
Groupe I : Mali, Mozambique, Guinée-Bissau, Eswatini,
Groupe J : Cameroun, Namibie, Kenya, Zimbabwe,
Groupe K : Afrique du Sud, Ouganda, Congo, Soudan du Sud,
Groupe L : Sénégal, Burkina Faso, Malawi, Burundi.
SALY SARR QUALIFIÉE AUX JO DE PARIS
L’athlète sénégalaise sera de la partie grâce à son classement mondial. Elle s’est classée à la 14e position au niveau mondial après avoir décroché la médaille d’or, lors de la dernière édition des Championnats d’Afrique d’athlétisme à Douala.
Dakar, 4 juil (APS) – L’athlète sénégalaise Saly Sarr, spécialiste du triple saut, s’est qualifiée pour les Jeux olympiques (JO) de Paris 2024 (26 juillet-11 août), grâce à son classement mondial, a confirmé le président de la Fédération sénégalaise d’athlétisme, Sara Oualy.
Selon M. Oualy, Saly Sarr s’est classée à la 14e position au niveau mondial après avoir décroché la médaille d’or, lors de la dernière édition des Championnats d’Afrique d’athlétisme à Douala, au Cameroun (21-26 juin).
L’athlète de 21 ans, avait été, grâce à un saut de 14,06 mètres, sacrée championne d’Afrique devant les Camerounaises Anne Suzanne Foster (13,45m) et Véronique Kossendra Rey (13,35m)
Elle va ainsi participer aux JO de Paris en compagnie à ses compatriotes Cheikh Tidiane Diouf, spécialiste du 400 mètres et Louis François Mendy, spécialiste du 110 mètres haies.
Saly Sarr avait remporté en 2019 aux Championnats d’Afrique cadets d’athlétisme à Abidjan, la médaille d’or en heptathlon et la médaille d’argent en saut en hauteur.
Elle avait terminé à la 8e place du triple saut aux championnats du monde juniors d’athlétisme de 2021 à Nairobi.
L’athlète sénégalaise avait décroché la médaille d’argent du triple saut aux Championnat d’Afrique d’athlétisme à Saint-Pierre, en Ile Maurice.
Elle s’était emparée de l’or aux neuvièmes Jeux de la francophonie tenus en 2023 à Kinshasa.
Elle avait fini à la 3e place du triple saut aux Jeux africains d’Accra en 2024 (18 au 22 mars).
REACTUALISATION DU REGLEMENT INTERIEUR, LES DEPUTES DU PDS DEPOSENT UNE PROPOSITION DE LOI
La députée Nafissatou Diallo du Pds a introduit une proposition de loi visant à réactualiser le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour permettre au Pm Ousmane Sonko de faire sa Déclaration politique générale (Dpg).
La députée Nafissatou Diallo du Pds a introduit une proposition de loi visant à réactualiser le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour permettre au Pm Ousmane Sonko de faire sa Déclaration politique générale (Dpg). C’est ainsi que la parlementaire entend participer à l’effort pour désamorcer cette crise institutionnelle tant redoutée, ces derniers temps, avec comme point d’orgue la polémique née de la Déclaration de politique générale.
Une proposition de loi organique a été récemment adressée à l’Assemblée nationale par la députée Nafissatou Diallo du Pds. Soutenue par les honorables Ibrahima Diop et Serigne Abo Mbacké Thiam, cette loi organique vise à aligner le Règlement intérieur sur les modifications constitutionnelles récentes, notamment la restauration du poste de Premier ministre.
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Le poste de Premier ministre avait été supprimé au Sénégal, mais la loi n°2021-41 du 20 décembre 2021 a réintroduit cette fonction par une révision de la Constitution. Toutefois, le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale n’a pas été mis à jour pour refléter ce changement. Cette omission crée un vide juridique, comme l’a souligné le Premier ministre Ousmane Sonko, qui a mentionné qu’il ne pouvait faire sa Déclaration de politique générale en raison de l’absence de dispositions spécifiques dans le Règlement actuel.
A travers une correspondance adressée au président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, l’honorable députée Nafissatou Diallo explique que la proposition de loi organique «vise à mettre à jour le Règlement intérieur pour permettre au Premier ministre de présenter sa Déclaration de politique générale, conformément à la nouvelle structure gouvernementale».
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Soulignant que cette mise à jour «est essentielle pour assurer le bon fonctionnement des institutions», celle-ci permet aussi, selon elle, de «respecter les modifications constitutionnelles adoptées».
Si elle est acceptée et adoptée, la proposition de Nafissatou Diallo permettra de combler le vide juridique actuel et de faciliter le processus législatif concernant la Déclaration de politique générale du Premier ministre. Avant la députée Nafissatou Diallo, son collègue le député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolli avait été le premier à introduire une proposition de loi à l’Assemblée nationale pour amener l’institution à «mettre à jour son Règlement intérieur». Jouant ainsi sa partition pour éviter une crise institutionnelle au Sénégal sur fond de Déclaration de politique générale du Pm.
RDC : 25 MILITAIRES CONDAMNES A MORT POUR FUITE DEVANT L’ENNEMI
Vingt-cinq militaires congolais accusés de « fuite devant l’ennemi » lors des récents combats contre les rebelles du M23 ont été condamnés à mort mercredi dans l’est de la République démocratique du Congo, à l’issue d’un procès d’une journée
Vingt-cinq militaires congolais accusés de « fuite devant l’ennemi » lors des récents combats contre les rebelles du M23 ont été condamnés à mort mercredi dans l’est de la République démocratique du Congo, à l’issue d’un procès d’une journée, a-t-on appris auprès d’un de leurs avocats.
Au total, 31 prévenus (27 militaires et 4 femmes civiles, épouses de militaires) ont comparu dans ce procès en « flagrance » (comparution immédiate) devant le tribunal militaire de garnison de Butembo (Nord-Kivu) siégeant en audience foraine près de la ligne de front, dans le village d’Alimbongo.
Ils étaient poursuivis pour « fuite devant l’ennemi », « dissipation de munitions de guerre », « violation des consignes » et « vol », a indiqué à l’AFP Me Jules Muvweko, un des avocats de la défense.
À l’issue de l’audience, « 25 militaires, dont deux capitaines, ont été condamnés à la peine de mort », a déclaré Me Muvweko, en annonçant l’intention de la défense de faire appel de ces condamnations.
Les autres accusés, dont les quatre femmes, ont été acquittés faute de preuves, a-t-il précisé.
Depuis la fin de la semaine dernière, les rebelles du M23 (« Mouvement du 23 mars »), soutenus par le Rwanda, ont pris le contrôle de plusieurs localités sur le front nord du conflit, notamment Kanyabayonga.
Située à une centaine de kilomètres de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, Kanyabayonga est considérée comme un verrou contrôlant, vers le nord, les accès aux villes de Butembo et Beni, fiefs de l’importante tribu Nande et grands centres commerciaux du pays.
Depuis fin 2021, le M23, rébellion congolaise majoritairement tutsi, a conquis avec l’appui d’unités de l’armée rwandaise de larges pans de territoire du Nord-Kivu, jusqu’à encercler presque entièrement Goma.
La déroute de l’armée congolaise et de ses milices supplétives face à cette progression rebelle a attisé chez les autorités des soupçons d’infiltration des forces de sécurité.
De nombreux militaires, y compris des officiers supérieurs, des députés, sénateurs et personnalités du monde économique dans l’Est de la RDC ont été arrêtés et accusés de « complicité avec l’ennemi ».
En mars, Kinshasa a en outre annoncé sa décision de lever un moratoire sur l’exécution de la peine de mort qui était en vigueur depuis plus de 20 ans en RDC. Selon le gouvernement, cette mesure, très critiquée par les organisations de défense des droits de l’Homme, cible notamment les militaires accusés de trahison.
Début mai, huit militaires congolais, dont cinq officiers, avaient été condamnés à mort, à Goma, pour « lâcheté » et « fuite devant l’ennemi ».
DECES DE BABA DIAO, UNE PAGE DU PETROLE SENEGALAIS S’EN VA
Baba Diao est décédé ce mercredi 3 juillet, à Dakar. Un homme d’affaires discret, liquide comme le pétrole est parti. Le patron de Itoc aura au moins été témoin du premier baril du Sénégal. Retour sur un pan de la vie d’un capitaine d’industrie.
Baba Diao est décédé ce mercredi 3 juillet, à Dakar. Un homme d’affaires discret, liquide comme le pétrole est parti. Le patron de Itoc aura au moins été témoin du premier baril du Sénégal. Retour sur un pan de la vie d’un capitaine d’industrie.
C’est une page de l’histoire du pétrole sénégalais qui se ferme. A 86 ans, reconnaissable avec ses cheveux en afro, le brillant ingénieur, diplômé de Centrale et titulaire de plusieurs diplômes, y compris d’un diplôme de l’Institut français du pétrole. Son ami Jean Michel Seck, dans une contribution parue dans le journal Le Quotidien, le décrivait comme un «bâtisseur». «Il écrit les textes régissant Petrosen, pratiquement les mêmes jusqu’à présent qui, du reste, orientent l’exploitation pétrolière au Sénégal. Notre pays lui doit une bonne partie des textes qui régissent et encadrent la recherche et l’exploration pétrolières, il a beaucoup participé à la rédaction de ces textes et a donné son avis d’ingénieur. Il est pratiquement l’un des tout premiers ingénieurs dans le domaine du pétrole», avait-il ajouté.
Un homme «Centrale» dans le pétrole sénégalais
Abdoulaye Diao à l’état civil, c’est ce jeune dont le Président Léopold Sédar Senghor avait reconnu le «génie» et avait demandé, à l’issue d’une cérémonie de remise des prix, qu’une bourse d’études supérieures lui soit octroyée. Une bourse d’excellence parce que l’élève Diao était au-dessus du lot. Il a suivi à Paris, les cours des Classes préparatoires d’entrée aux Grandes écoles dans le célèbre lycée Louis-le-Grand, et il a intégré l’Ecole centrale de Paris. N’y accède pas qui veut ! Il en sort outillé comme jamais. Homme d’affaires parmi les plus prospères et les plus effacés du pays, il est Pdg d’International trading oil and commodities (Itoc). Itoc était devenu son nom. Baba Diao Itoc. En 2016, il est classé parmi les grosses fortunes en Afrique francophone par le Magazine Forbes Africa. Il est dans le trio de tête chez les Sénégalais avec Yérim Sow de Teliyum et Serigne Mboup de Ccbm. Il pesait 150 milliards de FCFA. Issu d’une famille démunie, Baba Diao deviendra liquide comme le pétrole. Il y a quelques années Itoc pesait plus de 200 milliards FCFA en moyenne de chiffre d’affaires par an.En 2012, comme Diagna Ndiaye, il accepte d’être ministre conseiller du Président Macky Sall.Mais pas que ! C’est un homme qui sent l’or noir. Qui est aux côtés d’un ingénieur, ancien Dg de Petrosen.
La seule fois où il est sorti de ses gonds
Abdoulaye Diao, selon Jeune Afrique, en 2016, n’a jamais fait de sortie médiatique en «quelque trente ans de négoce de pétrole et de produits finis». Mais l’homme n’avait pas supporté la sortie d’Abdoul Mbaye, ancien Premier ministre de Macky Sall, qui, dans une lettre, s’en prenait à Aliou Sall. Le leader de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act) avait interpellé le Président Sall sur des «peu orthodoxes» qui existeraient entre son jeune frère et certains majors intervenant dans l’amont pétrolier au Sénégal. Mais le premier conseiller technique dans le cabinet de Cheikh Hamidou Kane de L’Aventure ambiguë, alors ministre chargé de l’Énergie et des hydrocarbures n’est pas de ceux qui adorent le bruit. C’est qu’il avait estimé que Abdoul Mbaye le visait personnellement, lui le conseiller en Energie du chef de l’Etat.
Moussa Diao pour la relève
Cette grande personnalité du monde des affaires qui comptait beaucoup de relations chez les hommes politiques, religieux, journalistes, banquiers était très respecté. L’homme doué dans le négoce pétrolier est aussi un fin négociateur dans les relations politiques. Même si avec Moustapha Niasse, c’était une relation d’affaires, en tant qu’anciens associés. Il a tout de même réconcilié Idrissa Seck et Talla Sylla, deux anciens maires de Thiès, qui étaient venus lui présenter leurs condoléances lors du rappel à Dieu de sa maman. Mais c’est parce qu’aussi l’homme est né à Thiès. «Baba», comme on le surnommait, était témoin de la découverte du pétrole en 2014 dans le sous-sol maritime. Il aura peut-être souri avant de partir en entendant le premier baril de pétrole sénégalais. Son fils, Moussa Diao, avait déjà pris la relève.