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12 mars 2025
PAPE GUÈYE S’ENGAGE AVEC VILLARREAL
L’international sénégalais s’est engagé avec le Sous-marin jaune jusqu’en juin 2028. Il va retrouver la Liga deux ans après son prêt satisfaisant au FC Séville.
Sur son site officiel, Villarreal a annoncé l’arrivée de Pape Gueye. L’international sénégalais s’est engagé avec le Sous-marin jaune jusqu’en juin 2028.
Pape Gueye a officiellement quitté l’Olympique de Marseille ces derniers jours, ayant mené son contrat à son terme. Aucune entente n’a été trouvée entre le club et le joueur pour prolonger l’aventure. Ni l’un ni l’autre n’ont montré une grande volonté de poursuivre l’histoire. Et c’est peut-être très bien ainsi.
Gueye va retrouver Marcelino
Lors de la présaison dernière, Gueye faisait pourtant partie des plans du club et surtout de Marcelino, qui en avait fait un titulaire indiscutable lors des matchs amicaux, sachant pourtant qu’il ne pourrait pas jouer les premiers matchs en raison de sa suspension.
Malheureusement pour le milieu sénégalais, il n’aura disputé aucun match officiel sous les ordres du coach espagnol, renvoyé en septembre en raison des mauvais résultats et de la pression des supporters. Mais finalement, ce n’était que partie remise. Selon les informations de Fabrice Hawkins, journaliste de RMC Sport, Pape Gueye va s’engager dans les prochains jours en faveur de Villarreal. Toujours selon notre confrère, l’ancien Havrais a refusé des propositions de clubs de Ligue 1, comme Lyon, Monaco ou Rennes, ne voulant plus jouer en France ailleurs qu’à l’OM. Il va retrouver la Liga deux ans après son prêt satisfaisant au FC Séville.
LES VÉRITÉS DE BIRANE NDOUR SUR LA SITUATION FISCALE DE GFM
Le DG de GFM a expliqué les défis financiers auxquels son groupe fait face, notamment avec une masse salariale pour 700 employés et le versement des trois principales taxes : le VRS, la TVA, et le BRS.
Dans une émission spéciale diffusèe sur la TFM, Birane Ndour, Directeur général du Groupe Futurs Médias (GFM), a pris la parole pour clarifier la position du groupe sur les questions fiscales. Contrairement aux accusations fréquentes, il a affirmé fermement que GFM s’acquitte de ses impôts. "Je ne dirigerai jamais un groupe qui ne s'acquitte pas de ses impôts. GFM paie ses impôts", a-t-il déclaré.
Cependant, le Directeur General du Groupe Futurs Médias a admis sur le plateau que, comme de nombreuses entreprises, GFM a des dettes fiscales. Il a expliqué : "Le bon discours serait de dire que GFM doit de l'argent au Fisc, comme presque toutes les entreprises, et je pense que c'est normal”. Il a également révélé que les comptes du groupe sont bloqués depuis des semaines. Malgré cela, Birane precise que GFM a maintenu sa dignité, rappelant que la Direction générale du groupe est habituée à gérer des Avis à Tiers Détenteur (ARD).
Par ailleurs, Birane Ndour a expliqué les défis financiers auxquels GFM fait face, notamment avec une masse salariale pour 700 employés et le versement des trois principales taxes : le Versement de la Retenue à la Source (VRS), la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA), et le Bordereau de Retenue à la Source (BRS).
L’administrateur de GFM a toutefois, exprimé ses felecitations et son soutien au Gouvernement pour sa gestion fiscale tout en soulignant la nécessité d'éviter une fiscalité punitive. Il a conclu en soulignant l'importance de la presse pour la démocratie : "Quand vous asphyxiez la presse, vous asphyxiez une partie de votre démocratie."
Ces déclarations, selon Birane Ndour viennent éclairer la situation financière de GFM et démontrent la résilience et l'engagement du groupe à respecter ses obligations fiscales tout en luttant pour sa survie et celle de ses employés dans un contexte économique difficile.
PREMIERE RENCONTRE DES DIRIGEANTS DE L’AES A NIAMEY
Après avoir créé l’Alliance des États du Sahel, le Mali, le Burkina Faso et le Niger envisagent de former une confédération. Les trois dirigeants se retrouvent ce samedi dans la capitale nigérienne.
Après avoir créé l’Alliance des États du Sahel, le Mali, le Burkina Faso et le Niger envisagent de former une confédération. Les trois dirigeants se retrouvent ce samedi dans la capitale nigérienne.
Ce samedi 6 juillet, les présidents du Burkina Faso et du Mali seront les hôtes de leur homologue du Niger à Niamey. Les trois dirigeants se rencontreront lors du premier sommet des dirigeants de l’Alliance des États du Sahel (AES), comme annoncé ce jeudi par les comptes officiels du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), la junte au pouvoir au Niger.
Bien que l’ordre du jour du sommet n’ait pas été précisé, il est attendu que les chefs d’État examinent les textes fondamentaux régissant le fonctionnement de la future confédération en gestation entre les trois pays.
Lors d’un conclave en mai dernier à Niamey, les ministres des Affaires étrangères du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont adopté les textes, qui doivent être soumis aux dirigeants de ce bloc sahélien.
Lors de la 36e édition du Forum de Crans Montana, qui s’est tenu du 26 au 29 juin à Bruxelles, en Belgique, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a indiqué que les trois pays sont dans une « dynamique de construction d’une intégration régionale, d’une autre approche, une intégration qui, de notre point de vue, doit être une véritable intégration des peuples et non une intégration d’États ou de chefs d’État ».
Face à la dégradation de la situation sécuritaire dans leurs pays respectifs, les présidents du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont signé, en septembre 2023, la charte du Liptako-Gourma instituant l’AES. Trois mois plus tard, les trois pays ont annoncé leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), accusant l’institution régionale d’être instrumentalisée par des puissances étrangères. Les trois régimes militaires se sont également retirés du G5 Sahel, créé en 2014 avec la Mauritanie et le Tchad.
L'EXAMEN DU BFEM REPORTE AU 22 JUILLET 2024
Selon une source du ministère, la date initiale coïncide avec le lendemain de la fête de la « Tamkharite » (achoura), qui est un jour férié.
L’examen du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM), initialement prévu à partir du jeudi 18 juillet 2024, est reporté au lundi 22 juillet 2024, informe un communiqué du ministère de l’Éducation nationale.
Selon une source du ministère, la date initiale coïncide avec le lendemain de la fête de la « Tamkharite » (achoura), qui est un jour férié.
« Le Directeur des Examens et Concours, les Inspecteurs d’Académie et les Inspecteurs de l’Éducation et de la Formation sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution de la présente décision », souligne le communiqué.
COLONEL AMADOU OUSMANE BA, NOUVEAU PATRON DE LA DSCOS : PARCOURS D’UN HOMME-DROIT
Il sera sans doute l’un des hommes les plus sollicités dans ce combat acharné du nouveau régime contre les occupations irrégulières. Le Colonel Amadou Ousmane Ba, 54 ans, qui a blanchi sous le harnais de la maréchaussée, ne chômera pas.
Il sera sans doute l’un des hommes les plus sollicités dans ce combat acharné du nouveau régime contre les occupations irrégulières. Le Colonel Amadou Ousmane Ba, 54 ans, qui a blanchi sous le harnais de la maréchaussée, ne chômera pas. Mais son expertise juridique lui sera d’une grande utilité. Bés bi présente ce natif de Mbolo Birane, dans le Podor.
Dans un contexte de fortes pressions sur les constructions sur le littoral et de grand coup de balai sur les occupations foncières, les nouvelles autorités cherchaient du «béton». Et dans le lot de la short-list de Diomaye et Sonko sort un homme, le colonel Amadou Ousmane Ba, nommé lors du Conseil des ministres de ce mercredi 3 juillet 2024, Directeur général de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (Dscos). Il remplace ainsi le Colonel Papa Saboury Ndiaye. Jusque-là Directeur du Contrôle, des études et de la législation au ministère des Forces armées, ce maîtrisard en Droit public, option Relations internationales à la Fac de Droit de l’Université Cheikh Anta Diop en 1996 a obtenu son baccalauréat série A3 au lycée Galandou Diouf de Rufisque (Dakar). Il est outillé pour ce poste à grands et nombreux contentieux juridiques. Mais c’est surtout un homme polyvalent par ses diplômes et son expérience. Expert en politique de lutte contre la prolifération les armes légères et de petit calibre, il est aussi formateur et instructeur militaire. Cette nomination est la consécration d’un riche parcours académique d’un soldat qui a cheminé dans la maréchaussée.
Sciences criminelles, lutte contre les armes légères, gestion des conflits et catastrophes…
Le nouveau patron de la Dscos est connu pour sa soif du savoir et savoir-faire. Il décroche ainsi un Deug de droit et sciences criminelles en France, un Master 2 en Politique de sécurité à l’Institut des hautes études de sécurité à l’université de Toulouse, un autre Master 2 en Stratégie, défense, sécurité et gestion des conflits et des catastrophes à l’université de Yaoundé 2 SOA… Ouf ! Dans ce sens, du 13 au 15 décembre 2023, à Dakar, à l’occasion d’une réunion annuelle des commissions nationales de lutte contre la prolifération et la circulation
des armes légères dans l’espace Cedeao, le Sénégal avait compté sur le colonel Amadou Ousmane Ba. «Au Sénégal la circulation des armes est très limitée. Cette situation est liée à la bonne gestion des armes au niveau des Forces de défense et de sécurité et de la Commission nationale de lutte contre les armées légères et de petit calibre», rassurait-il.
L’escabeau vers le sommet et un défilé militaire du 4 avril
Cet officier supérieur originaire de Mbolo Birane, une commune du département de Podor, a comme boussole la rigueur et l’intégrité selon des témoignages de hauts gradés de l’Armée. Instructeur à l’école de Gendarmerie de 1998 à 1999, commandant de compagnie de gendarmerie des transports aériens en 2003-2005, officier adjoint de la compagnie de gendarmerie de Kolda 2000-2001, commandant de la compagnie de Kédougou entre 2005-2006, Amadou Ousmane Ba devient chef de la Division études et contentieux au ministère des Forces armées (2008-2013). Sa montée vers le sommet de l’armée n’a pas de limite. De 2014 à 2015, il est commandant de la SENFPU1-6 Darfour. Depuis août 2018, le colonel occupe le poste de Directeur du contrôle, études et législation au ministère des Forces armées. Mais le colonel Ba a aussi eu à organiser le défilé militaire du 4 avril en 2018. Et le Président Macky Sall avait salué une «belle parade et une organisation parfaite» du Colonel Amadou Ousmane Ba. Son statut de commandant de la prestigieuse Légion de gendarmerie d’intervention (Lgi) de Mbao y était pour grand-chose.
Une fierté de Mbolo Birane
De teint basané, le colonel Amadou Ousmane Ba parle trois langues occidentales. Naturellement, il manie le français. Il parle couramment anglais. En 2005, il fait une for- mation de gestion des situations de crises et management de la sûreté en (Florida police academy). Et enfin l’Espagnol qu’il sait lire. Sans oublier son Pulaar du Fouta Toro. Et d’ailleurs, ses proches rapportent que c’est un homme qui participe beaucoup aux actions de développement du village. A près de 54 ans, l’enfant de Mbolo Birane va veiller sur le domaine public maritime et ailleurs, prévenir et lutter contre les occupations, les constructions et les lotissements irréguliers ainsi que la gestion des contentieux.
Par Assane Gueye
DEREGLEMENT INTERIEUR
L’autre dimanche, le Premier ministre a usé ses semelles dans des zones de Dakar remplies d’histoire. Colobane est un de ses premiers quartiers qui vit naître par exemple le grand réalisateur Mambetty en 1945.
L’autre dimanche, le Premier ministre a usé ses semelles dans des zones de Dakar remplies d’histoire. Colobane est un de ses premiers quartiers qui vit naître par exemple le grand réalisateur Mambetty en 1945. Le secteur n’en avait pas moins aussi une réputation sulfureuse. Quant à ce qui est d’Anse Bernard si proche du paradis à l’époque selon les anciens, tellement l’endroit était magnifique, c’était le décor d’enfance des habitants du Cap-Vert qui avaient aussi le choix d’aller se baigner à la plage de Terrou bi dont l’hôtel a pris le nom, à Terrou Baye Sogui, la plage des enfants au lagon, le plongeoir à la Cour de cassation, Kakalam à Mermoz entre autres. En ces temps-là, les bijoux de famille n’étaient pas encore bradés. Aujourd’hui, nombre de lieux de baignade sont hors service et hors de toute portée pour avoir été tous spoliés, privatisés les uns après les autres par une oligarchie foncière. C’est avec l’avènement des libéraux que le processus s’est accéléré. Mais les socialistes aussi n’étaient pas tous des anges qui refusaient d’avoir le pied marin. Après 3 mois de service et peut-être de servitude, aucun reproche ne peut être fait à un gouvernement qui prend des bains de foule sur site quand tout ne baigne pas dans l’huile. Il faut seulement qu’il s’évite l’écume des vagues et les coups d’épée dans l’eau. Il y a lieu de trouver un meilleur ton et de ne pas donner l’impression de manquer de concentration à chaque déplacement du chef du gouvernement.
Le style fait l’homme mais on fait du terrain d’abord pour renvoyer l’image d’une équipe en action qui a avant tout les pieds sur terre. Sans arrogance ni connivence. On peut tout s’autoriser sauf à montrer du doigt des maires qui ne sont pas les seuls responsables de l’amertume tout en évitant soigneusement à l’occasion de ses déambulations de blesser des compatriotes qui encombrent la rue. On refuse d’être terre à terre parce qu’on met sur la table des idées et des paradigmes qui touchent le plus grand nombre sur la base d’arbitrages et d’un vrai travail de coordination. C’est plutôt en leur tenant le langage de vérité qu’on respecte et aide les marchands ambulants. Ils ne sont pas des dangers ambulants. Loin s’en faut. Tout de même, leur ambition doit s’exprimer dans le cadre des règles communes. Avoir de l’empathie pour eux, c’est réfléchir urgemment à leur reconversion. Ils sont les visages les plus frappants de la détresse sociale. Quand on a la chance inouïe de tenir le gouvernail, il en faut plus que du courage. On attend de vous une forme de témérité, ce grain de folie capable de déplacer les montagnes. On gouverne en vendant du rêve surtout dans un contexte de cauchemar. On dirige aussi en ayant le sens du collectif. Mais ce qui manque le plus en apparence dans les premiers pas des nouveaux dirigeants n’a d’autre nom que l’intelligence collective.
Aménagement du territoire ou déménagement des terroirs
«Ne compter que sur soi, c’est risquer de se tromper», dit le philosophe. Comment comprendre que des édiles, premiers magistrats de leur collectivité respective puissent être snobés quand on veut faire de la rupture ? Attention à la rupture des ligaments. Au milieu des tabliers ou à la table de son bureau, sans exclure personne, on fait comprendre à tous que la désorganisation et le manque de discipline coûtent cher. L’espace public ne peut pas continuer à être malmené de cette façon au Sénégal. Pour le cas de Colobane, il est bon de savoir qu’une bonne partie du marché appartient à la croix rouge sénégalaise. Les commerçants ont à plusieurs reprises tenté d’acheter le terrain qui se trouve à l’actuel emplacement de ce qu’on appelle «market». Mais le propriétaire n’est pas disposé à vendre. Il y a donc de la précarité à tous les niveaux et l’urgence d’une mise à niveau pour entrer dans les standards. Faisons donc quelque chose de la vie de ces jeunes qui ne peuvent plus demeurer une jeunesse de petits commerçants et de transporteurs à bord de vélos-taxis qui créent un déluge de laideur et d’insécurité dans nos artères. Cette façon de déplacer les problèmes en ne traitant que les symptômes est une trahison pour les plus jeunes. Tout se joue dans la tête. Ce sont les cerveaux, les bac+ qui changeront un pays qui était si bien parti mais qui a fini par dérailler socialement. Au moment des épreuves du bac justement, les milliers de vendeurs à la sauvette de Dakar sont la face visible d’un terrible phénomène de déperdition scolaire. Quel échec et quel naufrage collectif ! Comment un tel dérèglement interne a-t-il été possible ? Les marchés ne sont pas la place de la jeune génération.
Dans un pays normal, elle n’est mieux nulle part ailleurs que dans les conservatoires, labos, ateliers et usines. Mais des aînés irresponsables n’ont apparemment pas préparé le terrain. Ils l’ont plutôt miné. L’État-stratège n’a pas non plus été au rendez-vous. Ses infrastructures, ses emplois, ses opportunités sont quasiment tous hébergés à Dakar. Pendant ce temps, le reste du pays est un désert économique exsangue. La sécheresse des années 70 avait déclenché le processus d’exode rural. Aucune métropole d’équilibre n’a été imaginée pour créer les conditions de l’exode urbain et de l’urbanité exquise. L’aménagement du territoire dont on parle sans trop y croire est en réalité un déménagement des terroirs vers Dakar qui souffre de macrocéphalie avancée. Sa tête a presque déjà explosé.
PAR IDRISSA DOUCOURÉ
UN RÊVE COLLECTIF, UNE RÉALITÉ À CONSTRUIRE PAR TOUT UN CHACUN DE NOUS
Il était une fois un vieux baobab, témoin silencieux de multiples générations se succédant sous son ombre. Les anciens y racontaient aux jeunes l’histoire d’un pays qui, malgré les défis, avait toujours su se relever, avancer et démontrer son leadership
Il était une fois un vieux baobab, témoin silencieux de multiples générations se succédant sous son ombre. Les anciens y racontaient aux jeunes l’histoire d’un pays qui, malgré les défis, avait toujours su se relever, avancer et démontrer son leadership international. C’est dans cet esprit de résilience et de détermination que nous dévoilons aujourd’hui « Vision Sénégal 2050 ».
Cette Vision Sénégal 2050 se bâtit sur des fondations indestructibles : patriotisme, travail, éthique et fraternité. Ces valeurs, telles des phares illuminant notre chemin, nous guideront vers une ère de prospérité sans précédent, où chaque sénégalais baignera dans une croissance économique sans faille, une justice sociale parfaite et une souveraineté nationale inébranlable.
Imaginez un Sénégal où chaque citoyen réside dans des habitats modernes, sécurisés et durables, dotés d’infrastructures de la plus haute qualité et de tous les services essentiels. L’État, tel un protecteur bienveillant, soutiendra chaque famille, transformant les citoyens en architectes de la nation, et propulsant les initiatives privées vers des sommets inexplorés.
L’agriculture, colonne vertébrale de notre économie, sera métamorphosée en un moteur de croissance invincible. Grâce à des techniques agricoles futuristes, un accès au financement sans entrave, et des pratiques respectueuses de l’environnement, nous maximiserons les rendements tout en préservant nos précieuses ressources naturelles pour les générations futures. La diversification des cultures et l’intégration des chaînes de valeur feront de notre agro-industrie un titan mondial, propulsant nos exportations à des niveaux stratosphériques.
Nos ressources naturelles, trésors inestimables, seront exploitées et transformées localement avec une responsabilité et une équité exemplaires. Des régulations strictes et des mécanismes de contrôle impitoyables garantiront une utilisation efficace et juste de nos richesses.
La transparence et la bonne gouvernance, tels des leviers magiques, assureront une répartition équitable des bénéfices. La lutte contre la corruption sera intensifiée avec une détermination de fer, et les mécanismes de contrôle et d’audit seront renforcés pour une gestion rigoureuse et impeccable des finances publiques.
L’innovation et la technologie, au cœur de notre stratégie, seront les moteurs d’une productivité et d’une compétitivité sans pareil. Des investissements massifs dans l’agriculture, l’industrie, les services et les énergies renouvelables catapulteront notre économie vers de nouveaux horizons.
L’éducation et la formation professionnelle, piliers de notre avenir, prépareront nos jeunes à conquérir les défis du futur, stimulant ainsi l’innovation et la productivité. La création d’emplois décents, l’encouragement à l’entrepreneuriat et l’amélioration des compétences de notre main-d’œuvre seront au centre de notre politique.
La cohésion sociale, ciment de notre nation, sera promue par une inclusion totale et une réduction drastique des inégalités. Nous viserons une souveraineté économique inébranlable, propulsant le Sénégal parmi les géants économiques mondiaux. Des politiques sociales audacieuses éradiqueront la pauvreté, offriront des services de santé et d’éducation de classe mondiale, et garantiront une répartition équitable des richesses. La protection des droits de l’homme et l’égalité des sexes seront des priorités absolues.
L’indépendance économique et politique sera renforcée par des partenariats stratégiques et une position internationale consolidée. Notre sécurité nationale sera assurée par des forces de défense et de sécurité suréquipées et surentraînées. La protection de l’environnement, joyau de notre patrimoine, sera cruciale, avec des politiques écologiques audacieuses pour lutter contre le changement climatique et promouvoir des pratiques durables.
Notre jeunesse et nos femmes, véritables moteurs de notre développement, joueront un rôle central dans la réalisation de la Vision Sénégal 2050. Des initiatives ambitieuses encourageront le retour de la diaspora, accompagnées de transferts de technologies et d’investissements colossaux.
Un Sénégal resplendissant, moderne et éthique n’est plus un rêve, mais une réalité imminente.
La Vision 2050 du Sénégal esquisse un avenir prospère et inclusif, facilitant l’anticipation proactive des défis et la capture des opportunités. Alignée avec les orientations stratégiques du PROJET et tirant parti des enseignements du Plan Sénégal Émergent (PSE), cette vision traduit les ambitions des autorités de la troisième alternance pour consolider les acquis et impulser la transformation systémique et le développement socio-économique.
Ancrée dans la théorie du changement, la méthodologie adoptée assure des axes stratégiques interdépendants et synergétiques, offrant une vision intégrée pour le Sénégal en 2050. Cette approche structurelle définit des objectifs précis, identifie les leviers d’action et les réformes nécessaires, et évalue l’impact à chaque étape, garantissant ainsi une planification stratégique cohérente et une adaptation continue aux défis émergents.
Une collaboration étroite entre le gouvernement, la société civile, le secteur privé, et l’ensemble des parties prenantes est essentielle pour maximiser le potentiel du pays et assurer un avenir prospère pour tous les sénégalais.
Vision Sénégal 2050 n’est pas qu’un simple plan stratégique ; c’est un engagement entre citoyennes, citoyens et envers chaque sénégalaise et sénégalais. Ensemble, en unissant nos forces et en restant fidèles à nos valeurs, nous pouvons réaliser cette vision ambitieuse. Le chemin vers un Sénégal souverain, juste et prospère est à notre portée, et nous avons la détermination et les ressources nécessaires pour y parvenir. « La main qui donne est au-dessus de celle qui reçoit. » C’est avec cette sagesse que nous invitons chaque sénégalaise et sénégalais à se joindre à nous dans cette noble quête. Ensemble, faisons de notre vision une réalité et bâtissons un avenir meilleur pour notre pays et pour les générations à venir. Avec toute notre gratitude et notre engagement.
DÈS DEMAIN, NOUS NOUS ATTELLERONS A MATÉRIALISER CES RÉFORMES
Lors de la réception des conclusions des Assises de la Justice à DIAMNIADIO, le Président Diomaye Faye a exprimé sa reconnaissance envers tous les Sénégalais qui ont répondu à l’appel au dialogue crucial pour la réforme judiciaire.
Lors de la réception des conclusions des Assises de la Justice à DIAMNIADIO, le Président Diomaye Faye a exprimé sa reconnaissance envers tous les Sénégalais qui ont répondu à l’appel au dialogue crucial pour la réforme judiciaire. « Je remercie chaleureusement tous ceux qui se sont déplacés à DIAMNIADIO ainsi que ceux qui ont contribué en ligne via la plateforme Jubanti », a-t-il déclaré.
Les Assises, qui se sont déroulées du 28 mai au 4 juin, ont rassemblé une diversité de participants, incluant des magistrats, des avocats, des professeurs d’université, des responsables d’associations, et même d’anciens détenus. Leur mission : identifier les dysfonctionnements du système judiciaire sénégalais et formuler des propositions concrètes pour son amélioration. Le Président a salué l’engagement des participants dans les commissions et sous-commissions, ainsi que dans la commission scientifique, assurant que leurs efforts ne seront pas vains. « Ce rapport ne finira pas dans un tiroir », a-t-il promis solennellement.
Déjà tourné vers l’avenir, le Président a évoqué la mise en œuvre rapide des réformes recommandées : « Dès demain, nous nous attellerons à matérialiser ces réformes. Toutefois, certains points pourraient connaître des retards, notamment ceux impliquant des implications financières nécessitant l’approbation du ministère des finances et du budget », a-t-il souligné.
Sur la question sensible du Conseil Supérieur de la Magistrature, le Président Faye s’est montré résolument neutre : « Si les arguments prévalent sur les intérêts personnels, je ne m’accrocherai pas à ce poste », a-t-il affirmé, insistant sur le respect des choix issus du consensus.
Enfin, le Président a annoncé la tenue prochaine d’autres assises dans différents domaines, soulignant l’importance continue du dialogue national pour le développement du Sénégal.
SAINT-LOUIS PREPARE LA DEUXIEME JOURNEE DU SETAL SUNU REEW
La commune de Saint-Louis, hôte de la cérémonie officielle de lancement de la deuxième journée nationale d’investissement ‘’sétal sunu rééw’’, se prépare ”activement à participer” à cette activité de nettoiement, initiée par le président de la République
Saint-Louis, 4 juil (APS) – La commune de Saint-Louis, hôte de la cérémonie officielle de lancement de la deuxième journée nationale d’investissement ‘’sétal sunu rééw’’, se prépare ”activement à participer” à cette activité de nettoiement, initiée par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a indiqué jeudi son maire, Mansour Faye.
‘’A cet effet, nous avions tenu une réunion du bureau du conseil municipal pour voir comment participer à cette journée prévue à Saint-Louis’’, a dit M. Faye, dans un entretien accordé à l’APS en prélude à cette journée nationale d’investissement humain.
‘’La commune de Saint-Louis, dans sa quête de gérer les ordures, a confié la gestion des ordures à la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED) pour permettre à la ville de maintenir un standard de propreté’’, a-t-il indiqué.
‘’Ce partenariat entre la SONAGED et la ville de Saint-Louis se passe bien, mais la ville sera présente, pour la réussite de cette journée d’investissement humain qu’abrite la commune avec tous les équipements de nettoiement nécessaires et la participation des agents de cette société nationale de nettoiement’’, a-t-il assuré.
Le Premier ministre Ousmane Sonko préside samedi, à Saint-Louis, la cérémonie officielle de lancement de la deuxième journée nationale d’investissement humain ‘’sétal sunu rééw’’.
Cette deuxième journée, comme la première édition lancée le 1er juin dernier par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, à Thiaroye Gare (Dakar), est centrée autour de la question des inondations. Elle vise à faire en sorte que les communautés s’approprient la propreté et participent activement, avec les structures concernées de l’Etat, à la gestion et à la prévention des inondations.
LA GROGNE DES IMPACTÉS DU TER PERDURE
Entre promesses non tenues, indemnisations dérisoires et discrimination flagrante, les victimes du chantier dénoncent l'inaction coupable de l'État et la passivité de la BAD pourtant garante du respect des populations
Près de 3 ans après la mise en circulation du Ter, il y a toujours des voix mécontentes qui s’élèvent pour demander leur recasement par l’Etat.
Le Train express régional (Ter), qui sert à désenclaver la banlieue dakaroise, n’a pas fait que des heureux. Sa construction a porté préjudice à de nombreuses familles. C’est le cas des propriétaires des maisons et entreprises qui ont eu la malchance d’être sur son tracé. Mais, en plus du tort causé par le projet ferroviaire, les impactés du département de Dakar seraient victimes d’une discrimination dans l’attribution des logements de recasement. En fait, après avoir attribué le site de Lac Rose aux impactés, l’Etat n’a pas inclus les victimes du département de Dakar. «Nous sommes victimes de discrimination de la part de l’Etat du Sénégal et de la Bad. L’Etat a attribué aux impactés le site de Lac Rose sans inclure ceux du département de Dakar. Et depuis 2017, nous courons après nos indemnités, a révélé hier Fatou Dionne, la coordonnatrice des Impactés du département de Dakar. Pourtant, ils ont démoli nos maisons et entreprises, et puis refusent de nous recaser.» A l’en croire, «il n’existe nulle part un barème du plan d’actions respecté dans le département de Dakar». Pis, «le département de Dakar n’a pas reçu d’acte de conciliation, encore moins de Pv de conciliation. Certains pères de famille ont ête indemnisés à hauteur de 25 mille francs, d’autres payés par billetterie», a-t-elle dénoncé. Engagée avec fermeté dans ce combat, elle ajoute : «Nous n’accepterons pas d’être écartés. D’ailleurs, une plainte avait été déposée en 2019.» Mais, il faut noter qu’elle a été suivie d’une médiation qui a été menée par des facilitateurs commis par la Bad et l’Afd pour que les impactés du Ter et le gouvernement discutent afin de parvenir à une solution. «Malheureusement, la médiation a échoué parce que l’Apix ne dispose pas des ressources nécessaires pour étudier les milliers de dossiers déposés par les personnes affectées par le projet. A l’issue de cette médiation, la banque, conformément à ses politiques et à la demande de Lsd, a mené une vérification de conformité du programme avec les politiques de sauvegarde environnementale initiale de la Banque africaine de développement.» Le rapport a été rendu public en janvier 2024. Quel est son contenu ? «Et dans ce rapport, la direction de la Bad a reconnu aujourd’hui que si le Ter est très utile aux populations sur l’axe Dakar-Diamniadio, c’est au prix de multiples sacrifices des personnes affectées par le projet, qui ont perdu leur toit, leur emploi, leurs sources de revenus. Et que même ces personnes sont en train aujourd’hui de vivre un stress et une anxiété uniquement causés par ce projet», explique Babacar Diouf, spécialiste en suivi-projet infrastructure financé par la Bad au sein de l’Ong Lumière, Synergie et Développement.
Drames familiaux
Après cette étape et conformément à la règlementation de la Bad, poursuit-il, la direction a proposé un plan d’actions issu des recommandations qui sont contenues dans le rapport de conformité. «C’est ce plan d’actions qui concerne les violations qui ont été occasionnées par le projet. Mais depuis 6 mois, nous n’avons pas de lisibilité sur cela. Il n’y a pas de consultations qui sont menées à l’endroit des plaignants pour essayer de mettre en œuvre le plan d’actions», a-t-il fait savoir. Une inertie que les plaignants ne peuvent pas comprendre. «Et c’est pourquoi ils ont jugé nécessaire de rappeler à la Banque africaine de développement (Bad) ses responsabilités dans ce projet. C’est la banque qui était censée payer pour la mise en œuvre correcte de ces politiques de sauvegarde environnementale et sociale», rappelle Babacar Diouf.
Menace sur un financement de la Bad
Selon Fatou Dionne, la Bad ne doit pas rester inerte. «Car elle est là pour aider à moderniser l’Afrique. Et en pareille situation, si les travaux qui sont entrepris avec l’argent qu’elle a financé portent préjudice aux populations, elle doit participer à la réparation du préjudice. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle a été incluse aussi dans la plainte. Ces banques doivent nous aider. Des maisons et des familles sont disloquées. Nos enfants ne vont plus à l’école», se désole Mme Dionne.
Mais d’après Babacar Diouf, «elle a refusé de financer la deuxième phase du projet tant que le gouvernement du Sénégal ne règle pas les problèmes qui ont été soulevés dans la première phase».
Face à une telle situation, les plaignants invitent l’Etat à prendre à bras-le-corps ce dossier. «Il y va de son intérêt s’il veut préserver son image sur la scène internationale. Ça risque même d’entacher la réputation de l’Etat si la banque, qui est un grand partenaire du Sénégal, suspend un financement de 102 millions de dollars. Ça peut être un précédent dangereux pour leurs projets futurs», prévient M. Diouf. Pour lui, «l’Etat gagnerait à entrer en contact avec les plaignants pour essayer de trouver des solutions. Car ce que demandent les impactés, c’est un recasement général. Sinon ils n’excluent pas de passer à la vitesse supérieure», note Babacar Diouf. Il suggère à l’Etat d’identifier des assiettes foncières afin d’octroyer des parcelles pour les aider à se reloger. «Ces victimes, même si elles habitaient dans des bidonvilles, ont beaucoup perdu, pour certains leurs maisons et d’autres leurs entreprises. Aujourd’hui, elles se retrouvent à payer la location. Avec la conjoncture actuelle, certains foyers sont disloqués et certains enfants ne vont plus à l’école. Et c’est dans ce sens que les victimes invitent les nouvelles autorités qui incarnent le slogan Jub, Jubal, Jubanti à arranger cette situation qui leur porte un lourd préjudice», enchaîne-t-il.