SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
10 mars 2025
MASSAMBA DIOP QUITTE LA "RÉPUBLIQUE DES VALEURS"
"Je suis au regret de vous annoncer ma démission au sein de la République des valeurs", a t-il déclaré avant d’ajouter que "c’est par Convenance personnelle axé sur des ambitions politiques".
Il fait partie des membres fondateurs de la République des valeurs depuis octobre 2017. Massamba Diop était également membre du cercle des cadres de cette formation politique et Coordonnateur départemental de RV à Thiès.
« Je suis au regret de vous annoncer ma démission au sein de la République des valeurs », a t-il déclaré avant d’ajouter que « c’est par Convenance personnelle axé sur des ambitions politiques « .
Le militant dévoué du patron de la République des valeurs, Thierno Alassane Sall, est connu pour ses actions sociales à l’endroit des jeunes et des femmes a tenu à rendre hommage à son ancien patron de parti. « Thierno est avant tout un frère, il est plus qu’un ami », témoigne-t-il.
LE MINISTRE DE L’ÉCONOMIE MISE SUR LE CONTENU LOCAL POUR STIMULER LA CROISSANCE
Abdourahmane Sarr estime qu’un accent particulier doit être mis sur l’accroissement de la présence des entreprises nationales dans les pôles territoires et dans les secteurs stratégiques, tels que l’agriculture, l’énergie...
Le ministre de l’économie, du plan et de la coopération Abdourahmane Sarr, a souligné jeudi, à l’ouverture des 20emes assises des entreprises, la nécessité de promouvoir le contenu local pour stimuler la croissance économique du Sénégal.
« Le Sénégal fait du contenu local un sujet clé pour stimuler sa croissance économique, renforcer sa souveraineté et améliorer les conditions de vie de ses populations. C’est ce que le Président de la république a appelé, le Projet D’un Sénégal Souverain, Juste et Prospère. Ce choix stratégique suppose une implication forte du secteur privé national qui doit jouer un rôle moteur dans la modernisation des processus de production, l’ouverture de nouveaux marchés et la valorisation des produits locaux », a déclaré Abdourahmane Sarr
Le ministre a indiqué que des actions ont été réalisées par le passé pour améliorer l’environnement des affaires et favoriser l’attractivité de notre pays en termes d’investissements.
« Cependant, force est de reconnaître qu’elles ont été très insuffisantes au vu des enjeux et défis auxquels nous devons faire face et des résultats obtenus. C’est dans cet esprit que le projet de transformation systémique du Sénégal a défini des orientations majeures pour l’atteinte de la souveraineté économique par l’élaboration d’une stratégie nationale de développement d’un secteur privé fort, intégrant la dimension territoriale, avec l’ensemble des parties prenantes »
«Pour réussir ce pari, il est indispensable d’appuyer le renforcement des capacités productives du secteur privé. Cela passe par le développement des compétences, en quantité et en qualité ; l’amélioration de l’accès au financement; l’adoption de technologies innovantes et l’accompagnement des entreprises dans leur expansion sur les marchés nationaux et internationaux », a fait valoir le ministre.
Abdourahmane Sarr estime qu’un accent particulier doit être mis sur l’accroissement de la présence des entreprises nationales dans les pôles territoires et dans les secteurs stratégiques, tels que l’agriculture, l’énergie, les industries et la technologie (le numérique).
« Cela permettra de réduire la dépendance vis-à-vis de l’extérieur et de créer des emplois de qualité pour les Sénégalais, en particulier les jeunes », soutient-il.
Selon lui, le Sénégal doit également tirer parti de ses « avantages comparatifs » pour développer des produits et services « à forte valeur ajoutée et intégrer les chaînes de valeur mondiales. »
Cela permettra de propulser le développement économique du pays et de le positionner sur la scène internationale.
« La collaboration entre les différents acteurs du secteur privé local et étranger, des pouvoirs publics et de la société civile est essentielle pour optimiser la valorisation des produits et services nationaux. Cette synergie permettra de relever les défis liés à la production de biens et services, à la commercialisation et à la promotion du Made in Sénégal », a-t-il fait savoir.
VIDEO
LE NOUVEAU DG DE PETROSEN HOLDING DÉCLINE LES GRANDES AMBITIONS DE DIOMAYE
Nommé Directeur général de Petrosen Holding au début de ce mois de juin, Alioune Gueye a officiellement pris les manettes. La cérémonie de passation de services a eu lieu ce jeudi.
iGFM - (Dakar) Nommé Directeur général de Petrosen Holding au début de ce mois de juin, Alioune Gueye a officiellement pris les manettes. La cérémonie de passation de services a eu lieu ce jeudi. Il a décliné les grandes ambitions qui lui ont été assignées par le chef de l’Etat.
RSF APPELLE À LA FIN DE LA CENSURE DES MÉDIAS EN GUINÉE
Reporters sans frontières a organisé un rassemblement à quelques rues de l’ambassade de Guinée à Dakar après l’interdiction d’un regroupement pour soutenir la presse, selon Sadibou Marong.
Dakar, 27 juin (APS) – Le Bureau Afrique subsaharienne de Reporters sans frontières (RSF) a appelé, jeudi, les autorités de la République de Guinée à mettre fin de ”toute urgence” à la censure des médias et à ‘’rompre avec une politique de répression tout azimut’’.
‘’Nous manifestons notre soutien à nos confrères et aux médias dont les licences ont été retirées au mépris total de la loi. Les autorités guinéennes doivent être tenues responsables de leurs actes et pour leurs promesses non tenues sur le respect de la liberté de la presse’’, a déclaré Sadibou Marong, le directeur du Bureau.
RSF a organisé un rassemblement à quelques rues de l’ambassade de Guinée à Dakar après l’interdiction d’un regroupement pour soutenir la presse guinéenne, selon Sadibou Marong.
‘’Par cette action de mobilisation depuis Dakar, où la situation des médias guinéens inquiète tous les acteurs, nous voulions rappeler au ministre guinéen de l’Information et de la Communication, (…), que RSF ne lâchera rien’’, a t-il dit.
Pour lui, ‘’Il est inadmissible que six médias soient censurés, que près de 1 000 professionnels se retrouvent sans travail du jour au lendemain et que le public soit privé de son droit à une information plurielle’’.
Le directeur général d’EspaceFM de Guinée, Mohamed Mara, des représentants d’organisations de défense de la liberté de la presse, notamment ‘’Article 19’’, la Coordination des associations de presse, la Convention des jeunes reporters du Sénégal et une quinzaine de journalistes ont pris part à ce rassemblement qui a permis de dénoncer, ”les actions de censure entreprises par le gouvernement guinéen contre les médias Djoma TV, Djoma FM, Espace FM, Espace TV, Sweet FM et FIM FM”.
IL N'Y A AUCUN VIRUS OMICRON XBB EN CIRCULATION, SELON LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ
La direction de la prévention a démenti l’information faisant état de l’existence d’un virus qui serait cinq fois plus dangereux que la variante delta du coronavirus.
Dakar, 27 juin (APS) – La direction de la prévention du ministère de la Santé et de l’Action sociale (Msas) a démenti l’information faisant état de l’existence d’un virus Omicron XBB qui serait cinq fois plus dangereux que la variante delta du coronavirus avec ”un taux de mortalité plus élevé”.
”Il est fait état dans les réseaux sociaux de ce jeudi 27 juin 2024, d’un message WatsApp affirmant l’existence d’un virus Omicron XBB cinq fois plus dangereux que la variante delta et a un taux de mortalité plus élevé’’, a relevé la direction de la prévention dans un communiqué.
La même source signale que le ministère de la Santé et de l’Action sociale ”n’est pas l’auteur de ce message malveillant de nature à installer le doute et la désinformation au sein de l’opinion”.
La direction de la prévention ajoute que le ministère ”prendra toutes les dispositions afin que de pareils messages ne puissent continuer à semer le doute dans l’opinion ou à discréditer le travail en cours’’. Elle invite les populations à la ‘’vigilance, à la sérénité et surtout à ne pas céder à la panique’’.
Des cas de Covid-19 ont été enregistrés chez des pèlerins de retour du pèlerinage aux lieux saints de l’Islam, récemment.
VIDEO
SAMBA SY CHARGE LE GOUVERNEMENT SONKO
Selon l'ancien ministre, le Premier ministre manquerait un rendez-vous politique majeur en s'abstenant de faire sa DPG. Il estime que cette fuite en avant trahit un manque de préparation inquiétant de la part du nouveau pouvoir
(SenePlus) - Le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko fait face à une critique cinglante de la part de Samba Sy. L'ancien ministre et actuel Secrétaire général du Parti de l’indépendance et du travail (PIT) estime que le Premier ministre risque de manquer un moment politique important en s'abstenant de présenter sa déclaration de politique générale (DPG) devant l'Assemblée nationale.
Pour Samba Sy, la DPG est "un moment clé pour dessiner la feuille de route du gouvernement" face aux députés, comme le prescrit la Constitution. Pourtant, selon lui "il est curieux que ce soient les membres de l’Assemblée nationale qui plaident et dédouanent l’Exécutif de son devoir de se présenter". Il doute que le gouvernement soit prêt pour cette étape, évoquant les préparations menées en conseil des ministres qui n'ont visiblement pas abouti.
"Je trouve cela pathétique. Ils essaient de dorer un peu la pilule", dit-il au sujet des arguments évoqués pour justifier l'absence de DPG. Pour Samba Sy, "quand on est aux affaires et qu’on est élevé à la dignité d’un Premier ministre, on doit venir devant les représentants du peuple pour décliner une feuille de route".
L'ancien ministre va plus loin en qualifiant les trois premiers mois du gouvernement Sonko de "fébriles". Selon lui, "cette fébrilité, elle est de mauvais aloi. Elle n'est pas de bons conseils". Il appelle le Premier ministre à plus de "tempérance et de lucidité" alors qu'il a "le destin de dizaines de millions de Sénégalais" entre ses mains.
En refusant sa DPG, Ousmane Sonko manquerait donc un rendez-vous politique majeur et ferait preuve d'une fébrilité préjudiciable aux affaires de l'Etat, selon les critiques cinglantes de Samba Sy. Le gouvernement devra régler ce casse-tête pour retrouver la bonne mesure attendue à ce niveau de responsabilité.
par Thierno Alassane Sall
LE PREMIER MINISTRE DOIT FAIRE SA DÉCLARATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE
Invoquer le règlement intérieur de l’Assemblée pour se dérober à une disposition constitutionnelle n’est pas le chemin de la rupture. Le nouveau régime est, d’abord, attendu dans le respect de la Constitution et la reconstruction des institutions abîmées
L’article 55 de notre Constitution dispose : « Après sa nomination, le Premier ministre fait sa déclaration de politique générale devant l'Assemblée nationale. »
Cette obligation constitutionnelle n'a pas besoin d'être ensérée dans des délais. Le Premier ministre doit faire sa déclaration de politique générale avant que le gouvernement ne pose des actes dans le sens de l'exécution d'un quelconque programme et il va sans dire c'est déjà le cas.
Invoquer le règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour se dérober à une disposition constitutionnelle n’est franchement pas le chemin de la rupture.
Le nouveau régime est, d’abord, attendu dans le respect scrupuleux de la Constitution et la reconstruction des institutions abîmées. Cela ne demande ni financement ni ressources. Sauf celles que l’on doit avoir en propre : se mettre à la hauteur de l’histoire et garantir une gouvernance démocratique.
par Guy Marius Sagna
LETTRE À OUSMANE SONKO
Je vous invite solennellement à ne pas tenir votre déclaration de politique générale tant que les dispositions relatives au Premier ministre n'ont pas été réintégrées dans le règlement intérieur de l'Assemblée nationale
En vertu de l'article 6 de la Constitution, l'Assemblée nationale est une institution de la République, ce qui signifie qu'elle doit fonctionner sur la base des règles clairement établies par la Constitution et par son règlement intérieur, lequel détermine son fonctionnement et organise de manière précise le déroulement de ses travaux.
Monsieur le Premier ministre, au moment où il vous est rappelé de faire votre Déclaration de politique générale conformément à l'article 55 de la Constitution, permettez-moi de vous rappeler également que le cadre juridique du travail parlementaire est actuellement compromis et se déroule d'ailleurs en toute illégalité en raison de l'introduction et de la mise en circulation depuis la 13e législature d'un faux règlement intérieur.
La loi n°2019-10 du 14 mai 2019 portant révision de la Constitution a supprimé le poste de Premier ministre. Pour être en conformité avec cette réforme constitutionnelle, l'Assemblée nationale, à travers la loi organique n°2019-14 du 28 octobre 2019, avait enlevé toutes les dispositions relatives au Premier ministre de son Règlement intérieur, notamment les articles 97, 98, 99 portant respectivement sur la déclaration de politique générale, sur la question de confiance et sur la motion de censure.
Par la suite, le 10 décembre 2021, l'Assemblée nationale a adopté le projet de loi constitutionnelle n°38-2021 qui restaure le poste de Premier ministre. Cependant, depuis la restauration du poste de Premier ministre, l'Assemblée nationale n'a toujours pas mis à jour son règlement intérieur. Au lieu de modifier à nouveau son règlement intérieur afin de réintégrer les dispositions relatives au Premier ministre abrogées depuis la loi n°2019-14 du 28 octobre 2019, le président de l'Assemblée nationale conduit les travaux de notre institution avec un faux règlement intérieur qui fait référence à des dispositions sur le Premier ministre abrogées depuis bientôt cinq ans.
Monsieur le Premier ministre,
Par lettre en date du 8 décembre 2022, j'avais interpellé votre prédécesseur, Monsieur Amadou Ba, pour lui faire savoir qu'il ne pouvait, dans l'état actuel du règlement intérieur de l'Assemblée, faire sa déclaration de politique générale puisque l'Assemblée nationale avait depuis 2019 supprimé toutes les dispositions relatives au Premier ministre. Il s'est entêté et a fait sa déclaration de politique générale le 12 décembre 2022 sur la base d'un faux règlement.
Monsieur le Premier ministre,
Considérant que l'article qui disposait dans le Règlement intérieur que la déclaration de politique générale doit intervenir au plus tard trois mois après l'entrée en fonction du gouvernement n'existe plus ; Considérant qu'il est fait sciemment circuler un faux règlement intérieur depuis la 13e législature et que le président de l'Assemblée nationale, formellement interpellé sur cette fraude à la Constitution, refuse de prendre l'initiative ou d'appeler les députés à restaurer la légalité, je vous invite solennellement à ne pas tenir votre déclaration de politique générale tant que les dispositions relatives au Premier ministre n'ont pas été réintégrées dans le règlement intérieur de l'Assemblée nationale.
Vous souhaitant une bonne réception, je vous prie, Monsieur le Premier ministre, de bien vouloir agréer l'expression de ma haute considération.
À PROPOS DE LA POLÉMIQUE AUTOUR DES PRIMES DE LOUIS FRANÇOIS MENDY
Le cri du cœur de l'athlète sénégalais, champion d'Afrique du 110 m haies, qui a craché sur une prime de 80.000 FCFA, a fait le tour du monde ces dernières heures.
Le cri du cœur de l'athlète sénégalais, Louis François Mendy, champion d'Afrique du 110 m haies, qui a craché sur une prime de 80.000 FCFA, a fait le tour du monde ces dernières heures. Cette situation a poussé iGFM à aller plus loin. Ce qu'il faut comprendre :
Les 50.000 sont considérés comme une prime journalière. C’est 10.000 par jour puisqu'il a du faire 5 jours au Cameroun, a-t-on appris. Malgré tout, la Fédération sénégalaise d'athlétisme aurait pu faire plus puisqu'il s'agit là d'un champion d'Afrique médaillé d'Or aux championnats d'Afrique se déroulant au Cameroun. Pire, Louis François Mendy a déjà décroché sa qualification pour les jeux Olympiques de Paris 2024.
Pourtant, la médaille d’or aux championnats d’Afrique est primée à 700.000 francs CFA. Mais le constat est que la prime est payée dès mois ou dès années après généralement dans ce pays qu'est Sénégal. Les exemples sont multiples : des athlètes sénégalais courent après leurs primes depuis 2007. Le cas de Amy SENE trois fois championnes d’Afrique de Marteau en est la parfaite illustration. Pire, la judokate, Monica Sagna, championne d'Afrique, a été contrainte de vendre de la friperie.
C’est tragédie dont vivent les sportifs sénégalais surtout les athlètes pourrait pousser ces derniers à changer de nationalité sportive.
Pour rappel, Louis François a affiché son mécontentement hier sur son compte Instagram : "Être champion d’Afrique pour gagner une prime de 50.000 FCFA de la part du ministère des Sports. Une autre somme de 30.000 FCFA rajoutée à cette dernière par le président de la fédération. Mieux vaut aller jouer au football car Sadio Mané ou Gana n’aurait jamais accepté cette somme. Je vous remets votre prime. Fier d’être Champion d’Afrique. Il est tant que cela cesse ».
Les athlètes sénégalais qui ont déjà décroché des médailles d'or dans ces championnats d'Afrique sont : Cheikh Tidiane Diouf (400 m), Louis François Mendy (110m haies) et Saly Sarr (triple saut).
UNSAS, MARIE YVETTE KEITA REMPLACE MADEMBA SOCK
Selon un communiqué de l'orgnisation, Mme Keita a été portée à la tête du syndicat de manière intérimaire en attendant les prochaines élections syndicales.
Le secrétariat exécutif de l’Union Nationale des Syndicats Autonomes du Sénégal (UNSAS) en session ordinaire, a nommé un nouveau secrétaire général intérimaire à la suite du décès de Mademba Sock.
Selon un communiqué sanctionnant la réunion que le syndicat a tenue ce mercredi 26 juin à son siège, Marie Yvette Keita a été portée à la tête du syndicat de manière intérimaire en attendant les prochaines élections syndicales.
Pour rappel, Mademba Sock a rendu l’âme dans la soirée du samedi 15 juin à Paris des suites d’une maladie. Né en 1959, Mademba Sock a commencé à se faire remarquer dès les années 1990 en tant que Secrétaire général du Syndicat unique des travailleurs de l’électricité (Sutelec).
A la tête de cette organisation, il s’est farouchement opposé à la privatisation de la Senelec décidée par le régime socialiste.