DIOP DECROIX NIE EN BLOC
Mamadou Diop Decroix n’a pas apprécié la sortie d’un certain Des fourneaux, faisant état de sa proximité avec le chef de l’Etat Macky Sall.

Mamadou Diop Decroix n’a pas attendu trop longtemps pour répondre à un nommé Des fourneaux, qui l’accusait d’être en connivence avec le président de la République macky Sall, pour une éventuelle entré dans le gouvernement. Dans un texte posté sur les réseaux sociaux, le patron de and Jëf/pads a nié en bloc, avant de s’attaquer à ce fameux Des fourneaux.
Mamadou Diop Decroix n’a pas apprécié la sortie d’un certain Des fourneaux, faisant état de sa proximité avec le chef de l’Etat Macky Sall. Selon ce dernier, le leader de And Jëf/Pads roulerait pour l’actuel président, mais songerait surtout à intégrer le gouvernement. Des propos que ce dernier a nié en bloc. « Je ne connais pas Monsieur Des fourneaux. Je ne l’ai jamais rencontré et je présume que lui non plus ne me connaît pas. Deuxièmement : Je ne discute avec personne d’une quelconque entrée dans un gouvernement, quelle qu’en soit la nature ou la forme. Cette question, qui n’est pas dans la plateforme du FRN, n’intéresse ni ne concerne notre parti. Troisièmement : Monsieur Des fourneaux dit une contrevérité au sujet d'une prétendue audience avec Macky Sall à la veille de Biarritz. Il devrait indiquer à ses lecteurs à quelle date, à quelle heure et en quel lieu cette rencontre a eu lieu », a posté Mamadou Diop Decroix. «Rencontrer Macky Sall ne peut pas être ensoi un crime, tout comme ne pas le rencontrer n’est pas en soi un quelconque acte d’héroïsme.
Le tout dépend des circonstances et des raisons qui fondent la rencontre. Ensuite, il n’y a pas pour nous, d’un côté, des princes en politique à qui revient le privilège de rencontrer qui ils veulent, y compris le président de la République, quand ils veulent et où ils veulent et se faire applaudir. Et de l’autre coté, des forçats qui, eux, doivent se tenir à carreaux, sous peine d’être présentés comme des traitres », a précisé le patron du FRN.
LA CRISE AU PDS S’INVITE DANS LE DEBAT
Ne se limitant pas seulement à répondre à son interlocuteur, Mamadou Diop Decroix est également revenu sur la profonde crise qui secoue le Parti démocratique sénégalais. «Il est clair que la situation du PDS nous désole, car nous avons connu avec ce parti un long compagnonnage de luttes et de sacrifices, bien avant l’Alternance en 2000. Et depuis lors, nos deux formations sont restées en alliance politique. A cet égard, nous aurions ardemment souhaité voir dans ce parti, l’unité et la cohésion autour du président Wade. Mais nous ne sommes pas du PDS et les situations qui y règnent ne regardent que ses membres au premier chef. Le Président Wade, avec qui nous cheminons depuis 30 ans sans discontinuer (sauf quand il entrait dans le gouvernement de Diouf), occupe une place particulière dans notre cœur et notre vécu politique, que rien ne saurait plus effacer », a-t-il rappelé. Toutefois, le leader politique n’a pas oublié les autres compagnons du Pape du Sopi. Sur un ton ironique, il a répondu à Monsieur Des fourneaux, s’expliquant sur ces liens avec ces personnalités.
« Nous avons aussi croisé dans le combat commun, de nombreux militants du PDS, responsables ou non, pour qui nous avons du respect et de la considération quant à leur engagement, leur courage, leur fidélité et leur abnégation. Parmi eux, il y a Omar Sarr et Amadou Sall, pour ne m’en tenir qu’à ceux qui sont cités par Monsieur Des fourneaux, à qui je voudrai dire qu’à And-Jëf/Pads, on ne nous choisit pas nos amis », détaille-til. Dans sa conclusion, Mamadou Diop Decroix a rappelé la nécessité pour lui et ses camarades d’aller à la conquête du pouvoir à travers des mécanismes bien réfléchis. « Pour And-Jëf/ Pads, l’entrisme n’est pas une option. Les partis sont créés pour la conquête et l’exercice du pouvoir. Même si, de nos jours, la modalité « Front ou coalition » est la figure dominante, nous mettons l’accent sur la repossession de nos immenses ressources, pour un développent inclusif de notre Nation multi ethnique, multiconfessionnelle et multi confrérique.
Nous ne pouvons donc pas nous mettre à courir derrière des strapontins, des postes et des privilèges. Ce que nous voulons par contre fortement, c’est le retour à des règles consensuelles de dévolution démocratique et pacifique du pouvoir dans notre pays. C’est cela l’exigence vitale de l’heure. Je termine en rappelant à monsieur Des fourneaux que dans la plateforme du FRN, figurent en bonne place l’exigence de retour d’exil et la restitution des droits civils et politiques à Karim Meïssa Wade. Nous ne pouvons donc pas être dans des combines ou des manœuvres pour porter quelque tort que ce soit à ce dernier », a-til ajouté.