Le groupe des 7 (G7) des syndicats d’enseignants de Bignona a décidé d’entamer une grève de 48 heures pour exiger la libération un des leurs. Il s’agit de Fidèle Diedhiou professeur de philosophie de son état qui serait arrêté dans l’exercice d’« un droit constitutionnel » selon le communiqué du G7.
Face à cette arrestation, le Sels, l’Uden, le Snelas Fc, le CUSEMS, le CUSEMS A condamne vigoureusement cette arrestation jugée arbitraire, contraire aux valeurs de la démocratie et des droits humains ».
Et pour exprimer sa solidarité et sa liberté immédiate lance un premier plan d’action avec la grève de 48 heures qui débute demain mardi 21 mars.
Pour la stabilité du climat social et de l’espace scolaire dans le pays et dans le département de Bignona en particulier, le G7 dit espérer obtenir dans l’eau meilleurs délais une réaction rapide des autorités administratives et judiciaires.
DES ELEVES DELOGENT PLUSIEURS ETABLISSEMENTS SCOLAIRES ET MENACENT DE PARALYSER LE SYSTEME EDUCATIF
Il n’y a pas de cours dans la matinée dans plusieurs écoles et établissements scolaires de la ville de Saint-Louis où les enseignements et apprentissages ont été interrompus après que les élèves ont été délogés par leurs camarades.
Il n’y a pas de cours dans la matinée dans plusieurs écoles et établissements scolaires de la ville de Saint-Louis où les enseignements et apprentissages ont été interrompus après que les élèves ont été délogés par leurs camarades. Ces derniers revendiquent toujours la libération des élèves arrêtés lors des manifestations survenues la semaine dernière. Face à la presse et au terme d’une marche pacifique qui les a conduits devant les locaux de l’Inspection d’Académie de la région, ces élèves en colère menacent de perturber les enseignements et apprentissages ces jours-ci.
Ils étaient des centaines d’élèves à avoir quitté leur lycée après avoir observé un arrêt de cours pour prendre d’assaut les autres écoles et établissements de la capitale du Nord. Le but était d’aller déloger leurs camarades et faire bloc pour revendiquer encore une fois la libération sans condition et dans les brefs délais de tous les élèves arrêtés lors des manifestations de la semaine dernière. Ils ont par la suite observé une marche pacifique jusque devant les locaux de l’Inspection d’Académie de la région pour soumettre leur doléance à l’autorité académique.
Pour ces jeunes apprenants, « la place des élèves n’est pas en prison mais plutôt dans les salles de classes », pour ainsi parler de leurs camarades qui seraient déférés d’ailleurs. Une situation qui vient encore accentuer leur colère. Ces élèves de mettre en garde les autorités tout en menaçant de continuer à déloger leurs camarades ces mardi, mercredi et jeudi et ce, jusqu’à ce qu’ils soient libérés par la police. Ils ont cependant invité leurs camarades élèves des écoles et établissements du privé à se solidariser avec eux pour la libération de leurs compagnons interpellés dernièrement.
DES SYNDICATS D’ENSEIGNANTS HAUSSENT LE TON
Libération de leurs collègues, règlement de la question des décisionnaires et lenteurs administratives…L’école sénégalaise renoue avec les perturbations
Un débrayage, ce mardi 21 mars et une grève totale ce mercredi 22 mars, c’est le mot d’ordre décrété par des syndicats d’enseignants pour dénoncer les arrestations dont sont victimes les enseignants, après les dernières manifestations et exiger leur libération. Parmi leurs revendications, il y a aussi la «régularisation des 5000 enseignants», le règlement de la question des décisionnaires et des lenteurs administratives…
L ’école sénégalaise renoue avec les perturbations. Une semaine après les élections de représentativité syndicale dans le secteur de l’Education et de la Formation, le système éducatif connait des perturbations depuis hier, lundi 20 mars, en raison des mots d’ordre de grève décrétés par différents syndicats d’enseignants. Ils exigent, entre autres, la libération de leurs collègues arrêtés lors des manifestations du 16 mars dernier. Le Cadre unitaire des enseignants du moyen-secondaire (CUSEMS) a annoncé, dans un communiqué rendu public, un débrayage à 9h, ce mardi 21 mars, et une grève totale, le mercredi 22 mars.
Ce plan d’actions est lancé en guise «d’avertissement» contre les «arrestations arbitraires et aveugles d’enseignants et d’élèves», «la violation de l’espace scolaire par les Forces de l’ordre», pour le «règlement définitif des problèmes de formation pour toutes les cibles (profs de philo, Meps, chargés de cours, titulaires de diplômes académiques, professeurs issus du recrutement spécial), pour « la reprise de la formation à distance pour les professeurs contractuels», pour «le règlement de la question des décisionnaires et des lenteurs administratives».
Le CUSEMS/A est également allé dans le même sens. Après son débrayage, hier lundi, il a décrété une grève totale les mardi 21 et mercredi 23 mars. Ce, pour «protester vigoureusement contre la tentative d’assassinat de Dame Mbodji et exiger la libération, sans délai, de tous les camarades enseignants arbitrairement arrêtés». D’autres motifs ont été avancés, pour cette perturbation des cours. Il s’agit du reversement «sans condition de tous les Meps», «l’éradication du statut des décisionnaires», «la formation de tous les PC endurcis, des profs de Philo, des chargés de cours», «la régularisation des 5000 enseignants», «les lenteurs administratives». Le Syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation (SADEF) est aussi entré dans la danse, en lançant son 3e plan d’actions qui consiste en un débrayage, ce mardi, et une grève totale demain, mercredi 22 mars.
Comme les autres syndicats précités, le SADEF exige, entre autres, du gouvernement «la régularisation du statut des enseignants décisionnaires», «le traitement des dossiers des MC/PC issus des 5000 enseignants», «la formation diplômante de tous les chargés de cours», «l’octroi d’une indemnité spéciale aux enseignants servant dans les zones éloignées».
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LA DAME DE BRONZE DE COTONOU
Régiment militaire composé exclusivement de femmes, a la fin du 19e siècle, ces guerrières hors pair que le royaume du Dahomey d’alors se choisissait et se fidélisait par « des méthodes occultes » ont été la terreur des colonisateurs français.
Les Amazones, ce corps d’élite entièrement féminin créé sous le règne de la reine Tassi Hangbe (de 1708-1711) et dénommé « Agoodjie » ou « minons ». La saga de ces guerrières de l’ex-royaume du Dahomey , les manuels d’histoire en parlent certes, mais il n’existait pas jusqu’à récemment un monument qui matérialise peu ou prou cette histoire ô combien glorieuse. C’est désormais chose faite.
Depuis le 30 juillet 2022, une statue en bronze haute de 30 mètres hors socle est sortie de terre dans la capitale économique du Bénin et donne un nouvel éclat à cette ancienne ville coloniale. D'une masse de 150 tonnes, la statue surplombe pratiquement la ville de Cotonou.
Ce vendredi 24 février, c’est avec beaucoup de fierté que des Béninois rencontrés au pied de la statue, ont exprimé leur sentiment concernant cette œuvre.
C’est à proximité du Palais des Congres de Cotonou, à un jet de pierres de la Marina, la présidence de la République, que trône majestueusement l’œuvre en structure métallique, recouverte de bronze et symbolisant ce passé glorieux de l’actuel Benin.
À travers cette œuvre, c'est le rôle joué par les femmes dans la construction de la nation béninoise qui est ainsi mise en avant. Hommages aussi bien a ces femmes marquante de l’histoire, mais aussi a celles d’aujourd’hui qui, jour après jour, se battent dignement avec bravoure et endurance pour que le Benin continue.
C'est in fine une réhabilitation en quelque sorte la femme béninoise en général.
La statue de l’Amazone est désormais le symbole de la capitale économique du pays et la principale attraction pour tout étranger atterrissant à Cotonou.
Créée par la reine Tassi Hangbé, l’armée féminine des amazones sera restructurée par le roi Guézo.
Les amazones avaient donné des sueurs froides aux colons français dans leur ardeur au combat, leur tactique qui impressionnait les envahisseurs. De ce point de vue, leur bravoure et leur détermination à mourir debout, dignes et armes en mains rappelle fort bien l'histoire des femmes de Nder au Sénégal, toujours dans la période coloniale.
Depuis son ouverture au public, la place de l’Amazone dont l’accès est ouvert 24 h/24 presque ne cesse de recevoir des Béninois et des étrangers venant assouvir leur curiosité.
À l'unisson, les visiteurs pensent que cette statue, dite de l'amazone, constitue désormais un passage obligé pour tout étranger qui entre dans le pays. Autrement, ce serait comme aller à Paris pour une première fois et sans voir la Tour Eiffel et prétendre être ellé à Paris. Nous avons recueilli des réactions des visiteurs pour vous.
Pour mémoire, les Amazones du Dahomey font référence à un militaire entièrement féminin qui a existé jusqu'à la fin du XIXe siècle dans le royaume de Danxomè.
La statue rendant hommage aux amazones a été érigée en même temps que la statue de Bio Guerra, un autre grand résistant du nord du pays qui a fait face à l'envahisseur français.
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BEAUCOUP D’ARGENT ET PEU DE MANAGERS
Les arts visuels seraient une poule aux œufs d’or méconnue. Les acteurs culturels feraient mieux d’investir ce milieu en tant que managers au lieu de se limiter au secteur musical. C’est l’avis de Adama BOYE, la présidente des plasticiennes du Sénégal
En matière de management, le secteur des arts visuels au Sénégal constitue le parent pauvre contrairement à un secteur comme la musique. En marge du Festival Women’Arts show, la présidente du collectif des plasticiennes sénégalaises Adama Boye, plaide l’organisation du secteur des arts visuels avec l’engagement soutenu des managers à travailler avec les créateurs. AfricaGlobe Tv l'a interrogée récemment au Centre culturel espagnol, Instituto Cervantes de Dakar.
Pour Adama Boye, si les managers font défaut dans les arts visuels, c’est sans nul doute par méconnaissance parce qu’en vérité , il y a beaucoup d’argent à gagner. L’on peut même faire d’argent bien plus que dans la musique qui caporalise presque tous les managers du secteur de la culture et des arts.
In fine, dans le secteur des arts, on pourrait dire pour paraphraser un verset biblique que la moisson, est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux.
S'agissant de l’aspect purement créatif, dans les domaines des arts plastique, la présidente du réseau des femmes entrepreneurs du secteur culturels relève les contraintes qui accablent les femmes et qui sont un grand handicap pour l'éclosion de leur talent et freinent leur productivité.
Ces contraintes ont pour nom : la gestion du foyer, gestion de leur profession sachant que la création en matière d’art plastique est spontanée. Toute inspiration non matérialisée risque de s’estomper lorsque qu’elle n’est pas traduite illico presto sur un support.
Longtemps resté, la chasse gardée des hommes, le secteur des arts visuels en Afrique et surtout au Sénégal est de moins en moins phallocratiques de l’avis d’Adama Boye. Bien que peu nombreuses au Sénégal, les femmes du secteur sont en même temps peu visibles, mais elles commencent à s'organiser peu à peu pour se frayer le chemin dans les industries culturelles au Sénégal.
LA PLUPART DES ÉCOLES AVAIENT DONNÉ CONGÉ À LEURS ÉLÈVES CE JEUDI
L’audience d’hier, qui opposait le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, au ministre Mame Mbaye Niang qu’il accuse de détournement de 29 milliards, a perturbé les enseignements-apprentissages dans presque toutes les écoles
Selon Ndongo Sarr du Cusemss :«il faut sécuriser le pays. Sans quoi, l'école sera immanquablement touchée».
L’audience d’hier, qui opposait le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, au ministre Mame Mbaye Niang qu’il accuse de détournement de 29 milliards, a perturbé les enseignements-apprentissages dans presque toutes les écoles où les cours ont été suspendus. Le syndicaliste Ndongo Sarr du Cusemss demande plus de sécurité dans le pays afin d’éviter un embrassement généralisé qui ne pourrait pas épargner l’école.
L’école sénégalaise, publique comme privée, a connu hier des perturbations dansles enseignements-apprentissages. En effet, les parents ont choisi de retenir leurs enfants à la maison. Beaucoup d’établissements scolaires avaient d’ailleurs pris les devants pour suspendre les cours pendant au moins deux jours, mercredi et jeudi. A l’origine de cette perturbation scolaire : le procès opposant le leader du parti d’opposition Pastef, Ousmane Sonko, au ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang.
Un procès marqué par plusieurs manifestations, notamment à Dakar où les cours ont vaqué dans la plupart des établissements scolaires. C’était le cas dans des écoles privées comme l’école Sainte Marie de Hann, l’Université catholique d’Afrique de l’Ouest (Ucao) et l’Institut supérieur de Gestion (Isg) qui ont annoncé à la veille du procès leur décision de donner congé à leurs élèves, aux enseignants et au personnel administratif. Ce, pour protéger les élèves et leurs personnels enseignants et administratifs. «Pour des raisons de sécurité, les cours seront suspendus le mercredi 15 mars 2023 à partir de 12 heures et le jeudi 16 mars 2023 toute la journée. La reprise des cours est prévue le vendredi 17 mars à 8 heures». C’est ce que dit la note signée par le directeur des Cours Sainte Marie de Hann, André Sonko, et qui a été adressée aux parents d’élèves. Comme si les écoles privées s’étaient passé le mot d’ordre de «repos forcé», la même décision a été prise à l’université catholique d’Afrique de l’Ouest (Ucao Saint Michel) par son directeur général, Dr Jean Marie Latyre Sène. Qui avait très tôt notifié aux parents d’élèves sa décision. «En raison de la situation sécuritaire qui prévaut actuellement, la haute direction a décidé de faire vaquer les cours pour la journée du jeudi 16 mars 2023. La reprise des cours est prévue pour le vendredi 17 mars à 8 heures», pouvait-on lire dans un communiqué. Une décision valable pour tout le personnel de l’Ucao et de l’Institut supérieur de gestion.
Ces écoles ont pris les devants en annonçant, dès la veille du procès, une suspension des cours pour au moins deux jours. Ce, pour parer à tous éventuels troubles liés aux manifestations de l’opposition. Ce ne sont pas les seuls établissements scolaires qui ont pris cette décision de faire vaquer les cours. Presque partout dans Dakar, les cours ont été suspendus ou simplement écourtés dans certaines écoles. Les écoles françaises et américaines avaient elles aussi demandé çà leurs élèves de rester chez eux. Même chose dans les établissements publics à l’image de l’école élémentaire Amadou Racine Ly de l’unité 15 des Parcelles Assainies. Ici, la direction de l’école des touts petits, section Parcelles Assainies unité 15, a libéré les enfants plus tôt que prévu. A l’élémentaire, alors qu’ils devaient reprendre le chemin de l’école pour les cours de l’après midi, les enfants ont été priés de rester à la maison. Un choix bien justifié, selon le secrétaire général du cadre unitaire des syndicats du moyen et secondaire du Sénégal, Ndongo Sarr. «Avec l’incertitude sur le plan sécuritaire, nous comprenons parfaitement que des parents retiennent leurs enfants à la maison ou que quelques administrations d’établissements libèrent les potaches pour éviter qu’ils ne soient pris en otage», explique-t-il. Mais ces jours, demi-journées ou quelques heures de cours ratés n’agréent guère le syndicaliste qui s’en désole. M. Sarr dit tenir les autorités pour «seules responsables» de cette situation. Une situation qui, au-delà d’une journée de perturbation constatée et vécue, pourrait constituer, d’après ses dires, «un risque réel d’embrasement généralisé» dans le pays si, dit-il, les libertés démocratiques sont piétinées».
Selon toujours le secrétaire général du Cusemss, le risque d’embrasement pourrait être une fatalité pour l’école «si, de ce fait, des enseignants sont arrêtés et emprisonnés. Et si, au lieu de prendre en charge les préoccupations d’acteurs du système, des Inspections d’académie ( I a ) menacent de couper leurs salaires». Il pense que, par delà l’école, c’est le pays tout en entier qu’il faut sécuriser. «Sans quoi, dit-il, l’école sera immanquablement touchée», a-t-il prévenu.
LES SEPT SYNDICATS LES PLUS REPRESENTATIFS CONNUS
Le SIENS, le SELS, l’UDEN, le SAEMSS, le CUSEMS, le CUSEMS/A et le SENELAS/FC sont les nouveaux «maîtres» de l’école.
Le SIENS, le SELS, l’UDEN, le SAEMSS, le CUSEMS, le CUSEMS/A et le SENELAS/FC sont les nouveaux «maîtres» de l’école. La Commission électorale nationale a publié hier, lundi 13 mars 2023, les résultats des élections de représentativité syndicale dans le secteur de l’Education et de la Formation. Ces sept (7) syndicats les plus représentatifs vont ainsi être à la table des négociations avec le gouvernement pendant les cinq (5) prochaines années.
Après une semaine de vote, les résultats des élections de représentativité syndicale dans le secteur de l’Education et de la Formation sont tombés hier, lundi 13 mars 2023. Sept (7) syndicats sont reconnus comme représentatifs et vont être à la table de négociations avec le gouvernement, pendant les cinq (5) prochaines années. Il s’agit : pour les Corps de contrôle, du Syndicat des inspectrices et inspecteurs de l’éducation nationale du Sénégal (SIENS), avec un taux de 92,21% des voix ; pour le Préscolaire-Elémentaire, du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS) et de l’Union démocratique des enseignantes et enseignants du Sénégal (UDEN), avec respectivement des taux de 26,30% et 15,78% des suffrages exprimés. Pour ce qui est du Moyen-Secondaire, les trois (3) syndicats les plus représentatifs sont : le Syndicat autonome des enseignants du moyen-secondaire (SAEMSS) qui vient en tête avec 34,58% des voix, le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen-secondaire (CUSEMS) avec 26,65% et le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen-secondaire/Authentique (CUSEMS/A) avec 18,51%. Les enseignants arabes vont être représentés par le SNELAS/FC. En effet, 31 syndicats de ces ordres d’enseignements mais aussi des corps de contrôle ont pris part au scrutin dont le taux participation est estimé à 54,3%.
Après le dépouillement, le plénipotentiaire du SIENS, Amadou Sow, qui a fait part de sa satisfaction sur le déroulement des élections, a appelé tous les syndicalistes à l’unité. «Au-delà de ces résultats présentant les sept syndicats les plus représentatifs, nous avons pris une initiative que nous louons. Tout à l’heure, à la pause, nous avons réuni tous les plénipotentiaires des syndicats ayant participé à ces élections. On a voulu anticiper pour qu’il n’y ait pas de cacophonie, demain. Que ceux qui sont dits représentatifs, puissent être la voix de tous les autres syndicats ayant participé à ces élections», a déclaré le porte-parole du jour. Et de poursuivre : «Aujourd’hui, nous devons essayer de n’avoir qu’une seule vision. C’est-à- dire, partout où nous serons, être les syndicats qui parleront d’une seule voix, pour les intérêts et pour les conditions idoines de tous les enseignants du Sénégal».
Pour sa part, le ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions, a magnifié le déroulement du scrutin. «Je voudrais me réjouir que nous ayons pu conduire jusqu’à terme un important processus de mesure de la représentativité syndicale dans le champs de l’Education et de la Formation. Nous avons pensé notre action, défini une trajectoire, entrepris des opérations et nous venons de boucler, conformément aux projections qui étaient dénotées», a fait savoir Samba Sy. A l’en croire, l’important est maintenant de «s’atteler ensemble autour de l’école», a-t-il lancé aux acteurs. Non sans appeler les syndicats reconnus par les enseignants comme étant les plus représentatifs à être conscients de leurs «responsabilités». Ces élections de représentativité syndicale dans le secteur de l’Education et de la Formation constituent le deuxième scrutin du genre organisé par l’Etat, après celles de 2017.
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VOICI LES SYNDICATS D’ENSEIGNANTS LES PLUS REPRESENTATIFS AU SENEGAL
Les élections de représentativité syndicale dans le secteur de l’éducation et de la formation se sont tenues sur l’ensemble du territoire sénégalais. Après une semaine de vote, les résultats sont tombés ce lundi matin.
Les élections de représentativité syndicale dans le secteur de l’éducation et de la formation se sont tenues sur l’ensemble du territoire sénégalais. Après une semaine de vote, les résultats sont tombés ce lundi matin. Il est ressorti que le syndicat d’enseignant le plus représentatif pour les corps de contrôle est le SIENS (Syndicat des Inspectrices et inspecteurs de l’éducation nationale du Sénégal) avec 92,21 % des voix.
Pour l’école préscolaire et élémentaire, c’est le SELS (Syndicat des enseignants libres du Sénégal) qui est en tête (26,30 %). Il est suivi de l’Union démocratique des enseignantes et enseignants du Sénégal (Uden) avec 15,78 %.
En ce qui concerne le moyen secondaire c’est le SAEMSS (Syndicat autonome des Enseignants du Moyen Secondaire) avec 34,58 %. Le Cusems (25,65 %) et le Cusems/Authentique (18,51 %), dirigé par Dame Mbodj, sont arrivés respectivement deuxième et troisième.
Les électeurs inscrits sont au nombre de 109 998 enseignants et inspecteurs de l’éducation et répartis en trois collèges, ont utilisé leurs matricules pour voter sur la plateforme en ligne. Le vote cette année intégralement en ligne.
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NÉGROPHOBIE : KAÏS SAÏED DOIT S'EXCUSER ET PRENDRE LA PORTE
En marge du concert, qu’elle a donné samedi dernier à l’Agence TRAMES de Dakar, la chanteuse Corinna Fiora d’origine italienne et viscéralement africaine, s’est indignée sur la dérive oratoire du président tunisien Kaïs Saïed, à propos des émigrés
En marge du concert, qu’elle a donné samedi dernier à l’Agence TRAMES de Dakar, la chanteuse Corinna Fiora d’origine italienne et viscéralement africaine, s’est indignée sur la dérive oratoire du président tunisien Kaïs Saïed, à propos des émigrés d'Afrique subsaharienne présents sur le sol tunisien.
Que fait donc encore Kaïs Saïed à la tête de la Tunisie après ses propos racistes et profondément négrophobes qui ont heurté les habitants d’Afrique subsaharienne ?
En tout cas pour l’artiste Italo-africaine Corinna Fiora qui a profondément le continent à cœur, non seulement le président tunisien doit présenter des excuses pour cette offense, mais il doit rendre le tablier.
En d’autres termes, Kaïsd Saïed n’est plus qualifié pour présider aux destinées du pays de Habib Bourguiba. Démission pure et simple. L’intérêt d’AfricaGlobe tv on ne peut pas pour des intérêts politiciens immédiats se permettre diviser un continent. Le séparatisme ce n’est pas pour l’Afrique.
Le président tunisien se doit de comprendre que les présidents (politiciens) passent mais le peuple reste. Attention donc à ce genre de dérives. Pour Corinna, cette sortie malvenue n’est qu’une diversion puisque Kaïs Saïed fait face à une grogne interne dans le pays. Face à son incapacité à apporter de réponses adéquates et à apaiser son peuple, il se trouve un bouc émissaire en la personne de migrants subsahariens. Monsieur le président Saïed, le séparatisme, ce n’est pas pour l’Afrique !
Pour mémoire, le 21 février, M. Saied a affirmé que la présence de « hordes » d’immigrés clandestins provenant d’Afrique subsaharienne était source de « violence et de crimes » et relevait d’une « entreprise criminelle » visant à « changer la composition démographique » du pays. Des propos racistes qui ont indigné beaucoup de citoyens africains.
Corinna Fiora est née en Egypte, mariée à un Gambien, elle vit au Sénégal depuis 17 ans où elle développe ses projets artistiques.
LE SADEF EN GREVE POUR 48 HEURES
Le Syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation (Sadef) entame un nouveau plan d’action de grève. Les enseignants, en débrayage depuis ce matin à 10 heures, annoncent une grève totale de 48 heures.
Le Syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation (Sadef) entame un nouveau plan d’action de grève. Les enseignants, en débrayage depuis ce matin à 10 heures, annoncent une grève totale de 48 heures. Le mot d’ordre va débuter ce 8 mars 2023 et va prendre fin le 9 mars 2023.
Le syndicat exige la régularisation du statut des enseignants décisionnaires. Il réclame de même la publication des arrêtés d’admission au Certificat d’aptitude pédagogique (Cap) pour les enseignants et les maîtres contractuels.
Le relèvement de l’âge de la retraite à 65 ans est aussi un élément phare de la plateforme revendicative du Sadef.