SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
12 décembre 2024
Éducation
LA DÉFERLANTE DE L'IA
Chat-GPT, Bard, Midjourney... Comment appréhender la technologie de l'intelligence artificielle ? Quelles en sont les implications ? Réponses dans l'Amérique et vous sur VOA avec René Lake, Koundougoumi et Beaugas Orain Djoyoum
Chat-GPT, Bard, Midjourney... Comment appréhender la technologie de l'intelligence artificielle ? Quelles en sont les implications ? Réponses dans l'Amérique et vous sur VOA avec René Lake, Koundougoumi et Beaugas Orain Djoyoum.
LES RAISONS D’UN «ETAT D’URGENCE SCOLAIRE» A ZIGUINCHOR ET SEDHIOU
Alors que leurs camarades des autres régions poursuivent les cours, les élèves de Ziguinchor et Sédhiou vont devoir rester chez eux sur décision des inspecteurs d’Académie instruits par le ministre de l’Education
La décision de suspendre les cours pour une semaine à Ziguinchor et à Sédhiou n’est qu’une «farce» qui peut contaminer les autres écoles du pays et donner l’occasion aux élèves de participer à des manifestations politiques, selon Ndongo Sarr du Cusemss (Cadre unitaire des syndicats du moyen et secondaire du Sénégal). Son camarade secrétaire général du Sels (Syndicat des enseignants libres du Sénégal), Amidou Diédhiou, invite les autorités à faire de sorte que les syndicalistes n’entrent pas dans la danse.
Pas d’école à Ziguinchor et à Sédhiou pour une semaine. Les inspecteurs d’académie de ces deux régions, à savoir MM Papa Gorgui Ndiaye et Cheikh Faye, ont décidé de faire vaquer les cours dans les écoles, établissements et centres de formation professionnelle se trouvant dans leurs circonscriptions respectives à partir d’aujourd’hui jusqu’à jeudi prochain. A l’origine de cette décision unilatérale, la situation très tendue qui prévaut depuis quelques jours dans le pays, et particulièrement dans cette zone sud du pays. Ce, depuis l’annonce du procès opposant Ousmane Sonko à la masseuse de «Sweet Beauté» Adji Sarr qui était prévu mardi dernier avant d’être renvoyé d’office en audience spéciale le mardi suivant, c’est6à-dire ce 25 mai prochain. Cette décision de l’Autorité académique, à savoir les inspecteurs d’académie de Ziguinchor et de Sédhiou, serait basée sur l’appréciation du contexte socio-politique du pays relativement à la présence du leader du Pastef Ousmane Sonko dans la localité. Laquelle présence a aujourd’hui perturbé l’école
Le constat est que des élèves sont allés déloger leurs camarades des établissements environnants. Selon le secrétaire général du Sels (Syndicat des enseignants libres du Sénégal) Amidou Diédhiou, c’est pour non seulement sécuriser les élèves, mais pour que l’école ne soit pas un «tremplin» pour embraser le pays. «Parce que, quand on perturbe l’école avec les élèves dans la rue, cela pourrait perturbait le marché», a-t-il signalé. Ce qui, pour M. Diédhiou, pourrait être une explication à cette décision des autorités académiques de Ziguinchor et de Sédhiou qui, dit-il, ne peuvent pas décider sans l’aval du ministre. «En tant que syndicat, nous constatons les faits pour les déplorer. Notre action est purement syndicale. Une action qui ne concerne que l’école. Une école apaisée. Que ses problèmes d’abris provisoires, d’effectifs pléthoriques, de manque d’enseignants... soient résolus, et aussi comment faire pour qu’on arrive à régler les nombreuses préoccupations des enseignants sur la situation des décisionnaires, des chargés de cours, entre autres», a-t-il listé. Pour lui, «l’histoire montre qu’il y a une action étroite entre l’école et la politique». Que L’école est un creuset hautement politique. L’enseignant lui-même est contestataire. «Ils font de la politique de quelque bord qu’il soit. Ils siègent lors des élections, et ils siègent à l’école, donc dans les écoles. L’école ne peut pas se départir de politique. Les responsables syndicaux sont souvent colorés d’un manteau politique. On peut donner l’exemple de Mamadou Diop «Decroix» et autres, et même avant eux. Nous, jeunes, devons faire l’affaire et arriver à faire la part des choses entre l’action politique et l’action syndicale. Surtout faire des efforts pour un quantum horaire appréciable et significatif», a-t-il laissé entendre. Lui qui dit craindre un embrasement dans tout le pays. « Il y a des signes avant- coureur qui n’assurent pas. Je compte tout de même rester à équidistance et se battre pour les questions de l’école et les préoccupations des enseignants», dixit Amidou Diédhiou qui invite les politiques à plus de responsabilité pour éviter un maillage au niveau national. « Pour moi, il faut contenir la situation, et que chacun reste dans son domaine. Dans tous les camps, que ce soit le camp du pouvoir ou celui de l’opposition, personne n’a intérêt à utiliser l’école.
Après Sedhiou et Ziguinchor, Dakar en alerte !
Pour éviter que ce qui se passe à Sédhiou et à Ziguinchor, n’arrive à Dakar, il faut éviter que les syndicats soient dans la danse en convoquant le comité de suivi des accords. Déjà, les actes posés ne sont pas de nature à apaiser le climat social à l’école. Nous demandons à ce que les sommes soient restituées. Que le syndicalisme reste à l’école et que l’école ne soit pas utilisée à des fins politiques». Telle est sa position qui est presque identique à celle du secrétaire générale du Cusemss (Cadre unitaire des syndicats et moyen et secondaire du Sénégal) Ndongo Sarr pour qui, cette décision prise par les autorités d’académie de Ziguinchor et de Sédhiou n’est qu’une «farce» pour un problème qui, dit-il, concerne toute la société. «Ce ne sont donc pas ces « mesurettes » qui vont faire sortir l’école de cette situation», a-t-il soutenu. Il revient pour dire qu’avec ces mesures prises pour une partie de l’école sénégalaise, le quantum horaire sera entamé, et les élèves vont payer les pots cassés. Il n’y va pas par quatre chemins quand il soutient que «les autorités ne se préoccupent pas du sort de nos élèves» avec cette situation qui a affecté les établissements scolaires et les centres de formation à Ziguinchor et à Sédhiou, et qui, «à l’évidence, va contaminer les autres écoles du pays parce que les élèves des autres écoles du pays ne vont pas accepter que leurs camarades soient privés d’école pendant qu’ils étudient normalement. Surtout la semaine prochaine». Pour Ndongo Sarr, en suspendant les cours dans le sud du pays, ils offrent aux élèves la possibilité de sortir et d’aller participer à des manifestations. Il pense que nos autorités doivent plutôt «jouer la carte de l’apaisement pour éviter que tout le pays s’embrase».
«C’EST SANS DOUTE POUR SECURISER ET PROTEGER LES ELEVES AFIN QU’ILS NE COMBATTENT PAS DANS LA RUE»
Ibrahima Bakhoum se prononce sur la suspension des cours dans les inspections d’académie de Ziguinchor et Sédhiou
Les inspections d’Académie de Ziguinchor et de Sédhiou ont suspendu les cours dans les écoles, établissements et centres de formation professionnelle de ce vendredi 19 mai à partir de 8 heures au jeudi 25 mai 2023 à partir de 8 heures. L’administration considère en effet que la meilleure manière de protéger les enfants, c’est de les laisser entre les mains de leurs parents.
Pour éviter la réédition des arrestations d’élèves suivies de manifestations de leurs camarades pour obtenir leur libération lors du procès ayant opposé le ministre du Tourisme au leader de Pastef, le ministère de l’Education nationale a pris les devants. A travers les inspections d’Académie de Ziguinchor et de Sédhiou, il a décidé de la suspension des cours dans ces deux régions en marge du procès devant opposer cette fois-ci le même leader de Pastef, Ousmane Sonko, à la masseuse Adji Sarr. Un procès prévu mardi prochain au tribunal de Dakar. « Les mesures prises par des inspections d’Académie des régions du Sud sont symptomatiques de ce que nous vivons actuellement. A Ziguinchor, ce qui s’est passé, c’est du concret. Des élèves, des étudiants, des jeunes travailleurs d’autres secteurs ont choisi de ne pas aller à l’école ou dans leur lieu de travail parce qu’ils considèrent qu’ils doivent entrer en résistance pour qu’un homme politique ne soit pas traqué, ne soit pas arrêté, ne soit pas enlevé. Ils disent qu’il n’est question de laisser partir leur maire, leur leader politique, de fait chef de l’opposition dans ces conditions-là parce qu’il serait victime d’une injustice », explique l’analyste politique Ibrahima Bakhoum. Avant d’ajouter : « quand vous dites aux élèves « venez en classe », on ne sait pas ce qui peut leur arriver dans la rue. Entre la maison et l’école, sur le chemin, tout est possible. Donc, c’est une attitude très responsable de la part des autorités lorsqu’elles disent aux élèves de rester à la maison. Pour le vétéran de la presse et membre éminent du groupe « Sud Communication », dans la perception politique, rester à la maison, c’est pour contrôler au moins les tout-petits à qui les parents peuvent dire ‘ne sortez pas dans la rue’. Ça va faire moins de bras, moins de personnes, moins de foule pour combattre dans la rue. Une lecture politique destinée à enlever de la main d’œuvre à ces gens qui sont dans la rue pour des raisons politiques. Pour des raisons d’ordre sécuritaire, l’inspection d’Académie ne veut pas que des enfants en classe soient délogés soit de manière violente dans des situations assez compliquées. Les autorités n’ont pas pris la responsabilité de laisser les élèves dans les classes où il peut y arriver des violences. C’est une lecture politique pour dire qu’on peut empêcher les autres d’avoir de la foule parce que la foule compte. L’administration a pris cette décision puisque la situation est tendue. On ne peut pas prendre le risque de laisser les enfants dans la rue parce qu’entre la maison et l’école, sur le chemin tout est possible. Il faut donc protéger les enfants des grenades lacrymogènes qui pleuvent de partout, des cailloux qui partent de nulle part, et des risques des cocktails Molotov », a poursuivi M. Bakhoum.
« Le Sénégal n’est aussi ignorants des troubles comme nous le vivons actuellement »
« Quand les commerces ferment, ça veut dire que, de la même façon que les élèves, les vendeurs ont peur d’être attaqués, d’être vandalisés dans leurs biens. Ce réflexe et cette crainte deviennent révélateurs de ce que l’insécurité ou l’instabilité peut coûter au pays, à l’économie et à la nation en général. Au pays en termes de réputation, d’image dans le monde. A l’économie avec des investisseurs qui vont commencer à douter, des gens qui ont déjà investi qui voient leurs biens vandalisés, saccagés. Le Sénégal ne gagnerait pas dans des situations d’insécurité où on peut continuer dans une instabilité beaucoup plus pointue, beaucoup plus forte. Tout cela pour dire que la situation politique, telle qu’elle est, nous devront travailler pour en sortir », estime le journaliste Ibrahima Bakhoum. Poursuivant, il explique qu’on arrive dans une situation où l’on voit plus d’enfants dans la rue que d’adultes. « Les luttes politiques au Sénégal, c’est des adultes qui les menaient, c’est des adultes qu’on prenait et c’est des adultes qui étaient en prison. Cette fois-ci, la population a beaucoup rajeuni. C’est beaucoup plus de jeunes qui sont dans la rue. Durant la crise postélectorale de 1988, c’est des militants de parti qui étaient dans la rue. Ce qui se passe aujourd’hui c’est que ce ne sont pas forcément des militants de partis qui sont dans la rue mais, plutôt, des jeunes qui doutent pour leur avenir, des jeunes frustrés, des jeunes qui ne voient pas l’avenir de manière très rassurante et qui ont entendu un nom et qui ont vu une personne qui les rassure », diagnostique encore l’analyste politique. Selon lui, la situation est inédite en termes de symboles. Avant, les gens s’unissaient pour des causes beaucoup plus larges. Ici, c’est surtout derrière une seule personne qu’ils se regroupent. Ce n’est pas la première fois que le Sénégal se retrouve dans des situations violentes. En 1988, un état d’urgence avait même été décrété. Ce qui veut dire « restez chez vous » parce que c’était violent et il y avait beaucoup d’emprisonnements. La différence avec ce qui se fait maintenant, c’est que les acteurs ont changé parce qu’au Sénégal, la population a rajeuni et on trouve à la limite beaucoup d’enfants qui sont embarqués dans les manifestations. Les réseaux sociaux jouent un énorme rôle dans cette mobilisation. Avant, il n’y avait pas ces canaux d’informations et de propagande, de manipulation. Cette image de violence dans notre pays peut faire qu’à l’international les investisseurs vont attendre en avant de venir investir au Sénégal. Cette incertitude ne va pas avec le business et si le risque est élevé au Sénégal, les investisseurs risquent d’aller ailleurs. Même si on a du pétrole, si le pays risque de brûler, les investisseurs ne viendront pas », alerte en conclusion l’un des doyens de la presse, Ibrahima Bakhoum.
SUSPENSION DES COURS A ZIGUINCHOR ET A SEDHIOU
Les secrétaires généraux du Cusems et du Saels expriment leurs plus extrêmes réserves
La décision de suspendre les cours pour une semaine à Ziguinchor et à Sédhiou n’est qu’une «farce» qui peut contaminer les autres écoles du pays et donner l’occasion aux élèves de participer à des manifestations politiques, selon Ndongo Sarr du Cusemss (Cadre unitaire des syndicats du moyen et secondaire du Sénégal). Son camarade secrétaire général du Sels (Syndicat des enseignants libres du Sénégal), Amidou Diédhiou, invite les autorités à faire de sorte que les syndicalistes n’entrent pas dans la danse.
Pas d’école à Ziguinchor et à Sédhiou pour une semaine ! Les inspecteurs d’Académie de ces deux régions, à savoir MM. Papa Gorgui Ndiaye et Cheikh Faye, ont décidé de faire vaquer les cours dans les écoles, établissements et centres de formation professionnelle se trouvant dans leurs circonscriptions respectives à partir d’aujourd’hui jusqu’à jeudi prochain. A l’origine de cette décision sans doute inspirée voire imposée par le ministre de l’Education nationale, la situation très tendue qui prévaut depuis quelques jours dans le pays, et particulièrement dans cette zone sud. Ce depuis l’annonce de la tenue du procès opposant Ousmane Sonko à la masseuse Adji Sarr initialement prévu mardi dernier avant d’être renvoyé d’office à mardi prochain c’est-à-dire le 25 mai. Cette décision des inspecteurs d’Académie de Ziguinchor et de Sédhiou serait basée sur l’appréciation du contexte socio-politique du pays relativement à la présence du leader du Pastef Ousmane Sonko dans la ville dont il est le maire.
Selon le secrétaire général du Sels (Syndicat des enseignants libres du Sénégal), Amidou Diédhiou, ces décisions sont prises non seulement pour sécuriser les élèves mais aussi pour que l’école ne soit pas un «tremplin» pour embraser le pays. «Parce que quand on perturbe l’école avec des élèves dans la rue, cela pourrait aussi perturbaer le marché», a-estime-t-il. Selon M. Diédhiou, en tout cas, telle pourrait être l’explication à cette décision des autorités académiques de Ziguinchor et de Sédhiou de suspendre les cours. Il estime que les autorités académiques ne peuvent pas prendre cette décision sans l’aval de leur ministre. «En tant que syndicat, nous constatons les faits pour les déplorer. Notre action est purement syndicale. Une action qui ne concerne que l’école. Une école apaisée. Ce que nous voulons, c’est que ses problèmes d’abris provisoires, d’effectifs pléthoriques, de manque d’enseignants... soient résolus, et aussi comment faire pour qu’on arrive à régler les nombreuses préoccupations des enseignants sur la situation des décisionnaires, des chargés de cours, entre autres», at-il listé. Cela dit, le secrétaire général du Sels estime que «l’histoire montre qu’il y a une action étroite entre l’école et la politique». Que L’école est un creuset hautement politique. L’enseignant lui-même est un contestataire. «Nos collègues font de la politique de quelque bord qu’ils soient. Ils siègent lors des élections, et ils siègent à l’école, donc dans les écoles. L’école ne peut pas se départir de politique. Les responsables syndicaux sont souvent habillés d’un manteau politique. On peut donner l’exemple de Mamadou Diop «Decroix» et autres, et même avant eux. Nous, jeunes, devons arriver à faire la part des choses entre l’action politique et l’action syndicale. Surtout faire des efforts pour un quantum horaire appréciable et significatif», considère Amidou Duédhiou.
Notre interlocuteur dit craindre un embrasement dans tout le pays. « Il y a des signes avant-coureurs qui ne trompent pas. Je compte tout de même rester à équidistance et me battre pour les questions de l’école et les préoccupations des enseignants », assure Amidou Diédhiou qui invite les politiques à plus de responsabilité pour éviter un embrasement au niveau national. « Pour moi, il faut contenir la situation, et que chacun reste dans son domaine. Aucun des camps en confrontation, que ce soit celui du pouvoir ou celui de l’opposition, n’a intérêt à utiliser l’école pour arriver à ses fins. Pour éviter que ce qui se passe à Sédhiou et à Ziguinchor n’arrive à Dakar, il faut éviter que les syndicats entrent dans la danse en convoquant le comité de suivi des accords signés entre le Gouvernement et les syndicats. Déjà, les actes posés par le ministère des Finances ne sont pas de nature à apaiser le climat social à l’école. Nous demandons à ce que les sommes (Ndlr, ponctionnées sur les salaires des grévistes) soient restituées. Il faut que le syndicalisme reste à l’école et que l’école ne soit pas utilisée à des fins politiques». Telle est la position d’Amidou Diédhiou qui est presque identique à celle du secrétaire général du Cusemss (Cadre unitaire des syndicats et moyen et secondaire du Sénégal) Ndongo Sarr pour qui cette décision prise par les autorités académiques de Ziguinchor et de Sédhiou n’est qu’une «farce» pour un problème qui, dit-il, concerne toute la société. «Ce ne sont donc pas ces « mesurettes » qui vont faire sortir l’école de cette situation», a-t-il soutenu. Selon lui, avec ces mesures prises pour une partie de l’école sénégalaise, le quantum horaire sera entamé et les élèves vont payer les pots cassés. Ndongo Sarr estime que «les autorités ne se préoccupent pas du sort de nos élèves» avec cette suspension des cours dans les établissements scolaires et les centres de formation professionnelle de Ziguinchor et de Sédhiou, et qui, «à l’évidence, va contaminer les autres écoles du pays parce que les élèves des autres écoles du pays ne vont pas accepter que leurs camarades soient privés d’école pendant qu’ils étudient normalement. Surtout la semaine prochaine ». Le secrétaire général du Cusems est donc d’avis qu’en suspendant les cours dans le sud du pays, les autorités offrent aux élèves la possibilité de sortir et d’aller participer à des manifestations. Ce au lieu de «jouer la carte de l’apaisement pour éviter que tout le pays s’embrase».
VIDEO
LA PIÈCE MANQUANTE APRÈS LE DIPLOME ET LE SALAIRE
Le travail et le salaire c’est bon pour vivre. Mais dans un monde où « La guerre des intelligences » est déclenchée grâce à l’évolution technologique, les humains devraient se montrer plus ambitieux dans l’acquisition des savoirs. Ken Bugul le recommande
AfricaGlobe Tv |
Fred ATAYODI |
Publication 19/05/2023
Première invitée du « Dialogue des savoirs », une initiative de discussions et d’échange de l’UCAD, l’écrivaine Ken Bugul a exposé de manière magistrale son parcours invraisemblable devant des étudiants, des intellectuels et autorités universitaires dans l’auditorium de l’UCAD II, ce mercredi 17 mai 2023.
L'acquisition des connaissances, à travers la lecture, a été un bon refuge qui lui a permis de devenir une excellente romancière aujourd'hui. Refusant tout sectarisme, elle veut apprendre toute sorte de connaissances et met tous ses sens à contribution pour y arriver. C'est ce à quoi elle invite les jeunes.
« Mon peuple périt faute de connaissances », lit-on dans la bible. Cela prouve à suffisance combien est indispensable la connaissance et les savoirs. Il faut des savoirs pour que le médecin fasse mieux son travail, il faut des savoir pour que les architectes dessine mieux les plans des édifices, il faut des connaissances pour que ceux qui enseignent la parole de Dieu ne provoquent des mésinterprétation qui engendrer des extrémistes…
Qu’elles soient d’ordre fondamental ou appliqué, l’être humain a besoin de connaissances. Ce sont sans doute les connaissances, à travers la lecture des livres y compris du coran qui ont aidé Ken Bugul dans sa longue traversée du désert aussi bien en Afrique qu’en Europe. C’est pourquoi elle comprend fort bien l’enjeu de l’acquisition des connaissances.
Répondant aux questions des journalistes en marge de la conférence, elle a encouragé fortement les étudiants à se cultiver, à s’ouvrir surtout dans ce monde où l’intelligence artificielle concurrence très fortement l’intelligence humaine. Pour elle, avoir des diplômes, un boulot et son salaire, n’est pas avoir tout fait. Il faut aiguiser sa curiosité, continuer à apprendre en y mettant tous ses sens d’ailleurs dans cette quête du savoir.
Pour le diplôme n’est qu’une présomption de savoir dans un domaine donné. Elle qui n’a eu que son BAC fait des choses extraordinaires en matière de littérature. Elle est de ce point de vue un exemple qui devrait inspirer la jeunesse. Face à son exposé qui est le résumé très bref de sa vie et qu’elle romancé dans la plupart de ses livres autobiographie, la discutante, le Dr Odome Angone n’a pas hésité à parler d’une master class en développement personnel.
VIDEO
L'UCAD DÉROULE LE TAPIS ROUGE À KEN BUGUL
Femme oui, mais avec un cou trop court, Africaine et Sénégalaise oui, mais trop Noire pour être acceptée en famille, grande romancière, très cultivée oui, mais trop moche. Ken Bugul, cette grande écrivaine a fait quoi pour mériter cette aversion ?
Ken Bugul a toutes les raisons du monde de faire siennes l’affirmation d’André Gide qui écrit dans Les nourritures terrestres « Familles, je vous hais ! Foyers clos, portes refermées, possessions jalouses du bonheur », si elle était rancunière, mais elle n’a certainement pas du temps pour cela. La conférencière internationale et célèbre écrivaine a connu toutes les formes de rejet et de souffrances sans jamais se désespérer ou renoncer à vivre, sans céder à la fatalité, mais elle s'est accrochée à la vie. En revanche, tous ces problèmes existentiels ont forgé la femme digne qu'elle est devenue. Elle a donné une leçon de vie ce mercredi 17 mai à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar devant parterre d'étudiants, de personnalités et d'autorités universitaires.
Grande romancière, Mariétou Mbaye, connue sous le pseudonyme populaire de Ken Bugul, n’a eu aucun diplôme universitaire. Elle a décroché son BEBPC et son BAC dans des conditions difficiles, voire laborieuses parce que sa scolarisation elle-même était le fruit de sa propre volonté, donc du hasard contrairement à ses ainé.e.s.
Benjamine née de parents âgés notament le père octogénaire et âgé, ses frères, ses sœurs, sa grand-mère presque personne ne la porte dans le coeurs alors que son, qu'elle considère comme un grand-père est aveugle. Même sa grand-mère ne lui a pas donné de l'attention. Sa vie d’enfance, de jeunesse et d’adulte est faite de souffrances et de frustrations diverses.
Ballottée, à gauche et à droite, détestée par les siens sans raison apparente, notamment par sa propre mère qui l’a abandonnée dès ses 5 ans en quittant le foyer sans être formellement divorcée. Ken Bugul pendant longtemps n'avait même pas conscience d'elle ni conscience de beaucoup de choses. Cette carence affective l’a mène à fréquenter la nature, vivant comme une vraie sauvage, parlant et embrassant les arbres se nourrissant de fruits sauvages dans la nature... Mais ce fut son grand réconfort, la nature.
Sans avoir pu étudier normalement et sérieusement dans tel environnement, elle réussit à ses examens in extremis. Adulte, rien n’a changé dans sa vie. Ken Bugul a vécu mille vies, les unes plus douloureuses que d’autres. Quand elle s’envole vers l’Europe, elle connaît la précarité, la violence physiques et psychologiques d’un homme qui prétendait et en qui elle pensait trouver réconfort, humanité et amour À cela, s'ajoute le racisme pour elle qui était déjà jugée de trop Noire par ses propres soeurs sénégalaises bon teint. Ses fortes illusions de départ sur l'Europe se transforment en désillusion profonde. Puis elle décide de rentrer au Sénégal après quelques années difficile passé en Europe.
Mais le sort semble s’acharner sur elle. Toujours personne pour l'accepter à son retour au bercail. Une Africaine SDF, en Afrique, au Sénégal pays de la teranga ? Marietou Mbaye l’a vraiment été dans ce pays. Elle se tape un an dans les rues de Dakar. La ville ne veut pas d’elle, le village ne veut pas d’elle, le quartier ne veut pas d’elle. Quid de la famille ? C’est la première à la rejeter depuis son enfance. Tout le monde l’assimile à une folle et la traite comme telle.
Malgré tout, Ken Bugul a tenu à force de détermination et de la rage d’exister. Réfugiée dans la lecture comme depuis toujours, elle réussit à amasser une grande culture générale. Et se lance accidentellement dans l’écriture sans savoir là où cela la mènerait. Sans doute son amour pour la lecture qui l'a aidé à réussir facilement ses examens du BEPEC et du BAC, elle qui n'avait pas d'encadrement, d'aucun suivi et ne se donnait pas du temps pour apprendre ses laçons, mais se cultivait sérieusement.
Résiliente, elle est finalement devenue écrivaine. Une grande. En témoigne le succès de ses œuvres traduites en d’innombrables langues et la conférencière internationale qu’elle est devenue. Ses expériences multiples et multiformes méritent d’être partagées.
L’Université Cheik Anta Diop qui est dans une dynamique d’ouverture et de promotion d’échange a fait d’elle sa première invitée dans le cadre de ses « Dialogues des avoirs », en lui déroulant le tapis rouge à l’Ucad II ce jeudi 18 mai.
L’institution permet ainsi cette romancière de renom d’ assouvir un vieux fantasme, elle qui n’avait jamais mis pied à l’université Cheikh Anta Diop, elle qui admire tant ce monde : l’université, les étudiants, leurs grade et leurs diplômes. Malgré sa densité intellectuelle, sa culture générale étendue, Ken Bugul dit se sentir quelque part complexée de n’avoir pas été étudiante et dérocher des diplômes universitaires.
Or à quoi sert le diplôme quand on sait qu’il n’est qu'une présomption de savoirs théorétique dans un domaine donnée ? Encore qu’aujourd’hui, il n’est pas rare de trouver des étudiants avec des niveaux douteux comparés à son épaisseur intellectuelle à elle qui a beaucoup lu et a toujours soif d’apprendre
Ken Bugul a tenir un pratiquement un cours magistrale sur son parcours, en condensé d’ailleurs dès ce qui figure déjà sans livres dont la plupart sont des autobiographies.
Rejetée par les siens, elle a vécu dans la précarité, la déchéance, un an dans les rues dans un pays africain, au Sénégal, pays de la teranga. Un mariage qui tourne mal subit toute sorte de violences. Elle subit tout parvient à remonter la pente Ken Bugul est le parfait exemple de la résilience et de la combativité.
Ken Bugul a un faible pour les espace universités où se discute et se partage les connaissances. La romancière dit rêver d’intégrer l’université pour décrocher elle aussi des diplômes universitaires pas seulement la licence, mais dans la mesure du possible aller au doctorat, et même passer l’agrégation.
En somme, Ken Bugul a assez à donner à la jeunesse d'Afrique et du monde aussi bien de par ses connaissances livresques que par son expérience de vie. Elle refuse toute fatalité et ne s'apoittoie pas sur son sort. La vie lui a enseigné quantité de choses en plus de ses lectures J-M Domenach sera bien en phase avec Ken Bugul, lui qui a écrit que : «Ceux qui apprennent dans les livres doivent aussi apprendre dans la vie, mais celle-ci ne les instruira que s'ils ont lu d'abord, ou en même temps, les livres qu'il fallait».
Ken Bugul invite instamment les jeunes à se cultiver, à être curieux, à s'armer de volonté et de détermination dans l'acquisition du savoir quel que soient les diplômes dont on a déjà acquis.
Dans ce projet de l'initiative d Dialogue des Savoirs, Felwine Sarr, et Mohamed Mbougar Sarr sont sur la liste d'attente. L'Ucad cherche ainsi à s'ouvrir à d'autres savoir notamment des savoirs endogènes. L'on peut bien avoir des choses à partager sans être sorti d'une école occidentale.
VIDEO
POURQUOI FAUT-IL S'ADONNER AUX ÉCHECS?
Capacité de concentration et de mémorisation, aptitude à la prise de décisions responsable. Ce sont quelques-unes des vertus que l’on attribue au jeu d’échec. Et en cela, il n’est que bénéfique de s’y adonner dès le bas âge. Découverte de jeunes pousses
En-dehors du fait d'être un jeu, les échecs participent à bien des égards à la construction de la personnalité. Capacité de concentration et de mémorisation, aptitude à la prise de décisions responsables. Ce sont quelques-unes des vertus que l’on attribue à ce jeu. Et en cela, il n’est que bénéfique de s’y adonner dès le bas âge.
Par cette matinée dominicale de 7 mai, un calme relatif plane sur Dakar. La circulation est plus fluide que d’ordinaire et la ville respire mieux. Aux environs de 9 heures, une dizaine d’enfants et presque autant de parents ont rallié un luxueux resto sur mer, sis à la Corniche Est. Ils n’y sont pas pour un petit-déjeuner familial. Les enfants sont ici pour un tournoi accompagné de papa ou de maman.
Disposé deux à deux par table, les jeunes joueurs s’affrontent et enchaînent les partis, changeant d’adversaires après chaque tour, sous le regard bienveillant, voire admiratif de leurs parents.
Pour certains, le jeu d’échecs est une tradition familiale transmise de génération en génération. Cas de Kéba Mbaye initié par son grand-père et qui a, à son tour initié ses trois garçons. Il connaît bien le sujet.
Pour d’autres biens que n’ayant jamais pratiqué à ce jeu, ils ont fortement encouragé leurs enfants à s’y adonner, persuadés des bénéfices qui en découlent.
Réputé être un jeu de stratégie par excellence, cette activité passe pour être formatrice en ce qu’elle aide l’individu à se construire, à savoir se défendre en société et à assumer ses choix.
Au bout d’une heure de jeu, c’est le tenant du titre qui rempile et reçoit le trophée Michel Calendini des mains du responsable du resto.
Même s’il ne semble pas très populaire au Sénégal, le jeu d’échec à ses aficionados. Dire en revanche que c’est un jeu d’aristo, c’est se tromper puisqu’il reste accessible même aux talibés et autres enfants de la banlieue.
Par ailleurs, le jeu d’échec est une activité se pratique de 7 à 77 ans. La preuve malgré l’âge avancée de Michel Calendini et en plus de souffrir d’Alzheimer, il y a joué jusqu’à ses 90 ans avec un bon niveau. Il avait lui-même remis le premier trophée des enfants, il y a 8 ans.
IL FAUT S'OUVRIR
L’écrivaine Ken Bugul explique que c’est grâce à l’écriture qu’elle a pu déconstruire la fatalité. ‘’Je n’ai pas été conditionnée à devenir quelqu’un avec la vie sauvage que j’avais déjà à cinq ans"
L’écrivaine sénégalaise Ken Bugul a salué, mercredi, l’initiative de l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de s’ouvrir aux savoirs endogènes, à travers la série de conférences qu’elle a initiées dans le cadre des dialogues des savoirs.
Elle estime que dans un monde de plus en plus mondialisé, ‘’le savoir et la connaissance doivent s’ouvrir à d’autres cultures, pour qu’ils puissent se concrétiser dans le quotidien de la vie’’.
Ken Bugul animait une conférence sur le thème ‘’Déconstruire la fatalité : une vie, une œuvre’’, organisée par l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar en présence du recteur Amadou Aly Mbaye.
‘’Cette initiative est une excellente chose (…) s’ouvrir à d’autres horizons apporte un plus dans l’université. De plus en plus avoir des diplômes, l’agrégation, c’est bien, mais le monde d’aujourd’hui et de demain (…) si l’on ne s’ouvre pas à d’autres savoirs endogènes, cela risque de faire de l’université un grenier rempli, mais inutile’’, a prévenu l’auteure du célèbre roman ‘’Le baobab fou’’.
Ken Bugul qui a toujours ‘’désiré’’ venir à l’UCAD, évoquant une ‘’absence’’ dont elle s’était toujours plainte. ‘’Je suis très honorée et très heureuse de venir pour la première fois à l’UCAD et je remercie le recteur, le vice-recteur, les professeurs, les amis, les étudiants parce que c’est mon public préféré’’, a-t-elle lancé au début de sa conférence.
L’écrivaine est largement revenue sur son parcours, sa vie, de sa naissance en novembre 1947 pendant la grève des cheminots à Malem Hodar, un département de la région de Kaffrine, à sa vie d’écrivaine.
Elle a souligné que l’écriture est très liée à sa vie et que cette dernière a été un prétexte dans la publication du ‘’Baobab fou’’, son premier roman paru en 1982, et de ‘’Cacophonie’’, sorti en 2014, ainsi que de son prochain ouvrage dont le sujet portera sur le regard.
Elle a expliqué que c’est grâce à l’écriture qu’elle a pu déconstruire la fatalité. ‘’Celle qui a erré dans les rues de Dakar, du Plateau précisément, notamment à la place de l’Indépendance, au café du rond-point, et dans les environs, celle déclarée folle et mise hors de la maison, celle cachée à 33 ans dans une petite chambre à Guinguinéo par sa mère, a su déconstruire la fatalité.’’ Cette écriture lui a permis, a-t-elle dit, de déconstruire la fatalité.
‘’C’est avec ces trois expériences de ma vie, quête identitaire par rapport aux origines, à la condition de femme et par rapport à l’individu que j’étais qui m’ont permis de déconstruire la fatalité avec la possibilité, la capacité et avec le bagage intellectuel que j’avais’’, explique l’auteur de ‘’La folie ou la mort’’ (2000), un livre édité par Présence Africaine.
‘’J’étais peut-être destinée à être folle, perdue, morte, mais j’ai pu déconstruire cette fatalité’’, a insisté Ken Bugul, qui a invité les étudiants à se cultiver, à être curieux et à s’ouvrir à tout ce qui se passe autour d’eux et au-delà.
‘’Je n’ai pas été conditionnée à devenir quelqu’un avec la vie sauvage que j’avais déjà à l’âge de cinq voire six ans. Mais l’école a été quelque chose de déterminent. C’est la volonté, la curiosité qui fait avancer les choses (…). Le développement humain n’est pas une question de filiation ni de diplôme, il est une dynamique permanente’’, a-t-elle affirmé devant les étudiants, estimant que même si les acquis sont bons, il faut s’ouvrir.
L'UGB EN GREVE
Le personnel de l’Université Gaston Berger a décrété 48 heures de grève, au lendemain de l’agression de certains de leurs camarades, ayant entraîné des blessures au visage du directeur des domaines.
Le personnel de l’Université Gaston Berger a décrété 48 heures de grève, au lendemain de l’agression de certains de leurs camarades, ayant entraîné des blessures au visage du directeur des domaines. Réunis au sein de l’intersyndicale, ces agents du personnel administratif technique et de services n’ont pas manqué de demander à l’administration de traduire les étudiants fautifs en conseil de discipline et de porter plainte contre X.
A l’occasion de leur assemblée générale ordinaire, ces agents du Centre régional des œuvres universitaires de Saint-Louis (Crous) et du Rectorat ont rappelé que le temple du Savoir n’est pas une arène politique mais bien un haut lieu d’études et d’échanges de savoirs et de bons procédés. Estimant que les trois composantes de l’Université que sont les étudiants, les enseignants et le personnel administratif technique et de services qui les encadrent, doivent s’évertuer à cohabiter dans le respect mutuel, ces agents ont dit regretter ces incidents qui, selon eux, ne doivent plus se reproduire. Surtout, ont-ils fait noter, s’il s’agit de questions politiques et non de revendications sociales ou pédagogiques.
L'UNIVERSITE ALIOUNE DIOP DE BAMBEY PRIVEE DE RESTAURANT
Les affrontements avec les forces de l’ordre en début de week-end n’ont pas été bénéfiques aux étudiants de l’Université Alioune Diop de Bambey (Uad). Malgré le retour au calme, les restaurants sont temporairement fermés depuis samedi dernier à 15 heures.
Les affrontements avec les forces de l’ordre en début de week-end n’ont pas été bénéfiques aux étudiants de l’Université Alioune Diop de Bambey (Uad). Malgré le retour au calme, les restaurants sont temporairement fermés depuis samedi dernier à partir de 15 heures. Cette décision de priver les pensionnaires de ce temple du savoir s’explique, selon le directeur du Centre régional des œuvres universitaires sociales (Crous), par une mesure de prudence. «A cause des grèves incessantes et violentes qui touchent les restaurants, la direction du Crous informe la communauté universitaire que les restaurants des sites de Diourbel, Bambey et Ngoundiane seront fermés à partir du samedi 13 mai 2023 à 15H 00», lit-on dans la note rendue publique. Les étudiants protestent contre leurs conditions de vie et d’études. Dans la rue pendant plusieurs tours d’horloge, ils ont bloqué les différentes portes d’entrée de la route nationale, brulé des pneus et cassé tout ce qu’ils trouvent sur leur chemin. Les policiers ont riposté à coups de lacrymogènes pour les repousser.
Les échauffourées débutées vers les coups de 10 heures ont finalement étaient maitrisées par les forces de l’ordre dans l’après-midi. Elles ont pu, à travers leur système de défense, neutraliser les grévistes. Ces derniers avaient décrété des journées sans ticket pour dénoncer leurs conditions d’études et de vie.