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4 mai 2025
Développement
par l'éditorialiste de seneplus, ada pouye
LE TRAUMA SYSTÉMIQUE DES SYSTÈMES POSTCOLONIAUX
EXCLUSIF SENEPLUS - Le comble de l’angélisme est de penser pouvoir maintenir les peuples dans la resquille et l’asservissement à perpétuité. La référence endémique aux (ex) colonisateurs montre l’ampleur de la soumission
La crise toujours actuelle de la forêt amazonienne rappelle les échanges épiques entre les présidents brésilien et français. Chose courante dans la dialectique des relations internationales.
Cependant, la dénonciation d’un esprit qui serait colonialiste faite par le président brésilien, dans ces circonstances, fait remonter en surface, les questions du leg colonial, de la situation coloniale. Bref, la question du système colonial en général et celle en particulier de ses incidences.
En effet, ce n’est sans doute pas anodin que deux siècles après l’indépendance du Brésil, le procès de la logique coloniale soit réinitialisé par son président.
Pour le moins, il ne paraît pas exagéré de suspecter une prévalence non négligeable d’un syndrome de trauma colonial dans les sociétés qui ont connu la situation coloniale (Georges Balandier, 1955).
Autrement dit, la cristallisation de la pensée sociale et des acteurs de l’espace public politique sur le "système", transpire une défensive contre les nouvelles versions du néocolonialisme.
Dans une perspective longitudinale (Cyril Lemieu, 2018), le raidissement anti-systémiste qui se diffuse dans le corps social, réactualise les contestations des intellectuels en situation coloniale et raffermit les ressorts politiques du débat sur la post-colonialité (Achille Mbembe, 2010 ; Jean-François Bayard, 2010).
L’intransigeance contre la reproduction (Pierre Bourdieu, 1964 ; 1970), des rudiments du mantra colonial par les différents pouvoirs publics post-coloniaux, est attisée par les stratégies de ruse et de ré-infiltration adoptées par les anciens "maitres".
Le comble de l’angélisme est de penser pouvoir maintenir les peuples dans la resquille et l’asservissement à perpétuité.
C’est pourquoi continuer à usurper et reproduire,de façon empirique les pratiques coloniales, de faire du "même en France c’est comme ça" l’argument-ciel et de psychiatriser la pensée critique (Michel Onfray, 2019), au-delà de l’aliénation morbide (Cheikh Anta Diop, 1984) qui les façonnent, expriment une faiblesse d’analyse et reposent sur l’illusion d’une crédulité des peuples.
La référence endémique aux (ex) colonisateurs montre l’ampleur de la soumission. Comme le dit Cheikh Anta Diop, « l’aliénation culturelle finit par être partie intégrante de notre substance, de notre âme, et quand on croit s’en être débrassée on ne l’a pas encore fait complètement.[1] ».
C’est pourquoi, l’anti-systémisme politique doit s’observer aussi comme une conséquence de l’initialisation disruptive du système colonial dans l’architecture et les dispositifs socio-culturels des sociétés colonisées.
Pour paraphraser Karima Lazali, (Karima Lazali, 2018) les systèmes politiques hérités de la colonisation doivent être observés comme des facteurs de cristallisation d’un trauma systémique dérivé du trauma colonial[2] encore en latence dans les « états collectifs[3] » des sociétés africaines.
Comme l’écrit Emile Durkheim :
« ce qui fait la force des états collectifs, ce n'est pas seulement qu'ils sont communs à la génération présente, mais c'est surtout qu'ils sont, pour la plupart, un legs des générations antérieures »[4].
Les systèmes politiques post-coloniaux ne sont donc pas des choses en apesanteur, soustraites des facteurs historiques et culturels. Ils respirent encore la violence symbolique (Pierre Bourdieu, Jean-Claude Passeron, 1970) de la colonialité, dont le système était l’un des principaux instruments d’intériorisation de la domination (Max Weber, 2013).
Dans cette perspective, les défiances aux systèmes politiques postcoloniaux font écho à une difficulté des détenteurs des pouvoirs à opérer une résilience (Boris Cyrulnik, Claude Seron, 2003).
En effet, l’essentialisation des systèmes politiques actuels revient à les soustraire de la possibilité de leurs transformations, donc de la résilience. Les systèmes politiques sont des structures dynamiques. Ils évoluent, régressent ou progressent, d’une manière ou d’une autre, dans un délai plus ou moins long.
La continuation des systèmes politiques actuels sur la base d’une démarche duplicative avec des savoirs empiriques, en éclipsant leur malformation originelle, leurs radiations psycho-sociales et la question de leur compatibilité avec les règles de socialisation communément admises dans les sociétés africaines, sont l’endroit d’une histoire qui cache un envers sédimenté par des résistances insidieuses à son changement.
La plupart des paradigmes relatifs aux systèmes politiques portent de manière explicite sur des réalités socio-politiques concrètes spécifiques et sur des archétypes institutionnels différents du type de système qui a émergé des cendres de la colonialité et de leur gouvernance postcoloniale.
En conséquence, il paraît peu utile de considérer les systèmes politiques post-coloniaux comme des entités ontologiques susceptibles d’être observés sans leur historicité, en les débarrassant des faits circonstanciels qui ont contribué à leur maturation, et en minimisant le pouvoir transformatif des déterminismes générés par ses différents contextes socio-historiques d’évolution et les modalités de leur gouvernance.
Comme tout est système et tout peut être conçu sous la forme d’un système (Ludwig von Bertalanffy, 1968), face aux déterminismes socio-historiques, le trauma systémique ne trouvera les chemins de la résilience qu’à travers le changement de la manière dont les systèmes fonctionnent (redessiner les systèmes, les procédures, les interactions, etc.) ou de leur remplacement par d’autres systèmes (opérer une mutation par la mise en place de systèmes totalement nouveaux).
Le point départ reste la contextualisation des systèmes par une désagrégation de l’emmurement de la pensée pour la libérer de ses différents revêtements coloniaux et néocoloniaux et ouvrir des perspectives systémiques de conceptualisation.
[1] Cheikh Anta Diop, Extrait de la conférence de Niamey, 1984.
[2]Le trauma colonial est le titre du livre de Karima Lazali, id.
[3] Emile Durkheim, De la division du travail social, 5è édition 1998, p.58.
Après le décès de sa mère la reine Elizabeth II, Charles hérite du trône mais aussi de sa fortune privée, un patrimoine colossal qu'il recevra sans avoir à s’acquitter de droit de succession, privilège réservé aux successions royales
Que possédait la reine? Si rien n'oblige les monarques britanniques à révéler leurs finances privées, elle était à la tête d'une fortune personnelle de 370 millions de livres en 2022 selon le Sunday Times, soit 5 millions de plus que l'année précédente.
Le palais de Buckingham, résidence royale londonienne, et le château de Windsor, à une trentaine de kilomètres à l'ouest de la capitale, sont propriétés de l'Etat, mais le château de Balmoral, villégiature d'été de la famille royale, et la résidence de Sandringham, où la famille royale célèbre traditionnellement les fêtes de fin d'année, étaient eux propriétés de la monarque et seront légués à Charles.
La reine possédait aussi un important portefeuille d'actions et une collection royale de timbres dont la valeur est estimée à 100 millions de livres, selon les auteurs du classement "Rich List" 2021 du Times.
La fortune de la reine vient s'ajouter à la fortune personnelle de Charles, estimée à 100 millions de dollars (87 millions de livres) par le site celebritynetworth.com.
Les célèbres joyaux de la Couronne, évalués à quelque 3 milliards de livres, appartenaient symboliquement à la reine et sont automatiquement transmis à son successeur.
Le prince Philip, mari d'Elizabeth, a laissé à sa mort en avril 2021 un patrimoine plus modeste de 30 millions de livres, selon celebritynetworth. Il possédait notamment une collection de tableaux et 3.000 ouvrages, dont l'essentiel aurait été légué à des amis et de la famille.
Duché de Lancaster
En devenant roi, Charles hérite du Duché de Lancaster, propriété de la royauté depuis le Moyen-Age, qui avait généré lors de l'année fiscale achevée en mars 24 millions de livres de revenus privés destinés au monarque britannique.
"L'argent de Lancaster revient au souverain, au roi ou à la reine, en vertu de son poste", explique David McClure, auteur d'un livre sur les finances royales.
Charles perd en revanche le Duché de Cornouailles, qui revient au fils aîné du monarque et génère environ 21 millions de livres par an. "Il reviendra directement (au prince) William", précise M. McClure.
Charles bénéficie aussi d'une allocation annuelle ("sovereign grant") du Trésor public, fixée à 15% des revenus du patrimoine de la Couronne, le "Crown Estate", qui comprend du foncier mais aussi un parc colossal d'éoliennes, entre autres, et dont les recettes sont restituées au Trésor public depuis un acte de loi de 1760.
Cette allocation avait atteint 86,3 millions de livres pour 2021-2022, en tenant compte d'une rallonge substantielle pour la rénovation de Buckingham Palace accordée pour dix ans (34,5 millions de livres au titre de 2021-2022).
Le sovereign grant permet de financer les dépenses liées aux activités officielles de représentation du souverain ou des membres de sa famille, notamment le salaire des personnels, l'entretien et le ménage des palais, les voyages officiels ainsi que des réceptions.
Succession royale
Si l'essentiel de la richesse de la reine est transmis à Charles sans droit de succession, c'est grâce à une exemption qui remonte à 1993 censée éviter que, si plusieurs monarques venaient à mourir à quelques années d'intervalle, le patrimoine du roi ou de la reine ne se volatilise, en étant réduit de 40% à chaque héritage.
"Les actifs privés tels que Sandringham et Balmoral ont un usage aussi bien officiel que privé", explique en outre le ministère des Finances, ajoutant que la monarchie doit aussi "avoir un certain degré d'indépendance financière vis-à-vis du gouvernement en place".
Mais cet avantage est limité aux transmissions entre un souverain et son successeur. "Il est probable que la reine laisse un testament et que de petites sommes" iront à des membres de la famille proche "mais pas l'essentiel de la richesse", qui reviendra à Charles, assure David McClure.
par Korassi Téwéché
QU’EST-CE QUE L’AFROPLANÉTARISME ?
Voir le monde, le sentir, le toucher, le vivre au quotidien, n’est-ce pas ça la relation ? Eux, ils en parlent ; l’Afroplanétaire le vit
L’important n’est pas d’où l’on vient, ni où l’on va, mais où l’on est. Que nous le voulions ou pas, nous sommes déjà là. Rendre compte de notre présence en ce monde ne veut rien dire. La terre est notre habitat.
Hier on demandait au Nègre : qui es-tu, d’où viens-tu, où vas-tu, et pourquoi es-tu ici et non pas là-bas, quelque part, n’importe où. Il s’efforçait de répondre. Il jouait au jeu, et cela plaisait à ses détracteurs. Il le voyait sur leurs visages : ils aimaient ça.
Désormais, il a décidé de faire les choses autrement. Il ne jouera plus au Nègre. Il vivra sa vie simplement. Il observera le monde sans efforts ; il comprendra les choses et aura des idées claires. Pour lui, la question n’est plus « qui suis-je ? », mais « que veux dire observer le monde et avoir des idées claires ? Que signifie voir, toucher, sentir, gouter, marcher, respirer et être ici sur terre ? Que veulent dire être vivant et devoir mourir un jour ? » Voilà où il en est. À quiconque l’accoste il répond gentiment : « Laissez-moi, je veux vivre ma vie en attendant l’Heure de mon départ. »
Oui, ils sont nombreux celles et ceux qui refusent de jouer au Nègre. Vivre pour eux n’est pas un slogan ; c’est un séjour fait de rencontres, de rires, de soupirs, de pleurs, mais aussi de travail intelligent et de danse. Ce mode d’existence s’enracine, non pas dans la mémoire courte d’une génération, mais dans la longue mémoire du vent, de la terre, du feu, de l’eau. Tenez, ma grand-mère par exemple. Tous les matins, elle doit affronter la rudesse de la terre ; elle défriche les mauvaises herbes dans son champ, va puiser de l’eau et chercher du bois pour son feu… économie villageoise dira-t-on. Soit ; mais qu’a-t-elle à envier aux ‘savants’ de l’école polytechnique ? Se lever chaque matin, affronter immédiatement la terre, la pluie, creuser un puits dans le sol, chercher du bois pour cuire son repas, aimer, pleurer ou rire…telle est l’architecture de ces vies millénaires : des choses simples !
Une telle vie doit faire frémir les détracteurs du Nègre. Je les entends déjà vociférer des propos du genre : « cette pensée tue la relation ! ». Comment répondre à ces accusations ? Il faut plutôt sourire. Car, qu’est-ce que la relation ? Voir le monde, le sentir, le toucher, le vivre au quotidien, n’est-ce pas ça la relation ? Eux, ils en parlent ; l’Afroplanétaire le vit. Quiconque voit les choses de cette manière, vit tranquillement. Il ne s’agite pas, ne vocifère pas, ne cherche aucune preuve pour justifier son existence. Il existe, voilà tout ! Fenosoa ma muse disait : « L´Afroplanétarisme est une manière d’observer le monde qui ne demande aucun effort. Nous comprenons les choses légèrement, tranquillement, calmement. Nous avons des idées claires. » Oui, elle avait raison. Elle est sage Fenosoa, sage comme ma grand-mère. Si seulement le monde pouvait imiter son exemple. Hélas, tous s’agitent. Ils ne peuvent ni voir ni comprendre ; ils n’en n’ont pas les moyens. Ils se contentent de parler du monde. Vivre pour eux se résume en une chose : questionner et répondre. Ils ne vivent pas, ils se défendent. Contre qui ? Des Ombres ; l’Ombre du Nègre. Triste ignorance !
DE LA JUDICIARISATION DES ERREURS MÉDICALES
Comment juger les médecins ? La question est posée, d’autant que leurs arrestations donnent toujours lieu à des levées de boucliers et des menaces de grève. L’idée de créer une juridiction spéciale fait son chemin
De plus en plus, les médecins sont traduits devant les juridictions nationales. Il y a une sorte de judiciarisation à outrance des erreurs ou supposées erreurs médicales qui interpelle. Pendant très longtemps, les médecins ont joui d’une certaine impunité. Mais, de plus en plus, les populations portent plainte devant les juridictions ; les magistrats instruisent les dossiers qui aboutissent à des procès et parfois à des condamnations, fussent-elles symboliques… Et, enfin, l’État prend de plus en plus des mesures disciplinaires pour sanctionner.
Du moins, c’était le cas sous le magistère du non-médecin Abdoulaye Diouf Sarr. L’on se rappelle encore les cas récents de Dr Abdou Sarr de l’hôpital Magatte Lo de Linguère, Amadou Guèye Diouf de l’hôpital régional de Louga.
Dans l’affaire Doura Diallo de Kédougou, la tutelle, sous la conduite cette fois d’un médecin, a préféré laver à grande eau ses agents. Contrairement au communiqué de l’autorité judiciaire qui parle de ‘’grave négligence’’, elle s’est évertuée à justifier des actes dits médicaux. Ce qui rend hypothétique la prise de mesures, ne serait-ce qu’à des fins conservatoires contre les médecins incriminés. À la grande désapprobation de la famille de la victime. Laquelle ne se fait aucun doute sur la culpabilité du personnel médical. Il en veut pour preuve leurs premières réactions. ‘’Quand j’ai dit à l’anesthésiste qu’ils ont tué ma femme et mon enfant, il était en larmes. Il ne pouvait même plus parler, car il sait très bien ce qui s’est passé. Le gynécologue était paniqué. Ils ont fait leur bêtise et exercent un chantage sur la justice’’. Bouillant de rage, il rétorque aux syndicalistes qu’ils font comme si Kédougou était le sacrifice suprême : ‘’Qu’ils restent à Dakar, si Kédougou est un sacrifice pour eux !’’
‘’Renforcement du tribunal des pairs’’
Ainsi, si des sanctions administratives ne sont pas attendues de Marie Khemesse, la justice sénégalaise pourrait sévir. Ira-t-elle jusqu’au bout de l’initiative qui a été prise par le parquet de Kédougou ? Rien n’est moins sûr. Déjà, les blouses blanches sont sur le pied de guerre, pour s’ériger en bouclier. Et si la volonté de l’Ordre national des médecins du Sénégal (ONMS) se matérialise, les médecins seront à l’avenir jugés par les médecins… Dans un communiqué publié avant-hier, le président de l’ordre estime que les autorités doivent apprendre de cette situation, ‘’pour adapter l’arsenal juridique par le renforcement du tribunal des pairs’’.
‘’L’ONMS, lit-on dans le communiqué, en appelle à la responsabilité de l’État pour qu’autant de pouvoir placé entre les mains d’un seul individu ne puisse nuire aux efforts déployés depuis de nombreuses années pour améliorer la santé des populations et demande le respect de la présomption d’innocence en cas de suspicion de manquements dans le cadre des actes médicaux pratiqués dans les formations sanitaires’’.
En fait, l’ordre a fait plus qu’exiger le respect de la présomption d’innocence. Dr Boly Diop et Cie déplorent tout simplement la démarche du procureur qui s’est, selon leurs termes, substitué à l’expertise des pairs. ‘’Cette attitude semble condamner les membres d’un ordre professionnel régi par la loi avant d’avoir épuisé tous les principes de prudence’’, dénoncent-ils, non sans appeler le parquet au respect de la procédure, notamment la saisine de l’ordre pour les besoins d’expertise.
En langage moins codé, l’ordre semble dire au procureur de se contenter de l’avis des experts qu’il avait mis à sa disposition. ‘’L’ONMS se désole de la tournure prise par cette affaire du seul fait de la volonté du procureur de passer outre l’expertise des sachants dûment désignés, le respect du principe de la présomption d’innocence et la mise à contribution du tribunal des pairs’’.
‘’Le rapport de l’Ordre des médecins ne peut lier l’autorité judiciaire’’
Mais l’avis des experts lie-t-il vraiment l’autorité judiciaire, à savoir le procureur ou le juge ? Interpellé, le juriste Amadou Khomeiny Camara précise d’emblée : ‘’Le rapport de l’Ordre des médecins ne peut lier l’autorité judiciaire. C’est juste à titre de renseignement. Le dernier mot appartient toujours au magistrat, en l’espèce, au procureur qui est seul maitre de l’opportunité des poursuites. S’il juge opportun de poursuivre, un rapport de l’Ordre des médecins ne peut l’en empêcher…’’
Revenant plus généralement sur la prise en charge des erreurs médicales dans le droit positif sénégalais, il explique : ‘’Comme vous le savez, le médecin n’a pas une obligation de résultat. Il a juste une obligation de moyens. Il doit donc se comporter en bon père de famille. Au cas contraire, on peut considérer qu’il y a une faute médicale. Maintenant, la question qui se pose est de savoir comment caractériser cette faute ? Est-ce qu’un simple juriste, un magistrat peut le faire ? Évidemment que non. Il faut forcément un homme de l’art, c’est-à-dire un médecin. L’on peut alors se demander sur quoi le juge ou le procureur peut se baser pour passer outre l’avis du spécialiste. Ce sera très difficile. En tout cas, devant le juge, l’avis du spécialiste est souvent décisif.’’
‘’Ce qui m’écœure, fulmine-t-il, c’est ce corporatisme…’’
À en croire ce procureur, le plus écœurant dans cette affaire, c’est cette posture des médecins à vouloir à chaque fois prendre en otage de pauvres innocents pour protéger un des leurs. ‘’Ce qui m’écœure, fulmine-t-il, c’est ce corporatisme qui les pousse à vouloir se faire justice eux-mêmes à chaque fois qu’il y a erreur médicale. J’ai l’impression qu’ils ne se soucient jamais du préjudice subi par les victimes. À chaque fois qu’un des leurs est arrêté pour nécessité d’enquête, on prend systématiquement en otage toute la population, avec l’arme fatale qu’est la grève. Qu’adviendrait-il si toutes les corporations faisaient la même chose ?’’, s’interroge le magistrat dépité.
Selon Khomeiny, certaines revendications des médecins ne manquent tout de même pas de pertinence. ‘’Certains, dit-il, en sont venus à demander tout simplement s’il ne vaut pas mieux d’avoir tout simplement un tribunal spécial pour les médecins, comme c’est le cas chez les militaires, compte tenu des spécificités de la matière’’.
MOBUTU OU LA MORT D'UN DINOSAURE
Mégalomanie, dépenses extravagantes, collaboration avec la CIA… À la mort de l’ex-président du Zaïre, Philippe Gaillard retrace son parcours dans les colonnes de JA. Avec une implacable lucidité
Jeune Afrique |
Philippe Gaillard |
Publication 08/09/2022
Déchu, abandonné de ses courtisans, le maréchal Mobutu Sese Seko, « président fondateur » du Zaïre, est mort à Rabat, en terre étrangère, « des suites d’une longue et pénible maladie », comme on disait naguère.
Le pire reproche que lui fera l’Histoire sera peut-être de s’être refusé à comprendre qu’il lui fallait transmettre un pouvoir réduit à un simulacre et aux moyens d’exercer encore sa munificence, depuis qu’il avait fui le pays réel pour se réfugier dans les décors de théâtre qu’étaient son palais de Gbadolite et le Kamanyola, son yacht fluvial. C’était en 1990, après qu’un déluge de mémorandums – qu’il avait suscités, croyant qu’il canaliserait ainsi le flot des récriminations – eut révélé la force du mécontentement dans toutes les classes de la société.
Le mur de Berlin venait de tomber. Ceci se conjuguant avec cela aurait pu entraîner alors la chute de l’homme qui avait « régné » à Kinshasa pendant un quart de siècle. En effet, Mobutu avait toujours trouvé en Occident le soutien que lui valait sa position ou son attitude de « plus fidèle défenseur de la démocratie contre le communisme en Afrique ». Le péril rouge disparu, le défenseur n’avait plus d’utilité.
On vit bientôt, effectivement, les trois capitales Bruxelles, Paris et Washington – soucieuses, dirent-elles, des droits de l’homme, qui ne les avaient pas préoccupées outre mesure jusqu’alors – décréter un boycottage d’un genre nouveau et assez ridicule, frappant d’interdiction de séjour un chef d’État étranger et les membres de sa famille. La rétorsion fut sans effet.
De Charybde en Scylla
La volonté de « chasser le dictateur » n’était d’ailleurs pas évidente de la part de ceux qui, tel Jacques Foccart, considéraient que le départ de Mobutu précipiterait le Zaïre de Charybde en Scylla. Encore moins de la part de George H. Bush, président des États-Unis et ancien patron de la CIA, laquelle gardait une certaine tendresse à l’égard du commandant en chef de l’armée congolaise qu’elle avait contribué à propulser, en 1965, à la tête de l’État.
L'opus est produit par le label Woti Production qui fait partie de la maison des humanités fondée par l'artiste. La sortie digitale de l'album est prévue ce vendredi 9 septembre 2022
Il est l'un des brillants intellectuels sénégalais. L'économiste Felwine Sarr est très connu dans le paysage culturel sénégalais grâce à ses écrits et ses pensées profondes. Dans la famille Sarr, la musique n'a pas de secret. Parmi les membres de famille, on trouve des auteurs, des compositeurs et des interprètes reconnus dans des styles très divers.
L'aîné, Felwine Sarr, vient de sortir son nouvel album avec des titres magnifiques à vous couper le souffle.
L’album ‘’Naïssan’’ est composé de titres intimistes composés dans la pure tradition du songwriting. Les textes et les mélodies y sont d’une grande puissance évocatrice. S’y côtoient et fusionnent l’afro-folk, la chanson à texte et les accents reggae. Les sels marins s’y mêlent aux rosées des mille collines et aux artères des bolongs. Dans cet album, résonnent ses langues de prédilection que sont les traces sensibles de la poésie et de la spiritualité.
L'album est produit par le label Woti Production qui fait partie de la maison des humanités imaginée et fondée par l'artiste Felwine Sarr. La sortie digitale de l'album est prévue ce vendredi 9 septembre 2022.
ABDOULAYE BATHILY AU PALAIS PRÉSIDENTIEL
Le nouveu représentant spécial des Nations unies en Libye est venu solliciter les conseils du chef de l’État, président en exercice de l’Union africaine pour la réussite de sa mission
Le président de la République, Macky Sall, a reçu mercredi le professeur Abdoulaye Bathily. Le désormais représentant spécial des Nations unies en Libye est venu solliciter les conseils du chef de l’État, président en exercice de l’Union africaine (UA) pour la réussite de sa mission, compte tenu de la complexité de la crise, a écrit la présidence de la République.
LES PRÉMICES D'UNE BAISSE DES PRIX
Est-ce le bout du tunnel pour les consommateurs ? Alors que les Sénégalais sont confrontés à la hausse généralisée des prix des denrées de première nécessité depuis plusieurs mois, le ministère du Commerce a fait état d’une petite lueur d’espoir
Est-ce le bout du tunnel pour les consommateurs ? Alors que les Sénégalais sont confrontés à la hausse généralisée des prix des denrées de première nécessité depuis plusieurs mois, le Ministère du Commerce et des Petites et moyennes entreprises (Pme) a fait état d’une petite lueur d’espoir. Les prix de certains produits ont tendance à se stabiliser voire amorcer une baisse sur le marché. C’est, du moins, le constat fait par le Directeur du commerce intérieur (Dci), Oumar Diallo, dans son exposé lors du Conseil national de la consommation organisé, hier, au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (Cices) à Dakar. Ainsi, souligne-t-il, une baisse des prix est constatée actuellement sur certains produits et les perspectives sont bonnes. « Malgré une situation internationale compliquée, nous espérons un bon approvisionnement du marché et éventuellement la baisse des prix », indique Oumar Diallo. À titre d’exemple, il cite la bouteille de 20 litres d’huile qui est vendue actuellement à 25 000 FCfa contre 29 000 FCfa il y a quelques mois.
Mesures d’atténuation
L’espoir est également permis à ses yeux, pour le sucre, notamment grâce aux mesures prises par l’État comme la suppression de la Taxe conjoncturelle à l’importation (Tci). « La disponibilité du produit est constatée. Et le kilogramme est vendue à 600 FCfa. Il y a de réelles possibilités d’assurer la gestion et la stabilité des prix, mais également la disponibilité du produit », poursuit le Directeur du commerce intérieur.
Concernant le riz, là aussi, malgré l’instabilité du marché, les perspectives augurent de la disponibilité du produit, notamment grâce à la production locale. « Sans les mesures de l’État telles que le remboursement en avoirs qui renforce la trésorerie des importateurs, la tonne allait coûter plus de 325.000 FCfa contre 305.000 FCfa actuellement. Nous pourrons atténuer les chocs malgré les menaces qui pèsent sur l’exportation du riz indien », soutient Oumar Diallo.
S’agissant du blé, le Directeur du Commerce intérieur, après avoir déploré les impacts de la crise géopolitique sur cette denrée, estime que la poursuite des politiques de soutien de l’État pourrait contribuer à un approvisionnement correct du marché. « Une baisse est constatée depuis deux mois, dit-il, notamment grâce aux mesures de soutien assez fortes mises en place par l’État, à travers un dispositif de compensation financière ». Si la dynamique de collaboration est maintenue avec les meuniers, affirme Oumar Diallo, le produit sera disponible et l’équilibre sera maintenu entre le prix de la farine et du pain.
Si aucun pays n’est épargné, au Sénégal, à défaut de disposer de réels leviers pour juguler l’inflation, le gouvernement a, au moins, réussi à éviter des pénuries. « Dans certains pays, on a vu des queues sur 500 mètres pour acheter de l’huile. Mais ici, malgré la hausse des prix à l’échelle internationale, le marché est bien approvisionné », soutient M. Diallo.
Renforcer le contrôle des prix
Pour le représentant de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts), Mbaye Sarr, après les efforts d’accompagnement, l’État doit songer à renforcer le contrôle afin de soulager les ménages. « Les populations sont fatiguées. Les prix augmentent du jour au lendemain. Il faut que l’État aille plus loin pour trouver des mécanismes permettant de soulager les consommateurs, notamment à travers un renforcement du contrôle des prix dans les marchés », propose-t-il. Le syndicaliste invite le gouvernement à réorienter les subventions vers la production pour plus d’efficacité. De son côté, le représentant du Groupement économique du Sénégal, Babacar Seck, suggère une meilleure collaboration entre les ministères de l’Élevage et des Productions animales, de l’Agriculture et de l’Équipement rural et celui du Commerce et des Pme, pour un meilleur approvisionnement du marché en produits locaux.
SITOR NDOUR ENTENDU CE JEUDI
L’ancien directeur du Coud, Sitor Ndour, sera entendu le 8 septembre prochain par le juge d’instruction dans le dossier de viol présumé qui l’oppose à une employée de maison, âgée de 17 ans
L’ancien directeur du Coud, Sitor Ndour, sera entendu le 8 septembre prochain par le juge d’instruction dans le dossier de viol présumé qui l’oppose à une employée de maison, âgée de 17 ans. D’ailleurs, celle-ci a été auditionnée, mardi.
L’affaire de viol présumé sur une mineure qui vaut à l’ancien directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), Sitor Ndour, une détention préventive depuis un mois connait un rebondissement. La jeune employée de maison, âgée de 17 ans, a été auditionnée, hier mardi. Suivront les trois témoins, l’audition de M. Ndour et la confrontation entre les deux parties. La jeune employée de maison, âgée de 17 ans, qui accuse l’ancien directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), Sitor Ndour, de viol, a longuement été auditionnée, hier, par le juge du deuxième cabinet. Le face à face s’est déroulé entre 10 et 14 h. La présumée victime a confirmé ses propos tenus à l’enquête, faisant état d’un viol qui serait commis par le responsable politique, quelques jours après la fête de la Tabaski, alors qu’elle venait à peine d’être embauchée. Au cours de l’enquête, le mis en cause qui est en détention depuis le 04 août, avait nié les faits, accusant la gamine de chantage et d’extorsion de fonds. Il avait soutenu avoir porté plainte contre son accusatrice pour diffamation.
À en croire nos sources, le juge d’instruction comptait interroger le sieur Ndour, hier, mais l’audition de la mineure a pris plus de temps que prévu. Elle a été entendue en présence de sa maman. Les trois témoins cités dans ce dossier vont être auditionnés aujourd’hui. Prochainement, ce sera le tour de l’ancien directeur du Coud. Les confrontations entre les deux parties suivront dans les prochains jours. Selon Me Ousmane Sèye de la défense, Sitor Ndour sera entendu le 8 septembre prochain. L’avocat a précisé que le mandat de dépôt n’est pas obligatoire et qu’il compte introduire une demande de liberté provisoire pour son client.
par l'éditorialiste de seneplus, tidiane sow
LETTRE OUVERTE AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
EXCLUSIF SENEPLUS - Je veux vous inviter à renoncer à une éventuelle troisième candidature pour un troisième mandat. Pourquoi emprunter ces chemins escarpés, suivis par ces dinosaures qui ont conduit leur pays vers le chaos ?
« Dans le monde politique, il n’y a pas de différence entre le monde politique et le monde réel, dans le monde réel si... »
Monsieur le président, au nom de tous ceux qui n’ont pas droit à la parole, j’ai le privilège de pouvoir m’adresser à vous à travers cette tribune.
C’est une lettre que j’aurais aimé vous remettre main à main et vous observer la lire.
Je suis sûr que vous mesurez, comme chacun d’entre nous, les temps durs auxquels nous faisons face, mais je ne voudrais pas vous entretenir de cela aujourd’hui.
Mon propos sera simple : je veux vous inviter à renoncer à une éventuelle troisième candidature pour un troisième mandat.
Nous savons que nos lois peuvent toujours offrir dans leur lettre, des angles d’interprétation sémantique, dans lesquels s’engouffrent les hommes de peu de vertu.
Nous savons aussi que ces lois peuvent être portées par leur esprit et que, dans ce cas on loue la volonté et de la conscience de ceux qui les respectent.
Vous avez le Sénégal au coeur, comme vous l’écrivez, monsieur le président, vous devez alors y faire ce que font les grands hommes. Il vous incombe de perpétuer la grandeur de ces hommes illustres qui y ont vécu.
N’oubliez pas que la victoire de 2012, celle qui vous met le pied à l’étrier, était celle du peuple sénégalais tout entier, contre la troisième candidature du président Wade.
Le peuple à l’unisson avait dit qu’il ne voulait plus d’un troisième mandat au Sénégal.
Je me rappelle nos discussions de coin de feu où vous confiez que vous vouliez imiter les grandes nations, réduire la durée et le nombre de mandats. Quelle ferveur lors de ces conversations ! Quelle grandeur vous habitait en ce moment là !
Qu’est-il advenu de cette ferveur ? Qu’est-il advenu de cette grandeur ? Je me pose cette question quand j’entends de votre bouche un cinglant « ni oui, ni non ».
Ne pas se présenter à un troisième mandat est un choix qui s’impose monsieur le président. Le Sénégal sera encore plus grand parce que grand, vous aurez fait ce choix.
Le Sénégal est grand, étant l’un des rares pays africains à ne pas connaitre de coup d’État.
Le Sénégal est grand, parce que les transitions s’y sont faites dans les urnes et non par les armes.
Nous voudrions que ceux qui viendront après nous, puissent dire que nous avons perpétué la grandeur de nos grands hommes, je pense à El hadj Omar, Lat Dior, Ahmadou Bamba, El hadj Malick Sy, Cheikh Anta et bien d’autres encore. Nos valeurs d’antan définiront encore longtemps notre avenir parce que nous les aurons transmises telles quelles à nos enfants. *
Rappelez-vous, le frisson de fierté que vous fîtes courir au pays, quand majestueux, vous déclarâtes urbi et orbi, réduire votre mandat de 7 ans à 5 ans. De ce jour, nous marchâmes la tête haute, le torse en avant.
Nous portâmes tous, cette fierté d’être un Sénégalais dans le monde. Cet état de félicité ne dura malheureusement pas longtemps. Nous restâmes en rade devant la porte de l’Histoire pourtant faite pour nous, comme retenus par cette sentinelle devant la porte de la loi, chère à Kafka.*
Vous avez préféré un proverbe latin (verba volant, scripta manent) à un proverbe pulaar (Haala ko ndyam, so rufi boftotaako)*
Nous fumes surpris de voir votre promesse non tenue.
Vous étiez, opposant, en première ligne pour dire qu’Abdoulaye Wade ne pouvait faire un troisième mandat.
Président, vous avez fait réviser la Constitution en y apposant que « nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs ».
Que s’est-il passé depuis lors pour qu’une prise de position soutenue en un moment donné, ne le soit plus quelques années plus tard ?
La réponse serait-elle : rien n’a changé monsieur le président, sauf vous ?*
Allons-nous répéter cette erreur ? Personne d’entre nous n’ose le penser.
De toutes les bouches que la faim, les inondations et les difficultés de la vie font s’ouvrir, on n’entend bruire qu’un seul refrain : non au troisième mandat
Monsieur le président, écoutez-les !
Un troisième mandat ? Pourquoi faire ? 12 ans de pouvoir n’est-ce pas assez pour imprimer les politiques que l’on veut ?
Pourquoi envisager d’emprunter ces chemins escarpés, suivis par ces dinosaures qui ont conduit leur pays vers le chaos ?
Pavez juste le chemin, le reste suivra.
Votre avenir est devant vous. Les possibilités multiples s‘offrent à vous. Il vous suffira de traverser la rue, comme dirait l‘autre. Les Nations unies, la Francophonie seront des ilots d’abondance et de notoriété pour vous.
Votre aura dépassera alors les frontières du Sénégal et en 2029 vous n’aurez que 68 ans. Vous serez peut-être même surpris : le peuple vous regrettera et vous réclamera ! Ce sera votre moment !
Souvenez-vous : vous avez gagné des batailles. Vous avez lutté contre des concurrents redoutables : Tanor (paix à son âme), Niasse, Wade, Idy et bien d’autres. Vous les avez tous vaincus. Il vous faut maintenant livrer la bataille la plus rude, celle contre vous même, celle contre votre propre camp. Celle-là est la plus difficile mais elle est aussi celle qui apportera la récompense suprême. Une victoire sur elle vous réconciliera avec vous même. Elle effacera vos errances comme la Mecque absout les péchés. Ce sera la lueur du commencement pour un Sénégal meilleur demain.
Qu’importent les propos des pythonisses qui se bousculent à votre cour et vous prédisent une victoire. Elle ne sera pas belle et des cadavres joncheront le sol.
N’écoutez pas ces sycophantes, point avares en flatteries qui ne cherchent qu’à se repaitre de la bête, et qui vous abandonneront à la moindre escarmouche.
Les goules vous suivront pas à pas pour engloutir ceux qui ne manqueront de tomber sous les balles de vos soldats, mais pas le peuple du Sénégal, car chacun d’entre eux, paiera son écot pour que le Sénégal reste grand.
Vous êtes à nouveau devant la porte de l’Histoire, monsieur le président. Cette fois, dites à la sentinelle qu’elle est faite pour vous.* Elle vous laissera rentrer.
Dr Tidiane Sow est coach en Communication politique
Notes :
- Un aphorisme à la Yogi Berra : il s’agit du « monde universitaire » a la place du monde politique dans l’aphorisme original. Berra : manager et coach de MLB
- verba volant, scripta manent : Les paroles s’envolent, les écrits restent.
Haala ko ndyam, so rufi boftotaako : La parole est comparable à l’eau, une fois versée, impossible de la ramasser.
- Discours de Elisabeth II, 5 Avril 2020
- Jacques Laurent : Écrivain et académicien français : À propos de Debré, ancien PM de De Gaulle
- Franz. Kafka : Le Procès : Parabole de la Loi, chapitre IX