SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
30 novembre 2024
Diaspora
VIDEO
LES IMAGES DE L'ATTAQUE TERRORISTE À BAMAKO
L'aéroport Modibo Keita a tremblé sous les balles. Le fleuron de l'aviation présidentielle, symbole de puissance, s'est vu réduit à une carcasse fumante sur le tarmac
L'aube du 17 septembre à vu Bamako s'éveiller dans un cauchemar orchestré. Des ombres meurtrières se sont faufilées dans la capitale malienne, semant le chaos et la mort.
L'école de gendarmerie, sanctuaire de l'ordre, est devenue en quelques instants un enfer de flammes et de cris. Puis, comme un deuxième coup de tonnerre, l'aéroport Modibo Keita a tremblé sous les balles. Le fleuron de l'aviation présidentielle, symbole de puissance, s'est vu réduit à une carcasse fumante sur le tarmac.
Cette chorégraphie macabre, revendiquée par les sbires d'Al-Qaïda, a laissé la ville KO. Le bilan, aussi flou que glaçant, se compte en dizaines de vies fauchées.
Mais au-delà des chiffres, c'est l'audace de cette opération qui frappe. En paralysant les forces d'élite avant de frapper le cœur du pouvoir, les assaillants ont démontré une stratégie aussi efficace que terrifiante.
Cette attaque, survenant dans le sillage d'une cuisante défaite militaire dans le Nord, sonne comme un sinistre rappel : le Mali, malgré ses efforts, reste prisonnier d'une spirale de violence dont l'issue semble, plus que jamais, incertaine.
par Abdou Latif Coulibaly
LA FALSIFICATION POLITICIENNE DU RAPPORT DU FMI
Certains se sont lourdement trompés en prétendant que les remarques faites par le Fmi sur notre économie sont le fruit de « la gouvernance désastreuse » de Macky Sall
Sous nos latitudes, les politiques en charge de la conduite du destin des populations préfèrent se boucher les oreilles pour ne pas entendre les critiques intelligentes dont les auteurs n’ont aucun autre souci que d’aider les pouvoirs publics à trouver les meilleures solutions pour mieux faire face aux aspirations des peuples et à prendre en charge leurs besoins.
A la suite de la dernière visite de responsables du Fonds monétaire international (Fmi), venus évaluer la situation économique du pays, après trois mois d’exercice ouvert depuis le 2 avril 2024, certains responsables politiques n’ayant peut-être pas ou mal lu le rapport de la délégation du Fmi, ont immédiatement réagi, pour conclure, avec une terrifiante légèreté, que les constats d’échec notés par le Fmi résultent des avatars de la «gestion catastrophique» du régime sortant.
Certains parmi eux, manquant notablement de sincérité dans «l’analyse» ou bien faisant preuve d’une ignorance surprenante des règles opérationnelles sur la pratique des finances publiques, c’est selon les cas, se sont lancés dans une appréciation hasardeuse sur les conclusions de la mission du Fmi.
On rappelle que les rapports du Fmi produits sur la situation économique d’un pays se lisent et se comprennent à la fois dans une perspective diachronique et synchronique. Certains se sont lourdement trompés en prétendant que les remarques faites par le Fmi sur notre économie sont le fruit de «la gouvernance désastreuse» de Macky Sall.
Faux et archi faux ! Les plus zélés d’entre ces défenseurs de l’actuelle équipe au pouvoir en sont arrivés à des conclusions sentencieuses, en oubliant d’opérer une articulation entre les deux démarches dont nous avons parlé tantôt : diachronique et synchronique. Cela aurait permis d’aboutir à un meilleur éclairage sur le sujet qu’ils ont imprudemment abordé.
Pourquoi s’être abstenus de prendre en compte l’avant-dernier rapport produit et publié sur l’état de l’économie nationale au mois de juin dernier, qui a été l’œuvre de la même délégation du Fmi ? Cet exercice intellectuel simple aurait aisément permis de savoir que la posture affichée, en appréciant le rapport du mois de septembre, est inappropriée. Comme sont fausses également les conclusions émises.
Sous ce rapport, il me plaît de citer le chroniqueur Mamadou Sy Tounkara qui relève, avec pertinence, dans une tribune libre publiée sur le site d’actualités Seneweb : «Réagissant sur la récession économique du Sénégal constatée par le Fonds monétaire international lors de sa mission du 5 au 12 septembre 2024, madame Aminata Touré, Haut-Représentant du président de la République, écrit ceci sur ses réseaux sociaux : «Le dernier rapport de la mission du Fmi au Sénégal fait le bilan économique catastrophique des derniers mois de Macky Sall.».»
L’auteur ne manque pas d’ajouter que l’ancienne Première ministre de Macky Sall, Aminata Touré est allée très fort dans ses appréciations sentencieuses, sans apporter la moindre preuve de ce qu’elle avance, encore moins de chiffres crédibles pour soutenir ce qu’elle affirme. Nous pensons, comme lui, que le Fmi dit l’exact contraire de ses affirmations.
Nous revenons volontiers sur les résultats du rapport de la mission du Fonds menée dans notre pays deux mois plus tôt, c’est-à-dire du 6 au 19 juin 2024. Le Fmi avait conclu : «A la suite de la tenue pacifique de l’élection présidentielle de mars, les perspectives économiques se sont améliorées. La croissance économique devrait atteindre 7, 1% en 2024 et 10, 1% en 2025, avec une inflation qui devrait diminuer et rester dans la fourchette cible de la Bceao d’ici la fin de l’année 2025.»
En vérité, les résultats obtenus dans le cadre des programmes soutenus par le Fmi ont été globalement satisfaisants, malgré les tensions politiques qui ont précédé l’élection présidentielle et un environnement extérieur difficile, avait fait remarquer la délégation du Fmi dans son précédent rapport.
Rapport dans lequel il faisait valoir que «tous les critères de performance pour la fin décembre 2023 ont été respectés. Tous les objectifs indicatifs ont été atteints à l’exception d’un. En outre, des progrès ont été accomplis en matière de réformes structurelles. Trois des six repères structurels pour la deuxième revue du programme Mec/Fec ayant déjà été remplis».
Je me demande : quelles sources une intervenante dans le débat comme Aminata Touré a pu consulter pour faire les accusations aussi fausses que celles qu’elle a pu en sortir à la suite de la visite de la délégation du Fmi ? Je suis tenté de dire qu’elle n’en a consulté aucune. Elle s’est, sans aucun doute, appuyée sur sa seule volonté légitime de défendre et de justifier son appartenance nouvelle à la mouvance présidentielle.
Il faut bien justifier, je crois, son retour au pouvoir à travers sa nouvelle fonction d’Envoyée spéciale du Président Bassirou Diomaye Faye, qu’elle avait aussi assumée sous Macky Sall. Comment ne pas admettre cette vérité de Lapalisse pourtant longtemps révélée par le Fmi ?
En juin, l’institution financière internationale indiquait bien que tous les voyants économiques étaient au vert au mois de juin. Comme l’écrit Mamadou Sy Tounkara dans sa tribune : «(…) On peut ainsi souligner avec emphase que «si tout s’est détérioré en seulement deux mois», il faut regarder du côté de la gestion des actuels dirigeants.»
Je signale qu’«il n’y aurait ni tableau de bord, ni investissement, ni stratégies, ni animation, ni incitation, ni stimulation économique dans notre pays depuis six mois». On peut ajouter, pour mettre davantage à nu les allégations de certains citoyens et responsables politiques qui, à l’image de l’ancienne Première ministre, retiennent la faute de Macky Sall, comme justification, se trompent. Comme l’indique le chroniqueur qui relève : «(…) au contraire, des circulaires du chef du gouvernement ont suspendu les marchés publics, les constructions, les opérations domaniales, les conventions, les recrutements, les Cdd, les séminaires, les formations, les missions, les paiements. En plus d’une atmosphère d’incertitudes et de menaces qui sape la confiance des investisseurs et des consommateurs. C’est ce qui étouffe notre économie et que nous payons amèrement. Notre économie ne peut faire face à cette thérapie de chocs. Elle fait naufrage en ce moment.»
Voici un autre intellectuel qui, au regard de ses écrits, ne peut, en aucune façon, être suspecté de sympathie pour l’ancien régime, encore moins de connivence avec lui qui, comme pour faire écho à la critique juste d’un ancien conseiller de Macky Sall, embraye, en se montrant encore davantage plus critique, voire féroce.
Se montrant encore plus acerbe, l’auteur poursuit en indiquant : «La masse salariale mensuelle de la Fonction publique a ainsi bondi de 2 milliards de F Cfa depuis le mois d’avril 2024, passant de 114, 89 milliards de F Cfa à 116, 82 milliards de F Cfa. Clairement, nous ne sommes pas dans la rationalisation. Au contraire, les dépenses non productives sont en train d’exploser et tout ce qu’on nous avait promis sur la lutte contre le gaspillage s’est avéré inexact dans la réalité.»
Autre fait inquiétant, les dépenses d’hospitalisation des agents de l’Etat qui, sous le précédent régime, plafonnaient en moyenne autour d’un milliard de F Cfa par mois, sont brusquement passées à 1, 5 milliard de F Cfa. Soit +50% d’augmentation des frais d’hospitalisation des fonctionnaires depuis mai 2024, sans que le contexte sanitaire ne le justifie. Parlant de ces frais médicaux, j’indiquerais qu’avec une assurance annuelle de moins de cinq cents millions de primes, tous les membres du gouvernement et d’autres personnalités ont été pris en charge sous Macky Sall.
L’auteur ajoute : «Il faudra d’ailleurs vérifier si nous ne sommes pas en présence d’un cas de détournement de deniers publics maquillé dans la prise en charge médicale des fonctionnaires. La lumière doit être faite sur ce dérapage des dépenses de santé de la Fonction publique et sur d’éventuels postes de dépenses sur lesquels une telle augmentation inopinée pourrait être relevée.» Pour finir, M. Kane dit, comme pour enfoncer le clou dans le cercueil de la nouvelle gouvernance et sur celui de la rupture «(…) qu’en dépit des bonnes intentions, de la vision et des discours volontaristes, l’examen des faits et des chiffres montre que le Projet est parti pour être un échec si rien n’est fait pour modifier rapidement la trajectoire enclenchée.
Non seulement les tares des anciens régimes qu’il est censé éradiquer sont toujours là et encore plus résilientes, mais surtout, ce nouveau gouvernement, par son orientation budgétaire, ne se donne pas les moyens de réussir la transformation de l’économie et des institutions qu’il s’est fixée comme objectif. Le réveil pourrait être brutal à l’heure des comptes et le risque politique non négligeable».
Cette conclusion, à elle seule, démolit la thèse principale de tous ceux qui seraient tentés de jeter la faute sur Macky Sall, en analysant l’état de l’économie nationale au premier trimestre de l’année en cours. Ceux-là devraient tous se montrer justes avec lui et avec ce Peuple, en laissant tranquille le régime sortant. La recherche effrénée dont font montre certains, en essayant de trouver des coupables, désignés autres que le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, n’est ni juste ni réaliste. Et encore moins recevable.
par Ousseynou Nar Gueye
EN FAVEUR DE GRANDS ARCS DE COALITIONS POUR DIOMAYE
Si les attelages gouvernementaux à venir à partir des législatives échouent, "l'espérance sera tuée" pour au moins une génération dans ce pays, soit pour les 20 prochaines années. Il est plus que temps de "finir de commencer !"
En exorde, entrée en matière donc, je dis : pour un "Sénégal 2024-2029 : avec des réformes (r)évolutionnaires, à partir du 18 novembre 2024.
La bonne expression en wolof, pour traduire la situation actuelle, je le dis avec ce vieil adage, qui est : "Pënd Bi Wuri Na".
En clair, en français : "la poussière est définitivement retombée".
Dès lors, il est temps de se déterminer. De faire savoir que l'on (s') est déterminé. Si tant qu'on ne l'avait pas fait. Se déterminer, le faire savoir, et travailler à faire prévaloir, par sa contribution, la victoire définitive de son choix politique, de son choix de projet de société, à construire collectivement.
Je me suis déterminé publiquement en février 2022, après avoir rompu ma collaboration professionnelle de 4 ans (dont deux ans comme consultant senior (ce que j'ai repris en juin 2024, avec la même entité) et deux ans comme salarié) avec une agence publique de l'État sénégalais : pour être à l'aise dans mon soutien pour la présidentielle du 24 mars 2024, à un candidat de l'opposition.
Et avant le scrutin du 24 mars 2024, j'ai publiquement appelé à élire et faire élire Bassirou Diomaye Faye, à qui également sont allés mon bulletin de vote, celui de toute ma famille proche et large, parents et alliés ; de tous les autres sympathisants ou indécis que j'ai pu convaincre. Dans une ambiance enthousiaste et optimiste, avec le soutien unanime de mes enfants, neveux et nièces, notre jeunesse, futurs responsables de notre pays : "Nous n'héritons pas de la terre - et du Sénégal - de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants." Prenons toujours notre jeunesse en compte, dans le choix de nos engagements et la décision sur nos options.
Depuis lors, j'ai pu, peut-être (mais à tort !), être perçu comme une voix trop critique des actions de ce que j'appelle le GOS (Gouvernement Ousmane Sonko) et j'ai pu même être perçu comme un néo-opposant au Projet présidentiel de Jub, Jubal, Jubbanti du président Diomaye. Que nenni ! C'est une erreur d'appréciation sur mes valeurs et sur ma cohérence idéologique : c'est tout simplement parce que, "qui aime bien châtie bien". Et "qui aime beaucoup, châtie beaucoup !". Et parce que je souhaite ardemment le succès de ce GOS du président Diomaye.
Car, si Diomaye, son gouvernement actuel dirigé par mon voisin à la cité Keur Gorgui, Ousmane Sonko, et les futurs attelages gouvernementaux à venir à partir des législatives, si ceux-ci échouent : "l'espérance sera tuée" pour au moins une génération dans ce pays, soit pour les 20 prochaines années. C'est en tout cas ma conviction et celle de bon nombre de mes interlocuteurs. GOS du président donc, qui n'a jamais eu les moyens législatifs (obligation institutionnelle et républicaine incontournable!) de "livraison" (delivery) du "Projet" présidentiel diomayesque de "Jub, Jubal, Jubanti". Parce que je souhaite que le GOS n'ait pas eu les pieds, constamment ou en tout cas souvent, empêtrés, comme ces six derniers mois, un peu trop m'a-t-il semblé, dans des "conversations politiciennes" nationales et internationales brouillant le cap tenu, soulevant beaucoup de poussière et qui auront donné un rhume de cerveau, peu ou prou, à beaucoup d'entre nous autres Sénégalaises et Sénégalais, adultes, jeunes et seniors, depuis un bon semestre.
La 14e législature congédiée jeudi 12 septembre 2024 a fait dans l'obstruction systématique. Nous avons été dans un tourbillon institutionnel avec beaucoup de poussière. Même l'administration (ayant l'obligation contractuelle, en tant que fonctionnaires au service de l'État, d'être neutre et coopérative avec le nouveau régime politique choisi par les Sénégalais dès un premier tour au résultat historique, car inédit), cette administration sénégalaise a traîné des pieds, dans la mise en œuvre et l'exécution des décrets du président Diomaye et les directives du GOS : par exemple, dans l'agence gouvernementale que j'ai quitté en février 2024 de mon plein gré alors que mon contrat courait encore jusqu'en octobre 2024, il a été mis fin aux fonction du Directeur général le 24 avril dernier. Toutefois, la personnalité qui a été nommée le 24 avril pour le remplacer à cette haute fonction, n'a pu faire la passation de service et prendre officiellement fonction que... mi-juin dernier ! Du fait de lenteurs (pas toujours innocentes) dans le circuit administratif.
Beaucoup de poussière, oui, qui nous aura pratiquement fait perdre huit mois (avril-novembre) fait perdre du temps à notre belle jeunesse en attente de solutions structurelles, fait perdre du temps à nos enfants si ardemment motivés par le duo formé par Diomaye et par PROS, Premier ministre Ousmane Sonko.
"Pënd Bi Wuri Na, nak", comme l'écrirait notre cher ami écrivain en wolof Bubakar Boris Joob.
Oui, la poussière qui nous a embrumé si longtemps est retombée définitivement, au soir du jeudi 12 septembre 2024, avec la fixation de la date du 17 novembre 2024, pour les élections législatives, devant mettre en cohérence, ce qui est tout naturel, la plus récente légitimité de l'incarnation républicaine et humaine de la présidence de la République (celle exprimée par nos compatriotes d'ici et de la diaspora, le 24 mars) ; mettre en cohérence donc, cette légitimité supérieure principielle, avec le corps parlementaire à venir et à advenir, qui doit refléter cette légitime présidentielle la plus proche de nous dans le temps, pour l'adoption des lois appliquant les projets et programmes réformateurs du président Diomaye, jusqu'en mars 2029.
La poussière est retombée. Remercions-en les mânes de nos ancêtres. "Car, il est plus que temps de "finir de commencer ! ".
Aussi, tel que je me suis déterminé depuis... août 2023 (...), dans le compagnonnage avec un candidat de l'opposition d'alors, devenu depuis décembre 2023, membre du futur camp présidentiel plébiscité par le peuple ; autant, depuis ce jeudi 12 septembre 2024 à 20h07 (heure de fin de l'adresse à la Nation du président Diomaye), j'indique, je renouvelle et reconfirme mon adhésion confiante, mon espérance et mon "adhérence" en faveur de la majorité parlementaire diomayesque qui doit être portée à l'Assemblée nationale, à la sortie des urnes, au soir du dimanche 17 novembre 2024, inch'Allah.
J'appelle, je plaide et je travaille, en faveur d'une nouvelle et large coalition de "grands arcs de coalitions parlementaires", se réunissant pour former la majorité présidentielle élargie, en un beau patchwork de "diversité dans l'union" - car, l'union est un combat -, soutenant l'action réformatrice de Diomaye, à travers des nouveaux députés à élire, dont l'action parlementaire se devra majoritairement de refléter le "Projet" plébiscité de Jub, Jubal, Jubanti.
Avec aussi ce credo, qui est mien et dont je travaille à ce qu'il soit le plus largement partagé et majoritairement nôtre, dans ce qui sera réglé au fond des urnes au soir des élections législatives du dimanche 17 novembre 2024 : "Sénégal 2024-2029 : pour des réformes (r)évolutionnaires !"
Ne me demandez pas la neutralité partisane : je suis éditorialiste-communicant et non journaliste, depuis au moins l'année 2018.
J'ai été journaliste, à temps plein ou à temps partiel, de 1997 à 2018 : radio Nostalgie, quotidien Le Matin, hebdo Le Témoin, magazine Notre Afrik (Bruxelles), quotidien Tract (première formule tabloïd, de 2000 à 2002), service de communication du ministère de la Communication (2010-2012).
Pour ce qui est, au jour d'aujourd'hui, de mon média numérique Tract.sn, dont je suis fondateur-éditeur depuis le 8 mars 2018, il est dirigé depuis 5 ans, de main de maître par mon cher ami et frère, l'excellent journaliste Cheikh Tidiane Coly, 25 ans de métier, Directeur des Publications, pour notre média numérique Tract.sn, comme pour notre journal périodique numérique "Tract hebdo" (disponible chaque jeudi sur "Youscribe proposé par Orange" (Youscribe.com), la librairie digitale au 1 millions de titres de presse, livres et podcasts.
Cheikh Tidiane Coly, Directeur des publications donc, est très à cheval sur l'éthique et la déontologie, dans notre média numérique indépendant Tract (adresse e-mail pour joindre la rédaction de Tract.sn et de Tract Hebdo : contact@axes-et-cibles.com), ce qui est attesté, si besoin en est, par notre intégration depuis décembre 2023, au sein du processus de certification JTI initié par l'ONG "RSF" (Reporters Sans Frontières). Ce qui est également attesté par notre obtention de notre part de l'Aide à la presse annuelle de l'État sénégalais, depuis 4 années consécutives.
Pour en revenir au sujet principal : au titre de mon engagement résolu, et parce qu’il n'y aura pas assez de places sur la liste principale (nationale et départementales) des candidats à la députation du camp présidentiel Diomaye et ceci, pour plusieurs facteurs, dont ceux-ci :
- les suppléants, élus députés de Yewwi Askan Wi (YAW) en juin 2022 à la place des titulaires forclos, ces députés-là devant être légitimement reconduits comme candidats.
- la Coalition Diomaye Président, autour du Projet, ayant été composée de plus de 100 organisations politiques alliées en mars 2024. Alors qu'en juin 2022, YAW avait dans sa coalition pour les législatives, "seulement" une vingtaine d'alliés.
Aussi, j'en appelle à une large ouverture des listes de "Grands Arcs de Coalitions pour la Victoire Parlementaire Majoritaire Présidentielle", soutenant l'action réformatrice du président Diomaye, y compris donc, par la présence dans la compétition aux élections législatives d'organisations politiques alliés de Diomaye, sur d'autres listes ou coalitions, dans l'émulation, pour aller dans le sens de l'élargissement et du renforcement de la base sociologique du président de la République Bassirou Diomaye Faye dans nos villes et dans nos communautés rurales, partout au Sénégal; Listes coalitions jumelles, qui composeront - c'est, en tous les cas, mon vœu et l'objectif auquel j'apporterai ma contribution personnelle - la prochaine majorité parlementaire de Diomaye.
De ce point de vue, je pense notamment à des listes ou coalitions du camp présidentiel Diomaye Faye (dont le nom et l'image ne devront pas être utilisés pendant la campagne électorale, étant donné qu'il incarne l'Institution Républicaine présidentielle et est la clé de voûtes des institutions de notre République) qui pourraient venir de - ou être inspirées par-, ces leaders confirmés que sont, par exemple, celui du parti SET (Sénégal en Tête), de mon frère le ministre Moustapha Guirassy, parti dont j'ai été membre-fondateur en 2017, parti qui a fait gagner le président Diomaye dans la région de Kédougou, parti SET promoteur du "talibéship".
Ou encore, le parti UDP Kiraay de mon grand frère, le probe ministre (il a cornaqué le Budget de notre pays avec une exemplarité sans failles, pendant cinq ans) et Inspecteur Général d'État Birima Mangara, qui a fait gagner Diomaye dans la région de Diourbel. Parti UDP Kiraay, que j'accompagne.
Ou enfin, le parti Awalé du Dr Abdourahmane Diouf, ce dernier avec lequel j'ai partagé le pôle de Coalition du candidat Idrissa Seck en 2019, alors soutenu par le parti SET de Moustapha Guirassy, dont j'étais alors le secrétaire national en charge de la Communication, des Questions Éducatives et de la Coopération Africaine. Au titre de ce pôle de communication Idy 2019, j'ai encore le bon souvenir d'un duel télévisé de 60 mn et en direct live entre moi-même Ousseynou Nar Gueye (pour Idrissa Seck) et Idrissa Diabira, coordonnateur de l'élaboration du programme Yonnu Yokkuté (pour Macky Sall), sur la SEN-TV, un vendredi soir de fin janvier 2019, à trois semaines de l'élection présidentielle du 24 février 2019, duel politique modéré par l'excellent journaliste Ben Mactar Diop*
Je m'en arrête là, tant il est vrai que : "ku liim juum" (adage sénégalais qui signifie : "quand on cite des noms, on risque toujours d'en omettre").
Je m'engage résolument, je le répète, pour un "Sénégal 2024-2029 : avec des réformes (r)évolutionnaires dès novembre 2024 !".
Jub, Jubal, Jubbanti, nous en sommes d'accord et confiants. Mais, aucune œuvre ne sera parfaite, car, "Juumte du wees. Juumte du wéy. Mag di na juum, ndaw di na juum, Kilifa dina juum ak surgaam dina juum... ! Nit Ku dul juum, aamul!
Jub, Jubal, Jubbanti : y compris – c’est même souhaitable, opportun, sinon nécessaire ! - en apportant au président Diomaye Faye, dans sa future majorité parlementaire de novembre 2024, la force d'impact et la qualité de vision de porteurs d'une "troisième voie", appartenant toutefois au camp présidentiel Diomaye, et veillant à maintenir les équilibres pour préserver notre pays de la survenance, de la permanence ou de la récurrence d'affrontements socio-politiques clivants, qui déchirent possiblement notre tissu social.
Que les grâces divines abondent dans "Sunugaal", notre pirogue à tous, qu'on ne laissera personne faire chavirer.
Et pour reprendre la fin de cet adage sénégalais, tel que dans la fin de la chanson "Juum" de Youssou Ndour à lui consacré": "Ngeen baalma...,.man mii sax, da méy juum".
Vive la patrie.
Vive la République.
Vive le Sénégal.
Ousseynou Nar Gueye est fondateur-éditeur du média numérique Tract (depuis 6 ans, www.tract.sn), Directeur Général d'Axes & Cibles Com (depuis 5 ans, www.axes-cibles-com.sn).
UN HORIZON ÉCONOMIQUE INCERTAIN À L'APPROCHE DES LÉGISLATIVES
Le pays fait face à un ralentissement économique préoccupant. Bassirou Diomaye Faye, fraîchement élu, navigue dans des eaux troubles, entre déficit budgétaire et révision imminente du prêt du FMI
(SenePlus) - Selon les informations rapportées par Reuters, le Sénégal fait face à un ralentissement économique et à des défis budgétaires à l'approche des élections législatives du 17 novembre. Cette situation pourrait compliquer la tâche du président Bassirou Diomaye Faye, en poste depuis seulement cinq mois.
La dissolution de l'Assemblée nationale jeudi dernier par le chef de l'État a précipité l'organisation de ces élections. Cela intervient dans un contexte économique délicat, alors que le pays se prépare à la prochaine révision de son prêt de 1,9 milliard de dollars accordé par le FMI.
Michael Kafe, analyste chez Barclays, estime qu'"il est peu probable que la prochaine revue du Sénégal soit approuvée par le conseil d'administration du FMI avant décembre". Ce retard potentiel dans le financement du FMI coïncide avec d'autres indicateurs économiques préoccupants.
Le FMI a revu à la baisse les prévisions de croissance pour 2023, passant de 7,1% en juin à 6,0%. L'institution explique que "cette chute reflète une activité plus faible dans les secteurs de l'exploitation minière, de la construction et de l'agro-industrie".
La situation budgétaire du pays s'est également détériorée. Le FMI note que « les recettes de l'État ont diminué de manière significative au cours des huit premiers mois de l'année, alors que les dépenses sont restées stables ». Face à cette situation, « les autorités ont eu recours à des emprunts commerciaux extérieurs coûteux et de courte durée ».
Le président Faye justifie la dissolution du parlement par le refus de l'ancienne Assemblée d'initier une nouvelle loi budgétaire et son opposition à un plan visant à supprimer des organismes d'État jugés dispendieux. Son parti, le Pastef, ne disposait que de 26 sièges sur 165 dans le parlement dissous.
Malgré ces défis, certains analystes restent optimistes. Le cabinet Eurasia Group souligne la popularité des initiatives présidentielles, notamment « un dialogue national sur la réforme du système judiciaire et un audit financier en cours, visant à éradiquer les gaspillages ».
L'avenir économique du Sénégal pourrait s'éclaircir grâce à l'exploitation de ses ressources naturelles. Le pays est devenu producteur de pétrole en juin avec le démarrage du champ pétrolier et gazier de Sangomar par Woodside Energy. La production de gaz naturel liquéfié devrait également débuter d'ici la fin de l'année.
Evghenia Sleptsova, analyste chez Oxford Economics, prédit que "l'administration actuelle du Sénégal utilisera ces revenus des ressources pour réduire les importants déséquilibres extérieurs et fiscaux du pays".
VIDEO
AL-QAÏDA FRAPPE AU CŒUR DU MALI
Bamako, longtemps épargnée, a subi un assaut sans précédent ce mardi. Les jihadistes ont frappé simultanément deux cibles névralgiques de la capitale. Les forces russes, déployées pour sécuriser le pouvoir, se révèlent impuissantes
Dans une démonstration de force inédite, Al-Qaïda a frappé simultanément ce mardi, deux sites stratégiques à Bamako, la capitale malienne. Selon le décryptage du spécialiste des mouvements jihadistes Wassim Nasr pour France 24, ces attaques marquent un tournant dans la stratégie du groupe terroriste au Sahel.
À l'aube du 17 septembre, l'école de gendarmerie et la base aérienne militaire 101 ont été la cible de tirs nourris. Le timing n'est pas anodin : ces assauts coïncident avec l'anniversaire de l'Alliance du Sahel et de la gendarmerie malienne.
Le bilan reste flou, mais plusieurs élèves gendarmes auraient perdu la vie. Cette opération audacieuse souligne la vulnérabilité croissante de Bamako face à la menace jihadiste.
Fait notable, Al-Qaïda cible préférentiellement les installations militaires, notamment les civils. Cette approche pourrait viser à rallier le soutien populaire, analyse Nasr.
Ces attaques s'inscrivent dans un contexte d'expansion alarmante des groupes jihadistes au Sahel, Al-Qaïda et l'État islamique se contestant le contrôle de vastes territoires jusqu'aux portes des pays du Golfe de Guinée.
LA CREI EST MORTE, VIVE LE PJF
Le Sénégal se dote d'une nouvelle arme contre la criminalité financière : le Pool judiciaire financier. L'organe judiciaire installé ce mardi, aura pour mission de traquer un large éventail d'infractions, de la corruption au financement du terrorisme
Le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a procédé, mardi, à Dakar, à l’installation officielle du Pool judiciaire financier (PJF), une juridiction à son avis ‘’plus conforme aux exigences du moment’’ que celle qu’elle remplace, la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI).
‘’Il ne remplace pas seulement la CREI. Il se veut plus innovant et plus conforme [qu’elle] aux exigences du moment’’, a dit M. Diagne lors d’une cérémonie d’installation officielle du PJF, en présence de ses membres.
Le Pool judiciaire financier est un ‘’nouveau mécanisme’’ né d’une loi du 2 août 2023, a-t-il rappelé.
Le PJF est une juridiction à compétence nationale, créée au sein du tribunal de grande instance Hors Classe de Dakar de la cour d’appel de Dakar pour réprimer les infractions à caractère économique et financier.
‘’La mise en place du Pool judiciaire financier est une réponse aux nombreux défis posés par l’exigence citoyenne de redevabilité, la mondialisation de l’économie, les flux rapides de capitaux, le développement des technologies de l’information et de la communication, ainsi que les multiples réseaux criminels qui ne connaissent pas de frontière et ne sauraient donc être démantelés que par des mécanismes judiciaires adaptés’’, a souligné Ousmane Diagne.
Depuis plusieurs décennies, le Sénégal démontre une ‘’réelle volonté de combattre’’ la corruption et les détournements de deniers publics, a-t-il dit.
La création de la CREI en 1981 découle de cette volonté des pouvoirs publics sénégalais, selon le garde des Sceaux.
Le PJF vient s’ajouter à plusieurs institutions exerçant des fonctions voisines les unes des autres : la Cour des comptes, l’Inspection générale d’État, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption, et la Cellule nationale de traitement des informations financières. Elles servent toutes à ‘’lutter contre les actes de prévarication’’ et à ‘’asseoir une gouvernance éthique et exemplaire’’.
‘’Le Pool judiciaire financier allie les besoins d’efficacité dans la répression, et d’efficience dans la gestion des ressources humaines, avec un domaine de compétences plus élargi’’ que celui de la CREI, a souligné M. Diagne.
‘’Un pouvoir judiciaire plus fort’’
Le PJF prend en compte les affaires relevant de la corruption et des pratiques assimilées, a-t-il dit en énumérant les faits de détournement et de soustraction de deniers publics, d’escroquerie, de faux monnayage, les infractions liées aux technologies de l’information et de la communication, celles relatives à la réglementation des marchés publics, à la piraterie maritime, au financement du terrorisme, au trafic de migrants et à la réglementation bancaire, selon le ministre de la Justice.
Il a recommandé à ses membres de ‘’donner le meilleur’’ d’eux-mêmes en vue de l’atteinte des objectifs assignés à cette juridiction.
‘’L’État, de son côté, ne ménagera aucun effort pour vous mettre dans les conditions optimales de performance et d’épanouissement professionnel’’, leur a-t-il promis.
‘’Les principes d’indépendance et d’intégrité auxquels vous êtes profondément attachés devront toujours vous servir de viatique dans l’accomplissement de votre mission’’, a dit Ousmane Diagne en s’adressant aux membres du PJF.
Abdoulaye Ba, le premier président de la cour d’appel de Dakar, estime que les membres de la nouvelle juridiction ont les ‘’atouts’’ et les ‘’outils’’ dont dispose tout magistrat pour l’exercice de son ‘’sacerdoce’’. ‘’C’est quoi ? Le serment qui guide et oriente la conscience, qui interpelle la foi en Dieu, en la justice, la foi dans les convictions…’’ a-t-il dit.
‘’L’immense talent intellectuel et professionnel qui les caractérise nous permet d’espérer voir […] un pouvoir judiciaire plus fort’’, a poursuivi Abdoulaye Ba en parlant des membres du Pool judiciaire financier.
Le PJF est constitué de :
membres du parquet du tribunal de grande instance Hors Classe de Dakar : monsieur El Hadji Alioune Abdoulaye Sylla, procureur de la République financier ; monsieur Abdoulaye Diouf, procureur de la République financier adjoint ; monsieur Ibrahima Faye, substitut du procureur de la République financier ; monsieur Harouna Sow, substitut du procureur de la République financier ;
membres du collège des juges d’instruction au tribunal de grande instance Hors Classe de Dakar : monsieur Idrissa Diarra, président du collège des juges d’instruction financier ; monsieur Massaer Sarr, juge d’instruction financier ; monsieur Babacar Diop, juge d’instruction financier ; monsieur Mouhamadou Ndéné Ndir, juge d’instruction financier ; monsieur Moustapha Fall, juge d’instruction financier ; madame Nelly Secko Dieng, juge d’instruction financier ;
membres de la chambre de jugement financière au tribunal de grande instance Hors Classe de Dakar : monsieur Papa Mohamed Diop, président de la chambre de jugement financière ; monsieur Mamadou Yakham Keita, membre ; monsieur Mor Lo, membre ; monsieur Ousseynou Sy, membre ; monsieur Ngor Diop, membre ; madame Aissétou Kanté Faye, membre ;
membres de la chambre d’accusation financière de la cour d’appel de Dakar : monsieur Mamady Diané, président de la chambre d’accusation financière ; monsieur Alioune Sall, membre ; monsieur Tahir Ka, membre ; monsieur Abdoul Aziz Baro, membre ; monsieur Samba Ndiaye, membre ; madame Adji Mame Bousso Guèye, membre ;
membres de la chambre des appels financiers de la cour d’appel de Dakar : madame Anta Ndiaye Diop, présidente à la chambre des appels financiers ; monsieur Mamadou Diallo, membre ; monsieur Thierno Niang, membre ; Madame Fatou Binetou Cissokho, membre ; monsieur Fall Babacar Sy, membre.
P. DIDDY DANS LA TOURMENTE JUDICIAIRE
Le magnat du hip-hop est inculpé pour trafic sexuel, racket et enlèvement, révélant un côté sombre longtemps dissimulé. Ses soirées "Freak off" sont maintenant exposées comme le théâtre présumé d'activités criminelles systématiques
(SenePlus) - Dans un développement surprise rapporté par TMZ, le célèbre producteur de musique et entrepreneur Sean 'Diddy' Combs se retrouve au cœur d'une affaire judiciaire d'une ampleur sans précédent. Selon des documents officiels, un grand jury vient de l'inculper pour des accusations de trafic sexuel, de racket et d'enlèvement.
L'acte d'accusation, qui couvre une période allant de 2008 à aujourd'hui, détaille une série d'allégations troublantes. Diddy est notamment accusé de "complot de racket, trafic sexuel par la force, la fraude ou la coercition, et transport à des fins de prostitution".
Les procureurs affirment que l'empire de Combs aurait servi de façade à des activités illégales, visant à "préserver le pouvoir de Diddy et satisfaire ses désirs personnels, notamment en matière de gratification sexuelle, y compris par l'exploitation de femmes et l'utilisation de travailleurs de sexe commerciaux".
L'une des révélations les plus choquantes concerne les désormais tristement célèbres soirées "Freak off". L'acte d'accusation les décrit comme des "performances sexuelles élaborées et produites que Combs organisait, dirigeait, pendant lesquelles il se masturbait et qu'il enregistrait souvent électroniquement".
Les allégations ne s'arrêtent pas là. Le document affirme que Combs aurait attiré des femmes "sous prétexte d'une relation romantique", pour ensuite utiliser "la force, des menaces de force et la coercition" afin de les contraindre à des actes sexuels avec des travailleurs du sexe masculins.
L'acte d'accusation mentionne également des accusations de violence physique contre des femmes, citant un incident en mars 2016 dans un hôtel de Los Angeles, capturé sur vidéo.
Les charges s'étendent au trafic de drogue, avec l'intention présumée de distribuer diverses substances, dont de la cocaïne, de l'oxycodone, du Xanax, du GHB (la "drogue du viol"), de l'ecstasy et de la kétamine.
Les perquisitions menées aux domiciles de Diddy à Beverly Hills et Miami ont permis de saisir ce que les autorités décrivent comme des "fournitures pour freak off", y compris des stupéfiants et "plus de 1000 bouteilles d'huile pour bébé et de lubrifiant". Des armes à feu, dont trois AR-15 aux numéros de série effacés, ont également été découvertes.
Face à ces accusations, l'avocat de Diddy, Marc Agnifilo, a déclaré qu'il allait "se battre comme un diable" pour obtenir la libération sous caution de son client. Il a affirmé que Diddy n'était "pas seulement non coupable, mais carrément innocent".
Aubrey O'Day, qui a eu une relation conflictuelle avec Diddy lors du tournage de "Making the Band", a confié à TMZ : "Je n'aurais jamais pensé voir ce jour. Nous avons tous enfoui cela en nous pour pouvoir continuer. Et pas seulement moi, mais des victimes que vous ne connaissez même pas encore."
Si Diddy est reconnu coupable de tous les chefs d'accusation, il risque des décennies de prison. Cette affaire ébranle non seulement l'industrie musicale, mais soulève également des questions troublantes sur les abus de pouvoir dans le monde du divertissement.
UNE ATTAQUE AUDACIEUSE SECOUE BAMAKO
L'aéroport militaire et un camp militaire ont été ciblés par le GSIM, marquant une escalade de la violence dans la capitale malienne. Cette opération sans précédent depuis des années soulève de sérieuses questions sur l'état de la sécurité au Mali
(SenePlus) - Dans un développement choquant, la capitale malienne, Bamako, a été le théâtre d'une attaque sans précédent mardi matin, marquant une escalade inquiétante dans la situation sécuritaire du pays. Selon les informations rapportées par l'AFP, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), une alliance jihadiste affiliée à Al-Qaïda, a revendiqué une opération audacieuse visant l'aéroport militaire de Bamako et un camp militaire.
L'attaque, qui a commencé aux premières lueurs du jour, a pris pour cible des installations stratégiques au cœur même de la capitale. Le GSIM, également connu sous son acronyme arabe JNIM, a déclaré via ses canaux de communication : "Une opération spéciale (a ciblé) l'aéroport militaire et le centre d'entraînement des gendarmes maliens au centre de la capitale malienne (Bamako) ce matin à l'aube, causant d'énormes pertes humaines et matérielles et la destruction de plusieurs avions militaires."
Cette affirmation contraste avec la version officielle des autorités maliennes. L'armée a rapidement réagi par un communiqué sur les réseaux sociaux, affirmant : "Tôt ce matin, un groupe de terroristes a tenté de s'infiltrer dans l'école de gendarmerie de Faladié. La situation est sous contrôle." Le ministère de la Sécurité a quant à lui évoqué des "attaques terroristes" contre des "points sensibles de la capitale".
L'ampleur réelle de l'attaque reste floue, avec des informations contradictoires circulant. L'école de gendarmerie, située à proximité immédiate du secteur aéroportuaire, semble avoir été l'un des principaux points de mire. En réponse à la menace, le ministère des Transports a annoncé que l'accès à l'aéroport était "temporairement restreint afin de prévenir tous risques".
Un responsable aéroportuaire, s'exprimant sous couvert d'anonymat, a confirmé à l'AFP : "L'aéroport de Bamako est momentanément fermé face aux évènements." Cette fermeture a été corroborée par des témoins sur place, rapportant un bouclage complet du secteur.
Les détails sur les pertes humaines restent incertains, aucun bilan officiel n'ayant été communiqué. Cependant, des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montreraient des corps, laissant craindre des victimes.
L'attaque a semé la panique dans la capitale. Des témoins ont rapporté à l'AFP avoir entendu des coups de feu d'intensité variable et des explosions vers 5h00 du matin. Une fumée noire s'élevait au-dessus d'une zone proche de l'aéroport au lever du jour. La population a été appelée à rester calme et à éviter le secteur, tandis que des opérations de ratissage sont en cours.
Cette attaque marque un tournant inquiétant pour Bamako, qui avait été relativement épargnée par la violence depuis l'attentat de mars 2016 contre un hôtel abritant l'ancienne mission européenne d'entraînement de l'armée malienne. Elle intervient dans un contexte de tension accrue et de restrictions importantes sur la circulation de l'information sous la junte au pouvoir depuis 2020.
Le Mali, pays enclavé d'Afrique de l'Ouest, est confronté depuis 2012 à une crise multidimensionnelle, marquée par la propagation jihadiste et des instabilités politiques récurrentes. Deux coups d'État en août 2020 et mai 2021 ont conduit à l'installation d'une junte militaire dirigée par le colonel Assimi Goïta.
Malgré les affirmations des autorités quant à des progrès dans la lutte contre les jihadistes, cette attaque rappelle la fragilité de la situation sécuritaire. En 2022, une attaque similaire avait visé le camp militaire de Kati, fief de la junte situé à proximité de Bamako.
Le contexte géopolitique ajoute une dimension supplémentaire à cette crise. Depuis 2022, le Mali a rompu ses alliances traditionnelles avec la France et ses partenaires européens, se tournant vers la Russie pour un soutien militaire et politique. Cette réorientation s'est accompagnée d'une série de décisions controversées, incluant l'expulsion de la mission de l'ONU (MINUSMA) et la dénonciation de l'accord de paix de 2015 avec les groupes indépendantistes du nord.
Plus récemment, le Mali s'est allié avec le Burkina Faso et le Niger, également dirigés par des régimes militaires, pour former l'Alliance des États du Sahel. Ces trois pays ont annoncé leur retrait de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), accusant l'organisation d'être sous influence française.
VIDEO
AMADOU SALL ACCUSE LE RÉGIME DE DIOMAYE DE GESTION CLANDESTINE
"Je ne crois pas à la parole du président". L'ancien Garde des Sceaux dresse un tableau peu flatteur des débuts du nouveau pouvoir. Il remet en cause la crédibilité des accusations de mauvaise gestion et la "démarche unilatérale" quant aux législatives
L'ancien ministre de la Justice et vice-président du Parti des Libéraux et Démocrates, Me Amadou Sall, a lancé une salve de critiques à la rencontre du nouveau régime lors de son intervention sur la TFM, lundi 16 septembre 2024.
Au cœur de ses reproches : le manque de transparence et de concertation. Bien qu'il salue la création du pôle judiciaire financier, Sall dénonce l'absence de dialogue dans sa mise en place, craignant une possible "chasse aux sorcières".
L'avocat remet également en question la crédibilité des accusations de mauvaise gestion financière, exigeant des preuves tangibles plutôt que de simples allégations. "Je ne crois pas à la parole du président de la République", a-t-il tranché, pointant du doigt des incohérences entre les promesses et les actions du pouvoir.
Concernant les prochaines législatives, Sall alerte sur le risque d'une démarche unilatérale du gouvernement, appelant à un retour au consensus qui a historiquement caractérisé les échéances électorales au Sénégal.
Enfin, l'ancien ministre qualifie les débats sur l'abrogation de la loi d'amnistie de « politique politicienne », réclamant des enquêtes approfondies sur les violences passées avant toute décision.
Texte Collectif
BAZOUM ET SON ÉPOUSE SONT TOUJOURS SÉQUESTRÉS DANS UNE INDIFFÉRENCE INCOMPRÉHENSIBLE DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE
Aucun motif d’inculpation n'a jamais a été notifié au président démocratiquement élu du Niger et il n’a jamais été présenté à un magistrat. Leurs enfants endurent la souffrance lancinante d’être privés de tout contact avec leurs parents
Depuis le 26 juillet 2023, date du coup d’Etat militaire commis au Niger, le président de la République, Mohamed Bazoum, élu démocratiquement deux ans auparavant au suffrage universel, a été privé de sa liberté. Ayant catégoriquement refusé de céder aux pressions exercées pour lui arracher sa démission, il est séquestré dans deux pièces de sa résidence, au cœur même du camp de la garde présidentielle, dont l’ancien commandant est l’exécutant du putsch avec ses complices qui se disaient proches amis du président.
Sous la surveillance stricte d’hommes en armes, il est retenu avec son épouse, Hadiza. Les conditions de leur détention sont très sévères. Toute sortie du bâtiment est rigoureusement interdite, sans communication avec l’extérieur, hormis la visite du médecin deux fois par semaine. Sous le prétexte d’une tentative d’évasion orchestrée, son téléphone lui a été confisqué, le 19 octobre 2023.
Mohamed et Hadiza Bazoum sont aujourd’hui les victimes d’une détention arbitraire, en violation des garanties fondamentales sur les libertés individuelles et le droit international, et qui entraîne des conséquences particulièrement douloureuses pour leur famille et, bien sûr, pour les Nigériens.
Que reproche-t-on au président Bazoum ? Aucun grief ne lui a été communiqué dans le respect des lois pénales et aucune explication n’a été fournie pour sa détention. Aucun motif d’inculpation ne lui a été notifié et il n’a jamais été présenté à un magistrat. La seule procédure judiciaire engagée formellement contre lui a été la saisine d’une « Cour d’Etat », créée par la junte en violation de la Constitution et en substitution aux juridictions suprêmes qu’étaient le Conseil d’Etat et la Cour de cassation. Cette procédure s’est conclue par une levée de l’immunité présidentielle, ce qui entraînerait le renvoi de M. Bazoum devant le tribunal militaire, dont quatre des cinq juges sont des militaires non formés en droit.
Vigoureux combat contre la corruption
Tous ces faits sont d’une extrême gravité et peuvent laisser craindre le pire, d’autant plus que le code de justice militaire prévoit la peine capitale. Au début du putsch, les condamnations de cette détention arbitraire se sont multipliées, à commencer par celles du secrétaire général des Nations unies, du haut-commissaire aux droits de l’homme ou encore de la Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest. Cette dernière a, dès décembre 2023, ordonné la libération du président Bazoum et de sa famille et le rétablissement de l’ordre constitutionnel au Niger.
La vérité est que les putschistes entendent faire payer au président Bazoum le prix de sa lutte résolue pour les libertés et l’Etat de droit – et, plus encore, le prix de son vigoureux combat contre la corruption et le détournement de fonds publics. Conscient des risques auxquels il s’exposait, il n’a pas hésité à s’engager résolument en lançant des poursuites contre de hauts responsables de sa formation politique qui espéraient pouvoir continuer à vivre sous le couvert d’une traditionnelle impunité.
Les mois s’écoulent et Mohamed et Hadiza Bazoum sont toujours séquestrés dans une indifférence grandissante et incompréhensible de la communauté internationale. Leur courage, leur détermination, leur force de caractère sont exceptionnels. Ils ne céderont rien. Leurs enfants endurent la souffrance lancinante d’être privés de tout contact avec leurs parents.
La captivité de Mohamed et Hadiza Bazoum n’a que trop duré. Nous appelons les hauts responsables politiques d’Afrique et du monde qui sont attachés au respect des principes fondamentaux de l’Etat de droit à ne pas se laisser gagner, au fil du temps, par la résignation ou l’inertie. Il leur appartient maintenant de prendre leurs responsabilités et d’exprimer avec détermination leur exigence d’obtenir la libération d’un chef d’Etat démocratiquement élu, séquestré pour des motifs indignes dans des conditions inacceptables, et dont l’action a toujours été inspirée par la recherche du bien commun du peuple nigérien et par la victoire de la démocratie en Afrique.
Liste des signataires
• Professeur Wole SOLYINKA, Prix Nobel de littérature 1986
• Docteur Denis MUKWEGE, Prix Nobel de la Paix 2018
• Achille MBEMBE, Prix Holberg 2024 pour les arts et les lettres, les sciences humaines, le droit et la théologie.
• Mohamed BOUAMATOU, Président de la Fondation pour l’égalité des chances en Afrique
• Michel BOYON, Conseiller d’État honoraire, Avocat au Barreau de Paris
• Reed BRODY, Procureur spécialisé dans les crimes de guerre, Avocat au Barreau de New York
• Santiago A. CANTON, Secrétaire général de la Commission internationale de juristes (Genève)
• Moussa COULIBALY, Ancien Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Niger
• Mohamed Seydou DIAGNE, Avocat au Barreau du Sénégal
• Brahim EBETY, Ancien Bâtonnier de l’Ordre des avocats de Mauritanie
• Mark ELLIS, Directeur exécutif de l’Association internationale du Barreau
• Professeur Robert GOLDMAN, Président de la Commission internationale de juristes (Genève)
• James GOLDSTON, Directeur exécutif d’Open Society Justice Initiative
• Michaëlle JEAN, Ancienne Secrétaire générale de la Francophonie
• Florence LOAN, Bâtonnière dauphine de l’Ordre des avocats de Côte d’Ivoire
• Bernard MIYET, Ancien Secrétaire général adjoint des Nations Unies
• Javier NART, Écrivain espagnol, ancien député européen
• Erik ORSENNA, Membre de l’Académie française, écrivain, conseiller d’État honoraire
• Stephen RAPP, Ancien ambassadeur des États-Unis pour la justice pénale internationale
• Gabor RONA, Professeur à Cardozo School of Law
• Kenneth ROTH, Professeur à l’Université de Princeton, écrivain, ancien directeur exécutif de Human Rights Watch
• Amrit SINGH, Directrice exécutive du Laboratoire de l’État de droit à l’université de Stanford
• Yasmin SOOKA, Avocate, Directrice exécutive de la Fondation pour les droits de l’homme en Afrique du Sud
• Salieu TAAL, Ancien président de l’Association du Barreau de la Gambie
• Wilder TAYLER, Directeur de l’Institution nationale des droits de l’homme d’Uruguay
• Henri THULLIEZ, Avocat au barreau de Paris
• Alioune TINE, Fondateur de Afrikajom Center