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24 novembre 2024
International
LE MALI SOUS ALERTE
Le gouvernement malien a déclaré vendredi l’état de catastrophe nationale après des inondations qui ont fait 30 morts et 47 374 sinistrés depuis le début de la saison des pluies en juin, lors d’un conseil des ministres extraordinaire.
Le gouvernement malien a déclaré vendredi l’état de catastrophe nationale après des inondations qui ont fait 30 morts et 47 374 sinistrés depuis le début de la saison des pluies en juin, lors d’un conseil des ministres extraordinaire.
Du début de l’hivernage au 22 août, 122 cas d’inondations ont été enregistrés dans 17 régions et à Bamako. Elles ont touché 7077 ménages, faisant 47 374 personnes sinistrées, selon un communiqué du gouvernement.
Elles ont occasionné 30 décès dont 12 à Ségou, 6 à Gao, 5 à Bamako, 3 à Koutiala, ainsi que 104 blessés.
Dans le district de Bamako, la capitale, 563 ménages ont été affectés, pour un total de 4639 personnes sinistrées. La région la plus touchée est celle de Gao, dans le nord, avec un total de 9936 sinistrés.
Le Mali n’est pas le seul pays sahélien frappé par les intempéries. Au Niger voisin, les inondations ont fait 217 morts, 200 blessés et plus de 350 000 sinistrés, selon les autorités. Au Tchad, elles ont aussi fait des dizaines de morts et des milliers de sinistrés.
Le conseil des ministres malien a adopté un plan d’organisation des secours. Il comporte des mesures comme la poursuite de la sensibilisation sur les risques d’inondation, l’interdiction formelle d’attribution de parcelles à usage d’habitation dans les zones inondables ou encore le curage des collecteurs, des caniveaux et des jonctions des voies d’écoulement d’eau.
La junte au pouvoir a également annoncé mobiliser 4 milliards de franc CFA pour faire face aux conséquences des inondations, renforcer le stock national de sécurité alimentaire et apporter l’assistance nécessaire aux ménages touchés.
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LA MÉTAMORPHOSE DE TOUBA
La ville est devenue le nouveau moteur économique du Sénégal. Entre supermarchés géants et zones industrielles, la cité du grand Magal se réinvente. Mais ce boom économique soulève aussi de nouveaux défis pour cette cité en pleine mutation
Au cœur du Sénégal, Touba se transforme en un véritable phénomène économique. Cette cité religieuse, autrefois connue uniquement pour son pèlerinage annuel, le grand Magal, devient aujourd'hui un pôle d'attraction pour les investisseurs audacieux.
L'ouverture récente d'un supermarché géant de 4000 m² symbolise cette métamorphose. Avec 70 % de produits locaux, ce temple de la consommation incarne la renaissance économique de la région. Un investissement colossal de 4 milliards de francs CFA qui parie sur l'avenir.
Mais Touba ne s'arrête pas là. La ville, devenue le département le plus peuplé du Sénégal, rêve grand. Une autoroute la relie désormais à Dakar, et une zone économique spéciale promet de faire d'elle le nouveau centre industriel du pays.
Cependant, ce boom économique ne va pas sans défis. Assainissement, accès à l'eau : la ville sacrée doit urgemment moderniser ses infrastructures pour soutenir sa croissance fulgurante.
Le Grand Magal, loin d'être un simple événement religieux, devient ainsi le catalyseur d'une transformation profonde. Touba, à la croisée de la tradition et de la modernité, s'affirme comme le nouveau visage d'un Sénégal en pleine mutation.
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FADEL BARRO SONNE LE TOCSIN POUR DIOMAYE FAYE
"Un début poussif", voilà comment l'ancien coordonnateur de "Y'en a marre" qualifie les premiers mois de la présidence de Diomaye. Il déplore la lenteur des réformes promises et s'inquiète de voir ressurgir les fantômes du népotisme
Dans une interview accordée à TV5 Monde, Fadel Barro, figure emblématique du mouvement citoyen "Y'en a marre", dresse un bilan sans concession des premiers mois du président Bassirou Diomaye Faye. L'ancien coordonnateur, aujourd'hui à la tête de l'organisation "Jammi Gox Yi", ne mâche pas ses mots.
"Un début poussif", c'est ainsi que Barro qualifie les actions du nouveau gouvernement. Il pointe du doigt des promesses non tenues, notamment en matière d'indépendance de la justice et de lutte contre l'impunité. Le militant s'inquiète particulièrement de la persistance du népotisme dans les nominations aux postes clés, une pratique qu'il assimile à celle du régime précédent.
Barro fustige également l'amnistie votée pour les événements ayant conduit à la mort de nombreux jeunes manifestants, et voyant un "complot sur le dos du peuple". Il appelle les Sénégalais à maintenir la pression sur leurs dirigeants, estimant que le changement ne peut venir que d'une exigence citoyenne.
L'activiste reste néanmoins prudent, reconnaissant qu'il est encore tôt pour un jugement définitif. Il lance un appel au président Faye et à son Premier ministre, Ousmane Sonko, les exhortant à intégrer le changement dans leurs pratiques quotidiennes.
LES RACINES NOIRES OUBLIÉES DE L'ANGLETERRE
Dans une enquête fouillée, Mediapart révèle les racines noires méconnues de l'Angleterre. Un récit qui remet en question des siècles d'amnésie collective et interroge l'identité même du Royaume-Uni
(SenePlus) - Dans une enquête approfondie publiée le 22 août 2024, Mediapart lève le voile sur un pan méconnu de l'histoire : la présence ancienne et significative de personnes noires en Angleterre, bien avant l'immigration d'après-guerre.
Contrairement à l'idée reçue, l'Angleterre n'a pas attendu le XXe siècle pour voir arriver sa population noire. Dès 1509, John Blanke, trompettiste noir, jouait à la cour d'Henri VIII. Ce n'était pas un cas isolé : à l'époque des Tudor, des Africains libres réussissaient déjà en Angleterre, s'intégrant dans une société qui les jugeait davantage sur leur religion et leur classe sociale que sur leur couleur de peau.
Mediapart révèle qu'au XVIIIe siècle, Londres comptait entre 15 000 et 30 000 habitants noirs. Parmi eux, des figures marquantes comme Ignatius Sancho, né sur un navire négrier, devenu le premier homme noir à voter en 1774 et militant contre l'esclavage.
L'article de Mediapart met en lumière le travail d'historiens comme Gretchen Gerzina, auteure de "Black England". Son livre, initialement ignoré en 1995, connaît un regain d'intérêt depuis le mouvement Black Lives Matter, soulignant l'évolution de la société dans sa perception de cette histoire longtemps occultée.
Cette redécouverte des racines noires de l'Angleterre, rapportée par Mediapart, ne se contente pas de corriger le récit historique. Elle invite à repenser l'identité britannique contemporaine, révélant une histoire plus riche et diverse que celle longtemps enseignée. Elle questionne les notions de britannité et d'appartenance nationale, offrant un nouveau prisme pour comprendre le Royaume-Uni d'aujourd'hui.
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L'HISTOIRE AU SERVICE DE LA VÉRITÉ
Pour l'historien Mamadou Diouf, la tragédie de Thiaroye 44 est une clé pour décrypter les mécanismes de la domination coloniale, remettre en question l'identité sénégalaise actuelle et nourrir les ambitions souverainistes du pays
Mercredi 21 août 2024, la RTS a accueilli l'éminent historien Mamadou Diouf, professeur à l'université Columbia de New York, pour une interview sur l'avenir du Sénégal et son passé colonial. Au cœur de cet entretien : la commission chargée d'organiser le 80e anniversaire du massacre de Thiaroye, que Diouf préside.
"Thiaroye 44 n'est pas qu'un simple fait historique, c'est un tournant dans la conscience africaine", a déclaré Diouf. Cette tragédie, où des tirailleurs sénégalais furent massacrés par l'armée française en 1944, cristallise selon lui les contradictions de l'empire colonial français et l'éveil des revendications africaines.
La commission, mise en place par le gouvernement, a pour mission de "faire la lumière sur ce passé pour mieux éclairer notre avenir", explique l'historien. Elle rassemblera preuves, témoignages et documents pour établir enfin la vérité sur ces événements longtemps occultés.
Pour Diouf, l'étude de Thiaroye est cruciale à plusieurs titres. D'abord, elle permet de comprendre les mécanismes de la domination coloniale et ses séquelles. Ensuite, elle offre un miroir à la société sénégalaise actuelle, questionnant son rapport à l'histoire et à la France. Enfin, elle s'inscrit dans une démarche plus large de souveraineté et de panafricanisme, chère au nouveau gouvernement.
"En revisitant Thiaroye, nous ne cherchons pas la revanche, mais la justice et la vérité", insiste le professeur. "C'est un acte politique qui éclaire le chemin que nous avons choisi : celui de la souveraineté et de l'unité africaine."
LE DEUXIÈME PLUS GROS DIAMANT AU MONDE DÉCOUVERT AU BOTSWANA
Cette pierre précieuse, détectée dans la mine de Karowe dans le nord-est du pays, premier producteur africain de diamants, est "l'un des plus gros diamants bruts jamais découverts", souligne la société Lucara dans un communiqué.
Un diamant de taille exceptionnelle, le deuxième plus gros au monde à 2.492 carats, et qui tient à peine dans la paume d'une main, a été trouvé dans une mine du Botswana, a annoncé une compagnie minière canadienne jeudi.
Cette pierre précieuse, détectée dans la mine de Karowe dans le nord-est du Botswana, premier producteur africain de diamants, est "l'un des plus gros diamants bruts jamais découverts", souligne la société Lucara dans un communiqué.
Selon le gouvernement du Botswana ainsi que plusieurs experts, il s'agirait du deuxième plus gros jamais trouvé dans la terre. En termes de carats, il n'est pas loin du plus gros diamant connu au monde, le "Cullinan", de plus de 3.100 carats, mis au jour en Afrique du Sud en 1905.
"Nous sommes enchantés d'avoir récupéré cet extraordinaire diamant", a déclaré William Lamb, PDG de Lucara, cité dans le communiqué, qui n'offre aucune précision sur la valeur de la découverte ni sa qualité.
Le diamant devrait être présenté au président Mokgweetsi Masisi, qui souligne qu'il s'agit du plus gros jamais trouvé dans le pays d'Afrique australe, ainsi qu'à la presse à Gaborone dans l'après-midi.
"La découverte historique de ce diamant brut, la plus importante depuis 120 ans, est passionnante", souligne Tobias Kormind, directeur général de 77 Diamonds, plus grand bijoutier en ligne d'Europe.
Détection par rayons X
Selon lui, ce gros caillou largement translucide est "le plus gros diamant brut mis au jour depuis la découverte du diamant Cullinan", qui avait été taillé en plusieurs morceaux, dont les plus gros avaient été "sertis dans les joyaux de la Couronne britannique".
Cette découverte est "en grande partie due à une technologie récente" de détection par rayons X, mise au point par la société Lucara et utilisée depuis 2017, "qui permet d'extraire de plus grosses pierres précieuses du sol sans qu'ils se brisent en morceaux", souligne le spécialiste. "Il est donc probable que nous en verrons d'autres" émerger, a-t-il ajouté.
Le Botswana est l'un des plus grands producteurs mondiaux de diamants, qui constituent sa principale source de revenus, représentant 30% du PIB et 80% de ses exportations.
Comme le souligne Lucara dans son communiqué, les revenus diamantaires apportent au Botswana "des avantages socio-économiques considérables", en finançant "des domaines essentiels tels que l'éducation et la santé" comme les infrastructures de ce pays de 2,6 millions d'habitants.
Avant la découverte annoncée jeudi, le plus gros diamant découvert au Botswana était une pierre de 1.758 carats également extraite par Lucara en 2019 et baptisée Sewelo, ce qui signifie "découverte rare" dans la langue tswana.
Gros comme une balle de tennis, il avait été acheté par la maison Louis Vuitton, marque-phare du géant du luxe LVMH, pour un prix non divulgué.
Lucara rappelle dans son communiqué avoir également trouvé en 2021 un diamant de 1.174 carats au Botswana, en utilisant la même technologie à rayons X utilisée pour identifier cette semaine le diamant brut de taille exceptionnelle.
THIERNO ALASSANE SALL SAISIT LA JUSTICE DANS L'AFFAIRE L'ONAS
Le député appelle le procureur de la République à faire la lumière sur ce dossier opposant notamment le ministère de l'Hydraulique et l'ancien patron de l'Office National de l'Assainissement du Sénégal, Cheik Dieng
(SenePus) - Le député Thierno Alassane Sall a déposé une plainte contre X auprès du Procureur de la République, visant des irrégularités présumées au sein de l'Office National de l'Assainissement du Sénégal (ONAS).
Dans sa lettre datée du 21 août 2024, le parlementaire évoque deux affaires troublantes : "une histoire de voiture de 80 millions" et "une accusation d'attribution illégale d'un marché public avec une surfacturation pour un montant de plus de 200 millions". .
"Ces faits, s'ils sont avérés, constitueraient des infractions pénales graves", souligne M. Sall dans sa plainte.
L'affaire a éclaté suite à une conférence de presse tenue le 16 août par M. Cheikh Dieng, ancien directeur général de l'ONAS, au cours de laquelle il aurait fait des déclarations sur sa gestion de l'organisme entre mai et août 2024. Bien que M. Dieng ne soit pas nommément visé par la plainte, ses déclarations semblent être au cœur de l'affaire.
Le ministère de l'Hydraulique a rapidement réagi, organisant une conférence de presse le 20 août pour contester les allégations concernant l'attribution des marchés de curage à Dakar et dans les régions.
"En conséquence, je porte plainte contre X pour corruption, concussion et toutes autres qualifications qui pourraient se révéler convenables aux faits allégués", déclare le député dans son courrier au Procureur.
Ce matin, j’ai mandaté, au bureau du Procureur de la République, un de mes conseillers juridiques, accompagné d’une Responsable de notre parti pour déposer la plainte que j’ai annoncée hier.
Désormais la balle est dans le camp de l’autorité judiciaire afin que les Sénégalais… pic.twitter.com/Pk63OH1vGU
CÔTE D’IVOIRE, UN PROCHE DE GUILLAUME SORO CONDAMNÉ À 3 ANS DE PRISON
Le tribunal de première instance d’Abidjan reproche à l'ancien député de Biankouma, Kando Soumahoro, d’avoir ‘’maintenu en vie une association’’ dissoute en juin 2021 par une décision de justice.
La justice ivoirienne a condamné, mercredi, Kando Soumahoro, un responsable du mouvement Générations et peuples solidaires (GPS) de Guillaume Soro, à trois ans de prison, dont deux ans ferme, pour ‘’troubles à l’ordre public’’, ont annoncé plusieurs médias.
Le tribunal de première instance d’Abidjan reproche à cet ancien député de Biankouma (ouest d’Abidjan) d’avoir ‘’maintenu en vie une association’’ dissoute en juin 2021 par une décision de justice.
M. Soumahoro avait, en effet, participé, le 9 août dernier, à une réunion de plusieurs organisations, qui réclament, entre autres, la tenue d’un dialogue politique et une révision de la Commission électorale indépendante ivoirienne.
Le mouvement Générations et peuples solidaires (GPS) est fondé en 2019 par Guillaume Soro, après son départ de la présidence de l’Assemblée nationale ivoirienne, suite à son divorce avec le président Alassane Ouattara, dont il a été l’allié et le Premier ministre de 2007 à 2012.
LES RÉGIMES SAHÉLIENS APPELLENT L'ONU À PRENDRE DES MESURES CONTRE L'UKRAINE
Dans une lettre ouverte, le Mali, le Burkina Faso et le Niger accusent Kiev de soutenir des groupes rebelles dans le nord du Mali.
Le Mali, le Burkina Faso et le Niger, trois régimes alliés dirigés par des militaires, ont appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à "prendre les mesures appropriées" contre l'Ukraine qu'ils accusent de soutenir des groupes rebelles dans le nord du Mali, dans une lettre ouverte.
Début août, le Mali et le Niger ont rompu leurs relations diplomatiques avec l'Ukraine après une lourde défaite fin juillet de l'armée malienne et de son allié russe, le groupe paramilitaire Wagner, également déployé en Ukraine, lors de combats avec des séparatistes et des jihadistes.
Un responsable du renseignement militaire ukrainien, Andriï Ioussov, avait sous-entendu que Kiev avait fourni des informations aux rebelles pour qu'ils puissent mener à bien leur attaque, des propos qui avaient ensuite été partagés par l'ambassadeur ukrainien au Sénégal.
Une source sécuritaire occidentale a confirmé à l’AFP l’existence de contacts entre les autorités militaires ukrainiennes et les séparatistes maliens. Cette source n’a pas été en mesure de préciser la nature exacte du soutien éventuel de Kiev aux séparatistes, tout en excluant a priori une présence ukrainienne sur le terrain.
"Nous appelons le Conseil de sécurité à prendre ses responsabilités face au choix délibéré de l'Ukraine de soutenir le terrorisme", déclarent dans une lettre ouverte diffusée mardi soir les ministres des Affaires étrangères des trois pays.
Ils demandent en outre au Conseil de sécurité de "prendre les mesures appropriées contre ces actions subversives qui renforcent les groupes terroristes en Afrique et constituent la manifestation de l'implication de sponsors étatiques étrangers dans l’expansion du terrorisme dans la région".
La diplomatie ukrainienne avait rejeté fermement les accusations du Mali et assuré qu'elle adhérait "inconditionnellement" aux normes du droit international, regrettant une décision "précipitée" des régimes militaires malien et nigérien de rompre ses relations avec elle.
Ces dernières années, la Russie a intensifié ses efforts diplomatiques en Afrique, de façon à concurrencer les Occidentaux dans des pays qui sont traditionnellement leurs alliés. La junte au Mali avait rompu en 2022 l'alliance ancienne avec la France et ses partenaires européens, pour se tourner militairement et politiquement vers Moscou. Elle a fondé avec le Burkina Faso et le Niger la nouvelle confédération de l'Alliance des Etats du Sahel (AES).
UNE NOUVELLE FORCE LIBÉRALE ÉMERGE
Plus de quarante partis et mouvements libéraux s'unissent pour créer le "Bloc des Libéraux et des Démocrates / TAKKU". Ils appellent à une mobilisation large pour préserver l'intégrité du processus électoral et les libertés fondamentales
Une alliance inédite vient de voir le jour au Sénégal, réunissant plus de quarante partis et mouvements de la mouvance libérale et démocratique. Baptisée "Bloc des Libéraux et des Démocrates / TAKKU", cette coalition se donne pour mission de défendre l'héritage démocratique et économique des gouvernements libéraux passés. Face à ce qu'elle perçoit comme des menaces populistes et autoritaristes, l'alliance promet de lutter vigoureusement pour préserver les acquis démocratiques, dans le communiqué suivant :
"Communiqué de presse.
Plus de quarante (40) partis et mouvements de la mouvance libérale et démocratique ont décidé d'unir leurs forces et de constituer une alliance dénommée « Bloc des Libéraux et des Démocrates / TAKKU ».
Cette nouvelle alliance se fixe un double objectif :
- perpétuer et amplifier le legs de plusieurs décennies de combat des libéraux et de leurs alliés qui ont permis l'instauration de la démocratie et le placement du Sénégal sur la rampe de l'émergence économique et sociale de 2000 à 2024 ;
- favoriser la coopération, le partage d'idées, la recherche de consensus et la mutualisation de ressources humaines, matérielles et financières pour promouvoir des politiques et des valeurs communes.
Cette alliance stratégique a pour ambition d'unifier progressivement la mouvance libérale et démocratique à travers des prises de position et des actions communes en vue de la défense de la démocratie acquise de haute lutte par les partis et mouvements libéraux et démocratiques et qui est aujourd'hui menacée par des velléités populistes et autoritaristes.
Le cadre défendra avec vigueur les libertés démocratiques transcrites dans la Constitution de 2001, notamment la liberté de presse aujourd'hui fortement compromise.
Le Bloc des Libéraux et des Démocrates compte mobiliser toutes ses forces pour préserver les acquis démocratiques qui garantissent la transparence et l'intégrité du processus électoral.
A cet effet, et dans la perspective d'une dissolution certaine de l'Assemblée nationale, le Bloc appelle à la constitution d'une large coalition pour lutter avec la dernière énergie contre les tentatives de suspendre le pays en organisant à la sauvette des élections législatives, dans des conditions tenues secrètes, en rupture avec les traditions de concertation et de consensus qui font la force de notre démocratie depuis 1993.
Le Bloc appelle tous les partis et mouvements de la mouvance libérale et démocratique à rejoindre ses rangs et au regroupement, partout dans le pays et au niveau de la diaspora, de toute l'opposition et du peuple, dans toutes ses composantes, en vue de la préservation d'un Sénégal démocratique et prospère."