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30 novembre 2024
Media
LE PLAN DIOMAYE POUR LA CASAMANCE (PDC) À LA UNE DE LA PRESSE
Les parutions de ce mercredi mettent en exergue la mise en place du Plan Diomaye pour la Casamance (PDC) et la décision du Comité de réglement des différends de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP)
Dakar, 9 oct (APS) – La mise en place du Plan Diomaye pour la Casamance (PDC) et la décision du Comité de réglement des différends de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) de suspendre à titre provisoire l’exécution du marché public attribué pour l’électrification rurale des régions de Kaffrine, Kédougou, Tambacounda, Saint-Louis et Louga sont les sujets les plus en vue dans les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a annoncé lundi avoir décidé de mettre en place, sur instructions du président de la République, un plan national de relance de la Casamance dont l’ambition est de faire renaître l’économie des régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda (sud).
Le chef du gouvernement a indiqué avoir décidé, “sur instruction du président de la République”, “de mettre en place avec les acteurs [concernés] un plan national destiné à la relance économique de la Casamance”. Il s’exprimait à l’issue d’une réunion interministérielle sur l’accompagnement des personnes déplacées qui sont de retour en Casamance, en allusion aux populations ayant quitté leur terroir pour fuir l’insécurité, au plus fort de la crise née de la rébellion casamançaise au début des années 1980.
‘’Reprendre une vie normale’’, affiche à la Une Le Soleil pour évoquer la mise en place du Plan pour la Casamance PDC) devant permettre le retour des personnes déplacées.
Selon Sud Quotidien, le gouvernement annonce un budget de plus de 53 milliards pour accompagner le ‘’retour des déplacés de la Casamance’’.
Le journal rapporte que ‘’le Premier ministre Ousmane Sonko a tenu hier, mardi la réunion interministérielle pour le retour des déplacés de la Casamance’’. ‘’La situation des déplacés concerne les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda. Dans ses instructions, le chef du gouvernement demande au ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, d’assurer la mobilisation des ressources budgétaires destinées aux interventions des départements ministériels d’un montant de global de 53 629 248 187 Francs. CFA’’, note le journal.
Le journal précise que ce ‘’budget est composé de 22,6 milliards FCFA pour 2024. Pour l’année 2025, 30,9 milliards seront mobilisés pour les régions de Ziguinchor, Sédhiou, et Kolda’’.
Ousmane Sonko ‘’lance le Plan Diomaye pour la Casamance’’, selon Bes Bi. ‘’Le Premier ministre a annoncé, ce mardi, le Plan Diomaye pour la Casamance. 22 mesures pour accompagner le retour des populations avec un budget de 30,9 milliards pour Ziguinchor, Sédhiou et Kolda en 2025. Il s’agira de faire bénéficier aux déplacés de la crise des infrastructures sociales de base’’, écrit le journal.
”Sonko lance le Plan Diomaye pour la Casamance (PDC)’’, dit Vox Populi. ‘’Le Plan Diomaye pour la Casamance mis en branle”, selon Libération.
Les journaux ont mis également en exergue la décision du Comité de règlement des différends de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) de suspendre l’exécution du marché public attribué pour l’électrification rurale des régions de Kaffrine, Kédougou, Tambacounda, Saint-Louis et Louga .
‘’L’Arcop suspend le marché de l’Aser avec AEE Power Epc’’, indique Le Quotidien. ‘’Cette suspension intervient à la suite d’un recours et dénonciation de l’entreprise Aeepower Sénégal dans le cadre de ce marché public’’, explique le journal.
Selon Source A, ”le scandale présumé se précise” dans cette affaire avec la décision de l’Arcom.
‘’L’Aser et AEE Power EPC avaient décidé de passer outre la décision de l’Arcop en démarrant les travaux d’électrification de certaines régions. Mais le Comité du règlement des différends, saisi par AEE Power Sénégal, a décidé de suspendre l’exécution du marché. Et la Banque Santander, qui a sollicité des éclaira es de l’entreprise espagnole a annoncé la décision de l’Agence espagnole de crédit à l’exportation (Cesce) de suspendre tout financement relatif au marché’’, écrit le quotidien Bës Bi.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE MERCREDI 9 OCTOBRE 2024
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Walf Quotidien, Le Verdict News, Le Soleil, Libération, Yoor-Yoor Bi, EnQuête, L'As, L'Observateur, Le Quotidien, Bes Bi le jour, Révélation Quotidien, Vox Populi
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KEEMTAAN GI - GOMMER CE MALENTENDU
Au bon vieux temps où l’école sénégalaise n’avait pas perdu son lustre, on pouvait apprécier le respect intégral d’un certain code de conduite. Les salles d’études — qui n’existent pratiquement plus dans nos établissements publics — c’était pour éviter le vagabondage des élèves dans les rues en l’absence d’un professeur. Il arrivait aussi qu’on serve à l’élève peu studieux ou indiscipliné une « colle ». Ce qui le contraignait à venir étudier un jour de repos—un samedi ou un dimanche par exemple — sous la surveillance d’un enseignant. Il était interdit de se présenter à l’école mal fagoté ou avec les cheveux mal peignés. Il était impensable de voir les filles maquillées ou avec du vernis sur les ongles. Ne parlons évidemment pas des cheveux « naturels » qui font ressembler nos femmes à des macaques, ou encore des faux cils ! Les jupes courtes étaient prohibées si bien qu’il était impossible pour nous autres voyeurs d’apercevoir les cuisses d’une demoiselle. Des surveillants sévères étaient particulièrement regardants sur le port des lycéens que nous étions. Aujourd’hui les garçons font tomber le pantalon, ont les cheveux en bataille et portent même des dreadlocks. Quant aux filles, elles sont outrageusement maquillées en plus de leurs cheveux « naturels » et n’hésitent pas à faire vivre le martyre à leurs jeunes professeurs en les allumant grave et aussi par un harcèlement féroce qui fait perdre tout discernement à ces malheureux souvent poursuivis pour détournement de mineures. Alors qu’ils sont victimes de provocations et que les habits de leurs élèves du sexe féminin ne leur cachent plus rien ! Tout cela au nom d’une certaine liberté sans que personne n’ose y trouver à redire. Dans ces conditions, voir des établissements scolaires exclure des jeunes apprenantes qui se veulent prudes, nous parait un peu paradoxal. Surtout dans un pays à 90%demusulmans avec notre si cher et apprécié dialogue islamo-chrétien où l’on a vu même un prêtre passer du Coran à la Bible. Dans un pays si exceptionnel, voir une fille voilée dans une école de confession chrétienne ne devrait point être source de friction. Cela devrait plutôt illustrer la bonne connivence entre les religions musulmane et catholique. Dès lors que la présence de la voilée ne perturbe pas les cours, elle ne doit pas faire l’objet de rejet. Notre commun vouloir de vie commune ne doit pas être malmené à cause d’un bout de tissu. Si, au sein d’une même famille mixte, chacun vit sa foi religieuse, à l’école où toutes formes de discriminations sont bannies, cette cohabitation devrait être plus facile encore. La guerre de religions qu’essaient d’agiter des esprits tortueux et animés par des calculs politiques, ne saurait prospérer dans ce bon vieux pays de tolérance et de cohabitation harmonieuse qu’est le Sénégal. Ce qui nous unit étant plus important que ce qui pourrait nous diviser. Il faut vite gommer ce malentendu et laisser ce combat improductif à la France qui s’éloigne chaque jour de nos aspirations. Surtout, il faut faire échec aux extrémistes de tous bords, qu’ils soient catholiques ou musulmans, les Sénégalais étant des gens modérés et de juste mesure. KACCOOR BI - LE TEMOIN
UN PLAN DIOMAYE DE 53, 6 MILLIARDS DE FRS POUR LA CASAMANCE
La zone Sud notamment les régions de Ziguinchor, Sédhiou et de Kolda va bénéficier d’un Plan national de relance. C’est la quintessence de la réunion interministérielle pour la Casamance présidée hier par le Premier ministre. Ce Plan qui mettra l’accent sur la situation des déplacés devrait permettre de faire renaître l’économie dans la zone sud dévastée par les décennies du conflit casamançais. Pour ce faire, le chef du gouvernement a instruit les ministères concernés de s’atteler à la construction d’infrastructures sociales de base, mais aussi de s’investir pour le retour des services déconcentrés de l’État, qui avaient quitté leurs positions, en raison de l’insécurité. “Tout ce travail budgétisé pour un montant global de 53,6 milliards de francs CFA, va se faire sous la coordination de l’Agence nationale de relance des activités économiques et sociales en Casamance (ANRAC), pour une meilleure optimisation des ressources et actions”, a indiqué le Premier ministre. Ousmane Sonko a donné des instructions au ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, pour assurer la mobilisation des ressources budgétaires destinées aux interventions des départements ministériels, pour un montant global de 53 629 248 187 FCFA. Ce budget se monte à 22,6 milliards FCFA pour 2024 (Ziguinchor 9 milliards FCFA, Sédhiou 3,8 milliards FCFA et Kolda : 9,8 milliards FCFA). Pour l’année 2025, 30,9 milliards seront décaissés (Ziguinchor 20,1 milliards, Sédhiou, 6,9 milliards et Kolda : 3,9 milliards).
197 VILLAGES DEJA DEMINES
S’agissant du Plan de relance de la Casamance, le Premier ministre a indiqué que les dispositions idoines devront être prises pour l’inscription en 2025 et 2026 des crédits budgétaires requis pour le programme de déminage dans les différentes zones. À ce propos, le Premier ministre a demandé la mise en place, au niveau de chacune des régions concernées, d’un comité de pilotage qui sera supervisé par le gouverneur. Il est revenu sur l’accalmie prévalant actuellement en Casamance, soulignant que cette situation est le fruit de l’engagement de l’armée nationale, qui a permis le retour des populations dans 197 villages, pour un nombre total de 5.655 ménages. “Aujourd’hui, il ne reste plus que 33 villages qui sont abandonnés par leurs occupants d’origine à cause de la guerre, soit 992 ménages. Et notre gouvernement s’efforcera de les faire revenir dans les meilleures conditions de vie et de réalisation”, a-t-il ajouté. Il a par ailleurs annoncé que le gouvernement a prévu “un budget spécial” de 10 milliards de francs CFA, pour prendre en charge le déminage de toute la région.
INSULTE A L’ENDROIT DE MACKY, L’AFFAIRE SECOUE LA REPUBLIQUE
Les insultes déversées par la dame Aïcha Camara sir le président Macky Sall ont secoué la République. L’incident a eu lieu à bord d’un vol de la Royal Air Maroc. Dans un communiqué rendu public ce lundi après l’incident, la ministre des Affaires étrangères dit avoir instruit notre ambassadeur au Maroc ainsi qu’au chargé d’affaires au consulat général du Sénégal à Casablanca, « d’apporter une assistance juridique à la dame ». Cette dernière a finalement été libérée par un juge marocain. Visiblement la posture du ministre des Affaires étrangères n’a pas plu aux partisans de l’ancien président de la République. « Les Sénégalais ont été choqués que Madame Yacine Fall, ministre des Affaires étrangères, ait officiellement encouragé, en diligentant des efforts pour faire libérer une de ses militantes qui avait eu l’outrecuidance de traiter l’ancien Président de la République Macky Sall d’assassin « de nos enfants ». « Si cette dame n’a rien trouvé d’autre pour justifier ses injures que de dire que ce n’était qu’une question, cela prouve qu’il s’agit une fois de plus d’instaurer cette volonté de vouloir institutionnaliser l’insulte comme mode d’expression des patriotes », a indiqué l’APR dans un communiqué. Les partisans de l’ancien président s’estiment outrés par les mots du ministre des Affaires étrangères qui, disent-ils, « tendent de fait à encourager des militants de son parti Pastef à insulter et à traiter un ancien président de la République d’assassin et de « tueur d’enfants », au moment où, au Sénégal, les nouvelles autorités emprisonnent des citoyens qui ont juste dénoncé des mensonges proférés au vu et au su du monde entier ». L’Alliance pour la République considère « qu’il n’y a rien de nouveau pour les gouvernants actuels qui continuent de faire l’apologie de l’insulte de leurs militants, postures qu’ils ont toujours adoptées alors qu’ils étaient dans l’opposition »
LA SENEGALAISE COUMBA DIENG SOW NOMMEE COORDONNATRICE DES N-U AU TOGO
Le Sénégal est encore honoré par les Nations-Unies. Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a nommé Coumba Dieng Sow, du Sénégal, Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Togo, avec l’approbation du gouvernement hôte, à compter du 5 octobre. Mme Sow a 20 ans d’expérience dans le domaine du développement et de l’aide humanitaire. Avant d’être nommée au Togo, Coumba Dieng Sow était représentante de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au Rwanda et à Djibouti. Avant ses fonctions de représentation, Mme Sow a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de la FAO, y compris Coordinatrice des urgences et de la résilience pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, ou encore Responsable pour l’Afrique au bureau du Directeur général de la FAO. Mme Sow a également travaillé sur les politiques de développement agricole et rural en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Elle est titulaire d’un Master en Gestion des politiques publiques de Sciences Po Paris, d’un diplôme d’études supérieures en économie agricole de l’Université de Londres et d’un diplôme en agro-industries de Montpellier. Le « Témoin » félicite le mari de l’heureuse promue, Dr Moussa Sow, enseignant à l’UGB et ancien directeur de la Communication du Port autonome de Dakar, pour cette brillante promotion dont vient de bénéficier sa douce moitié.
AMINATA TOURE
Le Mouvement pour l’Intégrité le Mérite et l’Indépendance (Mimi 2024) ne compte pas baisser les bras dans son combat pour une victoire éclatante de la majorité présidentielle lors des prochaines législatives. Ce, malgré l’absence de ses membres sur la listes des députés présentée par le parti Pastef. C’est du moins le message que sa Présidente Mme Aminata Touré a adressé à ses partisans. «Je voudrais tous vous inviter à nous concentrer sur l’objectif central qui est d’obtenir une large majorité parlementaire en vue de transformer le Sénégal pour lequel nous sommes tous engagés» peut-on lire dans son texte. Mme Aminata Touré avait accusé depuis le mois de juillet dernier le président Macky Sall d’être derrière les attaques des membres de son parti contre le nouveau régime. D’après elle, cela est fait dans le dessein de décourager les Sénégalais et de les mettre en mal avec les actuels dirigeants afin qu’il puisse en profiter pour rentrer au pays. Car, d’après l’ancienne Première ministre, Macky Sall ambitionne toujours de revenir aux affaires contrairement à ce qu’il veut faire croire. Poursuivant, Mimi Touré avait soutenu qu’elle ne serait pas surprise de le voir être parmi les têtes de liste lors des élections législatives. Après avoir eu raison sur toute la ligne, reste à Mimi de nous édifier si le désormais ex-envoyé spécial de Macron mettra les pieds au Sénégal pour battre campagne puisqu’elle le connait mieux que quiconque.
OPC DE LA CEDEAO : MODOU MBÈNE GUEYE, REELU A LA TÊTE DU RESEAU
L’Assemblée générale annuelle du Réseau des Organisations de Promotion du Commerce de la CEDEAO s’est tenue hier à Banjul, en Gambie. C’est à cette occasion que le Directeur Général de l’ASEPEX, M. Modou Mbène Guèye, a été reconduit à la tête du Réseau des Organisations de Promotion du Commerce de la CEDEAO. M. Oussainou Senghore, directeur général de l’Agence gambienne de promotion des investissements et des exportations (GIEPA) de la Gambie a été vice-président du Réseau. La Sierra Léone, qui avait déclaré sa candidature, l’a finalement retirée à la suite des interventions de la Guinée Bissau, du Ghana, de la Côte d’Ivoire et du Nigéria qui ont tous félicité les membres du Bureau sortant pour l’excellent travail abattu durant leur mandat. C’est ainsi que l’Assemblée a décidé de réélire à l’unanimité le bureau sortant qui rempile ainsi sans passer par la formalité des votes.
CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE MERCREDI 9 OCTOBRE 2024
Baadoolo - Sonko et Barth’, kaani ak poobar
Campagne bii dina saf sapp ! Macky Sall sera ou ne sera peut-être pas là. Mais dans tous les cas, les deux «doomu ndey» vont animer le jeu. Même si le Conseil constitutionnel éliminait les deux ou l’un d’entre eux, on aura droit à du «daxxaar». Et même du matiaat. Parce que Sonko a de ses kaani qui font mouche. Et Barth’ est friand du roof ak poobar. Ils aiment le thon et ont le même ton. Y aura beaucoup de chuuuut ! à la langue. Parce que dina saf sapp ! Naan len ndox.
Ahmed Bengelloune, tête de Takku Wallu Sénégal à Kaolack «Je consacrerai tous mes efforts pour le triomphe de notre liste»
C’est presque une surprise pour Kaolack. La Coalition Takku-Wallu Sénégal dirigée par Macky Sall a investi Ahmed Youssouph Bengelloune, tête de liste du département. Un risque pour le député sortant, mais qui doit cette confiance à son expérience des Locales de 2022 qui l’ont propulsé président du Conseil départemental. Député sortant, le président de l’Association des départements du Sénégal (Ads) va devoir défendre les couleurs et le fief de l’Apr là où d’autres responsables sont projetés sur la Nationale. Tâche difficile puisque Pastef entend bien rafler les 2 sièges. Mais Bengelloune y voit une «motivation». «Je voudrais remercier le Président Macky et les responsables de la Coalition Takku-Wallu Sénégal de m’avoir investi tête de liste départementale de Kaolack. Je remercie et félicite toutes les populations de Kaolack. Je vais consacrer tous mes efforts pour le triomphe de cette liste au soir du 17 novembre. Je reste ouvert à tout le monde», a-t-il dit dans une note. «Porter la voix des citoyens sénégalais et, notamment, des populations de Kaolack à l’Assemblée nationale est mon aspiration la plus profonde», a-t-il dit
Kafountine - 24 candidats à l’émigration dont 4 filles interceptés
Dans la nuit du lundi, vers 3 heures du matin, les gendarmes ont intercepté 24 candidats à l’émigration clandestine à Kafountine, dans le quartier Batara. Ces individus attendaient une petite pirogue pour rejoindre une plus grande embarcation cachée dans les bolongs, point de départ vers l’Espagne. Informés de la situation, les pandores sont intervenus et ont arrêté 24 personnes dont 4 filles. Actuellement, ils sont retenus à la gendarmerie de Kafountine pour les besoins de l’enquête. La commune, avec sa vaste façade maritime, reste un point sensible pour les départs clandestins, malgré les mesures prises par les autorités administratives et locales pour endiguer ce phénomène persistant.
Sécurisation et développement Sonko lance le «Plan Diomaye pour la Casamance»
Le Premier ministre a annoncé, ce mardi, le «Plan Diomaye pour la Casamance». 22 mesures pour accompagner le retour des populations avec un budget de 30,9 milliards pour Ziguinchor, Sédhiou et Kolda en 2025. Il s’agira de faire bénéficier aux déplacés de la crise des infrastructures sociales de base. «Ce n’est pas une faveur à la Casamance, mais il s’agit de restaurer un certain équilibre. Beaucoup de programmes ont été suspendus ou ont été soustraits. Le Directeur général de l’Aser m’a dit qu’il n’aucun programme sur l’électrification rurale à destination de la Casamance», a regretté Ousmane Sonko qui souligne que le maitre d’ouevre de ce Plan Diomaye sera l’Anrac (Agence nationale pour la relance des activités économiques et sociales en Casamance). L’aspect sécuritaire sera consacré au déminage de 1, 5 million de m2 pour une enveloppe de 15 milliards de F CFA.
Affaire du carburant volé 18 chauffeurs écroués
L’affaire du carburant volé a pris un autre tournant. 18 chauffeurs des sociétés Transport routier Express «TRE» SARL et EDK OIL SA ont été placés sous mandat de dépôt, ce mardi, selon Seneweb. Ils sont poursuivis pour les délits d’association de malfaiteurs, vol commis avec usage de véhicule au préjudice de son employeur. Contre les mis en cause, le doyen des juges a ouvert une information judiciaire pour situer les responsabilités dans ce dossier de vol de carburant dont le préjudice est estimé à plus de 100 milliards F CFA par les pétroliers.
L’APPEL DÉNONCE UN ARRÊTÉ INJUSTIFIÉ DU MINISTRE DE LA COMMUNICATION
Selon l’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne ce texte, élaboré sans consultation préalable, outrepasse les prérogatives du ministre en conférant à une commission créée le pouvoir de vie ou de mort sur les entreprises de presse.
L’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (APPEL) veut l’abrogation du nouvel arrêté du ministre de la Communication portant création de la Commission d’examen et de validation de la déclaration des entreprises de presse du Sénégal. Elle affirme qu’elle l’a beau chercher dans le fil conducteur du Code de la presse, mais il n’y est pas, tout comme il brille par son absence dans tous les textes d’application du Code. «C’est pourquoi, par la magie d’un raccourci rapide, il faut dire que cet arrêté du ministre est une sorte d’Ovni dans l’ordonnancement juridique et institutionnel du secteur des médias», lit-on dans un communiqué.
L’APPEL indique que cet arrêté, élaboré de «manière cavalière», sans consultation ou concertation aucune, s’arroge un droit de vie et de mort sur les entreprises de presse. En effet, dans ses missions énumérées à l’article 2, il dit, entre autres : «examiner les demandes d’enregistrement des entreprises de presse adressées au ministère via la plateforme ci-dessus visée, s’assurer du respect des critères d’éligibilité et des conditions requises, au regard de la législation en vigueur, valider ou rejeter les demandes d’enregistrement…”.
L’APPEL indique que quand le texte imposé par le ministre parle de valider ou de rejeter, il outrepasse ses prérogatives et fait un pied de nez à l’autorité de régulation. Selon l’Association, le texte imposé par le ministre de la Communication souffre d’un manque criant de clarté et de précision. «Pour éviter toute possibilité d’amalgame, il devrait indiquer, préciser la “législation en vigueur”. Quand il parle de valider ou de rejeter, là, il outrepasse ses prérogatives et fait un pied de nez à l’autorité de régulation. Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra), qui est une Autorité administrative indépendante avec pleins pouvoirs sur l’audiovisuel, est confiné à un statut de figurant dans cette fameuse commission. La présence des ministères de l’Intérieur et de la Justice est encore plus intrigante», poursuit l’APPEL.
Le 16 août dernier, le ministre de la Communication a lancé une plateforme d’enregistrement en ligne des entreprises de presse. Malgré les insuffisances du support, les médias s’y sont enregistrés en masse. L’APPEL explique même pour cette initiative, encore des erreurs flagrantes ont été notées. Lesquelles résident dans les critères énumérés dans l’arrêté de mise en place, et ceux inscrits sur cette plateforme. Depuis lors, selon l’Association, il n’y a eu aucun rapport spécifiant le nombre d’entreprises enregistrées, leur typologie entre autres données d’analyse. Celles qui se sont faites enregistrées n’ont aucune information sur le processus.
En vérité, d’après l’Association, il ne s’est jamais posé un problème d’enregistrement parce que le 15 décembre 2022, une campagne d’enregistrement de 40 jours avait été lancée par le prédécesseur de l’actuel ministre. Elle n’avait suscité aucune tension ni réaction de réprobation de la part des acteurs. D’ailleurs, les chiffres avancés par la tutelle souvent proviennent de ce recensement.
Duels des législatives
A coup sûr, ce sera certainement l’une des législatures les plus disputées. Après la publication des listes de candidatures, on se dirige vers un duel de ténors. La bataille sera rude. Tous les ingrédients montrent une seconde manche de la guerre larvée entre Macky Sall et Ousmane Sonko. Le dernier est devenu Premier ministre le jour du départ du premier de la présidence de la République, le 2 avril 2024.Ainsi, après son arrivée au pouvoir, Ousmane Sonko s’attaque à la gestion de Macky Sall qu’il a dernièrement accusé de malversations financières. Ainsi, à travers ces Législatives, il rêve de porter l’estocade à son adversaire de tous les temps. Mais Macky Sall ne compte pas laisser faire. A seulement 7 mois après son départ du pouvoir, le voilà déjà sur le terrain politique. Il a quitté son poste d’Envoyé spécial après avoir été investi tête de liste de la coalition «Takku Wallu Sénégal» qu’il a construite avec Karim Wade du Pds et Idrissa Seck. Reste maintenant à savoir s’il va revenir battre campagne comme Abdoulaye Wade l’avait fait en 2017 contre son adversaire le plus redoutable désormais au pouvoir.
Duels des législatives
Toutefois, la bataille ne risque pas de se faire uniquement entre Macky Sall et Ousmane Sonko. L’ancien président de l’Assemblée nationale a des comptes à solder avec son candidat lors de la dernière présidentielle Amadou Ba. Ce dernier qui a quitté l’Apr est à la tête d’une coalition « Jamm ak Njariñ » avec le parti socialiste et d’autres formations politiques. Dans cette campagne, leurs prises de position seront très scrutées. Il y aura aussi une bataille générationnelle qui va avoir lieu. Elle opposera Ousmane Sonko et la coalition « Samm Sa Kaddu ». Amenée par Barthélémy Dias avec qui le Premier ministre n’est pas en odeur de sainteté depuis la veille de la dernière présidentielle, cette coalition veut imposer au régime actuel une opposition décomplexée. Au-delà de ces têtes de listes, il y a un troisième larron qui avance en rang dispersé avec les blocs de l’opposition mais qui nourrit une farouche opposition aux nouveaux tenants du pouvoir.
La bataille de Dakar
Le régime devra batailler ferme dans la capitale contre l’opposition. L’équipe du Pastef autour d’Abass Fall chapeautée par Ousmane Sonko devra faire face à la liste Samm SaKaddu amenée par Barthélémy Dias. Même si c’est le maire de Hann Bel Air, Babacar Mbengue qui porte le brassard, le débat risque d’être une bataille par procuration entre Barthélémy Dias et Abass Fall. L’on se rappelle l’épisode où le coordonnateur de Pastef de Dakar a été viré du Conseil municipal pour une affaire de parité. Une décision qui reste toujours en travers de la gorge des patriotes. Depuis, ils nourrissent une volonté de faire payer à Barthélémy Dias qu’ils considèrent comme un Judas. La coalition Jamm ak Njariñ autour d’Amadou Ba a investi Moussa Sy. La coalition Takku Wallu Sénégal qui est en coalition avec «Samm Sa Kaddu» en vue de rééditer la prouesse de l’opposition d’alors lors des Législatives de 2022 n’a pas présenté de liste dans les départements de Dakar et de Guédiawaye.
Abdoulaye Wilane absent des listes
Voilà un dinosaure. Il siège depuis 2012 à l’Assemblée nationale. Mais pour ces législatives, Abdoulaye Wilane a suivi l’exemple de la patronne des socialistes, Aminata Mbengue Ndiaye. Il a décidé de se mettre en retrait. A Kaffrine où il est président du Conseil départemental, c’est Sette Diop qui a été investi tête de liste de la coalition Jamm ak Njariñ. Toujours est-il que la bataille de Kaffrine va avoir lieu. Investi tête de liste de la coalition TakkuWallu Sénégal, l’ancien ministre et maire Abdoulaye Saydou Sow veut reprendre du poil de la bête face au Pastef amené dans le département par le Secrétaire d’Etat au Logement et à l’Urbanisme, Momath Talla Ndao qui était sorti victorieux de la dernière présidentielle dans la région.
Mortal Kombat à Podor
Ce sera un tour de magie si l’actuel pouvoir remporte les deux sièges du département de Podor. Battu à plate-couture lors de la dernière présidentielle, le Pastef de Ousmane Sonko veut se faire une place dans une mare de crocodiles très agitée. En effet, le ministre de la Santé, Ibrahima Sy, veut tirer profit de l’éclatement de l’alliance pour la République. Le néophyte en politique devra se mesurer face à l’ancien président du défunt Conseil économique social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo appuyé par Me Aissata Tall Sall de la coalition Takku Wallu Sénégal et à son frère ennemi de toujours, Cheikh Oumar Hann qui a investi son protégé Moussa Hamady Sarr, ancien directeur du Crous de Diamniadio, comme tête de liste de la coalition Jamm ak Njariñ. Au soir du 17 novembre prochain, les heureux élus de Podor à l’Assemblée nationale pendant les 5 prochaines années seront connus.
7 milliards de Fcfa perdus dans la confection de bulletins
Le ministre de l’Intérieur a rencontré hier les mandataires des partis politiques engagés dans les prochaines Législatives. La réunion portait sur le format des bulletins pour les Législatives. L’Exécutif voulait repartir sur la taille du bulletin de la dernière élection présidentielle. Sur ce petit bulletin, il ne devrait y figurer que la photo de la tête de liste de la coalition. Financièrement, ce format pourrait faire économiser à l’Etat quelque 7 milliards de Fcfa. Mais la quasi-totalité des partis politiques présents à la rencontre ont tout simplement rejeté la proposition du gouvernement. Dans leurs arguments, ils mettent en avant une rupture d’égalité entre les candidats. Seule une photo d’Ousmane Sonko ou de Macky Sall peut facilement être reconnue mais cela ne risque pas d’être le même cas pour d’autres candidats moins connus. En outre, en rejetant la proposition du gouvernement, les mandataires des partis politiques qui ruminent toujours leurs colères contre l’Exécutif qui a refusé de proroger les délais de dépôts de candidatures, ont voulu à leur façon rafraîchir la mémoire au ministre de l’Intérieur.
Malick Gakou soutient les listes de Pastef
Le Grand parti approuve les investitures de Pastef pour les élections législatives. Suite à la publication provisoire des listes, le bureau politique du Grand Parti réaffirme son soutien sans faille à Pastef. Dans cet élan, Malick Gakou appelle à la responsabilité de tous les militants et sympathisants pour une mobilisation constante aux côtés des forces vives du changement, afin de garantir le triomphe de cette liste. Pour une victoire éclatante des valeurs communes que nous partageons, celles d’un Sénégal souverain, de progrès, de paix et de développement au service exclusif des intérêts de nos populations, M. Gakou et Cie sollicitent un vote massif et populaire en faveur de cette liste de patriotes engagés pour une Assemblée de rupture et de transformation.
Confiscation de son passeport diplomatique
Me Amadou Sall craint de vivre la mésaventure de Madiambal Diagne à l’aéroport international Blaise Diagne. Même si à la différence, lui, il avoue détenir un passeport diplomatique. Il prévient contre toute confiscation de son passeport diplomatique. « Je voyage le 12 de ce mois, direction le Maroc, pour participer à une conférence. Je voyage avec un passeport ordinaire. J’aurais dans mes affaires un passeport diplomatique qui m’a été délivré en ma qualité d’ancien ministre d’État, Garde des Sceaux, ministre de la Justice », a écrit l’avocat sur sa page Facebook. Il dit tenir ce passeport à la disposition des autorités policières et ce, même s'il ne l’utilise pas pour ce voyage. «Qu’on ne me cherche pas noise. Je suis avocat et je sais me défendre contre toute forme de violation de mes droits de l’Homme», a-t-il écrit.
Circulation concomitante des trains miniers
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens (Mitta), El Malick Ndiaye, a procédé hier, à la gare de Diamniadio, au lancement de la circulation concomitante des trains miniers (GCO, ICS) avec le TER. Un acte qui marque l'aboutissement d'un long processus qui permettra d'optimiser le transport de marchandises et de passagers sur le corridor ferroviaire entre Dakar et Sébikotane. Le manque à gagner est estimé entre 6 et 7 milliards de FCFA par an (3 milliards pour GCO et 3,6 milliards pour ICS).
Madiambal Diagne quitte la présidence de l’UPF
Le patron du groupe Avenir Communication quitte la présidence de l'Union internationale de la Presse Francophone (Upf). En raison de mon nouvel engagement politique au Sénégal, écrit-il sur X, «j'ai décidé de passer la main à la tête de L'UPF. J'ai proposé la brillante journaliste marocaine Meriem Oughiri, pour assurer l'intérim de la présidence internationale». Selon Madiambal Diagne, ce choix a été validé à l'unanimité des membres du Bureau international de l'Organisation. M. Diagne est inscrit à la 15e position sur la liste de la coalition Jamm ak Njariñ conduite par Amadou Ba.
Eventuel rejet de la candidature de Barth…
La candidature du maire de Dakar, Barthelemy Dias, aux élections législatives continue de susciter un débat puisqu’il a été condamné à une peine de six mois ferme. D’aucuns pensent que la coalition Samm sa kaddu a pris un gros risque craignant ainsi le syndrome de la liste proportionnelle de la coalition Yewwi Askan wi aux législatives. Autrement dit, le Conseil constitutionnel écarte la liste des titulaires. Mais, des experts électoraux précisent que le rejet d'une candidature inéligible n'entache pas la validité de la liste. Sauf que dans le cas de l'invalidation du candidat tête de liste, précisent-ils, il est remplacé par un autre candidat non investi au préalable. Et c'est l'effigie de ce dernier qui doit figurer sur le bulletin de vote, soulignent-ils.
Le Conseil constitutionnel face à sa propre jurisprudence
Restons avec l’investiture de Barthelemy Dias pour dire que le Dr. Mamadou Salif Sané, enseignant-chercheur en droit Public à l’UGB confirme la thèse de l’expert électoral. Toutefois, l’universitaire estime que le Conseil constitutionnel fera face à sa propre jurisprudence. En principe, dit-il, l’inéligibilité d’un candidat sur la liste des titulaires aux élections législatives ne concerne que le candidat en question. Seule la candidature concernée doit normalement faire l’objet de rejet. Mais tel n’a pas été la ligne jurisprudentielle du Conseil constitutionnel sénégalais. Il rappelle que le juge sénégalais en confirmant, en 2022, les rejets de la liste des titulaires de Yewwi Askan wi et celle des suppléants de Benno Bokk Yakaar, pose la règle selon laquelle une irrégularité constatée sur la liste des titulaires ou celle des suppléants entraîne l’irrecevabilité de toute la liste concernée (titulaires ou suppléants).
Si Barthelemy Dias parvenait à se faire élire
Selon l’universitaire, une décision préalable de radiation de M. Dias du fichier électoral n’est pas nécessaire en l’espèce. La perte de sa qualité d’électeur et son inéligibilité doivent être constatées par le juge électoral, garant de l’intégrité du processus électoral et de la moralité de la fonction parlementaire, précise-t-il. A l’en croire, l’inéligibilité est un moyen d’ordre public qui peut être invoqué à tout moment. Par ailleurs, souligne l’enseignant chercheur, si M. Dias parvenait à se faire élire, en l’absence de tout recours devant le Conseil constitutionnel, son élection serait invalidée par le juge. La ratification populaire ne couvre pas l’inéligibilité, dit-il. Ainsi, «sera déchu de plein droit de son mandat de député celui dont l’inéligibilité se révélera après la proclamation des résultats et l’expiration du délai de recours, ou qui, pendant son mandat, se trouvera dans un cas d’inéligibilité prévu par le présent Code électoral». Cette perte de la qualité de député est confortée par l’article 51 du Règlement Intérieur de l’Assemblée nationale et l’article 61 de la Constitution qui dispose que le député qui fait l’objet d’une condamnation pénale est radié de la liste des députés de l’Assemblée nationale. La déchéance est constatée par le Conseil Constitutionnel à la requête du ministère public.
LES ENJEUX DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES ET LA RENTRÉE SCOLAIRE À LA UNE DES JOURNAUX
Les quotidiens de ce mardi évoquent la publication provisoire des listes des candidats aux élections législatives anticipées du 17 novembre et la rentrée scolaire
Dakar, 8 oct (APS) – La publication provisoire des listes des candidats aux élections législatives anticipées du 17 novembre et la rentrée scolaire sont les principaux sujets abordés par les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Selon un arrêté rendu public, lundi, par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, 41 listes de partis politiques, coalitions de partis et entités indépendantes ont été déclarées recevables, 08 ont été rejetées.
‘’Un scrutin, mille duels”, titre Source A. ‘’Le duel Macky Sall-Ousmane Sonko qu’on a raté de justesse lors de la dernière élection présidentielle est inévitable, cette fois-ci. Le Premier ministre devra croiser le fer avec Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition ‘’Samm sa Kaddu’’. Amadou Ba devra affronter Macky Sall au niveau national, même s’ils sont alliés dans certains départements’’, écrit le journal.
L’Info parle d’une ”législature très politisée”. ‘’Une législature avec des personnalités très politiques, en particulier du côté de l’opposition. Sur les listes nationales des trois grandes coalitions de l’opposition, pas moins de 7 leaders de partis, 17 anciens députés, un ancien chef d’Etat, un ancien Premier ministre et 3 anciens ministres sont investis dans de bonnes positions pour être élus. Sans compter d’autres responsables de haut plan qui ont des chances de passer dans plusieurs départements’’, écrit le quotidien.
Bès Bi s’intéresse aux ”enjeux des élections législatives au Fouta”, notamment au ‘’duel Macky Sall-Amadou Ba’’. ”Le Fouta n’a jamais été aussi indécis que ces élections législatives qui seront âprement disputées dans les départements de Podor, Matam et Kanel. Si d’habitude, c’était un duel entre le Pouvoir et l’opposition, cette fois-ci ce sera entre deux oppositions : Macky Sall contre Amadou Ba. Le Pastef tente de recruter et de se positionner, mais ses
chances sont minimes”, écrit la publication.
Parmi ”les forces en présence”, EnQuête cite ”Pastef, Takku Wallu Sénégal, Jamme ak Njarin, Samm sa Kaddu’’.
‘’Pastef est une liste pour consolider le pouvoir avec des figures de la résistance. Takku Wallu Sénégal, le choix de l’expérience. Jamm ak Njarin, une coalition diversifiée et prometteuse. Samm sa Kaddu prête à jouer les trouble-fête et créer la surprise’’, analyse le journal.
WalfQuotidien s’attarde sur les obstacles qui se dressent devant Macky Sall. ‘’Investi tête de liste nationale, la campagne de Macky Sall pour défendre la liste Takku Wallu ne sera pas un long fleuve tranquille. En plus, avec les multitudes plaintes qui planent sur sa tête, il risque même d’être interdit de sortie du territoire national”, selon Walf qui titre: ”Macky Sall et législatives : billet retour risqué”.
L’AS signale que la publication des listes a entrainé ‘’des remous dans les partis’’. ”La tête de liste de la coalition d’Amadou Ba, dans le département de Thiès démissionne. A Kaolack, le PDS est en train de subir une saignée. C’est le cas également à Rufisque où le maire Dr Oumar Cissé a tourné le dos à Taxawu et Angélique Manga fustige sa position (32e) sur les listes de Takku Wallu Sénégal’’, écrit la publication.
Le Soleil met exergue ”ces batailles qui s’annoncent”. ”Alliés d’hier, adversaires aujourd’hui : Macky Sall contre Amadou Ba ; Ousmane Sonko contre Barthélémy Dias pour l’hégémonie nationale ; Abass Fall contre Babacar Mbengue pour le contrôle de Dakar”, note le journal.
Le quotidien national s’intéresse également à la rentrée scolaire 2024-2025. ‘’Une rentrée à plusieurs vitesses’’, rapporte le journal. ”Effectuée, hier lundi 7 octobre, l’ouverture des classes n’a pas connu le même rythme dans les différentes académies du pays. Si par endroit le concept ‘’Uni Tey Jang tey’’ a été effectif, dans certaines régions, les conditions n’étaient été réunies pour le démarrage des cours pour diverses raisons liées à l’environnement scolaire’’, informe la publication.
Vox Populi se fait écho du ”satisfécit” de Moustapha Guirassy, le ministre de l’Education qui a visité des établissements à Dakar dans le cadre de la traditionnelle tournée de rentrée.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MARDI 8 OCTOBRE 2024
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, EnQuête, Walf Quotidien, Le Soleil, L'As, Libération, Vox Populi, Révélation Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Le Quotidien, Bes Bi le jour
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, EnQuête, Walf Quotidien, Le Soleil, L'As, Libération, Vox Populi, Révélation Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Le Quotidien, Bes Bi le jour
KEEMTAAN GI - CE VISAGE SI REPOUSSANT DE NOS ECOLES
Vous ne vous êtes pas sentis choqués, vous ? Moi, si, et jusqu’à avoir des envies de meurtre. Qu’est-ce qui donc motiverait mon courroux, selon vous ? Ne pensez surtout pas à l’ex-Chef, tête de liste d’une coalition sans conviction ni éthique. Lui-même étant dépourvu de ces deux choses si rares dans cet univers de la politique politicienne à Galsen. L’accès de colère de notre compatriote à l’aéroport de Casablanca et qui lui a balancé des vertes et des pas mûres devant sa tendre épouse — qui n’a pas digéré l’affront —, n’est rien comparé à ce que lui prépare un comité d’accueil d’anciens détenus. On lui souhaite bien du plaisir lors de sa campagne électorale qui promet d’être tumultueuse. Soixante-quatre ans après nos glorieuses indépendances, voir l’école sénégalaise dans un état de délabrement aussi scandaleux nous donne un haut le cœur. Depuis quelques jours, la télévision nationale nous offre une plongée au cœur de l’école sénégalaise. Et il arrive que l’on lance par inadvertance une injure, tellement l’état dans lequel se trouvent ces établissements scolaires nous parait dégradant dans un pays qui compte des milliardaires et millionnaires prompts à montrer leurs forces financières lors des soirées d’agapes ou prétendument religieuses. Des actes de générosité qui sont loin d’être désintéressés. Pendant que des millions sont déversés dans des futilités et que l’on nous construit des infrastructures couteuses et improductives, l’école où ces messieurs et dames ont appris à lire et à écrire se trouve dans un état d’insalubrité révoltant. Des établissements dépourvus de tout jusqu’aux latrines pendant que des abris provisoires subsistent encore dans plusieurs coins du pays. Et pourtant si chacun s’y met, à l’instar de l’ancien gardien de but des Lions, Cheikh Seck, qui a remis à neuf et équipé son ancien établissement et a étendu son geste à l’école Alieu Codou Ndoye, juste à côté, ou encore à l’instar de l’entrepreneur de Btp Bara Tall qui avait rénové son ancienne école à Thiès il y a quelques années, nos écoles se porteraient mieux et ne seraient plus des repoussoirs. L’émergence commence par changer ce tableau peu glorieux de nos écoles où nos enfants sont en grand danger. KACCOOR BI - LE TEMOIN
EDUCATION LES VŒUX DE BONNE RENTREE DU PRESIDENT DIOMAYE
Le président de la République Diomaye Faye a tenu à marquer son adhésion à l’idée «Oubi tèy jangue tèy «. Ce concept a eu du mal à s’appliquer sur toute l’étendue du territoire hier lors de l’ouverture de l’année scolaire 2024- 2025. Dans des zones comme Médina Yoro Foulah, un chef d’établissement a lancé, à travers Radio Sénégal internationale (Rsi), un appel aux parents d’élèves afin qu’ils libèrent les enfants pour que ces derniers puissent regagner les classes. Dans ces zones rurales, la période actuelle coïncide avec les travaux champêtres. Ailleurs, au sud et au nord du pays, beaucoup d’écoles sont sous les eaux. C’est le cas à Matam, Podor, Djamel et autres lieux du pays. C’est dans ce contexte que le président Bassirou Diomaye Faye a adressé ses encouragements à toute la communauté scolaire. «Aujourd’hui marque le début d’une nouvelle année scolaire pleine d’espoir et réussite ! A tous les élèves du Sénégal, je souhaite une rentrée inspirante et enrichissante et une année scolaire pleine de succès», telle est l’adresse du chef de l’Etat. Enfin, il a salué la détermination des potaches. «Que votre détermination et votre passion vous mènent vers de grands accomplissements. Ensemble construisons l’avenir de notre nation en investissant dans l’éducation», a exhorté le Président Diomaye.
VISE PAR LA CPI MACKY LACHE PAR MACRON
Investi tête de liste de la coalition « Takku Wallu Sénégal » pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain, le président Macky Sall dit avoir démissionné de son poste d’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les peuples et la planète. Un poste planétaire que lui avait offert le président français Emmanuel Macron. Une fonction dont la mission vise à fédérer les peuples face aux défis climatiques et qui n’est pas compatible avec des activités politiques. Justement pour le président Macron, le hasard fait bien les choses. Surtout pour une France très enracinée dans les droits humains qui cherchait désespérément à se débarrasser d’un Macky Sall accusé de crimes contre l’humanité. Face à cette situation embarrassante, « Le Témoin » quotidien a appris que le président Emmanuel Macron avait conseillé à Macky Sall de démissionner de son poste d’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les peuples et la planète. Chose faite ! Rappelons-le, l’ancien Chef de l’Etat Macky « Mobutu » Sall est visé par une plainte en France pour « crimes contre l’humanité ». Et bien avant cette plainte, les avocats des victimes du 3e mandat ont formulé une demande auprès de la Cour pénale internationale (Cpi) pour l’ouverture d’une enquête contre Macky Sall pour divers crimes (assassinats, tortures, enlèvements, emprisonnements etc.) Comme « Le Témoin » l’a révélé, l’Etat du Sénégal compte soutenir cette accusation auprès des juridictions internationales en assistant les plaignants.
LEGISLATIVES LE BULLETIN DE VOTE HABITUEL MAINTENU
Faute de consensus, le bulletin de vote traditionnellement utilisé lors des scrutins des différentes élections au Sénégal sera maintenu pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain. L’information est du ministre de l’Intérieur, le général Jean Baptiste Tine ce lundi 7 octobre en marge de la troisième réunion avec la société civile et les acteurs politiques, dans le cadre des préparatifs des législatives anticipées du 17 novembre. Selon le directeur général des élections Birame Sène, et comme « Le Témoin » l’avait révélé dans son édition de vendredi, l’Etat peut faire une économie de 8 milliards FCFA avec la confection des bulletins de vote en petit format pour les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain. Cette proposition émane de la société civile pour optimiser les coûts d’impression et faciliter le déroulement du vote pour les électeurs. Le ministère de l’Intérieur avait alors fait une proposition dans le même sens pour revoir le format du bulletin de vote en raison du risque d’inflation des listes électorales dû à l’absence de parrainages. Cependant, aucun consensus n’a pu être trouvé, au terme de la rencontre avec les acteurs politiques et la société civile hier, a indiqué le ministre de l’Intérieur. « Nous avons reçu 46 listes, ce qui représentait plus de 2. 000 tonnes de papier pour environ 360 millions de bulletins, dont seulement 7 millions seraient utilisées. La question d’un changement de format du bulletin de vote avait été soulevée par un acteur de la société civile, mais faute d’accord, il a décidé de maintenir le format actuel », a informé le général Jean Baptiste Tine.
LEGISLATIVES LA COALITION TAKKU WALLU SENEGAL DEPOSE UNE REQUETE CONTRE L’ELIGIBILITE DE OUSMANE SONKO
La tête de liste de Pastef Ousmane Sonko ne peut pas prendre part aux législatives de novembre prochain. C’est ce que soutient la coalition Takku Wallu Sénégal qui regroupe l’APR, le PDS et REWMI. La coalition a ainsi introduit hier par le biais de son mandataire national, Maguette Sy, et de ses avocats notamment Mes El Hadji Amadou Sall, El Hadji Diouf, El Hadji Oumar Youm, Antoine Mbengue entre autres une requête devant le Conseil constitutionnel pour obtenir la radiation du Premier ministre Ousmane Sonko de la tête liste de Pastef. Les arguments avancés sont son inéligibilité pour état de contumace et pour condamnation définitive à une peine de 06 mois d’emprisonnement avec sursis et à une amende de 200.000 Frs du 08 Mai 2023. Le mandataire et les avocats de Takku Wallu Sénégal estiment qu’il est constant que par jugement N67 en date du 1er juin 2023, la chambre criminelle du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, statuant par contumace contre Ousmane SONKO, l’a déclaré coupable de corruption de la jeunesse et condamné à une peine d’emprisonnement de deux ans ferme.
LEGISLATIVES LE COMMISSAIRE KEITA INVESTI PAR TAKKU WALLU SENEGAL
Restons avec cette coalition de Takku Wallu Sénégal pour noter une curiosité. C’est l’investiture du commissaire de police Cheikhna Cheikh Saadbou Keita. Ce alors que le commissaire de police à la retraite croupit en prison depuis le 08 septembre dernier pour diffusion de fausses nouvelles. Il figure à la 49 place sur la liste nationale de Takku Wallu Sénégal. Il s’agit donc d’une investiture symbolique destinée à récompenser un homme qui s’est illustré par son opposition ouverte au nouveau régime.
MBAO DR ALIOUNE DIOP SOUTIENT LA COALITION TAKKU WALLU SENEGAL
Dr Alioune Diop n’en a cure de son départ de la Présidence du Conseil d’Orientation du Fonds de Développement des Transports Terrestres survenu ce jeudi en Conseil des ministres. L’homme, un lébou d’une conviction profonde, n’est guère ébranlé par les ors de la République jusqu’à renier son engagement politique aux côtés du président Macky Sall comme certains ont commencé à le faire. Ne pensez surtout pas au maire de Mbao Abdou Karim Sall ! Dr Alioune Diop jure qu’il ne cessera jamais de remercier celui qu’il considère comme son mentor politique qui l’a nommé à ce poste de Président du Conseil d’Orientation du Fonds de Développement des Transports Terrestres d’avril 2021. C’est ce qui explique sa décision ferme de soutenir la coalition Takku Wallu Sénégal pour les législatives de novembre. Dr Alioune Diop a décidé de s’investir corps et âme pour le triomphe de cette coalition. Une manière pour lui de rendre la monnaie au président Macky Sall et de lui témoigner fidélité pour toujours.
ARINWA LE MAGISTRAT MOR NDIAYE ENCORE HONORE !
Courant septembre 2024, le magistrat Mor Ndiaye a été nommé Directeur général de l’Office national de Recouvrement des Avoirs criminels (Onrac) au Ministère de la Justice en remplacement de M. Malick Lamotte. A cet effet, le président de la République Bassirou Diomaye Faye a réparé une injustice. Connu comme étant un magistrat calme, effacé, compétent et juste, Mor Ndiaye avait été arbitrairement limogé en plein mandat par le président Macky Sall sur proposition du ministre Ismaila Madior Fall alors ministre de la Justice. Quelques semaines après sa nouvelle nomination en Conseil des ministres, une nomination synonyme de retour en grâce, le magistrat Mor Ndiaye vient de recevoir une autre consécration. Réunis à Accra (Ghana) le vendredi 04 octobre 2024 dernier, les membres du Réseau inter-agences de Recouvrement des Avoirs pour l’Afrique de l’Ouest (Arinwa) ont porté notre compatriote à la tête de leur structure communautaire. « Le Témoin » renseigne que l’actuel directeur l’Onrac Mor Ndiaye a été élu à l’unanimité par les représentants des 15 pays membres de la Cedeao à la tête de l’Arinwa. Nous lui adressons toutes nos félicitations.
SETAL SUNU REEW PAPE TOBY GAYE DG SENELEC S’ILLUSTRE A RUFISQUE
Rufisque, à l’instar des autres localités du pays, s’est illustrée dans le cadre de la journée « Setal sunu reew » initiée par le président Bassirou Diomaye Faye. Le point de convergence a été l’école élémentaire Mbaye Ndir de Keury Souf. Des Rufisquois ont massivement répondu à l’appel du directeur général de la Senelec Pape Toby Gaye qui a battu le rappel des troupes, de ses amis, de ses parents et de ses agents habitant la vieille cité pour une journée de nettoiement d’une école qui fut son royaume d’enfance. Mais qui porte aussi le nom de son grand-père Mbaye Ndir qui se trouve être le père de ses oncles Doudou Ndir, ancien président de la CENA, et Abdourahmane Ndir, ancien DG de la Senelec. Bien qu’absent des lieux pour une mission à l’extérieur du pays, Pape Toby Gaye a mobilisé des ressources humaines importantes qui ont permis de remettre cette grande école élémentaire dans un état presque neuf permettant l’effectivité de la rentrée des classes ce lundi. Pape Toby Gaye s’est aussi illustré par un appui communautaire pour une bonne rentrée des classes des élèves de Mbaye Ndir, mais aussi de toute la commune de Rufisque Est. Le DG de la Senelec a ainsi offert des lampes et kits scolaires pour toutes les écoles de la commune de Rufisque Est. Diadeuf Pape Toby