Baadoolo - Zan Missel !
Cette affaire Aser dangay ree ba tass ! Près de 2000 villages vont devoir encore patienter avant de voir la lumière. Parce qu’il faut faire la lumière sur ce marché... de dupes. Le Dg de l’Aser refuse de remettre les documents à l’Arcop ! Obstruction à la transparence. Comme obstruction à la justice. On a l’impression d’être dans un film avec comme acteur principal Jean Michel. Tiens, ça rappelle Ndogou li… ndogou li… ndogou li. Zan missel, Tan Bombé, Tony, maayaa… Ce ndogou risque de tomber à l’eau.
Soutien de la libérale à la liste Pastef Guinaw Rails Nord crache sur Mame Diarra Fam
Après le soutien de Mame Diarra Fam à leur liste, Pastef de Guinaw Rail Nord réagit. Les responsables communaux disent «prendre acte» du communiqué de la responsable libérale. Cependant, ils ont rappelé les attaques de la députée sortante à la veille de la Présidentielle. «Cette dame nous a accusé à tort d’avoir en nous accusant d’avoir attaqué sa maison avec des coupecoupe, des pierres et des cocktails Molotov. Nous n’oublierons jamais que suite à ses accusations infondées, elle nous a traités de bandits, de brigands, de malfaiteurs et nous a même insultés de mère. Nous n’oublierons jamais que si le projet de cette dame avait abouti, la Présidentielle serait reportée, car elle a voté en violation de la Constitution pour le report de l’élection. Ce qui a provoqué la mort tragique de notre frère Modou Gueye lâchement tué par les hommes de leur allié de circonstance Macky Sall. Nous n’oublierons jamais qu’elle a traité le Président Bassirou Diomaye Faye de poulet. ‘’Nioun douniou votel guinaar’’, avait-elle dit», ont dénoncé les Pastéfiens. «Pour toutes ces raisons et par éthique, la section communale de Guinaw Rails Nord ne saurait battre campagne aux côtés d’une telle personne», préviennent-ils, avant d’appeler la coordination départementale et le bureau politique à «prendre leurs responsabilités face à cette situation».
Rapatriement imminent de 900 Sénégalais du Liban L’Adha préconise un programme d’accompagnement
Le gouvernement du Sénégal va procéder au rapatriement de près de 900 Sénégalais en difficulté au Liban. L’Action pour les droits humains et l’amitié (Adha) insiste sur la nécessité d’un accompagnement complet des rapatriés. Dans un communiqué, l’organisation «préconise la mise en place d’un programme national de réintégration socio-économique, incluant des soins sanitaires et un suivi psychologique pour les personnes traumatisées ainsi qu’un soutien financier pour faciliter leur réinsertion sociale». L’Adha s’engage également à assurer un «suivi durable de ces ressortissants pour garantir leur réintégration dans de bonnes conditions».
Hommage à des figures emblématiques de Podor - Des infrastructures et des rues rebaptisées
Dix mois après avoir inauguré le boulevard El Hadji Baba Maal, le maire de Podor, Mamadou Racine Sy a proposé, en Conseil municipal, de baptiser certaines infrastructures et rues au nom de «personnalités qui ont marqué l’histoire de la ville de Podor». Ainsi, le conseil a adopté les propositions du maire. Le centre sportif multifonctionnel de Thioffy porte désormais le nom de Tayfour Ibra Wane, un ancien maire de la ville de Podor. La médiatique portera le nom d’un homme très célèbre à Podor, Samba Ndiaye. Des chefs religieux et coutumiers seront aussi immortalisés en donnant leur nom à des rues dans le quartier Souima. Dans ce quartier de Podor on trouvera désormais les rues Elimane Demba Kouké appelé encore Ibrahima Sy, Mamadou Chérif Sy et Thierno Demba Houléye Sow. Par ce geste, le Conseil municipal de Podor a reçu les félicitations des populations.
Rencontre sur les Législatives et Vision 2050 Jean Baptiste Tine briefe les gouverneurs
Le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique a rencontré ce jeudi les 14 gouverneurs de région. La réunion tournait au tour des élections législatives anticipées du 17 novembre prochain. Acteurs clés dans le processus électoral, ces chefs d’exécutifs régionaux sont les supérieurs hiérarchiques des préfets et sous-préfets qui sont les principaux organisateurs du scrutin. Lundi, ces mêmes gouverneurs vont assister, sur invitation du chef de l’Etat, à la présentation de la nouvelle Stratégie nationale de développement (Snd)- Vision 2050 prévue au centre de conférences internationale Abdou Diouf.
Alliée de Pastef Adama Guèye étonnée par l’alliance Macky-Khalifa-Karim
Présidente du mouvement de réflexion et d’actions pour un Sénégal Émergent, Adama Guèye n’a pas raté les pourfendeurs de Pastef qui se définissent comme l’opposition dite significative. Ce membre de la coalition Diomaye Président estiment Bougane Gueye et Cie ne sont pas des opposants, mais «des frustrés qui ne trouvent pas leurs voies». Elle dit, par ailleurs être «choquée» par l’alliance entre Macky, Khalifa Sall et Karim Wade autour d’une inter-coalition. «Khalifa et Karim ont été écartés des élections et emprisonnés par Macky sall. Ils étaient des ennemis et maintenant on les voit se coaliser pour disent-ils avoir ‘’une Assemblée de rupture’’. Ils ont décidé de s’unir pour leurs intérêts crypto personnels et non pour l’intérêt du peuple sénégalais», a dit Mme Guèye. Elle se dit «confiante», quant à la victoire de la liste Pastef avec comme tête de liste nationale Ousmane Sonko. «Les Sénégalais vont donner au nouveau régime les leviers nécessaires pour dérouler leurs politiques. Non allons descendre sur le terrain pour le triomphe de notre liste», at-elle lancé.
La mère à Table et le Fisc
Le célèbre restaurant La Mère à Table connaît des remous. Ses associés se déchirent autour de micmac financier mettant en cause la coupe gestionnaire de la boite. Luis Carlos Simao Lopes et son épouse Myriam Lopez vont devoir répondre le 14 novembre devant le tribunal de Dakar où ils sont cités à comparaître pour abus de biens sociaux, escroquerie et association de malfaiteurs. D’après des sources de L’As, la comptabilité fait ressortir beaucoup de magouilles au détriment de l’associé mais aussi au détriment de l’Etat du Sénégal. Par exemple, alors qu’ils ont déposé un état financier faisant état de 109 millions contre des dépenses de plus de 300 millions, le rapport de la comptabilité fait ressortir un état largement excédentaire de plus de 380 millions. Une question qui devrait intéresser les impôts et domaines qui cherchent des niches car nak, il n’est pas question que des étrangers se sucrent sur le dos du Sénégal pendant qu’eux pressent les médias pour des miettes.
Maïssa Mahecor Diouf est-il intouchable ?
Mais qu’est-ce qui retient encore le Dg de Safru à son poste depuis l’avènement de l’alternance ? Si L’AS pose la question, c’est que le gouvernement a déjà remplacé le Pca et plusieurs autres directions au niveau de son ministère de tutelle, mais Maissa Mahecor Diouf est toujours au poste, solide comme un roc. Quand on sait déjà qu’il fait partie des proches parmi les plus proches et loyaux collaborateurs du couple Faye-Sall, on est en droit de se demander s’il dispose d’un secret ou si ce sont les pangoles sérères qui le maintiennent encore au poste. Bien qu’il soit DG, il ne rase pas les murs comme certains oubliés, il est toujours assis devant lors des conférences de presse de Bby. C’est dire donc que Maïssa est un cas.
Alassane Diédhiou, nouveau Recteur de l’UASZ
Le chef de l’Etat a opéré un changement à la tête de l’Université Assane Seck de Ziguinchor. Au terme du mandat du Recteur sortant, Alassane Diédhiou, jusque-là vice-recteur est nommé Recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor. Pr Abdoul Aziz Diouf est nommé Directeur général de l’Enseignement supérieur, en remplacement d’Amadou Abdoul Sow, admis à la retraite. Pr Amadou Gallo Diop, admis à la retraite, est également remplacé à la Direction générale de la Recherche et de l’Innovation par le Professeur titulaire de mathématiques, Hamidou Datt. Pape Abdoulaye Diaw est promu Directeur de l’Institut supérieur d’Enseignement professionnel de Richard Toll, en remplacement de Awa Niang
Seydina Alioune Ndjim, Directeur des Paysages urbains
Des chamboulements sont effectués aussi au ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires. Seydina Alioune Ndjim est nommé Directeur des Paysages urbains et des Espaces publics, en remplacement de Mame Marie Ousmane Ndiaye. Aminata Wane est parachutée à la tête de la Direction de la Planification urbaine et de la Réglementation, en remplacement de Youssouph Mané. Sécou Oumar Diédhiou, titulaire d’un Doctorat en Géographie, est nommé Directeur de la Promotion du développement des territoires, en remplacement de Mbagnick Diouf. Arona Ba, titulaire d’un DEA en politiques économiques et gestion et Ingénieur en travaux de planification, est nommé Directeur des Collectivités territoriales, en remplacement de Fatoumata Bintou Camara. Momar Ndiaye, Ingénieur en gestion des travaux de développement urbain, est nommé Directeur de l’Aménagement urbain et de la Restructuration, en remplacement de Seynabou Oumy Goumbala.
Le charlatan S. M. Dramé encourt 2 ans ferme
Le marabout S. M. Dramé a été attrait hier devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour escroquerie et charlatanisme. L’homme habitué des «var» sur les réseaux sociaux à cause de ses prédications qui ne reflètent pas la réalité, a nié les faits qui lui sont reprochés. D’après le plaignant O. Thiam, le mis en cause lui a pris 4 millions 675 mille francs CFA. Il a connu le prévenu via le réseau social tiktok. C’est dans ce contexte qu’il a commencé à rendre visite au marabout chez lui. C’est ainsi qu’il lui a fait part de son souhait de voyager au Canada. «Il m’a mis en rapport avec un de ses amis à qui j’ai remis mes 4 millions 675 mille francs CFA. Par ailleurs, il m’a fait savoir que mes affaires sont compliquées et m’a encore demandé de l’argent pour des prières», a-t-il soutenu. Interrogé à son tour, S. M. Dramé reconnaît avoir reçu de l’argent de la part de la victime et l’avoir mis en rapport avec un de ses amis pour qu’il se rende au Canada. Pour prouver sa bonne foi, le comparant ajoute que lorsque le projet de voyage a foiré, il a remis 750 mille francs CFA à O. Thiam puisqu’il lui réclamait son argent. Mieux, le mis en cause a encore versé 1,225 million de francs CFA à la barre. Mais la partie civile a demandé 2 millions de francs pour la réparation du préjudice. La défense a plaidé la relaxe en faveur de son client. Le délibéré sera rendu le 16 octobre prochain.
Notto Diobass reprend ses 1 000 ha de la DAC
Le conseil municipal de Notto Diobass, dirigé par l’ancien Ministre Alioune Sarr, vient de voter à la grande majorité (un seul contre), une délibération pour désaffecter les 1 000 ha qui étaient mis à la disposition du Domaine Agricole Communautaire (DAC). Selon nos sources, la décision d’affectation avait été prise en 2015 et depuis lors, rien n’a été fait. Et donc 9 ans après, le conseil a souverainement décidé de reprendre ses terres. Nos sources révèlent que cette décision est surtout motivée par le fait que les spéculateurs fonciers commencent à rôder autour de l’assiette et une superficie a même déjà été bradée. Et pour barrer la route à tout cela, le conseil municipal a pris cette décision.
Dépôt des mémoires en défense de Sonko
Les avocats de Pastef ont déposé hier deux mémoires au Conseil Constitutionnel en réponse à deux réclamations du mandataire de la coalition dite Takku Wallu Sénégal, le sieur Maguette Sy. Cette coalition dirigée par Macky Sall souhaite l’invalidation de la candidature de Ousmane Sonko et, par voie de conséquence, de la liste dénommée « Coalition Pastef » et demande aussi l’invalidation de la liste des suppléants du Parti Pastef. Selon Me Khoureychi Ba, il n’est point besoin d’entrer dans le détail du contenu des mémoires par respect surtout pour la Haute juridiction, mais il serait hâtif d’exposer l’argumentaire solide et indestructible du « mémorant » Ousmane Sonko pour réduire les demandeurs et leurs prétentions. A l’en croire, le moment venu, les décisions rendues livreront sans surprise leurs secrets gisant dans les considérants de juges ayant tous les atouts en mains pour rendre la justice au nom et pour le compte du peuple sénégalais qui sera présent au rendez-vous de la chose jugée.
L’Ujtl boycotte les législatives
L'union des jeunesses Travaillistes et Libérales (Ujtl) devait tenir hier un point de presse à la permanence nationale du PDS. Mais elle l'a repoussé sine die, afin de procéder à une large concertation avec les membres du bureau exécutif national. Ainsi, l’Ujtl dirigée par Franck Daddy Diatta a profité de la présence de quelques-uns de leurs membres pour échanger. Ainsi, ils ont, dans un communiqué, décidé d’un boycott total de toutes les activités afférentes à ces élections législatives. L’Ujtl va ainsi organiser une réunion de son bureau exécutif national le plus rapidement possible pour statuer de manière définitive devant la presse si aucune explication sérieuse n'est fournie au sujet de cette forfaiture. Enfin, les camarades de Franck Daddy Diatta ont exprimé leurs regrets aux journalistes qui sont venus couvrir leur conférence de presse.
Besoins du Sénégal en produits d’élevage
Le Président Diomaye ambitionne d’assurer, à moyen terme, la couverture des besoins du Sénégal en produits d’élevage et de limiter, à terme, les importations qui pèsent lourdement sur la balance commerciale de notre pays. A cet effet, il a demandé au ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage et au Secrétaire d’Etat en charge des Organisations paysannes de finaliser, avec les acteurs des filières, l’évaluation consensuelle des programmes, projets et conventions de concession en matière d’élevage et de production animale.
Mayoro Faye, nouveau SG chargé des relations internationales
Le Secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (Pds) a opéré des changements au bureau. Mayoro Faye est nommé Secrétaire général national chargé des relations internationales du Parti démocratique sénégalais (Pds) en remplacement de Tafsir Thioye, démissionnaire.
Seynabou Guèye promue Inspecteur
L’ancien gouverneur de Fatick Seynabou Guèye a été promue Inspecteur de l’Administration centrale et territoriale du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique. Elle remplace Ramatoulaye Dieng qui est appelée à d’autres fonctions.
Général Mamadou Gaye devient Délégué général au pèlerinage
C’est un officier général qui prend les commandes de la Délégation générale au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam. Il s’agit du Général de division (2s), Mamadou Gaye qui remplace Boubacar Sarr. Général Gaye sera secondé par Assane Ndiaye, jusque-là premier Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à Ryad et à la Représentation permanente du Sénégal auprès de l’Organisation de la Conférence islamique. M. Sarr est nommé Premier Délégué général adjoint au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam, en remplacement de Khadim Sylla. Mohamed Mansour Ndiaye est aussi promu Délégué général adjoint au pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam, en remplacement de Ousmane Ndoye.
Habibou Dia directeur de la Communication
La Direction de la communication du ministère de la Communication, des Télécommunications change de patron. Ousseynou Dieng cède son fauteuil à Habibou Dia. Le chef de l’Etat a également promu Serigne Abdoul Ahad Ndiaye, président du Comité directeur du Fonds de Développement du Service universel (FDSUT), en remplacement d’Aly Coto Ndiaye. L’ingénieur en électronique et technologies numériques, Mamadou Lamine Sène, est nommé membre du comité directeur du Fonds de développement du service universel (FDSUT), en remplacement de Cheikh Mbacké. Ndèye Seynabou Sy devient également membre du Comité directeur du FDSUT, en remplacement de Mme Sophie Ndiaye ainsi que Sira Niang Sy, Souleymane Ndiaye et Amadou Moctar Ndiaye.
Alpha Bocar Baldé éjecté de la Direction de la Sonagri
Il est passé à la trappe. Alpha Bocar Baldé a été viré hier de la direction générale de la Société de Développement agricole et industriel du Sénégal (SODAGRI). M. Baldé est remplacé par Aboubakar Sidy Sonko, Ingénieur informaticien, expert en Agritech. D’autres nominations ont été aussi faites au ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage. Fafa Sow, titulaire d’un Doctorat en sciences vétérinaires, est nommé Directeur des Industries animales en remplacement de Fat Cheikh Ndione.
Par Mbagnick DIOP
Y-A-T-IL LIEU DE FELICITER MAMADOU OUMAR NDIAYE ?
Le journaliste MON aujourd’hui investi de la confiance du président de la République, est de la race des professionnels de l’information qui ont véritablement de la retenue. Une grande et brillante plume au service de l’information
Nommé président du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel, Mamadou Oumar Ndiaye a sans doute eu du mal à répondre aux milliers d’appels qui ont envahi son téléphone. S’il en est ainsi, c’est parce l’homme est d’une grandeur d’esprit qui le lie quasiment à l’ensemble de ses compatriotes.
Abdou Karim Diarra, le rédacteur en chef, a donné le ton du recueil de témoignages qui attestent du respect que les Sénégalais vouent au Directeur de la publication du quotidien Le Témoin. Un vrai homme du monde !
Un autre fidèle collaborateur en l’occurrence Pape Ndiaye, le grand reporter, a eu l’intelligence de me libérer de l’émotion en ces termes : Doyen Mbagnick, Moussa Kamara et toi-même, vous êtes sans doute de ceux qui peuvent témoigner objectivement sur notre directeur de publication. Vous faites partie des membres fondateurs de l’hebdomadaire « Le Témoin » devenu aujourd’hui quotidien.
En réaction à sa demande, je viens un tantinet taquin demander s’il y a lieu de féliciter Mamadou Oumar Ndiaye. Ma question d’essence professionnelle traduit le long cheminement avec l’homme, depuis un après-midi du mois de juillet 1982. Jeunes reporters au quotidien national Le Soleil, sous la direction de l’inoubliable Bara Diouf, nous avons été invités par notre aîné, le talentueux Djib Diedhiou, à une confraternité sans aspérité. Notre relation professionnelle s’est muée en fraternité que nous avons su préserver des épreuves de la vie, en prenant de la hauteur pour respecter la ligne de conduite que nous ont tracée ses parents au quartier Diamaguène, en banlieue de Dakar.
Le journaliste MON aujourd’hui investi de la confiance du président de la République, est de la race des professionnels de l’information qui ont véritablement de la retenue. Comme l’a si bien dit notre aîné Ibrahima Gaye, Mamadou Oumar Ndiaye est un journaliste émérite. Une grande et brillante plume au service de l’information. Désormais, cette plume sera au service de la Nation !
Connaissant l’homme sous la dimension morale et professionnelle, j’affirme que le choix des autorités est judicieux. J’ose même soutenir que rien dans l’exercice de sa mission ne lui fera vendanger sa dignité.
A l’instar des autorités qui l’ont investi de cette mission, Mamadou Oumar Ndiaye est un homme d’honneur qui n’a nullement besoin de courir après les honneurs. Son patriotisme ne souffre d’aucune compromission.
Pour conclure ce témoignage, j’invite les professionnels et les acteurs politiques à entretenir un commerce agréable avec le nouveau président du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel.
LA PROTECTION SOCIALE ET LE PORT D’INSIGNES RELIGIEUX A L’ECOLE AU MENU DES JOURNAUX
Les parutions de ce jeudi évoquent les annonces en Conseil des ministres relatives à la politique de solidarité nationale et de protection sociale ainsi que le port d’insignes religieux
Dakar, 10 oct (APS) – Les annonces en Conseil des ministres relatives à la politique de solidarité nationale et de protection sociale ainsi que le port d’insignes religieux à l’école sont les principaux sujets abordés dans les quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Le chef de l’Etat a présidé ce mercredi au Palais de la République, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.
Le Quotidien rapporte que le président Bassirou Diomaye Faye ”veut reformer” le système de protection sociale. ”Le chef de l’Etat a indiqué, hier au gouvernement l’urgence de refonder la politique de solidarité et de protection sociale par un meilleur ciblage et une mutualisation des interventions publiques auprès des couches les plus pauvres et les plus vulnérables de notre société”, indique la publication.
‘’Diomaye investit le champ social’’, dit Vox Populi. ‘’Il veut refonder la politique de solidarité nationale et de protection sociale à travers un meilleur ciblage et une mutualisation des interventions publiques auprès des couches les plus pauvres et les plus vulnérables, l’actualisation et élargissement à de nouveaux bénéficiaires des programmes de bourses de sécurité familiale, des cartes d’égalité des chances, couverture maladie universelle et de transferts sociaux, mise à jour du Registre national unique, la finalisation prochaine du Code unique de sécurité sociale ou encore la gestion des retraites au Sénégal ’’, écrit le journal.
Selon le quotidien Bës Bi, ”Diomaye veut élargir les bourses de sécurité à de nouveaux bénéficiaires”.
”Le gouvernement entend accélérer le volet social, notamment la protection des couches vulnérables. Alors que des voix commencent à dénoncer un +blocage+ des bourses de sécurité familiales depuis l’arrivée du régime, le chef de l’Etat s’est interrogé, hier, sur +l’efficacité du dispositif public de solidarité nationale+. C’est ainsi qu’il a indiqué, ce mercredi, en Conseil des ministres, +l’urgence de refonder la politique de solidarité nationale et de protection sociale par un meilleur ciblage et une mutualisation des interventions publiques auprès des couches les plus pauvres et les plus vulnérables de notre société+’’, écrit le journal.
Le Soleil note que la nouvelle politique de solidarité nationale et de protection sociale vise à ‘’mieux cibler les bénéficiaires’’.
Le quotidien national s’intéresse également à l’arrêté du ministre de l’Education nationale relatif aux règlements intérieurs des établissements publics et privés d’éducation et de formation rendu public, mardi. ”Outre l’impératif de garantir un environnement propice aux apprentissages, le texte insiste sur le respect des croyances religieuses dans toutes les écoles’’, souligne la publication.
Pour L’Info ‘’l’Etat dicte sa loi dans les écoles’’. ”L’arrêté ministériel impose l’acceptation du port des signes religieux, tels que le voile, la croix, les perles sacrées, sans préjudice à une indentification nette de l’élève dans l’enceinte de l’école, dans les salles de classe et lors des activités pédagogiques’’, rapporte le journal.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 10 OCTOBRE 2024
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Soleil, EnQuête, Walf Quotidien, Vox Populi, Libération, Le Quotidien, L'Observateur, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le jour, L'As, Révélation Quotidien
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Soleil, EnQuête, Walf Quotidien, Vox Populi, Libération, Le Quotidien, L'Observateur, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le jour, L'As, Révélation Quotidien
KEEMTAAN GI - DE LA TENUE, MESSIEURS-DAMES !
Comme ça peut être gênant de parcourir les communiqués de certains partis politiques, de leurs démembrements ou de mouvements de ce charmant pays des paradoxes ! C’est affligeant de voir des hommes et femmes qui aspirent à la conquête du pouvoir descendre aussi bas et faire preuve d’une inculture manifeste. Tout cela rebute, surtout si de tels communiqués ou déclarations émanent de gens estampillés cadres. Lesquels n’ont certainement pas les mêmes qualités intellectuelles que ceux d’il y a 30 ans avant que Père Wade ne vienne tout déconstruire à son ascension au pouvoir. Celui que l’on appelait le Pape du Sopi s’est pourtant confronté avec détermination à des sommités du Parti socialiste regroupées alors dans le creuset de réflexions et de prospective qu’était le « Club Nation et Développement ». Quel plaisir c’était d’écouter cette génération d’intellectuels ou encore de suivre les passe d’armes à l’Assemblée nationale avec la flamboyance d’un Abdou Rahim Agne ou encore les sorties mesurées et très pertinentes car argumentées d’un Fara Ndiaye, la préciosité d’une Mame Bassine Niang et tant d’autres hommes et femmes qui se distinguaient par leur éloquence et consistance cérébrale. Aujourd’hui, on éprouve de la peine à voir la pauvreté du débat politique dans notre pays. Oui, au Sénégal où elle est révolue l’époque où cette politique était affaire de grands hommes et de grandes dames. Bien entendu sans faire preuve d’un certain angélisme, ces acteurs se confrontaient à travers de riches débats d’idées. Naturellement, il arrivait qu’ils ne soient pas d’accord — c’était souvent le cas et heureusement d’ailleurs pour le pluralisme — chacun défendant parfois âprement sa position mais toujours dans le respect absolu de l’adversaire. Lequel n’était en aucun cas considéré comme un ennemi. Aujourd’hui, on est animé d’une certaine révulsion quand on regarde la télé ou qu’on écoute la radio et qu’on voit ou entend des gens, des pères et mères de famille, se chamailler, se dire des choses terribles et avec souvent des attaques en dessous de la ceinture. L’intention n’est plus de faire valoir des arguments intellectuels et convaincre son débateur, mais de le blesser psychologiquement pendant que d’autres soulèvent des caniveaux ou fouillent dans des poubelles. Toutes ces personnes de peu d’élégance, on est en droit de les appeler à la tenue. Tenue dans leurs discours mais également dans leurs écrits qui révèlent leur indigence intellectuelle. Faut-il leur dire qu’ils doivent apprendre à débattre avec correction et retenue tout en défendant leurs idées ? C’est ainsi qu’on aimerait que la politique se fasse à Galsen. Hélas cette nouvelle race d’acteurs est dépourvue de culture générale pour ne pas dire qu’elle ignore les règles de la bienséance. La plupart d’entre ces acteurs n’a ni tenue ni retenue, hélas… KACCOOR BI - LE TEMOIN
SENEGAL 2050, LES CONTOURS DEVOILES
Le nouveau référentiel des politiques publiques dénommé « Sénégal 2050 : Agenda National de Transformation » qui sera présenté le lundi 14 octobre 2024 au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD), sous la présidence effective de Bassirou Diomaye FAYE, Président de la République marque un tournant dans la trajectoire de développement de notre pays. Il vise à mobiliser toutes les forces vives du pays autour d’une vision stratégique et ambitieuse à l’horizon 2050. Il rassemblera le secteur privé national et international, la société civile, les partenaires au développement, les universitaires, ainsi que des acteurs publics, des organisations non gouvernementales, et des syndicats, autour des axes majeurs et des objectifs stratégiques du Sénégal pour les trois prochaines décennies. 4 axes stratégiques de transformation de Sénégal 2050 seront autour de la Gouvernance et engagement panafricain : Le renforcement de l’État de droit et des institutions publiques sera au cœur de la transformation. Le Sénégal ambitionne de devenir un modèle de bonne gouvernance en Afrique, en luttant contre la corruption, en réformant ses institutions, et en promouvant la transparence. Le deuxième palier est axé sur l’Aménagement et le développement durable du territoire : Le développement des infrastructures et la gestion durable de l’environnement et des écosystèmes naturels sont des priorités, avec un développement territorial plus équilibré, autour de huit grands pôles-territoires. Le troisième niveau concerne le Capital humain et la justice sociale : L’investissement dans l’éducation, la formation professionnelle et la santé est essentiel pour créer une société équitable, où chaque citoyen peut contribuer activement au développement du pays. Le quatrième pilier veut promouvoir une Économie compétitive et la création d’emplois : Le développement d’une économie compétitive et diversifiée, s’appuyant sur un secteur privé national fort, permettra de créer des emplois de qualité et de soutenir la croissance économique à long terme. Le référentiel « Sénégal 2050 » est conçu pour sortir le Sénégal du cercle vicieux de la dépendance économique et du sous-développement. À travers la mise en œuvre progressive de ce plan, le Sénégal aspire à : Tripler le revenu par habitant, lequel devra passer de 1500 USD à 4500 USD d’ici 2050 ; Atteindre une croissance économique annuelle de 6 à 7 % en moyenne ; Réduire la pauvreté de manière significative et améliorer l’inclusion sociale et territoriale ; Bâtir une nation souveraine sur le plan culturel, alimentaire, énergétique, financier et technologique.
INVALIDATION DE SA CANDIDATURE SONKO DEPOSE SES ARGUMENTS
La tête de liste proportionnelle de Pastef, Ousmane Sonko, n’a pas tardé à déposer son mémoire en réponse à la coalition Takku Wallu Senegal. Laquelle a saisi le 07 octobre dernier le Conseil Constitutionnel -de deux moyens. Le premier tiré de l’inéligibilité prétendue du sieur Ousmane Sonko au motif d’une condamnation par contumace, d’une part, et le second d’une condamnation de 6 mois d’emprisonnement avec sursis, d’autre part, pour demander l’invalidation de la candidature de la tête de liste de Pastef et, par-delà, de la liste dénommée « coalition Pastef » pour les législatives de novembre 2024. Selon les avocats du leader de Pastef, « la coalition Pastef » n’existe pas. Le parti Pastef-Les-Patriotes étant celui sous la bannière duquel le mémorant a été investi. C’est pourquoi les robes noires demandent aux Sept sages de constater le caractère sans objet de cette demande qui a pour objet de rechercher l’invalidation d’une liste inexistante. En outre, le mandataire de Takku Wallu Sénégal a sollicité l’invalidation de la liste des suppléants du parti Pastef au motif du non-respect de la parité hommes/femmes. Le demandeur estime que les énonciations relatives à l’état de Hady Gaye permettent d’établir qu’elle sera un homme et non une femme. Les avocats de Pastef estiment que ce moyen n’est pas fondé.
REFONDATION DE LA POLITIQUE DE SOLIDARITE NATIONALE
La politique de solidarité nationale et de protection sociale sera refondée. Tel est le souhait du président de la République qui s’est exprimé sur ce sujet hier en Conseil des ministres. Cette nouvelle approche qui participe à améliorer l’efficacité du dispositif public de solidarité nationale sera articulée vers un meilleur ciblage et une mutualisation des interventions publiques auprès des couches les plus pauvres et les plus vulnérables de notre société. Bassirou Diomaye Faye a insisté sur l’impérieuse nécessité d’actualiser et d’élargir à de nouveaux bénéficiaires les programmes des bourses de sécurité familiale, de cartes d’égalité des chances, de couverture sanitaire universelle et de transferts sociaux en général. Ce qui devra assurer, à court terme, une convergence des objectifs et une optimisation soutenue des ressources globalement destinées à la protection sociale.
MUTUALISATION DE LA CSS ET DE L’IPRES
Restons au Conseil des ministres d’hier. Le chef de l’Etat a, par ailleurs, demandé au Ministre du Travail de veiller à l’évaluation prospective des politiques et programmes sectoriels de protection sociale conformément aux normes internationales. A ce titre, il a rappelé l’importance de l’actualisation régulière du Registre national unique (RNU), de la revue de l’application de la loi d’orientation sociale n° 2010 - 15 du 6 juillet 2010 relative à la promotion et à la protection des droits des personnes handicapées ainsi que la finalisation prochaine du Code unique de Sécurité sociale devant faciliter la mutualisation des activités de la Caisse de Sécurité sociale et de l’Institut de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES). A ce sujet, il a souligné la nécessité, pour le Gouvernement, d’engager une réflexion stratégique sur la gestion des retraites au Sénégal.
SENEGALAIS DE L’EXTERIEUR
Abordant la question de la nouvelle politique de gestion et d’accompagnement des Sénégalais de l’extérieur, le chef de l’Etat a indiqué que leur situation quotidienne doit rester une préoccupation majeure du Gouvernement à travers notamment une mobilisation plus soutenue de nos missions diplomatiques et consulaires. Il a demandé au Gouvernement de veiller à l’accélération des procédures pour l’obtention des documents administratifs de base, les passeports et les cartes nationales d’identité en particulier. Il a également exhorté le Gouvernement à faire le suivi de la situation des étudiants sénégalais à l’étranger et le recensement systématique des compétences nationales vivant et servant à l’extérieur du Sénégal. Il a indiqué, en outre, la nécessité de mettre en place un nouveau dispositif d’assistance au retour et à la réinstallation des Sénégalais de l’extérieur.
LEGISLATIVES L’EX-DEPUTEE PDS MAME DIARRA FAM APPELLE A VOTER PASTEF
La turbulente ex-députée du PDS Mame Diarra Fam votera et fera voter pour le Pastef aux prochaines élections législatives. Elle dit s’être concertée avec les responsables des cellules du MAF (Mouvement Alternative Future), ainsi qu’avec les présidents et secrétaires généraux des 33 secteurs du PDS, et l’ensemble du bureau de la section PDS de Guinaw Rails Nord. Mame Diarra Fam prend position suite à sa lettre intitulée Déclaration de Dubaï. Elle invite les membres de son « Mouvement « Alternative Future », à l’échelle nationale et internationale, ainsi que les habitants de la ville de Pikine, de sa commune Guinaw Rails Nord, et l’ensemble de ses sympathisants au Sénégal et dans la diaspora, en particulier en Italie (circonscription Europe du Sud), à voter pour la liste PASTEF afin « de permettre la poursuite du plan de redressement du pays ».
LEGISLATIVES AMADOU BA DIRPUB DE L’AS DANS LA COURSE
L’adage dit que le journalisme mène à tout. En tout cas, pour les législatives du 17 novembre, de nombreux journalistes ont décidé de déserter les salles de rédaction pour aller siéger à l’Assemblée nationale. Après les investitures de Madiambal Diagne et Dié Maty Fall, ancienne du Soleil, sur les listes de la coalition Jam Ak Jariñ du Premier ministre Amadou Ba, un autre célèbre journaliste va briguer les suffrages des Sénégalais le 17 novembre prochain. C’est notre confrère Amadou Ba qui a déjà pris goût à la chose politique puisqu’il est déjà maire de Missirah, la plus grande commune du département de Tambacounda. A travers DakarActu, Amadou Ba indique que son approche est de « prouver à la population sénégalaise et en particulier à sa jeunesse, que la gestion des affaires publiques n’est pas l’apanage des seuls politiciens. Mais qu’elle obéit à des principes universels applicables dans tous les domaines ». Tête de liste « NAFOORÉ SÉNÉGAL », qui signifie en langue Pulaar :« Utilité », Amadou Bâ compte poursuivre le chemin avec la coalition qui a porté sa candidature pour apporter, à l’Assemblée nationale, « la rupture dans la manière de représenter les Sénégalais ». « Je fais partie de ces dignes Sénégalais qui n’ont jamais voulu faire de la politique leur gagne-pain, et vous propose, avec d’autres citoyens, de conduire mes concitoyens vers un futur meilleur, pour les faire vivre dans un pays prospère où il fera si bon vivre que sa jeunesse ne sera plus tentée de braver les déserts et les mers à la quête de mieux-être », s’engage le journaliste et patron de presse, par ailleurs maire de la commune de Missirah. Arrivé 2e dans le département de Tambacounda, Amadou Bâ décline sa profession de foi « sur les valeurs à restaurer, le renforcement des institutions, le culte du travail, la solidarité et les libertés ». Nos vœux de succès l’accompagnent dans ce nouveau challenge !
CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE JEUDI 10 OCTOBRE 2024
Baadoolo - Ils regardent sans voir !
Dalal xel leegui mou feess ! Le chômage tout chaud fait perdre la tête. Le sale air de ceux qui n’ont plus de salaires est encore plus grave. Députés yii sakh dagni yeexa fayeekou ! Baadoolo yii nak… Y en a qui vous regardent mais qui ne vous voient pas. D’autres vous écoutent mais ne vous entendent pas. Dans la tête, l’esprit est plein d’images et de paroles qui se succèdent. Des casse-têtes, au propre comme au figuré. C’est que nak deukk bi moom, kou wax ak kou waxoul rekk leu. Moo tax concours élèves-maîtres comme marché. Bonne chance !
Plans d’action prioritaires Le Pm presse les ministres de présenter leurs résultats
En Conseil des ministres ce mercredi, le Premier ministre a rappelé la «haute priorité» accordée par le président de la République à «l’évaluation périodique de l’action gouvernementale». Il a demandé aux ministres «d’élaborer l’état de mise en œuvre, à fin septembre 2024, des plans d’action prioritaires de leurs départements ministériels respectifs». Ousmane Sonko veut ainsi se rendre compte de «la différenciation imprimée à l’approche gouvernementale des politiques publiques, comparativement aux précédentes». Une volonté de consacrer la rupture avec la gestion de Macky Sall. «Il conviendra, dans ce cadre, de présenter de manière factuelle et documentée, les résultats satisfaisants obtenus, en si peu de temps, dans différents domaines».
Protection sociale et solidarité nationale Diomaye veut élargir les bourses de sécurité à de nouveaux bénéficiaires
Le gouvernement entend accélérer le volet social, notamment la protection des couches vulnérables. Alors que des voix commencent à dénoncer un « blocage » des bourses de sécurité familiales depuis l’arrivée du régime, le chef de l’Etat s’est interrogé, hier, sur «l’efficacité du dispositif public de solidarité nationale». C’est ainsi qu’il a indiqué, ce mercredi, en Conseil des ministres, «l’urgence de refonder la politique de solidarité nationale et de protection sociale par un meilleur ciblage et une mutualisation des interventions publiques auprès des couches les plus pauvres et les plus vulnérables de notre société». Dans ce sens, Bassirou Diomaye Faye a insisté sur «l’impérieuse nécessité d’actualiser et d’élargir à de nouveaux bénéficiaires les programmes des bourses de sécurité familiale, de cartes d’égalité des chances, de couverture sanitaire universelle et de transferts sociaux en général». Ce qui devra assurer, à court terme, dit-il, « une convergence des objectifs et une optimisation soutenue des ressources globalement destinées à la protection sociale». Il a demandé, pour ce faire, «l’actualisation régulière du Registre national unique (Rnu)».
Collision entre un particulier et un camion - 2 morts et 7 blessés à Nabadji Civol
Ce mercredi, peu avant 8h, un véhicule particulier et un camion sont entrés en collision à l’entrée de Nabadji Civol, dans le département de Matam, faisant ainsi 2 morts et 7 blessés. Trois blessés sur les sept sont dans un état critique. L’une des personnes décédées sur le coup était coincée dans le véhicule «particulier» et a pu être retirée par les sapeurspompiers. Les corps sans vie et les blessés ont été évacués à l’hôpital de Ourossogui.
Pèlerinage à la Mecque - Le Général Mamadou Gaye nouveau Délégué général
Le pèlerinage, c’est maintenant, avait alerté, lundi, les organisateurs privés lors d’une conférence de presse. Le gouvernement s’y prépare et, dans ce sens, un nouveau Délégué général au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam a été nommé. Il s’agit du Général de division (2s), Mamadou Gaye. Il remplace Boubacar Sarr nommé en février 2023 par le Président Macky Sall. Luimême avait succédé au Professeur Abdou Aziz Kébé.
Responsabilisation des femmes Bpw Sénégal prête à relever les défis
En prélude de la Journée internationale de la Fille prévue le 11 octobre, Business and professional women Sénégal (Bpw), une association affiliée à Bpw International, a visité quelques établissements scolaires à Dakar et dans les régions et, échangé avec les autorités pédagogiques. Bpw Sénégal est composée de femmes leaders influents, d’entrepreneurs, des chefs d’entreprise, des cadres, des femmes d’affaires et des jeunes femmes de carrière Young Bpw, engagées dans une vision de responsabilisation des femmes. L’association se fixe comme objectif de stimuler et encourager chez les femmes et les jeunes filles à acquérir une éducation, une formation professionnelle et continue, à utiliser leurs capacités professionnelles et leur intelligence au bénéfice des autres ainsi qu’à leur propre bénéfice. Membre d’honneur de la fédératrice d’associations luttant contre les cancers gynécologiques, Bpw Sénégal est très actif pendant la campagne d’octobre rose. En collaboration avec la Lisca, des journées de sensibilisation et de consultations gratuites sont organisées pour pouvoir dépister 3000 femmes annuellement.
EXCLUSIF SENEPLUS - Des sanctions arbitraires à l'opacité dans la gestion des fréquences, les défis sont multiples. Il s’agit de faire du régulateur une autorité véritablement indépendante, plus collaborative que répressive
Alymana Bathily de SenePlus |
Publication 10/10/2024
Du Haut Conseil de la Radio et de la Télévision (HCRT) en 1991 au Haut Conseil de l’Audiovisuel en 1998, puis au Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) en 2006, la régulation de l’audiovisuel au Sénégal a connu des mutations considérables prenant en compte à la fois les évolutions technologiques du secteur et les demandes constantes de la société sénégalaise pour plus de démocratie, d’équité et de participation.
Aujourd’hui une nouvelle évolution s’impose : le CNRA est en effet dépassé aussi bien par l’évolution politique du pays et les exigences de la révolution nationale démocratique que par l’évolution technologique du secteur.
Nous proposons ici trois évolutions : celle relative au régime de sanctions, celle concernant la gestion et l’attribution des fréquences et celle requise pour la prise en compte des médias sociaux.
Refonder le régime de sanctions : clarifier la notion de « manquement » et introduire la possibilité de dédommagement
Le Code de la presse dans son chapitre III relatif aux « sanctions applicables à la communication audiovisuelle » prévoit en son Article 210 « qu’en cas de manquement aux obligations prévues par le présent Code », l’organe de régulation peut être amenée à sanctionner une entreprise audiovisuelle.
Cet article indique aussi la démarche graduelle que le CNRA doit s’imposer pour ce faire : d’abord faire « des observations ou une mise en demeure, laquelle mise en demeure sera rendue publique », et ensuite « la suspension d’une partie ou de la totalité d’un programme d’un (1) à trois (3) mois. Puis intervient la réduction de la durée de l’autorisation d’exploitation de la licence de six (6) mois à un (01) an, aggravée d’une sanction pécuniaire de deux (2) à dix millions (10.000.000) francs CFA… ».
Pourtant on s’aperçoit que la notion de « manquement » est en fait laissée à interprétation.
On se souvient qu’au plus fort de la résistance contre le régime APR/Benno du président Macky Sall, le 1er juin 2023, le CNRA avait coupé, péremptoirement il me semble, le signal de Walf TV pour « manquements » à ses obligations « de veiller à sauvegarder la paix et à ne pas diffuser de programmes faisant, notamment, explicitement ou implicitement l’apologie de la violence ».
La coupure a duré 30 jours.
Plus tard le 4 février 2024, les autorités du ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique sont intervenues presqu’en direct d’un plateau spécial sur la situation née du report de la présidentielle du 25 février 2024, pour menacer de couper les signaux des antennes télé et radio du Groupe Walfadjri, si la télévision continuait à retransmettre les réactions et opinions des Sénégalais.
Le PDG du Groupe Walfadjri a dû pratiquement se trainer aux pieds du président de la République Macky Sall pour éviter cette punition et la menace du « retrait définitif de la licence de la radio et de la télévision de son groupe de presse ».
Walfadjiri était puni non pas pour un quelconque manquement professionnel ou déontologique mais pour sa ligne éditoriale contraire aux intérêts du régime politique en place. Walfadjiri n’a eu droit pourtant à aucune compensation financière, le régulateur étant couvert par l’article 27 de la loi de 2004 sur la régulation audiovisuelle,
Comment éviter désormais que le CNRA se fasse le gendarme des intérêts du gouvernement ?
Ne devrait-on pas reformer l’article 27 pour introduire la possibilité de dédommagement quand les sanctions prononcées par le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel sont jugées illégales par le tribunal administratif ?
Jubanti la gestion des fréquences
La gestion des fréquences radio électrique qui relève de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ARTP) se fait depuis toujours dans une telle opacité que personne ne sait aujourd’hui avec exactitude la quantité de cette ressource rare non renouvelable qui a été consommée à ce jour, à tort et à travers
En 2015 déjà, il s’agissait de 457 fréquences pour les stations de radio et 31 pour les télévisions.
« J’ai décidé d’auditer toutes les fréquences distribuées par dizaine sans discernement et sans base légale par le passé. Les attributaires devront justifier de leurs conditions d’attribution et de leur éligibilité, du respect de la convention et des cahiers des charges applicables à l’exploitation d’un service audiovisuel. Il ne s’agit pas de répression, mais juste de se conformer à la législation et au niveau cadre que nous impose la télévision numérique terrestre »
Il n’en fit rien bien entendu, posant son coude, là aussi, sur la nécessité de transparence et d’équité.
Le directeur général du CNRA devrait à présent, pour plus de transparence, demander cet audit et demander en outre qu’en lieu et place de l’ARTP, son organisme soit chargé désormais de la gestion et de l’attribution des fréquences comme cela se fait par exemple en Afrique du Sud, en Grande Bretagne et en France notamment.
Le CNRA devrait instituer désormais une procédure d’attribution de fréquences transparente basée sur des appels d’offre public portant régulièrement sur les disponibilités indiquées par le Plan National de Fréquences et dont les résultats sont proclamés en public.
L’évolution technologique du secteur : redéfinir l’audiovisuel
Autre chantier sur lequel nous attirons l’attention du nouveau directeur du CNRA : celui de la prise en compte du secteur numérique.
Depuis l’avènement de l’Internet et particulièrement depuis celui du Web 2.0 qui a permis la participation du grand public à la création de contenus numériques audios et vidéos, la notion même d’audiovisuel a changée. Si bien qu’on peut dire désormais que ce secteur est constitué par tous les supports et contenus de communication basée sur l’image, le son et le texte.
Pourtant loi N°2006-04 du 4 janvier 2006 en vigueur n’entend par audiovisuel que la radio et la télévision classiques et la pratique de régulation ne concerne encore que ces médias traditionnels.
On relève pourtant désormais plus de 300 sites en lignes et une population de 3,05 millions utilisateurs actifs de médias sociaux, utilisateurs et créateurs de contenus réguliers particulièrement sur Facebook, Instagram, YouTube sous forme de Web TV et sur TikTok.
Les diffuseurs de ces contenus n’étant généralement pas des journalistes professionnels, ne se préoccupent pas toujours de vérifier et de recouper l’information.
D’où la déferlante de désinformation, d’intoxication, de manipulation et de diffamation provenant aussi bien de la Toile mondiale que locale dont nous sommes victimes.
On se souvient de cette vidéo publiée sur WhatsApp en mars 2020 pendant le Covid-19 par plusieurs sites en ligne mettant en scène sept enfants d’un quartier de la banlieue dakaroise qui seraient décédés après avoir été vaccinés. L’information s’est révélée avoir été fabriquée de toute pièce.
C’est donc dire que les médias en ligne et les médias sociaux devraient représenter désormais un champ de régulation majeur. Mais comment s’y prendre, face à cet écosystème massif et en constante expansion ?
Le CNRA pourrait établir avec les professionnels du secteur un observatoire spécifique qui suivrait quotidiennement aussi bien les médias en ligne proprement dits et déclarés comme tels qu’un échantillon de médias sociaux (y compris les blogs et les « influenceurs ») de grande diffusion (500 followers ? 1000 ?).
En conclusio,n il s’agit d’opérer une mutation qui ferait du régulateur une autorité véritablement indépendante, plus collaborative que répressive, véritablement démocratique et en phase avec l’environnement technologique.
On pourrait l’appeler Autorité de Régulation de la Communication, de l’Audiovisuel et du Numérique (ARCAN).