Baadoolo - La publication des risques
Liste électorale rime avec risque électoral. Et comme c’était bien prévisible, les frustrations sont nombreuses dans les coalitions. Ce sont des inves-fissures ! Gaa yaangui aalou rek ! Mais Sonko tamit tiaakhaanoul dé. Comme kouy dem guerre. Il a enrôlé des «forces spéciales» et des «commandos Pastef» qui vont affronter… Macky Sall. Revanche moongui kheegne dé. Charlatan analyste politique et autres ! Est-ce que cette 15 Législature ne damera pas le pion à la 14e ? Au sens des urnes arrachées et des coups de pied au ventre quoi.
Interdit de se rendre en Mauritanie Cheikh Issa Sall condamne «des dérives autoritaires» du régime
Le maire de Mbour qui se rendait à Nimzatt, en Mauritanie, auprès de son guide religieux, a été bloqué à la frontière, jeudi dernier, comme l’avait révélé Emedia. Un incident qui a mis Cheikh Issa Sall dans tous ses états. «C’est, assis sur ma natte de prière, que le journaliste de iRadio, Alassane Samba Diop, m’a appelé pour vérifier l’information selon laquelle j’ai été bloqué à la frontière Nord du Sénégal. L’agent a fini par m’avouer qu’ils avaient reçu l’ordre de remonter au niveau central les filiations des personnalités politiques du régime sortant et d’attendre les instructions de l’autorité», a-t-il raconté. «Le fait qu’un journaliste soit informé avant moi-même le principal concerné nous pousse à nous interroger sur la qualité de la sécurité du circuit de l’information au sein de nos instances de commandement et de gouvernance», déplore-til. Cheikh Issa Sall condamne «les dérives autoritaires en cours, orchestrées par le nouveau régime». Il ajoute : «Ni l’intimidation, ni la pression psychologique ne me divertira. Les Sénégalais attendaient mieux après une demi-année de gouvernance marquée principalement par l’accentuation de la cherté du coût de la vie.»
En prison depuis quelques semaines Le commissaire Keita investi par Takku Wallu Sénégal
Cheikhna Cheikh Saadbou Keita a été investi sur la liste de Takku Wallu Sénégal. Le commissaire de police à la retraite, qui croupit en prison depuis quelques semaines pour diffusion de fausses nouvelles, est à la 49 position de la Proportionnelle. Macky Sall et ses alliés ont sans doute voulu faire un acte symbolique. Mais il est presque impossible qu’il soit élu député.
Non paiement de salaires des contractuels du Pndss - Des syndicalistes de la Santé annoncent un plan d’action
Dans le secteur de la Santé, le climat social est en phase d’entrer en ébullition. Dans une déclaration publiée dimanche, l’Alliance des syndicats autonomes de la Santé (Asas) a annoncé un plan d’action pour exiger le paiement des salaires des contractuels du Pndss et la motivation nationale du 3ème trimestre 2024. «Un sit-in national d’avertissement sera tenu le vendredi 11 octobre 2024 de 10h à 13h avec le respect des urgences et du service minimum, pour protestation contre cette situation plus que bizarre et injustifiable qui serait causée par un épuisement de la ligne budgétaire servant aux paiements des émoluments dès le mois d’août de l’année budgétaire», ont prévu Mballo Dia Thiam et Cie. Cette phase, menacent les syndicalistes, «sera précédé d’un dépôt de préavis couvrant la période du 11 novembre 2024 au 11 janvier 2025 pour exiger du gouvernement le paiement immédiat des salaires et accessoires de salaire des contractuels dus et leur sécurisation pour le reste de l’année ainsi que l’application des accords résiduels gouvernementAnd Gueusseum».
Mouvement d’humeur aux Manufactures des arts décoratifs de Thiès Le collège des délégués réclame la réforme des textes
Ils sont 65 agents à arborer des brassards rouges, ce vendredi, devant les Manufactures des arts décoratifs de Thiès. Ces travailleurs réclament la réforme des textes qui régissent cette boîte qu’ils jugent obsolètes et qui limitent la masse salariale. D’après le collège des délégués, leur grille salariale «n’a pas connu une évolution depuis 1985». Mouhamadou Abdoulaye Sarr et ses camarades rappellent que cette société fait partie du patrimoine culturel de l’Afrique et devrait faire même partie du patrimoine classé de l’Unesco. Pourtant, souligne, Moustapha Cissé, le porte-parole du collège des délégués, «à chaque sortie du président de la République, aussi bien à la présidence qu’au niveau des ministères ou des directions, il y a tout un décor fait de tapisserie, et c’est l’œuvre de ces braves travailleurs». Par conséquent, ils estiment que «ce corps de métier doit être très pris en compte par les autorités du pays».
LA TÉLÉVISION SÉNÉGALAISE, UN DANGER POUR LES LIBERTÉS
L’information est une arme nocive quand celui qui la donne la déforme à ses souhaits et intentions. Elle ne doit point servir d’instrument de diabolisation ou de production de sensation. L’apport des médias dans une société doit être décisif
Dès l’année 1995, K. Popper mettait en garde la société contre les dangers de la télévision pour la démocratie. Lieu par excellence du débat et de la contradiction pour faire jaillir la lumière sur les faits sociaux, les médias au rang desquels la télévision occupe une place particulière dans l’influence sociale sont devenus des instruments de propagande dénués de toute neutralité axiologique. La télévision sénégalaise au-delà de son impact sur la passivité citoyenne est devenue le lieu par excellence de la médiocrité et de la prostitution visuelle.
Des descendants de Goebbels qui font partout la propagande politique mais dénués d’intelligence et de charisme comme le fut le Volksaufklärung und Propaganda, des charlatans, des comédiens, des morues aux mœurs légères dont l’inculture froisse toute conscience avertie devenus analystes politiques ou économiques, suivis de partout par une classe sociale sans portée épistémique pour analyser le discours des médias. Popper disait qu’il ne peut y avoir de démocratie si on ne soumet pas la télévision a un contrôle, ou pour parler plus précisément, la démocratie ne peut substituer durablement tant que le pouvoir de la télévision ne sera pas complètement mis à jour.
Le pouvoir colossal des médias ne doit pas être affaibli mais encadré car une nation qui se veut forte et transparente ne peut recourir qu’à la force médiatique pour accéder au stade suprême de développement. Mais, le temps social appelle à un assainissement rigoureux des médias sénégalais. En effet, si le gouvernement sénégalais opte pour une rupture structurelle, il est appelé à prendre des mesures fortes pour rendre le milieu journalistique professionnel, de garantir une liberté d’expression aux médias dont les critiques permettent d’éclaircir les zones d’ombres des politiques et finances publiques, de bannir toute forme d’intox des médias politisés pour leurrer la masse.
Un État politique préfère la propagande à la critique mais un État-provident n’a pas besoin de médias propagandistes car ses actes se font ressentir socialement par le peuple, il préfère la critique constructive à l’éloge d’une flatterie destructive puisque quand les analyses politiques ou économiques pointent du doigts les manquements, incohérences ou les ambiguïtés de l’action gouvernementale, elles interpellent en quelque sorte le gouvernement non pas à la remise en cause mais à la vigilance dans ses faits et actes montrant qu’il y a des instances de contrôles sociales qui l’incitent à la transparence.
L’immense influence qu’exerce la télévision sur la conscience collective mérite une fois une épuration du milieu médiatique de toute personne dont la formation intellectuelle et journalistique n’est pas aboutie pour parler des faits sociaux, politiques ou économiques. L’information est une arme nocive quand celui qui la donne la déforme à ses souhaits et intentions. Elle ne doit point servir d’instrument de diabolisation ou de production de sensation. Il y a une nécessité absolue de retourner à une formation rigoureuse des journalistes pour la neutralité, la déontologie, l’éthique, les biais du narcissisme mais surtout l’acquisition des connaissances en sciences humaines et sociales. D’ailleurs, le retrait des accréditations des écoles privées de formation sur le métier de journalisme est une nécessité sine qua non pour la régulation du métier de médias. L’exigence de la visibilité comme le disaient les auteurs de l’ouvrage sous la direction de N. Aubert et C. Haroche a pris le dessus sur la pertinence de l’analyse des faits. La créativité artistique, intellectuelle et culturelle perd sa place dans les médias pour ne divulguer que du sensationnel, de l’insignifiance, des clichés mais surtout des stéréotypes qui peuvent porter atteinte à la cohésion sociale.
L’apport des médias dans une société doit être décisif enfin non seulement de conscientiser mais de donner les moyens et instruments pour diagnostiquer l’état socio-politique de la du pays comme étant un vecteur social d’analyse de l’état de développement. Malheureusement, le recrutement médiatique est devenu un concours de mannequinat et de vulgarité dont le corps et la fourberie sont mis en avant et non le savoir.
L’absence de perspicacité de nos médias reflète en quelque sorte le mal profond de l’état arriéré de notre construction sociale et de la précarité de nos institutions de socialisation (primaire et secondaire). Au fait, l’imaginaire médiatique a créé des types de référence dont le seul mérite est de déformer les faits pour plaire à une classe politique adulée par le peuple. Les médias ont cultivé dans les consciences collectives des adolescents une dévalorisation de l’intelligentsia qui a débouché à une prise de soin du corps et à la manifestation de la vulgarité au détriment de la fortification des facultés de la raison et de l’esprit.
Dans ce sillage, la télévision au Sénégal est considérée comme un lieu de divertissement, de charlatanisme, de militantisme politique…, rare que l’action citoyenne et patriotique y trouve sa place, de fait, elle est un instrument passif qui n’appelle pas toujours à la prise de responsabilité chez les jeunes, à la valorisation du mérite et à la stimulation des consciences dans la réflexion pour relever les défis auxquels le peuple est appelé à faire face. Responsabiliser citoyennement la société passe d’abord par faire de la presse une vitrine de démocratie et non un instrument de propagande car comme disaient N. Aubert et C. Haroche : « l’injonction à la visibilité semble concomitante de l’avènement d’une société de l’image, dont l’écran est le symbole majeur. Cette société ‘‘ qui met le monde sur écrans, prend l’écran pour le monde et se prend elle-même pour ce qu’elle a mis sur l’écran ’’ est une société de l’exhibition ou tout savoir est devenu tout voir », nous sommes passé du cogito ergo sum de Descartes au narcissisme de l’exhibition que l’on peut traduire par l’expression latine videor ergo existo.
Alioune Dione : Socio-anthropologue est auteur de : Afrique et contemporanéité.
L’usine Sonacos de Kaolack opérationnelle…
A l’arrêt depuis deux ans, l’usine de la Sonacos Lyndiane de Kaolack va reprendre ses activités. L’annonce est du Directeur général de la Sonacos, Ndane Diagne qui soutient que des démarches sont en train d’être faites pour relancer les activités dans toutes les usines de la Sonacos. Selon M. Diagne, l’objectif est de faire retrouver à la Sonacos son lustre d’antan. Il souligne que le Sénégal est un pays agricole et nous avons la matière première. A l’en croire, à leur arrivée au pouvoir, les autorités ont privilégié la relance des activités des usines de Sonacos. Cela a commencé avec l’usine de Dakar qui a démarré le raffinage. La semaine prochaine, les usines de Louga, Diourbel et Ziguinchor vont commencer à fonctionner et à produire avec une capacité maximale au grand bonheur des employés. D’ailleurs les recrutements ont débuté dans la région du Sud. Cela montre tout simplement, dit-il, que la Sonacos commence à reprendre un nouveau souffle. Le Dg de la Sonacos indique que l’usine de Sonacos Lyndiane sera bientôt fonctionnelle avec sa capacité maximale. Présentement, les techniciens sont en train de faire la maintenance des machines. Au maximum, dans un mois et demi, l’usine sera opérationnelle. Le recrutement du personnel sera bientôt lancé. A l’en croire, la relance des activités de l’usine va permettre d'employer beaucoup de jeunes et d’impacter positivement sur le phénomène de l’immigration irrégulière. Pour ce qui est de la responsabilité sociale de l’entreprise dans cette zone, il promet que l'unité industrielle va petit à petit investir dans des activités qui vont impacter la vie des populations.
Trois personnes meurent dans un accident de la circulation
Trois personnes ont trouvé la mort dans un accident de la circulation survenu vendredi soir, sur la route nationale n°4, dans le département de Nioro du Rip, a appris l’Aps du commandant de la 31e compagnie d’incendie et de secours de la brigade nationale des Sapeurs-pompiers de Kaolack. Selon le commandant Yahya Mané, il s’agit d’une collision entre un véhicule particulier et un camion, survenue vers 21 heures 26 minutes, à hauteur du village de Sanguile sérère, sur la transgambienne. Trois blessés ont été dénombrés par les sapeurs-pompiers arrivés sur les lieux dix minutes après l’accident. Les secouristes de la 31e compagnie d’incendie et de secours de la brigade nationale des Sapeurs-pompiers de Kaolack ont trouvé sur place trois corps sans vie et trois blessés. Toutes les victimes étaient dans le véhicule particulier. Les personnes décédées ont été acheminées au Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN) de Kaolack. La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les véritables causes de cet accident mortel.
La Gauche plurielle défend le PIT
Les partis de la gauche plurielle prennent la défense du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT) qui a été démenti par le gouvernement avec des menaces à peine voilées. Les organisations membres de la Gauche plurielle rappellent au pouvoir que ses militants ont consenti toutes sortes de sacrifices pour l’avènement, au Sénégal, d’un régime démocratique qui garantit la libre expression des opinions et acteurs de toutes les luttes, ce n’est donc pas aujourd’hui que des apprentis-dictateurs, surgis de nulle part, l’insulte à la bouche, réussiront à museler leurs partis.Ils préviennent dans un communiqué que toute tentative de confiscation des libertés et droits des citoyens conquis de haute lutte est vouée à l’échec. A les en croire, le PIT n’a fait qu’alerter le peuple sur l’éventualité d’une difficile situation économique et sociale à venir. Pour la gauche plurielle, le pouvoir actuel devrait s’atteler plutôt à apporter des solutions aux problèmes que rencontrent nos concitoyens, notamment la cherté de la vie, le chômage, l’émigration irrégulière, etc. Devant son impuissance à satisfaire les légitimes aspirations du peuple, regrette la gauche, le pouvoir s’efforce d’instaurer un régime de terreur pour bâillonner les voix dissonantes.
Deux garçons meurent par noyade à Koussanar
Deux garçons âgés de 11 et 15 ans sont décédés samedi, par noyade dans une mare, à Koussanar, une commune située à près de 50 kilomètres de la ville de Tambacounda, a appris l’Aps d’une autorité de la municipalité. « C’est vers 18h que le drame s’est produit. Il s’agit de deux garçons âgés de 11 ans et 15 ans qui étaient partis pour faire une baignade dans une mare qui se trouve dans la commune », a déclaré la source lors d’un entretien téléphonique. Selon elle, les corps des deux jeunes garçons ont été repêchés et acheminés à la morgue de Tambacounda, par les sapeurs-pompiers, avec l’aide des populations.
Sidy blesse un policier
Sidy devient belliqueux lorsqu’il prend sa dose de drogue. Habitant l’unité 25 des Parcelles assainies, il a blessé grièvement un agent de police lors d’une tentative de voler son téléphone portable ainsi que son oncle. Sidy est déféré au parquet pour détention et usage d’arme blanche, menaces de mort, injures publiques et coups et blessures.
Le maire Sékouna Diatta appuie les écoles
Le Directeur général de l’Agence nationale de la reforestation et de la Grande muraille verte, par ailleurs maire de la commune de Mangagoulack, Sékouna Diatta vient à la rescousse des élèves de sa commune. Il a donné des fournitures aux différents établissements de la commune. Pour lui cet appui va aider les enseignants et les élèves à démarrer les cours dès l’ouverture conformément au concept «Ubi Tay Jang Tay». Le maire de Mangagoulack a exhorté les élèves à réduire considérablement les distractions. Il invite aussi les parents à veiller sur leurs enfants afin d'éviter toute sorte de manifestation qui puisse perturber la quiétude des élèves pendant la période scolaire.
Vol de chèques
Cuisinier de profession, S. Sène s’essaie au vol à ses heures perdues. Il a profité de l’inattention de son patron, Zhang. X. pour voler deux chèques. Ce dernier ayant constaté la disparition des chèques s’en est ouvert à sa banque. Et lorsque Sène s’est pointé à la banque pour retirer l’argent, il a été démasqué. Mais il a profité de l’inattention des gens pour prendre la fuite. Mais il a été interpellé par la police des Parcelles assainies. Lors de son interrogatoire, il déclare avoir ramassé les chèques. Des allégations qui n’ont guère convaincu les hommes du Commissaire Kébé qui vont le placer en garde à vue avant de le déférer au parquet pour flagrant délit de vol.
Promotion des valeurs civiques et citoyennes
La perte de valeurs civiques et citoyennes préoccupe les membres de la Plateforme des Anciens IDL du service Civique national (PLAISE Civique). Ainsi dans un besoin de construire un nouveau type de Sénégalais imbu de valeurs républicaines, le président de la Plaise, Mouhamed Lamine Thioune et Cie ont procédé samedi au lancement officiel de leurs activités. Leur objectif est d'accompagner les nouvelles autorités dans la promotion des valeurs civiques, à la citoyenneté active, et à l'engagement social au Sénégal. Il souligne que ces valeurs permettent de garantir une société où chacun peut s’épanouir, dans la justice et l’équité.
Publication des listes des partis et coalitions
Les Sénégalais seront édifiés aujourd’hui sur les listes en compétition aux élections législatives du 17 novembre 2024. Ayant bouclé la vérification vendredi, la Direction générale des élections avait permis à certains mandataires de compléter des documents ou de procéder à des rectifications. C’est aujourd’hui qu’elle va publier la liste de partis et coalitions et ouvrir la période contentieuse. Ainsi les mandataires auront la possibilité de voir la composition de toutes les listes. Le conseil constitutionnel qui hérite du dossier aujourd’hui attend sans doute d’être saisi par des mandataires pour contester certaines listes avant la publication de la liste définitive des coalitions et partis en lice.
Djibril Thiam, lauréat du Concours jeunesse francophonie
Le Sénégalais Djibril Thiam, 31 ans, technicien supérieur en administration culturelle, est Directeur de « Le Régal Culturel », une structure culturelle et éducative fondée en 2020. Avec son projet intitulé «Aar sunu mbatiit», il est lauréat du concours Jeunesse francophonie (Créer, innover et entreprendre en français) dans la catégorie culture et numérique, après le correspondant du le soleil à Paris. Un projet qui cherche à « Valoriser notre culture » et à contribuer à la protection, la transmission, à la préservation et à l’archivage du patrimoine immatériel sénégalais. Cela, par le biais du slam, podcast, animation 3D, livret de jeu pour et par nos différentes langues locales et traduction des productions en français pour contribuer à sa sauvegarde.
Un accident fait 2 morts et 2 blessés sur l'axe Fatick-Mbour
Un accident d'une rare violence s'est produit sur l'axe Fatick-Mbour à hauteur de Ndiosmone. Il s'agit d'une collision entre deux camions. Selon nos informations, le bilan est de 2 morts et 2 blessés graves. Ils ont été tous évacués à l'hôpital.
Un mort dans un accident à Tivaouane
Un accident s'est produit ce samedi entre Tivaouane et Thiès, à hauteur de Ndiobène. Le choc implique un camion et un véhicule de type 7 places. D'après les témoins, le chauffeur du dernier véhicule a perdu le contrôle du véhicule avant de se faire rentrer dessus par un camion. Le bilan fait état d'un mort et des blessés.
And Gueusseum annonce un sit-in national de protestation
L’alliance des syndicats autonomes de la santé Asas/And Gueusseum est déterminée à en découdre avec les nouvelles autorités. Six mois après leur installation à la tête du pays, And Gueusseum décrète un sit-in national de protestation etle dépôt d’un préavis de grève. Dans un communiqué reçu à «L’As», elle donne un ultimatum au gouvernement jusqu’au 10 octobre pour les salaires des contractuels du PNDSS (ex Cobra, ex Jica, ex Gavi, …) et la motivation du 3e trimestre 2024. «Nous allons tenir un sit-in national d'avertissement le vendredi 11 octobre 2024 de 10h à 13h avec le respect des urgences et du service minimum pour protestation contre cette situation plus que bizarre et injustifiable qui serait causée par un épuisement de la ligne budgétaire servant aux paiements des émoluments dès le mois d’août de l’année budgétaire», indique le directoire. A l’en croire, ce sit-in national sera précédé d'un dépôt de préavis couvrant la période du 11 novembre 2024 au 11 janvier 2025 pour exiger du gouvernement le paiement immédiat des salaires et accessoires de salaire des contractuels dus et leur sécurisation pour le reste de l’année ainsi que l'application des accords résiduels gouvernement-And Gueusseum du 10 mai 2022, notamment le paiement des augmentations de salaire aux contractuels des établissements publics de santé et d'action sociale et ceux des Collectivités territoriales en plus des accords du 25 mars 2022 Gouvernement-Sutsas cosignés avec le ministre de la Santé et de l'Action Sociale.
LE SOUTIEN DU FMI AU GOUVERNEMENT ET LE RETRAIT DE MACKY SALL DES ”4P” À LA UNE DES JOURNAUX
Les parutions de ce lundi traitent du soutien du Fonds monétaire international (FMI) au gouvernement du Sénégal en faveur d’une gouvernance forte et d’une transparence budgétaire
Dakar, 7 oct (APS) – Le soutien du Fonds monétaire international (FMI) au gouvernement du Sénégal en faveur ”d’une gouvernance forte et d’une transparence budgétaire” et le retrait de l’ancien président Macky Sall de ses fonctions d’envoyé spécial du Pacte de Paris pour les peuples et la planète (4P) pour se consacrer aux prochaines élections législatives comme tête de liste de sa coalition sont les principaux sujets au menu des quotidiens, reçus lundi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Le FMI en phase avec les autorités sénégalaises’’, titre Sud Quotidien. ”Réagissant à la décision des nouvelles autorités sénégalaises de privilégier la sincérité et la transparence budgétaire, à la suite de l’inspection générale des finances révélant que le régime sortant du président Macky Sall avait manipulé les chiffres, le Fonds monétaire international (FMI) a indiqué en prendre acte tout en s’engageant à évaluer l’impact en collaboration avec le nouveau gouvernement”, écrit le journal.
‘’Le FMI se félicite de l’audit général des finances publiques au Sénégal’’, met en Une Vox Populi, notant que le FMI salue ”l’engagement des autorités sénégalaises pour la transparence budgétaire’’.
Le Soleil parle d”’approbation” et de ”promesse de soutien du FMI’’. Le quotidien national rapporte qu’à travers ”son compte twitter ou elle a posté une vidéo, la porte-parole de l’institution de Bretton Woods, Julie Kozack, déclare que le FMI salue l’audit des finances publiques du Sénégal et son accompagnement en faveur d’une gouvernance forte et d’une transparence budgétaire’’.
En politique les quotidiens mettent en exergue le retrait de l’ancien président Macky Sall de ses fonctions d’envoyé spécial du Pacte de Paris pour les peuples et la planète (4P).
”Candidat pour les élections législatives de novembre 2024 au Sénégal, l’ancien président de la République (2012-2024) justifie ce retrait par le besoin d’éviter tout conflit d’intérêt et de se consacrer pleinement à ses responsabilités politiques nationales”, écrit Les Echos qui titre : ”Macky Sall se met en retrait pour faire face à Sonko’’.
‘’Macky Sall rend les 4P’’, pour battre campagne aux élections législatives du 17 novembre”, indique Source A. ‘’Macky démissionne pour venir battre campagne’’, note La Tribune. ‘’Macky se retrousse les manches’’, selon Bès Bi.
Enquête souligne que ”le duel (Sonko-Macky) aura finalement lieu”. ‘’Après le combat par procuration à la présidentielle de 2024, Macky Sall et Ousmane Sonko pourraient enfin en découdre sans intermédiaire. Un combat qui s’annonce rude et sans merci’’, note le journal.
‘’Macky se met en retrait des 4 P : Sale temps pour le pouvoir’’, titre Le Quotidien. ”Il va diriger la liste de sa coalition. Pourquoi l’ancien président souhaite-t-il revenir dans l’arène politique, 8 mois seulement après son départ’’, s’interroge le journal.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE LUNDI 7 OCTOBRE 2024
Sud Quotidien, Le Soleil, Walf Quotidien, EnQuête, Liberation, Le Quotidien, L'Observateur, Révélation Quotidien, L'As, Vox Populi, Bes Bi le jour, Yoor-Yoor Bi
Sud Quotidien, Le Soleil, Walf Quotidien, EnQuête, Liberation, Le Quotidien, L'Observateur, Révélation Quotidien, L'As, Vox Populi, Bes Bi le jour, Yoor-Yoor Bi
CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE LUNDI 7 OCTOBRE 2024
Baadoolo - Jour de xataraayou !
Tey la tey ! Les listes admises au bac du 17 novembre seront publiées aujourd’hui. Après l’examen des dossiers depuis lundi dernier. Il parait que certaines listes ont déjà été ajournées. Bon, tant mieux ! Parce que «Université» Assemblée ne peut contenir tout ce monde. Mais après proclamation des résultats, dina am niou daanu yaassine. Certains candidats vont abandonner pour de bon. D’autres auront la chance d’un second tour pour compléter leurs points. Ndeysaan, bac dou choix, bac chance leu. Comme sey rek. N’est-ce pas mbouré ? Bon xataraayou !
Après la dissolution de l’Assemblée nationale Les salaires et carburants des députés bloqués
Ça commence à faire grincer des dents chez les députés sortants. Bés bi a appris que leurs salaires et carburants sont «bloqués». Les parlementaires avaient l’habitude de percevoir «au plus tard le 2 du mois». Des sources parlementaires concordantes confient que le Trésor a été interpellé à plusieurs reprises mais dit attendre «les instructions». Pourtant l’alinéa 4 de l’article 87 de la Constitution est clair : «L’Assemblée nationale dissoute ne peut se réunir. Toutefois, le mandat des députés n’expire qu’à la date de la proclamation de l’élection des membres de la nouvelle Assemblée nationale.» Qui donne donc ces «instructions» ? L’on murmure que ce serait une directive du Premier ministre qui avait aussi annoncé le blocage des salaires des membres du Hcct et du Cese. Faute d’avoir pu supprimer les deux institutions, leurs présidents ont été limogés.
Liban Une Sénégalaise tuée par les frappes de l’armée israélienne
Le Sénégal compte sa première victime, après l’escalade meurtrière au Liban. Anna Diédhiou a été tuée par les frappes de l’armée israélienne, a-t-on appris de sources proches de sa famille. Mamadou Abdoulaye Dème encourage le département des Sénégalais de l’extérieur à examiner les options les plus adaptées pour la sécurité de nos concitoyens dans cette partie du monde. Il a par la même occasion, prié pour que «la paix revienne sur la base des résolutions des Nations Unies qui reconnaissent le droit à l’existence de deux Etats dans des frontières sûres et reconnues».
Set setal et rentrée des classes au lycée Ousmane Sembène de Yoff - Le Dg de Dakar Dem Dikk équipe la salle informatique
Dans le cadre de la célébration de la journée nationale «Setal sunu reew» initiée par le président de la République, le Directeur général de Dakar Dem Dikk a organisé une Grande journée de nettoyage au lycée Ousmane Sembène de Yoff. Assane Mbengue a saisi l’occasion pour procéder, en présence du ministre de la Communication, des télécommunications et du numérique, Alioune Sall, à la remise officielle des clés de la salle informatique entièrement équipée pour améliorer les conditions d’apprentissage des élèves. «Ce n’est pas seulement une salle informatique. C’est une salle multimédia, une salle connectée. Les nouvelles autorités accordent une importance particulière au numérique. J’invite donc nos enfants pour qu’ils apprennent à partir de cet outil à meubler leur cerveau de connaissances qui leur permettront, demain, de servir leur communauté. L’éducation a une importance très capitale à Yoff, c’est pourquoi vous avez vu toute cette mobilisation», a souligné M. Mbengue.
Ouakam - Un câblodistributeur chute du 4e étage d’un immeuble et meurt
Les riverains du quartier Mboul de Ouakam sont en deuil. Ibrahima Diagne, un jeune du quartier, la trentaine, est décédé jeudi dans des conditions atroces. Ce câblodistributeur télé est tombé d’un immeuble de 4e étage se trouvant derrière la mairie de Ouakam. Evacué par les sapeurs-pompiers à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff, il a finalement succombé à ses blessures. D’ailleurs, c’est seulement ce samedi que les parents de la victime ont pu récupérer la dépouille, après l’autopsie ordonnée par le procureur de la République. Marié et père d’un enfant, Ibrahima Diagne qui était très actif dans les cérémonies religieuses de la communauté Layène a finalement été enterré ce samedi au cimetière musulman de Ouakam.
Décès de son père après une crise - La double peine de Lat Diop
Lat Diop a perdu son père ce dimanche. Selon Dakaractu, Codé Diop, qui fut un enseignant «émérite» et ancien censeur du lycée Abdoulaye Sadji, aurait piqué une crise après avoir été informé de l’emprisonnement de son fils, le 28 septembre dernier. «Les membres de la famille avaient jugé utile de ne pas l’informer pour éviter que l’irréparable ne se produise. Hélas !», écrit le site. Une double peine sans doute pour l’ancien ministre des Sports et ancien Dg de la Lonase poursuivi par le parquet du Pool judiciaire financier.
Cherté du loyer au Sénégal Les Locataires exposent à Diomaye la crise du logement
A l’occasion de la Journée mondiale du logement, célébrée ce lundi 7 octobre, l’Association des locataires du Sénégal (Adls) interpelle le Président Diomaye Faye sur la crise qui secoue ce secteur. «La crise du logement est devenue alarmante. De plus en plus de familles peinent à trouver un logement décent à un prix abordable. Les inégalités se creusent et de nombreuses personnes se voient contraintes de choisir entre se loger et subvenir à leurs besoins fondamentaux. Cette situation n’est pas seulement un problème économique, mais également une question de dignité humaine», ont constaté Elimane Sall et ses camarades dans une déclaration publiée ce dimanche. Sur «le déficit de logements sociaux et la cherté des loyers dans notre pays», l’Adls explique cette situation par l’indisponibilité «d’assiettes foncières et un manque de transparence dans le mode d’attribution» du logement dans le pays. Ainsi, les Locataires demandent au chef de l’Etat «d’encadrer le marché locatif» sans oublier «la simplification des procédures de construction», et entre autres, «l’augmentation des financements alloués aux projets de logements sociaux».
Le ministre de la communication, de la télécommunication et du numérique, Aliou Sall, a annoncé hier la création d’une commission d’examen et de validation des déclarations des entreprises de presse du Sénégal
En vue de permettre aux entreprises de presse de se conformer à des exigences spécifiques pour obtenir leur reconnaissance officielle, le ministre de la communication, de la télécommunication et du numérique, Aliou Sall, a annoncé hier la création d’une commission d’examen et de validation des déclarations des entreprises de presse du Sénégal. Une manière pour les nouvelles autorités de filtrer les organes de presse.
Le duo à la tête du pays ne lâche visiblement pas la presse. Le Gouvernement entend mettre de l’ordre dans les médias. Hier le ministère de tutelle a rendu public un arrêté qui jette les bases d’une commission qui devrait rendre contraignant l’exercice du média de journaliste. En dehors du Code déjà voté, les autorités veulent mettre en place une commission mixte. Composée de deux représentants du ministère de la communication, d’un représentant par le ministère des départements de l’Intérieur, de la Justice, du Travail, un autre du Cnra et du Cored, la Commission est présidée par le Directeur de la Communication. Son travail consiste à examiner les demandes, s’assurer des respects des critères d’éligibilité au regard de la législation, valider ou rejeter les demandes d’enregistrement, fournir au ministre de la communication des informations et statistique sur le processus d’enregistrement des entreprises sur la plateforme dédiée, faire un rapport des déclarations enregistrées avec le cas échéant des recommandations et des observations. Les dossiers validés par la commission sont soumis au ministère chargé de la communication aux fins de délivrance d’une attestation avec un numéro d’identification unique valant reconnaissance légale.
Un processus qui risque de faire grand bruit d’autant plus qu’il exclut non seulement les acteurs des médias mais peut être en contradiction avec la constitution qui consacre le régime de la déclaration pour la création d’un journal. C’est dire donc que le bras de fer entre le Cdeps et le Gouvernement risque de refaire surface surtout que le patronat vient de convoquer une réunion pour définir un nouveau plan face à l’inertie et au statu quo du gouvernement.
Khalifa Ababacar Sall dénonce les dérives du pouvoir
L’interdiction au journaliste Madiambal Diagne de sortir du territoire ne laisse pas indifférent le président du mouvement Taxawu Senegaal. Sur sa page X, Khalifa Ababacar Sall dénonce les tracasseries policières qui, après Bougane Guèye Dany, visent également Madiambal Diagne, tous deux candidats aux élections législatives du 17 novembre. Pour l’ancien maire de Dakar, un citoyen ne saurait rendre un document officiel de voyage qui ne lui a pas été auparavant octroyé par l’État du Sénégal. Par conséquent, il appelle à la fin de ces pratiques qu’il juge inacceptables dans un État de droit.
Diomaye chez Amadou Mahtar Mbow
Le chef de l’Etat, accompagné de son cabinet, s’est rendu au domicile familial du Pr Amadou Mahtar Mbow pour présenter ses condoléances à son épouse et à sa famille. Profondément ému, Diomaye a évoqué la tristesse qui l’a envahi lors de l’annonce du décès de M. Mbow, survenu pendant sa participation à l’Assemblée générale des Nations unies. Le chef de l’État a salué les qualités humaines exceptionnelles de cet éminent Sénégalais, défenseur de la liberté, artisan du multilatéralisme et fervent promoteur de l’éducation. Il a également réaffirmé qu’un hommage national sera organisé en reconnaissance de la contribution exceptionnelle du Professeur Mbow à la nation et à l’humanité, célébrant ainsi la mémoire d’un patriarche ayant marqué l’histoire du Sénégal.
Le maire de Rufisque décline son investiture
Les défections se poursuivent à la coalition Samm sa Kaddu. Le maire de Rufisque, Dr Oumar Cissé, responsable de Taxawu Senegaal, a décliné son investiture sur la liste de cette coalition de l’opposition. C’est Khalifa Sall qui risque de perdre un responsable. « Par rapport aux élections législatives à venir, j’ai entre temps décliné l’offre de Taxawu Sénégal de figurer sur les listes de la coalition ou de l’inter-coalition où la plateforme est membre et pour de multiples raisons », a écrit l’édile de Rufisque sur le mur de sa page facebook. Par ailleurs, il signale avoir décroché en Chine un partenariat. L’édile de Rufisque a paraphé une convention de partenariat ambitieuse avec la ville de Zhoushan. Le maire de Rufisque a rencontré les principaux acteurs économiques, institutionnels et universitaires.
Un corps retrouvé dans le bassin de Patte d’Oie
Un corps non identifié a été découvert hier dans le bassin de Patte d'Oie à hauteur du pont de l'émergence. Il s’agit d’un jeune homme. Les limiers des Parcelles appuyés par leurs collègues de la Police scientifique ont fait une réquisition pour l'évacuation de la dépouille par les sapeurs-pompiers dans une structure sanitaire de la place pour les besoins de l'autopsie. Pour l'instant, les causes de ce décès restent inconnues. La Police des Parcelles assainies a ouvert une enquête
Khadim Bâ de Locafrique en prison…
Les négociations n’ont pas donné les résultats escomptés. Le nombreux face-à-face avec le procureur du Pool Judiciaire Financier n’ont pas permis au directeur général de Locafrique de se tirer d’affaire. Le procureur a envoyé Khadim Bâ, directeur général de Locafrique, en prison, selon Dakaractu. Ceci après plusieurs retours de parquet. L’homme d’affaires est poursuivi pour des infractions douanières portant sur plusieurs milliards.
…Le directeur de Coris Bank International Sénégal libéré
Restons sur ce contentieux opposant la douane sénégalaise, Khadim Bâ, directeur général de Locafrique et Ibrahima Mar Fall, directeur de Coris Bank International Sénégal pour dire que ce dernier a pu tirer son épingle du jeu. Le directeur de Coris Bank International Sénégal est relâché après son audition par le procureur du pool judiciaire financier. Ibrahima Mar Fall a été libéré sur convocation par le magistrat. Il est poursuivi en même temps que Khadim Ba pour une infraction douanière portant sur plusieurs milliards de francs CFA. Ce feuilleton judiciaire est visiblement loin de connaître son épilogue.
Les journalistes s’imprègnent du pool judiciaire financier
Le pool judiciaire nouvellement installé en remplacement de la Crei pour connaître des affaires de corruption de financement de terrorisme et de détournement de deniers publics entre autres délits, n'est pas encore bien connu par les journalistes. Pour bien faire leur travail, l'association nationale des chroniqueurs judiciaires, en collaboration avec le Forum civil, a bénéficié hier d'une session de renforcement de capacité sur le pool judiciaire financier (Pjf). L'objectif est de s'outiller en vue d'un meilleur traitement des articles relatifs au pool judiciaire financier. Birahime Seck pense qu'il faut d'abord mettre à l’épreuve le pool judiciaire et laisser le temps aux magistrats de faire leur travail car l'enquête économique et financière, ce n'est pas facile. Elle demande beaucoup de temps, des investigations, beaucoup de procédés, surtout de la lucidité.
Arrestation d’un topographe
Topographe de profession, Ch. Camara devra convaincre le juge pour ne pas séjourner en prison. Il a été arrêté pour vol. Le mis en cause a profité de l'inattention d'une serveuse pour subtiliser un téléphone portable avant de tenter de prendre la fuite. Il a été rattrapé à l’Unité 21 des Parcelles assainies avant d'être remis aux limiers du Commissariat de Police. Devant les enquêteurs, Camara dit avoir ramassé le téléphone devant le portail du restaurant. Ce qui ne va pas convaincre les limiers qui vont le placer en garde à vue avant de le déférer au parquet pour flagrant délit de vol.
Il lâche ses chiens contre son voisin
L’étudiant, Ch. B. Mbaye est un dresseur de chiens à ses heures perdues. Il a commis l’imprudence de lâcher ses chiens contre son voisin P. M. Ndiaye qui vont le mordre, occasionnant des blessures. Sur ce, Ndiaye s'est rendu à la Police pour porter plainte contre l’étudiant pour coups et blessures volontaires, injures et mise en danger de la vie d'autrui. Ch. B. Mbaye a déclaré être injurié en premier par Ndiaye. Ils se sont battus. C’est à ce moment que les chiens s’y sont mêlés pour mordre Ndiaye, dit-il. Finalement, il sera placé en garde à vue et déféré au parquet.
Cored regrette l’incident sur la 2Stv
Le Conseil pour l’Observation des Règles d’Éthique et de Déontologie dans les médias (CORED) rappelle à l’ordre Astou Dione de la 2Stv. L’instance exprime son regret suite à l’incident lors de l’émission « Débat de fond » diffusée sur la 2Stv avec l’ancien député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly comme invité. Selon le Cored, la journaliste a reconnu avoir commis une faute professionnelle, exprimé ses regrets et présenté ses excuses au public. L’instance a également exigé qu’elle adresse ses excuses à son invité lors de la prochaine émission, conformément au code d’éthique en vigueur. Le président du Cored, Mamadou Thior, a souligné l’importance pour les journalistes de maîtriser leurs émotions et l’environnement technique, particulièrement lors d’émissions en direct, tout en restant courtois et respectueux envers leurs invités, quelle que soit la situation. Il a également dénoncé la passivité de l’équipe technique de la 2Stv pendant l’incident, regrettant que cette séquence ait terni l’image de la chaîne et de la profession journalistique dans son ensemble. Le Cored invite les journalistes à plus de responsabilité et a exhorté les responsables des médias à encadrer et soutenir leurs équipes pour prévenir de tels incidents à l’avenir.
Saisie d’un milliard de faux billets
La Compagnie de Gendarmerie de Keur Massar a mis hors d’état de nuire une bande de trafiquants de drogue et de faux billets. Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée et le trafic de stupéfiants, les éléments de la brigade de la zone franche industrielle et ceux de la brigade de recherches de Keur Massar ont exploité un renseignement faisant état d'un probable débarquement de chanvre indien à Dakar. A cet effet, les pandores de la brigade territoriale de la Zone Franche industrielle ont mis en place un dispositif qui a permis de mettre la main sur un véhicule en charge de 05 sacs de 100 kilogrammes de chanvre indien chacun. Au même moment, les pandores de la brigade de recherches de Keur Massar ont mené une opération ayant permis la saisie d'un important lot de faux billets de banque. Ils ont aussi interpellé quatre (04) faussaires qui tentaient de laver les coupures de billets noirs d'une contre-valeur d'un (01) milliard de francs CFA. Les mis en cause sont placés en garde à vue et seront déférés au parquet, renseigne un communiqué de la Gendarmerie. Les enquêtes se poursuivent.
Des opérations de lâchers d’eau au barrage de Manantali
La société d’exploitation de Manantali et de Félou (SEMAF), en charge de l’exploitation du barrage de Manantali, a entamé des opérations de lâchers d’eau à la suite de l’atteinte de la cote normale de gestion et remplissage de la retenue d’eau du barrage, a-t-on appris l’Aps de source officielle, vendredi. Ces lâchers d’eau vont élever le niveau d’eau dans certaines zones riveraines du fleuve Sénégal. Il est donc demandé à tous ceux dont l’activité est liée à l’eau à plus de prudence dans les zones concernées. La SEMAF appelle ainsi les populations de la Vallée et du Delta du fleuve Sénégal à maintenir la veille pendant le passage de cette nouvelle onde de crue, et à prendre toutes les dispositions nécessaires pour faire face aux éventuels débordements du fleuve qui pourraient subvenir, notamment en cas de nouveaux épisodes pluvieux dans la zone. Ces apports du Bafing, stockés par la retenue du barrage de Manantali depuis le début de l’hivernage, ont permis de remplir la retenue et d’atténuer la montée du plan d’eau dans la vallée, ajoute la même source. Ces apports du Bafing pourront encore prolonger le passage de l’onde de crue dans la vallée de quelques semaines.