Le ministre de la communication, de la télécommunication et du numérique, Aliou Sall, a annoncé hier la création d’une commission d’examen et de validation des déclarations des entreprises de presse du Sénégal
En vue de permettre aux entreprises de presse de se conformer à des exigences spécifiques pour obtenir leur reconnaissance officielle, le ministre de la communication, de la télécommunication et du numérique, Aliou Sall, a annoncé hier la création d’une commission d’examen et de validation des déclarations des entreprises de presse du Sénégal. Une manière pour les nouvelles autorités de filtrer les organes de presse.
Le duo à la tête du pays ne lâche visiblement pas la presse. Le Gouvernement entend mettre de l’ordre dans les médias. Hier le ministère de tutelle a rendu public un arrêté qui jette les bases d’une commission qui devrait rendre contraignant l’exercice du média de journaliste. En dehors du Code déjà voté, les autorités veulent mettre en place une commission mixte. Composée de deux représentants du ministère de la communication, d’un représentant par le ministère des départements de l’Intérieur, de la Justice, du Travail, un autre du Cnra et du Cored, la Commission est présidée par le Directeur de la Communication. Son travail consiste à examiner les demandes, s’assurer des respects des critères d’éligibilité au regard de la législation, valider ou rejeter les demandes d’enregistrement, fournir au ministre de la communication des informations et statistique sur le processus d’enregistrement des entreprises sur la plateforme dédiée, faire un rapport des déclarations enregistrées avec le cas échéant des recommandations et des observations. Les dossiers validés par la commission sont soumis au ministère chargé de la communication aux fins de délivrance d’une attestation avec un numéro d’identification unique valant reconnaissance légale.
Un processus qui risque de faire grand bruit d’autant plus qu’il exclut non seulement les acteurs des médias mais peut être en contradiction avec la constitution qui consacre le régime de la déclaration pour la création d’un journal. C’est dire donc que le bras de fer entre le Cdeps et le Gouvernement risque de refaire surface surtout que le patronat vient de convoquer une réunion pour définir un nouveau plan face à l’inertie et au statu quo du gouvernement.
Khalifa Ababacar Sall dénonce les dérives du pouvoir
L’interdiction au journaliste Madiambal Diagne de sortir du territoire ne laisse pas indifférent le président du mouvement Taxawu Senegaal. Sur sa page X, Khalifa Ababacar Sall dénonce les tracasseries policières qui, après Bougane Guèye Dany, visent également Madiambal Diagne, tous deux candidats aux élections législatives du 17 novembre. Pour l’ancien maire de Dakar, un citoyen ne saurait rendre un document officiel de voyage qui ne lui a pas été auparavant octroyé par l’État du Sénégal. Par conséquent, il appelle à la fin de ces pratiques qu’il juge inacceptables dans un État de droit.
Diomaye chez Amadou Mahtar Mbow
Le chef de l’Etat, accompagné de son cabinet, s’est rendu au domicile familial du Pr Amadou Mahtar Mbow pour présenter ses condoléances à son épouse et à sa famille. Profondément ému, Diomaye a évoqué la tristesse qui l’a envahi lors de l’annonce du décès de M. Mbow, survenu pendant sa participation à l’Assemblée générale des Nations unies. Le chef de l’État a salué les qualités humaines exceptionnelles de cet éminent Sénégalais, défenseur de la liberté, artisan du multilatéralisme et fervent promoteur de l’éducation. Il a également réaffirmé qu’un hommage national sera organisé en reconnaissance de la contribution exceptionnelle du Professeur Mbow à la nation et à l’humanité, célébrant ainsi la mémoire d’un patriarche ayant marqué l’histoire du Sénégal.
Le maire de Rufisque décline son investiture
Les défections se poursuivent à la coalition Samm sa Kaddu. Le maire de Rufisque, Dr Oumar Cissé, responsable de Taxawu Senegaal, a décliné son investiture sur la liste de cette coalition de l’opposition. C’est Khalifa Sall qui risque de perdre un responsable. « Par rapport aux élections législatives à venir, j’ai entre temps décliné l’offre de Taxawu Sénégal de figurer sur les listes de la coalition ou de l’inter-coalition où la plateforme est membre et pour de multiples raisons », a écrit l’édile de Rufisque sur le mur de sa page facebook. Par ailleurs, il signale avoir décroché en Chine un partenariat. L’édile de Rufisque a paraphé une convention de partenariat ambitieuse avec la ville de Zhoushan. Le maire de Rufisque a rencontré les principaux acteurs économiques, institutionnels et universitaires.
Un corps retrouvé dans le bassin de Patte d’Oie
Un corps non identifié a été découvert hier dans le bassin de Patte d'Oie à hauteur du pont de l'émergence. Il s’agit d’un jeune homme. Les limiers des Parcelles appuyés par leurs collègues de la Police scientifique ont fait une réquisition pour l'évacuation de la dépouille par les sapeurs-pompiers dans une structure sanitaire de la place pour les besoins de l'autopsie. Pour l'instant, les causes de ce décès restent inconnues. La Police des Parcelles assainies a ouvert une enquête
Khadim Bâ de Locafrique en prison…
Les négociations n’ont pas donné les résultats escomptés. Le nombreux face-à-face avec le procureur du Pool Judiciaire Financier n’ont pas permis au directeur général de Locafrique de se tirer d’affaire. Le procureur a envoyé Khadim Bâ, directeur général de Locafrique, en prison, selon Dakaractu. Ceci après plusieurs retours de parquet. L’homme d’affaires est poursuivi pour des infractions douanières portant sur plusieurs milliards.
…Le directeur de Coris Bank International Sénégal libéré
Restons sur ce contentieux opposant la douane sénégalaise, Khadim Bâ, directeur général de Locafrique et Ibrahima Mar Fall, directeur de Coris Bank International Sénégal pour dire que ce dernier a pu tirer son épingle du jeu. Le directeur de Coris Bank International Sénégal est relâché après son audition par le procureur du pool judiciaire financier. Ibrahima Mar Fall a été libéré sur convocation par le magistrat. Il est poursuivi en même temps que Khadim Ba pour une infraction douanière portant sur plusieurs milliards de francs CFA. Ce feuilleton judiciaire est visiblement loin de connaître son épilogue.
Les journalistes s’imprègnent du pool judiciaire financier
Le pool judiciaire nouvellement installé en remplacement de la Crei pour connaître des affaires de corruption de financement de terrorisme et de détournement de deniers publics entre autres délits, n'est pas encore bien connu par les journalistes. Pour bien faire leur travail, l'association nationale des chroniqueurs judiciaires, en collaboration avec le Forum civil, a bénéficié hier d'une session de renforcement de capacité sur le pool judiciaire financier (Pjf). L'objectif est de s'outiller en vue d'un meilleur traitement des articles relatifs au pool judiciaire financier. Birahime Seck pense qu'il faut d'abord mettre à l’épreuve le pool judiciaire et laisser le temps aux magistrats de faire leur travail car l'enquête économique et financière, ce n'est pas facile. Elle demande beaucoup de temps, des investigations, beaucoup de procédés, surtout de la lucidité.
Arrestation d’un topographe
Topographe de profession, Ch. Camara devra convaincre le juge pour ne pas séjourner en prison. Il a été arrêté pour vol. Le mis en cause a profité de l'inattention d'une serveuse pour subtiliser un téléphone portable avant de tenter de prendre la fuite. Il a été rattrapé à l’Unité 21 des Parcelles assainies avant d'être remis aux limiers du Commissariat de Police. Devant les enquêteurs, Camara dit avoir ramassé le téléphone devant le portail du restaurant. Ce qui ne va pas convaincre les limiers qui vont le placer en garde à vue avant de le déférer au parquet pour flagrant délit de vol.
Il lâche ses chiens contre son voisin
L’étudiant, Ch. B. Mbaye est un dresseur de chiens à ses heures perdues. Il a commis l’imprudence de lâcher ses chiens contre son voisin P. M. Ndiaye qui vont le mordre, occasionnant des blessures. Sur ce, Ndiaye s'est rendu à la Police pour porter plainte contre l’étudiant pour coups et blessures volontaires, injures et mise en danger de la vie d'autrui. Ch. B. Mbaye a déclaré être injurié en premier par Ndiaye. Ils se sont battus. C’est à ce moment que les chiens s’y sont mêlés pour mordre Ndiaye, dit-il. Finalement, il sera placé en garde à vue et déféré au parquet.
Cored regrette l’incident sur la 2Stv
Le Conseil pour l’Observation des Règles d’Éthique et de Déontologie dans les médias (CORED) rappelle à l’ordre Astou Dione de la 2Stv. L’instance exprime son regret suite à l’incident lors de l’émission « Débat de fond » diffusée sur la 2Stv avec l’ancien député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly comme invité. Selon le Cored, la journaliste a reconnu avoir commis une faute professionnelle, exprimé ses regrets et présenté ses excuses au public. L’instance a également exigé qu’elle adresse ses excuses à son invité lors de la prochaine émission, conformément au code d’éthique en vigueur. Le président du Cored, Mamadou Thior, a souligné l’importance pour les journalistes de maîtriser leurs émotions et l’environnement technique, particulièrement lors d’émissions en direct, tout en restant courtois et respectueux envers leurs invités, quelle que soit la situation. Il a également dénoncé la passivité de l’équipe technique de la 2Stv pendant l’incident, regrettant que cette séquence ait terni l’image de la chaîne et de la profession journalistique dans son ensemble. Le Cored invite les journalistes à plus de responsabilité et a exhorté les responsables des médias à encadrer et soutenir leurs équipes pour prévenir de tels incidents à l’avenir.
Saisie d’un milliard de faux billets
La Compagnie de Gendarmerie de Keur Massar a mis hors d’état de nuire une bande de trafiquants de drogue et de faux billets. Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée et le trafic de stupéfiants, les éléments de la brigade de la zone franche industrielle et ceux de la brigade de recherches de Keur Massar ont exploité un renseignement faisant état d'un probable débarquement de chanvre indien à Dakar. A cet effet, les pandores de la brigade territoriale de la Zone Franche industrielle ont mis en place un dispositif qui a permis de mettre la main sur un véhicule en charge de 05 sacs de 100 kilogrammes de chanvre indien chacun. Au même moment, les pandores de la brigade de recherches de Keur Massar ont mené une opération ayant permis la saisie d'un important lot de faux billets de banque. Ils ont aussi interpellé quatre (04) faussaires qui tentaient de laver les coupures de billets noirs d'une contre-valeur d'un (01) milliard de francs CFA. Les mis en cause sont placés en garde à vue et seront déférés au parquet, renseigne un communiqué de la Gendarmerie. Les enquêtes se poursuivent.
Des opérations de lâchers d’eau au barrage de Manantali
La société d’exploitation de Manantali et de Félou (SEMAF), en charge de l’exploitation du barrage de Manantali, a entamé des opérations de lâchers d’eau à la suite de l’atteinte de la cote normale de gestion et remplissage de la retenue d’eau du barrage, a-t-on appris l’Aps de source officielle, vendredi. Ces lâchers d’eau vont élever le niveau d’eau dans certaines zones riveraines du fleuve Sénégal. Il est donc demandé à tous ceux dont l’activité est liée à l’eau à plus de prudence dans les zones concernées. La SEMAF appelle ainsi les populations de la Vallée et du Delta du fleuve Sénégal à maintenir la veille pendant le passage de cette nouvelle onde de crue, et à prendre toutes les dispositions nécessaires pour faire face aux éventuels débordements du fleuve qui pourraient subvenir, notamment en cas de nouveaux épisodes pluvieux dans la zone. Ces apports du Bafing, stockés par la retenue du barrage de Manantali depuis le début de l’hivernage, ont permis de remplir la retenue et d’atténuer la montée du plan d’eau dans la vallée, ajoute la même source. Ces apports du Bafing pourront encore prolonger le passage de l’onde de crue dans la vallée de quelques semaines.
LA BAISSE DE LA NOTE DU SÉNÉGAL PAR L’AGENCE MOODY’S À LA UNE DES QUOTIDIENS DU WEEK-END
Les journaux reçus samedi, mettent l’accent sur la baisse de la note Sénégal par l’agence Moody’s, rendue publique vendredi par le ministère des Finances et du Budget.
Dakar, 5 oct (APS) – Les journaux reçus samedi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS) mettent l’accent sur la baisse de la note Sénégal par l’agence Moody’s, rendue publique vendredi par le ministère des Finances et du Budget.
L’agence Moody’s a réduit la note du Sénégal en raison de la hausse du déficit budgétaire et du niveau d’endettement observés dans le pays entre 2019 et 2023, a déclaré, vendredi, le ministère sénégalais des Finances et du Budget.
‘’La note du Sénégal vient d’être revue à la baisse en passant de Ba3 à perspective stable à B1, avec une mise sous surveillance. Cette baisse est consécutive à la révision à la hausse du déficit budgétaire et du niveau d’endettement observés sur la période 2019-2023’’, a-t-il affirmé dans un communiqué.
L’agence de notation a réagi de cette manière à ‘’l’audit des finances publiques, dont les résultats préliminaires ont été communiqués par le gouvernement, le 26 septembre 2024’’, ajoute le ministère.
”Moody’s dégrade le Sénégal’’, écrit à sa Une Walf Quotidien. Le journal précise dans ses colonnes que ‘’la note Sénégal est passée de Ba3 à B1 avec une mise sous surveillance’’.
Selon Walf Quotidien, cette baisse fait suite à l’’audit des finances publiques, dont les résultats préliminaires ont été communiqués par le Gouvernement le 26 septembre, faisant état d’un taux d’endettement et un déficit budgétaire au-dessus des normes requis”.
Il informe que ‘’face à cette situation, le ministre des Finances et du Budget réaffirme la volonté ferme du gouvernement de mettre en œuvre rapidement des réformes ambitieuses pour réduire significativement le déficit dès 2025 et consolider cette baisse à court terme, en accord avec les engagements pris au sein de l’UEMOA et la CEDEAO.
”Les dégâts des faux chiffres’’, s’exclame à sa Une Bès Bi le jour. En langage clair, ‘’le Sénégal présente des risques d’insolvabilité, avec une situation économique qui fait peur aux marchés. Donc des obligations sujettes à risque de crédit élevé”, explique le professeur d’économie à la Faseg, Amath Ndiaye dont les propos sont rapportés par la même publication.
A en croire au professeur Ndiaye, ‘’le gouvernement n’avait aucun intérêt à donner des chiffres qui, du reste, ne sont pas officiels parce que pas encore certifiés par la Cour des comptes et qui au contraire, n’ont fait que détruire l’image du pays”.
Le Quotidien lui, fait écho de l’affaire du journaliste Madiambal Diagne, interdit de sortir du territoire, alors qu’il s’apprêtait à prendre un vol. Ce qui fait dire à cette publication dans sa manchette ”AIBD, terminal politique”.
Pendant ce temps, L’Info titre ”Tracasseries contre les opposants et journalistes Khalifa Sall hausse le ton’’. Dans le Journal, l’ancien maire de Dakar dit avoir appris, avec ‘’consternation’’, l’interdiction de sortie du territoire du journaliste Madiambal Diagne ‘’avec comme motif, la demande de restitution d’un passeport diplomatique dont il ne dispose pas”.
Pour Khalifa Sall, toujours cité par le journal, ‘’un citoyen ne saurait rendre un document officiel de voyage qui ne lui a pas été auparavant octroyé par l’Etat du Sénégal. ”Ces méthodes, inacceptables dans un Etat de droit, doivent immédiatement cesser”, selon lui.
Pour sa part, le quotidien national Le Soleil, est revenu largement sur la 5e journée nationale de nettoiement ”Sétal sunu reew” consacrée aux école. ‘’A deux jours de la rentrée, certaines écoles inondées, voire vétustes, ont besoin d’être nettoyées”, écrit le journal.
”Mobilisation pour une cure de jouvence’’, affiche à sa Une le quotidien national qui annonce par la même occasion que le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye est attendu au lycée Demba Diop de Mbour, tandis que le premier ministre, Ousmane Sonko se rendra à l’université Assane Seck de Ziguinchor.
Baadoolo - Pape, deel Thiaw gaa yi
Aliou Cissé a laissé un bel héritage. Machallah. Il a même fait la liste des 27 devant affronter le Malawi. C’est un nouveau régime qui a pris le pouvoir provisoirement. Pape est donc sur place avec Pellerin. Nanga Thiaw sa premier adversaire bi rek. Sinon Sénégalais moom attanoul défaite. Danioo gaaw si kii dafa tiouné. D’aucuns vont même réclamer un sorcier blanc. Personne ne parle de sorcières à chasser. Tu vas honorer ce pays comme tu l’avais fait en 2002, bangay matt tougne contre Suède xawma Danemark.
Départ du Dg de l’Aps Le personnel et le Synpics tirent un chapeau à Thierno Amadou Sy
L’Agence de presse sénégalaise (Aps) a un nouveau directeur général. Il s’agit de Momar Diongue qui remplace Thierno Amadou Sy. Le collège des délégués du personnel et la section Synpics de l’agence «prennent acte» de ce changement, mais «tiennent à saluer le travail accompli durant ces deux dernières années» par le Dg sortant. Les travailleurs estiment que «M. Sy, en dépit de certains désaccords et divergences survenus entre lui et ces deux instances de représentativité des travailleurs de l’Aps, a fait franchir à l’entreprise un cap important en termes de rayonnement dans le paysage médiatique sénégalais, parmi les agences de presse du continent aussi». De même, ajoute le communiqué, «sur le plan managérial, des décisions importantes ont été prises et mises en œuvre, sous sa direction», parmi lesquelles «l’application effective d’un organigramme ayant ouvert la voie à l’avènement de services spécialisés de l’information, la création de formats papiers et une révolution digitale et un développement du volet audiovisuel».
Saisie de 500 kg de chanvre des faux billets par la gendarmerie Une contre-valeur d’un milliard FCFA
La brigade territoriale de la zone franche industrielle et la brigade de recherches de Keur Massar ont respectivement saisi 500 kilogrammes de chanvre indien et des faux billets de banque d’une contre-valeur d’un milliard de francs CFA ce vendredi 4 octobre 2024. Un communiqué de la Division communication et relations publiques indique que les pandores ont mis la main sur un véhicule contenant 5 sacs de 100 kilogrammes de cette drogue chacun. «Dans la même dynamique, la brigade de recherches de Keur Massar a mené une opération ayant permis la saisie d’un important lot de faux billets de banque et d’arrêter 4 faussaires qui tentaient de laver les coupures de billets noirs. Les individus appréhendés sont placés en garde à vue et seront déférés devant les juridictions compétentes. Les enquêtes se poursuivent», liton.
And Gor Jotna - La coordination de Kaolack se démarque de Boubacar Camara
Le coordonnateur du parti And Gor Jotna dirigé par Maître Moussa Diop se démarque du mandataire Boubacar Camara. Dans un communiqué de presse parvenu à Bés Bi, Mouhamadou Lamine Seck et ses camarades expriment tout leur soutien à leur leader qui a vu son mandataire fuir avec son dossier de candidature pour les Législatives. Ils rappellent que «la position ou décision personnelle du mandataire Boubacar Camara n’engage que lui mais aucunement le département». Il faut rappeler que Me Moussa Diop a porté plainte contre Boubacar Camara.
Validation des enregistrement des entreprises de presse Le ministère de la Communication créé une commission en son sein
Le ministère en charge de la Communication a créé une Commission d’examen et de validation des demandes d’enregistrements des entreprises de presse au sein de son département. Elle sera chargé, entre autres, de «s’assurer du respect des critères d’éligibilité et des conditions requises». L’arrêté de Alioune Sall précise que «les dossiers validés sont soumis au ministres aux fins de délivrance d’une attestation avec un numéro d’identification unique et valant reconnaissance légale, généré de manière automatique par la plateforme». Toute décision de rejet est «motivée et notifiée» à l’entreprise requérante par le ministre en charge de la communication.
Lutte contre la migration irrégulière 690 départs mis en échec, 23 300 migrants arrivés aux îles Canaries
Le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (Cilmi) veut éradiquer ce fléau mondial aux conséquences dramatiques. Dans le cadre de la territorialisation de cette lutte, des comités régionaux et départementaux de lutte contre la migration irrégulière (Crlmi et Cdlmi) sont en train d’être installés. L’organisme avance des données statistiques terrifiantes, fruit d’opérations mixtes des forces de défense et de sécurité lors du Magal et du Gamou passés. Il a été noté «une mise en échec de projet migratoire de 690 jeunes, plus d’une vingtaine de pirogues arraisonnées pour l’année 2024, près de 23 300 migrants irréguliers arrivés au îles Canaries pour 340 embarcations», informe le lieutenant de police Henry Boumy Ciss, chef de la division communication et sensibilisation du Cilmi.
NDIOUM Financement des projets des femmes et des filles Maimouna Dièye annonce une enveloppe de 350 millions
Après le lancement du programme de rencontres avec les organisations féminines à Ziguinchor la semaine dernière, la ministre de la Famille et des solidarités séjourne au nord depuis jeudi dans le même cadre. Ce vendredi, à Ndioum, Maïmouna Diéye, qui avait à ses côtés le ministre de la Santé Ibrahima Sy, a annoncé devant les organisations féminines du département de Podor une enveloppe de 350 millions de FCFA pour le financement des projets des femmes et des filles. «Notre nouvelle approche consistera à accompagner le financement d’activités de formation et de renforcement de capacités, notamment en formalisation des projets tout en assurant un suivi des bénéficiaires», a-t-elle dit. Pour réussir «l’autonomisation économique durable des femmes et des filles», elle annonce aussi qu’il sera mis en place un Comité régional de suivi des activités du ministère de la Famille et des solidarités.
INCIDENTS SUR LES PLATEAUX DE TÉLÉVISIONS, LE CORED INVITE LES JOURNALISTES À PLUS DE RESPONSABILITÉ
Le Conseil pour l’Observation des Règles d’Éthique et de Déontologie a exprimé son regret suite à un incident survenu lors de l’émission « Débat de fond » diffusée sur la 2STV. L’échange, tendu, impliquait la journaliste Astou Dione et Cheikh Bara Dolly.
Le Conseil pour l’Observation des Règles d’Éthique et de Déontologie dans les médias (CORED) a exprimé son regret suite à un incident survenu le 25 septembre 2024 lors de l’émission « Débat de fond » diffusée sur la 2STV. L’échange, tendu, impliquait la journaliste Astou Dione et l’ancien député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly.
Après avoir rencontré et échangé avec Mme Dione, le CORED a précisé que la journaliste a reconnu avoir commis une faute professionnelle, exprimé ses regrets et présenté ses excuses au public. Toutefois, le CORED a également exigé qu’elle adresse ses excuses à son invité lors de la prochaine émission, conformément au code d’éthique en vigueur.
Le CORED a souligné l’importance pour les journalistes de maîtriser leurs émotions et l’environnement technique, particulièrement lors d’émissions en direct, tout en restant courtois et respectueux envers leurs invités, quelle que soit la situation.
L’organisme de régulation a également critiqué la passivité de l’équipe technique de la 2STV pendant l’incident, regrettant que cette séquence ait terni l’image de la chaîne et de la profession journalistique dans son ensemble.
Le CORED a invité l’ensemble des journalistes à plus de responsabilité et a exhorté les responsables des médias à encadrer et soutenir leurs équipes pour prévenir de tels incidents à l’avenir.
Diomaye au lycée de Mbour
Le chef de l’Etat va prendre part à la 5e édition de la Journée de mobilisation citoyenne «Setal Sunu Réew». A cet effet, Bassirou Diomaye Faye est attendu samedi au lycée Demba Diop de Mbour. Il retourne à l’établissement qu’il a fréquenté pendant tout son cycle secondaire. Le Premier ministre Ousmane Sonko, lui, sera à l’université Assane Seck de Ziguinchor avec les étudiants pour rendre propre ce temple du savoir.
Thiès prépare la rentrée des classes
Le comité régional de développement (CRD) de Thiès s’est retrouvé hier autour du Gouverneur Saër Ndao, pour se pencher sur les préparatifs de la rentrée des classes. Tirant les conclusions de cette rencontre, le Chef de l’Exécutif Régional a déclaré que les frais de transfert sont illégaux et que quiconque accepte qu’on lui impose cette illégalité devient un complice. Et si quelqu’un l’impose à un parent d’élève, ce dernier se doit d’aller voir l’Inspecteur de l’Éducation et de la Formation (IEF) ou même aller jusqu’au Préfet ou au Gouverneur. En ce qui concerne les frais d’inscriptions, il souligne que la baisse relevait d’une décision politique, que tout le monde est tenu de respecter, mais il faudrait reposer le débat, pour voir, expliquer, argumenter sur les difficultés que les écoles vivent et voir comment réviser. L’autre alternative qu’il a posée sur la table, c’est d’aller vers la révision des crédits alloués aux écoles, qui n’ont jamais bougé depuis longtemps. Selon lui, les crédits alloués relèvent cependant d’un arbitrage du ministère. Cependant, dit-il, «on ne peut être figé sur dix années, sur le même montant alloué à une école, alors que les besoins augmentent. Nous allons plaider pour que ces montants alloués aux écoles connaissent une évolution, mais il s’agit aussi de mettre en synergie l’apport des mécènes. Dans ce cas aussi, il urge de faire en sorte que cet apport ne soit pour des raisons politiques simplement».
2e retour de parquet pour Khadim Bâ et Ibrahima Mar Fall
Les face-à-face avec les magistrats du pool judiciaire financier se multiplient. Khadim Bâ, directeur général de Locafrique et Ibrahima Mar Fall, Directeur de Coris Bank International Sénégal devront prendre leur mal en patience. Ils viennent, en effet, de bénéficier d’un nouveau retour de parquet. Selon des informations de Dakaractu, les hommes d’affaires poursuivent leurs négociations avec les Douanes pour se tirer d’affaires. Rappelons que Khadim Bâ et Ibrahima Mar Fall sont poursuivis pour une infraction douanière portant sur plusieurs milliards de francs Cfa.
Thierno Alassane Sall entendu par la gendarmerie
L’enquête sur l’affaire de l’Onas progresse. Le leader de la République des Valeurs qui avait déposé une plainte pour réclamer la lumière a été entendu hier par les gendarmes de la section de Recherches. Selon Thierno Alassane Sall, c’est un premier signe positif, pour avoir vu ses plaintes classées sans suite toutes ces années. Il espère qu'assez vite, les protagonistes de cette affaire, qui ont échangé des accusations graves par presse interposée, auront l'occasion de s'expliquer devant les enquêteurs afin que la justice serve la cause commune et non l'humeur hypersensible des majestés qui règnent sur nous, déclare M. Sall. Par ailleurs, il pense que les convocations suivies de garde à vue de Cheikh Yérim Seck, Bougane Guèye et Kader Dia ne pouvaient aboutir qu'à leur relaxe sans suite. Tant le motif est choquant, dit-il. Il est heureux que le pouvoir l'ait compris.
La mésaventure de Madiambal Diagne à l’AIBD
Le patron du groupe Avenir Communication raconte sa mésaventure à l’aéroport Blaise Diagne. A l’en croire, des instructions ont été données à la police de l'aéroport pour lui retirer son passeport diplomatique. Seulement, précise Madiambal Diagne sur X, il n’a jamais possédé un tel document, «pour bizarre que cela puisse paraître aux nouvelles autorités du pays». Il rapporte que les policiers l’ont fait poireauter pour vérification. «Comment leur donner un document que je n'ai jamais eu ? Mon pays est drôle», s’interroge le journaliste. Il pense que la police doit quand même pouvoir voir dans ses machines qu’il n’a jamais voyagé avec un passeport diplomatique. Après vérification, les flics n’ont pas trouvé de trace quelconque de son passage avec un passeport diplomatique. Néanmoins, regrette M. Diagne, le Lieutenant Dabo lui notifie verbalement qu'il a reçu instructions de lui retirer le passeport diplomatique qu’il ne possède pas. «Un alibi pour m'empêcher de voyager. Que c'est ridicule ! Ils ont tout tenté et fouiné partout sans rien trouver à me coller. Alors ils s'imaginent me bloquer en me retirant un passeport diplomatique que je n’ai jamais eu. Pitoyable. Ils font encore chou blanc», écrit le journaliste.
Bilan de l’opération Nawetaan
Les forces de défense et de sécurité poursuivent les opérations de sécurisation de la Falémé. Faisant le bilan de l’Opération NAWETAAN conduite par la zone militaire N°4, conjointement avec la Gendarmerie nationale et les parcs nationaux, du 14 au 30 septembre 2024, le Dirpa renseigne que 17 sites d’orpaillage clandestins ont été démantelés et six entreprises d’exploitation minière suspendues pour non respect du décret interdisant les activités le long de la Falémé. Les armées promettent de poursuivre et intensifier ces opérations qui visent à renforcer la sécurité aux frontières et soutenir les populations dans ces zones difficiles d'accès.
L’ancien maire Abdoulaye Pouye roule pour Pastef
Leader du mouvement politique citoyen «Gueum sa Bopp defar jarin sa réew», l’ancien maire de Mbao Abdoulaye Pouye a tenu hier une assemblée générale pour dénoncer la gestion de son successeur à la mairie, Abdou Karim Sall. Il qualifie de catastrophique la gestion de M. Sall avec son incapacité à payer les salaires de ses agents et les indemnités des délégués de quartiers. M. Pouye a par ailleurs chargé une frange de l’opposition qui, selon lui, fait dans le dénigrement pour exister. L’ancien édile de Mbao en a profité également pour annoncer sa décision de soutenir Pastef aux législatives, pour être logique avec lui-même : il avait soutenu le candidat Bassirou Diomaye Faye et son leader Ousmane Sonko pour la matérialisation de leur projet de société.
Informatisation de l’état civil
Guinaw rails Sud a abrité un atelier à l’intention des agents municipaux, élus locaux et délégués de quartiers sur la problématique de l’état civil. Ce, grâce au concours du réseau Siggil Jigéen. Une rencontre qui a servi de tribune au chargé du projet de l’état civil, Djibril Ousmane Ndao de plaider pour l’accélération du processus de modernisation de l’état civil à travers l’informatisation.
Plusieurs sinistrés recasés dans huit logements
Plusieurs habitants du village de Thiemping, dans la région de Matam, impactés par le débordement des eaux du fleuve Sénégal, ont été recasés dans huit logements disposant de toutes les commodités, a annoncé jeudi le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens (MITTA). «Nous avons mis à la disposition des sinistrés des logements qui étaient destinés aux ouvriers qui travaillent dans les chantiers de la route du Dandé Mayo Sud. Ils seront dans huit logements avec des chambres disposant de toutes les commodités, notamment de l’eau et de l’électricité», a indiqué Malick Ndiaye à l’Aps. Il s’exprimait au terme d’une visite des deux sites de recasement des sinistrés de Thiemping, un village de la commune de Ouro Sidy, dans le département de Kanel. Le ministre a expliqué que le recasement des sinistrés dans ces logements destinés aux ouvriers permet de libérer les écoles pour la rentrée des classes prévue lundi. A Kanel, beaucoup de sinistrés dont les maisons ont été envahies par les eaux du fleuve logent également dans des écoles. D’autres ont été hébergés par leurs parents. Du côté du département de Matam, des sinistrés de Falacouny, une localité de la commune de Nabadji Civol, ont été logés à l’école primaire de Thiama et au village de Nioki où ils ont installé des tentes.
Dr Moussa Sow rejoint Pastef
Ça bouge dans le département de Linguère où plusieurs responsables de l’ancien régime sont en train de rejoindre le Pastef. Il nous revient que le Directeur de cabinet de Aly Ngouille Ndiaye alors ministre de l’Agriculture n’est pas en reste. Dr Moussa Sow, enseignant à l’université Gaston Berger, a déposé armes et bagages au parti présidentiel. L’ancien conseiller technique au Port autonome de Dakar n’a-t-il pas devancé son mentor Aly Ngouille Ndiaye ? En tout cas, le soutien du maire de Linguère à Pastef aux élections législatives ne sera pas une surprise.
Des réformes en perspective
Le ministre des Finances, Cheikh Diba, a tenu une séance de travail avec le Directeur général de la Comptabilité Publique et du Trésor, Cheikh Tidiane Diop et ses collaborateurs. Il s’agissait d’échanger sur les perspectives de réforme visant le redressement des finances publiques. Selon une note du ministère, les discussions ont également porté sur les attentes nécessaires pour atteindre les objectifs ambitieux fixés par les autorités.
La recette pour une année scolaire apaisée
La Cosydep estime que cette première rentrée scolaire du nouveau régime doit s’effectuer sous le signe de la rupture en termes de renforcement de la mobilisation de la communauté, de mise en confiance des acteurs et de fonctionnalité des établissements scolaires. Selon Cheikh Mbow, la mobilisation de toute la communauté, sans exception, serait un symbole fort pour les enfants. Cette mobilisation constitue aussi un message d’espoir dans la conviction que l’espace scolaire est le lieu par excellence de construction du capital humain et de consolidation de la cohésion de la Nation, indique l’organisation dans une note parvenue à la rédaction. Par ailleurs, renseigne la même source, la Cosydep se félicite des efforts déployés par les autorités publiques, avec le concours des acteurs et des communautés, pour assurer une bonne rentrée scolaire 2024-2025. Aussi la coalition salue la décision du Chef de l’Etat de mettre en place un Conseil Supérieur de l’éducation et de la formation. Cheikh Mbow espère que ce Conseil supérieur sera décloisonné et inclusif, avec une mission précise pour garantir son efficacité. Pour une année scolaire réussie, la COSYDEP préconise la pacification de l’espace scolaire par le maintien d’un dialogue permanent entre les acteurs ; la résorption des déficits en personnels enseignants, salles de classe et équipements mobiliers.
LA FIN DES POURSUITES CONTRE BOUGANE GUÈYE ET CIE AU MENU DE LA PRESSE DU JOUR
Un petit air d’apaisement souffle vendredi sur les quotidiens, après le classement sans suite des dossiers judiciaires de personnalités politiques et médiatiques considérées comme des contempteurs du régime en place.
Dakar, 4 oct (APS) – Un petit air d’apaisement souffle vendredi sur les quotidiens, après le classement sans suite des dossiers judiciaires de personnalités politiques et médiatiques considérées comme des contempteurs du régime en place.
Le Soleil, à l’image de la plupart des quotidiens, rapporte que le parquet a abandonné les poursuites initiées contre Bougane Guèye Dany, Cheikh Yérim Seck et Kader Dia. Ils ont tous les trois “recouvré la liberté après que leurs dossiers respectifs ont été classés sans suite”.
“Le procureur de la République en toute indépendance”, se satisfait le quotidien Yoor-Yoor en parlant de cette décision du parquet de classer sans suite ces trois dossiers classés par de nombreux quotidiens classent dans la catégorie des “délits d’opinion”.
Rewmi quotidien, un peu sur le même ton que Yoor-Yoor, affiche : “Le procureur arrête tout”. “Tout est bien qui finit bien”, commente le quotidien L’As, selon lequel l’Etat “lâche du lest”.
“Les autorités étatiques ont finalement desserré l’étau en libérant Bougane Guèye Dany, Cheikh Yérim Seck et le chroniqueur à la Sen Tv, Kader Dia”, avance le journal, ajoutant que c’est “une manière sans doute pour le tandem Diomaye-Sonko de redorer leur image que les arrestations commencent à ternir”. Si Vox Populi parle d’un “vent de détente”, il insiste dans le même temps sur “l’intangibilité de la liberté de presse” et d’opinion, comme réaffirmé par la coordination des associations de presse (CAP), en lien avec ces affaires.
Bès Bi Le jour, un peu soulagé, constate que “c’est la décrispation” après “la série d’arrestations notée ces derniers jours, et qui ont soulevé une vague de réactions”.
“Vent d’apaisement, défi à l’autorité ou application rigoureuse de la loi ?”, se demande le quotidien Les Echos, évoquant la décision du procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar, lequel “marque son territoire”, selon le journal.
L’info s’intéresse davantage à la réaction du mouvement Y’ en a marre, qui “sort du bois” pour s’indigner de cette “vague d’arrestations pour délits d’opinion”.
Les leaders de ce mouvement citoyen créé en janvier 2011 par notamment de rappeurs, journalistes et étudiants, affirment qu’ils ne comptent pas accepter pour le régime actuel ce qu’ils refusé aux précédents régimes d’Abdoulaye Wade et Macky Sall, rapporte cette publication.
“Ce qu’on a vu ces derniers jours ne va pas dans le sens d’apaiser la démocratie”, déplore Alioune Sané, un des leaders du mouvement Y’en a marre, très influent au sein des couches populaires, et dont les propos sont relayés par L’info.
Selon cette publication, les membres du mouvement disent d’autant plus regretter ces poursuites “qu’il y a six mois en arrière, on n’aurait pas cru qu’au Sénégal, un opposant serait arrêté à quelques semaines des élections législatives pour des ‘délits d’opinion'”.
En conséquence, Y’en a marre est “rouge de colère”, souligne Walfquotidien. “On ne peut pas vivre dans une république politico-judiciaire. Nous revivons le même système judiciaire, les mêmes méthodes que celles des régimes précédents”, clame Thiat, un autre des leaders du mouvement, cité par Walfquotidien