SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
16 avril 2025
Media
L'ENQUÊTE QUI RÉVÈLE LES FAILLES DE L'AFFAIRE BASSÈNE
Le journaliste purge une peine à perpétuité pour un massacre qu'il n'aurait pas pu commettre d'après de nouveaux éléments explosifs. Son véritable crime semble être d'avoir voulu révéler les dessous d'un conflit très lucratif en Casamance
(SenePlus) - Une enquête du Comité pour la Protection des Journalistes (CPJ) jette un nouvel éclairage troublant sur la condamnation à perpétuité du journaliste René Capain Bassène, révélant de nombreuses irrégularités dans une affaire qui soulève des questions sur la liberté de la presse au Sénégal.
L'investigation menée par le CPJ fin 2024 dévoile un schéma inquiétant de témoignages obtenus sous la contrainte. "Ils me battaient constamment, me déshabillaient et utilisaient une matraque électrique sur mes parties génitales quand ils n'aimaient pas mes réponses", a confié Bassène au CPJ, décrivant son interrogatoire après son arrestation en 2018.
Cette violence systématique n'était pas réservée qu'au journaliste. Sept coaccusés ont déclaré au CPJ avoir été contraints d'incriminer Bassène. Le cas d'Ibou Sané est particulièrement édifiant : malgré un pistolet sur la tempe, il a refusé d'admettre connaître le journaliste. Son prétendu témoignage a pourtant été utilisé contre Bassène au tribunal.
Le profil de Bassène émerge comme celui d'un journaliste chevronné dont les investigations sur le conflit en Casamance devenaient gênantes. "Mon principe a toujours été d'aller chercher des informations à la source", a-t-il expliqué au CPJ. Son quatrième livre en préparation, intitulé "Un conflit qui nourrit plus qu'il ne tue", promettait des révélations explosives sur l'exploitation du conflit par certains acteurs.
"C'était un livre assez explosif dans lequel il mentionnait les organisations par leur nom et évoquait le problème de la coupe du bois", a confirmé au CPJ Xavier Diatta, proche du journaliste. Les menaces s'étaient multipliées, au point que selon son épouse Odette Victorine Coly, "il ne prenait plus les appels d'un numéro qu'il ne connaissait pas".
L'examen des documents judiciaires par le CPJ révèle des incohérences majeures dans l'accusation. Les prétendues réunions où Bassène aurait planifié les meurtres sont contestées par neuf participants présumés. La géolocalisation du téléphone de Bassène dans la forêt le jour du massacre est contredite par quatre témoins qui l'ont vu ailleurs. Des courriels présentés comme preuves comportent des anomalies flagrantes, notamment un message prétendument envoyé alors que Bassène était déjà en détention.
En prison depuis 2018, Bassène maintient son innocence : "Je suis prêt à passer ma vie en prison, mais ce que je ne supporte pas, c'est l'injustice de m'entendre dire que je n'ai pas été arrêté à cause de mon travail de journaliste", a-t-il déclaré au CPJ.
Cette affaire s'inscrit dans un contexte plus large de pression sur les journalistes couvrant le conflit en Casamance. Le Sénégal, selon le recensement 2023 du CPJ, figure parmi les cinq pays africains qui emprisonnent le plus de journalistes, une situation préoccupante pour ce pays considéré comme l'une des démocraties les plus stables d'Afrique.
LES ANNONCES EN CONSEIL DES MINISTRES ET LES RESULTATS DE LA DER
La presse de ce jeudi traite de divers sujets dont les annonces en Conseil des ministres et les résultats de la campagne nationale d’autonomisation initiée par la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ)
Les quotidiens reçus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS), traitent de divers sujets dont les annonces en Conseil des ministres et les résultats de la campagne nationale d’autonomisation initiée par la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ) entre septembre et octobre 2024.
Le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a présidé, mercredi au Palais de la République, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.
‘’Le président Faye a pris au cours de ce Conseil des ministres plusieurs décisions. Sur le transport, il a invité les ministres en charge du secteur à veiller à la finalisation du plan d’action du gouvernement pour la modernisation du transport ainsi qu’à l’application des mesures d’amélioration de la sécurité routière’’, rapporte Sud Quotidien qui titre : ‘’Diomaye presse son gouvernement’’.
Selon EnQuête ‘’Diomaye accélère la cadence’’ pour la modernisation des transports. Le journal relève que ‘’la modernisation des transports dans tous leurs compartiments est une grande priorité pour l’Etat du Sénégal, qui entend accélérer le processus’’. ‘’Des décisions importantes ont été prises lors du Conseil des ministres, hier, concernant les transports terrestres et maritimes’’, souligne la publication.
Concernant les transports maritimes, ‘’Diomaye se jette à l’eau’’, titre Le Quotidien, qui noté que ‘’dans le cadre la nouvelle politique maritime et portuaire, le président de la République attend des réformes de l’Agence nationale des affaires maritimes (ANAM), au Consortium sénégalais d’activités maritimes (COSAMA), à la Société des infrastructures de réparation navale (SIRN) et au Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC)’’.
Au sujet du Conseil des ministres toujours, Libération souligne que le président Bassirou Diomaye Faye »opère un chamboulement’’ dans les représentations diplomatiques et à la Douane. ‘’Diomaye secoue la diplomatie et chamboule la Douane’’, dit L’As.
Le même journal s’intéresse au »financement massif » opéré par la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ) dans le cadre de sa campagne d’autonomisation financière sur la période de septembre à octobre 2024.
‘’La déléguée à la DER/FJ, Aida Mbodj, a fait le point mercredi sur les financements octroyés par sa structure, lors d’un point de presse. Elle indique qu’en moins de sept mois, la DER/DJ a financé 8667 projets pour un montant global de 5,6 milliards de francs CFA’’, note le journal.
La DER/FJ »débourse 5,6 milliards pour 8667 projets’’, rapporte WalfQuotidien, ajoutant qu’en 2025, »la DER prévoit un montant de 11 milliards de FCFA’’.
Source A relève qu’au départ, la DER/FJ avait prévu une enveloppe de 5 milliards francs CFA pour répondre aux besoins exprimés dans le cadre de sa dernière campagne d’autonomisation. ‘’Mais à la grande surprise générale de la déléguée générale, Dr Aissatou Mbodj, la DER a reçu une demande de financement globale de 60 milliards de francs CFA (…) », selon le journal.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 16 JANVIER 2025
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, Enquête, Vox Populi, Le Verdict News, L'As, Record, Le Soleil,
Le Master plan 2034 et quinquennale 2029 présentés
C'est le Premier ministre himself qui l'a annoncé hier, depuis Nouakchott, en marge de sa visite de trois jours à l'invitation de son homologue mauritanien Moctar Ould Diay. Après la présentation de la vision Sénégal 2050 aux Sénégalais, Ousmane Sonko a fait savoir que le Master plan 2034 etla déclinaison quinquennale 2029, déjà en phase de finalisation, seront vulgarisés la semaine prochaine. Il l'a révélé devant les officiels mauritaniens et des acteurs du patronat des deux pays.
Barthélemy Dias perd la présidence de Metropolis
Dans une note de Jordi Vaquer, Secrétaire général de Metropolis, il est indiqué que Barthélemy Dias n’est plus président de Metropolis. « Ce 13 décembre 2024, M. Barthélémy Dias a été destitué de son poste de maire de Dakar, une décision qui entraîne également la perte de son titre de président de Metropolis. Face à cette situation exceptionnelle, le Comité exécutif de Metropolis s’est réuni le 8 janvier 2025 pour examiner les implications de cette destitution et définir une marche à suivre », indique la note. Après délibérations, le comité a recommandé d’appliquer les dispositions de l’article 10 des Statuts de Metropolis, qui prévoit la désignation d’une présidence intérimaire parmi les co-présidences en cas de vacance du poste. Ainsi, la ville de Montevideo a été désignée pour assurer la présidence intérimaire jusqu’à l’élection d’une nouvelle présidence. M. Dias a été élu en juin 2023 à ce poste. Metropolis est une association mondiale des grandes villes et des aires métropolitaines du monde.
Les six policiers risquent 7 ans de prison
C’est le réquisitoire présenté par le Procureur à la clôture de l’audience. Ces agents du commissariat de Pikine, soupçonnés de bavure policière, ont comparu devant le tribunal de grande instance hier. Le verdict du procès est attendu le 11 février prochain, d’après Le Soleil. Pour rappel, Mohamed Diop Taya avait été arrêté le 19 mars 2024 par des policiers du commissariat de Pikine. Conduit au Technopole, il aurait été violemment tabassé. Conscients de la gravité de ses blessures, les six agents l’ont ensuite transporté au Centre de Santé Dominique avant qu’il ne soit transféré à l’hôpital Principal. Mohamed Diop a succombé à ses blessures dans la nuit du 24 au 25 mars 2024. Sa mort avait même déclenché des séries de manifestations à Pikine. Arrêtés depuis avril et placés en garde à vue, les six policiers attendaient d’être jugés.
328 agents du CROUS-Sine Saloum menacés …
L'intersyndicale du CROUS Sine Saloum alerte dans un communiqué, sur la volonté des autorités universitaires de se séparer de 328 agents permanents. A l’en croire, le document soumis au Conseil d'Administration hier, propose un plan de licenciement de 328 agents. Ainsi les syndicalistes invitent le président de la République, le chef du gouvernement et le ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation à « prendre leurs responsabilités face à cette situation ». Toutefois, d’aucuns indiquent qu’il ne s’agit pas de licenciement mais plutôt de fin de contrats.
Pr Mamadou Ndiaye présente son ouvrage
La cérémonie de dédicace des mémoires du Pr Mamadou Ndiaye, intitulés « Mémoires d’un médiateur de l’université », est prévue ce samedi 18 janvier à l’UCAD. La présentation de cet ouvrage paru aux éditions l’Harmattan Sénégal, est prévue à partir de 09 heures. Le livre préfacé par le Pr Mbaye Thiam sera dédicacé aux universitaires et au public à la salle de conférence de la faculté des lettres et sciences humaines.
Cheikh Tidjane Gadio de l’ADL
Le président du conseil de Surveillance de l’Agence de Développement Local n’a pas attendu d’être viré par les nouvelles autorités. Cheikh Tidjane Gadio a adressé hier, une lettre de démission au président de la République Bassirou Diomaye Faye à la tête de la présidence du conseil de Surveillance de l’Adl. M. Gadio occupe ce poste depuis le 7 février 2013. Il remercie l’ancien Président Macky Sall pour la confiance qui lui a permis de servir son pays pendant presque 12 années. Toutefois, Cheikh Tidjane Gadio reste à la disposition de son pays pour les combats futurs à mener et les grands défis à relever pour la construction d'un Sénégal émergent.
Accès aux infrastructures culturelles
Le Secrétaire d’État à la Culture, aux Industries créatives et au patrimoine historique pose les jalons de la réalisation des infrastructures culturelles. Dr Bakary Sarr, en présence des membres de son Cabinet, a présidé le lundi, une séance de travail avec Ibrahima Lô, Directeur du livre et de la lecture, accompagné de ses collaborateurs. Cette rencontre entre le SE et le service du ministère a permis au directeur du livre de faire le point sur les différents dossiers du sous-secteur, inscrits dans l’agenda de la direction, notamment la Bibliothèque nationale du Sénégal (BNS), la Foire internationale du livre et du matériel didactique de Dakar (FILDAK), les Centres de Lecture et d’animation culturelle (CLAC), le Fonds d’aide à l’édition, le Salon national du livre. La rencontre s’inscrit dans les séances de travail entre la direction du livre et la tutelle. A l’issue des échanges riches et fructueux, le Secrétaire d’Etat a donné des orientations précises en conformité avec les objectifs définis dans la stratégie nationale de développement Sénégal 2050, nouveau référentiel économique du pays. Il a notamment insisté sur la nécessité d’une plus grande territorialisation des politiques publiques afin de permettre un meilleur accès des populations aux infrastructures culturelles.
Instruments de mesure de la bonne gouvernance au Sénégal
En partenariat avec l'Ambassade de Grande Bretagne, le Collectif des Organisations de la Société Civile pour les Élections (COSCE) organise un atelier de pré-validation du référentiel de l’Observatoire de la Gouvernance Démocratique et Politique. D'après Moundiaye Cissé, cet atelier a pour but de finaliser et valider cet outil stratégique, essentiel pour renforcer la transparence, l’inclusion et la participation citoyenne, tout en permettant une veille proactive sur les indicateurs clés de gouvernance dans un contexte de défis sociopolitiques. Il rappelle que le Sénégal est dans un tournant décisif de sa vie démocratique avec un nouveau régime qui a manifesté sa volonté d'améliorer la gouvernance. Dans ce processus, dira le Directeur exécutif de l'ONG 3D, la société civile a un rôle prépondérant à jouer. « D'abord tous les outils, les instruments de gouvernance, que ce soit de la gouvernance démocratique ou économique, nous viennent en général de l'extérieur. Exemple: l'index Mo Ibrahim, l'index sur la corruption, l'enquête du budget ouvert. C'est des outils qui nous viennent d'ailleurs. Quand vous prenez l'index M Ibrahim, ça nous vient de l'extérieur. Quand vous prenez l'enquête sur le budget ouvert, ça nous vient aussi de l'extérieur. Nous devons aller vers l'indigénisation de nos outils d'instruments de mesure de la bonne gouvernance », souligne Moundiaye Cissé. Ces outils, à ses yeux, devront être en phase avec nos réalités socioculturelles.
Pr Samuel OUYA, nouveau Recteur de l’UN-CHK
L'Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK) a changé de Recteur. Pr Samuel OUYA, Professeur titulaire en Télécommunications, a été nommé à la tête du Rectorat le 26 décembre 2024. Premier Directeur des Infrastructures et du Système d'Information (DISI) de notre institution, le Pr Samuel Ouya était jusque-là Directeur du Laboratoire d'informatique, de Télécommunications et d'application (LITA) de l'Ecole supérieure polytechnique (ESP) de l'Université Cheikh Anta DIOP de Dakar. Il succède ainsi au Pr Moussa LO dont le mandat a été marqué par des avancées significatives dans la transformation numérique et académique de notre institution, renseigne un communiqué de l’université.
Journée nationale de l'Élevage
C’est Kaolack qui accueille cette année la Journée nationale de l'Élevage. Le ministère de l’Agriculture et de l’Élevage annonce la célébration de la 9e édition de la Journée nationale de l'Élevage (JNE), le samedi 22 février 2025 à Kaolack. Le thème retenu est : « Valorisation des produits d'origine animale, un stimulateur pour la souveraineté alimentaire au Sénégal ».
Marche des femmes de Malika contre les violences
Face à la persistance des violences faites aux femmes et aux enfants, les femmes de la Commune de Malika choquées par l’agression mortelle de Diary Sow ont tenu hier une marche pacifique pour non seulement réclamer justice, mais aussi une stratégie nationale de protection des couches vulnérables. Elles interpellent le gouvernement et invitent les populations à dénoncer les agresseurs auprès des Forces de défense et de sécurité. Chargée du suivi et évaluation des programmes de la maison de la femme de Malika, Ndèye Anta Diop Keita indique que ces violences engendrent des conséquences dévastatrices sur toute la société et ont aussi des impacts psychologiques et physiques sur les victimes, tels que la dépression, les troubles du stress post-traumatique et le handicap mais également les répercussions sur les familles et les communautés exacerbant les inégalités de genre. Revenant sur l’affaire Diary Sow, les femmes de Malika réclament justice. Elles exhortent les autorités judiciaires à faire la lumière sur cette affaire tout en appliquant la loi dans toute sa rigueur. Un mémorandum a été remis à l’autorité préfectorale de l’Arrondissement de Malika Abdoul Sy qui a promis de transmettre leurs doléances à l’autorité centrale.
39 000 branchements sociaux à Kolda
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Dièye, est attendu au Fouladou samedi prochain pour lancer des travaux hydrauliques. Il s’agit du programme national de 39 000 branchements sociaux pour le quartier Bouna Kane, au regard des difficultés d’accès au branchement qui, du reste, sont perceptibles dans plusieurs autres quartiers de cette ville. A Kolda, de sérieuses disparités sont notées dans l’accès àl’eau. Dans la même journée, le ministre donnera le feu vert pour le démarrage des travaux de réalisation de deux forages, de construction deux châteaux d’eau et de pose de 68 kilomètres de canalisations. En même temps, la station de traitement de l’eau des forages sera réhabilitée. Ces infrastructures hydrauliques auront un double objectif. Il s’agit d’abord, d’après le communiqué de la Sones, de relever le défi de l’insuffisance de la production grâce aux deux forages et la réhabilitation et l’augmentation de la capacité́ de la station de traitement pour réduire la teneur en fer et en chlorure présente dans l’eau.
Arrestation de voleurs de motos
B. Vaz et A. Sall maçon de profession croupissent à la citadelle du silence pour vol en réunion d’une moto au préjudice du livreur D. Diallo habitant Fass Mbao. En effet, le sieur Diallo venu rendre visite à sa mère dimanche où il a passé la journée a eu la surprise de sa vie. En rentrant vers 19 heures, le livreur constate la disparition de sa moto. Un vieillard déclare avoir aperçu deux personnes prendre la moto. Sans tarder, la victime aidée par son frère se lance aux trousses des voleurs. Et arrivés à hauteur du centre de santé Nabil Choucair, les deux voleurs aperçoivent alors les victimes. B. Vaz et A. Sall tentent alors de prendre la fuite en abandonnant la moto. Ils sont interpellés après une course poursuite et conduits sous bonne escorte à la police des Parcelles assainies. Les mis en cause ont reconnu les faits. Ce qui va motiver leur garde à vue et leur défèrement au parquet pour vol en réunion.
Les taximen en brassards rouges
Les chauffeurs de taxis membres du regroupement des taxis urbains et And Dolel transport en guerre contre Yango, Yassir et autres poursuivent leur lutte. Ils déroulent leur plan d’actions en attachant des brassards rouges sur les véhicules depuis lundi. Ils ont prévu des sit-in et des marches.
L’AFFAIRE FARBA NGOM AU MENU DE LA PRESSE DU JOUR
Les livraisons de ce mercredi traitent de La procédure de levée de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom dit Farba, un proche de l’ancien président Macky Sall, la visite du Premier ministre Ousmane Sonko en Mauritanie
La procédure de levée de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom dit Farba, un proche de l’ancien président Macky Sall, la visite du Premier ministre Ousmane Sonko en Mauritanie et les ravages des jeux de hasard sont au menu des quotidiens reçus, mercredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Le Garde des Sceaux, saisi par le Parquet financier, a écrit à l’Assemblée nationale pour demander la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom, dans le cadre d’une vaste enquête sur des activités suspectes de blanchiment de capitaux dont la valeur est estimée provisoirement à plus de 125 milliards de Francs CFA.
Dans un communiqué rendu public dimanche soir, le Parquet du Pool judiciaire financier a déclaré avoir ‘’été saisi récemment de plusieurs rapports de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) qui sont en cours de traitement’’.
‘’Ainsi, l’analyse d’un des rapports a fait ressortir des faits impliquant plusieurs personnes. Les investigations menées révèlent des mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux, par le truchement de sociétés écrans qui auraient été utilisées pour des transactions suspectes d’une valeur estimée provisoirement à plus de 125 milliards de Francs CFA’’, selon le Parquet.
En application de l’article 66 de la loi n° 2024-08 sur le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive, le Parquet financier envisage l’ouverture d’une information judiciaire sous les chefs d’inculpations ‘’d’association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, escroquerie portant sur les deniers publics, corruption, trafic d’influence, abus de biens sociaux’’.
Le bureau et la Conférence des présidents de l’Assemblée nationale se sont réunis hier pour se pencher sur la levée de l’immunité parlementaire du député Farba Ngom, demandée par le Garde des Sceaux suite à la saisine du parquet financier, informe Libération.
‘’Lors des deux séances, le président de l’Assemblée nationale a lu la lettre du ministre de la Justice Ousmane Diagne avant le lancement des travaux. Après les travaux, il a été décidé que la Commission ad hoc sera mise en place ce jeudi et la décision sera ratifiée le lendemain’’, écrit le journal.
‘’Après la réunion du bureau et la conférence des présidents, mardi, l’Assemblée nationale va attaquer la mise en place de la commission ad hoc pour la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom. Elle est programmée demain jeudi 16 janvier, suivie de la plénière de validation des 11 membres qui vont porter cette levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom, le lendemain vendredi’’, rapporte Les Echos.
Selon L’Info, ‘’le sol se dérobe sous les pieds du député Farba Ngom’’. En effet, ‘’le bureau de l’assemblée nationale qui s’est réuni hier sur la demande de levée de son immunité parlementaire faite par le ministre de la justice, a enclenché la procédure. Avec la majorité écrasante du pouvoir, Farba Ngom devrait perdre sa protection dans quelques jours’’.
Dans cette affaire, ‘’même si Farba Ngom reste au centre des soupçons, le nom de Seydou Sarr, alias Tahirou Sarr, revient fréquemment dans cette affaire de blanchiment de capitaux présumée révélée par le Parquet du Pool Judiciaire financier (PJF)’’, note L’Observateur.
Selon ce journal, ‘’l’enquête de la Centif, portant sur des transactions suspectes de 125 milliards de francs Cfa, dévoile des mécanismes opaques mêlant sociétés écrans et flux financiers injustifiés’’.
Le Soleil met en exergue la visite du Premier ministre Ousmane Sonko en Mauritanie et note que la voie a été balisée pour le secteur privé. ‘’Dans la nouvelle dynamique que le Sénégal et la Mauritanie veulent donner à leur coopération, les secteurs privés des deux pays auront un rôle important à jouer. Un petit aperçu en a été donné, hier, à l’occasion d’une table ronde autour du thème :+Mauritanie Sénégal: Renforcer le partenariat stratégique pour une intégration économique durable+. Cependant, plusieurs écueils sont à lever pour l’atteinte des nombreux objectifs’’, rapporte le journal.
Le quotidien EnQuête s’intéresse aux jeux de hasard en ligne et parle de ‘’pari des perdant des jeunes’’. ‘’Si les jeux de hasard sont vieux comme le monde, leur technicité et leur toxicité ne cessent de prendre de l’ampleur. 1xBet en est une parfaite illustration. Maniable, discret et très excitant, il stimule, avec habileté, l’envie, jusqu’au trognon’’, selon la publication.
Selon le journal, ‘’ces nouveaux jeux sont en train de faire des ravages dans la société. Détruisant des familles, perturbant la scolarité de nombreux mineurs, ruinant beaucoup d’entrepreneurs’’. Dans un entretien avec le journal, le journaliste-écrivain, Pape Samba Kane, auteur de l’ouvrage ‘’La folie des jeux’’, déclare qu’il ‘’a été scientifiquement prouvé que ces jeux ont le même effet que la cocaïne’’.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE MERCRED 15 JANVER 2025
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, Enquête, Vox Populi, Le Verdict News, L'As, Record, Le Soleil,
LA VISITE D’OUSMANE SONKO EN MAURITANIE ET L’IMMUNITE PARLEMENTAIRE DE FARBA NGOM AU MENU DES QUOTIDIENS
Les livraisons de ce mardi font le point de la visite de travail et d’amitié du Premier ministre Ousmane Sonko en Mauritanie et la levée imminente de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom dit Farba Ngom
La visite de travail et d’amitié du Premier ministre Ousmane Sonko en Mauritanie et la levée imminente de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom dit Farba Ngom sont les sujets les plus en vue dans les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Dakar et Nouakchott huilent la machine’’, affiche Le Soleil. ‘’En visite d’amitié et de travail à Nouakchott, le Premier ministre Ousmane Sonko, à la tête d’une forte délégation ministérielle, a dégagé avec son homologue mauritanien, Moctar Ould Diay, les bases de cette nouvelle dynamique. De l’énergie aux infrastructures, de la pêche à l’élevage (…) les opportunités sont nombreuses’’, écrit la publication.
Selon le journal, »l’ouverture officielle du premier puits du projet Grand Tortue Ahméyim (GTA) semble avoir donné un coup de boost à la coopération bilatérale entre le Sénégal et la Mauritanie’’.
‘’Sonko accueilli en grande pompe’’, relève EnQuête, rappelant que »le Premier ministre Ousmane Sonko est en visite officielle, depuis dimanche dernier, en Mauritanie’’. ‘’Cette mission diplomatique met en évidence des questions majeures telles que l’énergie, le transport, la sécurité et la migration dans le but de renforcer les liens d’amitié et de coopération entre les deux pays voisins’’, note le journal.
L’Info rapporte que ‘’cette rencontre entre les délégations ministérielles des deux pays a permis de discuter des moyens pour consolider la coopération bilatérale et diversifier les partenariats stratégiques’’. ‘’Dans leur discours d’ouverture, les deux chefs de gouvernement ont magnifié l’excellence des relations entre le Sénégal et la Mauritanie et insisté sur la nécessité de les renforcer à tous les niveaux’’, indique la publication.
Le même journal se fait écho des propos tenus à Nouakchott par le Premier ministre sur le rapport de la Cour des comptes, lors d’une rencontre avec la communauté sénégalaise, en marge de sa visite officielle. ‘’Ousmane Sonko a déclaré devant cette communauté avoir reçu le rapport de la Cour des comptes sur la situation du pays hérité du régime de Macky Sall. »Sonko prévient de l’ampleur des dégâts’’, selon l’Info.
»Sonko souffle sur les braises’’, dit Source A. ‘’Quand le rapport de la Cour des comptes sera rendu public, les Sénégalais sauront l’ampleur des dégâts’’, a déclaré le chef du gouvernement cité par le journal.
Le même publication annonce que le bureau de l’Assemblée nationale a été convoqué mardi, après-midi. »Cette réunion sera suivie de celle de la Conférence de présidents. Même si l’ordre du jour n’est pas dévoilé, tout porte à croire que cette convocation est liée au dossier des 125 milliards de FCFA annoncé par le Parquet judiciaire financier. Et pour lequel celui-ci a demandé au ministre de la Justice de la levée de l’immunité parlementaire du griot attitré de l’ancien président de la République, Macky Sall’’.
Selon L’As, »les choses semblent de plus en plus claires maintenant : Farba Ngom sera sans nul doute le premier ponte de l’ancien régime à passer à la guillotine dans le cadre de la reddition des comptes initiée par les nouvelles autorités étatiques’’.
‘’Pour preuve, à l’Assemblée nationale, la conférence des présidents est convoquée aujourd’hui dans l’après-midi pour entamer le processus devant aboutir à la levée de l’immunité parlementaire du maire des Agnam’’, indique le journal, parlant de »célérité suspecte de l’Assemblée’’.
‘’L’Assemblée nationale entre en action’’, affiche à la Une Sud Quotidien, notant que »selon des sources concordantes au sein de l’Assemblée nationale, cette convocation des députés entre dans le cadre de la procédure de reddition des comptes initiée par le Pool judiciaire financier (PJF) contre des dignitaires de l’ancien régime dont le député maire de la commune d’Agnam, Mouhamadou Ngom dit Farba Ngom’’.
Libération rapporte que ‘’le Garde des Sceaux, saisi par le Parquet financier, a écrit à l’Assemblée nationale pour demander la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom ». Et la procédure sera déclenchée aujourd’hui du côté de l’hémicycle.
Selon le même journal, le rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) révèle entre autres ‘’plus de huit déclarations d’opérations suspectes (DOS) reçues des banques, des virements effectués par Sifico en faveur de Farba Ngom, sa SCI et son frère après des paiements du Trésor ».
Vers la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom
Les membres de la Conférence des présidents sont convoqués, ce mardi 14 janvier 2025, à l’Assemblée nationale à partir de 17 heures dans la salle Marie Joséphine Diallo du nouveau bâtiment. Ordre du jour : Calendrier de travail pour l’examen d’une affaire en instance. Cette convocation intervient après que le procureur El H. A. Sylla a sorti un communiqué hier, informant avoir été saisi de plusieurs rapports de la CENTIF. En effet, le chef du parquet financier a révélé que les investigations menées révèlent des mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux, par le truchement de sociétés-écrans qui auraient été utilisées pour des transactions suspectes d'une valeur estimée à plus de 125 milliards F CFA. Affaire à suivre.
Diourbel au-dessus de la moyenne nationale 0,15%
Directeur régional de la santé de Diourbel, Dr Mamadou Dieng a annoncé que ses collaborateurs et lui travaillent à relever le taux actuel de prévalence contraceptive de ladite région de 16,6% à 29,9% en 2028. Dr Dieng a fait cette déclaration à l’occasion d’un Comité régional de Développement (CRD) hier consacré au plan national stratégique de la santé reproductive, de la mortalité maternelle et néonatale et de la nutrition 2024-2028. A l’en croire, la région de Diourbel est au-dessus de la moyenne nationale 0,15%, mais avec une augmentation du taux de prévalence contraceptive, il y aura un impact sur la mortalité afin de mettre à l’abri certaines femmes.
Démarrage de l'anglais dans le préscolaire et l’élémentaire
L'introduction de l'anglais dans les programmes dès le préscolaire et l’élémentaire sera effective à partir d'aujourd'hui dans certains établissements. D'après une source au ministère de l'Education, le programme va démarrer ce mardi. Cela marque, à ses yeux, le début d’une réforme majeure dans notre système éducatif.
La grève du Saes largement suivie
La grève du syndicat autonome de l'enseignement supérieur (Saes) a été largement suivie dans plusieurs universités. Invité hier, à la télévision Futurs médias, son secrétaire national David Célestin Faye a indiqué que plusieurs de ses collègues ont répondu à l'appel du syndicat. Le Saes demande le respect intégral des engagements pris par le gouvernement, en particulier ceux relatifs aux allocations des pensions de retraite issues du décret adopté en Conseil des ministres en février 2024. David Célestin Faye a également dénoncé les retards dans le recrutement du personnel enseignant, le sous-financement de la recherche et les délais dans la livraison des infrastructures universitaires.
Marche improvisée par les conducteurs de Jakarta à Mbour
Les conducteurs de motos Jakarta ont improvisé hier une marche sur les artères de Mbour. Le commandant de police a rencontré les marcheurs avant de leur demander de rebrousser chemin. Venus nombreux, klaxonnant les motos pour ameuter les Mbourois, les conducteurs de motos dénoncent les attestations abusives et le manque d'information sur la procédure d'obtention de carte grise. En pédagogue, le chef de l'escadron a échangé avec les manifestants et leur a donné rendez-vous ce lundi pour une concertation afin qu'ensemble, ils puissent lever les équivoques. Au vu des échanges, les conducteurs semblent n'avoir rien maîtrisé de la procédure d'obtention d'une carte grise. Devant les policiers, ils se contredisaient, preuve que l'Etat devra accentuer la communication et trouver des points focaux dans chaque zone via les préfets, sous-préfets, commandant de brigade ou commissaire de police. Toutefois, le département de Mbour qui est la troisième localité la plus peuplée du Sénégal a besoin d'une commission d'inscription car autant de monde ne saurait être déplacé à Thiès ou à Fatick pour augmenter le nombre déjà pléthorique de demandeurs de carte grise de deux roues.
Incendie au bureau du Principal du CEM de Malika
Les langues se délient sur l’incendie qui a complètement consumé le bureau du Principal du collège d’enseignement moyen Samba Kandji de la commune de Malika. En effet, le Principal Chérif Diatta est dépassé par la tournure des événements. Il a été alerté dimanche dernier par le fils du gardien qui est venu lui dire qu’un incendie s’est déclaré au sein de l’école et que son bureau est en train de prendre feu. Arrivé sur place, il n’a eu que ses yeux pour pleurer en constatant que tout était calciné. Les sapeurs-pompiers alertés se sont déplacés sur les lieux ainsi que les policiers pour les besoins d’un constat. Les soldats du feu ont fait le déblai du site affecté par mesure sécuritaire. Les limiers de la Police scientifique étaient également sur le site pour faire des prélèvements en vue d’éclairer la lanterne sur cet incendie. L’école est-elle dotée d’un extincteur ? Est-ce que l’incendie n’est pas causé par un court-circuit électrique ? Autant de questions, même si le Principal pense à un acte de vandalisme perpétré contre son école et réclame justice. Chérif Diatta réclame des sanctions contre les auteurs de ces actes criminels. Pour le moment, les causes exactes de cet incendie restent inconnues. Mais peut-être qu’avec l’enquête ouverte par la police de Malika qui a commencé les auditions, la vérité jaillira.
Conseil interministériel pour les écoles de formation en santé
La tenue d’un conseil interministériel pour examiner la situation des instituts privés de formation en santé et les maux qui gangrènent le secteur, c’est ce que demande le Collectif sénégalais des chefs d’établissements de formation en santé (COSEPS) au gouvernement du Sénégal. Pour le président dudit collectif, Abdoulaye Gaye, les écoles de formation en santé se trouvent dans une situation hybride, parce qu’elles sont sous la tutelle de trois ministères, à savoir le ministère de l’Enseignement supérieur, le ministère de la Formation professionnelle et le ministère de la Santé. Selon l’Aps, Abdoulaye Gaye a fait cette déclaration à l’occasion de l’assemblée générale ordinaire du Collectif sénégalais des chefs d’établissements de formation en santé qui s’est déroulée du samedi au dimanche à Mbour, en présence de près de 45 chefs d’établissements de formation en santé.
66 «daara» choisis à Kaffrine pour le PAPSE
Dans le cadre du projet d’amélioration des performances du système éducatif(PAPSE), seuls 66 ont été retenus pour la région de Kaffrine, sur les 157 dossiers éligibles. C’est ce qu’a indiqué Modou Thiam, point focal dudit projet au ministère de l’Éducation nationale, en marge d’un atelier. Dans ses explications, il a précisé que pour qu’un «daara» soit choisi, il faut qu’il compte un nombre indiqué d’apprenants et qu’il dispose d’un espace adéquat. Modou Thiam a aussi demandé à ses collègues de respecter les conditions requises pour la réussite du projet.
Le Sénégal veut s’inspirer du modèle ougandais
Le Sénégal veut s’inspirer du modèle ougandais pour dynamiser sa production laitière En effet, l’Ouganda est un exportateur net de produits laitiers en raison d’une production de lait en pleine croissance dont le volume a grimpé de près de 20% pour s’établir à 3,85 millions de tonnes en 2023, d’après les données officielles. Pour la filière sénégalaise, l’enjeu d’une coopération avec ce pays d’Afrique de l’Est est de trouver des solutions pour stimuler la productivité des élevages laitiers et réduire la facture associée aux importations. Selon un rapport publié en juillet dernier sur le marché laitier sénégalais, le département américain de l’agriculture (USDA) indique ainsi que le pays d’Afrique de l’Ouest importe environ 50% de ses besoins en produits laitiers. Dans son dernier bulletin mensuel sur le commerce extérieur, l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) indique que le pays de la Teranga a importé plus de 27 700 tonnes de produits laitiers d’une valeur estimée à 53,4 milliards de francs CFA (83,5 millions $) sur les dix premiers mois de l’année 2024.
La prostituée vole le téléphone et 270 mille de son client
Belle de nuit âgée de 18 ans, S. Ba croupit en prison pour vol. Elle a profité du sommeil profond de son client I. Sankaré qu’elle avait rencontré dans un bar aux Parcelles assainies avant de l’inviter à passer la nuit à la cité Mixta, pour voler son téléphone portable et ses 270 mille francs avant de se fondre dans la nature. Au réveil Sankaré a constaté la disparition de son argent. Il s’est lancé aux trousses de la belle nuit dans tous les bars de la localité. Mais sans succès. Il se rend alors à la Police des Parcelles assainies pour porter plainte contre la prostituée indélicate. Cette dernière qui croyait échapper à son client changea alors de direction pour aller à la Médina. Ce qui va lui être fatal. Car elle sera aperçue par son ancien client Sankaré qui, muni de sa mention plainte, se rend séance tenante à la Police de Médina pour dénoncer sa voleuse. Sur ce, les limiers de Médina vont interpeller la présumée voleuse avant de la remettre aux limiers des Parcelles assainies. S. Ba qui soutient avoir passé du temps avec son client avant de partir, a nié les faits qui lui sont reprochés. Elle est placée en garde à vue avant d’être au parquet pour vol.
Vol d’une moto
Mécanicien de son état, O. Wandian est vraiment drôle. Il s’adonne à ses heures perdues au vol. Mais il a été démasqué. Le quidam ayant eu vent de la conférence de presse des conducteurs de motos au terrain Acapes s’est alors approché du site pour accomplir sa sale besogne. Mais, il ne s’imaginait pas qu’un conducteur de moto l’avait sous l’œil. Quelques minutes ont suffi pour que Wandian tente de démarrer la moto en trombe. Mais il a été intercepté par le propriétaire de la moto B. Ndao. O. Wandian sera aux limiers des Parcelles assainies qui vont le placer en garde à vue avant de le déférer au parquet
Le plâtrier menace de mort sa mère
V. Ciss, un plâtrier de profession, devra y réfléchir par deux fois avant de s’en prendre à sa mère. Il est actuellement entre les liens de la détention pour violences à ascendants, menaces de mort et injures publiques au préjudice de sa mère. Cette dernière, habitant auparavant le quartier Grand Médine de Patte d’Oie, a été impactée par le Brt. Elle a pris l’argent de son dédommagement pour acheter une maison à l’Unité 05 des Parcelles assainies. D’un commun accord avec les enfants, elle va vendre deux terrains de son défunt père pour augmenter les appartements de son immeuble. Elle a remis de l’argent à chacun de ses enfants. Un montant jugé dérisoire par V. Ciss qui veut émigrer. Il s’en prend à sa maman qu’il arrose d’injures et des menaces de toutes sortes. Malgré les appels au calme des autres membres de sa famille, il continue de harceler sa mère qui se rend alors à la police pour porter plainte contre son fils indélicat âgé de 37 ans. Il a reconnu les faits devant les limiers. Ce qui va motiver sa garde à vue et son défèrement au parquet.