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2 décembre 2024
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MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 27 SEPTEMBRE 2024
Le Soleil, Sud Quotidien, Yoor-Yoor Bi, EnQuête, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, Libération, Vox Populi, L'As, L'Observateur, Le Quotidien, Bes Bi le jour, Révélation Quotidien
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KEEMTAAN Gi - CRIMES ET MENSONGES
Ça vous fend le cœur ? Tant pis pour ceux qui ont été si naïfs ! Quand il se présentait à ses compatriotes pour solliciter leurs suffrages, il nous avait bien eus avec son air si candide. Du moins, c’est ce qu’il nous offrait à voir. Et puis, on pouvait bien le croire, lui, le fils du terroir, qui a subi les affres de la pauvreté contrairement à ces autres nés avec une cuillère en or dans la gueule et qui faisaient des rodéos dans les rues de Dakar-Plateau avec leurs puissants bolides. Lui, il est venu de loin. Ses parents cherchaient le diable pour lui tirer la queue. Avec une si touchante histoire, on était bien en devoir de le croire surtout avec ses slogans racoleurs qu’il nous vendait. La Patrie avant le Parti ou la gestion sobre et vertueuse en plus d’autres attrape-nigauds comme cette promesse électorale (qui n’engage que ceux qui y croient !) d’écourter son mandat. Autant en a emporté le vent ! A la fin, un bilan peu reluisant d’une centaine de morts et de milliers de jeunes gens et filles dans les prisons pour des peccadilles. Des jeunes dont certains ont vu leur vie complètement bousillée et parmi lesquels il y en a qui trainent encore le traumatisme de leur incarcération. Hier, ce que nous avons appris de la gouvernance prétendument sobre et vertueuse du Chef, a fini de nous fendre le cœur. Pourtant des hommes de l’art n’avaient cessé de tirer la sonnette d’alarme sur la fausseté des chiffres ainsi qu’à propos du maquillage auquel les gens de l’ancien régime s’exerçaient. En réalité, ces gens nous mentaient, nous peignant un avenir radieux avec la promesse d’une émergence qu’ils étaient les seuls à apercevoir. Ce alors que le Sénégal était au bord de la faillite ! Ce qui s’est passé sous leur magistère est d’une gravité extrême. Leur gouvernance s’est traduite par un véritable carnage financier. C’est incroyable de voir des personnes qui quémandaient, il y a moins de quinze ans, la dépense quotidienne se prélasser en moins de 12 ans au pouvoir sur d’épais matelas financiers. Le plus pathétique c’est de voir celui qui est à l’origine de tout ce carnage venir nous narguer pour sa désignation comme président du Centre mondial sur l’adaptation. Ce à peine quelques heures après des révélations sur les turpitudes financières de son régime. De garçon de courses de Macron, le voilà avec une autre sucette pour plastronner après avoir complètement déchiqueté nos finances publiques. Après le « livre blanc » de ses partisans sur ses réalisations, on attend un « livre noir » sur le carnage de nos finances publiques en attendant un dernier « livre rouge » (pas celui de Mao) sur les meurtres commis par des Fds et des milices pour protéger le régime du Chef ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
NECROLOGIE
C’est avec une très grande tristesse que nous avons appris le décès survenu hier à Touba, des suites d’une longue maladie, de Serigne Modou Abdallah Mbacké Borom Deul-bi. Ce chef religieux relativement jeune fut un temps très célèbre à Dakar où il avait notamment de nombreux amis dans la presse. C’était un grand ami du « Témoin » et il se considérait comme le petit frère de notre directeur de publication Mamadou Oumar Ndiaye qui l’avait d’ailleurs présenté à Ousmane Tanor Dieng, alors tout-puissant ministre d’Etat directeur de cabinet du président Abdou Diouf. Lequel Tanor ne manquait pas de se faire représenter aux chants religieux qu’organisait Serigne Modou Abdallah le 31 décembre de chaque année à Niary Tally. Le Témoin ne manquait d’ailleurs pas d’ironiser sur la concurrence que se livraient, à coups de bœufs immolés, dans la même commune de Niary Tally, Serigne Modou et le défunt chérif Abdourahmane Fall « Tilala ». Mais c’est surtout sous le magistère du président Abdoulaye Wade que Serigne Modou Abdallahi avait connu son heur de gloire puisque le Pape de Sopi avait fait de lui un conseiller personnel avec tous les avantages, le comblant de cadeaux et d’argent. Le défunt avait aussi beaucoup d’amis dans le milieu de la musique parmi lesquels Youssou Ndour et le regretté Thione Seck. Malade depuis quelques années, il s’était retiré à Touba où il s’est éteint hier. Durant toute sa maladie, il n’a jamais cessé d’appeler notre directeur pour prendre des nouvelles de notre journal. Le Témoin présente ses condoléances attristées à toute sa famille. Que Dieu accueille Serigne Modou Abdallahi Mbacké dans Son paradis.
DETOURNEMENT DE DENIERS PUBLICS ET BLANCHIMENT D’ARGENT : LAT DIOP ANCIEN DG DE LALONASE ENVOYE EN PRISON
Lat Diop, l’ancien directeur général de la Lonase, a passé hier sa première nuit en prison. Il a été placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction du Pool financier judiciaire qui a suivi le réquisitoire du Procureur du Pool financier judiciaire. Ce dernier a visé le détournement de deniers publics de 8 milliards de frs, l’extorsion de fonds et le blanchiment d’argent. Le détournement de deniers publics est consécutif aux 8 milliards de frs qu’il aurait reçus de Mouhamed Dieng patron de IXbet Sénégal. Ce montant aurait été extorqué par Lat Diop sur Mouhamed Dieng. Pour le blanchiment d’argent, c’est l’immeuble qu’aurait acquis à Grenoble l’ancien Dg de la Lonase qui explique ce délit. Les conseils de ce dernier ont trouvé ridicule les charges d’accusation retenues contre leur client.
FAUX CHIFFRES DE L’ECONOMIE LA BM ET LE FMI ACCUSES DE COMPLICITE ?
Si on suit la logique des révélations sur les tripatouillages des statistiques économiques parle régime de Macky Sall dans la période 2019 à 2023, autant on doit envoyer au poteau d’exécution l’ancien chef d’Etat, mais aussi ses ministres en charge de l’économie au cours de cette période notamment Amadou Ba, Abdoulaye Daouda Diallo et Moustapha Ba, on devrait aussi le faire pour la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Parce que finalement tout ce groupe doit être accusé de haute trahison contre le peuple sénégalais. Les chiffres avancés comme des performances économiques inédites dans cette période ont été souvent validés par les différentes missions de contrôle des deux institutions de Bretton Woods. La Banque mondiale et le Fonds monétaire international ont aussi régulièrement menti aux Sénégalais et aux autres partenaires sur la gestion économique du pays. En octobre 2023, le Fmi concluait une mission dans notre pays en disant que les performances des programmes économiques et financiers du gouvernement, soutenus par le Fonds monétaire international (FMI) ont été « satisfaisantes ». Dans la foulée, Macky Sall avait reçu en récompense une enveloppe de 169 milliards de frs. Même chose du côté de la Banque mondiale. Finalement l’on peut à juste titre penser comme ceux qui appellent à brûler ces institutions qui sont en réalité des partenaires peu crédibles et fiables. Et d’ailleurs, peut-on mentionner un seul pays au monde qui s’est développé grâce à la Banque mondiale et au Fonds monétaire international ? En tout cas au Témoin, nous pensons qu’il est possible de vivre dans ce monde sans la Banque mondiale et le FMI. Il faudra surtout beaucoup de courage.
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL REJETTE LE RECOURS DE L’OPPOSITION
Le Conseil Constitutionnel a rejeté hier le recours de l’opposition tendant à l’annulation du décret numéro 2024-1981 du 13 septembre 2024 portant convocation du corps électoral en vue des élections anticipées du dimanche 17 novembre 2024. Un des moyens soulevés par l’opposition était de dire l’incompétence du PR à déroger au Code électoral alors qu’il n’y a pas été habilité par l’Assemblée nationale. Les 7 Sages ont rejeté la requête de l’opposition en estimant qu’elle est mal fondée.
MACKY SALL TRUSTE UN NOUVEAU LAURIER INTERNATIONAL
En attendant la suite des événements sur les révélations du Premier ministre dans sa gestion économique, Macky Sall continue de truster des lauriers internationaux. Ce mercredi, du haut de la tribune de la 79e Assemblée générale des Nations-Unies, son employeur Emmanuel Macron avait tissé des lauriers à l’engagement international du Président Macky Sall en tant Envoyé spécial et Président du comité de suivi du Pacte de Paris pour la planète et les peuples(4P). Ce jeudi, le président Macky Sall a annoncé lui-même sa désignation comme Président du Centre mondial sur l’adaptation en marge de l’UNGA 79, en présence de 14 chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que de 45 autres représentants. Un truc bidon, évidemment. « Je salue le travail de mon prédécesseur, l’ancien SG de l’Onu Ban Ki-Moon qui sera président honoraire du GCA à partir de janvier 2025. Je suis heureux de travailler avec le dynamique Prof. Patrick V. Verkooijen et toute la communauté du Centre mondial pour l’adaptation au changement climatique afin de relever les défis liés au réchauffement climatique » a commenté Macky Sall.
ÉTATS GÉNÉRAUX DES TRANSPORTS EL HADJI MALICK NDIAYE INSTALLE LE COMITE DE PILOTAGE
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, El Hadji Malick Ndiaye, a installé, hier, le comité de pilotage des États généraux des Transports. Ce comité rassemble divers acteurs, y compris des experts en transport, des directeurs des structures liées au MITTA, ainsi que des représentants du secteur privé et de la société civile. Son objectif principal est de définir des orientations stratégiques pour l’organisation des transports publics dans notre pays et de valider les termes de référence ainsi que les productions scientifiques issues des États généraux. Lors de son discours, le ministre a mis en avant l’importance de cet événement, le qualifiant de moment clé pour l’avenir des transports publics au Sénégal. Il a également souligné le caractère inclusif des États généraux, visant à favoriser les échanges et la collaboration entre tous les acteurs du secteur pour mieux répondre aux besoins futurs des usagers en matière de mobilité
CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE VENDREDI 27 SEPTEMBRE 2024
Baadoolo - Renflouer le bateau Sénégal
Plus qu’un pays en «ruine», le Sénégal que Macky Sall nous a laissé est donc une «épave». Dans sa déclaration économique générale, parfois politique, le «procureur» Sonko baayiwoul ponkal mi. Mais ira-t-il jusqu’à poursuivre le capitaine, Macky Sall ? Pour lui, Amadou Ba, Abdoulaye Daouda Diallo et Moustapha Ba sont les auteurs de ce «naufrage» économique à cause d’une «surcharge» de «mensonges». Walla c’est des songes ? En tout cas, si c’est vrai c’est grave. J’espère qu’on ne nous mène pas encore en bateau. Il faut vite renflouer les caisses. Et le bateau Sénégal. Campagne bi dina neex nak.
Nouveau poste à l’Onu sur le changement climatique Macky Sall succède à Ban Ki-moon
Macky Sall monte et monte. Après les 4P, il se rapproche davantage de la tête de l’Onu. Quand on remplace un ancien Sg de l’organisation, on peut rêver ! «Je suis honoré d’avoir été désigné aujourd’- hui (ce jeudi) président du Centre mondial sur l’adaptation en marge de l’UNGA79, en présence de 14 chefs d’État et de gouvernement ainsi que de 45 autres représentants. Je salue le travail de mon prédécesseur, l’ancien Sg de l’Onu Ban Ki-moon, qui sera président honoraire du Gca à partir de janvier 2025. Je suis heureux de travailler avec le dynamique Prof. Patrick V. Verkooijen et toute la communauté du Centre mondial pour l’adaptation au changement climatique afin de relever les défis liés au réchauffement climatique», a posté sur X l’ancien président de la République.
Mamoudou Ibra Kane répond à Sonko «C’est un Premier ministre en campagne»
Ousmane Sonko a accusé les trois derniers ministres des Finances de Macky Sall dont Amadou Ba d’être responsables du «carnage» financier que son gouvernement a trouvé. Le camp du leader de La Nouvelle responsabilité réagit. Mamoudou Ibra Kane voit un «Premier ministre déjà en campagne». «C’est le jeu favori de Ousmane Sonko. Il l’avait fait en 2022 en accusant Aar Sénégal d’être à la solde Macky Sall. Au lieu de créer des emplois, ils ont envoyé des jeunes en chômage», a dit le leader de Demain c’est maintenant au micro de Rfm. Il ajoute que des responsables du régime ont pourtant été épinglés. «A l’Onas, Cheikh Dieng qui accuse directement le ministre Cheikh Tidiane Dièye ou encore à l’Aser. Mieux encore, Cheikh Diba, son ministre des Finances était le directeur de la programmation budgétaire il y a 6 mois. Au lieu d’être à la cérémonie d’ouverture du muséemémorial Le Joola, en tant que Pm et ancien maire de Ziguinchor, il a préféré battre campagne», a conclu M. Kane, membre de la coalition Jamm ak Ndiarin de Amadou Ba.
Soutien aux Législatives - Le maire de Mboss «Marc» pour Sonko
Le maire de Mboss a décidé de soutenir la liste de Pastef aux élections législatives. A travers son Mouvement alternatif pour la rénovation et la citoyenneté (Marc), Modou Diop Guène et ses camarades se sont réunis pour clarifier leur position en vue de ces échéances. «Après un long processus de concertation avec les responsables départementaux, le mouvement des femmes, la convention des jeunes, les autorités religieuses, les représentants de la Diaspora et l’ensemble des militants et sympathisants de Marc, le bureau politique décide de soutenir la liste de Pastef pour une victoire éclatante aux prochaines élections législatives pour donner à Monsieur le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye une majorité à l’Assemblée nationale afin de réaliser le projet de transformation systémique tant attendu par les Sénégalais», a annoncé hier, dans un communiqué, sa formation.
Détournement de deniers publics pour 8 milliards, blanchiment de capitaux… Lat Diop placé sous mandat de dépôt
L’ancien ministre, Lat Diop, qui a été déféré aujourd’hui devant le parquet financier, a été finalement placé sous mandat de dépôt, après une semaine de garde à vue. Il est poursuivi pour 3 chefs d’inculpation : détournement de deniers publics pour 8 milliards, blanchiment de capitaux et extorsion de fonds, a appris Bés bi. Ces proches déplorent qu’il soit envoyé en prison «sans aucun rapport, même pas interne».
Ouverture du mémorial-musée Le Joola TAS invite à «méditer sur nos manquements collectifs»
Le 22e anniversaire du naufrage du bateau Le Joola a été marqué par l’ouverture du mémorialmusée. Le leader de la République des valeurs a partagé sur sa page X sa compassion aux famille et lancé un appel. «Nous avons le devoir de ne jamais laisser s’éteindre la mémoire de ceux qui ont péri. Ce drame, qui a marqué à jamais l’histoire du Sénégal, nous rappelle douloureusement que les négligences humaines peuvent engendrer des conséquences tragiques. Aujourd’hui encore, de nombreuses épreuves que nous traversons montrent que nous n’avons pas su tirer toutes les leçons de cette catastrophe. En tant que nation, il est impératif de repenser notre trajectoire et de méditer sur nos manquements collectifs», a dit Thierno Alassane Sall.
Ralliement à Pastef pour les Législatives Théodore Chérif Monteil se sépare de Mamadou Lamine Diallo
Allié du candidat de Mamadou Lamine Diallo à la dernière élection présidentielle, Théodore Chérif Monteil a tourné le dos à ce dernier qui vient de se ranger derrière le Pastef pour ces Législatives. Dans un communiqué publié ce jeudi, l’ancien parlementaire «se réserve le droit de prendre l’option qui lui conviendra le mieux en vue» de ces échéances anticipées. «La plateforme politique Alternative citoyenne Diisoo, vous informe qu’elle met fin ce jour mercredi 25 septembre 2024, à sa collaboration avec la coalition Tekki 2024 qu’elle avait intégrée lors des dernières élections présidentielles», a signé M. Monteil.
Perquisition du domicile de Lat Diop
La confrontation tant attendue entre l’ancien directeur général de la Lonase et le patron de 1XBet Sénégal n’a pas eu lieu finalement hier. Mouhamed Dieng a encore fait un faux bond. Il est toujours hors du territoire. Pour autant, Lat Diop n’a pas chômé durant la journée d’hier. Du commissariat du Port où il passe la nuit, il a été transporté aux environs de 13 heures à la Division des investigations criminelles (Dic), rapporte Dakaractu. Et c’est vers 18 heures que les enquêteurs l’ont acheminé chez lui aux Maristes pour les besoins d’une perquisition. Lat Diop est incriminé dans une affaire de corruption portant sur une somme de 5 milliards de FCFA.
Jérôme Bandiaky envoyé en prison par le doyen des juges
C’est la fin de la garde à vue du sniper. Jérôme Bandiaky est envoyé à la prison de Rebeuss hier, par le doyen des juges d’instruction près le tribunal deDakar. Jérôme est inculqué pour usurpation de fonction, escroquerie et détention illégale d’arme à feu et obtention d'avantages indus de la part de l'État.
Ali Zaidan file vers l’instruction
L’affaire de détournement de 52 000 tonnes de riz est confiée au juge d’instruction du 6e cabinet d’instruction car le procureur de la République a demandé l’ouverture d’une information judiciaire. Le mis en cause, notamment le directeur de la Sénégalaise Trading Company (STC), Ali Zaidan sera présenté aujourd’hui au juge du 6e cabinet qui va sceller son sort.
L'ex Daf du ministère de la Santé envoyé en prison
L’ancien Directeur administratif et financier de la Direction des établissements publics de santé n'a pas échappé au mandat de dépôt. Mamadou Fawzi Dione a été envoyé en prison hier par le Doyen des juges d'instruction du Tribunal de grande instance de Dakar. D’après nos confrères de le soleil digital, Abdou Aziz Diallo a retenu contre lui des faits d'escroquerie portant sur des deniers publics et de faux et usage de faux. Alors que le montant du préjudice est fixé à 344 millions FCFA, M. Dione a proposé de cautionner la somme de 19 millions FCFA. Cette offre a été rejetée par le magistrat instructeur qui a réclamé l'intégralité du montant reproché, comme le stipule la loi en matière de détournement de deniers publics. Cela a mis en rogne ses avocats qui reprochent au parquet et à la police d'avoir fixé un montant différent de celui avancé par la partie civile. Dans cette affaire, c'est l'ancien directeur de la Santé, Bernard Gningue, qui a porté plainte contre l'ex-Daf au niveau de la Sûreté urbaine de Dakar.
53 migrants sénégalais seront rapatriés du Maroc, jeudi
Au moins, 53 ressortissants sénégalais séjournant dans les centres de rétention des migrants de Bir-Gandouz et d’Argouba, au Maroc, vont regagner le Sénégal à partir de jeudi, dans le cadre d’une opération de rapatriement prise en charge par le gouvernement marocain, a appris l’Aps de source diplomatique. Le rapatriement de ces candidats à l’émigration va se faire par la voie terrestre, a indiqué la source. Il restera 354 migrants sénégalais dans ces centres. Ils seront rapatriés par voie aérienne à partir de la semaine prochaine, a fait savoir la source en signalant que le premier vol, qui sera assuré par la Royal Air Maroc, est prévu lundi.
Tirage au sort à la Direction générale des élections
Pour éviter des bousculades lors du dépôt des dossiers de candidature, le Directeur général des élections va effectuer aujourd’hui une séance de tirage au sort à 10 heures dans ses locaux. Il invite ainsi les partis politiques légalement constitués, les coalitions de partis politiques légalement constitués et les entités regroupant des personnes indépendantes, à participer au tirage qui déterminera l'ordre de passage pour le dépôt des dossiers de candidature prévu du samedi 28 à 8 heures au dimanche 29 septembre 2024 à minuit.
La coalition «Senegaal Kesse» de Abdoul Mbaye et TAS
Une nouvelle coalition de partis politiques a vu le jour hier, en perspective des élections législatives. Il s’agit de la coalition «Senegaal Kesse», dont les têtes de liste sont l'ancien Premier ministre Abdoul Mbaye et l'ancien ministre, candidat à la présidentielle de mars 2024, Thierno Alassane Sall. Abdoul Mbaye et compagnie réaffirment leur détermination à défendre les intérêts vitaux de notre nation et de nos concitoyens. Ils s’engagent pour le Sénégal et son peuple, loin des ambitions personnelles et des gains matériels. La coalition «Senegaal Kesse» prône une opposition républicaine et constructive et promet d'unir les forces citoyennes et politiques pour assurer un équilibre des pouvoirs, essentiel à la solidité de notre démocratie. Ils sont d’avis que l'Assemblée nationale doit incarner le contre-pouvoir fondamental dont le Sénégal a tant besoin et les députés doivent jouer un rôle crucial dans l’accompagnement et le contrôle de l’exécutif, pour ainsi assurer une gouvernance responsable et au service de tous. A l’en croire, l’expérience récente a montré que la concentration excessive des pouvoirs entre les mains de l’exécutif a souvent affaibli la démocratie et sacrifié le bien-être du peuple.
Amadou Ba et Khalifa Sall draguent Aly Ngouille Ndiaye
Le maire de Linguère est très courtisé par les leaders politiques pour adhérer à leurs coalitions. En effet, c’est le ballet des chefs de partis et de coalition de partis au siège de son Parti pour la souveraineté et le développement PSD Njariñ de Aly Ngouille. Le leader de la coalition Jamm Aj Njarin, Amadou Bâ s'est rendu chez le ministre Aly Ngouille Ndiaye pour le convaincre de rejoindre sa coalition. Les échanges ont porté sur une éventuelle alliance aux législatives. Khalifa Sall a effectué aussi un déplacement chez le maire de Linguère pour qu’il rejoigne leur coalition. Il faut souligner que des responsables de Pastef ont aussi approché le président du PSD Njariñ pour décrocher son soutien aux législatives.
El Hadji Mamadou Diao vote Pastef aux législatives
Ça bouge dans les partis politiques. Chacun se positionne en perspective des législatives. Candidat à la présidentielle sous la bannière de la coalition Diao 2024, El Hadji Mamadou Diao n’a pas présenté de listes aux législatives. Le maire de Kolda qui suit sa démarche de rupture, indique que la coalition Diao 2024 votera pour la liste Pastef dirigée par le Président Ousmane Sonko. M. Diao rappelle que son projet de société «jubanti sunugaal-gui» vise à bâtir un nouveau Sénégal et à favoriser la réconciliation des Sénégalais.
Les eaux du fleuve envahissent les habitants de Gourel Défa
Beaucoup d’habitants de Gourel Défa, un quartier de la commune de Matam, ont commencé à quitter leurs maisons, à cause des inondations causées par la montée des eaux du fleuve Sénégal, a constaté l’Aps. La digue de protection qui le ceinture n’a en effet pas tenu face à la crue déferlante. Les eaux ont envahi ce quartier situé au bord de la route principale menant vers Diamel, un autre quartier de Matam. À Défa, les maisons sont espacées les unes des autres de plusieurs mètres. Des concessions de fortune côtoient des bâtiments en dur en construction. Certains de ces bâtiments, déjà prêts à être habités, sont pourtant vides et fermés à clé. Et comme à l’ordinaire depuis quelques jours, Gourel Défa s’est réveillé en cette matinée au milieu des eaux qui l’encerclent de partout. De mémoire de ses habitants, Gourel Défa n’a jamais été confronté à des inondations d’une ampleur aussi grande que celle de cette année.
Un homme tué par la foudre
L’orage violent qui s’est abattu sur Dakar hier, a fait des victimes. Beaucoup de routes étaient inondées et les automobilistes bloqués même sur l’autoroute. Il nous revient aussi que des bassins d’eaux ont déversé leur surplus dans les quartiers à cause des fortes pluies. Mais le pire a été noté sur la corniche ouest de Dakar, où la foudre a tué un homme d’après, le passionné de météo, Riad Kawar. Il prévient d’ailleurs qu’on ne reste pas en bord de plage et on ne nage pas lorsque le tonnerre devient fort car l’eau est conductrice de l’électricité et la mer attire la foudre. On signale qu’à Mbao aussi la foudre a bousillé les installations électriques d’une maison.
Khadim Ba de Locafrique arrêté
Khadim Ba est dans de beaux draps. Le patron de Locafrique a été arrêté et placé en garde à vue, a appris emedia de sources judiciaires. L’homme d’affaires serait impliqué dans un dossier de contentieux douanier. Affaire à suivre.
Des cheminots sans pension de retraite
Les cheminots retraités qui souffrent le martyre pour faute de pension ont été reçus en audience par le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens El Malick Ndiaye. Ces cheminots venus de Thiès ont partagé leurs préoccupations au ministre, notamment le non-versement de leurs pensions de retraite depuis deux décennies. Entouré du Directeur général de la Société Nationale Les Chemins de Fer du Sénégal (CFS), Ibrahima Ba, et du Directeur général de la société d'exploitation du Train Express Régional (Senter S.A.), Cheikh Ibrahima Ndiaye, le ministre a exprimé sa compassion face à leur situation difficile. M.Ndiaye s’est engagé à examiner la doléance avec le ministre des Finances et l'Agent judiciaire de l'État, afin de trouver une solution durable. Il a souligné l'importance de garantir des conditions de vie dignes pour ces anciens travailleurs qui ont tant contribué au développement du secteur ferroviaire du pays.
LE DISCOURS DE DIOMAYE A LA TRIBUNE DE L’ONU ET LE PROCESSUS ELECTORAL A LA UNE DE LA PRESSE DU JOUR
Les quotidiens de ce jeudi évoquent le premier discours du chef de l’Etat sénégalais Bassirou Diomaye Faye à l’Assemblée générale de l’ONU et les recours introduits par l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL)
Dakar, 26 sept (APS) – Le premier discours du chef de l’Etat sénégalais Bassirou Diomaye Faye à l’Assemblée générale de l’ONU et les recours introduits par l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL) pour faire annuler le décret portant convocation du corps électoral le 17 novembre sont au menu des quotidiens reçus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Un discours qui fera date’’, dit Le Soleil au sujet de la première allocution prononcée par Bassirou Diomaye Faye, mercredi, à l’Assemblée générale des Nations Unies.
Le journal souligne que ‘’devant cette haute tribune, le président de la République a décliné la vision claire du Sénégal pour un monde juste, solidaire et de paix, où la dignité humaine est sauvegardée. Une vision qui contraste, selon lui, par la situation actuelle du monde secoué par des crises nombreuses, notamment celle qui touche les pays du Sahel ainsi que la guerre entre Israël et Gaza’’.
”Pour Bassirou Diomaye Faye, ajoute la publication, que ce soit en Palestine, en Israël ou au Sénégal, chaque être humain aspire à vivre dans un monde meilleur. Mais, il a tenu à dénoncer l’inertie des Nations unies face à ces tueries qui ont lieu en Afrique, au Proche-Orient et dans d’autres parties du monde. Souvent, dans ces conflits, le droit international est foulé au pied et les principes des Nations unies non respectés. Ce monde troublé dont parle le président sénégalais fait face à une remise en cause du multilatéralisme et du multiculturalisme’’.
Le Soleil note qu’aux ‘’promoteurs de la pensée unique et de la diversité’’, le chef de l’Etat sénégalais répond que ‘’nul n’a le pouvoir d’imposer sa vision du monde aux autres. C’est dire que c’est un Bassirou Diomaye Faye direct et sans complexe qui s’est adressé aux grands de ce monde’’.
”’Ce discours fort et retentissant a bien porté la voix du Sénégal à cette tribune des Nations Unies. Le Président Faye dont la politique est fondée sur la justice et l’équité a bien été au rendez-vous des grands de ce monde’’, dit le journal.
L’As se fait écho du ‘’vibrant plaidoyer de Bassirou Diomaye Faye’’ à la tribune de l’ONU. ‘’Le chef de l’Etat a interpellé les Nations unies sur les difficultés auxquelles le monde est confronté, notamment les conflits, les inégalités et la crise climatique en les invitant à jouer pleinement leur rôle de médiateur et de garant de la paix’’, écrit le quotidien.
Pour son premier discours à la tribune des Nations Unies ce mercredi, L’Observateur relève que ‘’le Président Bassirou Diomaye Faye a appelé le monde à repenser les responsabilités collectives et à assurer que les principes fondamentaux des Nations Unies continuent de porter la promesse d’un monde plus juste et plus équitable’’.
Un ‘’message puissant aux puissances’’ sur la Palestine et le Sahel, note le quotidien Bës Bi qui écrit : ‘’Le président de la République a fait une déclaration forte à la tribune des Nations Unies, ce mercredi. Dans son blanc de paix, Bassirou Diomaye Faye a lancé un message urbi et orbi pour mettre l’humain au centre de l’agenda international. Il a surtout appelé à plus d’attention sur le terrorisme au Sahel, à plus d’action sur la question de la Palestine’’.
Le même journal s’intéresse aux élections législatives anticipées du 17 novembre et rapporte que l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL) a saisi le Conseil constitutionnel de deux recours et un autre à la Cour suprême pour faire annuler le décret présidentiel portant convocation du corps électoral.
En outre, souligne la publication, ‘’une requête en procédure accélérée déposée à la Cour de justice de la Cedeao et portée par Khalifa Sall et huit autres responsables de l’ATEL pour violation de leurs droits civils et politiques et leurs droits de l’homme, notamment le protocole additionnel de la Cedeao sur la bonne gouvernance, la charte africaine des droits de l’homme et d’autres instruments juridiques internationaux et nationaux de protection des droits’’.
Selon Sud Quotidien, ‘’l’opposition engage la bataille judiciaire’’ pour l’annulation du processus électoral. ‘’ Les responsables de l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL) ont engagé la bataille contre l’Etat du Sénégal en vue de faire annuler le processus en cours pour les élections législatives. En effet, ils ont attaqué le décret portant convocation du corps électoral, celui portant répartition des sièges de députés à élire au scrutin majoritaire départemental et tous les autres textes subséquents pris par le régime en place dans le cadre de la conduite du processus en vue des élections législatives anticipées du dimanche 17 novembre devant la Cour suprême, le Conseil constitutionnel, et la Cour de justice de la CEDEAO’’, indique Sud.
L’opposition ‘’S’ATEL au combat’’ pour l’annulation du processus électoral, dit Le Quotidien.
Concernant les législatives toujours, EnQuête parle de ‘’l’heure des grandes manœuvres’’ pour la constitution de coalitions. ‘’A l’approche des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, le paysage politique sénégalaise se recompose à travers la formation de nouvelles coalitions. Dans ce contexte électoral tendu, chaque formation politique tente de s’adapter et de s’organiser pour maximiser ses chances de succès alors que les anciennes alliances se fracturent et que de nouvelles dynamiques émergent’’, écrit le journal.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 26 SEPTEMBRE 2024
Le Soleil, Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Le Témoin Quotidien, EnQuête, L'As, Vox Populi, Libération, L'Observateur, Le Quotidien, Bes Bi le jour, Révélation Quotidien
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KEEMTAAN Gi - INSOUTENABLE LEGERETE
Le 26 septembre 2002, le Sénégal s’était réveillé dans la douleur et la consternation. Des cris et des larmes… Toute une nation plongée dans un deuil qui se poursuit encore. Rage et désespoir avaient marqué cette folle et éprouvante journée qui avait fait s’arrêter le temps. Le ferry reliant Ziguinchor à Dakar se retournait au large de la Gambie, faisant près de 2 000 morts. Un accident qui était la conséquence de notre insoutenable légèreté à nous autres Sénégalais. L’introspection à laquelle on avait alors invité nos compatriotes n’avait duré que quelques mois avant que nos mauvaises habitudes reprennent le dessus dans le cours normal de la vie à Galsen. Ce jeudi 26 septembre marquera le 22e anniversaire de ce tragique évènement. La face tragique-comique de ce naufrage est qu’il n’y a eu jusqu’ici aucun coupable. Personne n’a été responsable de rien. Et ce même si la France, dont quelques ressortissants avaient péri dans ce naufrage, réclamait des têtes sénégalaises à couper. Vingt-deux ans après cette page sombre et douloureuse, rien n’a changé dans nos habitudes qui vont de mal en pis. La mer continue d’engloutir des jeunes gens à la recherche d’une vie qu’ils pensent meilleure en Europe. Nos routes poursuivent leur danse macabre sans que des actions énergiques ne soient prises contre les chauffards assassins. Des voyous qui se foutent de leurs victimes parmi lesquelles d’innombrables mutilés à vie. Pis, ces conducteurs sans foi ni loi exercent en permanence un chantage sur les autorités étatiques. L’un de leurs leaders syndicaux est sorti récemment pour s’exercer à son jeu favori après avoir perdu son mandat de député. Le décor dans ce secteur est surréaliste. Des véhicules qui ne devraient rouler nulle part dans le monde monde et indignes de transporter même du bétail, sillonnent nos routes et transportent des humains. Autobus et minicars s’adonnent à des surcharges de places et de bagages à la barbe et au nez des policiers et des gendarmes. L’école ne se porte pas mieux. Elle est sous la coupe de tricheurs qui ont de qui tenir. Au niveau étatique, des autorités se livrent à des actes répréhensibles, confondant les caisses de l’Etat à leur patrimoine. On fait de la politique pour s’enrichir. Pour s’en convaincre, il n’est qu’à voir le conglomérat de politiciens et affairistes qui courent les coalitions en cette veille de législatives pour se soustraire à la Justice en obtenant une immunité parlementaire. Etrange pays où des brigands qui auraient dû se cacher-, chassés par la porte, reviennent par la fenêtre. Un élément de la société civile, qui invitait l’Etat à accélérer la reddition des comptes, s’est fendu d’un post- suggérant que la justice a besoin de temps pour faire son travail. Une manière subtile pour faire arrêter la machine judiciaire. Et ce sont toujours les mêmes personnes qui parlent en notre nom sans qu’on leur ait donné de mandat en ce sens. Depuis des lustres et au fil des régimes, hélas ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
LEGISLATIVES ATEL ATTAQUE L’ÉTAT DEVANT LA JUSTICE DE LA CEDEAO…
Un groupe de figures politiques de l’opposition, dont Khalifa Ababacar Sall, Oumar Sarr, Abdou Mbow et Pape Djibril Fall, a déposé hier une requête introductive d’instance devant la Cour de Justice de la CEDEAO. Ces leaders accusent l’État de violer leurs droits politiques et civils à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale par décret présidentiel le 12 septembre 2024. Les plaignants reprochent au gouvernement d’avoir rompu la tradition de concertation électorale et d’avoir pris des décisions unilatérales qui compromettent la transparence des élections législatives prévues en novembre prochain. Ils demandent la cessation immédiate de ces violations et la restauration de leurs droits conformément aux normes internationales. Amadou Sall est un des avocats d’ATEL. Il explique que « quatre requêtes ont été déposées à la cour de justice de la CEDEAO. Une requête par Khalifa Sall et huit autres responsables d’Artel pour violation de leurs droits civils et politiques et leurs droits de l’homme, notamment le protocole additionnel de la CEDEAO sur la bonne gouvernance, la charte africaine des droits de l’homme et d’autres instruments juridiques internationaux et nationaux de protection des droits. Une deuxième requête en procédure accélérée a été déposée par les mêmes personnes. Une troisième requête a été déposée par Lat Diop et autres pour violation des droits de l’homme par une interdiction « illégale » de sortie du territoire. Une quatrième requête a été déposée à la CEDEAO en procédure accélérée. L’affaire est actuellement entre les mains de la Cour de Justice de la CEDEAO.
… ET AUSSI DEVANT LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL ET LA COUR SUPREME
Les avocats de ATEL ont aussi déposé au Conseil Constitutionnel deux recours et un autre à la Cour suprême pour annuler le décret du président de la République portant convocation du corps électoral. Un des moyens est l’incompétence du PR à déroger au Code électoral alors qu’il n’y a pas été habilité par l’Assemblée nationale.
LAT DIOP ENCORE EN GARDE-A-VUE : SES AVOCATS DÉNONCENT UNE SÉQUESTRATION ET UNE DÉTENTION ARBITRAIRE
Lat Diop a terminé hier à 20h 10 sa garde-à-vue de 96 h. La DIC avait obtenu du Procureur du Pool judiciaire financier la prolongation de 48 h de la première garde-à-vue de l’ancien ministre des Sports. Laquelle a été retenue pour 48h soit, en tout, 96h. L’ex-patron de la Lonase devait être présenté au Procureur hier à partir de 20H 10. Ce qui n’a pas été fait. Il n’y a pas eu non plus de confrontation avec Mouhamed Dieng, patron de IXbet Sénégal qui ne s’est pas présenté hier dans les locaux de la DIC où il est attendu depuis avant-hier. En outre, les limiers de la DIC sont revenus bredouilles de la perquisition effectuée hier dans la maison de Lat Diop. Selon les avocats de l’ancien patron de la Lonase, leur client, encore retenu par la DIC, doit être présenté au Procureur. Très en colère contre les autorités judiciaires, ils ont vivement dénoncé hier une séquestration et une détention « arbitraire » de leur client. Ils estiment que Lat Diop a été gardé hier nuit sans droit. En le faisant, les autorités judiciaires sont accusées de violer les droits de Lat Diop. D’après les conseils de ce dernier, leur client devrait être présenté au Procureur du Pool Judiciaire financier ce jeudi pour qu’il soit fixé sur son sort.
LEGISLATIVES DE NOVEMBRE MAME BOYE DIAO S’ALIGNE SUR LE PASTEF
Le Pastef obtient un soutien de taille pour les législatives de novembre. Mame Boye Diao, un poids lourd de l’ex-camp présidentiel, a décidé de soutenir Pastef pour les législatives de novembre prochain. Chers responsables, militants et sympathisants d’AARIS et de la Coalition DIAO2024. Après une large consultation avec la base, les responsables, ainsi que les chefs de partis et les mouvements de soutien, nous avons décidé de soutenir le PASTEF pour les élections législatives du 17 novembre 2024. La direction de la Coalition DIAO2024 vous tiendra informés des modalités pratiques pour concrétiser ce choix » écrit l’ancien candidat à la Présidentielle de 2024.
LUEUR D’ESPOIR POUR LES ANCIENS CHEMINOTS
Avant-hier mardi 24 septembre, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, a reçu une délégation d’anciens cheminots accompagnée du député Amadou Ba. Ces cheminots, originaires de Thiès, ont exprimé leur gratitude au ministre pour cette rencontre et ont soulevé des préoccupations concernant le non-paiement de leurs pensions de retraite depuis vingt ans. En réponse, le ministre, entouré des responsables du secteur ferroviaire, a exprimé sa compassion et a promis d’examiner la question avec les autorités concernées, notamment le ministre des Finances, afin de trouver une solution durable. Il a également souligné l’importance d’assurer des conditions de vie décentes pour ces anciens travailleurs, tout en réitérant son engagement à faire du chemin de fer une priorité de son action.
22EME ANNIVERSAIRE DU NAUFRAGE DU JOOLA :LE PM A ZIGUINCHOR AUJOURD’HUI
Ce jeudi 26 septembre 2022, cela fera 22 ans que le Sénégal enregistrait la pire catastrophe maritime du monde. Le bateau le Joola sombrait au large de l’océan Atlantique faisant environ plus de 2000 morts. Un naufrage qui a ému tout le Sénégal notamment la Casamance d’où le navire avait appareillé. Une région qui continue à souffrir des séquelles de cette tragédie sans précédent. Ce jeudi 26 septembre, pour la première fois depuis sa survenue, la commémoration de ce drame sera présidée par un Premier ministre. Ce qui ne s’était jamais fait du temps des régimes de Me Wade et de Macky Sall. Ousmane Sonko va présider une cérémonie d’hommages aux victimes et à l’inauguration du Musée Le Joola édifié à quelques encablures du port de Ziguinchor.
TRANSPORT FERROVIAIRE D’AUTRES TRAINS AUX COTÉS DU TER
Jusqu’ici, et pour des mesures de prudence, les trains de fret des opérateurs miniers GCO et ICS, utilisant la voie métrique parallèle à celle du TER, ne pouvaient pas circuler sur le tronçon « Dakar – Sébikhotane » pendant les horaires du TER mis en service depuis janvier 2022. Désormais une autorisation de concomitance signée hier entre plusieurs entités ferroviaires, à savoir la Senter, la Seter, les Chemins de fer du Sénégal, les ICS et la GCO sous l’égide du ministère des Infrastructures… permettront la circulation simultanée, à partir du 7 octobre, de trains de passagers (TER) et de trains de fret sur les mêmes infrastructures. Les défis rencontrés dans la phase 1 du projet TER (Train Express Régional) ont été discutés. Une analyse des risques a révélé des dangers liés à la coexistence des trains métriques et des trains voyageurs, avec un risque accru de déraillement. Cela compromettrait la sécurité des voyageurs, comme l’a expliqué Cheikh Ibrahima Ndiaye, directeur général de Senter.
PHASE 2 DU TER LA PREMIERE RAME CHARGÉE POUR DAKAR
La phase 2 du TER qui doit desservir l’AIBD, puis Thiès et Mbour, est enclenchée avec le chargement hier à Reichshoffen en France de la première des sept (7) rames prévues à cet effet. L’événement a été supervisé par le directeur général de l’Apix, Bakary Séga Bathily, qui a procédé à la revue des résultats d’essais de validation des performances du train, notamment les marches dynamiques pour tester la traction et le freinage sur la voie d’essai du constructeur. Selon un communiqué de presse de l’APIX, le chargement des rames supplémentaires pour la phase 2 du projet TER marque une avancée clé dans l’extension du réseau ferroviaire national. Cette phase vise à prolonger le TER au-delà de son trajet initial, reliant Dakar à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD), en intégrant de nouvelles destinations comme Thiès et Mbour. « Le projet était sur deux phases dont la première dotée de 15 rames en exploitation commerciale sur le tronçon Dakar-Diamniadio. Aujourd’hui, nous sommes en train de passer à une étape supérieure par la fourniture de 7 rames supplémentaires pour renforcer non seulement le parc actuel des 15 rames mais aussi nous permettre d’atteindre AIBD dans les meilleures conditions optimales d’exploitation », s’est réjoui le directeur général de l’Apix, Bakary Séga Bathily. Les rames supplémentaires sont en cours de fabrication par le constructeur Alstom/Caf, dans son site de Reichshoffen, en France.
CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE JEUDI 26 SEPTEMBRE 2024
Baadoolo - L’argent, le fonds de cette campagne
Pauvre dou campagne. Ces Législatives seront celles des sous. Dans un contexte où foo laal mouy metti, il va falloir décaisser. Le seul Projet ne suffira pas à Sonko et Diomaye. Fonds yi sakh politiques la sant, Moo takh kenn douko supprimer. Hana nguente waat ko rek ak tourou «fonds secrets». Yallah na doundou té barké. Il y a aussi l’Apr, le parti surnommé «Crésus». Amadou Ba qui a la «fortune» collée à la peau. Et peut-être Karim et les «pétrodollars». C’est une course de fonds.
Impliqué dans un contentieux douanier Khadim Ba Locafrique en garde à vue
Khadim Ba dans de beaux draps. Le patron de Locafrique a été arrêté et placé en garde à vue à la gendarmerie de la Foire, ce mercredi, a appris Bés bi de sources judiciaires. L’homme d’affaires serait impliqué dans un dossier de contentieux douanier. C’est une grosse pointure qui est entre les mains de la justice pour ses investissements dans plusieurs sociétés.
Détournement présumé de 340 millions Mamadou Fawzi Dione, ex-Daf du ministère de la Santé , en prison
Tout comme Gérôme Bandiaky alias «Sniper», l’ancien Daf du ministère de la Santé, Mamadou Fawzi Dione, a également été placé sous mandat de dépôt, hier. Il est poursuivi pour escroquerie sur les deniers publics et faux et usage de faux. Une information judiciaire est ouverte dans cette affaire de détournement présumé de 340 millions F CFA. Selon Seneweb, l’inculpé a proposé une consignation de 19 millions FCFA qu’il reconnaît. Mais le juge a dit niet, imposant la totalité des fonds pour lui faire bénéficier un contrôle judiciaire. M. Dione a été arrêté par la Sureté urbaine de Dakar à la suite d’une plainte déposée au parquet de Dakar par l’ancien Directeur de la Santé, Bernabé Gningue.
Amadou Ba, Khalifa Sall, Pastef… Aly Ngouille Ndiaye convoité par tous
Aly Ngouille Ndiaye est encore l’énigme. En tout cas jusqu’à ce mercredi soir où il n’a pas choisi une coalition. Pourtant, que de leaders ont fait le déplacement au siège de son parti pour l’enrôler ! Le président du Parti pour la souveraineté et le développement (Psd Njariñ) a d’ailleurs reçu son ancien camarade de parti, et ancien Premier ministre, Amadou Ba. Bés bi a appris que «pendant près de deux tours d’horloge, les deux hommes ont discuté autour des possibilités d’alliance». Pas encore d’entente. Khalifa Sall aussi est passé voir le maire de Linguère. Qui Aly Ngouille Ndiaye choisira-t-il ? Mystère et boule de gomme. En tout cas, il reste très convoité, puisque Linguère est un enjeu de taille pour ces Législatives du 17 novembre. Et il se dit que même des responsables de Pastef l’ont approché.
Inculpé pour escroquerie, détention illégale d’arme à feu «Sniper» placé sous mandat de dépôt
Connu sous le surnom de «Sniper», Gérôme Bandiaky, qui avait été arrêté la semaine dernière par les éléments de la Division des investigations criminelles (Dic), a été envoyé en prison, ce mercredi. Il est poursuivi pour escroquerie, détention illégale d’arme à feu et usurpation de fonction. Une information judiciaire est ouverte. Pour rappel, Gérôme Bandianky est l’ancien leader des «Marrons du feu», une milice privée de l’Alliance pour la République (Apr).
Présidence de la République Amadou Tidiane Wone nommé ministre conseiller
Ancien ministre de la Culture sous Wade, Amadou Tidiane Wone a été nommé ministre conseiller à la présidence de la République. Diplômé en Science politique, Baba Wone est écrivain, éditeur, panafricaniste et ancien ambassadeur du Sénégal au Canada. Il a été au front pour le succès du Projet de Pastef. Un «conseiller de l’ombre» de Ousmane Sonko, soupirent certains. Adepte du souverainisme aussi, ligne bien chère aux nouvelles autorités.
Birahim Seck ne lâche pas Diomaye «La trajectoire de cette reddition des comptes n’est pas bonne»
Il ne lâche pas le régime dans sa gestion. Le coordonnateur du Forum civil ne s’explique pas la façon dont la traque a démarré depuis quelques semaines. «M. le Président de la République, la trajectoire prise par l’initiative de reddition des comptes n’est pas bonne. La justice a besoin de temps pour faire son travail et le faire bien surtout en matière de criminalité économique et financière. La partialité neutralise la reddition des comptes», a écrit Birahim Seck sur X.