EXCLUSIF SENEPLUS - C'est l'antithèse d'une structure démocratique et indépendante. La rupture ne peut se faire en recyclant les vieilles méthodes et les institutions de l’ancien régime
Alymana Bathily de SenePlus |
Publication 08/01/2025
Le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) n’est ni démocratique, ni transparent, ni indépendant. Ses membres sont nommés par le pouvoir exclusif du président de la République.
C’est ce qui est à la base de la déplorable situation créée récemment par la nomination d’un de ses nouveaux conseillers.
La loi N°2006 du 4 janvier 2006 qui établit l’institution proclame en effet en son article 3 que c’est le président de la République qui « nomme » les neuf membres que sont :
Le président de l’Institution ;
Un membre issu des mouvements des associations féminines ;
Un membre issu du milieu des professionnels de la communication audiovisuelle ;
Une personnalité qualifiée du milieu des arts ;
Une personnalité qualifiée du milieu des lettres ;
Un membre issu de la communauté universitaire ;
Un membre issu des mouvements des droits de l’homme ;
Un membre issu du Conseil national de la Jeunesse ;
Un membre issu des associations de personnes du troisième âge »
La loi ne prévoit aucune participation des instances que les personnalités nommées sont censées représenter ni de l’Assemblée Nationale ni d’aucun corps de la société ou de l’Etat.
Les meilleures pratiques en Afrique
On ne retrouve pareil pouvoir absolu du président de la République dans aucun des organes de régulations des pays d’Afrique considérés comme des bonnes pratiques en matière de gestion et de fonctionnement des organes de régulation des médias.
Au Bénin, La Haute Autorité de L’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) est composée « de neuf (9) membres nommés par décret pris en Conseil des ministres par le président de la République. Mais seules trois (3) de ces personnalités, dont au moins un juriste, sont désignées par le président de la République ; trois (3) personnalités, dont au moins un juriste, le sont par I‘Assemblée nationale et les trois (3) autres sont des professionnels des médias de l'audiovisuel et de la communication, dont deux (2) journalistes professionnels dont I‘un de l’audiovisuel et I‘autre de la presse écrite ; un technicien des télécommunications. Les professionnels des médias de l’audiovisuel et de la communication sont désignés par catégorie à la suite d'une élection organisée par la Haute autorité de I‘audiovisuel et de la communication sur l’ensemble du territoire national, avec l’appui technique de I’organe public en charge de la gestion des élections. »
Comme on le voit, la procédure est à la fois démocratique, transparente et participative et le président de la République n’y participe que partiellement.
Trois membres désignés par le président du Faso dont au moins un juriste et un journaliste ou un spécialiste de la communication ;
Deux membres désignés par le président de l’Assemblée nationale dont au moins un journaliste ou un spécialiste de la communication ;
Trois membres désignés par les associations professionnelles représentatives des médias dont un de la presse écrite ou en ligne, un de l’audiovisuel et un du secteur de la publicité.
Un membre désigné par le président du Conseil constitutionnel »
Là encore, l’influence de l’Exécutif est limitée par celui des organisations professionnelles, de l’Assemblée Nationale et du Conseil Constitutionnel.
En Afrique du Sud, les 8 conseillers et le président de l’Independent Communication Authority of South Africa (ICASA), l’autorité en charge de la régulation de l’audiovisuel, de la gestion des fréquences radioélectriques, des communications électroniques et des services postaux, sont nommés par le ministre en charge du secteur sur recommandation de l’Assemblée Nationale, après un appel public à candidature.
La loi spécifie que les personnes retenues doivent être reconnues pour « leurs opinions mesurées, pour leur engagement pour la liberté d’expression, leur ouverture d’esprit et doivent être représentatives d’un segment significatif de la population sud-africaine ». Elles doivent aussi être qualifiées dans différents domaines et notamment dans l’audiovisuel, les politiques de télécommunication, les technologies de l’information et de la communication, la gestion des fréquences, le journalisme, etc.
Elles doivent en outre s’astreindre à un « Code d’éthique et de déclaration d’intérêt » qui est un guide de déontologie et un rappel des principes de bonne conduite qui s’appliquent aux conseillers vis-à-vis de leurs collègues, de la profession et du public.
Vous avez dit rupture systémique ?
On se souvient que le CNRA a été mis en place par le régime d’Abdoulaye Wade en 2006 alors qu’il se préparait à briguer un deuxième mandat. Le président Macky Sall conservera l’institution en l’état, se contentant d’en confier la présidence dès 2012 au très respecté journaliste Babacar Touré.
Il s’agissait pour lui, comme pour ses prédécesseurs, de changer pour ne rien changer et pour garder en l’état cette « République de lettrés » qui permet cycliquement la transmission en douceur du pouvoir entre élites, en toute démocratie, dans le respect en apparence de tous les droits des citoyens et avec l’assentiment d’une pluralité de médias « indépendants ».
Or voici que le Pastef arrive au pouvoir par effraction, au prix de milliers de libertés confisquées, au prix du sacrifice suprême consenti par des centaines de jeunes citoyens, parce qu’il proclame la rupture avec l’ancien système de domination et d’aliénation !
Qu’il formule même le « Projet » traduit bientôt en « Vision 2050 » décliné en un « Agenda National de transformation à l’horizon 2050 » !
Or il continue à gérer les vies et les libertés des citoyens comme toujours, sans toucher aux institutions dont il a hérité, en usant comme auparavant du pouvoir suprême du président de la République et éventuellement du premier ministre.
Vivement les réformes
Or le scandale du CNRA indique ceci pour qui sait lire et entendre : la rupture promise par le Pastef ne peut pas se faire en recyclant les vieilles méthodes et les institutions de l’ancien régime. Les militants de Pastef nous l’ont signifié très clairement. Il convient à présent de mettre en œuvre, sans tarder, les grandes réformes annoncées par l’Agenda National de Transformation pour sa phase 1 en cours.
Il s’agit d’engager maintenant la réforme des institutions, la réforme budgétaire et celle foncière.
Les dirigeants et cadres de Pastef doivent se convaincre que c’est maintenant que la réalisation de ces grandes réformes doit être mise en œuvre sans plus tarder. C’est la condition sine qua non de la réussite de notre Projet.
Sous l’emprise de la drogue, C. Wane terrorise sa mère
C. Wane, divorcée et âgée de 25 ans, est une adepte du temple de Bacchus et droguée notoire. La ménagère réputée belliqueuse rend la vie dure à sa mère par ailleurs veuve qui se bat corps et âme pour la nourrir avec ses autres sœurs depuis le décès de leur défunt père. En effet, à chaque fois qu’elle prend un verre de trop ou sa dose de drogue, elle devient agressive et violente puisqu’elle n’hésite pas à injurier voire proférer des menaces de mort contre les membres de sa famille, y compris sa mère. D’ailleurs, l’une de ses grandes sœurs a failli y laisser sa vie lorsque C. Wane a exhibé un couteau pour l’attaquer. Son péché est d’avoir fait des remontrances à sa sœur. Même la mère de la mise en cause qui tentait de la raisonner en a pris pour son grade. Furieuse C. Wane a tout bonnement menacé sa mère qui, dépassée par la tournure des événements, s’est tout bonnement rendue à la police des Parcelles assainies pour raconter sa mésaventure avant de porter plainte contre elle. Convoquée par la suite, C. Wane a reconnu les faits en disant avoir agi ainsi malencontreusement sous l’effet de la drogue et qu’elle a été provoquée par sa sœur qui se mêle de ses relations avec sa mère. Suffisant alors pour qu’elle soit placée en garde à vue avant d’être déférée au parquet pour violences à ascendants, menaces de mort et injures à ascendants.
Manif des conducteurs de motos Jakarta de Ziguinchor
Les conducteurs de motos Jakarta de Ziguinchor ont manifesté leur colère hier dans les rues de la capitale régionale. Fortement mobilisés les « Jakarta men » ont mis en suspens leurs activités pour sillonner les artères de la ville afin de manifester leur mécontentement par des concerts de klaxons, du rondpoint Aline Sitoé Diatta au service du marché Saint Maure des Fossés de Boucotte, en passant par le service des mines. A l’origine de ce mouvement d’humeur, le paiement exigé des documents afférents à l’immatriculation de leurs engins. «Nous sommes déçus, plus que déçus même de ce nouveau régime qui avait promis de nous aider en nous accompagnant dans la formalisation de notre secteur et qui malheureusement veut nous dépouiller de nos maigres ressources», fulmine un jeune, la trentaine révolue, assis sur sa moto, entouré de ses camarade motocyclistes, devant le service des mines de Ziguinchor. Avant même de terminer, son camarade enchaîne : «où est la gratuité que nous avait promis le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens ? Au lieu de lutter contre le chômage des jeunes, ils veulent nous appauvrir.
La leçon d’Abdoul Mbaye à Sonko
L’ancien Premier ministre ne partage pas la méthode Ousmane Sonko pour répondre au Président français Emmanuel Macron. Même s’il a apprécié positivement la réplique du chef du gouvernement Ousmane Sonko « aux propos maladroits de Macron ». Qu’il apprenne, cependant, ajoute le leader d’ACT, à considérer les affaires étrangères comme un domaine réservé du chef de l’Etat. Selon M. Mbaye, elles sont à traiter au moins de manière collégiale par communiqués officiels plutôt que par post personnel.
L’Etat a récupéré 25 milliards
La révélation est du ministre des Infrastructures, Yankhoba Diémé. L’Etat du Sénégal a récupéré 25 milliards de F CFA suite à la renégociation du contrat du tronçon de l'autoroute Dakar- Kaolack par l'ancien ministre des transports El Malick Ndiaye.
Abdou Mbow interpelle le ministre du Commerce
Le député Abdou Mbow interpelle le ministre du Commerce à travers une question écrite sur la hausse des prix de certains produits alimentaires. Il fera remarquer au ministre que depuis quelques jours, des voix s'élèvent pour dénoncer la hausse de certaines denrées de première nécessité, notamment l'huile et le sucre. A l’en croire, une inquiétude profonde commence à habiter les ménages sénégalais qui ne parviennent pas à joindre les deux bouts et à faire vivre leurs familles décemment. L'inquiétude grandit, dit-il, d'autant que le mois de Ramadan, moment privilégié de dévotions et de prières pour les musulmans de notre pays, approche, et qu'à cette angoisse des Sénégalais face à la vie de plus en plus chère, s'ajoute une possible pénurie du sucre, du fait d'un manque de stock considérable de la Compagnie Sucrière Sénégalaise (CSS), selon certains commerçants. Si ces faits sont avérés, indique le parlementaire, quelles stratégies compte utiliser le Gouvernement pour soulager les populations ?
La CSS dément les rumeurs de pénurie de sucre
Restons sur la pénurie supposée de sucre pour dire que la Compagnie Sucrière Sénégalaise (CSS) a démenti l’information, indiquant disposer de stocks suffisants pour approvisionner correctement le marché sénégalais. Le directeur général de la CSS, Guillaume Ranson, a rassuré les consommateurs sur la disponibilité de cette denrée de base. Accompagné du directeur régional du commerce intérieur de SaintLouis, Ousmane Diallo, Guillaume Ranson a précisé que la CSS disposait de plus de 60 000 tonnes de sucre en stocks, réparties entre 15 000 tonnes à Dakar et plus de 45 000 tonnes à Richard-Toll. Il n’a pas manqué de souligner que l’entreprise avait démarré la récolte en novembre 2024, produisant plus de quarante mille tonnes de sucre en seulement deux mois. Le directeur régional du commerce de Saint-Louis, Ousmane Diallo, rassure que le marché est correctement approvisionné pour les six prochains mois. Il a par ailleurs dénoncé l’attitude de certains acteurs du commerce qu’ils accusent de provoquer des spéculations susceptibles de pousser l’État à ouvrir le marché aux importations de produits concurrents à la production nationale. Ousmane Diallo précise que des contrôles réguliers sont effectués dans les marchés.
Visite au port de Bargny-Sendou et à la centrale à charbon
Une délégation du comité mis en place par le Premier ministre a effectué une visite des installations sur le site du port de Bargny-Sendou et de la Centrale à charbon. Ce comité est composé de conseillers techniques à la primature et de représentants de différents ministères. Le président du conseil départemental, les maires de Sendou et de Bargny, le Préfet de Rufisque et l’adjoint au gouverneur de Dakar et le député Saliou Ndone étaient de la visite dont l’objectif est de faire la situation des projets sur la zone du port et alentours, compte tenu des complaintes des populations sur les impacts environnementaux, sanitaires et fonciers.
Décès de Jean Marie Le Pen à 96 ans
L’homme politique et figure de l’extrême droite en France, Jean Marie Le Pen, est décédé ce mardi à l’âge de 96 ans, ont annoncé plusieurs médias français. Né en 1928, Jean-Marie Le Pen a marqué la vie politique française ces 60 dernières années, pour avoir été cinq fois candidats à l’élection présidentielle, sans succès. Les dernières années de sa vie ont été marquées par les rumeurs sur son état de santé et quelques rares sorties publiques. « Jean-Marie Le Pen est mort. Engagé sous l’uniforme de l’armée française en Indochine et en Algérie, tribun du peuple à l’Assemblée nationale et au Parlement européen, il a toujours servi la France, défendu son identité et sa souveraineté », a réagi sur X le président du Rassemblement national, Jordan Bardella.
Des manifestants célèbrent le défunt
«Rien, absolument rien ne justifie qu’on danse sur un cadavre.» Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a exprimé sa désapprobation ce mardi 7 janvier au soir alors que des rassemblements ont été organisés dans plusieurs villes de France en réaction à la mort du fondateur du Front national. Retweetant des images de BFMTV montrant des manifestants sabrant le champagne place de la République à Paris, Bruno Retailleau a fustigé : «La mort d’un homme, fût-il un adversaire politique, ne devrait inspirer que de la retenue et de la dignité. Ces scènes de liesse sont tout simplement honteuses.» La gauche veut continuer la lutte contre ses idées.
Concours national pour la promotion des mathématiques
Le président Bassirou Diomaye Faye a donné des instructions au ministre de l’Éducation nationale pour l’organisation d’un concours national consacré aux mathématiques, aux sciences et à la technologie. L’annonce a été faite mardi, lors d’une rencontre entre le ministre Moustapha Guirassy et une délégation du Le Soleil conduite par son Directeur général, Lamine Niang en présence du Directeur des rédactions, Daouda Mané, et de Moustapha Lo, membre de l’administration. Cette initiative vise à répondre au constat d’un désintérêt croissant pour les mathématiques et les sciences en général. Bien que la date du concours n’ait pas encore été communiquée, le ministre Guirassy a assuré qu’il se tiendrait «très bientôt», informe Le Soleil.
Diomaye au Ghana
Le Président Diomaye a pris part hier à la cérémonie d’investiture de John Dramani Mahama, élu président de la République du Ghana. La cérémonie a rassemblé plusieurs chefs d’État et de gouvernement venus témoigner leur soutien et célébrer un moment marquant pour la démocratie ghanéenne. Par sa part, le Président Faye a réaffirmé les liens d’amitié et de coopération entre le Sénégal et le Ghana, tout en soulignant l’importance d’une Afrique unie, stable et tournée vers le progrès.
Procès de Sophie Diatta Ndiaye de Pastef Italie
La vice-coordinatrice de Pastef Italie fera face à la justice italienne demain à 12h30, au tribunal de Milan. Sophie Diatta Ndiaye est poursuivie en justice depuis 2021 pour avoir manifesté pacifiquement devant le consulat du Sénégal à Milan pour défendre Ousmane Sonko. Depuis lors, la procédure est en cours. Elle sera appelée à la barre jeudi et les patriotes de la diaspora sonnent la mobilisation pour soutenir Sophie Diatta Ndiaye. Les patriotes craignent une condamnation de leur camarade dont les conséquences vont impacter les conditions de son séjour en Italie ainsi que ses enfants.
Plus de 10 milliards CFA en faux billets saisis en 2024 Ziguinchor
Le service régional des Douanes du Sud, couvrant les régions administratives de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou, a saisi, en 2024, un montant de plus 10 540 000 000 de francs CFA en faux billets de banque, a-t-on appris d’un communiqué parvenu à l’Aps. Les hommes du colonel Malang Diédhiou, le directeur régional des douanes du Sud, ont également saisi 108,7 kilogrammes de cocaïne contre 2 kilogrammes en 2023, indique le texte. Il ajoute que, dans le cadre de la lutte contre le trafic illicite des stupéfiants, 2 126 kilogrammes de chanvre indien ont également été saisis contre 489,8 kilogrammes en 2023, soit une hausse de 1 636,2 kg. La direction régionale des douanes signale en outre la saisie d’un lot de faux médicaments dont la vente illicite pourrait générer 33 643 000 francs CFA. «A la lumière de ce qui précède, il convient de constater que les résultats enregistrés par la Direction régionale du Sud (DRS) sont satisfaisants, comparé à ceux des années précédentes», s’est félicité le colonel Malang Diédhiou.
LES SUJETS ECONOMIQUES ET POLITIQUES AU MENU DE LA PRESSE DU JOUR
Les quotidiens de ce mercredi traitent de l’actualité économique, judiciaire et politique dans leurs livraisons
L’actualité économique, judiciaire et politique est le centre d’intérêt favori des quotidiens parvenus mercredi à l’APS.
Un juge du parquet financier a pris une ordonnance destinée à faire vérifier par un cabinet d’audit et d’expertise ‘’si les activités des entreprises Tida et Itta sont compatibles avec le contrat’’ qu’elles ont signé avec le Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC), annonce Libération.
C’est la nouvelle étape d’une instruction judiciaire, car, rappelle le même journal, Mamina Daffé, un ancien coordonnateur du PRODAC, et Ibrahima Cissé, le gérant de la société Tida, sont placés sous mandat de dépôt depuis novembre dernier pour des faits présumés d’escroquerie sur les deniers publics, de faux et d’usage de faux en écriture privée, blanchiment de capitaux, etc.
Le PRODAC est un programme public créé lorsque Macky Sall dirigeait le pays, dans le but de générer de nombreux emplois agricoles dans plusieurs régions.
‘’Le juge financier cherche notamment à savoir s’il y a ou non un délit de surfacturation’’, affirme Source A avec précision.
Le même journal ajoute que le but de l’ordonnance prise par le magistrat est de savoir aussi ‘’si les entreprises Tida et Itta sont aptes ou pas à exécuter le marché’’ que leur a attribué le PRODAC.
Des ‘’connexions douteuses’’
Source A parle d’une ‘’décision forte du juge financier’’. L’Observateur estime qu’il s’agit d’‘’un développement important’’ de ‘’l’affaire PRODAC’’.
Il annonce qu’un expert-comptable a été désigné par un juge d’instruction pour ‘’éclaircir les zones d’ombre liées au détournement de deniers publics estimés à plus de 682 millions de francs CFA’’.
Le journal EnQuête dévoile des ‘’connexions douteuses’’ à Air Sénégal. ‘’Après ses sorties contre le personnel de la compagnie qu’il juge pléthorique, le directeur général d’Air Sénégal est accusé à son tour de conflit d’intérêts et de ‘manquements graves’ liés à la gestion de l’entreprise’’, déclare le même journal.
Il affirme avoir vainement tenté d’entrer en contact avec l’intéressé pour recueillir sa version des faits en question.
‘’Sangomar dépasse les attentes’’, titre L’As, concernant la production de pétrole brut de ce champ situé à une centaine de kilomètres au sud de Dakar.
La production annuelle de pétrole brut du champ de Sangomar s’élève à environ 16,9 millions de barils, soit 5,2 millions de barils de plus sur la quantité initialement prévue pour l’année 2024, a déclaré, mardi, le ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.
‘’Fleuron de l’industrie pétrolière sénégalaise, Sangomar a confirmé en 2024 son rôle central dans le paysage énergétique’’, note L’As.
Le Quotidien évoque les divergences survenues au sein du Pastef, après que des militants du parti au pouvoir ont contesté les nominations de certaines personnalités à des postes à responsabilités.
‘’Ce qui fait la force de Pastef, qui l’a conduit au pouvoir, est en train de devenir sa propre faiblesse’’, lit-on dans Le Quotidien.
‘’C’est comme s’il devait y avoir une […] gestion collégiale de l’État avec le parti et […] ses activistes’’, ajoute-t-il.
Un membre du Forum civil – une organisation indépendante – interrogé à propos des divergences entre les autorités du pays et certains militants de leur parti parle d’une ‘’crise de confiance’’ entre les deux parties.
‘’De la fermeture à la déchirure’’
‘’Non seulement la diplomatie est un domaine réservé du président de la République, mais le parallélisme des formes voudrait que ce soit le chef de l’État sénégalais qui réponde à son homologue français.’’ Par ces mots, WalfQuotidien relaye une réaction de l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye au commentaire fait par son successeur actuel, Ousmane Sonko, qui a démenti le président français.
Selon Emmanuel Macron, la France et le Sénégal se sont mis d’accord sur la fermeture des bases militaires françaises se trouvant dans le territoire sénégalais.
M. Sonko soutient que le départ annoncé des soldats positionnés par la France au Sénégal est une décision souverainement prise par l’État sénégalais.
‘’De la fermeture à la déchirure’’, note Le Soleil en faisant allusion à la polémique consécutive à la décision du Sénégal de fermer les bases militaires étrangères se trouvant dans son territoire avant la fin de cette année.
Le Soleil fait remarquer que ‘’les pages de l’histoire de la présence militaire française sont en train de se tourner’’. ‘’Dans la douleur dans certains cas. Pour preuve, la dernière passe d’armes verbale entre certains États africains et le président Emmanuel Macron’’, observe-t-il.
‘’Quand le Sénégal avance à reculons’’, titre Sud Quotidien, concernant la ‘’rationalisation’’ annoncée de l’effectif des partis politiques.
Il rappelle que ‘’la question de la rationalisation des partis politiques et leur financement […] a toujours buté sur des divergences presque irréconciliables’’.
‘’C’est une arlésienne de la vie politique sénégalaise’’, lit-on dans Le Soleil, selon lequel il existe 348 partis politiques au Sénégal.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE MERCREDI 8 JANVIER 2025
Sud Quotidien, Walf Quotidien, EnQuête, Le Soleil, Vox Populi, Libération, L'Observateur, Le Quotidien, Record, L'As, Yoor-Yoor Bi
Népotisme au COUD
Ça sent le népotisme au Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD) où le Directeur général Ndéné Mbodji a remplacé El Hadji Mamadou Baldé par son ami Djidiack Faye au poste stratégique de directeur des restaurants universitaires. Mais le comble dans tout ça, signale notre source, c’est qu’El Hadji Mamadou Baldé, connu pour ses qualités et sa formation académique, devient le conseiller du DG en restauration. Un poste qui, d’après notre interlocuteur, vient d'être créé pour la première fois dans l'architecture hiérarchique du COUD. En effet, explique-t-il, c’est comme si on créait le poste de vice-président cumulativement au poste de Premier ministre. Autrement, Djidiack Faye n’est là que pour la forme mais c'est Baldé qui gère l'opérationnalité des restaurants.
Abdoul Mbaye sur la résidence du président de l’Assemblée
L’ancien Premier ministre demande la restitution de la résidence du président de l’Assemblée nationale. Selon Abdoul Mbaye, cette résidence a un statut de palais de la République. Pour lui, la céder dépasse l’entendement, la récupérer est une exigence d’intérêt public. Il ajoute qu’il y a aussi tous ces terrains bâtis, y compris des domaines militaires, cédés dans le cadre de stratagèmes inventés pour contourner et donc violer la loi.
Le boulanger avoue le meurtre de son beau-fils de 3 ans
Du nouveau dans l'affaire du garçon de 3 ans découvert mort, samedi dernier, dans une fosse septique de l'école élémentaire de Koussan, dans la région de Tambacounda. L'enquête ouverte par les gendarmes de la brigade territoriale de Goudiry a permis de mettre la main sur le présumé meurtrier. Il s'agit de l’époux de la mère de la victime. Interrogé par les enquêteurs, S. D., boulanger de son état, a avoué avoir tué son beaufils T. Dieng par strangulation. Le présumé meurtrier a dévoilé le mobile du crime, lors de son interrogatoire dans les locaux de cette unité de la compagnie de gendarmerie de Bakel. Selon ses explications, la mère de la victime aurait été victime d'un viol, avant qu'il ne l'épouse. Par la suite, il a constaté avec surprise que sa femme a contracté une grossesse dont il n'est pas l'auteur, rapporte seneweb. Cela lui est resté en travers de la gorge, pendant trois ans. Finalement, il a tué par strangulation son beau-fils pour se « venger », d'après ses aveux. Le présumé meurtrier a tenté de masquer son crime. ll est placé en garde à vue.
Des objectifs seront désormais fixés aux directeurs d’hôpitaux
Le ministre de la Santé en tournée dans le Sud du pays s’est rendu à l’hôpital régional de Kolda pour échanger avec les travailleurs sur les défis rencontrés et présenter des mesures concrètes pour améliorer la qualité des soins et la gestion des structures sanitaires. Dr Ibrahima Sy a annoncé la mise en place de contrats de performance avec les hôpitaux, afin d’augmenter les subventions pour les établissements qui enregistrent des résultats significatifs. Cette initiative vise, dit-il, à encourager une gestion efficace et une meilleure prise en charge des patients. Il annonce un programme de recrutement de personnel médical et paramédical pour pallier le manque de ressources humaines, notamment dans les régions les plus éloignées. Selon le ministre de la santé cette mesure s’inscrit dans une stratégie globale visant à renforcer les capacités des hôpitaux et à garantir un accès équitable aux soins. Le ministre a insisté sur l’importance de fixer des objectifs clairs aux directeurs d’hôpitaux, avec des contrats de gestion axés sur les résultats. A l’en croire si des progrès ne sont pas constatés au bout de deux ans, des changements de leadership seront envisagés pour assurer la performance des établissements. La collaboration avec le ministère de la Famille et de la Solidarité sera renforcée pour mieux prendre en charge les populations vulnérables à travers des mécanismes d’assurance et de soutien social adaptés.
Le présumé meurtrier de Diary Sow envoyé en prison
Déféré vendredi dernier par la police de Malika pour meurtre de Diary Sow, El H. M. Fall avait bénéficié d’un retour de parquet. Il a été inculpé hier et placé sous mandat de dépôt.
Hommage à Mademba Sock et Mansour Cama
La Caisse de Sécurité Sociale a baptisé deux de ses agences qui vont porter les noms du défunt syndicaliste Mademba Sock et Mansour Cama, deux figures éminentes du monde du travail. Les cérémonies sont prévues aujourd’hui dans la matinée à l’agence de la VDN qui s’appellera « agence feu Mansour Cama », ancien président de la CNES et celle de Pikine-Guédiawaye au nom de feu Mademba Sock, ancien président du Conseil d'Administration de la CSS. Selon la note du CSS, ces deux personnalités ont marqué de manière indélébile le secteur de la protection sociale, en y apportant un engagement sans faille et un dévouement exemplaire. Leurs contributions ont également été déterminantes dans le développement de notre économie et le renforcement du tissu social.
Usurpation d’identités
S. Tine a du cran. Il est présumé être un faussaire qui s’accaparait des terrains d’autrui. Mieux, pour se rendre crédible, il était même prêt à porter plainte contre les vrais propriétaires desdits terrains. Mais son entreprise délictuelle a été mise à nu par la Dscos. D’où sa comparution hier devant la barre des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye pour escroquerie. En effet, il ressort des débats d’audience que le mis en cause a été mis au arrêt par la Dscos. Le fraudeur utilisait de fausses délibérations et de fausses cartes d’identité nationale pour s’approprier des parcelles qui étaient entre Keur Massar et Mbao. Pire, le mis en cause a eu l’audace de porter plainte contre les véritables propriétaires des terrains qui n’avaient pas souvent assez de moyens pour se défendre. Mais ses agissements ont été arrêtés grâce à la DSCOS, à la suite de nombreuses plaintes et dénonciations dont certaines déposées par le mis en cause lui-même. Il a été écroué. Devant le prétoire, il a tenté de nier les faits. Malgré tout, il a été condamné à six mois de prison ferme.
Arrestation d’un mécanicien pour vol d’une moto
Mécanicien de son état, Ababacar se repose actuellement à la citadelle du silence pour vol en réunion. Selon nos sources, le quidam a été alpagué par la police des Parcelles assainies pour agression suivie de vol d’une moto suite à une plainte de O. Diallo. Ce dernier, après avoir été agressé aux abords de l’arène nationale et dépossédé de sa moto, a pu par un système Gps localiser son engin aux Parcelles assainies Unité 18. Sans tarder alors, Diallo se rend à la police des Parcelles assainies pour expliquer sa mésaventure et porter plainte. Sur ce, les hommes du Commissaire Kébé, notamment ceux de la brigade de recherches, ont localisé la maison où était stationnée la moto. Ils ont retrouvé la moto chez le mécanicien Ababacar. Ce dernier dit que la moto lui est confiée par Th. Basse alias Youm connu des milieux interlopes et A. Faye pour la réparation. Des allégations qui ne vont guère convaincre les limiers qui vont placer en garde à vue le mécanicien pour les besoins de l’enquête. Les recherches entreprises par les limiers pour retrouver les complices ont été vaines. Ababacar est déféré au parquet pour vol en réunion de moto.
Violences navétanes
Les violences dans les Navétanes continuent de plus belle. Aux Parcelles assainies, des scènes inouïes de violences ont été enregistrées lors d’un match de football entre l’Asc Unité 22 et Unité 26. Il y a eu un désordre total obligeant les forces de l’ordre à intervenir pour disperser les manifestants. Nos sources renseignent d’ailleurs que six personnes ont été interpellées avant d’être déférées au parquet pour destruction de biens appartenant à autrui et violences et voies de fait.
Flagrant délit de vol à la station Shell Soprim
Voleur professionnel, A. Fall croyait échapper à la vigilance de la sécurité. Il a dérobé le téléphone portable d’un pompiste à la station Shell Soprim ! Mais au moment de quitter les lieux, il a été interpellé par les employés de la station qui vont le remettre aux limiers en service sur le Brt. Ces agents de Police vont à leur tour le mettre à la disposition des éléments de la Brigade de recherches de la police des Parcelles assainies. A. Fall a été déféré au parquet pour flagrant délit de vol.
Suspension de la vente aux enchères des biens de 7TV
La vente aux enchères des biens du groupe 3M Multimedia de Maimouna Ndour Faye, prévue hier, a finalement été suspendue, selon la RFM qui cite une source proche du dossier. Cette suspension fait suite à une demande en référé sur difficultés déposée par la patronne de la 7TV. Pour rappel, ce contentieux qui date de 2016 oppose le groupe 3M Multimedia de Maimouna Ndour Faye et Gold Media Afrique. Elle porte sur une somme de 89 millions de francs CFA que le groupe 3M Multimedia doit à Gold Media Afrique. L’audience est prévue le lundi 13 janvier devant le tribunal de commerce de Dakar.
Démenti sur la mort du Khalife de la famille omarienne au Mali
Enlevé par les éléments du groupe jihadiste JNIM, le 26 décembre 2024, alors qu’il revenait de la localité de Diabadiala, Thierno Amadou Hady Tall, Khalife général de la confrérie Tidyaniya de Nioro du Sahel, serait mort. Son décès a été confirmé dans un enregistrement audio attribué au chef de la Katiba du Macina, Amadou Kouffa, rapporte Maliweb.Net. L’enregistrement en langue peul à l’origine de l’annonce du décès du Khalife général de la confrérie Tidyaniya du Mali dure plus de quatre minutes. Il est attribué par plusieurs sources concordantes à Amadou Kouffa, chef de la Katiba Macina, la branche du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM selon son acronyme arabe) au Centre et au Sud du Mali. Le même groupe terroriste a revendiqué l’enlèvement du Khalife. L’auteur de l’audio devenu viral sur les réseaux sociaux explique que Thierno Amadou Hady Tall a succombé à ses blessures sur le chemin pour avoir été interrogé pour les faits supposés de sa collaboration avec les autorités maliennes. Mais la famille Tall a démenti l’information sans autre précision. Pour rappel, le Khalife a été blessé lors du rapt du 26 décembre 2024 à Diabadiala situé à quelque 70 km de la ville de Nioro du Sahel.
LE DEBAT SUR LES BASES MILITAIRES FRANÇAIS AU MENU DES QUOTIDIENS
Les parutions de ce mardi font écho de la réplique du Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, à Emmanuel Macron
Plusieurs quotidiens se font l’écho, ce mardi, de la réplique du Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, à Emmanuel Macron, selon lequel il y aurait eu des négociations entre la France et les pays africains sur le départ des soldats français présents en Afrique.
Les propos du dirigeant français, après l’annonce du retrait des principales bases militaires françaises, ont ‘’suscité une levée de boucliers au Sénégal et au Tchad’’, souligne Le Soleil en rappelant que ces deux pays ‘’avaient mobilisé des troupes [appelées tirailleurs sénégalais] pour sauver la France’’.
‘’Les États africains n’ont jamais négocié le départ des soldats français sur leur sol. C’est la précision faite, hier, par le Sénégal […] et le Tchad. Ces deux pays annoncent avoir pris cette décision en toute souveraineté’’, écrit le journal.
WalfQuotidien signale que le retrait des militaires français en Afrique a été l’un des thèmes du discours du président Macron devant les ambassadeurs de son pays réunis lundi à Paris.
Selon le même journal, Emmanuel Macron a banalisé le retrait des bases militaires françaises installées en Afrique ‘’en soulignant ‘l’ingratitude’ des pays qui ont rompu les accords militaires’’ les liant jusque-là à la France.
‘’Aucune discussion ou négociation n’a eu lieu’’
La réplique du chef du gouvernement sénégalais ne s’est pas fait attendre. ‘’Sonko renverse la table de Macron’’, titre WalfQuotidien.
‘’Guerre des mots entre le président français et le Premier ministre sénégalais’’, renchérit Vox Populi, lequel fait remarquer que ‘’Macron narre l’histoire à sa façon’’.
‘’On a choisi de bouger en Afrique […] parce qu’il fallait bouger […] Comme on est très polis, on leur a laissé la primauté de l’annonce’’, écrit Vox Populi en citant le dirigeant français.
Ousmane Sonko ‘’dément’’ Emmanuel Macron en soutenant que, concernant le Sénégal, cette affirmation du président français ‘’est totalement erronée’’. ‘’Aucune discussion ou négociation n’a eu lieu. La décision prise par le Sénégal découle de sa seule volonté’’, affirme le même journal en citant M. Sonko.
‘’Sonko recadre Macron’’ et réagit ‘’fermement’’ à ses propos selon lesquels il y aurait eu ‘’un supposé retrait ‘poliment consenti’ des bases militaires françaises’’ installées en Afrique, lit-on dans les colonnes de L’Observateur. Ce dernier considère que ce ‘’face-à-face diplomatique’’ entre Ousmane Sonko et Emmanuel Macron met surtout en lumière ‘’une fracture croissante entre le Sénégal et la France, et une lutte acharnée pour affirmer la souveraineté africaine’’.
Le président français ‘’s’est déchaîné pour solder ses comptes avec des dirigeants africains de l’espace francophone où la France a une assise enfouie dans les profondeurs de l’histoire’’, note Le Quotidien.
‘’Macron sans codes diplomatiques’’, titre le même journal.
L’As note que ‘’Macron crie à l’ingratitude, Sonko lui rabat le caquet’’.
L’As enfonce le clou en citant le Premier ministre sénégalais : ‘’La France n’a ni la capacité ni la légitimité pour assurer à l’Afrique sa sécurité et sa souveraineté.’’
‘’Alors qu’on n’a pas fini de commenter le départ des militaires français d’Afrique francophone et des perspectives de la coopération militaire entre lesdits partenaires, une sortie de Macron vient compliquer la tâche’’, fait observer le quotidien EnQuête.
‘’La main lourde’’ de la justice
Pour le reste, les quotidiens reviennent sur les ‘’turbulences’’ notées au sein du Pastef (pouvoir), en lien avec le tollé engendré par la nomination de la sociologue Aoua Bocar Ly-Tall au poste de membre du Conseil national de régulation de l’audiovisuel.
‘’Malgré l’appel au calme du ‘chef’, [Ousmane Sonko en l’occurrence], le feu couve [sous la cendre]’’ au Pastef, où Fadilou Keïta, le directeur général de la Caisse des dépôts et consignation, ‘’dirige la ‘rébellion’ contre Bassirou Diomaye Faye’’, écrit Tribune.
‘’La sortie d’Ousmane Sonko avait réussi à calmer les ardeurs des [militants de Pastef] qui s’en étaient pris violemment au président Bassirou Diomaye Faye à cause de la nomination d’Aoua Bocar Ly-Tall au poste de membre du CNRA. Mais Fadilou Keïta, qui s’était plus tôt attiré les foudres de ses camarades de parti, trouve injuste que ces derniers ne veuillent accorder du crédit qu’aux [propos] d’Ousmane Sonko’’, résume le quotidien Les Échos.
Les quotidiens se sont également intéressés au verdict du procès des membres de la garde rapprochée de la coalition ‘’Samm Sa Kaddu’’, en lien avec les violences notées lors de la campagne en vue des élections législatives du 17 novembre dernier.
Cinquante-cinq prévenus sur 80 ont bénéficié d’une relaxe pure et simple, trois autres ont été condamnés à trois ans de prison ferme, quatre autres encore à deux ans, dont six mois ferme.
Treize prévenus ont écopé d’une peine de trois mois de prison ferme. Huit autres ont été condamnés à six mois avec sursis, 35 autres encore à trois mois avec sursis, ce qui fait au total 24 personnes condamnées à la prison ferme, 12 prévenus ayant été relaxés, les autres bénéficiant d’un sursis.
La justice a eu ‘’la main lourde’’ dans cette affaire, commentent Sud Quotidien et Le Quotidien.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MARDI 7 JANVIER 2025
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, Enquête, Vox Populi, Le Verdict News, L'As, Record, Le Soleil